CH704790B1 - Instrument d'écriture à pointe rétractable. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un nouveau type d’instrument d’écriture à pointe d’écriture rétractable (14) apte à évoluer entre un premier état, dit de fonctionnement, et un deuxième état, dit de protection. Selon l’invention, il comporte un mécanisme d’actuation comprenant: une source d’énergie mécanique susceptible d’emmagasiner de l’énergie, reliée cinématiquement à la pointe d’écriture de manière à fournir l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état, un système de verrouillage de la source d’énergie, agencé de manière à maintenir la source d’énergie dans un état armé dans lequel elle stocke de l’énergie, un organe de commande monté sur ledit corps et actionnable de l’extérieur de l’instrument d’écriture, agencé de manière à coopérer avec le système de verrouillage pour déverrouiller la source d’énergie, afin de transmettre à la pointe d’écriture l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un instrument d’écriture. Elle concerne plus particulièrement un instrument d’écriture à pointe d’écriture rétractable.

[0002] Ce genre d’instrument d’écriture comprend: un corps, un embout monté de manière amovible sur le corps, et une pointe d’écriture agencée sur l’embout de manière à pouvoir évoluer entre un premier état, dit de fonctionnement, dans lequel au moins l’extrémité d’écriture de la pointe d’écriture est située à l’extérieur de l’embout, et un deuxième état, dit de protection, dans lequel toute la pointe d’écriture est logée à l’intérieur de l’embout, un mécanisme d’actuation logé dans ledit corps pour faire passer la pointe d’écriture de son deuxième état à son premier état.

Etat de la technique

[0003] On connaît déjà des stylos plume dont la plume est rétractable à l’intérieur du stylo. Deux types de mécanismes existent: un premier type dans lequel la plume est actionnable par un mouvement de rotation de l’embout en référence au corps, ce mouvement de rotation étant converti en une translation de la plume, un deuxième type dans lequel un mécanisme de poussoir couplé à un ressort de rappel permet, en actionnant le poussoir, de rentrer ou de sortir la plume, à l’instar de stylos à bille largement répandus.

[0004] La présente invention a pour but de proposer un troisième type de mécanisme, très original mécaniquement, à-même de conférer un caractère très exclusif à un tel stylo. L’invention peut trouver à s’appliquer à tout type d’instrument d’écriture muni d’une pointe d’écriture, sans qu’il s’agisse exclusivement d’un stylo plume.

Divulgation de l’invention

[0005] De façon plus précise, l’invention concerne un instrument d’écriture tel que proposé dans les revendications.

Brève description des dessins

[0006] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel les fig. 1 à 11 proposent différentes vues d’un mode de réalisation préféré de l’invention.

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0007] Le mode de réalisation qui va être décrit est proposé à titre d’illustration non limitative de l’invention. Il s’agit d’un instrument d’écriture comprenant: un corps 10, un embout 12 monté de manière amovible sur le corps, et une pointe d’écriture 14 agencée sur l’embout de manière à pouvoir évoluer entre un premier état, dit de fonctionnement, dans lequel au moins l’extrémité d’écriture de la pointe d’écriture est située à l’extérieur de l’embout, et un deuxième état, dit de protection, dans lequel toute la pointe d’écriture est logée à l’intérieur de l’embout, un premier mécanisme d’actuation logé dans ledit corps pour faire passer la pointe d’écriture de son deuxième état à son premier état.

[0008] Dans l’exemple de la description, la pointe d’écriture est une plume, mais l’invention pourrait également s’appliquer avec une cartouche à bille, ou munie d’une pointe de type feutre.

[0009] Principalement à l’invention, le mécanisme d’actuation comprend: une source d’énergie mécanique susceptible d’emmagasiner de l’énergie, reliée cinématiquement à la pointe d’écriture de manière à fournir l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état, un système de verrouillage de la source d’énergie, agencé de manière à maintenir la source d’énergie dans un état armé dans lequel elle stocke de l’énergie, un organe de commande monté sur ledit corps et actionnable de l’extérieur de l’instrument d’écriture, agencé de manière à coopérer avec le système de verrouillage pour déverrouiller la source d’énergie, afin de transmettre à la pointe d’écriture l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état.

[0010] Plus précisément, la source d’énergie est un barillet 16, du type de ceux utilisés dans les grandes sonneries, c’est-à-dire dont l’armage et le désarmage peut se faire par l’arbre.

[0011] L’arbre du barillet est muni d’un premier pignon 18 qui lui est solidaire et qui engrène avec un mobile de verrouillage 20. Les rapports d’engrenage entre ce mobile de verrouillage et le premier pignon sont agencés de manière à ce que le mobile de verrouillage 20 effectue un tour pendant que le barillet s’arme ou se désarme complètement. Comme on le voit mieux sur la fig. 4 , le mobile de verrouillage 20 est doté d’une encoche 22 avec laquelle peut coopérer le bec d’un cliquet de verrouillage 24, pivoté sur une tige 26. Le mobile de verrouillage et le cliquet de verrouillage font partie du système de verrouillage.

[0012] La tige 26 est connectée à l’organe de commande, prenant avantageusement la forme d’un bouton-poussoir 28 monté mobile à l’extrémité du corps, à l’instar d’un stylo à bille rétractable de l’état de la technique. La tige et le poussoir peuvent être reliés par un piston 30, agencé pour que la tige et le piston soient solidaires en translation. Des éléments de guidage de leur déplacement peuvent être prévus. Le poussoir comprend une portion active pour coopérer avec une zone de réception solidaire du piston. Ce dernier est muni d’un ressort servant d’organe de rappel du piston et permettant également de ramener et de maintenir le poussoir à sa position de repos.

[0013] Le mécanisme d’actuation comporte avantageusement un système de régulation relié à la source d’énergie, afin d’éviter que l’énergie soit délivrée trop brusquement et permettant de réguler la fourniture d’énergie. Le système de régulation est typiquement un mécanisme d’échappement, par exemple de type à ancre à recul. D’autres systèmes peuvent être envisagés, tel qu’un frein à inertie. Ce genre de système est connu de l’homme du métier et ne sera pas décrit en détails. Un train de rouages 32 est interposé entre le système de régulation et le barillet pour donner la démultiplication adéquate.

[0014] De préférence, le système de régulation est agencé de manière à ce que le passage de la pointe d’écriture du deuxième au premier état dure une durée supérieure à 1 seconde, de préférence comprise entre 1 et 10 secondes, de préférence comprise entre 2 et 5 secondes.

[0015] En référence aux fig. 3 et 10 , le barillet est relié à la plume via une crémaillère 34, rendue solidaire d’un porte-plume 36 (qui, plus généralement, est un porte-pointe), à l’intérieur duquel est fixée la plume. Le porte-plume comporte un logement destiné à recevoir une réserve d’encre 38. Plus exactement, on peut noter que la crémaillère est fixée à un support intermédiaire 40, auquel est assemblé de manière amovible le porte-plume, afin de permettre le changement de la réserve d’encre. Le logement pour la réserve d’encre est formé par le porte-plume et le support intermédiaire. De manière avantageuse, le porte-plume est assemblé par un système à baïonnette 42 sur le support intermédiaire. On pourra encore relever que, pour avoir accès au porte-plume, l’embout est vissé sur le corps et peut donc être dévissé. Il suffit ensuite de désassembler le porte-plume et le support intermédiaire pour changer la réserve d’encre.

[0016] L’ensemble formé du porte-plume, du support intermédiaire et de la crémaillère est monté coulissant à l’intérieur du corps, sur une course permettant à la plume de passer de l’un à l’autre de ses premier et deuxième états.

[0017] La crémaillère est en prise avec un deuxième pignon solidaire de l’arbre de barillet. Mais on pourrait utiliser, comme élément menant, un autre mobile susceptible d’être entraîné par la source d’énergie. Ainsi, comme on le comprendra ci-après, le barillet entraîne la crémaillère qui, à son tour, entraîne le déplacement de la plume.

[0018] Lorsque le mobile 20 a fait un tour, le barillet est verrouillé par l’intermédiaire du cliquet de verrouillage. Les rapports d’entrainement sont déterminés pour que la plume soit dans une position adéquate lorsque le barillet est à nouveau verrouillé. Cette position peut être assurée par des systèmes de butée. Comme on le décrira par la suite, un système de blocage peut être prévu pour assurer et maintenir le premier état de la plume.

[0019] Afin de ramener la plume à son deuxième état, l’instrument d’écriture selon l’invention peut avantageusement comporter un deuxième mécanisme d’actuation logé dans ledit corps. De préférence, ce deuxième mécanisme d’actuation est de type manuel, c’est-à-dire qu’il implique une action manuelle et une transmission de la force nécessaire par l’utilisateur. Ce deuxième mécanisme d’actuation est idéalement agencé pour armer la source d’énergie lors du passage du premier au deuxième état.

[0020] Dans le mode de réalisation proposé, le deuxième mécanisme d’actuation comprend une targette 50 mobile en translation en référence audit corps et accessible depuis l’extérieur dudit corps. Lorsque la plume est dans son premier état, la targette, lorsqu’elle est actionnée, comprend une zone de poussée susceptible de coopérer avec la crémaillère. Ainsi, si l’on actionne la crémaillère dans le sens de la flèche F (fig. 7 ), on ramène la plume à son deuxième état. Simultanément, la crémaillère fait pivoter l’arbre de barillet et arme ce dernier, jusqu’à ce que le cliquet de verrouillage revienne dans l’encoche et verrouille le barillet. On a ainsi armé le barillet pour une utilisation prochaine.

[0021] De manière avantageuse, l’instrument d’écriture selon l’invention peut comporter un système de blocage de la pointe d’écriture dans son premier état, afin d’éviter toute rentrée intempestive de la pointe dans le corps, typiquement pendant l’écriture. L’homme du métier pourra envisager divers systèmes.

[0022] Sur la fig. 8 , le système de blocage proposé comporte un verrou 60 monté basculant à l’intérieur du corps de manière à bloquer ou à laisser libre le passage de la plume de son premier à son deuxième état. Le verrou comporte une encoche 62 dans laquelle peut prendre place une goupille 64, se déplaçant avec la crémaillère. Lorsque la plume est dans son premier état, la goupille est logée dans l’encoche, empêchant tout déplacement de la plume. Un ressort maintient la position du verrou.

[0023] Il convient de déverrouiller ce système de blocage pour ramener la plume à son deuxième état. Pour ce faire, à une extrémité, le verrou comporte un flanc incliné 66, avec lequel peut coopérer un doigt 68 solidaire de la targette. Le flanc 66 est agencé pour que cette coopération fasse basculer le verrou et déverrouille la plume.

[0024] On pourra encore relever qu’un organe ressort est disposé pour ramener et maintenir la targette en position de repos, le verrou étant conformé au niveau d’un deuxième flanc 70 pour permettre, sans blocage, le passage dans l’autre sens du doigt 68.

[0025] La force du ressort agissant sur le verrou et la forme de la portion 66 du verrou coopérant avec le doigt 68 sont déterminées de manière à ce que l’actionnement des mécanismes d’actuation entraîne le déplacement du verrou en contraignant le ressort, permettant le passage de la plume de l’un à l’autre de ses états. En revanche, des pressions résultant de l’écriture ne permettent pas de déplacer le verrou.

[0026] Selon un autre aspect de l’invention, l’instrument d’écriture comporte un organe d’affichage susceptible de donner une information relative à l’état occupé par la plume (détail fig. 5 ). Cet organe d’affichage peut consister en une surface colorée 80 se déplaçant derrière un guichet 82.

[0027] L’organe d’affichage peut être actionné par un rouage d’affichage 84 relié cinématiquement au piston 30, dont la position est fonction de l’état de la plume, comme expliqué ci-dessus. Le piston peut comporter une portion de crémaillère ou de vis sans fin, en prise avec un mobile du rouage d’affichage.

[0028] De manière avantageuse, l’organe d’affichage est susceptible d’évoluer entre deux positions extrêmes correspondant respectivement au premier et au deuxième état de la plume. Ces deux positions extrêmes sont définies précisément par un sautoir 86 coopérant avec deux encoches 88 montées solidaire d’un mobile du rouage d’affichage.

[0029] Originalement, le rouage d’affichage comprend une bielle 90 dont une extrémité est articulée sur le dernier mobile du rouage d’affichage et dont l’autre extrémité est articulée sur l’organe d’affichage. L’homme du métier saura déterminer les rapports d’engrenage permettant d’obtenir un affichage précis et net de l’organe d’affichage dans le guichet, en fonction de l’état de la plume.

[0030] Pour rehausser l’esthétique du stylo et l’exclusivité du système, le corps comprend une fenêtre au travers de laquelle au moins une partie du mécanisme d’actuation est visible.

[0031] Lorsque le stylo est fermé, c’est-à-dire qu’un capuchon est fixé sur l’embout 12, la plume étant dans son deuxième état, le capuchon comporte un organe de butée faisant appui au niveau du porte-plume. Ce dernier étant solidaire en translation de la tige 26 et donc du cliquet de verrouillage 24, le barillet ne peut être déverrouillé. On évite ainsi toute sortie de la plume intempestive qui risquerait d’endommager cette dernière.

[0032] En fonctionnement, à partir d’une position dans laquelle la plume est dans son deuxième état et le barillet est armé et verrouillé, une pression sur le poussoir 28 entraîne le soulèvement du cliquet 24 et la libération du barillet. Celui-ci entraîne alors la crémaillère et amène la plume à son premier état, jusqu’à ce que le barillet soit verrouillé à nouveau. Pendant ce déplacement, le rouage d’affichage entraîne le déplacement de l’organe d’affichage qui peut indiquer que la plume se trouve, en fin de course, dans son premier état, après que le sautoir 86 ait pris position dans l’encoche correspondante. En fin de déplacement, le verrou, sous l’action de son ressort, entre en coopération avec la goupille 64, ce qui bloque la plume dans son premier état. L’utilisateur peut alors écrire normalement.

[0033] Puis, s’il veut rentrer la plume, il actionne la targette. Comme décrit ci-dessus, la force transmise est suffisante pour déverrouiller l’organe de blocage, ce qui permet ensuite de déplacer la plume. La course de la targette entraîne le déplacement de la crémaillère et, simultanément, l’armage du barillet et l’entraînement du rouage d’affichage. L’organe d’affichage peut indiquer que la plume se trouve, en fin de course, dans son deuxième état, après que le sautoir 86 ait pris position dans l’autre encoche. Le stylo est prêt pour une future utilisation.

[0034] Par sécurité, on peut encore prévoir des jeux contrôlés notamment par le ressort du piston 30, ou un système de type tout ou rien pour éviter des déclenchements intempestifs du mécanisme et nécessiter que la pression à appliquer sur le poussoir corresponde à une course complète du poussoir.

[0035] A partir du mode de réalisation ci-dessus, l’homme du métier pourra prévoir diverses variantes. Notamment, on pourrait envisager un instrument dans lequel seule la première utilisation implique l’actionnement du barillet, celui-ci ne pouvant pas se recharger. C’est pourquoi l’invention ne comporte pas nécessairement de deuxièmes moyens d’actuation, même s’il est évident qu’une telle solution est préférée.

Claims (27)

1. Instrument d’écriture comprenant: – un corps (10), – un embout (12) monté de manière amovible sur le corps, et – une pointe d’écriture (14) agencée sur l’embout de manière à pouvoir évoluer entre un premier état, dit de fonctionnement, dans lequel au moins l’extrémité d’écriture de la pointe d’écriture est située à l’extérieur de l’embout, et un deuxième état, dit de protection, dans lequel toute la pointe d’écriture est logée à l’intérieur de l’embout, – un premier mécanisme d’actuation logé dans ledit corps pour faire passer la pointe d’écriture de son deuxième état à son premier état, caractérisé en ce que le mécanisme d’actuation comprend – une source d’énergie mécanique susceptible d’emmagasiner de l’énergie, reliée cinématiquement à la pointe d’écriture de manière à fournir l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état, – un système de verrouillage de la source d’énergie, agencé de manière à maintenir la source d’énergie dans un état armé dans lequel elle stocke de l’énergie, – un organe de commande monté sur ledit corps et actionnable de l’extérieur de l’instrument d’écriture, agencé de manière à coopérer avec le système de verrouillage pour déverrouiller la source d’énergie, afin de transmettre à la pointe d’écriture l’énergie nécessaire au passage du deuxième état au premier état.

2. Instrument d’écriture selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme d’actuation comporte un système de régulation relié à la source d’énergie, ledit système de régulation étant agencé de manière à réguler la fourniture d’énergie.

3. Instrument d’écriture selon la revendication 2, caractérisé en ce que le système de régulation est un mécanisme d’échappement.

4. Instrument d’écriture selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme d’échappement est un mécanisme à ancre à recul.

5. Instrument d’écriture selon la revendication 2, caractérisé en ce que le système de régulation est un frein à inertie.

6. Instrument d’écriture selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le système de régulation est agencé de manière à ce que le passage de la pointe d’écriture (14) du deuxième au premier état dure une durée supérieure à 1 seconde, de préférence comprise entre 1 seconde et 10 secondes, de préférence comprise entre 2 secondes et 5 secondes.

7. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la source d’énergie est un barillet.

8. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’organe de commande est un bouton-poussoir (28) monté mobile à l’extrémité dudit corps (10).

9. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pointe d’écriture (14) est montée sur un porte-pointe (36) rendu solidaire d’une crémaillère en prise avec un mobile susceptible d’être entraîné par la source d’énergie.

10. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un deuxième mécanisme d’actuation logé dans ledit corps (10) pour faire passer la pointe d’écriture (14) de son premier état à son deuxième état.

11. Instrument d’écriture selon la revendication 10, caractérisé en ce que le deuxième mécanisme d’actuation est agencé de manière faire passer manuellement la pointe d’écriture (14) de son premier état à son deuxième état.

12. Instrument d’écriture selon la revendication 11, caractérisé en ce que le deuxième mécanisme d’actuation est agencé pour armer la source d’énergie lors du passage du premier au deuxième état.

13. Instrument d’écriture selon l’une des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que le deuxième mécanisme d’actuation comprend une targette (50) mobile en translation en référence audit corps (10) et accessible depuis l’extérieur dudit corps.

14. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un système de blocage de la pointe d’écriture dans son premier état.

15. Instrument d’écriture selon la revendication 14 et selon l’une des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que le deuxième mécanisme d’actuation est agencé pour coopérer avec le système de blocage de manière à débloquer la pointe d’écriture (14) lorsqu’il est actionné.

16. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’embout (12) est vissé sur le corps (10).

17. Instrument d’écriture selon l’une des revendications 9 à 16, caractérisé en ce que le porte-pointe (36) est monté de manière amovible sur le corps (10).

18. Instrument d’écriture selon la revendication 17, caractérisé en ce que le porte-pointe (36) est monté de manière amovible à baïonnette sur le corps (10).

19. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pointe d’écriture (14) est une plume et en ce que le porte-pointe comporte un logement destiné à recevoir une réserve d’encre (38).

20. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) comprend une fenêtre au travers de laquelle au moins une partie du premier mécanisme d’actuation est visible.

21. Instrument d’écriture selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un organe d’affichage (80) susceptible de donner une information relative à l’état occupé par la pointe d’écriture (14).

22. Instrument d’écriture selon la revendication 21, caractérisé en ce que l’organe d’affichage (80) est actionné par un rouage d’affichage relié cinématiquement à un piston dont la position est fonction de l’état de la pointe d’écriture (14).

23. Instrument d’écriture selon la revendication 22, caractérisé en ce que l’organe d’affichage (80) est susceptible d’évoluer entre deux positions extrêmes correspondant chacune au premier et au deuxième état de la pointe d’écriture (14).

24. Instrument d’écriture selon la revendication 23, caractérisé en ce que lesdites deux positions extrêmes sont définies par un sautoir (86) coopérant avec deux encoches (88) montées solidaire d’un mobile du rouage d’affichage.

25. Instrument d’écriture selon l’une des revendications 22 à 24, caractérisé en ce que le rouage d’affichage comprend une bielle (90) dont une extrémité est agencée sur un mobile du rouage d’affichage et dont l’autre extrémité est agencée sur l’organe d’affichage.

26. Instrument d’écriture selon l’une des revendications 14 à 25, caractérisé en ce que le système de blocage comporte un verrou (60) monté basculant à l’intérieur dudit corps de manière à bloquer ou à laisser libre le passage de la pointe d’écriture de son premier à son deuxième état.

27. Instrument d’écriture selon la revendication 26, caractérisé en ce que le système de blocage comporte un ressort exerçant une force sur le verrou (60) tendant à maintenir le verrou (60) en position de blocage, la force du ressort et la forme du verrou étant déterminées de manière à ce que l’actionnement du premier et du deuxième mécanismes d’actuation entraînent le déplacement dudit verrou (60) en contraignant le ressort, permettant le passage de la plume de l’un à l’autre de ses états.