La présente invention concerne un dispositif d'attachement pour prothèse dentaire comprenant une partie mâle destinée à être fixée sur une base solidaire de la mâchoire supérieure ou inférieure et comportant une protubérance sensiblement sphérique présentant un premier axe central et destinée à coopérer avec une partie femelle présentant un second axe central et une cavité susceptible de recevoir au moins partiellement la protubérance et dont les parois s'appliquent de façon élastique à cette dernière.
Des dispositifs de ce type, connus sous le nom d'encrage sphérique "Dalbo" selon le Dr. Dalla Bonna, sont largement utilisés pour l'attachement de prothèses dentaires. Du fait de la forme sphérique de la protubérance, il arrive fréquemment que la partie femelle soit plus ou moins inclinée par rapport à la partie mâle et que les axes centraux de ces deux parties ne sont donc pas confondus. Lors de la mastication, les éléments élastiques de la partie femelle, à savoir une jupe présentant des fentes longitudinales, sont alors fortement sollicitées et perdent rapidement leur élasticité. Un jeu apparat alors entre les parties mâle et femelle et la prothèse n'est plus maintenue fermement sur la mâchoire. Il arrive même que la partie femelle soit détériorée davantage menant à sa rupture.
Avec les dispositifs connus, il arrivait donc fréquemment que des parties femelles ou des dispositifs d'attachement entiers devaient être changés, menant à des réparations coûteuses des prothèses, si tel était encore possible.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et le dispositif d'attachement conformément à l'invention comprend à cet effet les caractéristiques figurant dans la seconde partie de la revendication 1.
Les parties mâle et femelle sont par ces caractéristiques pratiquement parfaitement alignées, leurs axes centraux étant substantiellement confondus. Comme les éléments élastiques de la jupe sont ainsi disposés de façon centrosymétrique autour de la protubérance de la partie mâle, ils ne sont pas sollicités lors de la mastication, mais uniquement lors de la mise en bouche et lors de l'enlèvement de la prothèse. Ils gardent donc leur élasticité indéfiniment. Le positionnement et le maintien de la prothèse restent très précis même après un long usage de la prothèse. Lors de réparations, dites rebasage, de la prothèse, le positionnement de la partie femelle est fortement facilité.
Avantageusement lesdits moyens de positionnement sont constitués par au moins un élément de forme prévu sur ladite protubérance destiné à coopérer avec un élément de forme inverse prévu sur la partie femelle.
Selon un mode d'exécution préféré, ledit élément de forme est constitué par une creusure prévue sur l'apex de la protubérance destinée à coopérer avec une forme correspondante en saillie prévue sur la partie femelle.
Cette construction assure une interpénétration très efficace entre les parties mâle et femelle et une répartition favorable des forces de la mastication. En outre, la partie femelle est renforcée dans sa partie centrale très sollicitée, ce qui augmente sa solidité et sa longévité. Du fait de la saillie prévue sur la face inférieure du corps de la partie femelle, la face supérieure de ce corps peut présenter une fosse ou un creux favorisant une diminution de la hauteur pour l'élaboration de la suprastructure de la prothèse.
Favorablement, la partie femelle comprend un corps présentant une rainure périphérique en forme de V et destiné à être collé à la suprastructure de la prothèse par l'intermédiaire d'une cape de doublage dont les extrémités inférieures sont conformées de façon à s'appuyer sur la base de la prothèse, ledit corps étant prolongé par une jupe élastique présentant des fentes longitudinales.
Ces caractéristiques permettent d'obtenir une répartition des forces particulièrement avantageuse entre le centre et le bord de la prothèse protégeant le centre relativement fragile de la base de la prothèse.
Selon l'état de la technique, la partie mâle est fixée sur la mâchoire de diverses manières connues. On dispose ensuite une rondelle, dite rondelle de résilience, autour de cette dernière et place la partie femelle sur la partie mâle. Une fois le ciment appliqué sur la partie femelle, la prothèse est mise en place sur le ou les dispositifs d'attachement et maintenue jusqu'à durcissement du ciment.
Lors de ce procédé de montage, il arrive fréquemment que la partie femelle bouge lors du montage et est donc mal alignée sur la partie mâle; son axe central vertical est incliné par rapport à l'axe central de la partie mâle, car la rondelle de résilience ne permet pas d'obtenir un appui stable et une position bien définie pour la partie femelle lors du collage de la prothèse sur le dispositif d'attachement. Avec les dispositifs connus, il est donc délicat et difficile d'obtenir un alignement correct entre les parties mâle et femelle lors du montage. Comme expliqué plus haut, ce mauvais alignement donne naissance à une rapide détérioration du ou des dispositifs d'attachement.
Pour remédier à cet inconvénient majeur, l'invention est caractérisée par le dispositif tel que défini dans la revendication 1. En intercalant une pièce d'espacement amovible entre l'apex de la protubérance et le fond de la cavité de la partie femelle lors de son montage, on obtient une obturation parfaite de l'espace intérieur de la prothèse terminée dont les bords s'appliquent en compression sur la muqueuse. Comme la partie femelle est maintenue par la pièce d'espacement dans une position parfaitement alignée sur la partie mâle pendant l'opération de collage de la prothèse, on obtient un alignement parfait des deux parties du dispositif d'attachement, conférant à la prothèse une grande longévité et une grande précision de fonctionnement.
D'autres avantages ressortent des caractéristiques exprimées dans les revendications dépendantes et de la description exposant ci-après l'invention plus en détail à l'aide de dessins qui représentent schématiquement et à titre d'exemple plusieurs modes d'exécutions et variantes.
La fig. 1 représente une coupe à travers une mâchoire et une prothèse dentaire munie d'un premier mode d'exécution du dispositif d'attachement selon l'invention.
La fig. 2 représente une coupe correspondant à celle de la fig. 1 lors du montage de la prothèse sur le dispositif d'attachement.
La fig. 3 est une coupe à travers le dispositif d'attachement de la fig. 1.
La fig. 4 illustre une variante du dispositif d'attachement en coupe.
Les fig.
5a à 5d sont des coupes à travers des dispositifs d'attachement selon le premier mode d'exécution et selon trois variantes prêts à être montés sur des prothèses à l'aide de pièces d'espacement.
La prothèse dentaire 10 illustrée à la fig. 1 est fixée à la mâchoire 11 au moyen d'un dispositif d'attachement 12. Elle comprend une suprastructure 14 par exemple en résine synthétique solidaire d'une cape de doublage 15 et des deux côtés une structure de gencive artificielle 16. La muqueuse 17 est inserrée entre l'os 18 de la mâchoire et les structures de gencive artificielles 16. On reconnaît encore à la fig. 1 une racine de dent 20 solidaire d'une pièce coulée 21 formant la coiffe radiculaire 22. Le dispositif d'attachement 12 proprement dit présente une partie mâle 24 avec un axe central 28 comportant une embase 25 basée sur la coiffe 22 et une protubérance sensiblement sphérique 26 venue d'une pièce avec l'embase 25. La partie sommitale de la protubérance sphérique comprend une creusure 27 en forme de segment de sphère.
Cette protubérance sphérique 26 avec sa creusure 27 est destinée à coopérer avec une partie femelle du dispositif d'attachement se présentant sous forme d'un clip 30 avec un axe central 39 comportant un corps 31 prolongé par une jupe 32 dont la forme intérieure en cavité 42 épouse la protubérance sphérique 26 et qui est constitué par un matériau déformable élastiquement. La distance séparant les bords internes inférieurs de la jupe 32 est légèrement inférieure au diamètre équatorial de la protubérance sphérique 26. Des fentes 33 longitudinales verticales pratiquées dans la jupe 32 permettant à cette dernière de s'écarter radialement de façon élastique pour pouvoir enlever la prothèse de la mâchoire. Le corps 31 présente dans sa partie centrale inférieure une calotte 35 dont la forme correspond exactement à celle de la creusure 27 de la protubérance 26.
Il est à noter que le corps 31 comprend à sa partie supérieure une forme en creux 34 qui permet une excellente adaptation à la suprastructure dentaire de la prothèse, tout en étant renforcé dans son épaisseur et sa structure par la calotte 35 faisant saillie sur le côté inférieur du corps 31 du clip 30.
Le clip 30 est fixé à la cape de doublage 15 au moyen d'un ciment 36 adéquat et présente à sa partie supérieure une rainure annulaire 37 ayant une section sensiblement en forme de V. Cette rainure 37 fait face à une déformation annulaire 38 prévue dans la cape de doublage 15. La partie interne concave de cette déformation 38 assure, ensemble avec la rainure 37, un excellent scellement du clip 30 à la cape de doublage 15. La partie externe convexe de cette déformation 38 permet une fixation solide de la cape de doublage 15 à la suprastructure 14 de la prothèse. Cette cape de doublage 15 est munie à sa partie inférieure de prolongements 40 qui reposent et s'adaptent exactement à la base de la prothèse, ici constituée par la coiffe 22 de la pièce coulée, lorsque la prothèse est montée sur la mâchoire.
La creusure 27 et la calotte 35 s'engagent mutuellement de façon précise ce qui permet de déterminer une position axiale exacte du clip 30 sur la protubérance 26, l'axe vertical du clip 30 étant sensiblement confondu avec celui de la partie mâle 24. Tout basculement du clip 30 avant, pendant ou après la fixation de la prothèse 14 sur le dispositif d'attachement 12 est ainsi évité. Le positionnement de la prothèse sur la mâchoire reste même après un long usage très précis. Du fait que la jupe 32 est disposée de façon parfaitement ou au moins substantiellement centrosymétrique autour de la protubérance sphérique 26, ses lamelles individuelles séparées par les fentes 33 gardent indéfiniment leur élasticité, puisqu'elles ne sont pas sollicitées lors de la mastication, mais uniquement lors de la mise en bouche et lors de l'enlèvement de la prothèse.
Les dispositifs d'attachement à sphère antérieurs qui ne comportaient pas de calotte 35 et de creusure 27 permettaient une forte inclinaison de l'axe central 39 de la partie femelle par rapport à l'axe central 28 de la partie mâle. La jupe pouvait ainsi être fortement sollicitée lors de la mastication ce qui provoquait une rapide détériora tion de son élasticité, voire une déformation permanente ou rupture, nécessitant un échange fréquent de la partie femelle des dispositifs d'attachement et d'autres réparations, si tel était encore possible.
Le dispositif d'attachement conformément à la présente invention permet une mise en place très précise de la prothèse et une parfaite répartition des forces en jeu lors de la mastication, qui n'agissent que très peu ou pas du tout sur la jupe, ce qui permet une longévité grandement accrue de la rétention de la prothèse. Du fait de la calotte 35 prévue sur la partie inférieure du corps 31 du clip 30, ce dernier est fortement renforcé dans sa structure centrale, lui conférant une grande solidité et longévité.
Comme la cape de doublage 15 repose par l'intermédiaire de ses prolongements 40 sur la coiffe 22 et du fait du scellement judicieux entre le clip 30 et la cape de doublage 15, on obtient une grande stabilité de la prothèse et une répartition des forces très favorable lors de la mastication, car une grande partie des forces s'exercent latéralement de deux côtés sur la base de la prothèse.
Cette dernière pourra, par ailleurs, présenter un, deux ou plusieurs dispositifs d'attachement 12. Comme les axes verticaux des clips 30 de chaque dispositif d'attachement 12, dans le cas d'une prothèse à plusieurs dispositifs, sont bien alignés, on obtient une mise en place précise et aisée de la prothèse et une grande longévité de chacun des dispositifs d'attachement.
Le clip 30 pourrait être constitué en titane, alliages dentaires ou en matière plastique, la partie mâle 24 en alliages dentaires et la cape de doublage 15 en alliages dentaires ou en matière plastique. D'autres matériaux adéquats pourront bien entendu également être utilisés.
La partie mâle 25 pourrait également être scellée de façon connue sur une racine de dents ou dans l'os avec tous moyens adéquats, tels que vis, implants et piliers et/ou ciment dentaire.
A la fig. 3, le dispositif d'attachement 12 est représenté dans son état avant son intégration dans la prothèse. La coupe à travers le clip 30 est effectuée entre les fentes 33 de la jupe 32 et la partie mâle n'est pas encore rattachée au moyen de fixation de la mâchoire.
Au lieu d'une creusure 27 prévue dans la protubérance sphérique 26 et d'une calotte 35 de forme correspondante dans le clip 30, le dispositif d'attachement 12 pourrait présenter tous moyens ou tous autres éléments de forme correspondante prévus sur la protubérance sphérique et sur le clip agencés de façon à déterminer une position axiale précise du clip 30 sur la protubérance 26. Ainsi, dans la variante illustrée à la fig. 4, la protubérance sphérique 26 présente à sa partie supérieure une surface horizontale plane 45, un segment de sphère étant enlevé; de façon correspondante le corps 31 du clip 30 possède une surface plane 46. Lorsque le clip 30 est placé sur la protubérance 26, les deux surfaces planes 45, 46 sont en contact pour déterminer et maintenir la position axiale du clip.
Il est bien entendu que les deux parties 24, 30 pourraient encore présenter d'autres éléments de forme, tel que creusure en forme de parallélépipède coopérant avec une parallélépipède faisant saillie sur la partie opposée.
L'invention permet également d'obtenir un procédé très avantageux de montage de la prothèse, plus précisément de sa suprastructure sur le dispositif d'attachement. Selon l'état de la technique, la partie mâle avec sa protubérance sphérique était fixée sur la mâchoire. On a alors disposé une rondelle ayant une ouverture centrale plus grande que la partie mâle autour de cette dernière, la partie femelle est ensuite engagée par dessus la partie mâle en reposant par son bord inférieur sur la rondelle. Une fois le ciment appliqué sur la partie femelle, la prothèse y a été placée et maintenue jusqu'à durcissement du ciment.
Après avoir ôté la rondelle, il s'avérait que la partie femelle était souvent mal alignée sur la partie mâle; son axe central vertical était incliné par rapport à l'axe central de la partie mâle, car la rondelle ne permettait pas d'obtenir un appui stable et une position exactement définie pour la partie femelle lors du collage de la prothèse sur le dispositif d'attachement. Du fait de ce mauvais alignement, les éléments élastiques de la jupe étaient fortement sollicités lors de la mastication, ce qui les rendaient après peu de temps désactivés et inopérants, voir entièrement usés et détériorés. Ainsi, il était nécessaire de changer fréquemment les parties femelles des prothèses qui n'adhéraient plus à la mâchoire.
Dans le cas des prothèses comportant plusieurs dispositifs d'attachement 12, ce mésalignement des parties femelles pouvait également rendre plus difficile la mise en place de la prothèse en bouche et provoquer la désactivation répétée des éléments élastiques de la jupe 32. Avec le procédé de montage selon la présente invention, ces inconvénients sont entièrement évités.
Le procédé de montage est décrit en référence aux fig. 1, 2 et 5a à 5d. En premier lieu la partie mâle 24 est fixée de façon connue sur la mâchoire 11. La partie femelle 30 est munie pour le montage d'une pièce d'espacement 50 rattachée de façon amovible sur le centre de la surface inférieure du corps 31. Cette pièce d'espacement 50 présente une surface supérieure de forme identique à la surface inférieure du corps 31 et une surface inférieure de forme correspondant à la surface supérieure de la protubérance. La pièce femelle 30 est entourée d'une gaine élastique 51 en matière plastique, par exemple du PVC, destinée à empêcher que le ciment ne pénètre dans les fentes 33 de la jupe 32 et vers la partie mâle 24.
La partie femelle 30 est alors placée sur la protubérance 26 et prend appui sur cette dernière par l'intermédiaire de la pièce d'espacement 50, les parties inférieures de la jupe élastique 32 enserrant la protubérance 26 latéralement à son équateur. La position axiale de la pièce femelle est ainsi exactement déterminée et cette pièce ne peut quitter accidentellement cette position dans les opérations de montage subséquentes.
La gaine 51 est alors poussée vers le bas pour reposer sur la base de la prothèse formée ici par la coiffe 22.
Un ciment dentaire adéquat 36 est appliqué sur les corps 31 de façon à remplir la rainure annulaire 37 et/ou sur le fond de la cape de doublage 15. La suprastructure 14 de la prothèse avec la cape de doublage 15 et la structure de gencive artificielle 16 est ensuite posée sur la partie femelle 30. Il est à noter que les parties inférieures de la cape de doublage 15 sont distantes de la coiffe 22.
Après durcissement du ciment, la prothèse est ôtée de la mâchoire et la pièce d'espacement 50 est enlevée de la partie femelle 30. Il est également possible d'enlever la gaine 51.
Lorsque l'on replace la prothèse sur la mâchoire, les prolongements 40 de la cape de doublage 15 reposent de façon stable sur la coiffe 22 et la muqueuse 17 est légèrement comprimée par la structure de gencive artificielle 16 de la prothèse, tel que cela est représenté à la fig. 1. Ainsi, l'accès à l'espace intérieur de la prothèse est fermé et aucune nourriture ne peut y pénétrer. L'axe vertical de la partie femelle ou des parties femelles 30 dans le cas des prothèses à plusieurs dispositifs d'attachement 12 est parfaitement aligné avec l'axe de la ou des parties mâles. La mise en place de la prothèse par abaissement vertical s'effectue aisément et précisément. Une perte d'élasticité de la jupe 32 et une usure prématurée des parties mâles et femelles est évitée.
En référence aux fig. 5a à 5d des pièces d'espacement de différentes formes peuvent être utilisées en fonction des formes des parties mâles et femelles. La pièce d'espacement 50 de la fig. 5a présente une surface concave vers le haut s'adaptant à la surface convexe de la calotte 35 du corps 31 et une surface convexe vers le bas correspondant à la surface de la creusure 27 en segment de sphère de la partie mâle 24.
Dans le cas de la fig. 5b, la pièce d'espacement 55 est sous forme cylindrique à surfaces terminales planes s'adaptant aux surfaces planes 45, 46 des parties mâles et femelles.
La pièce d'espacement 56 de la fig. 5c présente une surface convexe vers le haut et une surface concave vers le bas s'adaptant aux surfaces sphériques 57, 58 des parties mâles et femelles. Une inclinaison de la pièce femelle 30 lors du moulage est empêchée par la jupe 32 enserrant la protubérance sphérique 26 à son équateur.
La pièce d'espacement 60 de la fig. 5d se présente sous forme d'un cône dirigé vers la partie mâle et destiné à pénétrer partiellement dans un enfoncement conique 61 de taille plus petite.
Il est bien entendu que ces pièces d'espacement décrites sont enlevées une fois le ciment entre la prothèse et la pièce femelle durcie. La forme de la pièce d'espacement utilisée peut évidemment varier en fonction de la forme des surfaces des pièces mâles et femelles destinées à entrer en contact lorsque la prothèse est terminée. La pièce d'espacement pourrait également être fixée de façon amovible à l'apex de la partie mâle ou posée sur cette apex.
Le procédé de montage décrit peut être effectué en bouche ou en laboratoire sur le maître-modèle.
Il est bien entendu que les modes de réalisation décrits ci-dessus ne présent aucun caractère limitatif et qu'ils peuvent recevoir toutes modifications désirables à l'intérieur du cadre tel que défini par les revendications indépendantes. En particulier, les éléments de forme 27, 35 prévus sur la protubérance et sur la partie femelle et la pièce d'espacement amovible pourraient être conformés de façon à maintenir la partie femelle sur la partie mâle non seulement dans une position axiale précise, mais également dans une position angulaire précise. Ils pourraient à cet effet présenter une section polygonale perpendiculairement auxdits axes centraux.
The present invention relates to an attachment device for dental prosthesis comprising a male part intended to be fixed on a base integral with the upper or lower jaw and comprising a substantially spherical protuberance having a first central axis and intended to cooperate with a female part having a second central axis and a cavity capable of receiving at least partially the protuberance and the walls of which apply elastically to the latter.
Devices of this type, known as "Dalbo" spherical inking according to Dr. Dalla Bonna, are widely used for the attachment of dental prostheses. Due to the spherical shape of the protrusion, it often happens that the female part is more or less inclined relative to the male part and that the central axes of these two parts are therefore not confused. During chewing, the elastic elements of the female part, namely a skirt having longitudinal slits, are then highly stressed and quickly lose their elasticity. A play then appears between the male and female parts and the prosthesis is no longer held firmly on the jaw. It even happens that the female part is deteriorated further leading to its rupture.
With known devices, it therefore frequently happened that female parts or entire attachment devices had to be changed, leading to costly repairs of the prostheses, if such were still possible.
The object of the present invention is to remedy these drawbacks and the attachment device according to the invention comprises for this purpose the characteristics appearing in the second part of claim 1.
The male and female parts are almost perfectly aligned by their characteristics, their central axes being substantially coincident. As the elastic elements of the skirt are thus arranged centrosymmetrically around the protuberance of the male part, they are not stressed during chewing, but only during the placing in the mouth and during the removal of the prosthesis. They therefore keep their elasticity indefinitely. The positioning and holding of the prosthesis remains very precise even after long use of the prosthesis. During repairs, called relining, of the prosthesis, the positioning of the female part is greatly facilitated.
Advantageously, said positioning means are constituted by at least one shaped element provided on said protuberance intended to cooperate with an opposite shaped element provided on the female part.
According to a preferred embodiment, said form element consists of a recess provided on the apex of the protuberance intended to cooperate with a corresponding projecting shape provided on the female part.
This construction ensures a very effective interpenetration between the male and female parts and a favorable distribution of the chewing forces. In addition, the female part is reinforced in its highly stressed central part, which increases its solidity and longevity. Due to the projection provided on the underside of the body of the female part, the upper face of this body may have a pit or a hollow promoting a reduction in height for the development of the prosthesis of the prosthesis.
Favorably, the female part comprises a body having a peripheral V-shaped groove and intended to be glued to the prosthesis of the prosthesis by means of a doubling cap, the lower ends of which are shaped so as to bear on the base of the prosthesis, said body being extended by an elastic skirt having longitudinal slots.
These characteristics make it possible to obtain a particularly advantageous distribution of forces between the center and the edge of the prosthesis protecting the relatively fragile center of the base of the prosthesis.
According to the state of the art, the male part is fixed to the jaw in various known ways. There is then a washer, called a resilience washer, around the latter and places the female part on the male part. Once the cement has been applied to the female part, the prosthesis is placed on the attachment device (s) and held until the cement hardens.
During this mounting process, it often happens that the female part moves during mounting and is therefore misaligned on the male part; its vertical central axis is inclined relative to the central axis of the male part, because the resilience washer does not make it possible to obtain a stable support and a well-defined position for the female part when the prosthesis is bonded to the device of attachment. With known devices, it is therefore difficult and difficult to obtain correct alignment between the male and female parts during assembly. As explained above, this poor alignment gives rise to rapid deterioration of the attachment device (s).
To overcome this major drawback, the invention is characterized by the device as defined in claim 1. By inserting a removable spacer between the apex of the protuberance and the bottom of the cavity of the female part during its assembly, a perfect obturation of the interior space of the finished prosthesis is obtained, the edges of which are applied in compression to the mucosa. As the female part is held by the spacer in a perfectly aligned position on the male part during the bonding operation of the prosthesis, perfect alignment of the two parts of the attachment device is obtained, giving the prosthesis a long service life and high operating precision.
Other advantages emerge from the characteristics expressed in the dependent claims and from the description setting out the invention below in more detail with the aid of drawings which schematically represent, by way of example, several embodiments and variants.
Fig. 1 shows a section through a jaw and a dental prosthesis provided with a first embodiment of the attachment device according to the invention.
Fig. 2 shows a section corresponding to that of FIG. 1 when mounting the prosthesis on the attachment device.
Fig. 3 is a section through the attachment device of FIG. 1.
Fig. 4 illustrates a variant of the sectional attachment device.
Figs.
5a to 5d are sections through attachment devices according to the first embodiment and according to three variants ready to be mounted on prostheses using spacers.
The dental prosthesis 10 illustrated in FIG. 1 is fixed to the jaw 11 by means of an attachment device 12. It includes a suprastructure 14 for example made of synthetic resin secured to a lining cap 15 and on both sides an artificial gum structure 16. The mucosa 17 is inserted between the bone 18 of the jaw and the artificial gum structures 16. It can also be seen in FIG. 1 a tooth root 20 integral with a casting 21 forming the root cap 22. The attachment device 12 itself has a male part 24 with a central axis 28 comprising a base 25 based on the cap 22 and a substantially protuberance spherical 26 coming from a part with the base 25. The top part of the spherical protuberance comprises a recess 27 in the form of a segment of a sphere.
This spherical protuberance 26 with its recess 27 is intended to cooperate with a female part of the attachment device in the form of a clip 30 with a central axis 39 comprising a body 31 extended by a skirt 32 whose internal shape is a cavity 42 follows the spherical protuberance 26 and which is constituted by an elastically deformable material. The distance between the lower internal edges of the skirt 32 is slightly less than the equatorial diameter of the spherical protuberance 26. Vertical longitudinal slots 33 formed in the skirt 32 allowing the latter to move radially elastically to be able to remove the prosthesis of the jaw. The body 31 has in its lower central part a cap 35 the shape of which corresponds exactly to that of the recess 27 of the protuberance 26.
It should be noted that the body 31 includes at its upper part a hollow shape 34 which allows an excellent adaptation to the dental suprastructure of the prosthesis, while being reinforced in its thickness and its structure by the cap 35 projecting from the side lower part of the body 31 of the clip 30.
The clip 30 is fixed to the lining cap 15 by means of a suitable cement 36 and has at its upper part an annular groove 37 having a substantially V-shaped section. This groove 37 faces an annular deformation 38 provided in the lining cap 15. The concave internal part of this deformation 38 provides, together with the groove 37, an excellent sealing of the clip 30 to the lining cap 15. The convex external part of this deformation 38 allows a solid fixing of the cap lining 15 to the suprastructure 14 of the prosthesis. This doubling cape 15 is provided at its lower part with extensions 40 which rest and adapt exactly to the base of the prosthesis, here constituted by the cap 22 of the casting, when the prosthesis is mounted on the jaw.
The recess 27 and the cap 35 engage each other in a precise manner which makes it possible to determine an exact axial position of the clip 30 on the protuberance 26, the vertical axis of the clip 30 being substantially coincident with that of the male part 24. All tilting of the clip 30 before, during or after the fixing of the prosthesis 14 on the attachment device 12 is thus avoided. The positioning of the prosthesis on the jaw remains even after a very precise long use. Because the skirt 32 is perfectly or at least substantially centrosymmetrically arranged around the spherical protuberance 26, its individual lamellae separated by the slots 33 retain their elasticity indefinitely, since they are not stressed during chewing, but only when putting in the mouth and when removing the prosthesis.
The prior sphere attachment devices which did not include a cap 35 and a recess 27 allowed a strong inclination of the central axis 39 of the female part relative to the central axis 28 of the male part. The skirt could thus be highly stressed during chewing which caused a rapid deterioration of its elasticity, even a permanent deformation or rupture, requiring frequent exchange of the female part of the attachment devices and other repairs, if such was still possible.
The attachment device according to the present invention allows a very precise positioning of the prosthesis and a perfect distribution of the forces involved during chewing, which act very little or not at all on the skirt, which allows a greatly increased longevity of the retention of the prosthesis. Due to the cap 35 provided on the lower part of the body 31 of the clip 30, the latter is strongly reinforced in its central structure, giving it great strength and longevity.
As the doubling cap 15 rests by means of its extensions 40 on the cap 22 and due to the judicious sealing between the clip 30 and the doubling cap 15, a high stability of the prosthesis is obtained and a distribution of forces very favorable during chewing, because a large part of the forces are exerted laterally from two sides on the base of the prosthesis.
The latter may, moreover, have one, two or more attachment devices 12. As the vertical axes of the clips 30 of each attachment device 12, in the case of a prosthesis with several devices, are well aligned, we achieves precise and easy fitting of the prosthesis and a long service life for each of the attachment devices.
The clip 30 could be made of titanium, dental alloys or plastic, the male part 24 of dental alloys and the lining cap 15 of dental alloys or plastic. Other suitable materials can of course also be used.
The male part 25 could also be sealed in a known manner on a tooth root or in the bone with any suitable means, such as screws, implants and abutments and / or dental cement.
In fig. 3, the attachment device 12 is shown in its state before its integration into the prosthesis. The cut through the clip 30 is made between the slots 33 of the skirt 32 and the male part is not yet attached to the jaw fixing means.
Instead of a recess 27 provided in the spherical protrusion 26 and a cap 35 of corresponding shape in the clip 30, the attachment device 12 could have any means or any other elements of corresponding shape provided on the spherical protrusion and on the clip arranged so as to determine a precise axial position of the clip 30 on the protuberance 26. Thus, in the variant illustrated in FIG. 4, the spherical protrusion 26 has at its upper part a flat horizontal surface 45, a sphere segment being removed; correspondingly the body 31 of the clip 30 has a planar surface 46. When the clip 30 is placed on the protuberance 26, the two planar surfaces 45, 46 are in contact to determine and maintain the axial position of the clip.
It is understood that the two parts 24, 30 could also have other shaped elements, such as a parallelepiped-shaped recess cooperating with a parallelepiped projecting from the opposite part.
The invention also makes it possible to obtain a very advantageous method for mounting the prosthesis, more precisely its superstructure on the attachment device. According to the state of the art, the male part with its spherical protuberance was fixed on the jaw. A washer was then placed having a central opening larger than the male part around the latter, the female part is then engaged over the male part, resting by its lower edge on the washer. Once the cement was applied to the female part, the prosthesis was placed there and held until the cement hardened.
After removing the washer, it turned out that the female part was often misaligned with the male part; its vertical central axis was inclined with respect to the central axis of the male part, because the washer did not make it possible to obtain a stable support and an exactly defined position for the female part when bonding the prosthesis to the device attachment. Due to this poor alignment, the elastic elements of the skirt were highly stressed during chewing, which after a short time made them deactivated and inoperative, or even completely worn and deteriorated. Thus, it was necessary to frequently change the female parts of the prostheses which no longer adhered to the jaw.
In the case of prostheses comprising several attachment devices 12, this misalignment of the female parts could also make it more difficult to place the prosthesis in the mouth and cause repeated deactivation of the elastic elements of the skirt 32. With the mounting method according to the present invention, these drawbacks are entirely avoided.
The mounting process is described with reference to Figs. 1, 2 and 5a to 5d. Firstly, the male part 24 is fixed in a known manner to the jaw 11. The female part 30 is provided for mounting a spacer 50 removably attached to the center of the lower surface of the body 31. This spacer 50 has an upper surface of identical shape to the lower surface of the body 31 and a lower surface of shape corresponding to the upper surface of the protuberance. The female part 30 is surrounded by an elastic sheath 51 made of plastic, for example PVC, intended to prevent cement from entering the slots 33 of the skirt 32 and towards the male part 24.
The female part 30 is then placed on the protuberance 26 and bears on the latter via the spacer 50, the lower parts of the elastic skirt 32 enclosing the protuberance 26 laterally at its equator. The axial position of the female part is thus exactly determined and this part cannot accidentally leave this position in subsequent mounting operations.
The sheath 51 is then pushed down to rest on the base of the prosthesis formed here by the cap 22.
A suitable dental cement 36 is applied to the bodies 31 so as to fill the annular groove 37 and / or on the bottom of the doubling cap 15. The suprastructure 14 of the prosthesis with the doubling cap 15 and the artificial gum structure 16 is then placed on the female part 30. It should be noted that the lower parts of the lining cap 15 are distant from the cap 22.
After the cement has hardened, the prosthesis is removed from the jaw and the spacer 50 is removed from the female part 30. It is also possible to remove the sheath 51.
When the prosthesis is replaced on the jaw, the extensions 40 of the lining cap 15 rest stably on the cap 22 and the mucosa 17 is slightly compressed by the artificial gum structure 16 of the prosthesis, as is shown in fig. 1. Thus, access to the interior space of the prosthesis is closed and no food can enter it. The vertical axis of the female part or female parts 30 in the case of prostheses with several attachment devices 12 is perfectly aligned with the axis of the male part or parts. The positioning of the prosthesis by vertical lowering is carried out easily and precisely. A loss of elasticity of the skirt 32 and premature wear of the male and female parts is avoided.
With reference to fig. 5a to 5d spacers of different shapes can be used depending on the shapes of the male and female parts. The spacer 50 of FIG. 5a has an upwardly concave surface adapting to the convex surface of the cap 35 of the body 31 and a downwardly convex surface corresponding to the surface of the recess 27 in the sphere segment of the male part 24.
In the case of fig. 5b, the spacer 55 is in cylindrical form with flat end surfaces adapting to the flat surfaces 45, 46 of the male and female parts.
The spacer 56 in FIG. 5c has an upwardly convex surface and a downwardly concave surface adapting to the spherical surfaces 57, 58 of the male and female parts. An inclination of the female part 30 during molding is prevented by the skirt 32 enclosing the spherical protuberance 26 at its equator.
The spacer 60 of FIG. 5d is in the form of a cone directed towards the male part and intended to partially penetrate a conical depression 61 of smaller size.
It is understood that these described spacers are removed once the cement between the prosthesis and the female part has hardened. The shape of the spacer used can obviously vary depending on the shape of the surfaces of the male and female pieces intended to come into contact when the prosthesis is finished. The spacer could also be removably attached to the apex of the male part or placed on this apex.
The assembly process described can be carried out in the mouth or in the laboratory on the master model.
It is understood that the embodiments described above are in no way limiting and that they can receive any desirable modifications within the framework as defined by the independent claims. In particular, the shaped elements 27, 35 provided on the protuberance and on the female part and the removable spacer could be shaped so as to maintain the female part on the male part not only in a precise axial position, but also in a precise angular position. To this end, they could have a polygonal section perpendicular to said central axes.