CH705117B1 - Mécanisme de répétition ou de sonnerie passante et pièce d'horlogerie munie d'un tel mécanisme. - Google Patents

Abstract

Le mécanisme de sonnerie est un mécanisme de répétition dit de sonnerie à la demande, ou de sonnerie passante pour pièce d’horlogerie qui sonne de façon passante ou à la demande au moins les dizaines et les unités du quantième d’un mois courant, et/ou le mois courant, et/ou le jour de la semaine. L’invention porte également sur une pièce d’horlogerie comportant un tel mécanisme de sonnerie.

Description

[0001] La présente invention se rapporte aux mécanismes de sonnerie, plus particulièrement aux mécanismes de répétition ou de sonnerie passante, et aux pièces d’horlogerie munies d’un tel mécanisme, telles les montres bracelet, de poche ou de table munies d’un mécanisme de sonnerie.

[0002] On connaît notamment des pièces d’horlogerie munies de sonnerie ou de répétition des quarts, des demi-quarts ou des minutes telles que décrites par exemple dans l’ouvrage «Les montres compliquées» de François Lecoultre aux Editions Horlogères.

[0003] La présente invention a pour objet un mécanisme de répétition ou de sonnerie passante pour pièce d’horlogerie, caractérisé par le fait qu’il comporte au moins un marteau et au moins un timbre; et qu’il comporte en outre une pièce des dizaines, pivotée sur la platine, comportant une denture interne coopérant avec un pignon des dizaines à denture partielle pivoté fou sur l’axe d’une fusée, et une crémaillère pivotée sur la platine dont le secteur denté est en prise avec un pignon de crémaillère solidaire de l’axe de la fusée; et par le fait que l’axe de la fusée est solidaire d’un rochet. L’invention a également pour objet une pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de répétition ou de sonnerie passante permettant de sonner au moins les dizaines et les unités du quantième du mois courant, et/ou le mois courant, et/ou le jour de la semaine.

[0004] Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d’exemple une forme d’exécution d’un mécanisme de répétition du quantième et du mois selon l’invention. <tb>La fig. 1<sep>est une vue en plan du mécanisme de répétition du quantième et du mois en position de repos inactif. <tb>La fig. 2<sep>est une vue en plan du mécanisme de répétition du quantième et du mois en position armée juste avant que les sonneries ne se mettent en marche. <tb>La fig. 3<sep>est une vue en plan du mécanisme de répétition des mois en position armée. <tb>La fig. 4<sep>est une vue en plan du mécanisme de répétition des dizaines du quantième en position armée. <tb>La fig. 5<sep>est une vue en plan du mécanisme de répétition des unités du quantième en position armée. <tb>La fig. 6<sep>est une vue en coupe de la fusée du mécanisme de répétition. <tb>La fig. 7<sep>est une vue en coupe du mobile de prise d’informations du quantième. <tb>La fig. 8<sep>est une coupe partielle passant par l’axe de pivotement du marteau des unités et l’axe de pivotement du marteau des mois.

[0005] La forme d’exécution particulière illustrée par les figures du dessin annexé sera décrite à titre d’exemple dans ce qui suit. Cette forme d’exécution particulière du mécanisme selon l’invention est une répétition, c’est-à-dire une sonnerie à la demande, du mois courant et du quantième du mois courant.

[0006] La fig. 1 du dessin annexé illustre en plan le mécanisme de répétition du mois et du quantième du mois courant en position de repos. La fig. 2, elle, illustre ce même mécanisme en position armée juste avant qu’il ne se mette à sonner les différentes informations identifiant le mois et son quantième.

[0007] Pour faciliter la description et la compréhension de ce mécanisme, celui-ci sera maintenant décrit par étapes en se référant aux fig. 3,4 et 5.

[0008] La fig. 3 illustre en plan le mécanisme de répétition du mois courant en position armée. Ce mécanisme de répétition des mois comporte, fixé sur une platine de sonnerie 1 à l’aide d’un talon de timbre 2, un timbre grave 3. Un marteau des mois 4 est pivoté sur la platine de répétition 1 et soumis, de façon conventionnelle, à l’action d’un ressort de rappel, ce marteau étant positionné de telle sorte qu’il puisse frapper le timbre grave 3. Ce marteau des mois 4 est déplacé, comme on le verra plus loin, angulairement contre l’action de son ressort de rappel par une levée des mois 5 pivotée sur la platine de répétition 1, concentriquement audit marteau des mois 4. Cette levée des mois est maintenue en appui contre une butée 4.1 du marteau des mois 4 par un ressort et comporte un bec 5.1 destiné à coopérer avec la denture d’un rochet des mois 6.

[0009] Ce rochet des mois 6 est solidaire d’un axe de fusée 7 pivoté sur la platine de répétition 1, l’axe de fusée 7 étant relié cinématiquement de façon connue à un barillet de sonnerie (non illustré) tendant à l’entraîner en rotation dans le sens horaire. Le rochet 6 comporte une denture périphérique de douze dents (représentant les 12 mois) coopérant lors de la rotation du rochet des mois 6 avec le bec 5.1 de la levée des mois 5.

[0010] Ce mécanisme de répétition des mois présente encore une crémaillère 8 articulée sur la platine de répétition 1 comportant d’une part, un organe de manœuvre 8.1 accessible de l’extérieur de la pièce d’horlogerie comprenant ce mécanisme de répétition et, d’autre part un secteur denté 8.2 engrenant avec un pignon de crémaillère 9 solidaire de l’axe de fusée 7.

[0011] Ce mécanisme de répétition des mois comporte enfin un bec des mois 10 pivoté sur la platine de répétition 1 concentriquement à la crémaillère 8 et présentant d’une part un palpeur des mois 10.1 et d’autre part une face d’appui 10.2 destinée à coopérer avec une face d’entraînement 8.3 que comporte la crémaillère 8 lorsque celle-ci est actionnée dans un mouvement d’armage du mécanisme. Le palpeur des mois 10.1 coopère avec un limaçon des mois 11, comportant douze échelons 11.1 correspondant aux douze mois de l’année. Ce limaçon des mois 11 est solidaire de l’étoile de douze 12 ou étoile des mois à douze dents du mécanisme de quantième ou de calendrier que comporte la pièce d’horlogerie équipée du mécanisme de répétition selon cette forme d’exécution de l’invention. Cette étoile des mois 12 est entraînée par le mouvement de la pièce d’horlogerie à raison d’un pas par mois pour effectuer une révolution complète en un an.

[0012] Le fonctionnement de ce mécanisme de répétition des mois est le suivant: A partir de la position de repos (fig. 1) du mécanisme, l’utilisateur déplace dans le sens horaire la crémaillère 8 en agissant sur son organe de manœuvre 8.1. Au cours de son déplacement la face d’entraînement 8.3 de la crémaillère 8 bute contre la face d’appui 10.2 du bec des mois 10 et entraîne celui-ci dans sa rotation en sens horaire jusqu’à ce que le palpeur 10.1 de ce bec des mois 10 bute contre un échelon 11.1 du limaçon des mois correspondant au mois courant. Ce faisant, le secteur denté de la crémaillère 8.2 entraîne le pignon de crémaillère 9 et donc l’axe 7 de la fusée, de même que le rochet des mois 6. Dans l’exemple représenté dans les différentes figures, l’étoile des mois 12, et donc le limaçon des mois 11 qu’elle porte, étant dans la position correspondant au mois de mars, le palpeur 10.1 du bec des mois 10 est venu buter contre le troisième échelon 11.1 depuis la partie de plus grand diamètre du limaçon des mois 11. Ainsi, la course angulaire de l’axe 7 de la fusée et donc celle du rochet des mois 6 est stoppée dès lors que, se déplaçant dans le sens anti-horaire trois dents de la denture du rochet des mois 6 sont passées derrière le bec 5.1 de la levée des mois 5.

[0013] L’usager relâche alors l’organe de manœuvre 8.1 de la crémaillère de sorte que sous l’effet du barillet de sonnerie l’axe de fusée 7 entame une rotation dans le sens horaire. Ce faisant, chaque fois qu’une dent de la denture du rochet des mois 6 bute contre le bec 5.1 de la levée des mois 5, le marteau des mois 4 est déplacé contre son ressort de rappel puis retombe contre le timbre grave marquant ainsi un nombre de coups de sonnerie grave correspondant au mois courant, dans cet exemple trois coups correspondant au mois de mars.

[0014] Ce faisant, la crémaillère 8 revient en position de repos suivie du bec des mois 10 qui retourne également en position de repos.

[0015] Le mécanisme de répétition du quantième comporte d’une part, une répétition des dizaines du quantième et, d’autre part, une répétition des unités du quantième du mois courant.

[0016] La répétition des dizaines du quantième plus particulièrement illustrée à la fig. 4comporte un timbre aigu 13 fixé sur le talon de timbre 2 sur lequel frappe un marteau des unités 14 pivoté sur la platine de répétition 1 et soumis à l’action d’un ressort de rappel.

[0017] Une première levée des dizaines 15 est pivotée concentriquement au marteau des mois 4 et comporte un bec 15.1 et un talon 15.2 agissant sur la butée 4.1 du marteau des mois lorsque cette première levée des dizaines 15 est déplacée angulairement.

[0018] Une seconde levée des dizaines 16 est pivotée sur la platine de répétition 1, comporte un bec 16.1 et agit sur une butée 14.1 du marteau des unités 14 lorsque cette levée est déplacée angulairement.

[0019] Une pièce des dizaines 19, pivotée sur la platine de répétition 1, comporte une ouverture intérieure dont la tranche est munie d’une denture 19.1 coopérant avec un pignon de dizaines 17 pivoté fou sur l’axe 7 de la fusée. Ce pignon de dizaines 17 porte une goupille 17.1 coopérant avec un doigt de commande 18 de la pièce des dizaines solidaire de l’axe 7 de la fusée.

[0020] La pièce des dizaines 19 comporte encore une première denture externe 19.2 de trois dents et une seconde denture externe 19.3 de trois dents également coopérant, la première 19.2 avec la première levée des dizaines 15 et la seconde 19.3 avec la seconde levée des dizaines 16.

[0021] Cette pièce des dizaines 19 comporte encore un palpeur des dizaines 19.4 coopérant avec un limaçon des dizaines 20 présentant quatre échelons 20.1 correspondant aux chiffres 0, 1, 2 et 3 représentant les dizaines du quantième. Ce limaçon des dizaines 20 est solidaire d’une étoile de trente et un 21 à trente et une dents d’un mécanisme de quantième simple, annuel, perpétuel ou séculaire que comporte le mouvement d’horlogerie équipé du mécanisme de repétition selon cette forme d’exécution de l’invention.

[0022] Cette pièce des dizaines 19 comporte encore un bras 19.5 présentant une entaille 19.6 coopérant avec l’extrémité d’un tout ou rien 22 fixé en 22.1 sur la platine de répétition 1 pour maintenir cette pièce des dizaines dans sa position de repos (fig. 1).

[0023] Un oiseau 23 est pivoté sur la crémaillère 8 et présente deux bras, le premier 23.1 coopérant avec la tranche interne du tout ou rien présentant la forme d’un arc de cercle 22.2 et le second 23.2 coopérant avec un doigt 10.3 du bec des mois 10.

[0024] Le fonctionnement du mécanisme de répétition des dizaines du quantième est le suivant: Le mécanisme étant dans sa position de repos illustré à la fig. 1, l’usager arme la crémaillère 8 en la déplaçant dans le sens des aiguilles d’une montre et lorsque le palpeur 10.1 du bec des mois 10 bute contre le limaçon des mois 11, le doigt 10.3 du bec des mois 10 déplace l’oiseau 23 dans le sens des aiguilles d’une montre provoquant par son premier bras 23.1 un déplacement vers l’extérieur du tout ou rien 22, ce qui libère la pièce des dizaines 19 qui pivote sous l’action de son ressort de rappel 24 dans le sens contraire des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que son palpeur 19.4 vienne buter contre l’échelon 20.1 correspondant à la dizaines courantes du quantième du limaçon des dizaines de quantième 20.

[0025] Dans l’exemple illustré, il s’agit de l’échelon 20.1 correspondant à la première dizaines, soit le deuxième échelon à partir de celui le plus élevé du limaçon des dizaines 20, le 13 du mois étant représenté.

[0026] A ce moment, l’usager relâche la crémaillère et le barillet de sonnerie entraîne l’axe 7 de la fusée dans le sens des aiguilles d’une montre. Dans un premier temps le mois en cours est identifié comme décrit plus haut par un nombre de sonnerie grave, puis le doigt de commande 18 bute contre la goupille 17.1 et entraîne le pignon de dizaines 17 qui engrène avec la denture interne 19.1 de la pièce des dizaines 19 provoquant son pivotement dans le sens des aiguilles d’une montre, au cours duquel les première et seconde dentures 19.2 et 19.3 coopèrent avec la première levée de dizaines 15 et la seconde levée de dizaines 16 de manière à sonner le nombre de dizaines du quantième à l’aide des deux marteaux 4 et 14.

[0027] En fin de course, la pièce des dizaines 19 est à nouveau maintenue par le tout ou rien 22 en position de repos (fig. 1).

[0028] La répétition des unités du quantième (fig. 5) comporte une pièce des unités 25 pivotée sur la platine de répétition 1 concentriquement à la pièce des dizaines 19, et comporte une denture de neuf dents 25.1 coopérant avec une levée des unités 26 pivotée concentriquement à la seconde levée des dizaines 16. Cette levée des unités 26 comporte un bec 26.1 placé sur le chemin de la denture des unités 25.1 et agit sur la butée 14.1 du marteau des unités 14. Cette pièce des unités 25 présente encore sur sa partie extérieure une denture d’entraînement 25.2 coopérant avec le bec 27.1 d’un crochet de pièce de dizaines 27, pivoté sur la pièce des dizaines 19 et soumis à l’action d’un ressort de rappel 27.2 tendant à appliquer le bec 27.1 contre la denture d’entraînement 25.2. L’extrémité arrière libre 27.3 de ce crochet 27, coopère avec une came 28 fixée sur un pont de crémaillère 29. Ce crochet 27 comporte un bras 27.4 coopérant avec une goupille 19.7 fixée dans le bras 19.5 de la pièce des dizaines 19, pour limiter la course de levée du crochet 27.

[0029] La pièce des unités comporte encore un palpeur 25.3 coopérant avec un 30 limaçon des unités 30, solidaire de l’étoile de trente et un 21 du mécanisme de quantième de la pièce d’horlogerie et du limaçon des dizaines 20. Ce limaçon des unités comporte trois bras ou leviers comportant chacun dix échelons 28.1 situés sur des diamètres différents et correspondant aux unités du quantième d’un mois courant. La pièce des unités 25 est soumise à l’action d’un ressort de rappel des unités 31.

[0030] Le fonctionnement de cette répétition des unités du quantième est le suivant: Lorsque l’usager arme la crémaillère 8, en fin de course l’oiseau 23 actionne le tout ou rien 22 et les pièces des dizaines 19 et des unités 25 viennent buter par leur palpeur 19.4 respectivement 25.3 contre le limaçon des dizaines 20 respectivement le limaçon des unités 30 déterminant ainsi l’amplitude de leur course active pour correspondre au quantième du mois en cours.

[0031] Dans cette position armée (fig. 2) le crochet 27 de la pièce des dizaines 19 est en contact avec la came 28 du pont de crémaillère 29 provoquant le dégagement de son bec 27.1 de la denture d’entraînement 25.2 de la pièce des unités 25.

[0032] La sonnerie des mois puis la sonnerie des dizaines du quantième s’effectue comme indiqué plus haut. Lorsque la sonnerie des dizaines du quantième est terminée la pièce des dizaines 19 s’est déplacée dans le sens des aiguilles d’une montre d’une valeur suffisante pour que l’extrémité arrière libre 27.3 du crochet des dizaines 27 échappe à la came 28 portée par le pont de crémaillère 29, et le bec 27.1 du crochet 27 s’engage dans la denture d’entraînement 25.2 de la pièce des dizaines 25 sous l’action de son ressort de rappel 27.2. Dès cet instant la pièce des unités 25 est entraînée par l’axe 7 de la fusée, le doigt de commande des dizaines 18, le pignon de la pièce des dizaines 17, la pièce des dizaines 19 et le crochet des dizaines 27 dans le sens des aiguilles d’une montre, et les dents de la denture 25.1 de la pièce des dizaines actionnent la levée des unités 26 et donc le marteau des unités 14 pour sonner le nombre correspondant au chiffre des unités du quantième du mois courant, trois dans l’exemple illustré.

[0033] Lorsque l’axe 7 de la fusée arrive en fin de course de sonnerie, la pièce des dizaines 19 vient en butée contre la levée des dizaines 15, et l’extrémité du tout ou rien 22 vient tomber dans l’entaille 19.6 de la pièce des dizaines 19, verrouillant le mécanisme de sonnerie jusqu’au prochain actionnement de la crémaillère 8 par l’intermédiaire de l’organe de manœuvre 8.1.

[0034] Dans une variante, le mécanisme de répétition pourrait ne comporter que les répétitions des dizaines du quantième et des unités de quantièmes. Dans ce cas le rochet des mois 6 et le bec des mois 10 peuvent être supprimés de même que le limaçon des mois 11.

[0035] Dans une autre variante le mécanisme de répétition pourrait comporter, en plus des répétitions des mois et du quantième ou à la place de la répétition des mois, une répétition des jours de la semaine. Cette répétition des jours de la semaine comprendrait un bec des jours de la semaine armé par la crémaillère, à l’instar du bec des mois. Ce bec des jours de la semaine comporterait un palpeur coopérant avec un limaçon à sept échelons, solidaire d’une étoile de sept ou étoile des jours à sept dents du mécanisme de calendrier de la pièce d’horlogerie pour définir la course d’un rochet des jours à sept dents solidaire de l’axe 7 de la fusée en fonction du jour de la semaine. Ce rochet des jours pourrait actionner soit le marteau des unités soit le marteau des mois.

[0036] Il est également possible d’ajouter le jour de la semaine à la sonnerie en ajoutant une pièce des jours entraînée par un cliquet fixé sur la pièce des unités, selon le même principe d’entraînement que celui utilisé entre la pièce des dizaines 19 et des unités 25. La séquence de la sonnerie serait alors mois-dizaines-unités-jour de la semaine.

[0037] Il peut être intéressant de modifier cette séquence en sonnant jour de la semaine-dizaines-unités-mois. Dans ce cas c’est le rochet qui sonnerait les jours et une pièce du mois serait ajoutée, entraînée par un cliquet fixé sur la pièce des unités 25 selon le même principe d’entraînement que celui utilisé entre la pièce des dizaines 19 et la pièce des unités 25.

[0038] Dans des variantes, il va de soi que la sonnerie du quantième pourrait ne pas être une répétition c’est-à-dire une sonnerie à la demande, mais une sonnerie automatique déclenchée à intervalle fixe par le mouvement d’horlogerie qui actionnerait le tout ou rien à une ou plusieurs reprises au cours de vingt-quatre heures.

[0039] Lorsque le mécanisme est une sonnerie passante le mouvement d’horlogerie provoque l’armage de la crémaillère à un ou plusieurs moments prédéterminés de la journée.

[0040] Ce qui est essentiel et absolument nouveau dans la présente invention est la réalisation d’un mécanisme permettant d’indiquer à un usager à l’aide de timbres, le quantième du mois courant et/ou le mois courant et/ou le jour de la semaine et partant de permettre la réalisation d’une pièce d’horlogerie comportant ce mécanisme. Comme on l’a vu le mécanisme peut être à répétition ou passant à volonté.

[0041] Pour ce faire, il faut au moins un timbre, mais généralement deux et leurs marteaux coopérant avec un rochet des mois ou des jours de la semaine et des pièces de dizaines et d’unités de quantième, la course angulaire active de ces rochets et pièces de dizaines et d’unités de quantième étant déterminées par des limaçons des mois, jours de la semaine ou de quantième déterminant pour chaque jour, quantième ou mois le nombre de coups sonnés.

Claims (9)

1. Mécanisme de répétition ou de sonnerie passante pour pièce d’horlogerie, caractérisé par le fait qu’il comporte au moins un marteau (4, 14) et au moins un timbre (3, 13); et qu’il comporte en outre une pièce des dizaines (19) pivotée sur la platine (1) comportant une denture interne (19.1) coopérant avec un pignon des dizaines (17) à denture partielle pivoté fou sur l’axe (7) d’une fusée, et une crémaillère (8) pivotée sur la platine (1) dont le secteur denté (8.2) est en prise avec un pignon de crémaillère (9) solidaire de l’axe (7) de la fusée; et par le fait que l’axe de la fusée est solidaire d’un rochet (6).

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ce mécanisme comporte un bec (10) pivoté sur la platine et entraîné par la crémaillère (8), comportant un palpeur (10.1) coopérant avec un limaçon (11).

3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le limaçon (11) est un limaçon des mois à douze échelons (11.1) et que le rochet (6) comporte douze dents coopérant avec une levée des mois (5) actionnant un premier marteau (4) frappant un premier timbre (3).

4. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le limaçon (11) est un limaçon des jours de la semaine à sept échelons (11.1) et que le rochet (6) comporte sept dents coopérant avec une levée (5) actionnant un premier marteau (4) frappant un premier timbre (3).

5. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le limaçon (11) est solidaire d’une étoile de douze (12) effectuant une révolution complète en douze pas au cours d’une année.

6. Mécanisme selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le limaçon (11) est solidaire d’une étoile de sept effectuant une révolution complète en sept pas au cours d’une semaine.

7. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu’il comporte un premier (3) et un second (13) timbres coopérant respectivement avec un premier (4) et un second (14) marteaux actionnés chacun par au moins une levée (15, 16); que le pignon des dizaines (17) est entraîné par un doigt de commande (18) solidaire de l’axe (7) de la fusée; que la pièce des dizaines (19) comporte encore deux dentures externes (19.2, 19.3) coopérant chacune avec l’une des levées (15, 16); cette pièce des dizaines (19) présentant un palpeur (19.4) coopérant avec un limaçon des dizaines (20) à quatre échelons (20.1) solidaire d’une étoile de trente et un (21) effectuant une révolution complète en un mois.

8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu’il comporte encore une pièce des unités (25) pivotée sur la platine (1) concentrique à la pièce des dizaines (19) comportant une denture (25.1) destinée à coopérer avec une levée (26) actionnant le second marteau (14) et une denture d’entraînement (25.2) coopérant avec un crochet de dizaines (27) pivoté sur la pièce des dizaines (19); cette pièce des unités (25) comportant encore un palpeur (25.3) coopérant avec un limaçon (30) à trois bras présentant chacun dix échelons; ce limaçon (30) étant solidaire de l’étoile de trente et un (21) effectuant une révolution en un mois.

9. Pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de répétition ou de sonnerie passante selon l’une des revendications 1 à 8 permettant de sonner au moins les dizaines et les unités du quantième du mois courant, et/ou le mois courant, et/ou le jour de la semaine.