CH704771B1 - Renfort de brin de bracelet de montre. - Google Patents

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CH704771B1
CH704771B1 CH00620/11A CH6202011A CH704771B1 CH 704771 B1 CH704771 B1 CH 704771B1 CH 00620/11 A CH00620/11 A CH 00620/11A CH 6202011 A CH6202011 A CH 6202011A CH 704771 B1 CH704771 B1 CH 704771B1
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Adrien Catheline
Félix Grasser
Frédéric Oulevey
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Rolex Sa
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    • A44HABERDASHERY; JEWELLERY
    • A44CPERSONAL ADORNMENTS, e.g. JEWELLERY; COINS
    • A44C5/00Bracelets; Wrist-watch straps; Fastenings for bracelets or wrist-watch straps
    • A44C5/0053Flexible straps

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Abstract

L’invention concerne un renfort (2) de brin (1) de bracelet de montre destiné à être logé dans une enveloppe (3) de brin en matériau souple, caractérisé en ce que le renfort comprend un élément de liaison réalisé en alliage superélastique, l’élément de liaison s’étendant d’un élément (10) de fixation du brin à une boîte de montre à un élément (9) de fixation du brin à un élément de fermeture.

Description

[0001] L’invention concerne un renfort de brin de bracelet de montre. L’invention concerne aussi un brin de bracelet comprenant un tel renfort. L’invention concerne encore un bracelet comprenant au moins un tel brin. L’invention concerne enfin une montre comprenant au moins un tel brin.
[0002] De nombreux bracelets de montre souples existent sur le marché, notamment en cuir, en élastomère ou en thermoplastique-élastomère. Cependant, la durabilité et les performances de ce type de bracelets ne sont pas toujours satisfaisantes en comparaison aux performances d’un bracelet à maillons métalliques.
[0003] Pour résoudre ces problèmes, il a été envisagé de réaliser des bracelets de type hybride, c’est-à-dire des bracelets souples présentant des renforts.
[0004] On connaît par exemple du document FR 1 591 988 un bracelet en matière plastique renforcé par une armature métallique qui est repliée aux extrémités du brin de façon à former des trous de passage pour les barrettes. Ce repli de l’armature métallique a pour fonction de former un trou de passage pour le passage d’une barrette ou d’une vis de fixation du bracelet. En définitive, la résistance à la traction du bracelet est assurée par la matière plastique.
[0005] On connaît du document AT 400 551 un bracelet dans lequel, afin d’augmenter la résistance en traction des brins sans dégrader sa souplesse, est mis œuvre un renfort bi-couche, formé d’un filet résistant collé sur une lame souple. Ce renfort bi-couche n’améliore pas la tenue en traction au niveau des attaches.
[0006] On connaît du document AT 407 692 un bracelet souple avec renfort présent uniquement au pli du brin et collé, afin de renforcer le bracelet au niveau de l’attache. La résistance en traction du brin n’est pas améliorée par cette solution.
[0007] On connaît du document JP7-329 110 un bracelet en résine renforcé par un insert en nylon. Cet insert vient, dans certaines formes d’exécution, s’enrouler autour des attaches. Comme dans le document FR 1 591 988, la résistance à la traction du bracelet est assurée par la résine.
[0008] De nombreux modèles et concepts de bracelets souples ont été décrits et présentés. Néanmoins, les bracelets souples connus sont tous assez peu performants mécaniquement, notamment au niveau de la résistance des brins en traction. Il est donc nécessaire de faire un choix entre un bracelet souple en cuir ou en élastomère qui soit confortable et un bracelet métallique performant mécaniquement. Les bracelets souples sont notamment invariablement moins robustes que des bracelets métalliques, par exemple au niveau de la tenue en traction ou de la tenue au pliage.
[0009] Aussi, le but de l’invention est de fournir un bracelet remédiant aux inconvénients évoqués précédemment et améliorant les bracelets connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention propose un bracelet performant et confortable. L’invention propose également une montre comprenant un tel bracelet.
[0010] Un renfort selon l’invention est défini par la revendication 1.
[0011] Différents modes de réalisation du renfort selon l’invention sont définis par les revendications 2 à 10.
[0012] Un brin de bracelet selon l’invention est défini par la revendication 11.
[0013] Différents modes de réalisation du brin de bracelet selon l’invention sont définis par les revendications 12 et 13.
[0014] Un bracelet selon l’invention est défini par la revendication 14.
[0015] Une montre selon l’invention est définie par la revendication 15.
[0016] Le dessin annexé représente, à titre d’exemples, deux modes de réalisation d’un bracelet selon l’invention. La fig. 1 est une vue en perspective d’un mode de réalisation d’un brin de bracelet selon l’invention. La fig. 2 est une vue éclatée du mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention. La fig. 3 est une vue en perspective d’un mode de réalisation de renfort utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention. La fig. 4 représente une vue d’un mode de réalisation d’un tube utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention au niveau de l’attache à la boîte de montre. La fig. 5 est une vue d’un mode de réalisation d’un tube utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention au niveau de l’attache à un élément de fermeture. La fig. 6 est une vue en coupe partielle d’une extrémité du mode de réalisation de renfort selon l’invention. La fig. 7 est une vue en perspective du mode de réalisation de renfort utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention. La fig. 8 est une vue en coupe longitudinale du mode de réalisation de renfort utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention. Les fig. 9 à 11 sont des vues en coupes transversales du mode de réalisation de renfort utilisé dans le mode de réalisation du brin de bracelet selon l’invention. La fig. 12 est une vue en coupe partielle d’une extrémité d’une variante du mode de réalisation de renfort selon l’invention illustrée à la fig. 6 . La fig. 13 est une vue en coupe partielle d’une extrémité d’un deuxième mode de réalisation de renfort selon l’invention. La fig. 14 est un graphique représentant les variations de rigidité en flexion de différents modes de réalisation de brins de bracelet selon l’invention.
[0017] Un mode de réalisation d’un brin 1 de bracelet selon l’invention est décrit ci-après en référence aux fig. 1 à 12 . Le brin de bracelet est de type souple, en particulier de type hybride, c’est-à-dire en matière souple mais comprenant un renfort.
[0018] Le brin de bracelet comprend un renfort 2 mis en place dans une enveloppe en matériau souple. Le renfort est de préférence réalisé en un premier matériau et l’enveloppe 3 réalisée en un deuxième matériau. Par exemple, le premier matériau est métallique, notamment un alliage, en particulier un alliage superélastique. Le deuxième matériau est souple. On peut notamment utiliser comme deuxième matériau un élastomère, comme du caoutchouc, un polymère, ou du cuir.
[0019] Les propriétés des premier et deuxième matériaux sont distinctes pour séparer au mieux les contraintes. On réalise de préférence un brin dont l’architecture est basée sur une âme centrale ou renfort et une enveloppe mise en œuvre autour de l’âme, c’est-à-dire enrobant au moins partiellement l’âme. Le renfort permet d’assurer de hautes performances de résistance mécanique du brin, notamment en tenue à la traction (haute résistance) et en déformation de celui-ci sous contrainte (faible déformation). Complémentairement ou alternativement, le renfort permet d’assurer de hautes performances de résistance mécanique du brin au pliage. L’enveloppe (ou enrobage du brin) entourant au moins partiellement le renfort permet quant à elle d’assurer principalement des fonctions de confort et d’esthétique, notamment en permettant d’obtenir une souplesse désirée et/ou une légèreté désirée et/ou une géométrie désirée. L’enveloppe peut être surmoulée sur le renfort, notamment lorsqu’elle est réalisée en matériau élastomère. L’enveloppe peut être assemblée par collage et/ou par couture autour du renfort lorsqu’elle est réalisée en cuir.
[0020] Dans les deux cas, une ouverture 30 peut être pratiquée dans l’enveloppe afin de laisser apparaître le renfort. La partie apparente du renfort peut alors être traitée pour éviter toute altération de celui-ci. L’ouverture peut avoir une fonction esthétique et/ou la fonction de dévoiler la technicité du brin de bracelet.
[0021] Le renfort comprend un élément 6 de fixation du brin à la boîte de montre et un élément 5 de fixation du brin à un élément de fermeture. Le renfort comprend un élément de liaison 4 reliant mécaniquement l’élément 6 de fixation du brin à la boîte de montre à l’élément 5 de fixation du brin à un élément de fermeture. De préférence, l’élément 6 de fixation du brin à la boîte de montre est réalisé par une première extrémité de l’élément de liaison. De préférence, l’élément 5 de fixation du brin à un élément de fermeture est réalisé par une deuxième extrémité de l’élément de liaison. Le renfort comprend principalement une lame, notamment une lame métallique, en particulier une lame en alliage métallique superélastique.
[0022] L’élément 6 de fixation du brin à la boîte de montre est destiné à coopérer avec un deuxième élément de fixation prévu pour solidariser le brin à la boîte de montre, notamment aux cornes. Les premier et deuxième éléments constituent une attache. De manière similaire, l’élément 5 de fixation du brin à un élément de fermeture est destiné à coopérer avec un deuxième élément de fixation prévu pour solidariser le brin à l’élément de fermeture, qui peut être notamment une boucle ou un fermoir, par exemple un fermoir à boucle déployante. Les premier et deuxième éléments constituent une attache.
[0023] Comme représenté aux fig. 2 à 6 , l’élément 6 de fixation du brin à la boîte de montre et/ou l’élément 5 de fixation du brin à un élément de fermeture est réalisé par pliage de l’extrémité de la lame 4. En effet, la première extrémité est pliée pour former un passage 8 ou une boucle et une partie 20 de l’extrémité est repliée sur la lame 4. Cette partie repliée 20 ou repli est fixée sur la lame, notamment par rivetage. Pour ce faire, la lame et le repli présentent des trous 11 destinés à venir en vis-à-vis et à recevoir des rivets 12. La deuxième extrémité de la lame est de préférence conformée de la même manière pour réaliser un passage 7 ou une boucle, la lame et le repli présentent des trous 13 destinés à venir en vis-à-vis et à recevoir des rivets 14.
[0024] Dans le but d’assurer la performance du brin, le renfort doit être relié aux attaches en conservant au mieux ses performances. Le repli riveté à chaque extrémité permet de ménager un passage pour une barrette, une vis ou un axe destiné à la fixation du brin.
[0025] Avantageusement, comme représenté aux fig. 3 à 6 , un tube 10 peut être mis en place dans le passage 8 et/ou un tube 9 peut être mis en place dans le passage 7 réalisé à l’autre extrémité du renfort.
[0026] Le renfort peut ainsi être replié autour du ou des tubes. Une barrette, une vis ou un axe, constituant le deuxième élément de fixation, est ensuite engagé dans chaque tube pour fixer le brin à la boîte de montre ou à l’élément de fermeture.
[0027] Les tubes 9 et/ou 10 sont optionnels puisque les barrettes, vis ou axes pourraient directement s’engager dans les passages 7 ou 8 sans présence de tube. Toutefois, la présence des tubes est privilégiée pour trois raisons: faciliter la mise en place dans un moule dans le cas où l’enveloppe est moulée ultérieurement sur le renfort; faciliter l’introduction de la barrette, vis ou axe; il est en effet plus aisé d’enfiler une tige dans un tube parfaitement circulaire que dans un pli riveté; maîtriser précisément la longueur du brin, soit la distance (entraxe) entre les deux axes des attaches brin/fermoir et brin/boîte.
[0028] Les tubes sont choisis préférentiellement en matière Phynox, Nivaflex ou équivalente, qui permet d’assurer d’une part de bonnes performances mécaniques et d’autre part une bonne tenue à la corrosion. Les dimensions des tubes sont typiquement comprises entre 1 et 2.5 mm de diamètre extérieur. Le tube 10 d’attache boîte/brin est muni préférentiellement d’encoches 101 pour éviter de dégrader l’enveloppe lors de l’utilisation d’une pince à barrette pour monter le brin sur la carrure.
[0029] On peut aussi réduire le passage de la pince à barrette au strict minimum et jouer sur l’élasticité de l’enveloppe pour comprimer la barrette. Dans ce cas, le tube 10 d’attache à la boîte de montre doit être bien plus court pour autoriser cette compression.
[0030] Une étude a été menée pour connaître l’influence sur la tenue mécanique du renfort du nombre de trous 11 ou 13 dans lesquels viennent se loger les rivets 12 ou 14. En effet, plus il y a de trous, plus la répartition de contraintes est homogène, mais moins il y a de matière pour supporter les efforts. Ainsi, un nombre et une disposition optimaux vis-à-vis de la performance ont été recherchés. Une disposition de 6 trous équidistants d’un diamètre de 0.8 mm assure une excellente performance pour une largeur de renfort de 10 mm environ. Pour des raisons de mise en œuvre, il peut être avantageux de limiter le nombre de trous, par exemple à deux, avec un diamètre plus grand, par exemple 1.2 mm environ. Des simulations et des tests de traction confirment qu’une telle configuration permet un niveau de performance largement suffisant pour répondre aux exigences de la norme NIHS 92-11, qui précise les valeurs seuil de tenue à la traction.
[0031] Le choix du rivet est important puisqu’il participe directement à la transmission des efforts et donc aux performances mécaniques du brin. Les dimensions du rivet sont conditionnées par sa tenue au cisaillement (qui va déterminer le diamètre de corps minimum), son interférence avec le départ du pli (qui va déterminer le diamètre de collerette maximum) et la qualité de rivetage (repli de matière suffisant).
[0032] Pour garantir la tenue au cisaillement, on utilise l’équation suivante:
on en déduit le diamètre minimal des corps de rivets:
avec nbre_de_rivets, le nombre de rivets de l’assemblage.
[0033] Pour notre exemple, la force est de 200N par brin/renfort (ce qui correspond à 400 N par bracelet comme spécifié par la norme NIHS 92-11), le nombre de rivets est de 4 (2 à chaque extrémité du brin) et la contrainte à la rupture σr= 410 MPa (pour du laiton, qui est un matériau communément utilisé pour les rivets; et qui donne aussi une idée du comportement avec un acier inoxydable résistant à la corrosion et montrant une contrainte à la rupture supérieure au laiton). On arrive donc à un diamètre minimum de 0.4 mm; par sécurité, un diamètre de 1.14 mm (soit un facteur de sécurité supérieur à 4) a été choisi.
[0034] Toujours dans cet exemple, le diamètre de la collerette du rivet a été choisi égal à 1.5 mm pour éviter l’interférence avec le départ du repli. Il est possible d’augmenter le diamètre de collerette en écartant le rivet de l’attache et donc du passage 7 ou 8, ce qui a cependant pour conséquence d’augmenter l’étendue d’une zone rigide du renfort se trouvant à proximité de l’attache.
[0035] Le rivetage du repli 20 avec différents rivets disposés selon différents plans transversaux au renfort est également possible. Les rivets sont alors de préférence disposés en quinconce. Néanmoins, une telle réalisation présente l’inconvénient évoqué précédemment, à savoir d’augmenter l’étendue d’une zone rigide du renfort se trouvant à proximité de l’attache.
[0036] La longueur du repli 20, en particulier la matière restante entre le bord du trou du rivet et une extrémité 21 du repli 20, est de préférence choisie la plus courte possible sans altération des performances mécaniques. Ainsi, il a été vérifié par simulation que la répartition des contraintes est uniforme et qu’il n’y pas de concentration de contraintes due à un trou trop proche de l’extrémité 21 du repli.
[0037] Les essais montrent qu’un rivet en laiton ou en acier inoxydable convient parfaitement à l’application souhaitée. D’autres alternatives au rivetage sont envisageables pour atteindre les performances souhaitées. Par exemple, il est possible d’agrafer le repli 20 au reste de la lame. Il est également possible de souder le repli 20 au reste de la lame, comme représenté à la fig. 12 sur laquelle une lame 4 est assemblée à un tube 10 par une soudure ou une brasure 19, réalisée à titre d’exemple dans le cas de la fig. 13 à l’extrémité du repli 20. Dans ce cas, le soudage peut être préférentiellement du type laser. Il est aussi possible de fixer le repli 20 au reste de la lame par vissage. Dans ce cas, on utilise des boulons en lieu et place des rivets.
[0038] Dans un deuxième mode de réalisation de renfort 2 ́ représenté à la fig. 13 , une lame 4 ́ est assemblée à un tube 10 ́ par une soudure ou une brasure 19. Le tube 10 ́ peut aussi présenter une surépaisseur et une rainure destinée à recevoir l’extrémité de la lame et à faciliter et/ou améliorer la performance de la soudure ou brasure. Les premier et deuxième modes de réalisation peuvent être combinés sur un même renfort, avec le premier mode de réalisation à une première extrémité et le deuxième mode de réalisation à une deuxième extrémité.
[0039] A noter que les solutions connues de l’état de l’art ne sont pas satisfaisantes. Un simple pli comme dans le document FR 1 591 988 n’améliore que marginalement la tenue en traction. En effet, contrairement à l’invention, dans ce document, c’est le surmoulage en élastomère qui permet d’assurer la résistance de l’attache.
[0040] Dans l’invention, on réalise d’abord le renfort qui permet de relier mécaniquement l’élément de fixation du brin à la boîte de montre à l’élément de fixation du brin à l’élément de fermeture. Ainsi, à ce stade de réalisation, une action mécanique de traction de 50 N, voire 100 N, voire 200 N, sur le renfort ne permet pas de déformer l’élément de fixation, notamment d’ouvrir un repli, comme c’est le cas dans l’art antérieur. En particulier, une action mécanique de traction sur un tube ou un autre élément se trouvant dans le passage 7 ou 8 ne permet pas de libérer le tube ou l’autre élément du renfort, sauf à rompre le renfort. L’enveloppe du brin est par la suite mise en place autour du renfort. Ainsi, dans les modes de réalisation décrits, les éléments de fixation des attaches (permettant la fixation à la boîte ou au fermoir) sont solidarisés au renfort.
[0041] Le renfort 2 a pour rôle principal d’assurer la tenue mécanique du brin. Compte tenu de la nécessité d’avoir un bracelet souple et du critère de tenue aux différents efforts, le renfort comprend, de préférence, principalement un feuillard ou une lame métallique 4. En particulier, l’utilisation d’un alliage métallique superélastique permet aussi d’améliorer la tenue au pliage.
[0042] Pour garantir que de fortes déformations du brin ne provoquent pas de déformation permanente, par exemple lors d’un repli à 180° du brin sur lui-même, un alliage superélastique est avantageusement utilisé pour le renfort. La superélasticité se manifeste dans certains alliages très particuliers qui montrent une transition entre une phase austénitique et une phase martensitique. La superélasticité est caractérisée par la récupération complète de la forme de l’échantillon lorsque la contrainte appliquée cesse. Dans le domaine de température où l’austénite est stable, la transformation martensitique peut être provoquée sous contrainte. La contrainte s’exerce d’abord dans le domaine de déformation élastique de l’austénite, avec une contrainte proportionnelle à la déformation. Au-dessus d’une valeur critique, l’austénite se transforme en martensite. Quand la contrainte cesse, il y a réversion totale de la martensite vers l’austénite jusqu’à une déformation nulle puisque, à la température de sollicitation, c’est la structure austénite qui est stable. Le grand intérêt de cette propriété est la grande possibilité de déformation dans un domaine «élastique» alors que la contrainte varie. L’élasticité de ces alliages peut atteindre dix fois celle de l’acier.
[0043] Il existe plusieurs alliages aux propriétés superélastiques. On peut utiliser par exemple un alliage à base de Nickel et de Titane NiTi (nom commercial Nitinol), principalement parce que cet alliage montre une excellente résistance à la corrosion et est biocompatible. D’autres alliages superélastiques, comme les alliages CuAIBe, CuAINi ou CuZnAI, peuvent également être utilisés.
[0044] Les essais ont confirmé que le renfort en alliage NiTi a une excellente tenue à la corrosion, même dans des cas défavorables (association de matériaux favorisant l’équivalent d’une corrosion galvanique et d’une précontrainte de la lame métallique), et ce après deux mois de test en brouillard salin.
[0045] Les lames utilisées peuvent présenter une courbure initiale nulle et la courbure du brin peut être obtenue lors du moulage de l’enveloppe. Il est également envisageable de donner à la lame une courbure initiale (préforme) avec un procédé de fabrication adéquat.
[0046] Comme l’invention permet de découpler ou plutôt de limiter le couplage existant entre les fonctions «tenue mécanique» et «aspect esthétique/confort», le renfort peut être dimensionné seul sans tenir compte de l’enveloppe. Il reste évident que l’ajout d’une enveloppe améliore encore la tenue à la traction.
[0047] La norme NIHS 92-11 stipule qu’un bracelet de montre doit pouvoir, comme représenté à la fig. 7 , résister à un effort F de traction de 200 N par brin sans se rompre (une déformation permanente est tolérée). Ces exigences peuvent être augmentées, la rupture du bracelet étant alors assurée par la rupture en cisaillement des pivots de barrettes.
[0048] Le renfort est ensuite dimensionné en fonction de l’effort de traction F maximal que doit pouvoir subir le brin sans rupture, en estimant les contraintes équivalentes à l’effort maximal, qui doivent être inférieures à la limite élastique du matériau. Pour les dimensions utilisées dans le cadre des essais, avec une largeur minimale de 7.4 mm, une épaisseur de 0.1 mm de la lame permet d’obtenir une force limite avant déformation plastique de 440 N, soit largement en dessus des valeurs souhaitées et largement en deçà de la limite élastique et de la contrainte à rupture du matériau.
[0049] De plus, les simulations et les tests ont montré que les concentrations de contraintes générées aux abords des rivets restent en deçà de la contrainte limite de plastification, même pour une force en traction appliquée supérieure à 300 N. Les tenues en déviation latérale et en traction sont également dans les critères admis.
[0050] De plus, l’épaisseur de l’enveloppe peut être choisie de façon à optimiser la résistance du brin au pliage. Pour une épaisseur de lame de 0.1 mm, le rayon de courbure admissible est de 0.7 mm (par comparaison, une lame centrale en acier inoxydable (type 1.4310) ne tolère qu’un rayon de courbure minimum de 5 mm seulement). L’épaisseur de l’enrobage du bracelet est alors choisie de manière à assurer un rayon de courbure supérieur à la limite admise lors d’un pli à 180° du brin.
[0051] L’alliage NiTi perd ses propriétés superélastiques en dessous de 0 °C. Néanmoins, l’alliage retrouve toutes ses propriétés dès que la température repasse en dessus de cette limite. Ainsi, une lame pliée avec un rayon de 2 mm à –16 °C conserve cette courbure tant que la température est inférieure à 0 °C, mais redevient parfaitement droite dès que la température est supérieure (reprise de la forme en 8 s à 20 °C). De même, la lame en alliage superélastique conserve toutes ses propriétés superélastiques suite à un enrobage (conditions de surmoulage: typiquement T > 180 °C pendant plusieurs minutes). Ce comportement en température peut varier en fonction de l’alliage superélastique choisi. Ainsi, certains alliages permettent une utilisation à plus basse température, mais avec une diminution de la température maximale d’utilisation.
[0052] La lame représentée aux fig. 3 et 7 à 11 a une forme complexe, avec une section latérale qui varie le long du brin. Ceci permet d’ajuster de façon fine la rigidité et la souplesse du bracelet le long du brin. En effet, la souplesse du brin varie de façon significative si l’épaisseur du brin et/ou sa largeur varient, et/ou si une ouverture 30 est découpée dans le brin pour une raison d’esthétique ou de confort. Pour un brin de bracelet complexe comme représenté à la fig. 1 , ces variations de souplesse peuvent gêner le porter de la montre et peuvent perturber son appréciation tactile. La démarche est de compenser la variation du module de flexion (module de Young fois inertie autour de la fibre neutre de l’âme métallique) de l’enveloppe en jouant sur l’inertie de la lame, en particulier sur sa largeur. L’objectif est d’assurer une souplesse prédéfinie du brin tout au long de celui-ci, notamment constante, sur toute la longueur du brin ou, à défaut, sur une partie du brin, notamment à proximité de l’élément de fermeture puisque c’est dans cette zone que le rayon de courbure du poignet varie le plus. De préférence, l’épaisseur de la lame ne varie pas le long de la lame.
[0053] Pour illustrer ceci, on se reporte aux fig. 8 et 9 à 11 . La fig. 9 est une section au niveau du plan A–A de la fig. 8 , la fig. 10 est une section au niveau du plan B–B de la fig. 8 et la fig. 11 est une section au niveau du plan C–C de la fig. 8 . On remarque que les géométries de la section du brin sont différentes au niveau de ces trois plans. En effet, la géométrie de la section de l’enveloppe 3 et/ou la géométrie de la section du renfort 4 évolue le long du brin. En particulier, la section de l’enveloppe évolue pour assurer des fonctions esthétiques et la section du renfort évolue pour assurer une fonction mécanique, notamment une fonction mécanique liée au confort. La fig. 9 montre également une ouverture 30, et la fig. 11 montre le repli 20 du renfort. Cette architecture permet d’avoir une souplesse constante du brin, en particulier sur la partie du brin proche de l’élément de fermeture, et de compenser les variations de rigidité dues à la présence d’une ouverture ou, plus généralement dues aux variations de section de l’enveloppe.
[0054] Grâce à une telle architecture, en particulier grâce à la variation de la section du renfort le long du brin, on peut obtenir un profil désiré de souplesse du brin le long de celui-ci. Les graphes de la fig. 14 illustrent ces profils. Les points représentés indiquent la rigidité à la flexion ou la souplesse du bracelet en différentes positions du brin pour quatre types de brins, à savoir: un brin de 57.5 mm de longueur avec un renfort à section constante (l = 57.5, cst), un brin de 57.5 mm de longueur avec un renfort à section variable (l = 57.5, var), un brin de 71.5 mm de longueur avec un renfort à section constante (l = 71.5, cst), un brin de 71.5 mm de longueur avec un renfort à section variable (l = 71.5, var).
[0055] Les brins à section de renfort variable sont optimisés pour assurer une rigidité constante tout au long du brin, avec une valeur nominale égale à 1 sur l’ordonnée. On voit que la section variable du renfort permet de compenser en très grande partie les effets des variations de section de l’enveloppe: entre les points 10 et 28, la variation entre les valeurs minimales et maximales de rigidité tombe de plus de 25% pour un renfort à section constante à 4% pour un renfort à section variable, ce qui n’est plus perceptible. Sur le graphe de la fig. 14 , les points d’abscisses 14, 21 et 28 correspondent approximativement aux emplacements des profils A–A, B–B et C–C des fig. 8 à 11 .
[0056] En conclusion, l’utilisation d’un renfort à largeur variable permet de compenser l’effet de la géométrie extérieure du brin. Elle permet même d’atténuer notablement l’effet dû à la présence d’un renfort s’étendant sous le plan inférieur du brin, comme par exemple un coussin de confort.
[0057] La zone d’enroulement du brin autour du poignet peut alors présenter une souplesse quasi-constante et procurer un confort de porter significativement accru.
[0058] Le renfort présente donc une section transversale dont la géométrie, en particulier la largeur de la section transversale, évolue le long du brin de sorte que la rigidité à la flexion du brin, le long du brin, présente un profil déterminé, en particulier un profil constant sur au moins une partie du brin, par exemple sur la moitié du brin proche de l’élément de fermeture. Par «profil constant», on entend que la rigidité à la flexion du brin ne varie pas de plus de 20% d’une valeur nominale, voire préférentiellement ne varie pas de plus de 10% de la valeur nominale, voire idéalement ne varie pas de plus de 5% de la valeur nominale.
[0059] L’enveloppe 3 est par exemple réalisée en matériau polymère. Les matériaux polymères incluent les différentes familles suivantes: thermodurcissables, élastomères, thermoplastiques.La famille la plus adaptée à une application de bracelet souple est la famille des élastomères, et éventuellement celle des thermoplastiques-élastomères (mélange d’élastomère et de thermoplastique généralement appelé «TPE»).
[0060] Alternativement, l’enveloppe peut être réalisée en cuir cousu autour du renfort.
[0061] Le brin a été décrit précédemment appliqué à un bracelet comprenant deux brins et un fermoir. Il peut être appliqué à un bracelet comprenant deux brins et un autre élément de fermeture, comme un système boucle et ardillon coopérant avec des trous d’ardillon. Le brin peut donc comprendre un renfort s’étendant de l’attache de la boîte à l’attache de la boucle ou un renfort s’étendant de l’attache de la boîte aux trous d’ardillon.
[0062] Dans ce document, on entend par «l’élément de liaison 4 relie mécaniquement ou solidarise mécaniquement un premier élément de fixation 6 à un deuxième élément de fixation 5» que l’élément de liaison empêche, sauf à rompre l’élément de liaison, que le premier élément puisse être écarté du deuxième élément de fixation, sous un effort de traction de 50 N, voire 100 N, voire 200 N. Ceci reste vrai même avant que l’enveloppe soit mise en place autour du renfort.

Claims (15)

1. Renfort (2; 2 ́) de brin (1) de bracelet de montre destiné à être logé dans une enveloppe (3) de brin en matériau souple non métallique, caractérisé en ce que le renfort comprend un élément de liaison réalisé en alliage superélastique, l’élément de liaison s’étendant d’un élément (10; 6; 10 ́) de fixation du brin à une boîte de montre à un élément (9; 5) de fixation du brin à un élément de fermeture.
2. Renfort selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’élément de liaison présente une section transversale dont la géométrie, en particulier la largeur de la section transversale et/ou l’épaisseur de la section transversale, évolue le long du brin, la géométrie évoluant le long du brin de sorte que la rigidité à la flexion du brin, le long du brin, présente un profil constant sur au moins une partie du brin, par exemple sur la moitié du brin proche de l’élément de fermeture.
3. Renfort selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’élément de liaison (4; 4 ́) relie mécaniquement ou solidarise mécaniquement: – l’élément (10; 6; 10 ́) de fixation du brin à la boîte de montre, à – l’élément (9; 5) de fixation du brin à l’élément de fermeture.
4. Renfort selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de liaison présente une section transversale dont la géométrie, en particulier la largeur de la section transversale et/ou l’épaisseur de la section transversale, évolue le long du brin.
5. Renfort selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le renfort est réalisé en alliage superélastique.
6. Renfort selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de liaison forme au moins une partie de l’élément (6) de fixation du brin à la boîte de montre, notamment une boucle (8), et/ou l’élément de liaison forme au moins une partie de l’élément (5) de fixation du brin à l’élément de fermeture, notamment une boucle (7).
7. Renfort selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’élément de liaison comprend une extrémité (20) repliée et fixée sur l’élément de liaison au niveau de l’élément (6) de fixation du brin à la boîte de montre et/ou l’élément de liaison comprend une extrémité repliée et fixée sur l’élément de liaison au niveau de l’élément (5) de fixation du brin à un élément de fermeture.
8. Renfort selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’extrémité repliée de l’élément de liaison au niveau de l’élément (6) de fixation du brin à la boîte de montre est fixée sur l’élément de liaison par rivetage et/ou soudage et/ou vissage et/ou l’extrémité repliée de l’élément de liaison au niveau de l’élément (5) de fixation du brin à l’élément de fermeture est fixée sur l’élément de liaison par rivetage et/ou soudage et/ou vissage.
9. Renfort selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de liaison (4 ́) est fixé directement à l’élément de fixation (10 ́) du brin à la boîte de montre et/ou l’élément de liaison (4 ́) est fixé directement à l’élément de fixation du brin à l’élément de fermeture.
10. Renfort selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de liaison comprend une lame en alliage superélastique.
11. Brin (1) de bracelet de montre comprenant un renfort selon l’une des revendications précédentes.
12. Brin de bracelet selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’enveloppe comprend au moins une ouverture (30) laissant apparaître le renfort.
13. Brin de bracelet selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que l’enveloppe est surmoulée sur le renfort.
14. Bracelet de montre comprenant au moins un brin de bracelet selon l’une des revendications 11 à 13.
15. Montre comprenant au moins un brin de bracelet selon l’une des revendications 11 à 13.
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