CH705369B1 - Commutateur électrique - Google Patents

Abstract

Commutateur électrique possédant un actionneur et un dispositif de commande du mode opérative de l’actionneur. Ledit dispositif de commande comprenant un sélecteur dont la manette (13) permet d’accéder à cinq positions de service comprenant un état de commutation libre à actionnement motorisé, et deux états de commutation limitée, permettant seulement la fermeture des contacts ou la mise à la terre, tous deux à actionnement motorisé et à actionnement manuel que l’on choisit selon les circonstances. Des symboles du mode de commutation et du mode d’actionnement apparaissent dans des ouvertures (31, 32) de la manette (13) pour chaque position de service. De nombreux dispositifs de verrouillage et de sécurité peuvent être adjoints pour réduire au minimum les risques de manœuvre incorrecte.

Description

Domaine technique

[0001] Le sujet de l’invention est un commutateur électrique muni d’un dispositif de commande de mode opératoire pour un actionneur dudit commutateur électrique.

[0002] Il perfectionne certains dispositifs parmi lesquels celui que décrit le document EP-A-1 659 601, auquel on renvoie pour plus de détails. Le commutateur électrique possède un contact fixe, un contact mobile et un contact de mise à la terre; un mouvement du contact mobile, normalement produit par un actionneur motorisé, permet de le commuter entre un état d’ouverture, un état de fermeture et un état de mise à la terre. L’actionnement motorisé doit toutefois être remplacé par un actionnement manuel dans certaines situations particulières et quand une panne survient. Il faut alors se prémunir contre des erreurs de commutation, et l’actionneur doit être sensiblement compliqué: le mode habituel, permettant des commutations sans contrainte entre les trois états, est prohibé et doit être remplacé par deux modes de commutation limitée, l’un entre la fermeture et l’ouverture, et le second entre la mise à la terre et l’ouverture.

[0003] L’actionneur est alors enrichi d’un sélecteur de mode manipulé par un opérateur et qui comprend, dans le document susmentionné, trois positions de service correspondant au mode de commutation sans contrainte à actionnement motorisé et aux deux modes de commutation limitée à actionnement manuel; le sélecteur comprend un élément d’arrêt mobile, comprenant deux butées venant respectivement en prise avec un élément complémentaire appartenant à la transmission principale pendant les modes de commutation limitée pour arrêter ses mouvements quand un état de butée est atteint, mais libérant complètement cet élément complémentaire pendant le mode de commutation sans contrainte. Les mécanismes de l’actionneur sont abondamment décrits dans le document susmentionné et ne sont pas modifiés avec la présente invention, hormis quelques détails; c’est pourquoi leur description détaillée ne sera pas reprise en détail ici.

[0004] Le sélecteur doit non seulement autoriser les passages d’un mode de commutation à un autre, mais être pourvu de dispositifs de sécurité pour empêcher des manœuvres erronées ou intempestives, surtout d’actionnement manuel. Dans le document antérieur, la manette du sélecteur est un levier mobile devant une paroi de support et le sélecteur comprend encore un pion d’arrêt engagé de façon amovible dans un orifice pratiqué à travers cette paroi et interdisant, tant qu’il est installé, le passage à travers l’orifice d’une manivelle utilisée pour accomplir l’actionnement manuel. Le pion d’arrêt peut être attaché au levier par un cadenas de façon à maintenir le levier soit devant l’orifice de la paroi soit d’un côté ou de l’autre d’elle, ce qui correspond aux trois positions de service du sélecteur et aux trois positions principales de l’élément d’arrêt; il est alors lui-même retenu dans l’orifice par le cadenas et empêche donc l’actionnement manuel même quand le levier est à une position correspondant à cet actionnement; seul l’actionnement motorisé est possible. Le pion d’arrêt peut aussi être placé en étant plus enfoncé dans l’orifice de façon à s’accoupler à l’arbre de prise de la manivelle située derrière la paroi, à le bloquer et à interdire ainsi tout actionnement, même motorisé. Il faut toutefois admettre que ces dispositifs de sécurité sont rudimentaires; il est encore regrettable de disposer de trois modes opératoires seulement, ce qui a amené à réserver les modes de commutation limitée à l’actionnement manuel; or il aurait pu être intéressant d’appliquer l’actionnement motorisé à ces modes aussi.

[0005] L’objet de l’invention est de perfectionner le sélecteur de l’actionneur sous ces aspects en permettant des commandes de modes opératoires à la fois plus nombreuses et plus sûres afin de le rendre compatible avec une grande quantité de concepts de sécurité, et d’offrir plus de possibilités d’exclusion de modes pour certaines positions du sélecteur, par des interactions mécaniques. Sous une forme générale, l’invention concerne un commutateur électrique muni d’un dispositif de commande de mode opératoire pour un actionneur de commutateur électrique possédant un état de fermeture, un état d’ouverture et un état de mise à la terre, l’actionneur comprenant un moteur pour un actionnement motorisé du commutateur, un arbre de prise d’une manivelle pour un actionnement manuel du commutateur et une transmission principale reliant l’arbre et le moteur à un contact mobile du commutateur, le dispositif de commande autorisant un mode de commutation sans contrainte, un premier mode de commutation limitée, entre la fermeture et l’ouverture, et un second mode de commutation limitée, entre la mise à la terre et l’ouverture, et comprenant pour cela un sélecteur comprenant une manette mobile devant un orifice de ladite paroi du commutateur destiné à une introduction de la manivelle vers l’arbre, le dispositif de commande étant caractérisé en ce que le sélecteur possède cinq positions de service, dont deux pour chacun des modes de commutation limitée, le sélecteur comprenant un dispositif discriminateur qui, pour chacun des modes de commutation limitée, réserve respectivement une desdites deux positions de service uniquement à l’actionnement motorisé et une autre desdites deux positions de service uniquement à l’actionnement manuel.

[0006] L’invention offre ainsi deux positions de service et deux modes opératoires supplémentaires, correspondant aux deux modes de commutation limitée et à l’actionnement motorisé. On obtient ainsi une possibilité complète d’emploi de l’actionneur entre les modes de commutation sans contrainte et les modes de commutation limitée d’une part, et entre l’actionnement manuel et l’actionnement motorisé d’autre part, puisque seul l’actionnement motorisé, qui ne permet pas d’erreurs de commutation, est utile dans le mode de commutation sans contrainte. Le dispositif discriminateur interdisant un des actionnements à une des positions de chacun des modes de commutation limitée offre une sécurité particulière quand ces positions sont choisies, alors que le dispositif connu disposait du seul pion d’arrêt, utilisable d’ailleurs dans toutes les positions et qui était facile à retirer, pour interdire un actionnement manuel.

[0007] Il est encore possible et avantageux dans des réalisations perfectionnées, que chacune des deux positions de chacun des modes de commutation limitée soit réservée à un actionnement unique, l’une à l’actionnement manuel et l’autre à l’actionnement motorisé: le fonctionnement est encore plus sûr.

[0008] L’invention est applicable aux dispositifs du genre des fig. 1 et 2 , où le sélecteur comprend un élément d’arrêt situé derrière la paroi et une transmission de sélecteur s’étendant entre le sélecteur et l’élément d’arrêt, la manette et l’élément d’arrêt prenant plusieurs positions de service définissant les modes de commutation, l’élément d’arrêt comprenant deux ensembles de butée venant respectivement en prise avec un élément complémentaire appartenant à la transmission principale aux modes de commutation limitée, mais l’élément d’arrêt étant complètement dégagé de l’élément complémentaire au mode de commutation sans contrainte; elle est aussi applicable à d’autres sélecteurs, fondés par exemple sur des commandes électriques pour autoriser l’actionnement manuel ou l’actionnement motorisé, selon le cas.

[0009] Dans un mode particulier de réalisation, le sélecteur comprend une portion pleine du dispositif discriminateur, couvrant au moins partiellement l’orifice de la paroi pour une seule desdites deux positions de chacun des modes de commutation limitée, de façon à réserver la position en question à l’actionnement motorisé en empêchant une introduction de la manivelle jusqu’à l’arbre. Cette portion pleine appartenant au sélecteur associe certaines positions de service à un actionnement déterminé, ce que ne faisait pas le pion d’arrêt indépendant.

[0010] La manette peut consister, au lieu du levier utilisé dans le document susmentionné, en une plaque mobile à rainure défilant devant l’orifice de paroi quand la plaque est déplacée, la rainure comprenant des portions d’une première largeur et d’une seconde largeur, la première largeur étant inférieure à un diamètre de l’orifice et les portions à la première largeur venant devant l’orifice aux positions qui correspondent à l’actionnement motorisé, la portion pleine mentionnée ci-dessus appartenant ainsi à la plaque, la seconde largeur étant plus grande que la première largeur et permettant l’introduction de la manivelle, les portions de la seconde largeur venant devant l’orifice aux positions qui correspondent à l’actionnement manuel.

[0011] La manette sert alors elle-même à porter la portion pleine servant à distinguer l’actionnement motorisé de l’actionnement manuel dans chacun des modes de commutation limitée; elle peut aussi aider à distinguer commodément les positions de service si elle comprend des évidements et couvre des symboles correspondant aux modes et aux actionnements, les évidements découvrant les seuls symboles correspondant à chacune des positions de service quand celles-ci sont respectivement atteintes.

[0012] La plaque peut consister en un disque tournant autour d’un axe, ce qui donne un encombrement modéré de la manette sur la paroi.

[0013] La portion pleine peut encore appartenir à un disque du sélecteur situé derrière la paroi, monté sur l’axe et de diamètre variable, plutôt qu’à la manette extérieure.

[0014] Le dispositif peut encore comprendre un pion d’arrêt disposé de façon amovible à travers l’orifice de paroi. En liaison aux dispositifs où le sélecteur comprend une plaque à rainure de deux largeurs différentes comprenant la portion pleine, il est avantageux que le pion d’arrêt comprenne une portion longue, limitée par une extrémité d’accouplement à l’arbre et un épaulement d’appui sur la paroi, une portion du pion d’arrêt (séparée de la portion longue par l’épaulement) étant susceptible d’interférer avec la portion pleine quand la portion longue est disposée dans l’orifice de paroi: quand le pion d’arrêt est accouplé à l’arbre de manière à bloquer la transmission, il est alors impossible de passer à l’actionnement motorisé et de risquer ainsi d’endommager le pion ou l’arbre. Il est encore avantageux que le pion d’arrêt comprenne une portion courte (éventuellement opposée à la précédente, le pion d’arrêt pouvant être retourné alors), limitée par une extrémité libre et un épaulement d’appui sur la paroi, une portion du pion d’arrêt (séparée de la portion courte par l’épaulement) étant susceptible d’être retenue entre la portion pleine, ayant pénétré dans la gorge, et la paroi, quand la portion courte est disposée dans l’orifice de paroi: le pion d’arrêt ne peut pas être extrait de l’orifice avant que les positions de service correspondant à l’actionnement manuel ne soient atteintes.

[0015] Le dispositif peut être pourvu de divers moyens de verrouillage faisant ou non intervenir le pion d’arrêt. La plaque peut tout d’abord posséder une bordure à côté de la rainure et possède des trous de verrouillage associées aux positions de service. Ces trous peuvent être occupés par une boucle de cadenas en coopération avec un trou de verrouillage traversant le pion d’arrêt et devant lequel la bordure défile (la plaque étant alors maintenue à une des positions de service par le pion d’arrêt engagé dans l’orifice de la paroi); ou un trou de verrouillage d’une oreille fixe se dressant sur la paroi, devant laquelle la bordure défile (la plaque étant alors verrouillée directement à la paroi). D’autres moyens de verrouillage comprennent des chevilles insérables dans la paroi à travers des encoches de la plaque quand les positions de services sont atteintes; ou un disque à trous situé derrière la paroi, celle-ci portant une serrure dont le pêne pénètre dans les trous quand les positions de service sont atteintes.

[0016] De tels dispositifs de verrouillage peuvent être utilisés de façon redondante. Il est à noter que si plusieurs sont employés simultanément, les fonctions de verrouillage peuvent être différentes. On peut notamment recourir à des trous en forme d’encoches allongées embrassant deux positions de service, associées chacune à un même mode de commutation limitée et, respectivement, à l’actionnement manuel et à l’actionnement motorisé. De telles encoches peuvent être associées à un autre moyen de verrouillage, celui-ci comprenant des trous distincts pour chacune des positions de service. Quand les deux moyens de verrouillage sont utilisés à la fois, le sélecteur est maintenu à une position de service unique; quand le second moyen de verrouillage est levé, le sélecteur peut passer de l’actionnement manuel à l’actionnement motorisé ou inversement, mais il reste retenu à un mode de commutation invariable tant que le premier moyen de verrouillage est maintenu.

[0017] D’autres dispositifs discriminateurs peuvent faire appel à des moyens électromécaniques. C’est ainsi que le sélecteur peut comprendre une transmission menant à un dispositif d’interruption d’alimentation du moteur, de manière à supprimer par force l’actionnement motorisé quand une position du sélecteur correspondant à un actionnement manuel est atteinte. Ou encore, on peut disposer un obturateur situé derrière la paroi, commandé par un électroaimant, et maintenu en position d’obturation à un état de repos de l’électro-aimant, l’état de repos cessant seulement quand une des positions de service correspondant à l’actionnement manuel est atteinte et un bouton est poussé. L’actionnement manuel devient possible seulement par l’action volontaire de l’opérateur de poussée du bouton. L’obturateur a un rôle d’obturateur de la manivelle analogue à celui de la portion pleine de la manette mentionnée plus haut.

[0018] On souligne que les mouvements du sélecteur entre les positions de service correspondant à un même état de commutation limitée n’impliquent pas forcément de mouvements de l’élément mobile d’arrêt de la transmission. Cela peut être obtenu si par exemple la transmission de sélection comprend une came déplacée par le sélecteur et comprenant une portion centrale oblique, entre deux positions de service correspondant respectivement aux modes de commutation limitée et à l’actionnement motorisé, et des portions extrêmes uniformes, s’étendant respectivement sur les positions de service ci-dessus et des positions de service correspondant aux modes de commutation limitée et à l’actionnement manuel.

[0019] L’invention sera maintenant décrite plus en détail en liaison aux figures suivantes, données à titre illustratif: <tb>la fig. 1<SEP>est une vue générale du dispositif commutateur et de son actionneur, <tb>la fig. 2<SEP>est une vue plus détaillée de l’actionneur, <tb>la fig. 3<SEP>est une première illustration d’une manette du sélecteur, <tb>les fig. 4 , 5 , 6 et 7<SEP>en sont d’autres illustrations, à des positions de service différentes, <tb>la fig. 8<SEP>est une vue d’une utilisation d’un pion d’arrêt, <tb>la fig. 9<SEP>représente une manette en forme de disque, isolée, <tb>la fig. 10<SEP>représente certains mécanismes du sélecteur, <tb>la fig. 11<SEP>représente une came d’un des mécanismes de la fig. 10 , <tb>et la fig. 12<SEP>représente un mécanisme obturateur utilisable dans certaines réalisations de l’invention.

[0020] On rappelle tout d’abord brièvement la configuration générale du système au moyen de la fig. 1 . Un commutateur électrique (1) comprend un contact fixe (2), un contact mobile (3) et un contact de mise à la terre (4) qui est un second contact fixe. Un actionneur (5) déplace le contact mobile (3) pour le porter soit à un état d’ouverture où il est séparé des deux autres, soit à un état de fermeture ou un état de mise à la terre dans lequel il touche respectivement le contact fixe (2) et le contact de la mise à la terre (4). L’actionneur (5) contient une transmission principale (6) composée surtout d’un engrenage à plusieurs étages permettant de mouvoir le contact mobile (3) par un moteur (7) dans des circonstances ordinaires ou par un arbre (8) dans des circonstances de commande manuelle. L’arbre (8) est dirigé vers un orifice (9) d’une paroi (10) de l’actionneur (5) et il peut être mis en prise par une manivelle (11) engagée dans l’orifice (9). Un sélecteur (12) est ajouté et comprend une manette (13) mobile sur la paroi (10) devant l’orifice (9) et entraînant une transmission de sélecteur (14) qui finit sur un élément d’arrêt (15) apte à interagir, selon sa position, avec un élément complémentaire (16) de la transmission principale (6) pour limiter le mouvement de celle-ci et du contact mobile (3).

[0021] Quelques détails supplémentaires sont donnés à la fig. 2 . L’élément d’arrêt (15) comprend une couronne (17) munie de deux dents internes (18 et 19) et un levier (20); elle peut tourner autour d’un axe (21) opposé à ce levier (20), dont l’extrémité est retenue dans une rainure d’un rail de guidage (22) et déplacée dans ce rail par une biellette (23) articulée à un autre levier (24), mis en rotation par la manette (13). La couronne (18) entoure une came (25) munie de deux dents (26 et 27) qui accompagne un étage denté de la transmission principale (6) en tournant autour d’un axe (28) dans une étendue angulaire inférieure à 360°. Dans une position médiane, aucun contact n’est possible entre la couronne (17) et la came (25), et le mouvement de la transmission principale (6) n’est pas entravé; dans la position représentée ici, où le levier (20) est repoussé à une position extrême vers la gauche, le mouvement de la transmission principale (6) est arrêté dès que la dent (27) touche la dent interne (18); dans une position opposée du levier (20), qui n’est pas représenté, le mouvement de la transmission principale (6) serait de même arrêté par un contact entre les autres dents (19 et 26) à une autre position de la transmission principale (6). On obtient donc deux modes différents de commutation limitée où le déplacement du contact mobile (3) vers le contact fixe (2) ou le contact de mise à la terre (4) est interdit selon le cas, lui permettant ainsi seulement une commutation limitée. Un mécanisme non représenté (tel que la broche (48) du document EP-A-1 659 601 ou bien une forme particulière de l’ouverture de la couronne (19) en coopération avec la forme de la came (16)) permet encore de limiter le mouvement du sélecteur (12) d’après la position de l’élément d’arrêt (15) et d’éviter ainsi des commutations incorrectes manuelles du sélecteur (12).

[0022] Les figures suivantes illustrent le sélecteur (12) et particulièrement la manette (13) et les pièces voisines. Se reportant par exemple à la fig. 3 , la manette (13) comprend principalement un disque (29) monté sur la paroi (10) et tournant autour d’un axe (60) traversant cette paroi. Le disque (29) est entaillé d’une rainure (34) circulaire s’étendant sur un secteur de cercle inférieur autour de l’axe (60), de deux ouvertures (31 et 32) latérales et d’une dépression (33) supérieure. L’orifice (9) débouche devant la rainure (34); il est ici, comme souvent bouché par un pion d’arrêt (35) décrit plus bas. La paroi (10) porte des symboles (30) de modes de commutation et de modes d’actionnement dont l’un d’eux est respectivement découvert par les ouvertures latérales (31 et 32) quand des positions de service du sélecteur (12) et du disque (29) sont atteintes. La paroi (10) comporte encore des perçages devant lesquels la dépression supérieure (33) se place respectivement à chaque position de service et dans lesquels une cheville de verrouillage (36) s’enclenche, la cheville de verrouillage (36) étant montée à ressort à travers le disque (29) et occupant ainsi les perçages de la paroi (10) dès qu’elle se trouve devant eux. Elle constitue un premier moyen d’empêchement de rotation du disque (29) pour passer à une autre position de service dès qu’elle est installée.

[0023] Le disque (29) comprend une bordure (37) s’étendant à la périphérie, autour de la rainure (34), mais sur un secteur d’angle plus important et qui est munie de perçages et d’encoches qui seront décrits plus bas. La bordure (37) défile dans une oreille (38) montée sur la paroi (10) et qui est également percée. La rainure (34) comporte une portion centrale (39) ayant une première largeur et deux portions extrêmes (40 et 41) ayant une seconde largeur plus importante.

[0024] Les états du sélecteur (12) seront maintenant décrits à l’aide de la fig. 3 et des figures suivantes. La fig. 3 illustre le sélecteur dans une position médiane, où l’orifice (9) est au centre de la rainure (34): cette position correspond à une position médiane de l’élément d’arrêt (15), et au mode de commutation sans contrainte caractéristique d’un fonctionnement normal pour lequel l’actionnement motorisé convient parfaitement. Des symboles correspondant aux possibilités de commuter à l’état de fermeture et à l’état de mise à la terre sont visibles au fond de l’ouverture latérale (31), et le symbole d’un mode d’actionnement motorisé apparaît au fond de l’autre ouverture latérale (32). Si l’on déplace toutefois le sélecteur (12) dans un sens ou dans l’autre d’une quantité modérée de manière à placer l’orifice (9) à un bout ou l’autre de la portion centrale (39) de la rainure (34) (fig. 4 ou 5 ), on commande selon le cas un des modes de commutation limitée, et un symbole montrant seulement la fermeture des contacts ou la mise à la terre apparaît au fond de l’ouverture latérale (31), selon le cas; un autre symbole d’actionnement motorisé apparaît encore dans l’autre ouverture latérale (32).

[0025] Si le disque (29) est tourné de quantités plus grandes, l’orifice (9) se retrouve dans les portions extrêmes (40 ou 41) de la rainure (34) (fig. 6 ou 7 ). Les mêmes états de commutation limitée qu’aux fig. 4 et 5 respectivement subsistent et des symboles identiques continuent d’apparaître dans la première ouverture latérale (31); mais les symboles d’actionnement manuel apparaissent désormais dans l’autre ouverture latérale (32), ce qui signifie que ces positions du disque (29) sont conçues pour l’entraînement manuel de la transmission principale (6). On a représenté un état du dispositif pendant lequel la commande manuelle est entreprise aux fig. 6 et 7 : la manivelle (11) est enfoncée dans l’orifice (9) après que l’on a retiré le pion d’arrêt (35), et elle peut alors être tournée pour entraîner l’arbre (8).

[0026] Ces fig. 3 à 7 montrent que la largeur des portions extrêmes (40 et 41) de la rainure (34) est plus grande que le diamètre de l’orifice (9), alors que la largeur de la portion centrale (39) est plus petite. Cette largeur plus petite est choisie de façon à placer des portions pleines (48) du disque (29) correspondant aux bordures de la portion centrale (39) entre la première largeur et la seconde largeur de la rainure (34) devant l’orifice (9) et donc à y empêcher l’introduction de la manivelle (11) aux positions de service des fig. 3 , 4 et 5 correspondant à un actionnement motorisé, même si le pion d’arrêt (35) est retiré: il s’agit d’une première précaution pour empêcher un service incorrect de l’actionneur (2).

[0027] Le pion d’arrêt (35) apparaît complètement à la fig. 8 . Il comprend essentiellement une portion centrale (42) plus large, un côté court (43) et un côté long (44) pointant de la partie centrale en sens opposés. Chacun de ces côtés (43 et 44) peut être engagé à travers l’orifice (9), mais la portion centrale (42), étant plus large que lui, reste à l’extérieur. Quand le côté long (44) est engagé, son extrémité vient en prise avec celle de l’arbre (8) à l’enfoncement extrême, quand un épaulement (45) de la portion centrale (42) bute contre la paroi (10). L’engagement peut être réalisé par une extrémité en chape (84) du côté large (44) qui s’engage sur une tige d’entraînement (85) transversale à l’arbre (8): le pion d’arrêt (35) – s’il est fixé à la bordure (37) par un cadenas (54) décrit plus loin – bloque alors l’arbre (8) et donc tout mouvement de la transmission principale (6) et l’actionneur (2). Quand le côté court (43) est engagé dans l’orifice (9), aucun accouplement avec l’arbre (8) n’est possible et celui-ci est donc libre de se mouvoir avec le reste de la transmission principale (6). Le pion d’arrêt (35) sert alors uniquement à fermer l’orifice (9) en empêchant l’introduction de produits polluants ou de la manivelle (11); c’est l’état qui est représenté aux fig. 3 à 5 .

[0028] Il convient de noter à cet égard que la portion centrale (42) est pourvue d’une gorge (46) proche de l’épaulement (47) de liaison au côté court (43). Cette disposition permet, quand le côté court (43) est enfoncé dans l’orifice (9), d’y faire passer la portion pleine (48) du disque (29), la portion centrale (42) étant plus large que la première largeur de la rainure (34) mais moins que sa seconde largeur (celle des portions extrêmes (40, 41)). Il résulte de cette construction que l’enfoncement du pion d’arrêt (35) par le côté long (44) dans l’orifice (9) est possible seulement, ainsi que le blocage de la transmission principale (6), quand le sélecteur se trouve dans les positions extrêmes des fig. 6 et 7 : l’actionnement motorisé peut ainsi être bloqué par le pion d’arrêt (6), mais seulement quand un mode d’actionnement manuel a été commandé, puisque l’actionnement motorisé serait alors activé de façon accidentelle et incorrecte et qu’il pourrait être dangereux; de plus, une interférence entre la portion pleine (48) et la portion centrale (42) apparaît dès que le disque (29) est tourné, de sorte que l’on ne peut pas revenir immédiatement à l’actionnement motorisé. Au contraire, quand le pion d’arrêt (35) a été enfoncé avec le côté court (43) dans l’orifice (9), il est retenu par l’engagement de la portion pleine (48) dans la gorge (46) aux positions des fig. 3 , 4 et 5 , en couvrant une partie périphérique de la portion centrale (42), c’est-à-dire que l’enlèvement du pion d’arrêt (35) et la possibilité d’introduire la manivelle (11) existent seulement quand un actionnement manuel a été commandé.

[0029] Le pion d’arrêt (35) porte des joints d’étanchéité (49 et 50) sous les épaulements (45 et 47) afin de fermer l’orifice (9) de façon étanche quand il est installé. Il comprend enfin deux trous (51 et 52) qui le traversent transversalement. L’oreille (38) comprend de même un trou (53) visible notamment à la fig. 4 , la traversant, et la bordure (37) d’autres trous, visibles à la fig. 9 .

[0030] Ces trous de la bordure (37) peuvent servir à des dispositifs de verrouillage avec les trous (51 et 52) du pion d’arrêt (35) où le trou (53) de l’oreille (38), en y engageant des boucles de cadenas respectivement notés (54 et 55) sur diverses figures. La fig. 9 montre que la bordure (37) comprend deux trous répartis sur deux cercles (V et W) à des hauteurs différentes: le premier cercle comporte deux trous en encoches (56 et 57) allongées et un trou circulaire (58) entre les deux encoches, alors que l’autre cercle (V) comprend cinq trous circulaires (59) (tous n’apparaissant pas sur la figure). Les encoches (56 et 57) et le trou circulaire (58) coopèrent avec le trou (53) dans l’oreille (38) et le cadenas (55), alors que les trous (59) de l’autre cercle coopèrent avec le trou (51 ou 52) du pion d’arrêt (35) (selon le sens de son enfoncement) et le cadenas (54).

[0031] L’engagement des cadenas (54 et 55) permet de verrouiller le disque (29). La présence de cinq trous cylindriques (59) sur le cercle (V) permet de verrouiller le disque à chacune des positions de service en utilisant le pion d’arrêt (35) et le cadenas (54). Dans cette réalisation de l’invention, le trou cylindrique (58) permet de même de verrouiller le disque à la position médiane correspondant au service normal de l’actionneur (2), en utilisant le perçage (53) et le cadenas (55), mais les encoches (56 et 57) allongées permettent seulement un verrouillage incomplet quand le cadenas (55) y est engagé, puisque l’on peut alors osciller entre l’actionnement motorisé et l’actionnement manuel à l’intérieur de l’un ou l’autre des modes à commutation limitée, ce qui permet des possibilités de manœuvres supplémentaires sans risque de produire une commutation incorrecte.

[0032] Selon les circonstances, on pourra utiliser l’un ou l’autre des mécanismes de verrouillage, ou plusieurs d’entre eux; les fig. 3 à 7 illustrent l’utilisation de l’un ou l’autre des cadenas (54 et 55) (ce dernier étant toutefois seul utilisable quand le pion d’arrêt (35) a été retiré, mais l’utilisation du cadenas (54) et du pion d’arrêt (35) reste possible dans les positions correspondant à l’actionnement manuel comme on l’a représenté à la fig. 8 ).

[0033] Certains autres aspects de l’invention seront maintenant décrits. La fig. 10 illustre que l’axe (60) de rotation du disque (29) porte, derrière la paroi (10), un disque de verrouillage (61) muni d’encoches (62) dans lesquelles peut entrer le pêne (63) d’une serrure (64) commandée par une clef (65) s’étendant devant la paroi (10) à côté du disque (29). Il s’agit d’un dispositif de verrouillage supplémentaire pouvant être utilisé en redondance avec les précédents; les encoches (62) peuvent correspondre, de façon analogue aux trous et encoches rencontrés précédemment, à des verrouillages à une seule des positions de service, ou à plusieurs de ces positions en permettant des commutations de l’une à l’autre. L’axe (60) porte encore un disque (66) muni d’une came (67) (ici en forme de rainure) qui entraîne la rotation du levier (24) d’entraînement de la biellette (23), le levier (24) étant de forme triangulaire et articulé sur le boîtier de l’actionneur (2) par un axe fixe (68). La fig. 11 montre que la came (67) comprend deux portions extrêmes uniformes (à rayon constant) (69 et 70) et une portion centrale (71), aussi à rayon constant, ces trois portions étant séparées par deux portions de transition à rayon variable: la contre-came du levier (24) est engagée dans l’une ou l’autre des portions extrêmes uniformes (69 et 70) pendant les modes de commutation limitée comprenant chacun deux des positions de service, ce qui fait que le déplacement du sélecteur (12) entre l’actionnement manuel et l’actionnement motorisé de chacun de ces modes de commutation limitée n’entraîne pas de déplacement de l’élément d’arrêt (15), qui reste en prise éventuelle avec l’élément complémentaire (16). L’élément d’arrêt (15) reste aussi stationnaire quand la contre-came (24) traverse la portion centrale (71), qui correspond au passage du sélecteur (12) par la position de la fig. 3 . Le mouvement de l’élément d’arrêt (15) se produit seulement quand la contre-came (24) traverse les portions de transition qui correspondent aux passages entre les modes d’actionnement limités et l’actionnement sans contrainte.

[0034] La fig. 10 représente encore une bielle (72) articulée à un levier non représenté mais tournant avec l’axe (60) et qui aboutit à un interrupteur (73) de l’alimentation électrique (74) du moteur (7). Ce dispositif est conformé de façon que l’interrupteur est ouvert quand le sélecteur (12) atteint des positions de service extrêmes correspondant à l’actionnement manuel: une commande intempestive du moteur devient impossible.

[0035] On se reporte enfin à la fig. 12 . Le dispositif peut encore comprendre un obturateur (75) situé derrière la paroi (10) de manière à couvrir ou démasquer l’orifice (9) selon le cas. L’obturateur (75) est commandé par un électro-aimant (76) qui est toutefois généralement au repos et par un ressort (77) qui maintient l’obturateur dans une position de fermeture de l’orifice (9).

[0036] L’excitation de l’électro-aimant (76) qui déplace l’obturateur (75) pour démasquer l’orifice (9), se produit quand deux conditions suivantes sont réunies: un bouton-poussoir (79) est poussé, et le sélecteur est placé à un mode d’actionnement manuel: deux interrupteurs sont alors fermés à la fois pour produire cette excitation: il est alors possible d’introduire la manivelle (11). L’obturateur se referme dès que la pression sur le bouton-poussoir (79) s’interrompt. L’interrupteur dépendant du sélecteur (12) peut être commandé par un mécanisme analogue à celui de l’interrupteur (73) de la fig. 10 , ou par un dispositif central de commande (80) autonome dont une fonction est de rendre l’actionnement manuel possible en fonction de l’état de commutation ou l’état de fonctionnement du poste de haute tension. Le bouton-poussoir (79) est optionnel et peut être omis.

[0037] Le dispositif discriminateur comprenant la bielle (72) et l’interrupteur (73) est complémentaire de ceux qui ont été mentionnés jusqu’ici et comprenant la portion pleine (48) ou l’obturateur (75), puisqu’il interdit l’actionnement motorisé aux positions prévues pour l’actionnement manuel, alors que les dispositifs précédents interdisent l’actionnement manuel aux positions prévues pour l’actionnement motorisé: ces deux genres de dispositifs peuvent donc favorablement être associés sur un même actionneur.

Claims (20)

1. Commutateur électrique (1 ) possédant un état de fermeture, un état d’ouverture et un état de mise à la terre, ledit commutateur électrique (1) comprenant un actionneur (5) et un dispositif de commande de mode opératoire de l’actionneur (5), l’actionneur (5) comprenant un moteur (7) pour un actionnement motorisé du commutateur, un arbre (8) de prise d’une manivelle (11 ) pour un actionnement manuel du commutateur (1 ) et une transmission principale (6) reliant l’arbre (8) et le moteur (7) à un contact mobile (3) du commutateur, le dispositif de commande autorisant un mode de commutation sans contrainte, un premier mode de commutation limitée, entre la fermeture et l’ouverture, et un second mode de commutation limitée, entre la mise à la terre et l’ouverture, et comprenant pour cela un sélecteur (12) comprenant une manette (13) mobile devant un orifice (9) d’une paroi (10) du commutateur (1 ), l’orifice étant destiné à une introduction de la manivelle (11) vers l’arbre (8), le dispositif de commande étant caractérisé en ce que le sélecteur possède cinq positions de service, dont deux pour chacun des modes de commutation limitée, le sélecteur (12) comprenant un dispositif discriminateur (48, 72, 75) qui, pour chacun des modes de commutation limitée, réserve respectivement une desdites deux positions de service uniquement à l’actionnement motorisé et une autre desdites deux positions de service uniquement à l’actionnement manuel.

2. Commutateur électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sélecteur comprend une portion pleine (48) du dispositif discriminateur couvrant au moins partiellement l’orifice (9) de la paroi pour une seule desdites deux positions de chacun des modes de commutation limitée, de façon à réserver ladite position à l’actionnement motorisé en empêchant alors une introduction de la manivelle jusqu’à l’arbre.

3. Commutateur électrique (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la manette (13) comprend une plaque (29) mobile à rainure (34) défilant devant l’orifice (9) de paroi quand la plaque est déplacée, la rainure comprenant des portions (39, 40, 41 ) d’une première largeur et d’une seconde largeur, la première largeur étant inférieure à un diamètre de l’orifice et les portions à la première largeur venant devant l’orifice aux positions qui correspondent à l’actionnement motorisé, la portion pleine (48) appartenant ainsi à la plaque (29), la seconde largeur étant plus grande que la première largeur et permettant l’introduction de la manivelle, les portions de la seconde largeur venant devant l’orifice aux positions qui correspondent à l’actionnement manuel.

4. Commutateur électrique (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaque est un disque (29) tournant autour d’un axe (60).

5. Commutateur électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sélecteur comprend un élément d’arrêt (15) situé derrière la paroi (10) et une transmission de sélecteur (14) s’étendant entre la manette (13) et l’élément d’arrêt, la manette (13) et l’élément d’arrêt prenant plusieurs positions de service définissant les modes opératoires, l’élément d’arrêt comprenant deux butées (18, 19) venant respectivement en prise avec un élément complémentaire (16) appartenant à la transmission principale (6) pendant les modes de commutation limitée, mais l’élément d’arrêt étant complètement dégagé de l’élément complémentaire pendant le mode de commutation sans contrainte.

6. Commutateur électrique (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend un pion d’arrêt (35) disposé de façon amovible à travers l’orifice de la paroi.

7. Commutateur électrique (1) selon les revendications 3 et 6, caractérisé en ce que le pion d’arrêt comprend une portion longue (44), limitée par une extrémité d’accouplement (84) à l’arbre (8) apte à bloquer la rotation de l’arbre (8) et un épaulement (45) d’appui sur la paroi, une portion (42) du pion d’arrêt (35) étant susceptible d’interférer avec la portion pleine (48) quand la portion longue est disposée dans l’orifice de la paroi.

8. Commutateur électrique (1) selon les revendications 3 et 6, caractérisé en ce que le pion d’arrêt (35) comprend une portion courte (43), limitée par une extrémité libre et un épaulement (47) d’appui sur la paroi, une portion du pion d’arrêt, limitée par une gorge (46), étant retenue entre la portion pleine (48), ayant pénétré dans la gorge (46), et la paroi, quand la portion courte (43) est disposée dans l’orifice de paroi.

9. Commutateur électrique (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la plaque possède une bordure (37) à côté de la rainure et possède des trous de verrouillage associés aux positions de service.

10. Commutateur électrique (1) selon les revendications 6 et 9, caractérisé en ce que le pion d’arrêt possède au moins un trou (51, 52) de verrouillage devant lequel la bordure défile, le pion d’arrêt pouvant être retenu par un cadenas (54) traversant l’au moins un trou de verrouillage du pion d’arrêt et un des trous de verrouillage de la bordure (37).

11. Commutateur électrique (1 ) selon la revendication 9, caractérisé en ce que la paroi possède une oreille (38) pourvue d’un trou (53) de verrouillage devant lequel la bordure (37) défile.

12. Commutateur électrique (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu’il comprend des chevilles (36) de verrouillage insérables dans la paroi à travers la plaque quand les positions de service sont atteintes.

13. Commutateur électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en que le sélecteur comprend un disque (61) à trous (62) situé derrière la paroi, et la paroi (10) porte une serrure (64) à pêne (63) pénétrant dans les trous (62) quand les positions de service sont atteintes.

14. Commutateur électrique (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le sélecteur comprend un disque (61) à trous (62) situé derrière la paroi, et la paroi (10) porte une serrure (64) à pêne (63) pénétrant dans les trous (62) quand les positions de service sont atteintes, et que la portion pleine appartient au disque (61) situé derrière la paroi.

15. Commutateur électrique (1) selon l’une quelconque des revendications 9, 11, 12 ou 13, caractérisé en ce que certains au moins des trous de verrouillage sont des encoches (56, 57) allongées embrassant deux des positions de service, associées chacune à un même mode de commutation limitée et, respectivement, à l’actionnement manuel et à l’actionnement motorisé.

16. Commutateur électrique (1) selon la revendication 15, caractérisé en ce qu’il comprend deux moyens distincts de verrouillage de la plaque, l’un comprenant lesdites encoches embrassant deux positions de service, l’autre comprenant des trous (59) distincts pour chacune des positions de service.

17. Commutateur électrique (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la plaque comprend des évidements (31, 32 et 33) et couvre des symboles correspondant aux modes et aux actionnements, les évidements découvrant toutefois les seuls symboles correspondant à chacune des positions de service quand lesdites positions de service sont respectivement atteintes.

18. Commutateur électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif discriminateur comprend une transmission (72) menant à un dispositif d’interruption (73) d’alimentation du moteur (7).

19. Commutateur électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif discriminateur comprend un obturateur (75) de l’orifice (9) de la paroi (10), situé derrière la paroi, commandé par un électro-aimant (76), et maintenu en position d’obturation de l’orifice (9) à un état de repos de l’électro-aimant, l’état de repos cessant seulement quand un dispositif central de commande (80) autorise l’actionnement manuel et un bouton (79) est poussé.

20. Commutateur électrique (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la transmission de sélecteur (14) comprend une came (67) déplacée par la manette (13) et comprenant une position centrale oblique (71), entre des positions de service correspondant respectivement aux modes de commutation limitée et à l’actionnement motorisé, et des positions extrêmes uniformes (69, 70) s’étendant respectivement sur les positions de service ci-dessus et des positions de service correspondant aux modes de commutation limitée et à l’actionnement manuel.