DESCRIPTION
La présente invention concerne les appareils téléphoniques.
On connaît déjà des appareils téléphoniques qui comprennent une base avec un clavier ou un disque pour composer des numéros d'appel, et deux combinés qui peuvent être placés sur cette base.
Ces appareils, qui permettent à deux personnes de converser si- multanément avec un même correspondant en utilisant une seule ligne ou avec des correspondants différents en utilisant deux lignes séparées, ou encore les deux, sont encombrants.
Le but de l'invention est de fournir un appareil téléphonique qui permette de faire la même chose, mais qui ne présente pas cet inconvénient; ce but est atteint lorsque l'appareil présente les caractéristiques revendiquées.
On va maintenant décrire à titre d'exemple deux formes possibles d'exécution de l'appareil selon l'invention, et cela en se référant au dessin annexé sur lequel:
- la figure 1 est une vue en perspective qui montre séparément la base et le combiné de l'appareil selon l'invention lorsqu'il est réalisé selon la première de ces formes d'exécution, la base étant vue surtout de dessus;
- la figure 2 est une autre vue en perspective de ce même appareil qui permet de voir le dessous de la base;
- la figure 3 est un schéma-bloc simplifié du circuit électrique de cet appareil;
- la figure 4 est une vue en perspective qui montre le dessus de la base de l'appareil selon l'invention lorsqu'il est réalisé selon l'autre forme d'exécution, et
- la figure 5 est un schéma-bloc simplifié du circuit électrique de l'appareil selon cette autre forme d'exécution.
L'appareil téléphonique que l'on peut voir sur les figures 1 et 2 comporte une base 2 qui peut être reliée à une ligne téléphonique d'un réseau par l'intermédiaire d'un cordon 4 et d'une prise 6, et un combiné 8 qui peut être posé sur cette base et qui y est relié par un autre cordon 40.
Le combiné 8 n'a rien de spécial. Il comprend un boîtier 12 allongé et incurvé, avec une partie centrale 14 qui peut être facilement prise en main et deux parties terminales pratiquement identiques 16 et 18 avec des faces sensiblement planes 20 et 22 qui sont percées respectivement de trous 24 et de fentes 26 et derrière lesquelles se trouvent un écouteur et un microphone non représentés.
Dans le mode d'exécution que l'on a choisi de décrire, la base 2, qui contient évidemment, elle aussi, un écouteur et un microphone qui ne sont pas non plus visibles sur les figures 1 et 2, comprend un boîtier 28 dont la forme générale est semblable à celle du boîtier du combiné.
En effet, en regardant le dessin, on constate que ce boîtier 28 est lui aussi allongé et incurvé et qu'il comprend comme l'autre une partie centrale 30 destinée à être prise en main et deux parties terminales 32 et 34 à peu près de même importance, qui présentent du côté qui constitue le dessous de la base des faces sensiblement planes 36 et 38, percées de trous 40 et de fentes 42 (voir figure 2) et dans lesquelles sont logés l'écouteur et le microphone dont on vient de parler.
Cela dit, il y a aussi bien entendu des différences entre les deux.
La première différence, c'est que le boîtier 30 de la base est un peu plus grand que celui du combiné.
La deuxième, c'est que les faces 36 et 38 de la base sont situées sensiblement dans un même plan afin qu'elle soit stable lorsqu'elle repose sur un support horizontal quelconque, par exemple sur une table de téléphone. Ce n'est pas le cas ou tout au moins ce n'est pas nécessaire en ce qui concerne le combiné.
Naturellement, la planéité des faces 36 et 38 n'est pas une condition indispensable pour que cette stabilité soit assurée. Par exemple, on obtiendrait le même résultat avec des faces légèrement creuses qui auraient leurs bords dans un même plan ou avec des faces un peu bombées qui auraient seulement des parties centrales planes et coplanaires ou encore en combinant ces deux possibilités.
La troisième différence entre les deux boîtiers, c'est que le dessus ou le dos de celui de la base présente un évidement 44 situé dans sa partie centrale 30 du fond duquel émergent les douze touches 46 d'un clavier de sélection classique 48, et deux autres évidements plus petits 50 et 52, situés au contraire dans les parties terminales 32 et 34, qui ont une forme qui leur permet de recevoir les extrémités du combiné lorsque celui-ci est posé correctement sur la base et dans le fond de l'un, 32, desquels se trouve une fente 54, par laquelle peut sortir un bouton de commande 56 qui joue le même rôle que le crochet d'un appareil ordinaire. Tant qu'on laisse le combiné sur la base, ce bouton de commande 56, que l'on qualifiera de principal , reste enfoncé sous le poids de celui-ci et l'appareil ne peut pas fonctionner, à l'exception de la sonnerie.
Par contre, lorsqu'on soulève le combiné, le bouton 56 se relève automatiquement; L'appareil est alors connecté à la ligne au bout de laquelle il est branché.
Enfin, la quatrième chose qui différencie le boîtier de la base et celui du combiné, c'est que la face 38 du premier présente, en plus des fentes 12 dont on a déjà parlé et qui sont prévues pour laisser passer le son de la voix, une autre fente 58 dans laquelle peut navi guer un bouton auxiliaire 60 du même genre que le bouton 56 et qui, comme on le verra par la suite, commande la mise en circuit ou hors circuit du microphone et de l'écouteur contenus dans la base 2.
Après avoir surtout parlé de l'aspect extérieur de l'appareil, on va maintenant en décrire le circuit électrique en se reportant à la figure 3 sur laquelle les boîtiers 12 et 28 du combiné et de la base sont symbolisés par des rectangles en traitillés.
Sur cette figure, les repères 62 et 64 désignent les deux fils du cordon 4 (voir figures 1 et 2) qui prolongent ceux de la ligne téléphonique au bout de laquelle l'appareil est censé être branché et qui aboutissent à deux bornes respectives 66 et 68 du circuit.
De ces deux bornes partent deux conducteurs 70 et 72 qui, comme ceux dont on parlera par la suite, peuvent être constitués par des bandes conductrices d'un circuit imprimé et entre lesquels est branchée une sonnerie 74 composée d'un vibreur piézo-électrique 76 et de son circuit de commande 78.
Comme on peut le constater, le conducteur 72 mène directement à un circuit 80 qui est un circuit vocal de téléphone tout à fait classique, tandis que le conducteur 70 relie seulement la borne 66 à l'une des bornes 82 d'un interrupteur simple 84 dont le contact 86 est actionné par le bouton de commande principal 56 (voir figure 1) et
dont l'autre borne 88 est reliée par un autre conducteur 90 au circuit
vocal 80.
Comme on le sait, dans un appareil téléphonique ordinaire, le circuit vocal est celui qui transmet, en les traitant, les signaux de conversation qui proviennent de la ligne à l'écouteur et ceux qui sont produits par le microphone à la ligne.
D'autre part, on constate également que, entre les conducteurs 72 et 90, est branché un autre circuit 92 lui aussi tout à fait classique.
Ce circuit 92, qui est relié au clavier de sélection 48 schématisé sur la figure par un rectangle, est celui qui est chargé de produire et d'émettre sur la ligne des signaux d'appel lorsque l'on compose sur le clavier le numéro d'un correspondant.
D'après la façon dont ce circuit est branché, on se rend compte que les signaux qu'il produit sont formés par des impulsions. Toutefois, il est bien clair qu'il pourrait être remplacé par un circuit qui serait relié au circuit vocal 80 et qui produirait des signaux d'appel en combinant deux par deux des signaux de fréquences acoustiques différentes ou encore par un circuit capable de produire à la fois ce genre de signaux et des impulsions afin que l'appareil puisse être connecté à n'importe quel réseau.
Pour en terminer avec la description du circuit de la figure 3, il faut encore parler du branchement de l'écouteur 94 et du microphone 96, du combiné 12 et de l'écouteur 98, et du microphone 100 contenus dans la base 28.
Comme le montre cette figure, chacun des écouteurs 94 et 98 a un fil 102, respectivement 106, qui le relie à une borne commune 110 du circuit, et un autre fil 104, respectivement 108, qui le relie à une autre borne 112, respectivement 114, connectée par un conducteur 116, respectivement 118, au circuit vocal 80.
De même, chacun des microphones 96 et 100 a un fil 120, respectivement 124, qui le relie à une borne commune 128 et un autre fil 122, respectivement 126, qui le relie à une autre borne 130, respectivement 132, qui est elle-même reliée par un conducteur 134, respectivement 136, au circuit vocal.
En d'autres termes, les deux écouteurs 94 et 98 sont branchés en série entre deux bornes qui sont reliées au circuit vocal, et il en est de même pour les deux microphones 96 et 100.
De plus, on voit que deux interrupteurs simples 138 et 140 sont branchés, l'un entre la borne 110 et le conducteur 118, et l'autre entre la borne 128 et le conducteur 136.
Les contacts 140 et 142 de ces deux interrupteurs qui permettent de court-circuiter l'écouteur 98 et le microphone 100 sont actionnés conjointement par le bouton de commande auxiliaire 60, de façon à être tous les deux en position d'ouverture ou en position de fermeture.
Naturellement, pour être complet, il faudrait parler aussi de différents circuits d'alimentation et de protection, notamment contre les surtensions et les inversions de polarité de la tension d'entrée provenant de la ligne, qui existent dans un appareil selon l'invention comme dans tous les autres; mais, comme ces circuits sont parfaitement connus et comme cela n'apporterait rien de plus à la compréhension de l'invention, on peut se dispenser de le faire, et cela non seulement pour le mode d'exécution dont on est en train de parler, mais aussi pour celui que l'on décrira par la suite.
Grâce à ce qui précède, il est facile de s'imaginer comment fonctionne l'appareil des figures 1 à 3.
Tant qu'il reste posé sur un support et qu'on ne soulève pas le combiné, les deux boutons de commande 56 et 60 restent enfoncés dans les fentes 54 et 58 du boîtier de la base, et les contacts 86, 142 et
144 des interrupteurs 84, 138 et 140 se trouvent dans les positions indiquées en traits pleins sur la figure 3, c'est-à-dire que l'interrupteur 86 est ouvert alors que les deux autres sont fermés et courtcircuitent ainsi l'écouteur 98 et le microphone 100.
Donc, comme on l'a déjà dit, dans cette situation seule la sonnerie 74 est connectée à la ligne pour signaler un éventuel appel venant de l'extérieur.
Si, à un moment donné, on soulève l'appareil tout entier, par exemple pour nettoyer son support ou pour le déplacer, le bouton de commande auxiliaire 60 se soulève lui aussi, et les interrupteurs 138
et 140 s'ouvrent; mais cela n'a aucune conséquence, car l'interrup-
teur principal 84 reste ouvert.
Si l'on désire appeler un correspondant, on commence bien
entendu par soulever le combiné, ce qui entraîne la fermeture de l'in
terrupteur 84. A partir de ce moment-là, toutes les parties du circuit de l'appareil sont connectées à la ligne, à l'exception de l'écouteur 98 et du microphone 100 de la base, car ceux-ci continuent alors à être court-circuités.
On peut donc ensuite composer le numéro du correspondant sur le clavier 48 et, lorsqu'on l'a obtenu, entretenir une conversation avec lui.
Si une autre personne désire participer à cette conversation, il lui suffit de prendre en main la base 2 et de l'utiliser comme un combiné. En effet, dès que cette base est soulevée, les interrupteurs 138 et 140 s'ouvrent et, comme l'écouteur 94 et le microphone 96 du combiné, ceux 98 et 100 de la base sont connectés à la ligne par l'intermédiaire du circuit vocal 80, des conducteurs 72, 90 et 70, du contact 86 de l'interrupteur 84 et des fils 62 et 64 du cordon 4.
Bien entendu, on peut aussi utiliser soi-même le combiné et la base, par exemple pour mieux entendre lorsqu'on se trouve dans une ambiance bruyante.
Par ailleurs, il est bien évident que, lorsque l'on reçoit un appel, tout se passe de la même façon, excepté que, dans ce cas, on n'a pas besoin de composer un numéro.
Avant de décrire le deuxième mode d'exécution choisi comme exemple, il est intéressant de préciser trois choses.
La première, c'est que l'on pourrait très bien réaliser les interrupteurs 84, 138 et 140 en utilisant des transistors plutôt que des contacts mobiles et réunir dans une même puce de circuit intégré ces interrupteurs, le circuit vocal 80, le circuit de sélection et même éventuellement le circuit 78 de la sonnerie.
La deuxième, c'est que l'on pourrait aussi brancher les deux écouteurs 90 et 98 et les deux microphones 96 en parallèle plutôt qu'en série.
Enfin, la troisième chose, c'est que l'on pourrait également prévoir un circuit vocal pour l'écouteur et le microphone du combiné, et un autre pour ceux de la base. Dans ce cas, il suffirait de prévoir un interrupteur sur l'un des deux conducteurs qui aboutiraient à ce deuxième circuit pour le connecter à la ligne ou le déconnecter de celle-ci.
Ce qui distingue essentiellement l'appareil que l'on va décrire maintenant du précédent, c'est qu'il est prévu pour être branché au bout de deux lignes téléphoniques distinctes, et non plus d'une seule.
Extérieurement il y a très peu de différence entre les deux. Tout d'abord, le combiné reste le même. C'est la raison pour laquelle on ne l'a pas représenté sur la figure 4.
D'autre part, la base qui est désignée encore sur cette figure par le repère 2 conserve exactement la même forme et comprend les mêmes parties ou éléments 28 à 60 visibles de l'extérieur que dans la forme d'exécution précédente.
La seule nouveauté, c'est la présence de deux boutons-poussoirs 146 et 148, situés au-dessus du clavier 48 et sous lesquels sont marquées les lettres A et B, et de deux diodes électroluminescentes (LED) 150 et 152 associées à ces deux boutons et placées au-dessus de ceux-ci.
Dans ce mode d'exécution, les deux boutons-poussoirs qui, comme on le verra par la suite, servent à choisir la ligne sur laquelle on désire appeler en premier un correspondant ou relier le combiné à la ligne sur laquelle on est appelé, ne sont pas indépendants. Ils sont liés mécaniquement de façon que lorsque l'un des deux est enfoncé, l'autre est forcément soulevé. Ils équivalent donc à un bouton rotatif à deux positions stables ou à un bouton coulissant comme ceux que l'on trouve dans beaucoup d'interrupteurs et qui permettent d'allumer ou d'éteindre une lampe électrique ou de faire fonctionner des appareils ménagers.
Quant aux deux diodes 150 et 152, elles servent simplement à indiquer en s'allumant la ligne d'où provient un appel.
Dans des variantes, on pourrait évidemment aussi utiliser des boutons-poussoirs à une seule position stable, ou au contraire des boutons à trois positions stables, dont une neutre qui serait la position intermédiaire.
De plus, on pourrait s'arranger pour que les diodes indiquent aussi la ligne que l'on a choisie pour appeler un correspondant.
Si l'on se reporte à la figure 5 qui montre le circuit de l'appareil, on voit à gauche les extrémités de deux fils 154 et 156 qui prolongent ceux d'une ligne A et celles de deux autres fils 158 et 160 qui prolongent ceux d'une ligne B, ces quatre fils se trouvant tous dans un même cordon 4 (voir figure 4) grâce auquel l'appareil peut être branché au bout de ces lignes.
Les deux fils 154 et 156 arrivent à deux bornes 162 et 164 du circuit d'où partent deux conducteurs 166 et 168, qui aboutissent aux bornes communes 186 et 194 de deux commutateurs bistables 188 et 196 et entre lesquels est branché un circuit de sonnerie 170 qui commande non seulement un vibreur 172, mais aussi la diode électroluminescente 150.
De même, les deux fils 158 et 160 arrivent à deux bornes 174 et 176, d'où partent deux conducteurs 178 et 180 qui mènent aux bornes communes 202 et 210 de deux autres commutateurs bîstables 204 et 212 et entre lesquels est branché un second circuit de sonnerie 182 qui commande un second vibreur 184 ainsi que la diode 152.
Comme il y a déjà les diodes qui indiquent la ligne par laquelle un appel est transmis, il n'est pas nécessaire que les deux vibreurs émettent des sons de fréquences différentes, mais cette possibilité n'est évidemment pas exclue.
En ce qui concerne les commutateurs 188, 196, 204 et 212, on voit, grâce au trait discontinu qui les relie sur la figure, qu'ils sont tous commandés en même temps. Par contre, ce que cette figure ne montre pas, c'est qu'ils le sont par les boutons-poussoires 146 et 148.
A noter que si ces boutons avaient trois positions stables comme cela a été envisagé précédemment, il en serait de même pour les commutateurs, et la position de coupure de ceux-ci correspondrait naturellement à la position neutre et intermédiaire des boutons.
Si l'on regarde maintenant le haut de la figure, on constate que l'une des bornes non communes 190 du commutateur 188 est reliée par un conducteur 218 à l'une des bornes d'un interrupteur simple 222 qui est le seul du circuit à être actionné par le bouton de commande principal 56 de l'appareil. L'autre borne 224 de cet interrupteur est reliée par un conducteur 226 à l'une des bornes 228 d'un autre interrupteur simple 230 dont le contact est actionné par le bouton de commande auxiliaire, situé comme précédemment sous la base 28, et dont l'autre borne 232 est reliée par un conducteur 234 à un premier circuit vocal 236 auquel sont connectés par quatre fils et quatre conducteurs non numérotés l'écouteur 94 et le microphone 96 du combiné 8.
L'autre borne non commune 192 du commutateur 188 est reliée, elle, par un conducteur 238, à l'une des bornes non communes 264 d'un cinquième commutateur bistable 262 dont on reparlera par la suite et dont l'autre borne non commune est reliée au conducteur 226 par un conducteur 240.
Pour ce qui est des bornes non communes 206 et 208 du commutateur 204, on voit qu'elles sont simplement reliées respectivement aux conducteurs 218 et 238 par des conducteurs 242 et 244.
Par ailleurs, de l'une des bornes non communes 198 du commutateur 196 part un conducteur 246 qui mène à l'une des bornes 248 d'un troisième interrupteur 250 dont le contact est également actionné par le bouton de commande auxiliaire et dont l'autre borne 251 est connectée par un conducteur 252 au circuit vocal 236.
L'autre borne non commune 200 de ce même commutateur 196 est reliée, elle, par un conducteur 254 à l'une des bornes non communes 274 d'un sixième commutateur bistable 270 dont l'autre borne non commune 272 est reliée au conducteur 246 par un conducteur 256.
Enfin, pour en finir avec les commutateurs 188, 196, 204 et 212, il faut encore préciser que les deux bornes non communes 214 et 216 du dernier de ceux-ci sont reliées respectivement aux conducteurs 254 et 256 par des conducteurs 258 et 260.
Pour en revenir aux commutateurs 262 et 270, on voit que de leurs bornes communes respectives 268 et 276 partent deux conducteurs 278 et 280 qui aboutissent aux deux bornes également communes 284 et 292 d'un septième et d'un huitième commutateur bistables 286 et 294 et entre lesquels est branché un circuit 282, qui est le circuit de sélection de l'appareil et qui est bien entendu relié au clavier 48. Ce circuit de sélection est tout à fait classique et peut être identique à celui du mode d'exécution précédent.
De plus, grâce aux lignes en traitillés qui les relient, on comprend que les quatre commutateurs 262, 270, 286 et 294 sont actionnés par le même bouton que les interrupteurs 230 et 250 et en même temps qu'eux.
Reste maintenant à indiquer à quoi sont reliées les bornes non communes des commutateurs 286 et 294.
Pour ce qui est du premier, on voit que l'une d'elles, 288, est connectée au conducteur 234 par un conducteur 300 et que de l'autre, 290, part un conducteur 302 qui mène à un deuxième circuit vocal 304 auquel sont reliés l'écouteur 98 et le microphone 100 logés dans la base.
En ce qui concerne le second, 294, l'une de ses bornes non communes 296 est reliée au conducteur 252 par un conducteur 306 et l'autre, 298, au circuit vocal 304 par un conducteur 308.
On va maintenant expliquer comment fonctionne l'appareil que l'on vient de décrire.
Pour cela, supposons que l'on se trouve dans la situation où c'est le bouton 146, associé à la ligne 1, qui est enfoncé. Dans ce cas, les contacts des quatre premiers commutateurs 188, 196, 204 et 212 sont dans les positions indiquées en traits pleins sur la figure 5, ce qui fait que leurs bornes communes 186, 194, 202 et 210 sont reliées à leurs bornes non communes 190, 198, 206 et 214.
Tant que la base 2 reste posée sur un support et tant que le combiné 8 est en place, les boutons de commande principal et auxiliaire sont tous les deux enfoncés et les contacts des trois interrupteurs 222, 230, 250 et des commutateurs 262, 270, 286 et 294 occupent aussi les positions représentées en traits pleins sur la figure, c'est-à-dire que les interrupteurs sont ouverts et les bornes communes 268, 276, 284 et 292 des commutateurs sont reliées respectivement à leurs bornes non communes 266, 272, 288 et 296.
Si, à un moment donné, on soulève l'appareil tout entier, les interrupteurs 230 et 250 se ferment et les contacts des commutateurs 262, 270, 286 et 294 changent de position, mais, comme l'interrupteur principal 222 reste ouvert, il ne se passe rien, à moins que l'une des sonneries se mette alors à fonctionner et que l'une des diodes s'allume pour signaler un appel extérieur et indiquer sur quelle ligne a lieu cet appel.
Supposons maintenant que l'on veuille appeler un correspondant en utilisant la ligne A.
Pour cela, on commence par soulever le combiné, ce qui a pour conséquence de fermer l'interrupteur principal 222 sans modifier l'état des deux autres interrupteurs ni la position des huit commutateurs.
A partir de ce moment-là, le premier circuit vocal 236 est relié aux bornes 162 et 164, donc à la ligne A par une première ligne interne qui comprend, d'une part, une partie du conducteur 234, le conducteur 300, le contact du commutateur 286, le conducteur 278, le contact du commutateur 262, le conducteur 240, une partie du conducteur 226, le contact de l'interrupteur 222, le conducteur 218, le contact du commutateur 188 et le conducteur 166 et, d'autre part, par une partie du conducteur 252, le conducteur 306, le contact du commutateur 294, le conducteur 280, le contact du commutateur 270, le conducteur 256, une partie du conducteur 246, le contact du commutateur 196 et le conducteur 168.
De plus, étant donné qu'il est branché entre les conducteurs 278 et 280 qui font partie de cette ligne interne, le circuit de sélection 282 est lui aussi connecté à la ligne A.
Donc, pour appeler le correspondant que l'on désire, il suffit de composer son numéro lorsque l'on entend la tonalité. Ensuite, on peut converser avec lui si on a pu l'atteindre et lorsqu'à la fin on repose le combiné, l'interrupteur 222 s'ouvre à nouveau et rompt la ligne interne.
Si, pendant qu'on est en ligne avec ce correspondant, une autre personne désire en appeler un autre, elle commence par soulever la base et, comme le bouton de commande auxiliaire est alors libéré, les interrupteurs 230 et 248 se ferment et les contacts du commutateur 262, 270, 286 et 294 passent tous les quatre dans les positions qui sont indiquées en traits interrompus sur la figure 5, ce qui fait que le premier circuit vocal que l'on utilise est relié aux bornes 162 et 164 par une deuxième ligne interne plus directe que la première.
Cette deuxième ligne comprend en effet, d'une part, le conducteur 234, le contact de l'interrupteur 230, le conducteur 226, le contact de l'interrupteur 222, le conducteur 218, le contact du commutateur 188 et le conducteur 166 et, d'autre part, le conducteur 252, le contact de l'in terrupteur 250, le conducteur 246, le contact du commutateur 196 et le conducteur 168.
Quant au deuxième circuit vocal 304, il est relié, lui, aux bornes 174 et 176, donc à la ligne B, par une troisième ligne interne qui comprend, d'une part, le conducteur 302, le contact du commutateur 286, le conducteur 278, le contact du commutateur 262, une partie du conducteur 238, le conducteur 242, le contact du commutateur 204 et le conducteur 178 et, d'autre part, le conducteur 308, le contact du commutateur 294, le conducteur 280, le contact du commutateur 270, une partie du conducteur 254, le conducteur 258, le contact du commutateur 212 et le conducteur 180.
Par conséquent, étant donné que les conducteurs 278 et 280 font partie de cette troisième ligne interne, le circuit de sélection est lui aussi connecté à la ligne B, et l'autre personne a la possibilité de composer le numéro du correspondant auquel elle désire parler et de s'entretenir avec lui.
Si on a soi-même terminé pendant que cette autre personne est encore en liaison avec son correspondant, on peut alors appuyer sur le bouton de commande principal 56 et poser le combiné. La liaison entre le premier circuit vocal 236 et la ligne A est ainsi interrompue un court instant par l'interrupteur 222 et rétablie ensuite, ce qui fait que cette ligne reste occupée jusqu'à ce que l'autre personne ait terminé et ait remis le combiné en place.
Si cela est possible, on peut aussi remettre le combiné en place sur la base et laisser l'autre personne continuer de téléphoner avec l'appareil complet en main. Dans ce cas, la ligne A redevient libre.
Supposons maintenant que, pendant que l'on est en communication avec un correspondant, la sonnerie de la ligne B retentisse et que la diode 152 s'allume. Il suffit alors de prendre la base et de répondre, ou de laisser une autre personne le faire. Du point de vue du circuit, on se retrouve exactement dans la même situation que lorsqu'une autre personne appelle un correspondant pendant que l'on est soi-même en communication. La seule différence, c'est qu'il n'y a pas de numéro d'appel à composer.
Revenons maintenant au point de départ et supposons que l'on reçoive un appel sur la ligne B. Dans ce cas, il suffit d'appuyer sur le bouton 148 et de prendre le combiné ou de faire l'inverse pour répondre.
En effet, le changement de position de ce bouton entraîne celui des contacts des commutateurs 188, 196,204 et 212 et la connexion du premier circuit vocal 236 aux bornes 174 et 176 par une quatrième ligne interne formée, d'une part, par une partie du conducteur 234, le conducteur 300, le contact du commutateur 286, le conducteur 278, le contact du commutateur 262, le conducteur 240, une partie du conducteur 226, le contact de l'interrupteur principal 222, une partie du conducteur 218, le conducteur 244, le contact du commutateur 204 et le conducteur 178 et, d'autre part, par une partie du conducteur 252, le conducteur 306, le contact du commutateur 294, le conducteur 280, le contact de commutateur 270, le conducteur 256, une partie du conducteur 246, le conducteur 260, le contact du commutateur 212 et le conducteur 180.
Naturellement, quelques autres situations peuvent se présenter mais, grâce aux exemples qui précèdent, il est facile de savoir ce qui se passerait alors. Il n'est donc pas nécessaire de les envisager ici.
D'autre part, il est clair que l'invention n'est pas limitée aux modes d'exécution qui ont été décrits ou suggérés.
Par exemple, on pourrait remplacer le bouton de commande auxiliaire 60 par un autre sur lequel on presserait pour pouvoir utiliser la base comme second combiné.
Le clavier de sélection pourrait éventuellement être remplacé par un disque d'appel.
Dans le cas d'un appareil pour deux lignes, on pourrait s'arranger pour que deux personnes puissent aussi s'entretenir avec un même correspondant.
On pourrait très bien imaginer aussi un mode d'exécution intéressant dans lequel le combiné ne serait plus relié au circuit vocal ou à l'un des circuits vocaux par un cordon, mais par radio. Dans ce cas, l'appareil devrait comprendre en plus un premier émetteur, un premier récepteur et une batterie logés dans le boîtier, une première antenne reliée au premier récepteur qui pourrait être aussi incluse dans ce boîtier ou être une antenne extérieure, par exemple télescopique, un second récepteur, un second émetteur relié au circuit vocal et une seconde antenne associés à la base et enfin un système d'alimentation avec un convertisseur AC/DC pour permettre de recharger la batterie du combiné pendant que l'appareil n'est pas utilisé.
Si la base était trop petite pour contenir le second émetteur et le second récepteur, on pourrait les réunir avec le convertisseur
AC/DC dans un boîtier auxiliaire d'où sortirait la seconde antenne et d'où partiraient un câble à deux fils muni d'une prise pour connecter le convertisseur au secteur et un autre câble à trois ou quatre fils pour amener le courant du convertisseur dans la base et pour relier le second émetteur au circuit vocal.
Par ailleurs, en admettant que la base et le combiné soient comme ceux de la figure 1, on pourrait alors prévoir deux bornes au fond de l'évidement 52 auxquels aboutiraient les deux fils d'alimentation qui partiraient du convertisseur et deux plages de contact correspondantes situées sur la face 22 du combiné et reliées à la batterie pour permettre le rechargement de celle-ci.
De plus, il est évident que le combiné et surtout la base peuvent avoir d'autres formes, plus ou moins esthétiques, et que cette dernière peut porter le combiné autrement que dans les modes d'exécution que l'on a choisis comme exemples.
DESCRIPTION
The present invention relates to telephone apparatus.
Telephone devices are already known which include a base with a keyboard or a disc for dialing telephone numbers, and two handsets which can be placed on this base.
These devices, which allow two people to converse simultaneously with the same correspondent using a single line or with different correspondents using two separate lines, or even both, are cumbersome.
The object of the invention is to provide a telephone apparatus which makes it possible to do the same thing, but which does not have this drawback; this object is achieved when the device has the claimed characteristics.
We will now describe by way of example two possible embodiments of the apparatus according to the invention, and this with reference to the appended drawing in which:
- Figure 1 is a perspective view which separately shows the base and the handset of the apparatus according to the invention when it is produced according to the first of these embodiments, the base being seen mainly from above;
- Figure 2 is another perspective view of the same device which allows to see the underside of the base;
- Figure 3 is a simplified block diagram of the electrical circuit of this device;
FIG. 4 is a perspective view which shows the top of the base of the apparatus according to the invention when it is produced according to the other embodiment, and
- Figure 5 is a simplified block diagram of the electrical circuit of the device according to this other embodiment.
The telephone apparatus which can be seen in FIGS. 1 and 2 comprises a base 2 which can be connected to a telephone line of a network by means of a cord 4 and a socket 6, and a handset 8 which can be placed on this base and which is connected to it by another cord 40.
The handset 8 is nothing special. It comprises an elongated and curved housing 12, with a central part 14 which can be easily taken in hand and two practically identical end parts 16 and 18 with substantially planar faces 20 and 22 which are pierced respectively with holes 24 and slots 26 and behind which are a headset and a microphone not shown.
In the embodiment which we have chosen to describe, the base 2, which obviously also contains an earpiece and a microphone which are also not visible in FIGS. 1 and 2, comprises a housing 28 of which the general shape is similar to that of the handset housing.
Indeed, looking at the drawing, it can be seen that this box 28 is also elongated and curved and that, like the other, it comprises a central part 30 intended to be taken in hand and two end parts 32 and 34 approximately same importance, which have on the side which constitutes the bottom of the base of the substantially flat faces 36 and 38, pierced with holes 40 and slots 42 (see Figure 2) and in which are housed the earpiece and the microphone which has just been talk.
That said, there are of course also differences between the two.
The first difference is that the base 30 is slightly larger than the handset.
The second is that the faces 36 and 38 of the base are located substantially in the same plane so that it is stable when it rests on any horizontal support, for example on a telephone table. This is not the case or at least it is not necessary with regard to the handset.
Naturally, the flatness of the faces 36 and 38 is not an essential condition for this stability to be ensured. For example, we would obtain the same result with slightly hollow faces which would have their edges in the same plane or with slightly curved faces which would have only planar and coplanar central parts or even by combining these two possibilities.
The third difference between the two boxes is that the top or the back of that of the base has a recess 44 located in its central part 30 from the bottom of which emerge the twelve keys 46 of a conventional selection keyboard 48, and two other smaller recesses 50 and 52, located on the contrary in the end portions 32 and 34, which have a shape which allows them to receive the ends of the handset when it is placed correctly on the base and in the bottom of the one, 32, from which there is a slot 54, through which a control button 56 can come out which plays the same role as the hook of an ordinary appliance. As long as the handset is left on the base, this control button 56, which we will describe as main, remains pressed under the weight of it and the device cannot operate, except for the buzzer .
On the other hand, when the handset is lifted, the button 56 is raised automatically; The device is then connected to the line at the end of which it is connected.
Finally, the fourth thing that differentiates the base unit and that of the handset is that the face 38 of the first has, in addition to the slots 12 which we have already talked about and which are provided to let the sound of the voice pass , another slot 58 in which an auxiliary button 60 of the same kind as the button 56 can be navigated and which, as will be seen later, controls the switching on or off of the microphone and the earpiece contained in the base 2.
After having mainly spoken of the external appearance of the device, we will now describe the electrical circuit with reference to Figure 3 in which the boxes 12 and 28 of the handset and the base are symbolized by dashed rectangles.
In this figure, the references 62 and 64 designate the two wires of the cord 4 (see FIGS. 1 and 2) which extend those of the telephone line at the end of which the appliance is supposed to be connected and which lead to two respective terminals 66 and 68 of the circuit.
These two terminals leave two conductors 70 and 72 which, like those which will be discussed later, can be constituted by conductive strips of a printed circuit and between which is connected a buzzer 74 composed of a piezoelectric vibrator 76 and its control circuit 78.
As can be seen, the conductor 72 leads directly to a circuit 80 which is a completely conventional telephone voice circuit, while the conductor 70 connects only the terminal 66 to one of the terminals 82 of a simple switch 84 whose contact 86 is actuated by the main control button 56 (see FIG. 1) and
the other terminal 88 of which is connected by another conductor 90 to the circuit
vocal 80.
As is known, in an ordinary telephone apparatus, the vocal circuit is that which transmits, by processing them, the signals of conversation which come from the line to the earpiece and those which are produced by the microphone to the line.
On the other hand, it is also found that, between the conductors 72 and 90, another circuit 92 is also connected, which is also quite conventional.
This circuit 92, which is connected to the selection keyboard 48 shown diagrammatically in the figure by a rectangle, is the one which is responsible for producing and transmitting on the line call signals when dialing the number d 'a correspondent.
From the way this circuit is connected, we realize that the signals it produces are formed by pulses. However, it is quite clear that it could be replaced by a circuit which would be connected to the voice circuit 80 and which would produce call signals by combining two by two signals of different acoustic frequencies or even by a circuit capable of producing both this kind of signals and pulses so that the device can be connected to any network.
To finish with the description of the circuit in FIG. 3, we must also talk about the connection of the earpiece 94 and the microphone 96, the handset 12 and the earpiece 98, and the microphone 100 contained in the base 28.
As this figure shows, each of the earphones 94 and 98 has a wire 102, respectively 106, which connects it to a common terminal 110 of the circuit, and another wire 104, respectively 108, which connects it to another terminal 112, respectively. 114, connected by a conductor 116, respectively 118, to the voice circuit 80.
Likewise, each of microphones 96 and 100 has a wire 120, respectively 124, which connects it to a common terminal 128 and another wire 122, respectively 126, which connects it to another terminal 130, respectively 132, which is itself even connected by a conductor 134, respectively 136, to the voice circuit.
In other words, the two headphones 94 and 98 are connected in series between two terminals which are connected to the voice circuit, and the same is true for the two microphones 96 and 100.
In addition, it can be seen that two simple switches 138 and 140 are connected, one between terminal 110 and conductor 118, and the other between terminal 128 and conductor 136.
The contacts 140 and 142 of these two switches which make it possible to short-circuit the earpiece 98 and the microphone 100 are actuated jointly by the auxiliary control button 60, so as to be both in the open position or in the position of closing.
Naturally, to be complete, it would also be necessary to speak of different supply and protection circuits, in particular against overvoltages and reverse polarity of the input voltage from the line, which exist in a device according to the invention as in all the others; but, as these circuits are perfectly known and as this would bring nothing more to the understanding of the invention, one can dispense with doing it, and that not only for the mode of execution of which one is speaking , but also for the one that will be described later.
Thanks to the above, it is easy to imagine how the apparatus of Figures 1 to 3 works.
As long as it remains placed on a support and the handset is not lifted, the two control buttons 56 and 60 remain pressed into the slots 54 and 58 of the base case, and the contacts 86, 142 and
144 of the switches 84, 138 and 140 are in the positions indicated in solid lines in FIG. 3, that is to say that the switch 86 is open while the other two are closed and thus short-circuit the earpiece 98 and microphone 100.
So, as already said, in this situation only the ringtone 74 is connected to the line to signal a possible call from outside.
If, at any given time, the entire apparatus is raised, for example to clean its support or to move it, the auxiliary control button 60 is also raised, and the switches 138
and 140 open; but that has no consequence, because the interruption
principal 84 remains open.
If you want to call a correspondent, we start well
heard by lifting the handset, which closes the in
switch 84. From this point on, all parts of the device circuit are connected to the line, except for earpiece 98 and microphone 100 on the base, as these then continue to be short-circuited.
We can then dial the correspondent's number on the keypad 48 and, when obtained, have a conversation with him.
If another person wishes to participate in this conversation, they just need to take charge of base 2 and use it as a handset. Indeed, as soon as this base is raised, the switches 138 and 140 open and, like the earpiece 94 and the microphone 96 of the handset, those 98 and 100 of the base are connected to the line via the circuit voice 80, conductors 72, 90 and 70, contact 86 of switch 84 and wires 62 and 64 of cord 4.
Of course, you can also use the handset and the base yourself, for example to better hear when you are in a noisy environment.
Furthermore, it is obvious that when you receive a call, everything happens the same way, except that in this case, you do not need to dial a number.
Before describing the second embodiment chosen as an example, it is interesting to clarify three things.
The first is that we could very well carry out the switches 84, 138 and 140 using transistors rather than movable contacts and combine these switches, the voice circuit 80, the communication circuit in the same integrated circuit chip. selection and even possibly the ringing circuit 78.
The second is that we could also connect the two headphones 90 and 98 and the two microphones 96 in parallel rather than in series.
Finally, the third thing is that we could also provide a voice circuit for the earpiece and microphone of the handset, and another for those of the base. In this case, it would suffice to provide a switch on one of the two conductors which would lead to this second circuit to connect it to the line or disconnect it from the latter.
What essentially distinguishes the device that will now be described from the previous one is that it is intended to be connected at the end of two separate telephone lines, and not more than one.
Externally there is very little difference between the two. First, the handset stays the same. This is the reason why it has not been represented in FIG. 4.
On the other hand, the base which is also designated in this figure by the reference 2 retains exactly the same shape and comprises the same parts or elements 28 to 60 visible from the outside as in the previous embodiment.
The only novelty is the presence of two push-buttons 146 and 148, located above the keyboard 48 and under which the letters A and B are marked, and two light-emitting diodes (LEDs) 150 and 152 associated with these two buttons and placed above them.
In this embodiment, the two push-buttons which, as we will see later, are used to choose the line on which we wish to call a correspondent first or to connect the handset to the line on which we are called, are not independent. They are linked mechanically so that when one of them is pressed, the other is necessarily lifted. They are therefore equivalent to a rotary button with two stable positions or to a sliding button like those found in many switches and which allow you to turn on or off an electric lamp or operate household appliances.
As for the two diodes 150 and 152, they simply serve to indicate by lighting up the line from which a call originates.
In variants, one could obviously also use pushbuttons with a single stable position, or on the contrary buttons with three stable positions, including a neutral which would be the intermediate position.
In addition, we could arrange for the LEDs to also indicate the line that we have chosen to call a correspondent.
If we refer to Figure 5 which shows the circuit of the device, we see on the left the ends of two wires 154 and 156 which extend those of a line A and those of two other wires 158 and 160 which extend those of a line B, these four wires all being in the same cord 4 (see FIG. 4) by means of which the apparatus can be connected at the end of these lines.
The two wires 154 and 156 arrive at two terminals 162 and 164 of the circuit from which two conductors 166 and 168 leave, which lead to the common terminals 186 and 194 of two bistable switches 188 and 196 and between which a ringing circuit 170 is connected. which controls not only a vibrator 172, but also the light-emitting diode 150.
Likewise, the two wires 158 and 160 arrive at two terminals 174 and 176, from which two conductors 178 and 180 leave which lead to the common terminals 202 and 210 of two other bistable switches 204 and 212 and between which a second circuit is connected. ringing device 182 which controls a second vibrator 184 as well as the diode 152.
As there are already diodes which indicate the line by which a call is transmitted, it is not necessary that the two vibrators emit sounds of different frequencies, but this possibility is obviously not excluded.
With regard to switches 188, 196, 204 and 212, it can be seen, thanks to the broken line which connects them in the figure, that they are all controlled at the same time. By cons, what this figure does not show is that they are by the push buttons 146 and 148.
Note that if these buttons had three stable positions as was considered previously, the same would be true for the switches, and the cut-off position of these would naturally correspond to the neutral and intermediate position of the buttons.
If we now look at the top of the figure, we see that one of the non-common terminals 190 of the switch 188 is connected by a conductor 218 to one of the terminals of a simple switch 222 which is the only one of the circuit to be actuated by the main control button 56 of the device. The other terminal 224 of this switch is connected by a conductor 226 to one of the terminals 228 of another simple switch 230, the contact of which is actuated by the auxiliary control button, located as previously under the base 28, and whose the other terminal 232 is connected by a conductor 234 to a first voice circuit 236 to which are connected by four wires and four unnumbered conductors the earpiece 94 and the microphone 96 of the handset 8.
The other non-common terminal 192 of the switch 188 is connected, it, by a conductor 238, to one of the non-common terminals 264 of a fifth bistable switch 262 which will be discussed later and whose other non-common terminal is connected to the conductor 226 by a conductor 240.
As regards the non-common terminals 206 and 208 of the switch 204, it can be seen that they are simply connected respectively to the conductors 218 and 238 by conductors 242 and 244.
Furthermore, one of the non-common terminals 198 of the switch 196 leaves a conductor 246 which leads to one of the terminals 248 of a third switch 250 whose contact is also actuated by the auxiliary control button and whose another terminal 251 is connected by a conductor 252 to the voice circuit 236.
The other non-common terminal 200 of this same switch 196 is connected by a conductor 254 to one of the non-common terminals 274 of a sixth bistable switch 270, the other non-common terminal 272 of which is connected to the conductor 246 by a driver 256.
Finally, to finish with the switches 188, 196, 204 and 212, it should also be specified that the two non-common terminals 214 and 216 of the last of these are connected respectively to the conductors 254 and 256 by conductors 258 and 260.
Returning to switches 262 and 270, it can be seen that their respective common terminals 268 and 276 leave two conductors 278 and 280 which terminate at the two equally common terminals 284 and 292 of a seventh and eighth bistable switch 286 and 294 and between which is connected a circuit 282, which is the device selection circuit and which is of course connected to the keyboard 48. This selection circuit is entirely conventional and may be identical to that of the previous embodiment .
In addition, thanks to the dashed lines which connect them, it is understood that the four switches 262, 270, 286 and 294 are actuated by the same button as the switches 230 and 250 and at the same time as them.
It now remains to indicate to what the non-common terminals of switches 286 and 294 are connected.
As for the first, we see that one of them, 288, is connected to conductor 234 by a conductor 300 and that from the other, 290, leaves a conductor 302 which leads to a second voice circuit 304 to which are connected the earpiece 98 and the microphone 100 housed in the base.
As regards the second, 294, one of its non-common terminals 296 is connected to the conductor 252 by a conductor 306 and the other, 298, to the voice circuit 304 by a conductor 308.
We will now explain how the device just described works.
For this, suppose that we are in the situation where it is the button 146, associated with line 1, which is pressed. In this case, the contacts of the first four switches 188, 196, 204 and 212 are in the positions indicated in solid lines in FIG. 5, so that their common terminals 186, 194, 202 and 210 are connected to their non-terminals. communes 190, 198, 206 and 214.
As long as the base 2 remains on a support and as long as the handset 8 is in place, the main and auxiliary control buttons are both depressed and the contacts of the three switches 222, 230, 250 and of the switches 262, 270, 286 and 294 also occupy the positions shown in solid lines in the figure, that is to say that the switches are open and the common terminals 268, 276, 284 and 292 of the switches are connected respectively to their non-common terminals 266, 272, 288 and 296.
If, at any given time, the entire apparatus is lifted, the switches 230 and 250 close and the contacts of the switches 262, 270, 286 and 294 change position, but, as the main switch 222 remains open, it nothing happens, unless one of the rings then starts to function and one of the LEDs lights up to signal an outside call and indicate on which line this call is made.
Suppose now that we want to call a correspondent using line A.
To do this, we first lift the handset, which has the consequence of closing the main switch 222 without modifying the state of the other two switches or the position of the eight switches.
From this moment, the first voice circuit 236 is connected to terminals 162 and 164, therefore to line A by a first internal line which comprises, on the one hand, part of the conductor 234, the conductor 300, the switch contact 286, conductor 278, switch contact 262, conductor 240, part of conductor 226, switch contact 222, conductor 218, switch contact 188 and conductor 166, and on the other hand, by a part of the conductor 252, the conductor 306, the contact of the switch 294, the conductor 280, the contact of the switch 270, the conductor 256, a part of the conductor 246, the contact of the switch 196 and the conductor 168.
In addition, since it is connected between conductors 278 and 280 which are part of this internal line, the selection circuit 282 is also connected to line A.
So, to call the correspondent you want, just dial their number when you hear the tone. Then we can converse with him if we were able to reach him and when at the end we put the handset down, the switch 222 opens again and breaks the internal line.
If, while you are on the line with this correspondent, another person wishes to call another, he begins by lifting the base and, as the auxiliary control button is then released, the switches 230 and 248 close and the contacts of the switch 262, 270, 286 and 294 pass all four in the positions which are indicated by dashed lines in FIG. 5, so that the first voice circuit which is used is connected to terminals 162 and 164 by a second internal line more direct than the first.
This second line indeed comprises, on the one hand, the conductor 234, the contact of the switch 230, the conductor 226, the contact of the switch 222, the conductor 218, the contact of the switch 188 and the conductor 166 and , on the other hand, the conductor 252, the contact of the switch 250, the conductor 246, the contact of the switch 196 and the conductor 168.
As for the second voice circuit 304, it is connected to terminals 174 and 176, therefore to line B, by a third internal line which comprises, on the one hand, the conductor 302, the contact of the switch 286, the conductor 278, the switch contact 262, part of the conductor 238, the conductor 242, the switch contact 204 and the conductor 178 and, on the other hand, the conductor 308, the switch contact 294, the conductor 280, the contact of the switch 270, part of the conductor 254, the conductor 258, the contact of the switch 212 and the conductor 180.
Consequently, since conductors 278 and 280 are part of this third internal line, the selection circuit is also connected to line B, and the other person has the possibility of dialing the number of the correspondent to whom he wishes to speak. and talk to him.
If you have finished yourself while this other person is still in contact with his correspondent, you can then press the main control button 56 and place the handset. The connection between the first voice circuit 236 and the line A is thus interrupted for a short time by the switch 222 and then re-established, which means that this line remains occupied until the other person has finished and has returned the combined in place.
If possible, you can also replace the handset in the base and let the other person continue to call with the complete device in hand. In this case, line A becomes free again.
Suppose now that, while we are in communication with a correspondent, the ringing of line B will sound and the diode 152 will light up. So just take the base and answer, or let another person do it. From the circuit point of view, we find ourselves in exactly the same situation as when another person calls a correspondent while we are in communication ourselves. The only difference is that there is no phone number to dial.
Now let's go back to the starting point and suppose that we receive a call on line B. In this case, just press the button 148 and take the handset or do the opposite to answer.
Indeed, the change in position of this button causes that of the contacts of switches 188, 196, 204 and 212 and the connection of the first voice circuit 236 to terminals 174 and 176 by a fourth internal line formed, on the one hand, by a part of the conductor 234, conductor 300, switch contact 286, conductor 278, switch contact 262, conductor 240, part of conductor 226, main switch contact 222, part of conductor 218, conductor 244, the switch contact 204 and the conductor 178 and, on the other hand, by a part of the conductor 252, the conductor 306, the switch contact 294, the conductor 280, the switch contact 270, the conductor 256, a part of conductor 246, conductor 260, switch contact 212 and conductor 180.
Naturally, a few other situations may arise, but thanks to the preceding examples, it is easy to know what would happen then. It is therefore not necessary to consider them here.
On the other hand, it is clear that the invention is not limited to the embodiments which have been described or suggested.
For example, one could replace the auxiliary control button 60 by another which would be pressed in order to be able to use the base as a second handset.
The selection keyboard could possibly be replaced by a call disc.
In the case of a device for two lines, it could be arranged so that two people can also talk to the same correspondent.
One could very well also imagine an interesting embodiment in which the handset would no longer be connected to the voice circuit or to one of the voice circuits by a cord, but by radio. In this case, the device should also comprise a first transmitter, a first receiver and a battery housed in the box, a first antenna connected to the first receiver which could also be included in this box or be an external antenna, for example telescopic , a second receiver, a second transmitter connected to the voice circuit and a second antenna associated with the base and finally a power supply system with an AC / DC converter to allow the handset battery to be recharged while the device is not in use used.
If the base was too small to contain the second transmitter and the second receiver, we could combine them with the converter
AC / DC in an auxiliary box from which the second antenna would exit and from where would leave a two-wire cable provided with a plug to connect the converter to the mains and another three or four-wire cable to bring the current to the converter in the base and to connect the second transmitter to the voice circuit.
Furthermore, assuming that the base and the handset are like those in FIG. 1, one could then provide two terminals at the bottom of the recess 52 to which the two supply wires which would leave from the converter and two corresponding contact pads would lead. located on the side 22 of the handset and connected to the battery to allow recharging thereof.
In addition, it is obvious that the handset and especially the base can have other forms, more or less aesthetic, and that the latter can carry the handset other than in the embodiments that have been chosen as examples.