CH675380A5 - - Google Patents

Description

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Description

L'invention concerne une procédé pour former un récipient dans une presse à double action à partir d'une feuille ou d'un rouleau de matière, et elle a trait en particulier à la production de récipients de ce type, en acier, en aluminium et en d'autres matières, revêtues ou non revêtues, sans transfert mécanique quelconque, à des cadences élevées, tout en conservant constamment une collerette et en évitant les problèmes de pincement normalement rencontrés.

Il est bien connu, dans le domaine du formage de récipients, de former des récipients ou conteneurs en deux pièces, c'est-à-dire des récipients dont les parois et le fond sont d'une pièce et le dessus ou par emboutissage et réemboutissage d'un métal ou d'autres matières. D'une façon générale, l'art antérieur décrit un procédé dans lequel on part d'une matière plane, soit sous forme de feuille, soit sous forme de bobine, laquelle matière est découpée puis emboutie pour former une coupelle qui est ensuite réemboutie pour former un récipient à collerette.

Il existe un certain nombre de brevets antérieurs illustrant diverses approches de ce problème. Des exemples en sont données par les brevets des Etats-Unis d'Amérique N° 2 183 287, N° 4 020 670, No 4 214 471 et N° 4 248 076. En général, ces procédés consistent à former la coupelle dans un poste, puis à transférer la coupelle vers un second poste où elle est emboutie ou réemboutie pour former le récipient fini. Ces brevets décrivent essentiellement des systèmes d'emboutissage et de réemboutissage en ligne, dans lesquels les collerettes sont dégagées pendant les étapes d'emboutissage et de réemboutissage.

Cette méthodologie nécessite également, d'une façon générale, bien sûr, un certain type de mécanisme de transfert, ainsi qu'on peut le voir dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique N° 3 512 391, N° 3 628 368, N" 3 715 905, N° 3 800 583, N° 4 061 012, N° 4 203 314 et N° 4 364 255.

Toutes ces approches semblent donner satisfaction pour les buts qu'elles visent.

Cependant, elles présentent toutes diverses insuffisances lorsque l'on considère certaines caractéristiques souhaitables du produit fini.

En particulier, il semble souhaitable de produire un procédé capable de donner des récipients finis en acier ou en aluminium ou en d'autres matières, à partir d'une matière de départ revêtue ou non revêtue.

Il est également souhaitable de maîtriser l'épaisseur de la paroi latérale d'une matière revêtue sans détérioration du revêtement et de produire les récipients ou conteneurs à partir d'une matière d'épaisseur aussi faible que possible pour des raisons économiques évidentes. Un problème posé par la méthode en ligne est que, étant donné que le métal flue dans la direction de l'emboutissage, des pressions de maintien très élevées sont nécessaires, ce qui peut provoquer un pincement de la collerette et une détérioration du revêtement et de la fibre de la matière par aminicissement du bord de la collerette.

Il semble également souhaitable d'augmenter la vitesse de travail d'un tel procédé et d'éliminer les transferts mécaniques, lorsque cela est possible, car ces transferts limitent la cadence à laquelle la presse peut travailler. La suppression de ces transferts permet aussi des réductions plus légères sans perte de vitesse et avec une collerette plus uniforme et moins fendue.

Il est donc considéré comme souhaitable de former des récipients de cette manière générale, comportant des collerettes et sans que la collerette soit retirée pendant la totalité de l'opération d'emboutissage et de réemboutissage, mais sans non plus qu'elle soit pincée, ce qui évite toute détérioration de la matière préalablement revêtue, en particulier.

Enfin, il semble souhaitable de minimiser les manipulations de la pièce pour minimiser les détériorations et ceci peut être réalisé avantageusement par un emboutissage par retournement afin d'éviter une insertion de l'outillage [seulement] plus d'une fois.

En général, il semble donc souhaitable de produire un procédé de ce type, pouvant travailler avec une ou deux presses, d'une application universelle pouvant être utilisée, comme indiqué précédemment, avec tous les différents types de matière et avec les matières revêtues et non revêtues, donnant ainsi un système très souple, efficace et économique.

Le procédé selon l'invention est défini par la revendication 1.

Ce procédé évite la nécessité de moyens mécaniques de transfert, ce qui rend possible de travailler à des cadences beaucoup plus élevées et d'éviter aussi les problèmes d'alignement et la détérioration des récipients lors des opérations mécaniques habituelles de transfert.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexées à tritre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels:

- la figure 1 est une élévation partiellement schématique de la presse selon l'invention;

- la figure 2 est une vue en plan partiellement schématique de la zone de travail de la presse;

- la figure 3 est une élévation partielle avec coupe partielle, montrant l'opération de découpe dans le premier poste;

- la figure 4 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant le position de l'outillage lors du formage de la coupelle retournée;

- la figure 5 est une élévation prtielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage au commencement de l'emboutissage par retournement,

- la figure 6 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage pendant l'emboutissage par retournement pour former la coupelle inversée;

- la figure 7 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage après la formation de la coupe inversée;

- la figure 8 est une élévation partielle avec coupe partielle, montrant l'achèvement de l'opération du premier poste, la coupelle à collerette étant élevée pour être de la presse;

- la figure 9 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage dans le second poste;

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- la figure 9A est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage avant l'emboutissage de la coupelle à collerette pour former une seconde coupelle inversée;

- la figure 10 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage après le formage de la coupelle à collerette en une seconde coupelle inversée;

- la figure 11 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage au commencement du réemboutissage par retournement de la seconde coupelle inversée;

- la figure 12 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant la position de l'outillage après le réemboutissage par retournement de la seconde coupelle inversée en un récipient à collerette et le profilage du fond du récipient; et

- la figure 13 est une élévation partielle, avec coupe partielle, montrant le récipient à collerette achevé, élevé du plan de la matrice pour être retiré de la presse.

En référence d'abord à la figure 1 qui donne une vue d'ensemble de la presse, on comprendra que l'invention est destinée principalement à être utilisée avec des presses à double action comportant des coulisseaux intérieur et extérieur pouvant exécuter un mouvement alternatif par rapport à une embase de la presse et dont la commande et la synchronisation peuvent être indépendantes. Un exemple d'une telle presse est donné dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3 902 347 et la presse ne sera décrite ici que d'une façon générale, car la conception et le fonctionnement de ces presses à double action sont bien connus dans la technique.

En conséquence, et en référence encore à la figure 1, on voit que la presse, indiquée globalement par la référence numérique 10, comprend une tête ou un plateau supérieur 11, une embase 12 et un bâti 13 de presse. Le bâti 13 et la tête 11 sont reliés entre eux par des montants 14 qui constituent des moyens de guidage pour la courbe des coulisseaux intérieur et extérieur qui ne sont pas illustrés sur la figure 1. Bien que les éléments 14 soient communément appelés «montants», on notera que, dans le cas présent, l'ensemble de la presse est installé de façon à former un certain angle avec la verticale et que la presse peut être qualifiée de presse inclinée. Cette dispositions de la presse facilite la suppression des mécanismes classiques de transfert comme décrit ci-dessous.

Les coulisseaux intérieur et extérieur de la presse 10 portent l'outillage d'emboutissage et de réemboutissage et ils sont entraînés par un vilebrequin 15 qui, lui-même, est entraîné par un volant d'inertie 16, lui-même mené par un moteur 17.

Comme indiqué précédemment, on comprendra qu'une presse de ce type est capable de rapprocher et d'éloigner les coulisseaux intérieur et extérieur du bâti 13 et que la commande et le réglage du mouvement d'un coulisseau peuvent s'effectuer indépendamment de ceux de l'autre coulisseau. De cette manière, l'outillage porté par les couilisseaux peut de la même manière être commandé de façon indépendante.

La figure 2 est une vue en plan montrant la disposition de l'outillage dans la zone de travail de la presse, ainsi que les transporteurs associés, la matière à travailler, désignée globalement par la référence numérique 20, étant avancée dans le sens de la flèche 21. Cette matière peut être avancée soit à partir d'une bobine, soit à partir de feuilles, ainsi qu'il est bien connu dans la technique.

Comme indiqué, la matière 20 entre dans la presse dans le sens de la flèche 21 et l'outillage d'un premier poste effectue l'opération de découpage et de formage d'une copuelle. Les coupelles sortent ensuite de la presse dans le sens de la flèche 22 sur des transporteurs 22a qui sont disposés au-dessus de l'alimentation en matière, et elles reviennent dans la presse dans un second poste, de nouveau, dans le sens des flèches 22.

Les récipients ou contenants finis sortent ensuite de la presse dans le sens des flèches 23, sur des transporteurs convenables 23a qui sont disposés au-dessus des transporteurs 22a pour être déchargés, de nouveau, dans le sens des flèches 23.

Cette structure sera décrite plus un détail ci-dessous, mais la figure 2 montre d'une façon générale le trajet suivi par la matière 20 entrant dans la presse jusqu'au récipient fini CFC, sortant du second poste de la presse. Le système transporteur n'est représenté et décrit que sous une forme générale, car, hormis sa disposition particulière vis-à-vis de la presses, son fonctionnement et sa structure sont essentiellement classiques.

En se référant à présent aux figures 3 à 8, on notera qu'il s'agit d'une série d'élévations partielles, avec coupe partielle, montrant la disposition de l'outillage du premier poste dans diverses positions au fur et à mesure de l'exécution des diverses opérations, par cet outillage, sur la matière 20. On notera également que la direction dans laquelle la matière se déplace est identifiée par des flèches 100 sur ces vues.

En référence d'abord à la figure 3, on notera que le coulisseau intérieur de la presse porte une colonne 30 à cornet d'emboutissage et un cornet d'emboutissage 31 qui est fixé à cette colonne de manière réglable par une vis 32. Ainsi, le cornet 31 d'emboutissage peut effectuer un mouvement alternatif par rapport à l'embase 12 et au bâti 13 de la presse sous l'effet du mouvement rapprochant et éloignant le coulisseau intérieur de cette embase.

Le coulisseau extérieur de la presse porte un por-te-coulisseau extérieur 40 qui est également animé d'un mouvement alternatif par rapport au bâti 13 sous l'effet du mouvement du coulisseau extérieur. Le porte-coulisseau 40 porte un manchon supérieur

41 de pression et un piston supérieur 42. Le piston

42 est conçu pour agir par voie hydraulique ou pneumatique sue le manchon 41 de pression, comme décrit plus en détail ci-dessous.

Le porte-coulisseau extérieur 40 porte également un poinçon 50 de découpage et d'emboutissage qui est fixé en position par des vis 51 et qui est disposé concentriquement à l'extérieur du manchon 41 de pression.

Le bâti 13 de la presse, dans le premier poste, contient une arête de coupe 60 qui lui est fixée par

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une ou plusieurs vis 61, et un serre-flan 70 situé intérieurement à l'arête de coupe 60 et qui est animé d'un mouvement alternatif par rapport à l'embase 12 et au bâti 13.

A cet égard, un piston inférieur 80 est prévu au-dessous du serre-flan 70 et est actionné par fluide de façon à exécuter un mouvement alternatif dans le bâti 13.

Un noyau annulaire 90 de matrice, qui est fixé au bâti 13 par une ou plusieurs vis 91, ainsi qu'on peut le voir clairement sur la figure 3, se trouve encore plus à l'intérieur du serre-flan 70 et du piston inférieur 80.

Un tampon éjecteur 95 est également porté par l'embase 12 et peut exécuter un mouvement alternatif par rapport à l'embase au moyen d'une tige 96. Le tampon éjecteur 95 peut être actionné pneumatique-ment, hydrauliquement ou mécaniquement comme souhaité.

Il convient de noter que la figure 3 et les figures qui suivent représentent un jeu d'outillage. Il ressort de la figure 2 que, normalement, plusieurs jeux sont prévus de façon que plusieurs coupelles puissent être formées à chaque course de la presse.

Sur la figure 3, l'outillage est illustré en position de départ, dans laquelle la matière 20 a été avancée dans le premier poste de la presse, dans le sens de la flèche 21 de la figure 2. En ce point, le manchon de pression supérieur 41, sous la pression du piston supérieur 42, est descendu et est entré en contact avec la matière M, comme montré sur la figure 3, après quoi une autre descente du porte-coulisseau extérieur amène le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage en contact avec la matière M qui est découpée contre l'arête de coupe 60 afin de former le flan de départ à partir duquel on aboutira au récipient fini.

En référence à la figure 4, on voit que la première coupelle inversée ou retournée est en cours de formage à partir du flan venant d'être produit comme montré sur la figure 3. On notera donc que le manchon de pression supérieur 41 est encore en contact avec la matière M sous la pression pneumatique ou hydraulique du piston supérieur 42. Cependant, lorsque le porte-coulisseau extérieur descend, le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage a frotté la matière M sur le haut du noyau annulaire fixe 90 de la matrice pour le formage préliminaire d'une coupelle inversée à partir de la matière M. On notera ici, également, que le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage a fait descendre à force le porte-flan 70 et le piston inférieur 80, malgré la force pneumatique ou hydraulique les soutenant par en dessous. On notera également que la matière a été tirée ou se déplace dans le sens de la flèche 100 à partir de la périphérie du flan, formé comme montré sur la figure 3, de façon à constituer la paroi latérale de la coupelle inversée.

Il est important de noter ici que le manchon 41 de pression est entré initialement en contact avec la matière avant le découpage illustré sur la figure 3 et qu'il reste constamment en contact avec elle, de même que le noyau annulaire fixe 90. On notera également que la collerette F est maintenue entre le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage et le serre-

flan 70 et quelle reste toujours ainsi retenue.

En se référant à présent à la figure 5, on notera que le porte-coulisseau extérieur a cessé son mouvement et commence à se rétracter du bâti 13. Cependant, le porte-coulisseau intérieur a continué à descendre et le cornet 31 d'emboutissage est venu en contact avec le dessus de la matière M, le tampon éjecteur 95 supportant la face opposée de la matière M. Ceci est la position de l'outillage au comencement de l'emboutissage par retournement de la coupelle inversée à collerette pour former une coupelle retournée à collerette.

En conséquence, on notera que, étant donné que le coulisseau extérieur et le porte-coulisseau ont commencé à s'éloigner, entraînant avec eux le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage, le piston inférieur 80 commence à s'élever et élève à force, également, le serre-flan 70, comme indiqué clairement par les flèches sur les dessins. La collerette F reste prise entre ces éléments. De plus, la poursuite de la descente du coulisseau intérieur fait descendre davantage le cornet 31 d'emboutissage vers le bâti 13. Ceci exerce une force sur le tampon éjecteur 95, l'obligeant à descendre et, en fait, retourne sur elle-même la coupelle inversée des figures 4 et 5, tirant la matière de la zone de sa paroi périphérique dans le sens de la flèche 100 pour former, en fait, une coupelle retournée à collerette comme montré sur la figure 6.

Comme précédemment, le manchon 41 de pression et le cornet 90 d'emboutissage restent en contact et la collerette F reste entre le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage et le serre-flan 70.

La figure 7 illustre simplement la position de l'outillage à la fin de la formation de la coupelle retournée à la collerette, position dans laquelle on notera que le porte-coulisseau extérieur s'est totalement dégagé du bâti 13 et que le porte-coulisseau intérieur est descendu jusqu'au point mort bas. A ce stade, la coupelle à collerette du premier poste est achevée, et en référence à la figure 8, on notera que le coulisseau intérieur s'est à présent rétracté et que la force exercée au-dessous du tampon éjecteur peut entrer en jeu pour faire monter la coupelle à collerette FC jusqu'au joint de la matrice afin qu'elle puisse être enlevée du premier poste de la presse.

On notera que, dans la transition de la position de la figure 6 à celle de la figure 7, le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage atteint le joint de la matrice, de même que le serre-flan 70. A ce moment, la collerette F se trouve en alignement avec le haut du noyau annulaire 90 de matrice, ce qui permet à la collerette d'être tirée sur le haut du serre-flan 70. Etant donné que le poinçon 50 de découpage et d'emboutissage s'éloigne, aucun pincement ne se produit, ce qui évite la détérioration de la collerette sous l'effet d'un amincissement par écrasement.

On notera alors, d'après la figure 2, que cette coupelle FC à collerette sort de la presse dans la direction de la flèche 22 sur le transporteur 22a et suit ce transporteur jusqu'à ce qu'elle revienne dans la presse, dans le second poste, que pour cette coupelle à collerette FC soit transformée en un récipient ou contenant achevé. L'inclinaison men5

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tionnée précédemment de la presse permet ici à la coupelle FC de glisser simplement sur le transporteur, ce qui évite la nécessité d'un transfert mécanique.

On se référera à présent aux figures 9 à 13 pour le fonctionnement de l'outillage du second poste. Comme précédemment, un seul jeu d'outillage est décrit, alors que, comme montré clairement sur la figure 2, plusieurs jeux sont utilisés en commun.

En référence tout d'abord aux figures 2 et 9 des dessins, comme indiqué précédemment, les coupelles à collerette FC sont sorties du premier poste pour passer sur les transporteurs 22a et se déplacent dans ie sens des flèches 22 jusqu'au second poste. En référence à la figure 2, en particulier, on notera que les coupelles à rebord FC pénètrent dans la presse entre des rails de guidage 190 et se dirigent vers le second poste réel de travail où elles sont arrêtées par des bagues de prise 191. Ces bagues sont dimensionnées de manière que la coupelle à collerette FC qui arrive soit maintenue et ne puisse pas traverser l'extrémité ouverte de ces bagues de prise 191. Cependant, une fois que les opérations de réemboutissage du second poste ont été effectuées, la coupelle est allongée en un récipient fini d'un diamètre plus petit qui lui permet de sortir dans le sens de la flèche 23, comme décrit plus en détail ci-dessous.

En référence à présent à la figure 9 pour une description des opérations effectuées sur la coupelle à collerette FC dans le second poste, on décrira d'abord l'outillage concerné.

Ainsi, le coulisseau intérieur porte un porte-poin-çon 130 auquel est fixé un poinçon 131 au moyen de vis 132.

Le coulisseau extérieur porte un manchon mobile 140 de pression sur lequel agissent des pistons pneumatiques ou hydrauliques 141 et 142 qui sont superposés au-dessus de lui.

Un manchon fixe 143 de pression, extérieur au manchon mobile 140 de pression, est fixé au porte-coulisseau extérieur par un élément 143a de retenue et une ou plusieurs vis 143b.

Le bâti 13 comporte, dans la zone du second poste, un tampon 150 de profilage qui est monté sur une tige 151 d'éjection supportée hydrauliquement, pneu-matiquement ou mécaniquement par un bâti 13.

A l'extérieur du tampon 150 de profilage, un manchon 160 de réemboutissage est fixé au bâti 13. Encore à l'extérieur se trouve un serre-flan 170 et un piston inférieur 180 qui supporte le serre-flan 170 et agit sur lui.

En référence à la figure 9, on voit que la coupelle à collerette FC a été introduite dans le second poste et a été guidée jusqu'en position par les rails de guidage 190 et jusqu'en prise avec les bagues 191. En ce point, les deux coulisseaux, intéerieur et extérieur, de la presse sont dans la position rétractée et le tampon 150 de profilage et le serre-flan 170 sont dans la position haute.

A ce moment, le coulisseau extérieur est avancé vers le bâti 13. Ceci fait pénétrer le manchon fixe 143 de pression à l'intérieur de la coupelle FC et l'amène en contact avec le fond de la coupelle, ainsi qu'on peut le voir plus clairement sur la figure 9a qui est une vue à échelle agrandie. Il convient de noter que ce contact sera constamment maintenu.

La poursuite du mouvement de descente des coulisseaux intérieur et extérieur, et en particulier du coulisseau extérieur en ce point, amène le manchon fixe 143 de pression à donner à force à la coupelle FC la forme d'une seconde coupelle inversée. On peut voir le commencement de cette action en comparant les positions dans lesquelles l'outillage est représenté en traits pleins et en traits mixtes sur la figure 9a. On notera alors que ce manchon s'est avancé vers le bâti 13, obligeant le serre-flan 170 et le piston inférieur 180 à descendre, et qu'il a amené, en la tirant, la matière dans la configuration montrée sur la figure 10, sur le haut du manchon 160 de réemboutissage.

Comme précédemment, on notera que la collerette F est prise entre le manchon fixe 143 de pression et le serre-flan 170 et qu'elle y reste constamment.

Dans la position de la figure 10, le manchon mobile 140 de pression est également entré en contact avec le haut, ou plus précisément le fond, de la seconde coupelle inversée. Egalement en ce point, le coulisseau extérieur se trouve au point mort bas de sa course, tandis que le coulisseau intérieur continue de descendre. A ce moment, le tampon 150 de profilage est rétracté et le poinçon 131 de profiiage porte contre la surface inférieure de la coupelle inversée et, comme précédemment, retourne la coupelle sur elle-même, inversant sa forme et la réemboutissant pour produire un récipient à collerette, tandis que la collerette F est maintenue sans être pincée. Ceci se produit entre les positions des figures 10 et 11 et on notera que la matière se déplace dans le sens de la flèche 100 en ce point, la matière étant tirée vers le haut et sur le haut du manchon 160 de réemboutissage. Cependant, la collerette F reste entre le manchon fixe 143 et le serre-flan 170.

Sur la figure 12, on notera que le récipient à collerette achevé CFC a pris sa forme finale et que son fond a été profilé. Ceci est dû au fait que le tampon 150 de profilage reste solidement au bas de la course et, lorsque le poinçon 131 de profilage atteint sa plag e inférieure de mouvement, il donne le profil souhaité au fond du récipient.

En rappelant que le manchon mobile 140 de pression porte contre le recipient sur la figure 11, lorsque le coulisseau extérieur se rétracte, il entraîne avec lui le manchon fixe 143 de pression. Le serre-flan 170 suit le manchon 143 vers le haut sous la force du piston inférieur 180 jusqu'à ce qu'ils atteignent le joint de matrice. En ce point, la collerette F est au niveau du haut du manchon 160 de réemboutissage et elle peut être tirée sur le haut du manchon. Etant donné que le manchon fixe 143 s'éloigne, aucun pincement ne se produit, comme décrit précédemment en regard de la figure 7.

En ce point, le récipient CFC est essentiellement fini et la figure 13 montre que le coulisseau intérieur est revenu dans sa position rétractée et que le tampon 150 de profilage s'est également élevé pour servir de mécanisme d'éjection ou de dégagement.

A ce moment aussi, ainsi qu'on peut le voir clairement en comparant les figures 9 à 13, il est évident que le diamètre du récipient fini CFC est très infé5

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rieur au diamètre de ia coupelle à collerette FC qui est entrée dans le-second poste et, par conséquent, le récipient est d'un diamètre tei qu'il peut passer entre les extrémités ouvertes des bagues 191 et sortir du poste dans le sens de la flèche 23 pour arriver sur le transporteur 23a. Aucun mécanisme n'est habituellement nécessaire pour ce mouvement, car les coupelles qui arrivent du transporteur 22a dans le sens de la flèche 22 poussent simplement le récipient fini à travers les bagues 191 et permettent à la coupelle suivante d'être amenée en position, la coupelle finie descendant en glissant vers le transporteur du fait de la disposition inclinée de la presse 10.

De cette manière, le transfert mécanique normal a été supprimé, mais les récipients sont transférés rapidement vers les postes de travail de la presse et à partir de ces postes. La seule limitation imposée à la cadence de travail de la presse est le temps demandé à un récipient pour parcourir une distance égale à son diamètre.

On notera également que durant la totalité du fonctionnement de l'outillage dans le second poste, le manchon 160 de réemboutissage reste en place, ce qui évite toute détérioration indésirable du récipient.

En outre, la coupelle CFC a été inversée deux fois et réemboutie tandis que fa collerette était maintenue.

On a donc montré que, grâce à l'emboutissage par retournement répété, on peut obtenir des réductions plus légères, donnant une collerette plus uniforme et évitant la formation de languettes, par fendillement, dans la zone de la collerette.

On a également montré que, grâce au maintien constant de la collerette, on peut éviter son pincement et la détérioration d'un revêtement.

On a enfin montré qu'en introduisant l'outillage, dans chaque cas, une seule fois dans le récipient, on minimise encore la détérioration du revêtement.

Claims (16)

Revendications

1. Procédé pour former un récipient dans une presse à double action, caractérisé par les étapes qui consistent, dans un premier poste, à découper en une seule course un flan de matière, à emboutir ledit flan pour donner une coupelle inversée à collerette, à emboutir par retournement la coupelle inversée pour former une coupelle à collerette (FC) et à enlever la coupelle à collerette vers un second poste dans lequel, en une seule course, la coupelle à collerette (FC) est emboutie en une seconde coupelle inversée qui est ensuite soumise à un réemboutissage par retournement pour constituer un récipient à collerette (CFC) le fond de ce récipient à collerette étant profilé en fin de course.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une collerette (F) est formée sur la coupelle inversée, et est maintenue lors des autres étapes effectuées dans le premier poste.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la collerette (F) de la coupelle est maintenue lors des étapes effectuées dans le second poste.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coupelle à collerette (FC) est enlevée du premier poste par gravité et transférée vers le second poste par un transporteur (22a).

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que la coupelle à collerette (FC) est amenée en position dans le second poste par la force d'une coupelle qui la suit sur le transporteur (22a).

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'outillage, qui pour l'exécution de l'étape A(2) forme une collerette (F) sur la coupelle, reste en prise avec la collerette pendant l'étape A(3).

7. Presse à double action pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1 caractérisée par un premier poste pourvu d'un poinçon de découpage et d'emboutissage (50), d'une matrice annulaire creux et fixe (90) vers laquelle le poinçon se déplace pour former une coupelle inversée à partir du flan de matière, sur le haut de la matrice annulaire (90), et d'un cornet d'emboutissage (31) pouvant se déplacer vers la matrice annulaire pour emboutir par retournement la coupelle inversée à l'intérieur de la matrice annulaire afin de former une coupelle à collerette (FC), et par un second poste pourvu d'un manchon creux de réemboutissage (160) pourvu d'un premier manchon de pression (143) mobile vers le manchon de réemboutissage pour inverser la coupelle à collerette sur le haut du manchon de réemboutissage, et d'un poinçon de profilage (131) mobile vers le manchon de réemboutissage pour emboutir par retournement la coupelle inversée à l'intérieur du manchon de réemboutissage.

8. Presse selon la revendication 7, caractérisée en ce que, dans le premier poste, un serre-flan (95) est disposé en face du poinçon de découpage et d'emboutissage (50), le serre-flan et le poinçon portant contre une collerette périphérique de la coupelle inversée.

9. Presse selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que, dans le second poste, un serre-flan (150) est disposé en face du premier manchon de pression (143), le serre-flan et le manchon portant contre une collerette périphérique de la coupelle à collerette inversée.

10. Presse selon la revendication 7, caractérisé en ce que le poinçon de découpage et d'emboutissage (50) est agencé pour effectuer un mouvement té-lescopique sur la matrice annulaire (90), et en ce que le cornet d'emboutissage (31) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique à l'intérieur de la matrice annulaire.

11. Presse selon la revendication 7, caractérisée en ce que le premier manchon de pression (143) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique sur le manchon de réemboutissage (160) et le poinçon de profilage (131) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique à l'intérieur du manchon de réemboutissage.

12. Presse selon la revendication 7, caractérisée en ce que le poinçon de découpage et d'emboutissage (50) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique sur la matrice annulaire (90), le cornet d'emboutissage (31) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique à l'intérieur de la matrice annulaire, le premier manchon de pression (143) est

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CH 675 380 A5

agencé pour effectuer un mouvement télescopique sur le manchon de réemboutissage (160), et le poinçon de profilage (131) est agencé pour effectuer un mouvement télescopique à l'intérieur du manchon de réemboutissage.

13. Presse selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'un piston (70, 80) est disposé en face du poinçon de découpage et d'emboutissage (50) de façon qu'un bord périphérique de la matière soit maintenu entre le poinçon de découpage et d'emboutissage et le piston pendant que le poinçon effectue un mouvement télescopique sur le noyau annulaire de matrice.

14. Presse selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle est agencée de façon que le bord périphérique de la matière soit maintenu entre le poinçon (50) de découpage et d'emboutissage et le piston (70, 80) pendant au moins une partie de la course télescopique du cornet (31) d'emboutissage par rapport à la matrice annulaire (90), le poinçon et le piston se déplaçant dans un sens opposé à celui de la course télescopique du cornet d'emboutissage.

15. Presse selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'un serre-flan (170, 180) est disposé en face du premier manchon de pression (143), de façon que la collerette de la coupelle soit prise entre le premier manchon de pression et le serre-flan durant au moins une partie de la course télescopique du premier manchon de pression par rapport au manchon de réemboutissage (160).

16. Presse selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle est agencée de façon que la collerette de la coupelle soit maintenue entre le premier manchon de pression (143) et le serre-flan (170,180) durant au moins une partie de la course télescopique du poinçon de profilage (131) par rapport au manchon de réemboutissage, le premier manchon de pression et le serre-flan se déplaçant dans un sens opposé à celui de la course télescopique du poinçon.

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