CH687284B5 - Poussoir a declic pour piece d'horlogerie. - Google Patents

Description

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Description

La présente invention concerne un poussoir à déclic pour pièce d'horlogerie.

Ce type de dispositif est particulièrement avantageux pour les montres utilisant un ou plusieurs poussoirs, telles les montres à chronographe.

Les poussoirs à déclic présentent l'avantage d'indiquer à l'utilisateur si la fonction souhaitée a bien été activée ou non. Les erreurs d'utilisation sont ainsi minimisées. De plus, la manipulation est agrémentée par l'effet du déclic. Par contre, les poussoirs à déclic pour montres de type connus sont souvent de construction complexe. En outre, un élément additionnel est nécessaire pour produire le déclic. Il peut s'agir d'un circlip, d'un jonc d'arrêt, etc., disposé habituellement le long de la tige ou à l'extrémité de celle-ci. Cet élément complique le montage de l'ensemble. Le coût du poussoir résultant est donc majoré par ces particularités. Par ailleurs, il est fréquent que le déclic se produise une seule fois, par exemple uniquement lorsque le poussoir est pressé, plutôt que lorsqu'il est pressé et relâché.

Le brevet EP 426 941 par exemple décrit un poussoir à double déclic connu. L'actionnement du poussoir provoque l'écrasement d'un ressort de rappel ainsi que d'un ressort d'éjection. En pressant plus fort sur le poussoir, on provoque l'écartement d'une bague engagée dans une gorge périphérique sur la tête de l'actuateur du poussoir. Lorsque la bague est suffisamment écartée, l'actuateur se libère brusquement sous l'action du ressort d'éjection, provoquant le premier déclic et exerçant sur le mécanisme de la montre l'action prévue pour le poussoir. Le ressort de rappel ramène ensuite le poussoir et l'actuateur en position initiale, provoquant un deuxième déclic lorsque la tête de l'actuateur rejoint sa position dans la bague. Ce dispositif nécessite deux ressorts distincts ainsi que de multiples pièces s'emboîtant télescopiquement; il est donc difficile à mettre en œuvre.

Le but principal de la présente invention est de proposer un poussoir à déclic de construction simple et économique, facile à monter dans la carrure d'une pièce d'horlogerie. Le poussoir à déclic comporte les caractéristiques des revendication 1 à 9. La pièce d'horlogerie utilisant le poussoir comporte les caractéristiques des revendications 10 et 11.

Grâce à l'élimination d'un élément du poussoir, on obtient un ensemble simple, et très facile à assembler. Les éléments s'emboîtent simplement les uns dans les autres. La conformation particulière présente l'avantage que le déclic se produit deux fois; lorsque le poussoir est pressé et lorsqu'il est relâché. Ainsi, l'utilisateur est assuré de la position exacte du poussoir et de son bon fonctionnement.

L'invention est exposée ci-après de façon plus détaillée, à l'aide du dessin annexé comprenant les figures suivantes:

la fig. 1 représente une coupe longitudinale du poussoir selon l'invention;

la fig. 2 représente une vue similaire partielle d'une autre forme d'exécution du poussoir selon l'invention.

Le poussoir est prévu pour être disposé sur le rebord de la carrure d'une pièce d'horlogerie. Dans ce but, la carrure comprend un perçage donnant accès à la partie interne du boîtier. Une bague 3 est disposée axialement dans le perçage. Il est avantageux de prévoir une fixation de cette bague par serrage, mais tout autre mode de fixation de type connu, comme par exemple par vissage ou soudage, peut également être utilisé.

Une tige centrale 2, de préférence cylindrique, est disposée dans la bague 3. Elle est montée de façon coulissante et peut ainsi effectuer un mouvement de translation vers l'intérieur ou vers l'extérieur de la carrure, suivant l'axe de la bague 3.

Un joint d'étanchéité peut éventuellement être disposé dans une rainure circonférentielle prévue à cette fin sur la pourtour de la tige, afin de rendre l'interface tige-bague étanche.

Une tête 1 est fixée à la portion de la tige 2 située vers l'extérieur de la carrure. Cette tête peut être entièrement proéminente par rapport à la carrure ou encore être partiellement encastrée grâce à une creusure prévue en bordure de la carrure. Selon une variante, la tige et la tête peuvent également être en une seule pièce.

L'extrémité de la tige 2 située à l'intérieur de la carrure se termine par une collerette 4. Cette collerette se trouve dans un logement 6 de forme sensiblement correspondante, prévu à l'extrémité de la bague 3. Le profil bombé de la collerette procure un effet de maintien en place qui fait que le poussoir demeure en position de repos tant qu'une pression n'est pas exercée sur la tête 1.

Afin de permettre le mouvement de va-et-vient du poussoir, la collerette doit pouvoir se dégager du logement 6 dans lequel elle se trouve en position de repos. Dans ce but, au moins un des éléments s'emboîtant (soit la collerette 4 et/ou l'extrémité de la bague 3) est déformable élastiquement. Pour ce faire, différents moyens permettent, selon la forme d'exécution, soit de diminuer temporairement le diamètre de la collerette 4, soit d'augmenter temporairement celui du logement 6, soit une combinaison de ces deux moyens.

Selon le premier cas, illustré à la fig. 1, une rainure axiale 5 pratiquée sensiblement centralement à l'extrémité de la tige 2, permet de dégager au moins deux portions flexibles 2a de tige. Ces portions procurent une flexibilité qui permet de rapprocher temporairement vers l'axe central les portions 2a de collerette. Ainsi, lorsqu'une force est exercée sur la tête 1, les portions flexibles 2a se rapprochent vers l'axe central jusqu'à ce que la partie la plus large du diamètre de la collerette 4 ait franchi la bordure extrême du logement 6. Dès que ce passage est franchi, les portions flexibles 2a reprennent quasi-instantanément leur position initiale, produisant par le fait-même un déclic.

La course du poussoir dégagé dépend du jeu A disponible entre la tête 1 et la partie adjacente de la bague 3. En se déplaçant vers l'intérieur de la carrure, l'extrémité de la tige actionne un élément

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interne du mouvement horloger, comme par exemple un contact ou un interrupteur (non montré). Un ressort de rappel 8, disposé entre la tête 1 et la partie adjacente de la bague 3 ou encore entre la tête et la carrure, permet au poussoir de reprendre sa position initiale dès que la force d'actionnement n'est plus appliquée sur la tête du poussoir. La force de rappel de ce ressort est telle que lorsque la collerette rejoint la bordure du logement 6, les portions flexibles 2a se rapprochent vers l'axe central, permettant à la collerette de se repositionner dans le logement. Le repositionnement du poussoir s'effectue quasi-instantanément, produisant ainsi un nouveau déclic lors de l'entrée dans le logement 6.

Selon diverses variantes, on prévoit plusieurs rainures axiales 5, à des angles différents, séparant plus de deux portions flexibles 2a de tige. Plus le nombre de rainures est élevé, plus celles-ci peuvent être étroites, tout en conservant une élasticité suffisante.

Selon la forme d'exécution illustrée à la fig. 2, au moins une portion flexible 3a est prévue au niveau de la bague 3. La portion de la bague 3 située vers l'intérieur de la carrure est amincie de sorte que son diamètre externe D2 est inférieur au diamètre D1 maximal de la bague 3, et par le fait-même, à celui du perçage de la carrure. Cet amincissement s'étend sur une distance donnée, suffisante pour offrir la flexibilité requise aux dites portions 3a. Au moins deux portions flexibles 3a, séparées entre elles par exemple par des rainures, sont ainsi prévues.

Pour de meilleurs résultats et un coût des plus avantageux, il est préférable d'utiliser un poussoir dont l'ensemble des éléments sont en matériau synthétique. Il est toutefois possible d'utiliser d'autres types de matériaux, comme par exemple des alliages métalliques, pour un ou plusieurs éléments du poussoir.

Le montage du poussoir selon l'une ou l'autre forme d'exécution est très simple. Ainsi, la bague 3 est insérée dans la carrure de la pièce réceptrice; il ne reste plus qu'à ajouter l'ensemble tige 2/tête 1 avec le ressort 7. Plus simplement encore, on peut insérer dans la pièce réceptrice l'ensemble tête/tige/ bague/ressort déjà assemblé. Dans le cas de la forme d'exécution illustrée à la figure 2, on doit utiliser ce deuxième mode puisque la tige centrale ne comporte pas de portion flexible.

Claims (10)

Revendications

1. Poussoir à déclic pour pièce d'horlogerie, comprenant une tête (1), une tige (2) s'étendant longitu-dinalement depuis la tête à travers une bague (3) dans laquelle ladite tige (2) peut effectuer un mouvement de translation dans un sens ou dans l'autre suivant l'axe de ladite bague, un ressort de rappel (8), disposé entre la tête (1) et l'extrémité adjacente de la bague (3), caractérisé en ce qu'une collerette (4) est conformée dans la portion d'extrémité de la tige (2) éloignée de la tête (1), l'extrémité de la bague (3) éloignée de la tête (1) comprend un logement (6) destiné à loger ladite collerette (4), la forme dudit logement correspondant sensiblement au profil de la collerette, et en ce que au moins un des éléments s'emboîtant (4, 6) est déformable éla-stiquement de façon à permettre à ladite collerette (4) d'être dégagée du logement (6) lorsqu'une force donnée est exercée contre la tête (1) et d'être à nouveau engagée sous l'effet du ressort de rappel lorsque ladite force n'est plus exercée.

2. Poussoir à déclic pour pièce d'horlogerie selon la revendication 1, dans lequel la portion d'extrémité de la tige (2) éloignée de la tête (1) comprend au moins une rainure axiale (5) définissant au moins deux portions flexibles (2a) de la tige (2) qui permettent à ladite collerette (4) d'être dégagée du logement (6) lorsqu'une force donnée est exercée contre la tête (1) et d'être à nouveau engagée sous l'effet du ressort de rappel lorsque ladite force n'est plus exercée.

3. Poussoir à déclic pour pièce d'horlogerie, selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel le diamètre externe (D2) d'une portion de l'extrémité de la bague (3) éloignée de la tête (1) est inférieur au diamètre exteme (D1) maximal de la bague (3), définissant au moins deux portions flexibles (3a) de la bague (3) séparées par des rainures axiales qui permettent à ladite collerette (4) d'être dégagée du logement (6) lorsqu'une force donnée est exercée contre la tête (1) et d'être à nouveau engagée sous l'effet du ressort de rappel lorsque ladite force n'est plus exercée.

4. Poussoir à déclic selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la tige (2) est de forme cylindrique.

5. Poussoir à déclic selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel la tige (2) et la tête (1) sont conformés en une seule pièce.

6. Poussoir à déclic selon l'une des revendications 1 à 5, comprenant un joint d'étanchéité (8) disposé dans une rainure circonférentielle prévue sur le pourtour de la tige (2).

7. Poussoir à déclic selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel les éléments (1, 2, 3) sont fabriqués en matériaux synthétiques.

8. Poussoir à déclic selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel les éléments (1, 2, 3) sont fabriqués en matériaux métalliques.

9. Pièce d'horlogerie comprenant un poussoir selon l'une des revendications 1 à 8.

10. Pièce d'horlogerie selon la revendication 9, dans laquelle le poussoir est fixé dans un perçage donnant accès à la partie inteme du boîtier.

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