CH693520A5 - Interrupteur de type push-push. - Google Patents

Description

  



  La présente invention concerne d'une manière générale les interrupteurs du genre comportant, dans un boîtier, un doigt d'actionnement, qui est monté mobile en translation, et qui, soit directement, soit indirectement, est à la disposition de l'usager, au moins un contact fixe, un contact mobile, qui est susceptible de prendre l'une ou l'autre de deux positions, à savoir une première position, pour laquelle il est appliqué au contact fixe, et une deuxième position, pour laquelle il est au contraire écarté de celui-ci, un entraîneur, auquel est soumis le contact mobile, et qui, pour la commande de celui-ci, est articulé au boîtier autour d'un axe de basculement perpendiculaire à la direction de déplacement du doigt d'actionnement, une pièce de commande, formant culbuteur et appelée ici, de manière traditionnelle, "noix",

   qui intervient entre le doigt d'actionnement et l'entraîneur, et qui, montée pivotante par rapport au doigt d'actionnement, est propre à agir sur l'entraîneur en réponse à une action d'enfoncement exercée sur le doigt d'actionnement, en provoquant alors alternativement le basculement de l'entraîneur dans un sens ou dans l'autre, des moyens élastiques de rappel, qui sollicitent en permanence la noix en direction du doigt d'actionnement, et des moyens élastiques de basculement, auxquels est soumis l'entraîneur, et qui, en réponse à une action de la noix sur celui-ci, sont aptes, après le franchissement d'un point mort, à solliciter le contact mobile en direction de l'une ou de l'autre de ses positions et à le maintenir ensuite élastiquement dans celle-ci. 



  Ces interrupteurs sont communément appelés "push-push" parce que si, intérieurement, ils permettent de réaliser une fonction bistable de changement d'état, en ouvrant ou fermant un quelconque circuit à chaque fois qu'il est agi sur leur doigt d'actionnement, ils se comportent, extérieurement, comme un monostable, leur doigt d'actionnement revenant à chaque fois en position initiale de repos dès que l'action d'enfoncement exercée sur lui est relâchée, et que, par conséquent, pour les faire passer d'un état à un autre, il faut à chaque fois agir en enfoncement, et, donc, en poussée, sur ce doigt d'actionnement. 



  L'une des difficultés à surmonter dans la réalisation des interrupteurs de ce type tient à la nécessité qu'il y a d'assurer au repos une position bien déterminée de la noix par rapport au doigt d'actionnement, en pratique une position centrée, de manière à ce que cette noix soit en mesure d'intervenir ensuite en toute certitude correctement sur l'entraîneur lors d'un enfoncement ultérieur du doigt d'actionnement. 



  A défaut d'une telle position centrée de la noix au repos, des dysfonctionnements peuvent intervenir. 



  La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'obtenir de manière efficace et sûre la position centrée recherchée pour la noix au repos et conduisant en outre à d'autres avantages. 



  De manière plus précise, elle a pour objet un interrupteur du genre succinctement exposé ci-dessus et caractérisé d'une manière générale en ce que, entre la noix et le doigt d'actionnement, interviennent des moyens d'emboîtement aptes à définir au repos pour la noix la position centrée recherchée pour celle-ci, ces moyens d'emboîtement comportant, sur l'une quelconque des pièces que constituent le doigt d'actionnement et la noix, un évidement, et, sur l'autre de ces pièces, une excroissance, qui, au repos, s'engage dans l'évidement précédent. 



  Grâce à de tels moyens d'emboîtement, qui interviennent à la façon d'un couple tenon-mortaise, la position centrée recherchée pour la noix est assurée de manière positive, sans risque de dysfonctionnement. 



  Autrement dit, au repos, la noix reprend toujours exactement la même position par rapport au doigt d'actionnement, transversalement par rapport à la direction de déplacement de celui-ci. 



  Préférentiellement, l'évidement que comportent les moyens d'emboîtement mis en Öuvre à cet effet est une rainure qui s'étend parallèlement à l'axe de basculement de l'entraîneur, et l'excroissance correspondante est une nervure qui s'étend elle aussi parallèlement à cet axe de basculement. 



  Ainsi, au repos, il y a avantageusement un blocage en rotation de la noix sur le doigt d'actionnement, autour de la direction de déplacement de celui-ci, au bénéfice, là encore, d'un bon positionnement de cette noix par rapport à ce doigt d'actionnement. 



  Enfin, les moyens d'emboîtement suivant l'invention sont avantageusement favorables à l'assemblage de l'ensemble par simple empilage, au bénéfice des coûts correspondants. 



  Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront, d'ailleurs, de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: 
 
   la fig. 1 est une vue en coupe axiale d'un interrupteur suivant l'invention, c'est-à-dire une vue en coupe de cet interrupteur passant par la direction de déplacement de son doigt d'actionnement; 
   la fig. 2 est, de manière simplifiée, une autre vue en coupe axiale de cet interrupteur, suivant la ligne brisée ll-ll de la fig. 1; 
   les fig. 3A, 3B et 3C sont des vues partielles en coupe axiale qui, reprises de celle de la fig. 1, illustrent, chacune respectivement, trois phases successives de fonctionnement de l'interrupteur suivant l'invention lors de son actionnement. 
 



  Tel qu'illustré sur ces figures, et de manière connue en soi, l'interrupteur 10 suivant l'invention comporte, globalement, dans un boîtier 11, un doigt d'actionnement 12, qui est monté mobile en translation, suivant une direction de déplacement D schématisée en traits interrompus sur les fig.

   1 et 2, et qui, soit directement, soit indirectement, est à la disposition de l'usager, au moins un contact fixe 13A, 13B, un contact mobile 14, qui est susceptible de prendre l'une ou l'autre de deux positions, à savoir une première position, pour laquelle il est appliqué au contact fixe 13A, 13B, et une deuxième position, pour laquelle il est au contraire écarté de celui-ci, un entraîneur 15, auquel est soumis le contact mobile 14, et qui, pour la commande de celui-ci, est articulé au boîtier 11 autour d'un axe de basculement A1 perpendiculaire à la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12, tel que repéré par sa trace sur la fig.

   1, une noix 16, qui intervient entre le doigt d'actionnement 12 et l'entraîneur 15, et qui, montée pivotante par rapport au doigt d'actionnement 12, est propre à agir sur l'entraîneur 15 en réponse à une action d'enfoncement exercée sur le doigt d'actionnement 12, en provoquant alors alternativement le basculement de l'entraîneur 15 dans un sens ou dans l'autre, et, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, des moyens élastiques de rappel 18, qui sollicitent en permanence la noix 16 en direction du doigt d'actionnement 12, et des moyens élastiques de basculement 19, auxquels est soumis l'entraîneur 15, et qui, en réponse à une action de la noix 16 sur celui-ci, sont aptes, après le franchissement d'un point mort,

   à solliciter le contact mobile 14 en direction de l'une ou de l'autre de ses positions et à le maintenir ensuite élastiquement dans celle-ci. 



  Suivant l'invention, entre la noix 16 et le doigt d'actionnement 12, interviennent des moyens d'emboîtement 20 aptes à définir au repos une position centrée de la noix 16 par rapport au doigt d'actionnement 12, ces moyens d'emboîtement 20 comportant, sur l'une quelconque des pièces que constituent le doigt d'actionnement 12 et la noix 16, un évidement 21, et, sur l'autre de ces pièces, une excroissance 22, qui, au repos, s'engage dans l'évidement 21 précédent. 



  Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 11 est constitué d'un socle 23, dans lequel sont logés le contact mobile 14 et le ou les contacts fixes 13A, 13B, et d'un capot 24, à la faveur d'une ouverture 26 duquel émerge le doigt d'actionnement 12. 



  Par mesure de simplicité, ce doigt d'actionnement 12 a, sur les figures, été supposé être directement à la disposition de l'usager. 



  Mais, en réalité, il est normalement coiffé par une cape, non représentée, par l'intermédiaire de laquelle l'usager peut indirectement intervenir sur lui. 



  L'interrupteur 10 suivant l'invention ne sera d'ailleurs pas décrit dans tous ses détails ici. 



  Seuls en seront décrits les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention. 



  Dans la forme de réalisation représentée, l'interrupteur 10 suivant l'invention comporte deux contacts fixes 13A, 13B, disposés chacun respectivement de part et d'autre de la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12, et, donc, de l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15, celui-ci recoupant en pratique cette dernière. 



  Corollairement, dans cette forme de réalisation, le contact mobile 14 forme une pièce distincte de l'entraîneur 15, et il est monté pivotant suivant un axe de pivotement A2 sensiblement parallèle à l'axe de basculement A1 de cet entraîneur 15. 



  Comme l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15, l'axe de pivotement A2 du contact mobile 14 est schématisé par sa trace sur la fig. 1, et il recoupe lui aussi la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12. 



  En pratique, cet axe de pivotement A2 se situe au-delà de l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15 par rapport au doigt d'actionnement 12. 



  Dans la forme de réalisation représentée, le contact mobile 14 est constitué par une plaquette, qui est métallique, et qui, ainsi qu'il est mieux visible sur la fig. 2, a une forme générale de L. 



  Par une branche 27, qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12, il est en prise, suivant une articulation du type articulation à couteau, avec une gouttière 28, qui matérialise son axe de pivotement A2. 



  Par une branche 29, qui s'étend sensiblement parallèlement à la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12 au droit des contacts fixes 13A, 13B, il est apte à coopérer avec l'un ou l'autre de ces derniers. 



  Dans la forme de réalisation représentée, l'entraîneur 15 comporte un fût 30, qui s'étend en direction de la branche 27 du contact mobile 14, et deux bras 31A, 31B, qui s'étendent chacun respectivement de part et d'autre de son axe de basculement A1. 



  Conjointement, les moyens élastiques de basculement 19 sont constitués par un ressort de compression interposé entre l'entraîneur 15 et le contact mobile 14. 



  Plus précisément, ces moyens élastiques de basculement 19 prennent appui sur le fond borgne 33 d'un évidement 34 prévu à cet effet dans le fût 30 de l'entraîneur 15, et ils portent sur la tranche de la branche 27 du contact mobile 14 opposée à la gouttière 28 dans laquelle celui-ci est articulé, en étant engagés sur un ergot de centrage 35 prévu à cet effet en saillie sur cette tranche. 



  Pour son action sur l'entraîneur 15, la noix 16 comporte au moins un jambage 36A, 36B. 



  Dans la forme de réalisation représentée, la noix 16 comporte deux jambages 36A, 36B, à raison d'un jambage 36A, 36B par bras 31 A, 31B de l'entraîneur 15. 



  En pratique, dans cette forme de réalisation, les jambages 36A, 36B de la noix 16 s'étendent légèrement en oblique l'un par rapport à l'autre, en s'écartant l'un de l'autre au fur et à mesure qu'ils se rapprochent de l'entraîneur 15. 



  Ils sont l'un et l'autre globalement épointés à leur extrémité libre, et, en correspondance, les bras 31 A, 31B de l'entraîneur 15 comportent chacun un décrochement 37 à leur propre extrémité libre, pour l'engagement de l'extrémité libre épointée du jambage 36A, 36B correspondant de la noix 16. 



  Corollairement, dans la forme de réalisation représentée, les moyens élastiques de rappel 18 associés à la noix 16 sont constitués par un ressort de compression interposé entre cette noix 16 et l'entraîneur 15. 



  Plus précisément, ces moyens élastiques de rappel 18 prennent appui sur l'entraîneur 15, entre les bras 31 A, 31B de celui-ci, en étant engagés sur un ergot de centrage 39 prévu à cet effet en saillie sur cet entraîneur 15 en direction opposée à son fût 30, et ils portent sur le fond borgne 40 d'un évidement 41 que la noix 16 forme intérieurement entre ses jambages 36A, 36B. 



  Bien entendu, pour sa retenue au repos, le doigt d'actionnement 12 présente, latéralement, en saillie, des crans 42, par lesquels il est apte à venir porter sur la surface intérieure du capot 24 du boîtier 11, autour de l'ouverture 26 de celui-ci. 



  Dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 21 des moyens d'emboîtement 20 suivant l'invention appartient au doigt d'actionnement 12, et l'excroissance 22 à la noix 16. 



  En pratique, l'évidement 21 intervient en creux sur une surface d'appui plane 44, qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12, et qui forme le fond d'un évidement 45 que présente intérieurement celui-ci pour l'engagement de la noix 16, et, en correspondance, l'excroissance 22 fait saillie sur une surface d'appui plane 46, qui s'étend elle aussi sensiblement perpendiculairement à cette direction de déplacement D, et qui forme la surface supérieure de la noix 16. 



  Aux extrémités de la surface d'appui plane 44 qu'elle comporte ainsi, la noix 16 présente, dans la forme de réalisation représentée, deux arêtes 47A, 47B, qui s'étendent parallèlement à l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15, et qui constituent alternativement des axes de pivotement pour elle lors de son action sur cet entraîneur 15. 



  En correspondance, chacun respectivement, avec les arêtes 47A, 47B de la noix 16, le doigt d'actionnement 12 présente, dans la forme de réalisation représentée, des dièdres 48A, 48B, d'angle obtus, à la faveur desquels la noix 16 est susceptible de s'emboîter par ses arêtes 47A, 47B. 



  Par exemple, et tel que représenté, ces dièdres 48A, 48B sont définis, d'une part, par la surface d'appui plane 44 du doigt d'actionnement 12, et, d'autre part, par des nervures 49A, 49B que ce doigt d'actionnement 12 présente latéralement dans son évidement 45, et dont la tranche s'étend en oblique par rapport à la direction de déplacement D de celui-ci, pour permettre le basculement de la noix 16. 



  Préférentiellement, et cela est le cas dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 21 et l'excroissance 22 des moyens d'emboîtement 20 suivant l'invention ont des formes au moins en partie complémentaires, en sorte qu'ils constituent eux aussi des surfaces d'appui mutuel pour la noix 16 et le doigt d'actionnement 12, en sus, et en complément, des surfaces d'appui planes 44 et 46 de ceux-ci. 



  En pratique, dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 21 est une rainure qui s'étend parallèlement à l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15, et l'excroissance 22 est une nervure qui s'étend elle aussi parallèlement à cet axe de basculement A1. 



  Par exemple, et tel que représenté, l'évidement 21 et l'excroissance 22 ont l'un et l'autre une section transversale triangulaire. 



  Pour l'évidement 21, le sommet de cette section transversale triangulaire se situe sur la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12. 



  Il en est évidemment de même pour l'excroissance 22 pour la position centrée de repos de la noix 16. 



  En pratique, pour permettre le dégagement de l'excroissance 22 par rapport à l'évidement 21, l'angle au sommet de la section transversale triangulaire de cet évidement 21 et de cette excroissance 22 est au moins égal à 90 DEG . 



  Par exemple, et tel que représenté, il est sensiblement égal à 90 DEG . 



  Lors de l'assemblage de l'ensemble, il est simplement procédé à un empilage des moyens élastiques de rappel 18, de la noix 16 et du doigt d'actionnement 12, avant l'encliquetage de celui-ci sur le capot 24 du boîtier 11 par ses crans 42. 



  On supposera maintenant, dans ce qui suit, que, pour la configuration de repos représentée sur la fig. 1, l'entraîneur 15 est basculé sur la gauche, et que, par conséquent, sous l'action des moyens élastiques de basculement 19, le contact mobile 14 est en application contre le contact fixe 13A situé sur la droite. 



  Sous l'action des moyens élastiques de rappel 18, la noix 16 est en position centrée par rapport au doigt d'actionnement 12, en étant appliquée par sa surface d'appui plane 46 contre la surface d'appui plane 44 de ce doigt d'actionnement 12. 



  Corollairement, l'excroissance 22 des moyens d'emboîtement 20 prévus suivant l'invention est en prise avec l'évidement 21 associé, ce qui confirme de manière positive cette position centrée de la noix 16. 



  Pour cette position centrée de la noix 16, les jambages 36A, 36B de celle-ci s'étendent symétriquement l'un par rapport à l'autre de part et d'autre de la direction de déplacement D du doigt d'actionnement 12. 



  On supposera, maintenant, que, tel que schématisé par la flèche F1 sur les fig. 3A et 3B, le doigt d'actionnement 12 est l'objet d'une action d'enfoncement. 



  Dans un premier temps, fig. 3A, la noix 16, entraînée par le doigt d'actionnement 12, vient porter, par son jambage 36B, contre le bras 31B de l'entraîneur 15, en engrenant avec le décrochement 37 de celui-ci. 



  Il en résulte que, si l'action d'enfoncement exercée sur le doigt d'actionnement 12 est poursuivie, la noix 16 provoque le basculement de l'entraîneur 15 de la gauche vers la droite, tel que schématisé par une flèche F2 sur la fig. 3B. 



  Conjointement, pour accompagner l'entraîneur 15 dans ce mouvement de basculement, la noix 16 pivote elle-même par rapport au doigt d'actionnement 12, autour de son arête 47B, suivant un mouvement inverse de celui de l'entraîneur 15, tel que schématisé par la flèche F min 2 sur la fig. 3B. 



  La surface d'appui plane 46 de la noix 16 s'écarte donc en oblique de la surface d'appui plane 44 du doigt d'actionnement 12, cependant que, corollairement, son excroissance 22 se dégage de l'évidement 21 de ce dernier. 



  Corollairement, le basculement de l'entraîneur 15 provoque un basculement, de sens inverse, du contact mobile 14 autour de son axe de pivotement A2, tel que schématisé par une flèche F min  min 2 sur la fig. 3B, ce qui, après le franchissement d'un point mort correspondant à l'alignement du contact mobile 14 avec l'axe de basculement A1 de l'entraîneur 15, conduit ce contact mobile 14 à venir s'appliquer contre le contact fixe 13B sous la sollicitation des moyens élastiques de basculement 19. 



  Il y a ainsi un changement d'état de l'interrupteur 10. 



  Si, ensuite, l'action d'enfoncement jusque-là exercée sur le doigt d'actionnement 12 est relâchée, cet interrupteur 10 revient à sa configuration initiale de repos, sous l'action des moyens élastiques de rappel 18, suivant la flèche F3 de la fig. 3C. 



  Au cours de ce retour en configuration de repos, la noix 16 pivote à nouveau par rapport au doigt d'actionnement 12, mais dans le sens inverse du précédent, ce qui la conduit à s'appliquer à nouveau par sa surface d'appui plane 46 contre la surface d'appui plane 44 de ce doigt d'actionnement 12, cependant que son excroissance 22 s'engage à nouveau dans l'évidement 21 de ce dernier. 



  Ainsi, la noix 16 se retrouve à nouveau en position centrée par rapport au doigt d'actionnement 12. 



  Un nouveau cycle de fonctionnement peut dès lors intervenir pour l'interrupteur 10, avec, à chaque fois, un changement d'état de celui-ci. 



  En effet, à chaque cycle de fonctionnement, la noix 16 agit alternativement sur le bras 31A ou sur le bras 31B de l'entraîneur 15, en provoquant ainsi alternativement le basculement dans un sens ou dans l'autre de celui-ci. 



  Dans ce qui précède, il a été supposé que l'interrupteur 10 comportait deux contacts fixes 13A, 13B. 



  Ces deux contacts fixes 13A, 13B peuvent être l'un et l'autre des contacts actifs, c'est-à-dire des contacts intervenant effectivement dans un circuit. 



  L'interrupteur 10 constitue alors un va-et-vient ou un inverseur. 



  Mais, en variante, l'un des contacts fixes 13A, 13B peut n'être qu'un contact passif de repos. 



  L'interrupteur 10 ne constitue alors qu'un interrupteur de type standard. 



  Suivant un développement de cette variante, l'un des contacts fixes 13A, 13B peut donc être supprimé. 



  La présente invention ne se limite d'ailleurs pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution. 



  En particulier, au lieu de comporter deux jambages, la noix peut n'en comporter qu'un, l'entraîneur étant alors adapté en conséquence. 



  En outre, au lieu de former une pièce distincte de cet entraîneur, le contact mobile pourrait être porté par celui-ci. 



  Enfin, l'excroissance et l'évidement constituant les moyens d'emboîtement suivant l'invention peuvent être intervertis entre le doigt d'actionnement et la noix. 



  Cet évidement et cette excroissance peuvent d'ailleurs avoir des configurations différentes de celles de la rainure et de la nervure plus particulièrement décrites et représentées, bien que ces dernières soient préférentielles.

Claims (15)

1. Interrupteur comportant, dans un boîtier, un doigt d'actionnement (12), qui est monté mobile en translation, et qui, soit directement, soit indirectement, est à la disposition de l'usager, au moins un contact fixe (13A, 13B), un contact mobile (14), qui est susceptible de prendre l'une ou l'autre de deux positions, à savoir une première position, pour laquelle il est appliqué au contact fixe (13A, 13B), et une deuxième position, pour laquelle il est au contraire écarté de celui-ci, un entraîneur (15), auquel est soumis le contact mobile (14), et qui, pour la commande de celui-ci, est articulé au boîtier (11) autour d'un axe de basculement (A1) perpendiculaire à la direction de déplacement (D) du doigt d'actionnement (12), une noix (16), qui intervient entre le doigt d'actionnement (12) et l'entraîneur (15), et qui,

montée pivotante par rapport au doigt d'actionnement (12), est propre à agir sur l'entraîneur (15) en réponse à une action d'enfoncement exercée sur le doigt d'actionnement (12), en provoquant alors alternativement le basculement de l'entraîneur (15) dans un sens ou dans l'autre, des moyens élastiques de rappel (18), qui sollicitent en permanence la noix (16) en direction du doigt d'actionnement (12), et des moyens élastiques de basculement (19), auxquels est soumis l'entraîneur (15), et qui, en réponse à une action de la noix (16) sur celui-ci, sont aptes, après le franchissement d'un point mort, à solliciter le contact mobile (14) en direction de l'une ou de l'autre de ses positions et à le maintenir ensuite élastiquement dans celle-ci, caractérisé en ce que, entre la noix (16) et le doigt d'actionnement (12), interviennent des moyens d'emboîtement (20)

aptes à définir au repos une position centrée de la noix (16) par rapport au doigt d'actionnement (12), ces moyens d'emboîtement (20) comportant, sur l'une quelconque des pièces que constituent le doigt d'actionnement (12) et la noix (16), un évidement (21), et, sur l'autre de ces pièces, une excroissance (22), qui, au repos, s'engage dans l'évidement précédent.

2. Interrupteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'évidement (21) intervient en creux sur une surface d'appui plane (44), qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la direction de déplacement (D) du doigt d'actionnement (12), et, en correspondance, l'excroissance (22) fait saillie sur une surface d'appui plane (46) qui s'étend elle aussi sensiblement perpendiculairement à cette direction de déplacement (D).

3.

Interrupteur suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, aux extrémités de la surface d'appui plane (44) qu'elle comporte, la noix (16) présente deux arêtes (47A, 47B), qui s'étendent parallèlement à l'axe de basculement (A1) de l'entraîneur (15), et qui constituent alternativement des axes de pivotement pour elle lors de son action sur cet entraîneur (15).

4. Interrupteur suivant la revendication 3, caractérisé en ce que, en correspondance, chacun respectivement, avec les arêtes (47A, 47B) de la noix (16), le doigt d'actionnement (12) présente des dièdres (48A, 48B) d'angle obtus.

5.

Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'évidement (21) et l'excroissance (22) ont des formes au moins en partie complémentaires, en sorte qu'ils constituent des surfaces d'appui pour la noix (16) et le doigt d'actionnement (12).

6. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'évidement (21) est une rainure qui s'étend parallèlement à l'axe de basculement (A1) de l'entraîneur (15), et l'excroissance (22) est une nervure qui s'étend elle aussi parallèlement à cet axe basculement (A1).

7. Interrupteur suivant la revendication 6, caractérisé en ce que l'évidement (21) et l'excroissance (22) ont l'un et l'autre une section transversale triangulaire.

8.

Interrupteur suivant la revendication 7, caractérisé en ce que l'angle au sommet de la section transversale triangulaire de l'évidement (21) et de l'excroissance (22) est au moins égal à 90 DEG .

9. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'évidement (21) appartient au doigt d'actionnement (12) et l'excroissance (22) à la noix (16).

10. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'entraîneur (15) comporte deux bras (31 A, 31B), qui s'étendent chacun respectivement de part et d'autre de son axe de basculement (A1), et, en correspondance, pour son action sur cet entraîneur (15), la noix (16) comporte deux jambages (36A, 36B), à raison d'un jambage (36A, 36B) par bras (31 A, 31 B) de celui-ci.

11.

Interrupteur suivant la revendication 10, caractérisé en ce que les jambages (36A, 36B) de la noix (16) s'étendent en oblique l'un par rapport à l'autre, en s'écartant l'un de l'autre au fur et à mesure qu'ils se rapprochent de l'entraîneur (15).

12. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens élastiques de rappel (18) sont constitués par un ressort de compression interposé entre la noix (16) et l'entraîneur (15).

13. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le contact mobile (14) forme une pièce distincte de l'entraîneur (15), et il est monté pivotant suivant un axe de pivotement (A2) sensiblement parallèle à l'axe de basculement (A1) de celui-ci.

14.

Interrupteur suivant la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens élastiques de basculement (19) sont constitués par un ressort de compression interposé entre l'entraîneur (15) et le contact mobile (14).

15. Interrupteur suivant l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte deux contacts fixes (13A, 13B), disposés chacun respectivement de part et d'autre de la direction de déplacement (D) du doigt d'actionnement (12).