CH701551A2 - Bracelet a maillons et son procede d'assemblage. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un bracelet comportant une bande souple (16, 18) et une pluralité de maillons (28) présentant chacun une partie centrale (30) et deux parties latérales (32, 34) délimitant un logement débouchant (20, 22) recevant ladite bande souple (16, 18). La bande souple (16, 18) est réalisée dans un matériau élastomère et présente une épaisseur suffisante pour permettre l’assemblage des maillons (28) sur la bande souple (16, 18) par des moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) agencés pour pénétrer dans au moins l’une des parties du maillon (28) et dans la bande souple (16, 18).

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un bracelet à maillons, dont les maillons peuvent être faits dans une matière cassante telle que la céramique. La présente invention concerne également un procédé d’assemblage d’un tel bracelet.

Etat de la technique

[0002] Le document CH 576 759 décrit un bracelet se composant d’une bande, souple permettant d’assembler sans charnière les maillons du bracelet. Les maillons présentent en leur partie médiane un fraisage en T dans lequel passe la bande souple. Ce dispositif permet un montage de façon coulissante des maillons sur la bande.

[0003] Les maillons peuvent ensuite être bloqués sur la bande au moyen de vis axiales ou transversales.

[0004] Ce dispositif permet de réaliser des bracelets à l’esthétique intéressante car l’armature du bracelet reste masquée et il n’est pas fait usage de charnières.

[0005] Toutefois, il présenterait plusieurs inconvénients si le maillon était fabriqué dans un matériau cassant tel que la céramique.

[0006] La rigidité du maintien des maillons par vissage sur la bande souple associée à la rigidité transversale de la bande imposerait aux maillons en céramique d’absorber l’essentiel de certains chocs résultants d’un usage quotidien du bracelet. Or, la céramique est un matériau non déformable et cassant. Le choc peut alors produire un écaillement voire une brisure de cet élément esthétique.

[0007] Une autre situation périlleuse se rencontrerait lorsque, par exemple, le bracelet est passé au poignet. La souplesse longitudinale du bracelet peut amener deux maillons à s’entrechoquer violemment. Compte tenu de la rigidité du maintien du maillon, que nous avons évoqué plus haut, il peut, là aussi, en résulter une brisure de la céramique à l’endroit du choc, ce qui rompt immanquablement l’esthétique du bracelet.

[0008] Enfin, un autre inconvénient important d’une bande souple métallique est la difficulté d’ajuster précisément la longueur du bracelet. S’il est facile d’ôter quelques maillons, il est plus difficile d’ajuster la longueur de la bande souple métallique à une longueur précise.

[0009] Un but de la présente invention est donc de pallier ces inconvénients, en proposant un bracelet à maillons permettant de conserver les avantages esthétiques que confère l’usage d’une bande souple en offrant de meilleures garanties contre les chocs pour des maillons réalisés en un matériau cassant, tel que la céramique.

[0010] Un autre but de la présente invention est de proposer un bracelet à maillons permettant de faciliter l’ajustement de la longueur du bracelet.

Divulgation de l’invention

[0011] A cet effet, et conformément à la présente invention, il est proposé un bracelet comportant une bande souple et une pluralité de maillons présentant chacun une partie centrale et deux parties latérales délimitant un logement débouchant recevant ladite bande souple. Selon l’invention, la bande souple est réalisée dans un matériau élastomère et présente une épaisseur suffisante pour permettre l’assemblage des maillons sur la bande souple par des moyens de fixation transversaux agencés pour pénétrer dans au moins l’une des parties du maillon et dans la bande souple.

[0012] Ainsi, un des buts premiers de l’invention est atteint car le bracelet dispose d’une meilleure capacité d’absorption des chocs. L’ensemble est moins rigide dans ses déformations latérales, longitudinales et en torsion. L’énergie d’un choc est ainsi transmise du maillon à la bande souple en élastomère où le choc est amorti. L’élément esthétique, s’il est en matériau cassant tel que la céramique est, en conséquence, moins sujet à des écaillements ou à des brisures.

[0013] En outre, l’usure engendrée par le frottement des maillons avec les moyens de fixation transversaux, tel qu’un maillon avec sa goupille en rotation, est supprimée du fait de la présence de la bande souple. La bande souple porte les maillons à sa surface et maintient les moyens de fixation transversaux dans son épaisseur.

[0014] D’une manière avantageuse, la bande souple peut comporter en regard de la partie centrale des maillons, des ouvertures, et sur chacun de ses bords longitudinaux, des orifices transversaux traversant débouchant dans lesdites ouvertures, et la partie centrale desdits maillons peut comprendre au moins un pied agencé pour pénétrer dans l’une des ouvertures de la bande souple, ledit pied comprenant au moins un trou transversal en regard d’un orifice transversal de la bande souple, les moyens de fixation transversaux étant agencés pour pénétrer chacun dans un trou transversal dudit pied et dans l’orifice transversal de la bande souple en regard.

[0015] Selon une manière particulièrement avantageuse, le maillon présente deux parties latérales pleines et une partie centrale creuse de manière à présenter une section transversale ayant sensiblement une forme en U délimitant un logement dans lequel se place la bande souple.

[0016] D’une manière avantageuse, la bande souple peut comporter, sur chacun de ses bords longitudinaux, des orifices transversaux, et chaque partie latérale des maillons peut comprendre au moins un trou transversal en regard d’un orifice transversal de la bande souple, les moyens de fixation transversaux étant agencés pour pénétrer chacun dans un trou transversal des parties latérales des maillons et dans l’orifice transversal de la bande souple en regard.

[0017] Selon une variante de réalisation, les moyens de fixation transversaux des maillons à la bande souple peuvent être des goupilles, les trous transversaux des parties latérales des maillons étant traversant, et les orifices transversaux de la bande souple étant des orifices cylindriques traversant dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des goupilles.

[0018] Selon une autre variante de réalisation, les moyens de fixation transversaux peuvent être des barrettes. Dans ce cas, au moins l’un des trous transversaux des parties latérales des maillons peut être traversant, l’autre pouvant être un trou borgne, et les orifices transversaux de la bande souple peuvent être des orifices cylindriques traversant dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des barrettes.

[0019] Selon une autre variante de réalisation, les moyens de fixation transversaux peuvent être des vis. Dans ce cas, les trous transversaux des parties latérales des maillons sont traversant, et les orifices transversaux de la bande souple sont des trous borgnes.

[0020] Selon d’autres variantes de réalisation, ledit maillon peut présenter une partie centrale pleine constituant le pied et deux parties latérales creuses de manière à présenter une section transversale ayant sensiblement une forme de T délimitant un logement débouchant dans lequel se place ladite bande souple, lesdites ouvertures de la bande souple recevant les parties centrales des maillons.

[0021] Selon d’autres variantes de réalisation, le bracelet peut comprendre en outre des éléments de fermeture agencés pour coopérer avec chaque maillon et les moyens de fixation transversaux dudit maillon pour fermer sur la bande souple le logement débouchant dudit maillon.

[0022] Les maillons peuvent être réalisés dans un matériau cassant tel que la céramique, le carbure de titane (TiC), le carbure de tungstène (WC), le graphite, le verre, le saphir, ou les pierres semi-précieuses.

[0023] Il est bien évident que d’autres matériaux peuvent être utilisés comme l’or, l’acier, le titane, l’argent ainsi que les autres matériaux usuellement utilisés dans l’horlogerie.

[0024] Avantageusement, Pélastomère dans lequel est réalisée la bande souple est choisi parmi le groupe comprenant les polyuréthanes, les polyuréthanes thermoplastiques, les silicones, les caoutchoucs nitrile butadiène (NBR), les caoutchoucs naturels (NR).

[0025] Une manière avantageuse d’ajuster la longueur du bracelet est offerte par des entailles pratiquées transversalement dans la bande souple et qui définissent des sections sécables.

[0026] La présente invention concerne également un procédé d’assemblage d’un bracelet tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l’on assemble les maillons sur la bande souple par des moyens de fixation transversaux, la bande souple étant réalisée dans un matériau élastomère et présentant une épaisseur suffisante pour permettre auxdits moyens de fixation transversaux de pénétrer dans au moins l’une des parties latérales du maillon et dans la bande souple.

Brève description des dessins

[0027] D’autres caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence au dessin annexé, dans lequel: <tb>la fig. 1<sep>représente une vue en perspective éclatée des différents éléments d’une variante d’un bracelet selon l’invention prêts à être assemblés, <tb>la fig. 2<sep>représente une vue en perspective d’une bande souple en élastomère comportant des ouvertures, <tb>la fig. 3<sep>représente une vue de haut d’une bande souple en élastomère et des goupilles, <tb>la fig. 4<sep>représente une vue en perspective éclatée de différents éléments d’une autre variante d’un bracelet selon l’invention pour un maillon prêt à être assemblé avec un élément de fermeture, <tb>la fig. 5<sep>représente une vue en coupe de la variante de maillon assemblé avec un élément de fermeture utilisés dans la variante de la fig. 4, <tb>la fig. 6<sep>représente une vue en coupe d’un bracelet constitué de maillons selon la variante de la fig. 5, la fig. 7représente une vue en coupe d’une autre variante de maillon, et <tb>la fig. 8<sep>représente une vue en coupe d’une autre variante de maillon.

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0028] En référence à la fig. 1, il est présenté un bracelet selon l’invention constitué d’un fermoir 10, d’une pluralité de maillons 28 en céramique formant deux bras 12, 14 du bracelet. Plus précisément, chaque maillon 28 présente une partie centrale creuse 30 et deux parties latérales pleines 32, 34, qui, une fois les maillons placés côté à côte, délimitent, sur chacun des bras 12, 14, un logement intérieur débouchant 20, 22 respectivement. Chaque logement intérieur 20, 22 présente sensiblement la forme d’un U dans lequel se place une bande souple 16, 18 respectivement.

[0029] Conformément à l’invention, chaque bande souple 16, 18 est réalisée dans un matériau élastomère, tel que le polyuréthane, et présente une épaisseur suffisante pour permettre l’assemblage des maillons 28 sur la bande souple correspondante 16, 18 par des moyens de fixation transversaux agencés pour pénétrer dans au moins l’une des parties latérales 32, 34 des maillons 28 et dans la bande souple correspondante 16, 18.

[0030] Dans la présente description, le terme «pénétrer dans un élément» signifie entrer dans l’élément de manière à traverser partiellement ou totalement ledit élément.

[0031] Dans la variante représentée sur la fig. 1, les moyens de fixation transversaux sont des goupilles 24, 26. Chaque bande souple 16, 18 comporte, sur chacun de ses bords longitudinaux, une pluralité d’orifices cylindriques 36, transversaux et traversant, dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des goupilles 24, 26. Par ailleurs, chaque partie latérale 32, 34 des maillons 28 comprend deux trous transversaux 38, chaque trou 38 étant en regard d’un orifice transversal 36 de la bande souple 16, 18, afin de permettre le passage des goupilles 24, 26, transversalement à l’axe du bracelet et fixer les maillons 28 aux bandes souples 16, 18 respectivement.

[0032] . Avantageusement, les extrémités des goupilles 24, 26 peuvent être chanfreinées.

[0033] . Selon une manière avantageuse, les goupilles peuvent présenter, localement, au moins une aspérité telle qu’un bossage ou un moletage, une saignée ou une gorge assurant le maintien de la goupille dans l’orifice cylindrique traversant de la bande souple par la pression du matériau élastomère sur l’aspérité.

[0034] . Selon une autre manière avantageuse, chaque orifice cylindrique traversant peut présenter localement au moins un rétrécissement de son diamètre assurant par pression le maintien de la goupille dans ledit orifice cylindrique traversant de la bande souple.

[0035] . Le bracelet est assemblé selon un procédé d’assemblage comprenant les étapes suivantes: mettre en place des maillons 28 côte à côte selon l’axe longitudinal du bracelet à monter pour constituer le logement 20, 22, positionner la bande souple 16, 18 dans ledit logement 20, 22, introduire une goupille 40 par un trou transversal 38 d’une première partie latérale 32 de maillon 28, puis par l’orifice transversal 36 en regard de la bande souple 16, 18, puis par le trou transversal 42 en regard de la seconde partie latérale 34 de maillon 28, procéder selon l’étape précédente pour chaque goupille 40, 48, 50 dans chaque orifice vide de chaque maillon 28 restant.

[0036] . Grâce aux caractéristiques élastiques d’un matériau tel que le silicone pour réaliser la bande souple 16, 18, il est possible également d’envisager une variante économique du bracelet en solidarisant de façon permanente les bras 12 et 14 par un fermoir 10 fixe. Dans ce cas, le bracelet est passé au poignet par la main alors que les bandes souples 16, 18 sont étirées et les maillons contigus écartés l’un de l’autre selon l’axe des bandes souples 16, 18. Puis, lorsque le bracelet est sur le poignet, les bandes souples 16, 18 exercent une force de rappel sur l’ensemble des maillons des bras 12, 14. Le bracelet reprend la dimension de son réglage, c’est-à-dire ajustée, typiquement, à la taille du poignet.

[0037] . Une caractéristique avantageuse est que la bande en matériau élastomère conserve sa souplesse malgré l’épaisseur nécessaire pour les orifices transversaux 36. Ceci n’est pas envisageable avec une bande métallique qui perdrait, bien sûr, cette caractéristique. L’usage d’une bande en matériau élastomère étend donc les moyens de fixation des maillons et permet de ce fait d’améliorer aussi l’esthétique du bracelet en céramique par des moyens de fixation plus discrets que par vissage.

[0038] . Une bande souple 16, 18 plus épaisse réduit également le contact des maillons 28 sur la peau et diminue le risque de pincement entre deux maillons. Le contact avec un matériau en élastomère est aussi beaucoup plus agréable car plus doux. Il offre aussi une meilleure résistance thermique par rapport à une bande métallique ce qui contribue aussi à un meilleur confort d’usage.

[0039] Enfin, une bande 16, 18 faite dans un matériau en élastomère est facilement ajustable en longueur comparativement à une bande souple métallique. Il est possible de pratiquer des encoches transversales 44 dans les bandes souples 16, 18 afin de définir des zones sécables 46. En supposant que les éléments éclatés de la fig. 1sont montés, il est possible de suivre la démarche d’un horloger pour ajuster la longueur du bracelet selon la présente invention. L’horloger peut ôter autant de maillons qu’il y a de zones sécables. Dans notre description, si l’horloger souhaite ôter un maillon 28, il procède tout d’abord en démontant les goupilles 40, 48, 50. Les goupilles 40, 48 sont associées pour l’exemple au maillon 28, la goupille 50 étant montée à ses extrémités dans les trous 52, 54. Le bracelet est alors ouvert. L’horloger ôte le maillon 28. La bande souple 16 déborde du bras 12 du bracelet. Puis, l’horloger réduit la longueur de la bande souple 16 de la longueur équivalente d’un maillon en découpant la bande souple 16 selon l’encoche 44 afin d’ôter la section sécable 46. Enfin, il referme le bracelet en passant la goupille 40 par le trou 52, l’orifice 36 de la bande souple 16 et enfin par le trou 54. De cette façon, le maillon 28 et ses goupilles 40, 48 sont ôtées et le bracelet est refermé et ajusté en longueur.

[0040] Une variante non représentée de l’invention se distingue de la précédente variante par les moyens de fixation qui sont des barrettes. Dans ce cas, au moins l’un des trous transversaux de l’une des parties latérales des maillons est traversant, l’autre étant un trou borgne, et les orifices transversaux de la bande souple sont des orifices cylindriques traversant dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des barrettes. Les trous borgnes et traversant des maillons et les orifices cylindriques sont agencés pour être coaxiaux afin de permettre le passage des barrettes transversalement à l’axe du bracelet et fixer les maillons à la bande souple. Le principe d’ajustement de la longueur du bracelet est similaire à celui des goupilles. Cependant, il nécessite de procéder selon un ordre précis en commençant par ôter la barrette se trouvant à l’extrémité du bras du bracelet puis de poursuivre par la barrette contigùe.

[0041] Avec des moyens de fixation par barrette, le procédé d’assemblage du bracelet selon l’invention comprend les étapes suivantes: mettre en place les maillons côte à côte selon l’axe longitudinal du bracelet à monter pour constituer les logements des bras, mettre en place les barrettes dans les orifices transversaux de la bande souple, positionner la bande souple dans son logement en introduisant les extrémités des barrettes dans les trous borgnes en regard puis dans les trous traversant en regard.

[0042] Une autre variante non représentée de l’invention se distingue de la précédente variante par les moyens de fixation qui sont des vis. Dans ce cas, les trous transversaux des parties latérales des maillons sont traversant, et les orifices transversaux de la bande souple sont des trous borgnes. Les trous des maillons et les orifices de la bande souple sont agencés pour être coaxiaux afin de permettre le passage des vis transversalement à l’axe du bracelet et fixer les maillons à la bande souple. Il est possible de prévoir des vis autotaraudeuses et de percer les trous borgnes de la bande souple au moment de l’assemblage. Il est également possible d’utiliser des systèmes axes écrous et vis, en particulier autobloquants, tels que ceux commercialisés par la société Capsa.

[0043] Le principe d’ajustement de la longueur du bracelet est similaire à celui des goupilles.

[0044] Avec des moyens de fixation par vis, le procédé d’assemblage d’un bracelet selon l’invention comprend les étapes suivantes: mettre en place des maillons côte à côte selon l’axe longitudinal du bracelet à monter pour constituer les logements des bras, positionner la bande souple dans son logement, visser chaque vis par un trou transversal libre et dans le trou borgne en regard dans la bande souple, procéder selon l’étape précédente pour chaque vis dans chaque trou transversal vide de chaque maillon restant.

[0045] Dans une variante non représentée, la bande souple peut être fixée directement à une boite en céramique ou autre, sans embout, de manière à présenter une continuité particulièrement esthétique.

[0046] Dans une autre variante non représentée, la bande souple peut être d’une seule pièce et passer sous ou à côté de la boite de montre qui serait elle-même en céramique ou autre.

[0047] Dans une autre variante représentée dans la fig. 2, la bande souple 60 présente des ouvertures 62. Elle comporte, de plus, sur chacun de ses bords longitudinaux, des orifices transversaux traversant 64 débouchant dans les ouvertures 62.

[0048] La fig. 3 reprend la bande souple 60 de la fig. précédente, dans les orifices transversaux 64 de laquelle des goupilles 40, 48, 50 sont montées. Elles traversent les ouvertures 62 de la bande souple 60. Ces ouvertures servent à l’assemblage des maillons comme cela sera décrit ci-après.

[0049] En référence à la fig. 4, il est représenté une variante de l’invention selon laquelle le maillon 70 comporte, dans sa partie centrale creuse, trois pieds 72 dont un seul est visible sur la fig. La bande souple 74 présente des ouvertures 76 similaires aux fig. 2 et 3 précédemment décrites. Elle se distingue en ce que la bande souple 74 comprend deux orifices transversaux 78 par ouverture 76.

[0050] Les goupilles 40 et 48 sont préalablement montées dans deux orifices transversaux 78 d’une même ouverture 76.

[0051] Le maillon 70 comporte deux parties latérales 80 pleines déterminant un logement débouchant en forme de U, agencé pour y loger la bande souple 74. Les trois pieds 72 du maillon sont agencés pour être introduits dans l’ouverture 76 comportant les goupilles 40 et 48. Les pieds 72 sont en forme de crochet. Le crochet détermine un diamètre intérieur agencé pour permettre le passage d’une goupille 40, 48.

[0052] Comme le montre la fig. 5, les goupilles 40 et 48 ont une longueur inférieure à l’écartement intérieur des parties latérales 80, de sorte que l’extrémité des goupilles 40, 48 vient en butée contre les parties latérales 80 du maillon qui ne comportent pas de trous transversaux pour y introduire les goupilles 40 et 48, à l’exception des premiers maillons susceptibles d’être utilisés pour raccourcir les bras du bracelet. Le maillon 70 est par conséquent assemblé sur la bande souple 74 par clipsage des pieds 72 sur les goupilles 40, 48 préalablement montées. Plus précisément, le montage du maillon 70 dans le logement 76 amène chaque pied 72 du maillon à exercer une force latérale tendant à rapprocher les goupilles 40 et 48 l’une de l’autre en comprimant le matériau élastomère. Le rapprochement permet de faire pénétrer les goupilles 40, 48 dans les crochets des pieds 72 et réaliser le clipsage du maillon lorsque le matériau élastomère exerce une force de rappel sur les goupilles 40, 48 pour qu’elles reprennent leur écartement. Un avantage remarquable de l’usage du matériau élastomère est donc de réaliser un maillon en matériau tel que la céramique qui masque parfaitement ses moyens de fixation.

[0053] Des éléments de fermeture 82 complémentaires sont agencés pour fermer le logement débouchant des maillons 70 sur la lame souple 76 et ainsi réaliser un maillon fermé.

[0054] Plus précisément, ces éléments de fermeture 82 comportent également trois pieds 84 en forme de crochets et présentent des caractéristiques de montage strictement identiques au maillon 70 décrit précédemment.

[0055] Les trois pieds 72 sont agencés de façon complémentaire avec les trois pieds 84. En référence à la fig. 5, une vue en coupe présente un tel assemblage sur une bande souple 74 et une goupille 40 sur laquelle sont clipsés le pied 72 du maillon 70 et les deux pieds 84 de l’élément de fermeture 82.

[0056] Ainsi, les moyens de fixation sont parfaitement masqués, ce qui confère au bracelet un effet esthétique tout à fait remarquable. En référence à la fig. 6, une vue en coupe présente un bande souple 74 sur laquelle sont assemblés les maillons 70 et les éléments de fermeture 82 clipsés sur les goupilles 40 et 48. La bande souple 74 ainsi que les goupilles sont cachées de sorte que le bracelet parait être réalisé uniquement dans le matériau des maillons et des éléments de fermeture.

[0057] Une situation inverse possible consiste à placer l’élément de fermeture 82 dessus et le maillon 70 dessous.

[0058] En référence à la fig. 7, une autre variante de la présente invention est représentée en coupe selon l’axe AA défini dans la fig. 3. Dans cette variante, chaque maillon 90 présente une partie centrale déterminant un pied 92 agencé pour être monté dans l’ouverture 62 de la bande souple 60.

[0059] Le pied 92 comprend un trou transversal traversant en regard d’un orifice transversal 64 de la bande souple 60 permettant le passage d’une goupille 40 pour l’assemblage des éléments.

[0060] Les parties latérales sont creuses de part et d’autre du pied 92, Le maillon 90 présente donc, dans sa section transversale, la forme d’un T. Avec cette bande souple 60 débordante, il est possible d’obtenir des effets esthétiques intéressants en combinant la couleur de certains élastomères à la couleur des maillons.

[0061] En référence à la fig. 8, une autre variante de la présente invention est représentée en coupe selon l’axe AA défini dans la fig. 3. Dans cette variante, chaque maillon 100 présente une partie centrale creuse déterminant un logement débouchant agencé pour y loger la bande souple 60.

[0062] Le maillon 100 comprend deux parties latérales pleines 102 comprenant chacune un trou transversal traversant 104 en regard de l’orifice transversal 64 de la bande souple 60.

[0063] Un élément de fermeture 106 présentant les caractéristiques du maillon 90 de la fig. 7est monté dans l’ouverture 62 de la bande souple.

[0064] Une goupille 40 permet d’assembler l’ensemble.

[0065] La fig. 6 permet également une situation où le maillon et son élément de fermeture sont inversés.

[0066] Des caractéristiques avantageuses sont tirées des propriétés du matériau élastomère combinées à la forme de la goupille pour fixer celle-ci dans son logement.

[0067] Notamment, dans la fig. 7, la goupille présente un chanfrein 94 comprimé par l’élastomère de la bande souple 60 et qui maintient par pression la goupille dans son logement.

[0068] Dans la fig. 8, la goupille présente une gorge 108 occupée par l’élastomère de la bande souple 60 ce qui contribue au maintient par pression de la goupille dans son logement.

Claims (17)

1. Bracelet comportant une bande souple (16, 18, 60, 74) et une pluralité de maillons (28, 70, 90, 100) présentant chacun une partie centrale (30) et deux parties latérales (32, 34) délimitant un logement débouchant (20, 22) recevant ladite bande souple (16, 18, 60, 74), caractérisé en ce que la bande souple (16, 18, 60, 74) est réalisée dans un matériau élastomère et présente une épaisseur suffisante pour permettre l’assemblage des maillons (28, 70, 90, 100) sur la bande souple (16, 18, 60, 74) par des moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) agencés pour pénétrer dans au moins l’une des parties du maillon (32, 34, 104) et dans la bande souple (16, 18, 60, 74).

2. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bande souple (60, 74) comporte en regard de la partie centrale (30) des maillons (28, 70, 90, 100), des ouvertures (62, 76), et sur chacun de ses bords longitudinaux, des orifices transversaux (64, 78) traversant débouchant dans lesdites ouvertures, en ce que la partie centrale (30) desdits maillons comprend au moins un pied (72, 92) agencé pour pénétrer dans l’une des ouvertures (62, 76) de la bande souple, ledit pied (72, 92) comprenant au moins un trou transversal en regard d’un orifice transversal (64, 78) de la bande souple (60, 74), les moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) étant agencés pour pénétrer chacun dans un trou transversal dudit pied (72, 92) et dans l’orifice transversal (64, 78) de la bande souple en regard.

3. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit maillon (28, 70, 100) présente deux parties latérales pleines (32, 34, 80, 102) et une partie centrale creuse (30) de manière à présenter une section transversale ayant sensiblement une forme en U délimitant un logement débouchant dans lequel se place ladite bande souple (16, 18, 60, 74).

4. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la bande souple (16, 18, 60, 74) comporte, sur chacun de ses bords longitudinaux, des orifices transversaux (36, 64, 78), en ce que chaque partie latérale (32, 34, 80, 102) desdits maillons (28, 70, 90, 100) comprend au moins un trou transversal (38, 42, 52, 54, 104) en regard d’un orifice transversal (36, 64, 78) de la bande souple (16, 18, 60, 74), les moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) étant agencés pour pénétrer chacun dans un trou transversal des parties latérales (32, 34, 64, 78) des maillons (28, 70, 100) et dans l’orifice transversal (36, 64, 78) de la bande souple en regard.

5. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) sont des goupilles, en ce que les trous transversaux (38, 42, 52, 54, 64, 78) des parties latérales (32, 34, 80, 100) des maillons (28, 70, 100) sont traversant et en ce que les orifices transversaux (36, 64, 78) de la bande souple (16, 18, 60, 74) sont des orifices cylindriques traversant dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des goupilles (24, 26, 40, 48, 50).

6. Bracelet selon la revendication 5, caractérisé en ce que les extrémités des goupilles (24, 26, 40, 48, 50) sont chanfreinées.

7. Bracelet selon la revendication 5, caractérisé en ce que les goupilles (24, 26, 40, 48, 50) présentent localement au moins un bossage assurant par pression le maintien de la goupille (24, 26, 40, 48, 50) dans l’orifice cylindrique traversant (36, 64, 78) de la bande souple (16, 18, 60, 74).

8. Bracelet selon la revendication 5, caractérisé en ce que les goupilles (24, 26, 40, 48, 50) présentent localement au moins un moletage assurant par pression le maintien de la goupille (24, 26, 40, 48, 50) dans l’orifice cylindrique traversant (36, 64, 78) de la bande souple (16, 18, 60, 74).

9. Bracelet selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque orifice cylindrique traversant (36, 64, 78) présente localement au moins un rétrécissement de son diamètre assurant par pression le maintien. de la goupille (24, 26, 40, 48, 50) dans ledit orifice cylindrique (36, 64, 78) traversant de la bande souple (16, 18, 60, 74).

10. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation transversaux sont des barrettes, en ce que au moins l’un des trous transversaux des parties latérales des maillons est traversant, l’autre étant un trou borgne, et en ce que les orifices transversaux de la bande souple sont des orifices cylindriques traversant dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre de la section des barrettes.

11. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation transversaux sont des vis, en ce que les trous transversaux des parties latérales des maillons sont traversant, et en ce que les orifices transversaux de la bande souple sont des trous borgnes.

12. Bracelet selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit maillon (90) présente une partie centrale pleine constituant le pied et deux parties latérales creuses de manière à présenter une section transversale ayant sensiblement une forme de T délimitant un logement débouchant dans lequel se place ladite bande souple (60), lesdites ouvertures de la bande souple (62) recevant les parties centrales des maillons (90).

13. Bracelet selon l’une quelconque des revendications 3 et 12, caractérisé en ce qu’il comprend en outre des éléments de fermeture (82, 106) agencés pour coopérer avec chaque maillon et les moyens de fixation transversaux dudit maillon pour fermer, sur la bande souple, le logement débouchant dudit maillon.

14. Bracelet selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les maillons (28) sont en matériau choisi parmi le groupe comprenant la céramique, le carbure de titane (TiC), le carbure de tungstène (WC), le graphite, le verre, le saphir, et les pierres semi-précieuses.

15. Bracelet selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élastomère dans lequel est réalisée la bande souple (16, 18, 60, 74) est choisi parmi le groupe comprenant les polyuréthanes, les polyuréthanes thermoplastiques, les silicones, les caoutchoucs nitrile butadiène (NBR), les caoutchoucs naturels (NR).

16. Bracelet selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bande souple (16, 18, 60, 74) présente des entailles transversales (44) qui définissent des sections sécables (46) permettant d’ajuster la longueur du bracelet.

17. Procédé d’assemblage d’un bracelet selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que l’on assemble les maillons (28, 70, 90, 100) sur la bande souple (16, 18, 60, 74) par des moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50), la bande souple (16, 18, 40, 74) étant réalisée dans un matériau élastomère et présentant une épaisseur suffisante pour permettre auxdits moyens de fixation transversaux (24, 26, 40, 48, 50) de pénétrer dans au moins l’une des parties latérales (32, 34, 64, 78) du maillon (28, 70, 90, 100) et dans la bande souple (16, 18).