CH703449B1 - Ancre d'échappement pour mouvement d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

L’ancre d’échappement selon l’invention comprend une partie (8) de fixation à un axe d’ancre, des palettes (2, 3) destinées à coopérer avec une roue d’échappement, une fourchette (12) destinée à coopérer avec un organe de transmission (13) monté sur un axe de balancier, et une liaison (24) reliant la fourchette (12) aux palettes (2, 3). Au moins une partie de ladite liaison est déformable élastiquement hors du plan de l’ancre, permettant ainsi d’amortir d’éventuels chocs axiaux reçus par la fourchette (12) ou les palettes (2, 3).

Description

[0001] La présente invention concerne une ancre d’échappement pour mouvement d’horlogerie.

[0002] Dans les échappements à ancre, tels que les échappements à ancre suisses et anglais, l’ancre comporte à ses extrémités des palettes coopérant avec les dents de la roue d’échappement et une fourchette coopérant avec un organe de transmission monté sur l’axe de balancier et se présentant généralement sous la forme d’un grand et d’un petit plateau superposés. Entre les palettes et la fourchette, l’ancre comporte une partie de fixation sur l’axe de l’ancre, des bras reliant les palettes à cette partie de fixation et une baguette reliant cette partie de fixation à la fourchette.

[0003] La fourchette de l’ancre comprend des cornes qui coopèrent avec une cheville portée par le grand plateau pendant le fonctionnement normal de l’échappement et un dard qui coopère avec une butée formée par le petit plateau en cas de choc subi par la montre pour empêcher le renversement de l’ancre.

[0004] L’axe de balancier est souvent protégé des chocs par un dispositif anti-choc placé au niveau des paliers dans lesquels tournent ses pivots. Ce dispositif positionne les pivots de manière élastique et autorise en cas de choc un déplacement axial et/ou radial de l’axe de balancier pour que le choc soit absorbé par une partie de l’axe plus résistante que les pivots. Lors d’un déplacement axial de l’axe de balancier causé par un tel choc, il peut arriver que l’organe de transmission heurte la fourchette de l’ancre, plus précisément que la cheville du grand plateau heurte le dard ou que le grand plateau lui-même heurte les cornes. Ce genre de contacts peut causer des dommages importants à l’ancre, notamment si celle-ci est réalisée dans une matière fragile telle que le silicium.

[0005] De tels dommages peuvent également se produire lors de l’assemblage du mouvement, lorsqu’accidentellement l’horloger touche avec ses brucelles la fourchette ou les palettes de l’ancre alors que celle-ci est montée sur son axe.

[0006] Dans le cas où l’ancre est montée élastiquement sur son axe, comme décrit dans la demande de brevet japonais JP 2005 291 781, un choc axial reçu par l’ancre sur ses palettes ou sa fourchette peut provoquer une rupture de l’un des bras élastiques serrant l’axe ou un glissement de l’ancre sur son axe rendant l’échappement inopérant.

[0007] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients ou au moins à les atténuer et propose à cette fin une ancre d’échappement pour mouvement d’horlogerie, comprenant une partie de fixation à un axe d’ancre, des palettes destinées à coopérer avec une roue d’échappement, une fourchette destinée à coopérer avec un organe de transmission monté sur un axe de balancier, et une liaison reliant la fourchette aux palettes, caractérisée en ce qu’au moins une partie de ladite liaison est déformable élastiquement hors du plan de l’ancre.

[0008] De la sorte, des chocs axiaux (c’est-à-dire orientés parallèlement à l’axe d’ancre) reçus par les extrémités de l’ancre pendant le fonctionnement ou l’assemblage du mouvement peuvent être amortis par la déformation élastique de ladite au moins une partie. Des ruptures ou glissements de l’ancre sur son axe peuvent ainsi être évités.

[0009] Ladite au moins une partie déformable élastiquement peut avoir une épaisseur, perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure à l’épaisseur de la partie de fixation et/ou de cornes de la fourchette. L’épaisseur de ladite au moins une partie est de préférence inférieure ou égale à environ les deux tiers de l’épaisseur de la partie de fixation et/ou des cornes de la fourchette, de préférence encore inférieure ou égale à environ la moitié de l’épaisseur de la partie de fixation et/ou des cornes de la fourchette, et de préférence encore inférieure ou égale à environ le tiers de l’épaisseur de la partie de fixation et/ou des cornes de la fourchette. L’épaisseur de ladite au moins une partie est par exemple inférieure ou égale à environ 0,15 mm.

[0010] Dans un premier mode de réalisation, ladite au moins une partie comprend une baguette reliant la fourchette à la partie de fixation.

[0011] Dans un deuxième mode de réalisation, ladite au moins une partie comprend deux bras reliant directement la fourchette respectivement à des bras d’entrée et de sortie de l’ancre.

[0012] Dans un troisième mode de réalisation, ladite au moins une partie comprend des bras d’entrée et de sortie de l’ancre.

[0013] Ladite au moins une partie peut être évidée dans la direction perpendiculaire au plan de l’ancre pour augmenter son élasticité hors dudit plan.

[0014] La partie de fixation peut comprendre une partie de serrage élastique de l’axe d’ancre.

[0015] L’ancre selon l’invention peut être réalisée en une matière fragile telle que le silicium, le carbure de silicium, le verre, le diamant, l’oxyde d’aluminium cristallisé ou une matière à base de l’une de ces matières, et peut être monobloc.

[0016] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: <tb>les fig. 1 et 2<SEP>montrent respectivement en vue plane de dessus et en vue plane de profil un échappement à ancre suisse comprenant une ancre selon un premier mode de réalisation; <tb>les fig. 3 et 4<SEP>montrent respectivement en vue plane de dessus et en vue plane de profil un échappement à ancre suisse comprenant une ancre selon un deuxième mode de réalisation; et <tb>les fig. 5 et 6<SEP>montrent respectivement en vue plane de dessus et en vue plane de profil un échappement à ancre suisse comprenant une ancre selon un troisième mode de réalisation.

[0017] En référence aux fig. 1 et 2 , une ancre d’échappement 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention, réalisée par exemple de manière monobloc, comprend des palettes d’entrée 2 et de sortie 3 coopérant de manière traditionnelle avec les dents 4 d’une roue d’échappement 5. Les palettes 2, 3 sont reliées par des bras d’entrée 6 et de sortie 7 à une partie de fixation 8 de l’ancre 1 sur son axe 9. La partie de fixation 8 est la partie de l’ancre 1 qui entoure et est en contact avec l’axe 9. Dans l’exemple représenté, la partie de fixation 8 est élastique et, plus particulièrement, comprend des bras élastiques 10 qui entourent et serrent l’axe 9. Une partie de rigidification 11 entourant partiellement ou complètement (partiellement dans l’exemple représenté) la partie de fixation 8 peut être prévue pour rigidifier les zones de jonction des bras élastiques 10. En variante, toutefois, la partie de fixation 8 pourrait être constituée d’une partie rigide comprenant un simple trou recevant l’axe 9 et l’ancre 1 pourrait être fixée à ce dernier par exemple par collage.

[0018] L’ancre 1 comprend également une fourchette 12 coopérant de manière traditionnelle avec un organe de transmission 13 monté sur un axe de balancier 14. La fourchette 12 comprend des cornes 15 qui, dans l’exemple représenté, coopèrent avec une cheville 16 portée par un grand plateau 17 de l’organe de transmission 13 pendant les phases de dégagement et d’impulsion de l’échappement. La fourchette 12 comprend aussi un organe 18 remplissant la fonction d’un dard, cet organe 18, du type de celui décrit dans le brevet CH 699 273, étant agencé pour buter contre un petit plateau 19 de l’organe de transmission 13 en cas de choc pour empêcher le renversement de l’ancre 1.

[0019] L’ancre 1 comprend aussi une baguette 20 reliant la partie de fixation 8 à la fourchette 12.

[0020] En fonctionnement normal, l’ancre 1 oscille dans son plan, c’est-à-dire dans le plan de la fig. 1 , qui est perpendiculaire aux axes 9 et 14, autour de l’axe imaginaire défini par son axe 9. Conformément à l’invention, la baguette 20 peut être déformée élastiquement hors dudit plan et présente à cet effet une épaisseur e1 inférieure à l’épaisseur e2 des palettes 2, 3, des bras 6, 7, de la partie de fixation 8, de la partie de rigidification 11 et de la fourchette 12, plus précisément de ses cornes 15 (cf. fig. 2 ). Ainsi, lors d’un déplacement axial de l’axe de balancier 14 causé par un choc subi par la montre et permis par le dispositif antichoc équipant les paliers de cet axe 14, si la cheville 16 vient s’appuyer contre le dard 18 ou si le grand plateau 17 vient s’appuyer contre les cornes 15, la baguette 20 se déformera pour amortir le choc et empêcher une rupture ou un endommagement de l’ancre 1, notamment de son dard 18 ou du bras élastique 10 situé en regard de la roue d’échappement 5. Après le choc, la baguette 20 retrouvera sa forme initiale.

[0021] Dans le cas où, comme dans l’exemple représenté, la partie de fixation 8 fixe l’ancre 1 sur son axe 9 par serrage élastique de ce dernier dans le plan de l’ancre, il a été observé que l’élasticité de la baguette 20 permet aussi d’éviter un glissement de l’ancre 1 le long de son axe 9 lors du choc.

[0022] L’effet d’amortissement conféré par l’élasticité de la baguette 20 protège également l’ancre 1 et son positionnement sur l’axe 9 contre des chocs reçus par la fourchette 12 lors de l’assemblage du mouvement et provoqués par des gestes malencontreux de l’horloger.

[0023] Dans l’exemple représenté, l’épaisseur e2 est la même pour les palettes 2, 3, les bras 6, 7, la partie de fixation 8, la partie de rigidification 11 et la fourchette 12. L’épaisseur e1 est typiquement inférieure ou égale aux deux tiers, de préférence à la moitié, de préférence encore au tiers, de cette épaisseur e2. L’épaisseur e1 est par exemple inférieure ou égale à 0,15 mm. Dans un exemple de réalisation, les épaisseurs e1 et e2 sont égales à environ 0,1 mm et environ 0,3 mm, respectivement.

[0024] Dans des variantes, les palettes 2, 3, les bras 6, 7, la partie de fixation 8, la partie de rigidification 11 et la fourchette 12 pourraient ne pas avoir tous la même épaisseur. Dans ce cas, l’épaisseur e1 serait inférieure à l’épaisseur de la partie de fixation 8 et/ou des cornes 15, de préférence inférieure ou égale aux deux tiers de cette épaisseur, de préférence encore inférieure ou égale à la moitié de cette épaisseur, de préférence encore inférieure ou égale au tiers de cette épaisseur.

[0025] Dans le plan de l’ancre 1, la baguette 20, par sa relative grande largeur, conserve sa rigidité pour transmettre efficacement les forces entre les palettes 2, 3 et la cheville 16.

[0026] Les fig. 3 et 4 montrent un deuxième mode de réalisation de l’invention dans lequel la baguette 20 est remplacée par une liaison 21 reliant directement la fourchette 12 aux bras d’entrée et de sortie 6, 7. La liaison 21 comprend un premier bras 22 reliant directement la fourchette 12 au bras d’entrée 6 et un deuxième bras 23 reliant directement la fourchette 12 au bras de sortie 7, ces bras 6, 7 passant de part et d’autre de la partie de fixation 8 et de la partie de rigidification 11. Comme illustré à la fig. 4 , les bras 22, 23 ont une épaisseur, perpendiculairement au plan de l’ancre, qui est inférieure à celle des autres parties de l’ancre, c’est-à-dire des palettes 2, 3, des bras 6, 7, de la partie de fixation 8, de la partie de rigidification 11 et de la fourchette 12. Ces bras 22, 23 sont, par leur faible épaisseur, déformables élastiquement hors du plan de l’ancre tout en restant, par leur géométrie, rigides dans ce plan, comme dans le premier mode de réalisation. Les mêmes valeurs que dans le premier mode de réalisation peuvent s’appliquer pour les épaisseurs de la liaison 21 et du reste de l’ancre.

[0027] De la sorte, les chocs axiaux reçus par la fourchette 12 pendant le fonctionnement ou l’assemblage du mouvement peuvent être amortis par la liaison 21, protégeant ainsi l’ancre.

[0028] Les fig. 5 et 6 montrent un troisième mode de réalisation de l’invention dans lequel la fourchette 12 est reliée directement aux palettes 2, 3 par une liaison 24 déformable élastiquement hors du plan de l’ancre et rigide dans ce plan. La liaison 24 comprend une baguette 25 s’étendant longitudinalement entre la fourchette 12 et la partie de fixation 8 et des bras d’entrée et de sortie 26, 27 reliant l’extrémité de la baguette 25 opposée à la fourchette 12 aux palettes d’entrée et de sortie 2, 3 respectivement. Les bras d’entrée et de sortie 26, 27 passent chacun d’un côté de l’ensemble constitué par la partie de fixation 8 et la partie de rigidification 11 et sont chacun rattachés à la partie de rigidification 11 en un point 28, 29. On voit sur la fig. 6 que, pour rendre la liaison 24 élastique hors du plan de l’ancre, son épaisseur a été réduite par rapport à l’épaisseur des palettes 2, 3, de la partie de fixation 8, de la partie de rigidification 11 et de la fourchette 12, plus particulièrement de ses cornes. Les mêmes valeurs que dans le premier mode de réalisation peuvent s’appliquer pour les épaisseurs de la liaison 24 et du reste de l’ancre.

[0029] La baguette 25 et les bras 26, 27 peuvent être évidés dans la direction perpendiculaire au plan de l’ancre, de préférence de manière traversante, comme représenté, pour augmenter leur élasticité hors du plan de l’ancre tout en leur permettant de conserver une rigidité suffisante dans le plan de l’ancre pour un bon fonctionnement de l’échappement.

[0030] Ce troisième mode de réalisation de l’invention permet de protéger l’ancre et son positionnement sur son axe contre des chocs axiaux reçus par la fourchette 12 ou par les palettes 2, 3.

[0031] Dans des variantes, seulement les bras d’entrée et de sortie 26, 27 ou une partie de ces bras pourraient être élastiques hors du plan de l’ancre. Par exemple, si l’objectif recherché est seulement d’amortir des chocs axiaux reçus par les palettes 2, 3, typiquement lors de l’assemblage du mouvement, on peut ne rendre élastique que la partie des bras 26, 27 située du côté des palettes 2, 3.

[0032] La présente invention s’applique avantageusement aux ancres réalisées dans une matière fragile, c’est-à-dire une matière ne comportant pas de domaine plastique, telle que le silicium, le carbure de silicium, le verre, le diamant, l’oxyde d’aluminium cristallisé ou une matière à base de l’une de ces matières.

Claims (18)

1. Ancre d’échappement pour mouvement d’horlogerie, comprenant une partie de fixation (8) un axe d’ancre (9), des palettes (2, 3) destinées à coopérer avec une roue d’échappement (5), une fourchette (12) destinée à coopérer avec un organe de transmission (13) monté sur un axe de balancier (14), et une liaison (6, 7, 8, 20; 6, 7, 21; 24) reliant la fourchette (12) aux palettes (2, 3), caractérisée en ce qu’au moins une partie (20; 21; 24) de ladite liaison est déformable élastiquement hors du plan de l’ancre.

2. Ancre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure à l’épaisseur (e2) de la partie de fixation (8).

3. Ancre selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ les deux tiers de l’épaisseur (e2) de la partie de fixation (8).

4. Ancre selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ la moitié de l’épaisseur (e2) de la partie de fixation (8).

5. Ancre selon la revendication 4, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ le tiers de l’épaisseur (e2) de la partie de fixation (8).

6. Ancre selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure à l’épaisseur (e2) de cornes (15) de la fourchette (12).

7. Ancre selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure à environ les deux tiers de l’épaisseur (e2) des cornes (15) de la fourchette (12).

8. Ancre selon la revendication 7, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ la moitié de l’épaisseur (e2) des cornes (15) de la fourchette (12).

9. Ancre selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ le tiers de l’épaisseur (e2) des cornes (15) de la fourchette (12).

10. Ancre selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (20; 21; 24) a une épaisseur (e1), perpendiculairement au plan de l’ancre, inférieure ou égale à environ 0,15 mm.

11. Ancre selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ladite au moins une partie comprend une baguette (20) reliant la fourchette (12) à la partie de fixation (8).

12. Ancre selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (21) comprend deux bras (22, 23) reliant directement la fourchette (12) respectivement à des bras d’entrée (6) et de sortie (7) de l’ancre.

13. Ancre selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (24) comprend des bras d’entrée et de sortie (26, 27) de l’ancre.

14. Ancre selon l’une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que ladite au moins une partie (24) est évidée dans la direction perpendiculaire au plan de l’ancre.

15. Ancre selon l’une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que la partie de fixation (8) comprend une partie (10) de serrage élastique de l’axe d’ancre (9).

16. Ancre selon l’une des revendications 1 à 15, caractérisée en ce qu’elle est réalisée en une matière fragile.

17. Ancre selon la revendication 16, caractérisée en ce que ladite matière fragile est le silicium, le carbure de silicium, le verre, le diamant, l’oxyde d’aluminium cristallisé ou une matière à base de l’une de ces matières.

18. Ancre selon l’une des revendications 1 à 17, caractérisée en ce qu’elle est monobloc.