CH661889A5 - Dispositif de support sans centre pour une piece a usiner dans une machine a meuler. - Google Patents

Description

Le but de l'invention est de réaliser le support de la pièce sans centré avec une bonne précision et de réaliser une automatisation complète des opérations d'usinage en économisant des temps de travail.

Dans ce but, l'objet de l'invention présente les caractéristiques définies dans la revendication 1 et les revendications suivantes.

On va décrire ci-après, à titre d'exemple, comment l'invention peut être mise en œuvre en se référant au dessin annexé dans lequel:

la fìg. 1 est une vue en élévation frontale de la poupée d'une machine à rectifier les intérieurs,

la fig. 2 est une vue en coupe de la machine de la fig. 1 selon la ligne II-II,

la fig. 3 est une vue en coupe longitudinale partielle selon la ligne III-III de la fig. 1, et la fig. 4 est une vue en coupe longitudinale partielle de la machine vue à la fig. 3, selon la ligne IV-IV.

Au dessin, le chiffre de référence 3 désigne un disque d'entraînement, le chiffre de référence 4, un sabot interne, le chiffre de référence 13, un dispositif à ressort, le chiffre de référence 22, une plaque poussoir et le chiffre de référence 22a, un passage pour un fluide de refroidissement.

Une poupée 2 est montée sur un bâti 1. Sur le sommet de la poupée 2 sont disposés deux disques d'entraînement 3 et au-dessus du centre de ces disques est disposé un sabot interne 4 qui forme une protubérance et qui est agencé de façon à supporter rotativement sur son diamètre interne une pièce à usiner W. A chaque angle du bâti 1 sont disposés des montants 5 à la partie supérieure desquels est agencée une traverse 6 supportant un dispositif de chargement 7 et une conduite d'amenée inclinée 8.

Un arbre 3a de chacun des disques d'entraînement 3 est monté rotativement dans un coussinet 9 et relie rotativement une poulie 11, qui est montée à l'extrémité arrière de cet arbre, à un arbre de sortie 12 d'un moteur 10 qui est disposé à l'arrière du bâti 1 au moyen d'une courroie (non représentée). Chaque coussinet de palier 9 peut être déplacé alternativement vers l'intérieur par le moyen d'une paire de dispositifs à ressort 13 qui sont disposés sur leurs côtés. De cette manière, les disques rotatifs 3 sont amenés dans des positions où ils supportent par sa circonférence la pièce W de façon à l'entraîner en rotation. Le sabot interne 4 a, comme on le voit à la fig. 4, une forme en coupe qui est approximativement semi-circulaire.

Dans les dispositifs à ressort 13, la force du ressort disposé sur l'un des côtés est plus élevée que la force du ressort situé sur l'autre côté. De ce fait, la pression Fj contre la pièce W provenant de l'un des disques 3 situé sur le côté opposé aux arêtes A1; A2 du sabot interne 4 est plus grande que la pression F2 exercée par le disque d'entraînement 3 qui est situé de l'autre côté. De ce fait, les arêtes Aj, A2 du sabot interne 4 sont en contact par deux points avec la surface interne de la pièce W. Comme cette surface interne de la pièce W est en contact par deux points avec le sabot interne 4, elle peut être supportée sans centre avec une bonne précision. L'unité de chargement se compose de l'arbre de chargement 16 supporté rotativement sur le palier 14, monté sur la traverse 6, et le premier bras de chargement 1Tfixé à l'extrémité de l'arbre de chargement est susceptible d'être mis en œuvre de façon à charger et supporter la pièce ainsi que le second bras de chargement 18 destiné au déchargement de la pièce. Au dessin, on voit une situation correspondant au fait que le premier bras de chargement est en position à l'emplacement où l'usinage s'effectue.

Pour décharger la pièce à partir de cette position, l'arbre de chargement 16 est premièrement mis en avant et tourne d'un angle prédéterminé dans la direction de la flèche B. De ce fait, l'extrémité du second bras de chargement 18 est amenée en position à l'emplacement où l'usinage s'effectue. Ensuite, l'arbre de chargement 16 se rétracte de nouveau. En conséquence, l'extrémité du second bras de chargement 18 entoure la circonférence de la pièce.

De plus, sur le côté du bras de chargement 18 sont disposés un cylindre 20 et une plaque d'accrochage 21, ces deux éléments étant capables de réaliser l'accrochage et la libération de la pièce en coopérant avec le cylindre 20. Ainsi, à l'emplacement de saisie de la pièce, cette dernière peut être saisie par mise en action du cylindre 20. A partir de cette position, le dispositif de support monté sur la poupée 2 se déplace d'un mouvement rotatif dans la direction de la flèche a. Comme l'arbre de chargement 16 avance de nouveau, la

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pièce est évacuée de la position d'usinage et, comme chacun des bras de chargement 17, 18 tourne dans la direction de la flèche B, le premier bras de chargement 17 arrive à l'emplacement de la partie de chargement de la coulisse 8, de sorte qu'il peut saisir la prochaine pièce ébauchée à la base de cette coulisse. La pièce qui est saisie par 5 le second bras de chargement 18 est déchargée à l'emplacement de déchargement (non représenté). Le premier bras de chargement 17 vient à l'emplacement d'usinage par entraînement du bras de chargement en un mouvement inverse à celui qui est décrit ci-dessus et ainsi chacun des disques d'entraînement 3 arrive dans la position repré- 10 sentée au dessin. La plaque poussoir 22, telle qu'elle est représentée à l'échelle agrandie à la fig. 3, entoure la circonférence de l'une des extrémités de la pièce W et présente un passage de fluide 22a pour un fluide de refroidissement, ce passage étant adapté de façon à pouvoir être alimenté par un raccord de connexion disposé sur le 15 côté du bras de chargement 17. Le trou de déchargement du passage de fluide 22a se trouve à l'opposé de l'extrémité de la pièce W. En conséquence, le fluide de refroidissement, qui passe à travers le passage de fluide 22a par le raccord précité, jaillit dans la direction des flèches, c'est-à-dire de manière à exercer une action de poussée sur la pièce W. Ainsi, le fluide pousse la pièce W contre la plaque de guidage 24 qui est disposée à la base du sabot interne 4, de façon à déterminer sa position axiale. Dans cette situation, la meule 25 est engagée à travers l'ouverture de déchargement 22b dans la zone centrale de la plaque 22, de façon à effectuer le meulage du petit trou à l'extrémité de la pièce W.

Les effets de l'invention sont les suivants :

Le positionnement de la pièce dans la direction axiale peut être effectué avec une bonne précision.

De plus, il n'est pas nécessaire de détecter le diamètre interne de la pièce tel qu'il a été usiné au cours de l'étape préalable, et on peut donc effectuer une automatisation complète du chargement et du déchargement de la pièce. Le dispositif permet donc d'économiser des temps de travail et d'automatiser l'opération.

2 feuilles dessins

Claims (3)

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1. Dispositif de support sans centre pour une pièce présentant un logement meulé, et destinée à subir une opération de meulage complémentaire sur une machine à meuler, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de support interne susceptible de s'engager dans le logement et de supporter la pièce en étant en contact avec la paroi de logement selon deux arêtes, une paire d'organes rotatifs d'entraînement disposés sur les deux côtés de l'organe de support interne, des dispositifs à ressort capables de déplacer les organes rotatifs d'entraînement vers la circonférence de la pièce, les efforts exercés par les dispositifs étant différents de façon que la pièce soit appuyée contre les arêtes de contact de l'organe de support interne et des moyens pour maintenir axialement en place la pièce ainsi supportée.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien axial comprennent une plaque poussoir pourvue d'un logement axial qui est engagé par une extrémité sur la pièce de façon à l'entourer, cette plaque poussoir présentant un orifice interne d'éjection d'un fluide de refroidissement agencé de façon que ce fluide bute sur une face frontale de la pièce.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé par des moyens ajustables en fonction de la position de l'organe interne de support pour amener un outil de meulage au contact avec la face frontale de la pièce à travers un trou de la plaque poussoir.

L'état antérieur de la technique comporte par exemple le procédé suivant pour réaliser une pièce telle qu'une tuyère d'injection.

D'abord, on meule la partie élargie du trou de la tuyère, puis on meule la partie qui forme le conduit de passage de vapeur au sommet du trou élargi. Dans ce cas, si l'usinage du trou est effectué au cours d'une opération préalable et l'usinage du trou concentrique est effectué ensuite au cours d'une étape successive alors que la pièce est supportée de façon à pouvoir tourner, lors du transfert de la pièce d'une machine de meulage à l'autre, on utilise le diamètre extérieur de cette pièce pour la supporter. En conséquence, la concentri-cité générale de la pièce n'est pas obtenue avec une bonne précision.

En conséquence, dans ce procédé connu, on effectue avec une bonne précision le perçage du trou concentrique en mesurant le diamètre interne de la pièce telle qu'usinée au cours de l'étape préalable afin de choisir parmi un lot de pièces usinées celles qui correspondent à des prescriptions préétablies et en montant la pièce sur le mandrin conique choisi à des dimensions correspondant à celles de chaque lot.

Dans un autre cas connu, la pièce est supportée sans centre et elle est actionnée constamment sur un de ses côtés par le fait qu'elle est supportée rotativement contre une surface de butée interne arrondie au moyen d'une courroie de tension qui passe autour de la circonférence de la pièce.

Cependant, l'usinage de la pièce, dans cette réalisation connue, implique des pertes de temps, puisqu'il est nécessaire de changer le mandrin conique en fonction des dimensions correspondant au lot choisi dans chaque ensemble de pièces et de plus il est nécessaire de mesurer le diamètre interne de façon à choisir les pièces dans chaque lot.

Dans un système à entraînement par courroie, il est également nécessaire de monter la courroie et de l'enlever par des opérations manuelles. Dans ce cas, il n'est donc pas possible d'obtenir une automatisation complète, ce qui est un défaut.