La présente invention concerne un dispositif de montage d'au moins une boîte pour installation électrique, notamment d'une boîte de distribution, à fleur d'une première face d'un mur, notamment d'un mur en béton armé.
Quand des installations électriques de distribution, de transmission ou analogues sont prévues lors de l'exécution d'un mur en béton armé coffré sur ses deux faces, on noie dans le béton des tubes et des boîtes dans lesquels on ne placera les câbles et appareils électriques qu'après le décoffrage du mur. Pour être accessibles, les boîtes doivent se trouver pratiquement à fleur d'une face du mur, c'est-à-dire contre le coffrage correspondant. Comme un mur de bâtiment est toujours trop mince pour qu'une personne puisse travailler entre les deux coffrages, la pose des tubes électriques et des boîtes à partir d'une première face du mur intervient de la manière suivante. L'entreprise de maçonnerie coffre d'abord la seconde face du mur et met en place les aciers d'armature.
C'est alors que l'installateur électricien (de même que l'installateur sanitaire, par exemple) peut mettre en place ses boîtes et les relier par des tubes. Les boîtes affleurant la seconde face du mur sont alors fixées directement sur le coffrage mis en place, mais il est beaucoup plus difficile de placer et de maintenir dans une position correcte les boîtes devant affleurer la première face puisqu'on ne peut pas les clouer sur le coffrage quand celui est en position définitive. La solution courante consistant à fixer les boîtes d'une manière ou d'une autre aux aciers d'armature ne permet pas de les placer à la position exacte voulue ni de les maintenir parfaitement durant le bétonnage. Surtout, elle ne garantit pas que les boîtes seront bien appliquées contre le coffrage et pourront être retrouvées facilement après le décoffrage.
En effet, les tolérances habituelles en matière de façonnage des aciers d'armature et de distance entre les coffrages, ainsi que la flexibilité de l'armature, font que la face avant d'une boîte risque d'être recouverte par une couche de béton dont l'épaisseur peut atteindre ou dépasser 1 cm. Il faut remarquer que ces problèmes peuvent aussi se présenter à l'exécution des murs n'ayant des boîtes que sur une seule face, si les conditions locales imposent de coffrer en premier la face dépourvue de boîtes.
La présente invention a pour but de pallier les inconvénients exposés ci-dessus, en fournissant un dispositif de montage qui permet de maintenir une position précise d'une ou plusieurs boîtes par rapport à la face correspondante du mur, au cas où les boîtes ne peuvent pas être fixées à un coffrage de cette face.
Dans ce but, le dispositif de montage selon l'invention est caractérisé essentiellement en ce qu'il comporte d'une part un support allongé s'étendant dans la direction de l'épaisseur du mur et comportant une extrémité arrière pourvue de moyens de fixation à une surface correspondant à une seconde face du mur, à l'opposé de la première face, et une extrémité avant dirigée vers la boîte, et d'autre part un organe de liaison disposé au dos du fond de la boîte et agencé pour être assemblé par emboîtement avec l'extrémité avant du support.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels:
la fig. 1 est une vue schématique en coupe verticale illustrant la construction d'un mur de bâtiment en béton armé et l'utilisation d'un dispositif selon la présente invention,
les fig. 2 à 4 représentent en plan, en vue latérale et en vue frontale un support de boîte selon l'invention,
les fig. 5 à 7 représentent en plan, en coupe verticale et en vue frontale une boîte de distribution électrique spécialement agencée pour être couplée à ce support,
la fig. 8 est une vue en élévation latérale illustrant le montage de la boîte de distribution,
les fig. 9 et 10 représentent en élévation et en plan une barre d'écartement utilisable avec le dispositif selon l'invention,
les fig.
11 et 12 représentent en vue latérale et en vue frontale un socle de liaison utilisable avec une boîte de type quelconque,
les fig. 13 et 14 représentent en vue latérale et en vue frontale une boîte de protection de tubes, agencée pour être couplée à un support selon les fig. 2 à 4,
les fig. 15 à 17 représentent en vue latérale partiellement coupée, en vue frontale et en plan, une boîte de sortie murale également agencée pour être couplée à un support selon les fig. 2 à 4, et
les fig. 18 et 19 représentent, en vue frontale et en coupe transversale, un couvercle prévu pour la boîte des fig. 15 à 17.
En référence à la fig. 1, une ou plusieurs boîtes de distribution 1 doivent être placées à fleur d'une première face 2 (représentée en traits mixtes) d'un mur en béton armé dont on doit coffrer tout d'abord la seconde face 3 au moyen d'un coffrage vertical 4 reposant sur le sol 5 et maintenu par des étais 6. Dans cet exemple, le mur contiendra également des boîtes de distribution 7 à fleur de la seconde face 3 du mur; ces boîtes 7 sont simplement clouées sur le coffrage 4, tandis que les boîtes 1 sont montées sur le même coffrage 4 par l'intermédiaire de supports spéciaux 10.
Les boîtes 1 et 7 sont reliées entre elles par un réseau de tubes flexibles 8 destinés à recevoir des fils ou câbles électriques, par exemple d'un réseau de distribution domestique dont les interrupteurs, les prises et les connexions seront logés dans les boîtes, mais on utilise des installations du même genre pour des réseaux de télécommunication, de détection etc.
De manière connue, la construction du mur comprend les étapes principales suivantes: mise en place du coffrage 4 de la face arrière (seconde face 3) du mur, pose des aciers d'armature 11, pose des canalisations électriques 1, 7, 8, 10 et des autres éléments à incorporer dans le mur, mise en place du coffrage 12 de la face avant (première face 2) du mur à l'aide de tiges de serrage 13 et de tubes d'écartement 14 qui définissent l'épaisseur du béton (par exemple 20 cm), bétonnage, puis décoffrage du mur après durcissement du béton.
Les fig. 2 à 4 montrent une forme de réalisation avantageuse du support 10. Il s'agit d'un élément monobloc en matière synthétique rigide moulée, par exemple en polyéthylène à haute densité, comprenant un corps tubulaire à section carrée 16, ouvert à son extrémité avant 17 et à son extrémité arrière 18, et un pied de fixation perpendiculaire au corps 16 et formé ici par deux plaques 20 qui débordent du corps 16 de côté et/ou vers le haut et le bas. Du côté de l'extrémité arrière 18 destinée à être fixée au coffrage 4, les plaques 20 présentent au moins quatre pointes d'espacement 21 qui les maintiennent à une distance donnée du coffrage, de l'ordre de 5 à 10 mm afin que le béton s'infiltre entre le coffrage et les plaques 20 pour masquer ces dernières. De cette manière, le pied ne sera pratiquement pas visible à la surface du béton.
Les plaques 20 comportent également des trous de clouage 22, entourés d'un renfort 23. Les parois du corps 16 sont ajourées par des ouvertures 24 assez grandes pour permettre au béton de couler dans la cavité centrale 25 du corps afin de l'enrober complètement et d'assurer ainsi une bonne isolation acoustique entre les deux côtés du mur. Les ouvertures 24 peuvent aussi laisser passer des barres de montage, des tubes pour câbles etc. De préférence, le support 10 est réalisé en longueurs standards pour des épaisseurs courantes des murs, mais on peut toujours adapter sa longueur en coupant l'extrémité 17 du corps.
Les fig. 5 à 7 montrent une boîte de distribution 1 ou similaire, spécialement agencée pour être montée sur le support, mais également utilisable sans celui-ci. La boîte 1 est un élément monobloc en matière synthétique rigide moulée, comportant un corps classique 26 de forme extérieure parallélépipédique, ayant à l'avant une ouverture 27 équipée d'un couvercle provisoire 28 et à l'arrière un fond plat 29. Des zones circulaires 30 à 32 pour l'entrée de tubes de différents diamètres sont définies dans les parois latérales et dans le fond 29 de la boîte par des lignes en creux qu'on peut découper au couteau en fonction des besoins. Comme les boîtes classiques, celle-ci présente, aux angles de sa face avant, des trous 33 pour des clous de fixation à un coffrage et des trous 34 pour des vis de fixation des appareils à monter dans la boîte.
A l'arrière, le dos 29 se prolonge par une tige tubulaire de liaison 36 ayant un profil extérieur carré agencé pour s'emboîter de manière serrée dans la cavité centrale 25 du support 10. Contre le dos 29, la tige 36 est élargie par un rebord 37 dont le profil extérieur est semblable à celui du corps 16 du support 10. Deux parois opposées de la tige tubulaire 36 sont percées d'une ouverture 38 pour laisser passer le béton et d'éventuels organes de montage. Grâce à l'entrée 32 prévue dans le fond 29, on peut également raccorder à la boîte 1 un tube pour câble traversant la cavité centrale de la tige 36 et du support 10.
La fig. 8 montre plus en détail comment la boîte 1 est maintenue dans la position voulue contre le coffrage 12, grâce au support 10 cloué au coffrage 4 de la face arrière du mur. Si par exemple la boîte 1 a une profondeur de 10 cm, on emploiera un support 10 long de 14 cm (ou on le coupera à cette longueur) dans un mur ayant 20 cm d'épaisseur. Le cas échéant, l'installateur électricien pourra même employer un support plus long de quelques millimètres afin que la boîte 1 soit plaquée impeccablement contre le coffrage 12 par une légère flexion des plaques 20 au pied du support, permettant d'absorber les petites imprécisions d'espacement des coffrages. Avec les montages classiques des boîtes de distribution, si l'on cale les boîtes contre le coffrage opposé, elles sont souvent comprimées et déformées par l'opération de serrage des coffrages.
Par ailleurs, la figure montre également que la position de la boîte a été consolidée dans le plan du coffrage 12 au moyen d'une barre de montage 39 insérée à travers les ouvertures 24 et 38 (fig. 2 et 6) et attachée à l'armature 11.
Il est évident que, si deux boîtes 1 doivent se trouver dos à dos sur les deux faces du mur, on peut clouer l'une d'elle au coffrage 4 et l'utiliser à la place du pied du support 10, les deux boîtes étant reliées par un manchon formé par le corps 16 du support, coupé à la longueur voulue et emboîté sur la tige de liaison 36 de chaque boîte. On peut faire passer dans ce manchon un tube reliant les deux boîtes.
Dans les installations électriques modernes d'intérieur, on a souvent plusieurs prises murales groupées au même endroit, par exemple une prise 220 V, une prise téléphone et une prise télévision. Il convient alors de poser les trois boîtes correspondantes (qui peuvent être de types différents) au même niveau et/ou avec les mêmes écartements, afin d'avoir un aspect final convenable. Avec les méthodes et dispositifs de montage traditionnels, ces conditions ne sont souvent pas respectées, parce qu'on ne peut pas toujours poser les boîtes à la fois contre une barre d'armature et à l'emplacement exact prescrit, et/ou parce que les boîtes peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre lors du bétonnage avec vibrateur. Avec la présente invention, ce problème est résolu d'une manière très simple grâce à la barre d'écartement 40 illustrée par les fig. 9 et 10.
Il s'agit d'une pièce plate et allongée en matière synthétique rigide, comportant dans cet exemple trois orifices carrés 41 équidistants d'une valeur standard de 15 cm, et agencés pour s'emboîter librement sur les corps 16 des supports 10 et/ou sur les rebords 37 des boîtes 1, comme on l'a représenté en traits interrompus en fig. 8. Entre les orifices 41 sont prévus des trous 42 pouvant se placer en face des trous 22 du pied du support, pour permettre le clouage de celui-ci, ainsi que des trous supplémentaires 43 pour d'autres moyens de fixation de la barre 40, par exemple pour des clous de fixation au coffrage 4. En effet, certains systèmes de coffrage comportent une bande métallique à la jointure des panneaux en bois.
Le pied d'un support 10 tombant en face de cette bande ne pourra pas être cloué au coffrage; on le fixera en clouant au coffrage la barre d'écartement 40 emboîtée sur le support. Par ailleurs, cette barre peut aussi être utilisée pour déterminer les positions mutuelles des boîtes 7 devant être clouées sur le coffrage 4 (fig. 1). La barre emboîtée sur le rebord 37 peut être retirée après la fixation des boîtes 7. D'une manière générale, la barre facilite la pose des boîtes à un niveau et un écartement qui sont uniformes, et son utilisation s'avère beaucoup plus simple et plus rapide que la pose individuelle de boîtes standards juxtaposées ou superposées. De préférence, la position de la tige de liaison 36 sur chaque boîte est telle que les bords inférieurs apparents des boîtes ou de leurs couvercles soient alignés à un même niveau pour des raisons d'esthétique.
S'il y a plus de trois boîtes groupées, on peut utiliser une seconde barre 40 en emboîtant son premier orifice 41 sur le même élément que le dernier orifice 41 de la première barre.
Le dispositif de montage selon l'invention n'exige pas l'emploi de boîtes spécialement agencées: on peut également l'utiliser pour le montage de boîtes classiques à l'aide du support 10 décrit plus haut, en fixant au dos de la boîte un élément complémentaire tel que le socle de liaison 50 illustré par les fig. 11 et 12. Cette pièce en matière synthétique moulée possède à l'arrière la même tige tubulaire de liaison 36 que la boîte 1, ainsi que le rebord 37, et à l'avant elle comporte une plaque relativement épaisse 51 destinée à être fixée au dos de la boîte. Pour ce faire, la face avant 52 de cette plaque est percée de plusieurs rangées de trous 53 pour des vis de fixation qu'on place à travers le fond de la plaque. Bien entendu, on peut aussi coller la boîte à la face 52.
Un tel socle est utilisable pratiquement avec n'importe quel type de boîte, ainsi qu'avec des coffrets relativement grands qu'on peut équiper de plusieurs socles 50, ou encore avec tout autre élément de montage vissé au socle, par exemple un élément en bois. Il faut noter également qu'on peut facilement bloquer l'assemblage par emboîtement du support 10 sur la tige tubulaire 36 du socle 50 ou de la boîte 1, en perçant un ou deux trous transversaux dans ces éléments pour y introduire des vis. Par ailleurs, on peut aussi prévoir des boîtes plus grandes que la boîte 1 et pourvues de deux tiges 36 dès l'origine.
Les fig. 13 à 19 représentent des types particuliers de boîtes dont l'usage est rendu possible ou facilité par la présente invention.
Dans certains cas, l'électricien doit prévoir, le long d'un coffrage vertical, des tubes en attente ou en réserve qu'il prolongera plus tard si c'est nécessaire, en les raccordant par des manchons à d'autres tubes pourvant être apparents le long du mur ou cachés par un doublage devant celui-ci. Si ces tubes sont en attente le long de la face du mur qui est coffrée en dernier lieu, la solution usuelle consiste à les attacher devant l'armature et à les protéger par du polystyrène expansé s'appuyant contre le coffrage. Cependant, il y a toujours un risque que ces tubes soient recouverts par une couche de béton et ne soient pas faciles à retrouver. De plus, ils risquent d'être enrobés de béton, ce qui rend mal aisé le manchonnage des tubes.
Ce problème est résolu d'une manière particulièrement commode grâce au support 10 décrit plus haut et à une boîte 60 de protection de tubes, illustrée par les fig. 13 et 14. Cette boîte comporte la tige tubulaire de liaison 36 décrite plus haut, au dos d'un corps parallélépipédique 61 ayant une forme allongée pour loger une certaine longueur de l'extrémité d'un ou plusieurs tubes 62, 63 qui sont représentés en traits interrompus sur les figures et qui sont introduits à travers des orifices partiellement prédécoupés de l'extrémité du corps 61. Celui-ci peut avoir par exemple une longueur de l'ordre de 30 à 40 cm et une largeur variable selon le nombre de tubes et leur diamètre. La face avant ouverte du corps 61 est de préférence obturée par un couvercle provisoire 64 pouvant être fixé au corps par deux vis 65.
Les têtes de ces vis peuvent être masquées par deux pastilles autocollantes en papier, empêchant que du lait de ciment ne s'incruste sur les vis. Bien entendu, la boîte 60 peut comporter des rebords permettant de la clouer, comme une boîte ordinaire, sur un coffrage préalablement mis en place comme le coffrage 4 de la fig. 1.
Un couvercle définitif est prévu au cas où les tubes 62, 63 ne seraient employés qu'après l'achèvement de la construction, ce qui permet tout de même une finition impeccable. Ce couvercle (non représenté) peut posséder deux vis se fixant à la même place que les vis 65 du couvercle provisoire.
Un autre problème se présente lorsque l'on doit prévoir une sortie pour une ligne électrique à raccorder directement à une lampe, à un thermostat ou à tout autre appareil qui sera fixé au mur, sans faire usage d'une boîte classique qui serait trop grande pour être masquée par la monture de l'appareil. Une méthode usuelle consiste à fixer tant bien que mal, contre le coffrage, l'extrémité bouchée d'un tube qu'on dégagera après décoffrage, mais ce point de sortie est souvent difficile à retrouver et il nécessite presque toujours un rhabillage ultérieur.
Avec la présente invention, ce problème est résolu au moyen d'une boîte de sortie murale telle que la boîte 70 illustrée par les fig. 15 à 19, cette boîte étant agencée pour être montée à fleur de la première face 2 du mur, grâce au support 10 décrit plus haut, fixé au coffrage de l'autre face. La boîte 70 est un élément en matière synthétique ayant un corps parallélépipédique 71 au dos duquel s'étend une tige de liaison 36 telle que décrite plus haut. L'autre côté du corps 71 est partiellement fermé par une paroi 72 située en retrait de la face 2 du mur, de façon à être recouverte par le béton. Cette paroi a un orifice central entouré par une embouchure tubulaire 73 long d'environ 1 cm, dont l'extrémité est à fleur de la face 2 et peut être obturée, pour le bétonnage, par un couvercle provisoire 74 s'appuyant contre le coffrage.
Dans cet exemple, l'embouchure 73 a une section carrée d'environ 3 cm de côté, qui sera masquée facilement par n'importe quel appareil fixé au mur devant le point de sortie. En revanche, le corps 71 a une section beaucoup plus importante et peut contenir les même moyens de connexion qu'une boîte de distribution de taille ordinaire. Comme la boîte 1 décrite plus haut, il peut être muni d'entrées prédécoupées pour les tubes sur sa face latérale et sur sa face arrière. Bien entendu, le corps 71 peut aussi être cloué comme une boîte classique, le cas échéant, sur le coffrage 4 mis en place en premier.
Les fig. 18 et 19 montrent un couvercle définitif 76 en matière synthétique, prévu pour obturer l'embouchure 73 si le point de sortie n'est pas utilisé immédiatement à l'achèvement de la construction. Ce couvercle circulaire est légèrement plus grand que la section de l'embouchure 73. Il comporte au dos un embout tubulaire 77 destiné à s'emboîter sur la tête d'une vis 78 qu'on fixe au préalable au fond du corps 71. Grâce à sa taille restreinte et à sa couleur pouvant être choisie à volonté, le couvercle 76 a l'avantage d'être beaucoup plus discret qu'un couvercle classique de boîte de dérivation.
L'utilisation du dispositif décrit ci-dessus n'est pas limitée aux murs en béton armé: on peut très bien employer le même dispositif pour maintenir des boîtes à fleur de la future surface finie lors du montage d'une paroi de doublage en plâtre, en briques, en bois ou en un autre matériau devant un mur existant, si l'on fixe le pied du support 50 contre ce mur. Cela permet à l'électricien de poser en une seule fois les tubes à placer entre le mur et le doublage, ainsi que les boîtes affleurantes, avant la construction du doublage.
The present invention relates to a device for mounting at least one box for electrical installation, in particular a distribution box, flush with a first face of a wall, in particular of a reinforced concrete wall.
When electrical distribution, transmission or similar installations are planned during the execution of a reinforced concrete wall, coffered on both sides, tubes and boxes are drowned in the concrete in which cables and devices are not placed only after the formwork has been removed from the wall. To be accessible, the boxes must be practically flush with one face of the wall, that is to say against the corresponding formwork. As a building wall is always too thin for a person to work between the two forms, the installation of electrical tubes and boxes from a first face of the wall takes place in the following manner. The masonry company first casts the second face of the wall and installs the reinforcing steels.
It is then that the electrical installer (as well as the sanitary installer, for example) can set up their boxes and connect them by tubes. The boxes flush with the second face of the wall are then fixed directly to the formwork in place, but it is much more difficult to place and maintain in a correct position the boxes that should be flush with the first face since they cannot be nailed to the formwork when that is in the final position. The common solution of fixing the boxes in one way or another to the reinforcing steels does not allow them to be placed in the exact desired position or to be kept perfectly during concreting. Above all, it does not guarantee that the boxes will be properly applied against the formwork and can be found easily after formwork is removed.
In fact, the usual tolerances in terms of shaping of reinforcing steels and the distance between the forms, as well as the flexibility of the reinforcement, mean that the front face of a box risks being covered by a layer of concrete. whose thickness can reach or exceed 1 cm. It should be noted that these problems can also arise with the execution of walls having boxes on one side only, if local conditions require to form the side without boxes first.
The object of the present invention is to overcome the drawbacks set out above, by providing a mounting device which makes it possible to maintain a precise position of one or more boxes relative to the corresponding face of the wall, in case the boxes cannot not be fixed to a formwork on this face.
For this purpose, the mounting device according to the invention is essentially characterized in that it comprises on the one hand an elongated support extending in the direction of the thickness of the wall and comprising a rear end provided with fixing means to a surface corresponding to a second face of the wall, opposite the first face, and a front end directed towards the box, and on the other hand a connecting member arranged on the back of the bottom of the box and arranged to be assembled by interlocking with the front end of the support.
The invention will be better understood with the aid of the following description of an embodiment, given by way of nonlimiting example and with reference to the appended drawings, in which:
fig. 1 is a schematic view in vertical section illustrating the construction of a reinforced concrete building wall and the use of a device according to the present invention,
fig. 2 to 4 show in plan, in side view and in front view a box support according to the invention,
fig. 5 to 7 show in plan, in vertical section and in front view an electrical distribution box specially designed to be coupled to this support,
fig. 8 is a side elevational view illustrating the mounting of the distribution box,
fig. 9 and 10 show in elevation and in plan a spacer bar usable with the device according to the invention,
fig.
11 and 12 show in side view and in front view a connection base usable with a box of any type,
fig. 13 and 14 show in side view and in front view a tube protection box, arranged to be coupled to a support according to FIGS. 2 to 4,
fig. 15 to 17 show in partially cut side view, in front view and in plan, a wall outlet box also arranged to be coupled to a support according to FIGS. 2 to 4, and
fig. 18 and 19 show, in front view and in cross section, a cover provided for the box of FIGS. 15 to 17.
With reference to fig. 1, one or more distribution boxes 1 must be placed flush with a first face 2 (shown in dashed lines) of a reinforced concrete wall, the second face 3 of which must first be enclosed by means of a vertical formwork 4 resting on the ground 5 and held by props 6. In this example, the wall will also contain distribution boxes 7 flush with the second face 3 of the wall; these boxes 7 are simply nailed to the formwork 4, while the boxes 1 are mounted on the same formwork 4 by means of special supports 10.
Boxes 1 and 7 are interconnected by a network of flexible tubes 8 intended to receive electrical wires or cables, for example from a domestic distribution network whose switches, sockets and connections will be housed in the boxes, but similar installations are used for telecommunications, detection networks, etc.
In a known manner, the construction of the wall comprises the following main stages: installation of the formwork 4 of the rear face (second face 3) of the wall, laying of reinforcing steels 11, laying of electrical pipes 1, 7, 8, 10 and other elements to be incorporated into the wall, installation of the formwork 12 of the front face (first face 2) of the wall using clamping rods 13 and spacing tubes 14 which define the thickness of the concrete (for example 20 cm), concreting, then stripping the wall after the concrete has hardened.
Figs. 2 to 4 show an advantageous embodiment of the support 10. It is a one-piece element of rigid molded synthetic material, for example of high density polyethylene, comprising a tubular body with square section 16, open at its front end 17 and at its rear end 18, and a fixing foot perpendicular to the body 16 and formed here by two plates 20 which project from the body 16 from the side and / or up and down. On the side of the rear end 18 intended to be fixed to the formwork 4, the plates 20 have at least four spacing points 21 which keep them at a given distance from the formwork, of the order of 5 to 10 mm so that the concrete seeps between the formwork and the plates 20 to hide the latter. In this way, the foot will hardly be visible on the surface of the concrete.
The plates 20 also have nailing holes 22, surrounded by a reinforcement 23. The walls of the body 16 are perforated by openings 24 large enough to allow the concrete to flow into the central cavity 25 of the body in order to completely coat it. and thus ensure good sound insulation between the two sides of the wall. The openings 24 can also allow mounting bars, cable tubes, etc. to pass through. Preferably, the support 10 is produced in standard lengths for common thicknesses of the walls, but its length can always be adapted by cutting the end 17 of the body.
Figs. 5 to 7 show a distribution box 1 or similar, specially arranged to be mounted on the support, but also usable without the latter. The box 1 is a monobloc element of rigid molded synthetic material, comprising a conventional body 26 of parallelepiped external shape, having at the front an opening 27 equipped with a temporary cover 28 and at the rear a flat bottom 29. Areas circular 30 to 32 for the entry of tubes of different diameters are defined in the side walls and in the bottom 29 of the box by hollow lines which can be cut with a knife according to need. Like conventional boxes, this one has, at the corners of its front face, holes 33 for fixing nails to a formwork and holes 34 for screws for fixing the devices to be mounted in the box.
At the rear, the back 29 is extended by a tubular connecting rod 36 having a square external profile arranged to fit tightly into the central cavity 25 of the support 10. Against the back 29, the rod 36 is widened by a rim 37 whose external profile is similar to that of the body 16 of the support 10. Two opposite walls of the tubular rod 36 are pierced with an opening 38 to allow the concrete and possible mounting members to pass. Thanks to the inlet 32 provided in the bottom 29, it is also possible to connect to the box 1 a cable tube passing through the central cavity of the rod 36 and of the support 10.
Fig. 8 shows in more detail how the box 1 is held in the desired position against the formwork 12, thanks to the support 10 nailed to the formwork 4 of the rear face of the wall. If for example the box 1 has a depth of 10 cm, use a support 10 long 14 cm (or cut it to this length) in a wall 20 cm thick. If necessary, the electrician can even use a support longer by a few millimeters so that the box 1 is impeccably pressed against the formwork 12 by a slight bending of the plates 20 at the foot of the support, making it possible to absorb small inaccuracies d formwork spacing. With conventional assemblies of distribution boxes, if the boxes are wedged against the opposite formwork, they are often compressed and deformed by the clamping operation of the formwork.
Furthermore, the figure also shows that the position of the box has been consolidated in the plane of the formwork 12 by means of a mounting bar 39 inserted through the openings 24 and 38 (fig. 2 and 6) and attached to the frame 11.
It is obvious that, if two boxes 1 must be back to back on the two sides of the wall, one can nail one of them to the formwork 4 and use it in place of the foot of the support 10, the two boxes being connected by a sleeve formed by the body 16 of the support, cut to the desired length and fitted onto the connecting rod 36 of each box. A tube can be passed through this sleeve connecting the two boxes.
In modern indoor electrical installations, there are often several wall sockets grouped in the same place, for example a 220 V socket, a telephone socket and a television socket. It is then advisable to place the three corresponding boxes (which can be of different types) at the same level and / or with the same spacings, in order to have a suitable final appearance. With traditional mounting methods and devices, these conditions are often not met, because the boxes cannot always be placed both against a rebar and in the exact prescribed location, and / or because the boxes can move relative to each other during concreting with a vibrator. With the present invention, this problem is solved in a very simple manner by means of the spreader bar 40 illustrated in FIGS. 9 and 10.
It is a flat and elongated piece of rigid synthetic material, in this example comprising three equidistant square holes 41 with a standard value of 15 cm, and arranged to fit freely on the bodies 16 of the supports 10 and / or on the edges 37 of the boxes 1, as shown in broken lines in FIG. 8. Between the orifices 41 are provided holes 42 which can be placed in front of the holes 22 of the base of the support, to allow the nailing thereof, as well as additional holes 43 for other means of fixing the bar 40 , for example for fixing nails to the formwork 4. Indeed, some formwork systems include a metal strip at the joint of the wooden panels.
The foot of a support 10 falling in front of this strip cannot be nailed to the formwork; it will be fixed by nailing to the formwork the spacer bar 40 fitted on the support. Furthermore, this bar can also be used to determine the mutual positions of the boxes 7 to be nailed to the formwork 4 (fig. 1). The bar fitted onto the rim 37 can be removed after the boxes have been fixed 7. In general, the bar facilitates the installation of the boxes at a uniform level and spacing, and its use proves to be much simpler and faster than the individual installation of standard boxes juxtaposed or stacked. Preferably, the position of the connecting rod 36 on each box is such that the visible lower edges of the boxes or their covers are aligned at the same level for aesthetic reasons.
If there are more than three grouped boxes, a second bar 40 can be used by fitting its first port 41 onto the same element as the last port 41 of the first bar.
The mounting device according to the invention does not require the use of specially arranged boxes: it can also be used for mounting conventional boxes using the support 10 described above, by fixing to the back of the box an additional element such as the connecting base 50 illustrated in FIGS. 11 and 12. This molded plastic part has at the rear the same tubular connecting rod 36 as the box 1, as well as the flange 37, and at the front it comprises a relatively thick plate 51 intended to be fixed to the back of the box. To do this, the front face 52 of this plate is pierced with several rows of holes 53 for fixing screws which are placed through the bottom of the plate. Of course, the box can also be glued to the face 52.
Such a base can be used with practically any type of box, as well as with relatively large boxes which can be fitted with several bases 50, or with any other mounting element screwed to the base, for example a wood. It should also be noted that the assembly can easily be blocked by fitting the support 10 onto the tubular rod 36 of the base 50 or of the box 1, by drilling one or two transverse holes in these elements to introduce screws therein. Furthermore, one can also provide larger boxes than the box 1 and provided with two rods 36 from the start.
Figs. 13 to 19 represent particular types of boxes whose use is made possible or facilitated by the present invention.
In some cases, the electrician must provide, along a vertical formwork, tubes on standby or in reserve which he will extend later if necessary, by connecting them with sleeves to other tubes providing visible along the wall or hidden by a doubling in front of it. If these tubes are waiting along the face of the wall which is formwork last, the usual solution is to attach them to the frame and protect them with expanded polystyrene leaning against the formwork. However, there is always a risk that these tubes are covered with a layer of concrete and are not easy to find. In addition, they may be coated with concrete, which makes it difficult to sleeving the tubes.
This problem is solved in a particularly convenient way thanks to the support 10 described above and to a tube protection box 60, illustrated by FIGS. 13 and 14. This box comprises the tubular connecting rod 36 described above, on the back of a parallelepipedic body 61 having an elongated shape to accommodate a certain length of the end of one or more tubes 62, 63 which are shown in broken lines in the figures and which are introduced through orifices partially precut from the end of the body 61. The latter may for example have a length of the order of 30 to 40 cm and a variable width depending on the number of tubes and their diameter. The open front face of the body 61 is preferably closed by a temporary cover 64 which can be fixed to the body by two screws 65.
The heads of these screws can be masked by two self-adhesive paper pads, preventing cement milk from becoming encrusted on the screws. Of course, the box 60 may have flanges allowing it to be nailed, like an ordinary box, onto a formwork previously put in place like the formwork 4 of FIG. 1.
A definitive cover is provided in the event that the tubes 62, 63 are not used until after the completion of construction, which nevertheless allows an impeccable finish. This cover (not shown) may have two screws which are fixed in the same place as the screws 65 of the temporary cover.
Another problem arises when an outlet must be provided for an electrical line to be connected directly to a lamp, a thermostat or any other device which will be fixed to the wall, without using a conventional box which would be too large. to be hidden by the mount of the device. A usual method consists in fixing as best as possible, against the formwork, the blocked end of a tube which will be released after formwork removal, but this exit point is often difficult to find and it almost always requires subsequent dressing.
With the present invention, this problem is solved by means of a wall outlet box such as the box 70 illustrated in FIGS. 15 to 19, this box being arranged to be mounted flush with the first face 2 of the wall, thanks to the support 10 described above, fixed to the formwork of the other face. The box 70 is a plastic element having a parallelepiped body 71 on the back of which extends a connecting rod 36 as described above. The other side of the body 71 is partially closed by a wall 72 set back from the face 2 of the wall, so as to be covered by the concrete. This wall has a central orifice surrounded by a tubular mouth 73 about 1 cm long, the end of which is flush with face 2 and can be closed, for concreting, by a temporary cover 74 pressing against the formwork .
In this example, the mouthpiece 73 has a square section of approximately 3 cm in side, which will be easily masked by any device fixed to the wall in front of the exit point. On the other hand, the body 71 has a much larger section and can contain the same connection means as a distribution box of ordinary size. Like the box 1 described above, it can be provided with precut entries for the tubes on its lateral face and on its rear face. Of course, the body 71 can also be nailed like a conventional box, if necessary, on the formwork 4 put in place first.
Figs. 18 and 19 show a final cover 76 made of synthetic material, intended to close the mouth 73 if the exit point is not used immediately upon completion of construction. This circular cover is slightly larger than the section of the mouth 73. It has on the back a tubular end piece 77 intended to fit on the head of a screw 78 which is fixed beforehand to the bottom of the body 71. Thanks at its limited size and at its color which can be chosen at will, the cover 76 has the advantage of being much more discreet than a conventional junction box cover.
The use of the device described above is not limited to reinforced concrete walls: the same device can very well be used to hold boxes flush with the future finished surface when mounting a plaster lining wall , made of bricks, wood or another material in front of an existing wall, if the foot of the support 50 is fixed against this wall. This allows the electrician to lay in one go the tubes to be placed between the wall and the lining, as well as the flush boxes, before the construction of the lining.