CH650197A5 - Procede d'attaque chimique, utilisant un seul bain, pour la preparation d'une forme imprimante d'heliogravure, et dispositif pour le calcul des conditions d'attaque. - Google Patents

Procede d'attaque chimique, utilisant un seul bain, pour la preparation d'une forme imprimante d'heliogravure, et dispositif pour le calcul des conditions d'attaque. Download PDF

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CH650197A5
CH650197A5 CH7040/82A CH704082A CH650197A5 CH 650197 A5 CH650197 A5 CH 650197A5 CH 7040/82 A CH7040/82 A CH 7040/82A CH 704082 A CH704082 A CH 704082A CH 650197 A5 CH650197 A5 CH 650197A5
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CH
Switzerland
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attack
infiltration
cylinder
control solution
solution
Prior art date
Application number
CH7040/82A
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English (en)
Inventor
Eiichi Tachibana
Tetsuro Katsuta
Original Assignee
Dainippon Printing Co Ltd
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41CPROCESSES FOR THE MANUFACTURE OR REPRODUCTION OF PRINTING SURFACES
    • B41C1/00Forme preparation
    • B41C1/02Engraving; Heads therefor
    • B41C1/025Engraving; Heads therefor characterised by means for the liquid etching of substrates for the manufacturing of relief or intaglio printing forms, already provided with resist pattern

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Description

La présente invention concerne un procédé d'attaque chimique, so utilisant un seul bain, pour la préparation d'une forme imprimante d'héliogravure ainsi qu'un dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé. Plus précisément, l'invention concerne un procédé selon lequel, pour effectuer l'attaque chimique requise pour la préparation d'une forme imprimante d'héliogravure, en utilisant un seul bain et 55 en faisant varier la vitesse de rotation du cylindre imprimant d'héliogravure, on détermine à l'avance les caractéristiques d'infiltration de la solution d'attaque dans la couche de réserve, afin d'en déduire, avant de procéder à l'attaque chimique, les conditions d'attaque optimales.
60 Le procédé d'attaque chimique utilisant un seul bain pour la préparation d'une forme imprimante d'héliogravure se prête particulièrement bien au réglage des conditions d'attaque. Dans un tel procédé, on fait varier la vitesse de rotation du cylindre imprimant, tout en faisant arriver une solution de chlorure ferrique ayant une densité 65 prédéterminée sur la surface du cylindre, de manière à obtenir le profil désiré des profondeurs d'alvéoles. Conformément au procédé connu, on détecte, au cours de l'attaque chimique, la profondeur des alvéoles correspondant à la partie de l'image la plus foncée ainsi
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qu'à une partie de l'image désirée, et l'on mesure la profondeur des alvéoles de la partie de l'image la plus foncée lorsque les profondeurs d'alvéoles de la partie d'image désirée prennent une valeur intermédiaire prédéterminée. Ainsi, lorsque la valeur de la profondeur ainsi mesurée excède une valeur prédéterminée, on diminue la vitesse de rotation alors que, lorsque cette valeur est inférieure à la valeur prédéterminée, on augmente la vitesse de rotation ce qui permet le réglage de la profondeur des alvéoles.
Ainsi, selon le procédé connu, le réglage de la profondeur d'alvéoles peut être effectué pour deux valeurs seulement. On ne peut donc pas vérifier si les parties de l'image en demi-teinte ont des profondeurs d'alvéoles correctes avant la fin de l'opération d'attaque chimique.
Le réglage du procédé connu décrit ci-dessus s'effectue avec rétroaction et il nécessite par conséquent une sonde de mesure de la profondeur des alvéoles et un dispositif de réglage arithmétique. L'agencement de l'appareil nécessaire pour effectuer l'attaque est donc nécessairement compliqué.
L'invention a pour but d'éliminer les difficultés, mentionnées ci-dessus, rencontrées lors de la mise en œuvre du procédé d'attaque chimique, utilisant un seul bain, pour la préparation d'une forme imprimante d'héliogravure. A cet effet, le procédé selon l'invention présente les caractéristiques spécifiées dans la revendication 1, des caractéristiques particulières, facultatives, de ce procédé étant spécifiées dans la revendication 2, et le dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé présente les caractéristiques spécifiées dans la revendication 3, des caractéristiques facultatives de ce dispositif étant énoncées dans les revendications 4 et 5. Conformément au procédé selon l'invention, les caractéristiques d'attaque chimique correspondant à des combinaisons de durée d'attaque et de vitesse de rotation du cylindre imprimant sont déterminées à l'avance de sorte que les caractéristiques d'attaque ainsi obtenues sont comparées avec une courbe d'étalonnage des profondeurs d'alvéoles afin de déterminer la durée d'attaque totale et la vitesse de rotation du cylindre. Plus précisément, la courbe de profondeur d'alvéole est divisée en parties correspondant à des périodes d'attaque successives et l'on détermine successivement les durées d'attaques et les vitesses de rotation à utiliser pour chacune de ces périodes, en commençant cette détermination par les valeurs correspondant à la dernière période d'attaque, et l'on effectue l'opération d'attaque chimique en réglant, pour les périodes d'attaques successives, la vitesse de rotation du cylindre et la durée d'attaque selon les valeurs correspondantes ainsi déterminées.
Le dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé comprend des moyens permettant de faire couler une solution de contrôle, présentant des caractéristiques d'infiltration dans la couche de réserve ayant une relation connue avec les caractéristiques d'infiltration de la solution d'attaque dans cette même couche de réserve, sur une partie de la couche de réserve recouvrant la surface du cylindre imprimant à préparer. Les caractéristiques d'infiltration de la solution de contrôle de réserve sont mesurées par un procédé utilisant des variations de résistances électriques, et les résultats de ces mesures sont comparés à des informations de références prédéterminées afin de déterminer les conditions d'attaque chimique qui sont elles-mêmes utilisées comme informations d'entrée pour le calcul des conditions d'attaque de la période d'attaque suivante.
Les informations de références qui doivent être déterminées à l'avance consistent dans les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les durées d'infiltration de la solution d'attaque chimique, par rapport aux gradations d'une échelle d'essai de tonalité, ainsi que les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les vitesses d'attaque de la partie superficielle en cuivre de la forme imprimante (c'est-à-dire les valeurs d'attaque pour les durées d'attaque effectives) en fonction des vitesses de rotation du cylindre. Ces informations sont mémorisées, sous forme de tableaux ou d'équations fonctionnelles approchées, dans un circuit de mémoire. Les informations obtenues par mesure des durées d'infiltration de la même solution de contrôle par rapport aux gradations de l'échelle de tonalité dans la couche de réserve ainsi que les valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles, par rapport à ces gradations, sont comparées avec les informations emmagasinées dans le circuit de mémoire, de sorte que les conditions d'attaque optimales qui sont en accord avec les caractéristiques de la couche de réserve, c'est-à-dire la durée totale d'attaque, les durées d'attaque individuelles et les vitesses de rotation, sont calculées par une méthode arithmétique avant d'effectuer l'attaque chimique.
L'invention sera mieux comprise grâce à la description détaillée qui va suivre, en se référant au dessin annexé, dans lequel :
la fig. I est une vue en perspective d'un cylindre imprimant pour héliogravure;
la fig. 2 est un schéma de circuit illustrant une forme d'exécution d'un circuit de mesure d'un dispositif de contrôle de la couche de réserve;
la fig. 3 est un diagramme schématique montrant la façon dont le dispositif de contrôle de la couche de réserve est appliqué sur le cylindre imprimant;
la fig. 4 est un schéma de forme d'onde illustrant les signaux du circuit de mesure de la fig. 2;
la fig. 5 est une représentation graphique montrant la courbe de variation de la densité positive en fonction des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles;
la fig. 6 est une représentation graphique montrant la variation de la durée d'infiltration de la solution de contrôle par rapport aux valeurs assignées de la profondeur d'alvéole, les valeurs indiquées en abscisses correspondant à une échelle logarithmique;
la fig. 7 est un graphique illustrant des variations de la durée d'infiltration de la solution de contrôle en fonction de la durée d'infiltration de la solution d'attaque;
les fig. 8 et 14 sont des diagrammes illustrant la variation des durées d'infiltration de la solution de contrôle en fonction des profondeurs d'alvéoles lorsque l'on modifie les vitesses de rotation avec des échelles logarithmiques pour les valeurs indiquées en abscisse;
la fig. 9 est un graphique avec une échelle logarithmique pour l'axe des abscisses montrant la variation de la durée d'infiltration de la solution de contrôle en fonction des profondeurs d'alvéoles lorsque l'on modifie la durée d'attaque effective;
la fig. 10 est un tableau illustrant un exemple de présentation des résultats d'essais concernant la couche de réserve;
la fig. 11 est un graphique dans lequel les valeurs portées en abscisse sont indiquées avec une échelle logarithmique, indiquant les variations des durées d'infiltration de la solution de contrôle en fonction des profondeurs d'alvéoles, ce graphique permettant la comparaison du graphique de la fig. 6 avec celui de la fig. 8 ;
la fig. 12 est une vue en coupe d'une partie de la couche de réserve et de la couche superficielle en cuivre du cylindre imprimant;
la fig. 13 est un graphique, avec une échelle logarithmique pour l'axe des abscisses, montrant les variations de la durée d'infiltration de la solution de contrôle en fonction des profondeurs d'alvéoles,
afin de permettre la comparaison du graphique de la fig. 6 avec celui de la fig. 9 ;
la fig. 15 est un graphique, dans lequel l'axe des abscisses présente une échelle logarithmique, indiquant la variation du temps d'infiltration de la solution de contrôle en fonction des profondeurs d'alvéoles, afin de permettre la comparaison entre le graphique de la fig. 13 et celui de la fig. 14;
la fig. 16 est un graphique comparatif similaire à celui de la fig. 15 dans le cas où la courbe d'infiltration de la couche de réserve ne coïncide pas avec celle indiquée dans lé graphique de la fig. 14;
la fig. 17 est une vue d'ensemble, en élévation, du dispositif selon l'invention;
les fig. 18 et 19 sont des diagrammes schématiques illustrant l'agencement de l'outil de mesure faisant partie du dispositif représenté à la fig. 17;
la fig. 20 est un diagramme schématique illusrant l'aspect extérieur du corps comprenant les moyens de calcul dans le dispositif de la fig. 17 ;
la fig. 21 est un schéma-bloc du circuit de l'appareil de la fig. 17;
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la fig. 22 est un diagramme illustrant la variation de la durée d'infiltration d'une solution de contrôle et du temps d'infiltration d'une solution d'attaque appliquée sur la couche de réserve d'une forme imprimante d'héliogravure;
la fig. 23 est un diagramme indiquant la variation du temps d'infiltration de la solution de contrôle en fonction de la vitesse d'attaque de la partie superficielle en cuivre par une solution d'attaque, pour différentes vitesses de rotation du cylindre imprimant d'héliogravure;
la fig. 24 est un schéma logique illustrant la succession et l'interdépendance des opérations effectuées par l'appareil de la fig. 17 ;
la fig. 25 est un schéma illustrant un exemple de présentation des informations à la sortie de l'appareil de la fig. 17;
la fig. 26 est un diagramme illustrant les relations entre la durée d'infiltration de la solution de contrôle et les valeurs assignées des profondeurs des alvéoles dans le cas d'une couche de réserve appliquée sur une forme imprimante d'héliogravure, et la fig. 27 est une coupe montrant la couche de réserve et la couche de cuivre d'une plaque imprimante d'héliogravure.
On va d'abord décrire le procédé de contrôle de la forme imprimante d'héliogravure en vue de la détermination des caractéristiques d'infiltration de la solution de contrôle dans la couche de réserve. La solution de contrôle est une solution conductrice électrique qui contient essentiellement un alcool polyhydrique de sorte que cette solution n'est pratiquement pas corrosive.
Comme on le voit à la fig. 1, une couche de réserve est formée sur la couche de cuivre de la forme imprimante constituée par un cylindre. Un motif à imprimer ainsi qu'une échelle d'essai de tonalité (constituée, par exemple, de 4 gradations A, B, C et D) sont formés sur la couche de réserve 10.
Comme on le voit à la fig. 2, une électrode de contact 12 avec la couche de réserve est raccordée, par l'intermédiaire d'une résistance R,, à une source de tension + Vcc, et une autre électrode 14 de contact avec la couche de réserve est mise à la masse par l'intermédiaire d'une résistance R2.
La tension VB de l'électrode 14 est appliquée à une borne d'entrée d'un comparateur 16 et l'on applique une tension de seuil VXH à l'autre borne d'entrée du comparateur 16. Le signal de sortie CM (signal binaire) du comparateur 16 est appliqué à une borne d'entrée d'un circuit AND 18 et l'on applique, au moyen d'un oscillateur émetteur d'impulsion 20, des impulsions d'horloge CP ayant une fréquence prédéterminée à l'autre borne d'entrée du circuit 18. Le signal de sortie du circuit AND 18 est compté au moyen d'un compteur 22. Les valeurs de comptage ainsi obtenues dans le compteur 22 sont appliquées, par l'intermédiaire d'un circuit décodeur 24, à une section d'affichage 26 qui affiche cette valeur en tant que mesure de la durée d'infiltration. La valeur de comptage du compteur 22 est remise à 0 au moyen d'un bouton de remise à zéro 28. La résistance indiquée par le chiffre de référence R3 à la fig. 2 représente la résistance de la couche de réserve 10. La couche de réserve 10 est mise à la terre par l'intermédiaire d'une électrode 30. Cette électrode 30 à laquelle est raccordée la couche de réserve 10 est également représentée à la fig. 3.
L'opération de contrôle est déclenchée au moyen d'un interrupteur non représenté. Dans ce cas, du fait que l'électrode de contact avec la couche de réserve 14 est mise à la terre par l'intermédiaire de la résistance R2, la tension VB prend la valeur OY entre les instants Z0 et Zj comme indiqué à la partie (A) de la fig. 4; c'est-à-dire qu'elle est inférieure à la tension de seuil (+VXH). En conséquence, le signal de sortie du comparateur 16 est au niveau logique 0 (qui sera désigné ci-dessous simplement par 0 le cas échéant) comme représenté à la partie (B) de la fig. 4. Il en résulte que les impulsions d'horloge CP sont bloquées par le circuit AND 18 et ne sont pas comptées par le compteur 22.
Lorsque, dans ces conditions, on fait écouler la solution de contrôle conductrice électrique SL sur les électrodes de contact 12 et 14 avec la couche de réserve 10, en utilisant une seringue, la solution de contrôle SL est mise en contact avec cette couche de réserve 10 et ses
électrodes 12 et 14. En conséquence, à partir de l'instant Z, (correspondant au début de l'écoulement de la solution de contrôle), le courant provenant de la source de tension +Vcc commence à circuler dans la résistance R] vers les résistances R2 et R3. La tension VB est donc divisée en une valeur de division de tension VM par suite des résistances partielles correspondant aux résistances R], R2 et R3 (voir partie (A) de la fig. 4), et cette tension partielle VM est appliquée à l'entrée du comparateur 16. Du fait que la valeur de division de tension VM est supérieure à la tension de seuil + VTH, le signal de sortie CM du comparateur 16 est porté au niveau logique 1 (désigné ci-dessous simplement par 1, le cas échéant) comme représenté à la partie (B) de la fig. 4. Il en résulte que les impulsions d'horloge CP sont appliquées par le circuit AND 18 au compteur 22. La valeur de comptage du compteur 22 est transformée en information de durée par le décodeur 24, de sorte que le temps écoulé à partir de l'instant du début de comptage Z, est affiché par la section d'affichage 26.
Au cours de l'infiltration progressive de la solution de contrôle SL dans la couche de réserve 10, la résistance R3 de cette couche diminue progressivement. En conséquence, la tension VB diminue progressivement à partir de l'instant , comme représenté à la partie (A) de la fig. 4, et elle devient finalement inférieure à la tension de seuil VTH à l'instant Z2. Au même instant, le signal de sortie du comparateur 16 est remis à 0, les impulsions d'horloge CP de l'oscillateur 20 sont bloquées par le circuit AND 18 et l'opération de comptage dans le compteur 22 est arrêtée. Par conséquent, le compteur 22 compte les impulsions d'horloge CP émises par l'oscillateur 20 pendant la période comprise entre les instants Zj et Z2, c'est-à-dire la période écoulée entre le début de l'envoi de la solution de contrôle SL sur la couche de réserve 10 et le moment où cette solution s'est infiltrée jusqu'à une profondeur prédéterminée (correspondant à la tension de seuil + VTH). Les valeurs de comptage du compteur 22 sont transformées en information de durée par le décodeur 24 et affichées sous forme de durée d'infiltration dans la section d'affichage. Cela permet la mesure du temps d'infiltration de la solution de contrôle SL dans la couche de réserve 10. Les valeurs de comptage du compteur 22 peuvent être remises à 0 en appuyant sur le bouton de remise à zéro 28, comme décrit ci-dessus.
On effectue la mesure décrite ci-dessus pour les parties de la couche de réserve correspondant aux quatre gradations (A, B, C, D) de l'échelle de tonalité, ce qui permet la détermination des différentes durées d'infiltration correspondantes.
Les valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles, qui correspondent aux gradations de l'échelle de tonalité, correspondent aux densités positives d'un original, comme représenté à la fig. 5. La courbe de variation de la fig. 5 peut être déterminée de manière expérimentale selon la nature des originaux.
Les valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles varient en fonction des temps d'infiltration de la solution de contrôle décrits ci-dessus, de la manière indiquée à la fig. 6. Les durées d'infiltration de la solution de contrôle varient en fonction des durées d'infiltration de la solution d'attaque de la manière représentée à la fig. 7. Dans ce cas, on maintient la densité de la solution d'attaque constante. Par conséquent, si la densité de la solution d'attaque est modifiée, la forme de la courbe varie également. On a confirmé expérimentalement que la forme de la courbe ne dépend pratiquement pas de la vitesse de rotation du cylindre.
Lorsqu'on utilise, pour attaquer chimiquement la surface du cylindre, une solution d'attaque dont on maintient la densité inchangée, l'intensité de l'attaque dépend de la vitesse du cylindre. En d'autres termes, l'intensité de l'attaque est faible lorsque la vitesse du cylindre est faible, alors qu'elle est élevée pour une grande vitesse de rotation. Lorsque l'on maintient constante la vitesse de rotation du cylindre (ou la durée d'attaque), la durée d'infiltration de la solution de contrôle varie de manière prédéterminée en fonction de la profondeur des alvéoles, comme représenté à la fig. 8 (ou 9).
Les caractéristiques d'infiltration représentées à la fig. 6 sont obtenues à partir de mesures effectuées au moyen du dispositif de contrôle décrit ci-dessus. On peut donc obtenir la durée totale d'attaque,
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les différentes vitesses de rotation de cylindre à utiliser, les durées d'attaque correspondant à ces vitesses, ainsi que la loi de variation des vitesses de rotation en comparant les caractéristiques d'infiltration ainsi obtenues avec celles des fig. 7, 8 et 9 et par calcul arithmétique.
On va maintenant décrire la manière dont on obtient les informations correspondant aux fig. 8 et 9.
On effectue des essais sur une couche de réserve prédéterminée pour chacune des vitesses de rotation des cylindres Ra, Rb, Rc, ... , de manière à obtenir des durées d'attaque, des durées d'infiltration de la solution de contrôle et des profondeurs d'alvéoles. La fig. 10 indique les résultats des essais effectués avec la vitesse de rotation de cylindre Ra.
La couche de réserve d'essai est formée sur la couche de cuivre du cylindre. Une échelle de gradation de tonalité allant des tons foncés aux tons clairs extrêmes est formée sur la couche de réserve. La couche de réserve est divisée en plages présentant des gradations A, B, C,... Chaque plage présente une région pour la solution de contrôle et une région pour la solution d'attaque.
On fait écouler la solution de contrôle sur les régions prédéterminées des gradations A, B, C,..., de façon à mesurer les durées d'infiltration xAt, xA2, ... xBj,... xD6, ... On applique la solution d'attaque aux autres régions pour les périodes d'attaque respectives T,, T2, T3,... Après quoi on enlève la couche de réserve afin de mesurer les profondeurs d'alvéoles yA,, yA2,... yB,,... On effectue les mesures décrites ci-dessus pour les autres vitesses de rotation de cylindre B, C,...
Le graphique de la fig. 8 indique le résultat des mesures décrites ci-dessus pour la durée d'attaque T3. Ce graphique montre les durées d'infiltration de la solution de contrôle (x) en fonction de la profondeur des alvéoles (y) pour les vitesses de rotation de cylindre Ra, Rb, Rc. On trace des diagrammes identiques (non représentés) pour les autres durées d'attaque T,, T2,...
On trace le graphique représenté à la fig. 9 d'après les résultats des mesures décrites ci-dessus. Ce graphique indique la variation des durées d'infiltration de la solution de contrôle (x) en fonction des profondeurs d'alvéoles (y), pour les durées effectives d'attaque 0,, 02, 03,... pour la vitesse de rotation Ra. On trace des graphiques similaires (non représentés) pour les autres vitesses de rotation Rb, Rc,..., etc.
On obtient la durée effective d'attaque 0 d'après l'équation suivante:
T = t + 0
dans laquelle t est la durée d'infiltration de la solution d'attaque, c'est-à-dire l'intervalle de temps écoulé entre le moment où l'on fait couler la solution d'attaque sur la couche de réserve et le moment où la couche de réserve est noircie par suite de la réaction de la solution d'attaque avec le cuivre, T étant la durée d'attaque.
La durée effective d'attaque est donc la période écoulée entre le moment où la solution d'attaque atteint la surface de cuivre du cylindre et celui où elle attaque effectivement cette surface.
On utilise les valeurs ainsi obtenues des durées d'infiltration de la solution de contrôle et des durées d'infiltration de la solution d'attaque pour tracer le graphique représenté dans la fig. 7. Dans ce graphique, l'axe horizontal représente les durées d'infiltration (x) de la solution de contrôle dans les régions des gradations de tonalité et l'axe vertical représente les durées d'infiltration (t) de la solution d'attaque dans les mêmes régions.
On obtient de la manière décrite ci-dessus la corrélation entre la perméabilité par la solution de contrôle et les profondeurs d'alvéole. En utilisant cette corrélation comme information de référence, on utilise les résultats des mesures effectuées pour déterminer la perméabilité de la couche de réserve 10 par la solution de contrôle de sorte que l'on peut déterminer les conditions de l'attaque avant d'effectuer celle-ci.
Les propriétés des couches de réserve changent avec la température ou le degré d'humidité. En conséquence, même si l'on apporte le plus grand soin au traitement d'une forme imprimante d'héliogravure, il est souhaitable de déterminer les caractéristiques d'infiltration, au moyen de la solution de contrôle, avant de procéder à l'opération d'attaque chimique. Les profondeurs d'alvéole dans les régions des gradations de tonalité A, B, C et D de la fig. 1 doivent avoir été déterminées expérimentalement. La relation entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les profondeurs d'alvéole, pour chaque région de gradation de tonalité, est représentée à la fig. 6.
On détermine tout d'abord un point d'intersection de la courbe de caractéristique d'infiltration 34 avec l'axe des X de la fig. 6, c'est-à-dire un point p correspondant à une valeur d'estimation y = 0 de la profondeur d'alvéole. La durée d'infiltration de la solution de contrôle a la valeur xp en ce point. On détermine ensuite, d'après la fig. 7, la durée d'infiltration de la solution d'attaque tp correspondant à la durée d'infiltration de la solution de contrôle. La valeur ainsi obtenue est utilisée comme temps d'attaque total. Il va sans dire que l'on peut déterminer le point p en déterminant effectivement la durée d'infiltration de la solution de contrôle dans une partie de la couche de réserve où la profondeur d'alvéole doit être nulle (y = 0).
On peut obtenir le point p mentionné ci-dessus au point d'intersection de la droite reliant les deux points xc, yc, et xD, yD avec l'axe des X ou au point où la tangente à la courbe 34 au point xD, yD coupe l'axe des X,
On détermine la durée totale d'attaque tp de la manière décrite ci-dessus. Si la durée totale d'attaque est égale, par exemple, à T4, on choisit les relations entre la durée d'infiltration de la solution de contrôle et la profondeur des alvéoles, pour une pluralité de vitesses de rotation du cylindre correspondant à cette durée (fig. 8) et l'on effectue la comparaison avec la courbe 34 de la fig. 6.
Il est hautement souhaitable d'assigner des conditions telles que la couche de réserve 10 soit attaquée dans des conditions correspondant à la courbe 34 de la fig. 6. On choisit par conséquent une relation aussi proche que possible de la courbe 34. Si cette relation correspond, par exemple, à celle pour laquelle on choisit la vitesse de rotation de cylindre Rb, il y a lieu d'utiliser la vitesse de rotation Rb et la durée totale d'attaque T4 pour effectuer l'opération d'attaque.
Cependant, dans certains cas, il n'est pas possible de suivre la courbe 34 avec une seule vitesse de rotation de cylindre Rb. Dans un tel cas, on divise la durée d'attaque en N parties et l'on fixe les conditions optimales d'attaque pour chacune de ces N parties.
Par exemple, si la durée totale d'attaque est égale à T4, on choisit les données, indiquées à la fig. 8, correspondant à cette durée et on les soumet à une comparaison comme représenté à la fig. 11. Du fait qu'il est souhaitable que la couche de réserve 10 soit attaquée en suivant la courbe 34, on choisit l'une des courbes de la fig. 8 qui se rapproche le plus de la courbe 34 pour effectuer la comparaison portant sur la durée d'infiltration de la solution de contrôle à partir de la droite. Cela signifie que l'on assigne aux conditions d'attaque des valeurs commençant avec celles de la dernière période d'attaque, c'est-à-dire la Nième (N = 2, 3, 4, 5,... ). Dans ce cas, la partie de la courbe située à droite du point Qn_j se rapproche de la courbe 36. En conséquence, en procédant à la vitesse de rotation Ra, on peut procéder à l'attaque de la portion de la couche de réserve dans laquelle la durée d'infiltration de la solution de contrôle est comprise entre xN_j et xD le long de la partie de la courbe 34 qui fait suite au point Qn_,.
Cela permet de déterminer que la vitesse Ra est employée au cours de la Nième période d'attaque.
On obtient la durée d'utilisation de la vitesse Ra ainsi déterminée par soustraction du temps nécessaire pour l'infiltration de la solution d'attaque dans la partie de la couche de réserve correspondant à la dureé d'infiltration xN_j de la solution de contrôle au point Qn_i de la durée totale d'attaque T4 déterminée de la manière décrite ci-dessus.
On obtient la durée d'utilisation de la vitesse Ra par soustraction de la durée d'infiltration tN_ ì de la solution d'attaque correspondant à la durée d'infiltration de la solution de contrôle xN_ ^, de la durée totale d'attaque T4 (T4—tN _ {).
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On va maintenant décrire la façon dont on détermine la vitesse à utiliser avant la Nième période d'attaque ainsi que la durée d'utilisation de cette vitesse.
A cet effet, on se rapportera à la fig. 12 qui est un diagramme explicatif montrant l'intensité d'attaque dans le cas où l'on divise la 5 période d'attaque en une première et en une seconde période (N = 2). A la fig. 12, les degrés d'attaque dans la couche de cuivre 32, au cours de la première période d'attaque, sont indiqués en traits discontinus et ceux qui correspondent à la deuxième période d'attaque sont indiqués en traits continus. On voit, d'après la fig. 12, 10 que la couche de cuivre est attaquée par gradins, au cours de la première et de la deuxième période d'attaque, et que les profondeurs d'alvéoles au cours de ces périodes présentent une corrélation avec les vitesses de rotation et les durées d'attaque effectives.
En conséquence, comme on le voit à la fig. 12, une limite (indi- 15 quée par la ligne en traits mixtes) apparaît par suite de la différence entre les vitesses de rotation au cours de la première et de la deuxième période d'attaque. La partie de la couche de réserve, située à droite de cette limite et qui correspond à une durée d'infiltration de solution de contrôle relativement longue, est affectée par la vi- 20 tesse de rotation au cours delà deuxième période d'attaque alors que la partie de la couche de réserve située à gauche de cette limite et qui correspond à une durée d'infiltration de la solution de contrôle relativement courte est affectée par les vitesses de rotation au cours de la première et de la deuxième période d'attaque. La vitesse de rotation 25 au cours de la première période d'attaque influe sur la profondeur d'alvéole (indiquée en traits discontinus) qui est obtenue par soustraction de la profondeur d'alvéole (indiquée en traits continus) résultant de la vitesse de rotation au cours de la deuxième période d'attaque dans la partie de la couche de réserve située à gauche de la 30 limite.
Ainsi, en général, dans le cas de N périodes d'attaque, la détermination d'une vitesse de rotation affectant une nouvelle courbe, obtenue par soustraction des effets de la vitesse de rotation de la Nième période d'attaque de la courbe caractéristique d'infiltration 34 de la 35 fig. 6, peut permettre de déterminer les vitesses de rotation à utiliser avant la Nième période d'attaque ainsi que la durée d'utilisation de ces vitesses.
A la fig. 11, on obtient la profondeur d'alvéole yN_i au point Qn_ p On obtient ensuite, à la fig. 9, la durée effective d'atta- 40 que 02 pour la vitesse de rotation Ra entraînant cette profondeur d'alvéole. Après quoi, on obtient une nouvelle courbe 44 par soustraction de la durée effective d'attaque 02 et de la courbe 42 de la vitesse Ra de la courbe caractéristique d'infiltration 34, comme représenté à la fig. 13. 45
La courbe 44 ainsi obtenue représente les conditions d'attaque avant la Nième période d'attaque. En conséquence, l'intersection de la courbe 44 et de l'axe horizontal indique indirectement la durée d'attaque requise avant la Nième période d'attaque. En d'autres termes, la durée d'attaque est la période tN_ l nécessaire à l'infiltration 50 de l'infiltration d'attaque dans la partie de la couche de réserve correspondant à la durée d'infiltration de la solution de contrôle xN_j. Cette période est égale à celle (T4—(T4— tN — j)) qui est obtenue par soustraction de la durée d'utilisation de la vitesse A (T4—tN_[) de la durée totale d'attaque T4. 55
Comme on le voit à la fig. 15, on compare la courbe 44 avec la courbe représentative de la variation de la durée d'infiltration de la solution de contrôle en fonction de la profondeur d'alvéole pour différentes vitesses de rotation, dans le cas de la durée d'attaque comme représenté à la fig. 14, de sorte que, parmi les courbes de la fig. 14, on choisit celle qui ressemble le plus à la courbe 44. Dans ce cas, c'est la courbe 46 (fig. 14) qui se rapproche le plus de la courbe 44.
On détermine ainsi que la vitesse de rotation Rc est employée au cours de la (N— l)ième période d'attaque. Dans ce cas, N = 2 et on 65 détermine que la période d'attaque est divisée en une première et en une deuxième période d'attaque.
Dans le cas où la courbe 44 obtenue de la manière décrite ci-
dessus ne se rapproche d'aucune des courbes de la fig. 14, on répète l'opération décrite ci-dessus.
On suppose qu'une nouvelle courbe 48 est placée de la manière représentée à la fig. 16. Dans ce cas, on détermine un point de changement de courbe Qn-2- Sur la base de cette détermination, on effectue les mêmes opérations que celles qui sont décrites en se référant aux fig. 13, 14 et 15, de sorte que l'on détermine les durées d'attaque et les vitesses de rotation pour la (N — l)ième et la (N — 2)ième période d'attaque. Dans ce cas, la période d'attaque est divisée en une première, une deuxième et une troisième période d'attaque. Si la nouvelle courbe 48 présente le (N—3)ième point de changement de courbe (non représenté), on répète l'opération décrite ci-dessus.
Lorsque les résultats des fig. 13, 14 et 15 sont obtenus, on effectue les opérations d'attaque correspondant à la première et à la deuxième période d'attaque dans les conditions déterminées, c'est-à-dire la vitesse de rotation Rc et la durée *n- . ], et la vitesse de rotation Ra et la durée T4—tN_j, respectivement. Dans ce cas, on effectue l'opération d'attaque le long de la courbe 34 de la fig. 6, ce qui permet l'obtention d'une forme imprimante ayant les profondeurs d'alvéole voulues.
En général, dans le cas où il y a N — 1 points de changement de courbe, on divise la période d'attaque en N parties et l'on effectue les opérations d'attaque de la première, deuxième, troisième,... et Nième période d'attaque dans les conditions respectives déterminées — vitesse de rotation et durée d'utilisation de ces vitesses —, dans l'ordre indiqué.
Lorsque l'on détecte une caractéristique non satisfaisante de la couche de réserve au moyen de la solution de contrôle, seule la couche de réserve doit être refaite si la solution de contrôle n'est pas corrosive. Si la solution de contrôle est légèrement corrosive, il faut soumettre la forme imprimante à un léger polissage, de façon à permettre de former une nouvelle couche de réserve sur sa surface. En général, la solution d'attaque est conductrice électrique. Par conséquent, lorsque le contrôle est effectué au moyen de la solution d'attaque, il est nécessaire d'utiliser une nouvelle forme imprimante.
Dans la forme d'exécution décrite ci-dessus, le degré d'attaque est illustré par la profondeur d'alvéole. Toutefois, si la profondeur d'alvéole est préalablement associée au volume des alvéoles, on peut représenter le degré d'attaque au moyen du volume des alvéoles, ce qui permet l'obtention des mêmes effets que ceux qui sont décrits ci-dessus.
On peut déterminer les conditions d'attaque décrites ci-dessus de la manière suivante: les informations de référence représentées à la fig. 10 sont emmagasinées dans un ordinateur au moyen duquel on effectue les opérations arithmétiques telles que la comparaison des informations ainsi emmagasinées avec celles qui sont illustrées à la fig. 6.
Il ressort de la description qui précède que l'invention permet l'obtention des effets suivants:
1. Les caractéristiques d'infiltration de la couche de réserve sont déterminées avant d'effectuer l'attaque de sorte que les conditions d'attaque sont déterminées en accord avec les caractéristiques d'infiltration ainsi détectées. Cela permet d'obtenir une excellente reproduction de la profondeur d'alvéole dans la forme imprimante en accord avec les gradations de tonalités désirées d'un motif à imprimer. Une forme imprimante de qualité uniforme peut ainsi être obtenue, même par une personne inexpérimentée.
2. Du fait qu'une forme imprimante de qualité constante peut être préparée, comme décrit ci-dessus, la tâche consistant à effectuer la correction de la forme imprimante après sa préparation est grandement allégée.
3. Les conditions d'attaque peuvent être déterminées d'après les graphiques. En outre, dans le cas où l'on emmagasine à l'avance dans un ordinateur les résultats d'essais, comme représenté à la fig. 10, on peut fixer les conditions d'attaque par opération arithmétique effectuée par l'ordinateur. On peut utiliser les conditions d'attaque déterminées par l'opération arithmétique non seulement pour
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effectuer l'attaque de la forme imprimante, mais également pour le réglage de la machine d'attaque.
4. L'opération d'attaque peut être effectuée en faisant tourner le cylindre avec une vitesse de rotation et pendant une durée prédéterminées. En outre, l'opération d'attaque peut être effectuée au moyen d'une seule sorte de solution d'attaque. En conséquence, le mode opératoire ainsi que le matériel nécessaire à l'attaque peuvent être simplifiés. En d'autres termes, on peut effectuer l'attaque avec une grande précision au moyen d'une machine peu coûteuse.
Exemple concret 1:
On mesure les durées d'infiltration de la solution de contrôle par rapport aux quatres gradations (1,7, 1,2, 0,8 et 0,4 exprimées en densité positive) de la couche de réserve d'une forme imprimante à préparer par attaque chimique. On obtient ainsi les valeurs de mesure respectives suivantes: 2,0 s, 6,3 s, 17,0 s et 49,0 s. On trace un graphique des «durées d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «valeur assignée à la profondeur d'alvéole», les valeurs respectivement assignées pour les profondeurs d'alvéoles correspondant aux gradations étant de 35 |i, 20 n, 10 |i et 2 |i. On mesure ensuite une valeur de 64 s pour la durée d'infiltration de la solution de contrôle au point correspondant à une profondeur d'alvéole nulle pour la courbe caractéristique d'infiltration et l'on assigne à la durée totale d'attaque la valeur 660 s ( = 11 min) par transformation au moyen du graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «durée d'infiltration de la solution d'attaque». On obtient une valeur de 30 tr/min pour la vitesse de rotation à utiliser pour l'attaque par comparaison avec le graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «profondeur d'alvéole» pour une durée d'attaque de 11 min avec différentes vitesses de rotation. On détermine ainsi que, en vue d'obtenir les valeurs assignées à la profondeur d'alvéole pour la couche de réserve, l'attaque doit être effectuée en utilisant une solution d'attaque donnée (en l'occurrence, une solution d'attaque à 39° B) dans des conditions correspondant à une durée totale d'attaque de 11 min et une vitesse de rotation de 30 tr/min. On utilise un dispositif de rouleaux de contact pour effectuer l'attaque selon ces conditions. Les profondeurs d'alvéoles correspondant aux gradations sont respectivement de 36 n, 21 |i, 10 p. et 2 p., ce qui correspond à peu près aux valeurs assignées.
Exemple concret 2:
On obtient comme résultat de mesure des durées d'infiltration de la solution de contrôle pour les quatre gradations (1,7, 1,2, 0,8 et 0,4 en densité positive) de la couche de réserve d'une forme imprimante à préparer par attaque chimique les valeurs respectives suivantes: 1,6 s, 4,7 s, 16,0 s et 47,5 s. On trace un graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «valeurs assignées aux profondeurs d'alvéole» pour des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles correspondant aux gradations de 35 \i, 20 |*, 10 n et 2 |i, respectivement. On obtient ensuite une valeur de 64 s pour la durée d'infiltration de la solution de contrôle au point de la courbe caractéristique d'infiltration correspondant à une profondeur d'alvéole nulle, et par transformation au moyen du graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «durée d'infiltration de la solution d'attaque», on assigne à la durée totale d'attaque une valeur de 660 s ( = 11 min). Par comparaison avec le graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «profondeur d'alvéole» pour une durée d'attaque de 11 min avec diverses vitesses de rotation, on obtient une valeur de 20 tr/min pour la vitesse de rotation à utiliser au cours de la Nième période d'attaque. On obtient ensuite le (N — l)ième point de changement de courbe. En utilisant le graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «durée d'infiltration de la solution d'attaque», on passe de la valeur de 4,5 s de la durée d'infiltration de la solution de contrôle correspondant au point de changement de courbe à une durée d'infiltration de la solution d'attaque de 90 s. La différence (570 s = 9,5 min) entre la durée d'infiltration de 90 s de la solution d'attaque et la durée d'attaque totale de 660 s correspond à la durée de la Nième période d'attaque.
On obtient ensuite la profondeur d'alvéole de 21,5 (i pour le (N — l)ième point de changement et la durée d'attaque totale de 9,5 min pour la vitesse de rotation 20 tr/min pour l'obtention de la profondeur d'alvéole. Par soustraction de la courbe correspondant au temps d'attaque effectif de 9,5 min et à la vitesse 20 tr/min dans le graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «profondeur d'alvéole», de la courbe caractéristique d'infiltration indiquée ci-dessus, on obtient une nouvelle courbe ainsi qu'une valeur de 1,5 min pour le temps d'attaque. En comparant la nouvelle courbe avec le graphique «durée d'infiltration de la solution de contrôle» en fonction de «profondeur d'alvéole», pour différentes vitesses de rotation avec une valeur de durée d'attaque de 1,5 min, on constate que la nouvelle courbe est suffisamment proche de la courbe correspondant à la vitesse 40 tr/min. On obtient ainsi N = 2. On en déduit également la valeur de 40 tr/min pour la vitesse de rotation à utiliser pour la première période d'attaque ainsi qu'une valeur de 1,5 min pour la durée d'attaque correspondant à cette vitesse de rotation.
On détermine ainsi que, pour l'obtention de la valeur assignée à la profondeur d'alvéole de la couche de réserve, il y a lieu d'utiliser une seule sorte de solution d'attaque (en l'occurrence une solution d'attaque à 39° B) en effectuant les opérations d'attaque au cours de la première et de la seconde période d'attaque respectivement avec une durée d'attaque de 1,5 min et une vitesse de rotation de 40 tr/ min et une durée d'attaque de 9,5 min et une vitesse de rotation de 20 tr/min. On utilise le dispositif de rouleau de contact pour effectuer les opérations d'attaque dans ces conditions. Les profondeurs d'alvéoles obtenues pour les gradations respectives sont de 36 n, 20 |i, 10 n et 2 |x, ce qui correspond pratiquement aux valeurs assignées.
L'aspect extérieur du dispositif de calcul des conditions d'attaque de la couche de réserve d'une forme imprimante selon l'invention est représenté à la fig. 17. Une couche de réserve 101 est appliquée sur la surface 102 de la couche de cuivre d'un cylindre imprimant pour héliogravure. Une image à imprimer est formée et développée sur la couche de réserve 101 dans laquelle est également formée une échelle de gradation de contrôle 103 comprenant une pluralité de gradations A, B, C et D échelonnées entre les tonalités ombres et pleine lumière. Le dispositif comprend en outre: un outil de section de mesure 100 pour la détection des caractéristiques d'infiltration d'une solution de contrôle versée sur l'échelle de gradation de tonalité mentionnée ci-dessus; ùn boîtier 200 raccordé au moyen d'un fil conducteur 110 à l'outil 100, ce boîtier comprenant des moyens pour calculer les conditions d'attaque, et un support 300 sur lequel peut être posé l'outil 100. Ce dispositif permet le calcul des conditions, d'attaque d'un procédé d'attaque chimique, utilisant un seul bain, avec une vitesse de rotation variable, d'après les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle dans les parties correspondant aux gradations de l'échelle de tonalité de la couche de réserve et les degrés d'attaque des alvéoles.
On va maintenant décrire successivement les différentes parties du dispositif de la fig. 17.
On commencera par la description de l'outil de mesure 100 permettant la détermination des caractéristiques d'infiltration d'une solution de contrôle dans la couche de réserve. La solution de contrôle consiste en une solution conductrice électrique comprenant essentiellement un polyalcool. Une telle solution de contrôle présente des caractéristiques d'infiltration prédéterminées par rapport à une solution d'attaque comprenant une solution de chlorure ferrique, la reproductibilité de ces caractéristiques étant excellente.
Une forme d'exécution de l'outil de mesure 100 est représentée à la fig. 18. L'outil 100 comprend un organe d'amortissement 120, constitué par exemple par une couche de caoutchouc ou de matière plastique, placée sur sa face inférieure, afin de protéger la couche de réserve 101, un aimant 121 étant placé sur cette couche de protection 120.
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L'outil 100 est maintenu en place par la force d'attraction entre l'aimant 121 et la pièce magnétique constituant la matière de base du corps du cylindre 102. Dans une des positions de l'outil, l'aimant 121 est coincé au moyen d'une poignée 122 disposée à la surface supérieure de l'outil 100. Cette poignée pourrait être supprimée en vue de l'obtention d'une plus grande compacité de l'outil. En donnant à la face inférieure de l'outil 100 une forme incurvée vers l'intérieur, on peut améliorer la force de fixation de l'outil sur le cylindre.
La surface supérieure de l'outil 100 comprend une partie de commande manuelle comprenant une touche de remise à zéro 125 et une touche X 126 permettant de commander l'envoi d'un signal correspondant à la durée d'infiltration d'une solution de contrôle. Ces touches sont raccordées au boîtier 200 par l'intermédiaire de la ligne conductrice 110.
On procède de la manière suivante : on dispose sur l'échelle de gradation 103, qui constitue une partie de la couche de réserve à contrôler, les électrodes 130 et 131, protégées par les guides d'électrodes 123, ces électrodes étant mises en contact avec l'échelle de gradation 103 par l'intermédiaire de la solution de contrôle. On fixe ensuite magnétiquement sur le cylindre l'outil de mesure. On introduit ensuite le corps d'un compte-gouttes 140, destiné à la distribution de la solution de contrôle SL, dans une ouverture de guidage 132. Dans ces conditions, on fait écouler, goutte à goutte, la solution de contrôle SL sur les électrodes 130 et 131, comme représenté à la fig. 19. La quantité de solution de contrôle ainsi versée ne dépasse pas 100 jj.1; on procède toutefois en versant à chaque fois une quantité prédéterminée de la solution de contrôle.
On va maintenant décrire la mesure des caractéristiques d'infiltration. La couche de réserve est considérée comme une résistance électrique. Au cours de l'infiltration de la solution de contrôle dans la couche de réserve, la résistance entre la surface de cuivre de la forme imprimante et la solution de contrôle se modifie, c'est-à-dire qu'il se forme un court-circuit entre elles. En conséquence, la mesure des caractéristiques d'infiltration est effectuée en mesurant le temps écoulé entre le moment où l'on verse la solution de contrôle et celui de la formation du court-circuit.
La fig. 19 illustre une forme d'exécution de l'outil de mesure. Comme on le voit d'après cette figure, la mise en court-circuit s'effectue entre les électrodes 130 et 131 sur lesquelles on fait écouler la solution de contrôle et une électrode 133 de contact avec le cylindre qui est connectée avec la couche de cuivre 102 sur laquelle est formée la couche de réserve 101. Au cours de la mesure, un circuit de l'outil de mesure et un circuit de mesure (qui sera décrit plus bas) placés dans le boîtier de l'appareil comptent le temps requis pour l'infiltration de la solution de contrôle SL dans la couche de réserve. En se rapportant à nouveau à la fig. 18, on voit qu'on enfonce la touche de remise à zéro 125, afin d'effacer l'affichage d'une durée d'infiltration, alors qu'on enfonce la touche 126 pour envoyer un signal correspondant à une durée d'infiltration à un circuit de traite- -ment (qui sera décrit plus bas), le corps principal de l'appareil 200 présentant une touche analogue. L'électrode 133 de contact avec le cylindre peut être agencée de manière séparée de l'outil de mesure et elle est mise en contact étroit avec la couche de cuivre ou la base en fer de la forme imprimante.
La fig. 20 montre le corps de l'appareil 200 qui est raccordé par la ligne conductrice à l'outil de mesure. Le corps de l'appareil 200 comprend des moyens de calcul permettant de calculer les conditions d'attaque optimales lors de la mise en œuvre du procédé selon l'invention. Le corps 200 comprend le circuit de mesure décrit précédemment pour le comptage de la durée d'infiltration de la solution de contrôle SL mesurée par l'outil de mesure, une section d'affichage, une section principale d'introduction des données de fonctionnement, une section de traitement et une section de mémorisation, l'ensemble de ces organes étant incorporé dans un boîtier unique comme représenté à la fig. 20. La fig. 21 est un schéma-bloc représentant le corps de l'appareil et l'outil de mesure.
On va maintenant décrire en détail l'agencement du dispositif en se référant aux fig. 20 et 21.
. Le corps du dispositif est raccordé par la ligne conductrice 110 à l'outil de mesure. Le corps du dispositif comprend: un générateur d'impulsion d'horloge 152; un compteur 153; une interface 154 pour le compteur; un circuit intégré CPU (microprocesseur) 250; une section d'affichage 210; une interface 211 pour la section d'affichage; un clavier décimal 202; une touche d'effacement total 203; une touche X 204; une touche Y 205; une touche a-b-c 206; une touche de mise en marche 207; une touche RAM 209 et un balayeur de clavier 208; une mémoire RAM (random access memory) 251 ; une mémoire RAM non volatile 220; une mémoire ROM (read-only memory) 230; un dispositif de sortie sur carte magnétique (imprimante de carte) 260, permettant l'enregistrement du résultat des opérations sur cartes magnétiques; une interface 261 pour ce dispositif; une imprimante 240 pour l'impression des informations; et une interface 241 pour le raccordement de cette imprimante. Les éléments de circuit 202 à 208 forment la section d'introduction des données de fonctionnement et les mémoires 251, 220 et 230 forment la section des circuits de mémorisation. Le microprocesseur CPU 250, les sections d'introduction de signaux 154 et 208, les sections de sortie 211, 241 et 261 et les sections de mémorisation 221, 230 et 251 sont connectés les uns aux autres par des lignes de transmission de données et d'adressage (indiquées par la référence 252).
Par enclenchement de l'interrupteur d'alimentation 201, l'appareil est mis en état de fonctionner. Dans cet état, l'électrode 131 de contact avec la couche de réserve est mise à la terre par l'intermédiaire de la résistance R2. Par conséquent, la tension VB est de zéro volt, comme indiqué plus haut, entre les instants Z0 et Zl, dans la partie A de la fig. 4, et elle est donc inférieure à la tension de seuil +Vxh- En conséquence, le signal de sortie du comparateur 150 se trouve dans l'état logique 0 (qui sera désigné ci-dessous simplement par 0, le cas échéant) (voir partie B de la fig. 4) et l'impulsion d'horloge produite à une fréquence prédéterminée par le générateur d'impulsion d'horloge 152 est bloquée par le circuit AND 151. Par conséquent, dans ce cas, le compteur 153 n'effectue pas de comptage.
Dans ces conditions, on fait écouler la solution de contrôle SL sur les électrodes 130 et 131 de contact avec la couche de réserve 101, au moyen du compte-gouttes 140. La solution de contrôle SL est conductrice électrique et elle est mise en contact avec la couche de réserve 101 et les électrodes 120 et 131 de contact avec la couche de réserve. En conséquence, le courant provenant de la source de tension + Vcc circule dans la résistance Rj vers la résistance R2 et la couche de réserve représentée par la résistance R3 à la fig. 2. Il en résulte que la tension VB prend la valeur de division de tension VM déterminée par la résistance équivalente des résistances R,, R2 et R3 (voir partie A de la fig. 4). La tension VM est appliquée au comparateur 150. Du fait que la valeur VM est supérieure à la tension de seuil VTH> le signal de sortie CM du comparateur 150 est porté au niveau logique 1 (désigné ci-dessous uniquement par 1, le cas échéant) (voir partie B de la fig. 4). Par conséquent, l'impulsion d'horloge CP est appliquée par l'intermédiaire du circuit AND 151 au compteur 153. Ainsi, le compteur 153 commence son opération de comptage. Au cours de l'infiltration progressive de la solution de contrôle SL dans la couche de réserve 101, la tension VB diminue progressivement et elle devient inférieure à la tension de seuil VTH à l'instant Z2. Au même instant, le signal de sortie CM du comparateur 150 est remis à 0. Par conséquent, l'impulsion d'horloge CP du générateur d'impulsion d'horloge 152 est bloquée par le circuit AND 151 et l'opération de comptage du compteur 153 est arrêtée. Les impulsions CP qui sont engendrées pendant une période écoulée entre l'instant où l'on verse la solution de contrôle SL sur la couche de réserve 101 et le moment où la solution de contrôle SL s'infiltre dans la couche de réserve jusqu'à une profondeur prédéterminée (correspondant à la tension de seuil VTH) sont comptées par le compteur 153 et les valeurs de comptage ainsi obtenues sont appliquées par l'interface 153 au microprocesseur CPU 250 dans lequel elles sont transformées en informations de durée. Les informations de durée sont appliquées par la ligne de transmission de données à la
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mémoire RAM 251 et elles sont également appliquées, par l'intermédiaire de l'interface d'affichage 211 à la section d'affichage 210 dans laquelle on affiche la durée d'infiltration (en secondes).
Lorsque le temps d'infiltration affiché par la section d'affichage 210 est acceptable, on enfonce la touche X 126 d'envoi d'instructions de la section de commande manuelle du fonctionnement de l'appareil de mesure 100 ou bien la touche X 204 d'introduction d'instructions de commande de la section principale d'introduction d'instructions de commande du corps d'appareil, de sorte que la durée d'infiltration est mise en mémoire en tant que donnée de calcul des conditions d'attaque dans la mémoire RAM 251. On remet à 0 les valeurs de comptage du compteur 153 ainsi que les valeurs affichées par la section d'affichage 210, en enfonçant la touche de remise à zéro de la section de commande manuelle ou la touche d'effacement du clavier décimal 202 de la section principale d'introduction des commandes de fonctionnement. On effectue les mesures de durée d'infiltration décrites ci-dessus pour chacune des parties de gradation A, B, C et D de l'échelle de gradation de tonalité 3, et on mémorise les valeurs de durée d'infiltration ainsi mesurées, en tant qu'informations pour le calcul des conditions d'attaque, dans la mémoire RAM 251.
La section d'affichage 210 permet d'afficher les durées d'infiltration de la solution de contrôle décrite ci-dessus, en secondes, ou les valeurs assignées pour la profondeur d'alvéole des gradations A, B, C et D de l'échelle de tonalité, en microns. En d'autres termes, la section d'affichage permet non seulement la visualisation des informations d'entrée, mais elle indique également si l'attaque peut être effectuée dans les conditions d'attaque finalement déterminées. La section d'affichage peut donc permettre de déterminer par avance si la mise en œuvre du procédé d'attaque chimique, utilisant un seul bain, est possible dans le cas d'une densité prédéterminée. L'affichage est effectué avec un chiffre décimal au moyen d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides ou à éléments photo-électriques. On peut modifier la méthode d'affichage des données en décalant horizontalement les informations d'entrée, ce qui permet l'observation successive des informations d'entrée pour les portions de gradation A, B, C et D.
La section principale d'introduction des données de commande comprend: un interrupteur d'alimentation 201 ; la touche d'effacement général 203 permettant de donner des instructions d'arrêt des signaux d'information; le clavier décimal 202 pour l'introduction des durées d'infiltration de la solution de contrôle et des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles; la touche X 204 pour la mise en mémoire des durées d'infiltration de la solution de contrôle correspondant aux parties A, B, C et D de l'échelle de tonalité de la réserve dans des adresses prédéterminées de la mémoire RAM 251 ; la touche Y 205 pour la mise en mémoire des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles des parties A, B, C et D de la couche de réserve dans des adresses prédéterminées de la mémoire RAM 251 ; les touches de commande a, b et c (206) des courbes d'attaque; la touche de mise en route pour la mise en marche des signaux de traitement et d'instruction; et la touche RAM 209 pour la mémorisation des courbes d'attaque dans des adresses prédéterminées de la mémoire RAM non volatile 220, ces adresses correspondant aux touches a, b et c (206).
On va maintenant décrire en détail la manœuvre de ces touches en se référant au schéma correspondant à la manœuvre du dispositif. On met en mémoire, dans la mémoire RAM non volatile, des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéole pour les parties A, B, C et D de l'échelle de tonalité de la couche de réserve, qui correspondent aux courbes d'attaque caractéristiques. Les valeurs de profondeur ainsi mises en mémoire peuvent être choisies en une seule opération par manœuvre sélective des touches a, b et c. Le nombre des touches a, b, c n'est pas limité et ces touches peuvent être également supprimées. Dans ce dernier cas, les valeurs assignées pour la profondeur des alvéoles sont appliquées par manœuvre du clavier décimal ou de la touche Y.
La section des circuits de mémoire comprend: la mémoire
RAM 251, la mémoire RAM non volatile 220 et la mémoire ROM 230. Dans la mémoire RAM non volatile 220, on utilise, par exemple, un circuit logique nitron NC7055. On enclenche l'interrupteur RAM 209 de sorte que les courbes de commande d'attaque décrites ci-dessus sont mises en mémoire dans les adresses de la mémoire RAM non volatile qui correspondent aux touches a, b et c (206), au moyen du clavier décimal et de la touche Y. On emmagasine, dans la mémoire ROM 230, les informations concernant les essais comparatifs des durées d'infiltration des solutions d'attaque ayant des densités prédéterminées et les durées d'infiltration des solutions de contrôle (voir fig. 14) ainsi que les informations concernant les essais sur les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les vitesses d'attaque de la surface en cuivre par les solutions d'attaque pour chacune des gradations de l'échelle de gradation de tonalité pour différentes vitesses de rotation du cylindre (fig. 23), ces informations étant nécessaires pour le traitement (décrit plus loin), et l'on emmagasine, de manière interchangeable, ces informations dans le circuit de couverture 231. Si les solutions d'attaque ont la même densité, on forme une ROM pour chaque densité, compte tenu de leurs larges possibilités d'utilisation. Dans le cas où l'on utilise des solutions d'attaque ayant des densités différentes, on peut échanger ces solutions et l'on peut également former à l'avance une pluralité de ROM. Dans ce dernier cas, on utilise un interrupteur de commutation afin de permettre l'utilisation sélective de la ROM correspondant à la solution d'attaque à utiliser. Plus particulièrement, les solutions d'attaque sont mises dans des réservoirs différents et on utilise une seule solution d'attaque ayant une densité convenable pour la couche de réserve à soumettre à l'attaque. Le dispositif selon l'invention permet le réglage des conditions d'attaque d'une pluralité de machines comprenant des ROM dans lesquelles sont emmagasinées des informations correspondant aux caractéristiques des appareils d'attaque.
Pour la mise en mémoire des informations correspondant aux essais dans la ROM 230, on peut procéder de la façon suivante: les informations d'essai peuvent être emmagasinées dans la ROM selon une équation fonctionnelle approchée t = a x b, comme représenté à la fig. 22 (t étant la durée d'infiltration de la solution d'attaque, x la durée d'infiltration de la solution de contrôle et a et b les constantes déterminées pour chacune des solutions d'attaque de densité différente). En variante, les durées d'infiltration de la solution d'attaque t peuvent être mises en mémoire au moyen d'un tableau de données comprenant des valeurs assignées de durée d'infiltration de la solution de contrôle x à des intervalles de temps de 0,5 s, par exemple. Les vitesses Ay de la surface de cuivre en prenant comme paramètres les vitesses de rotation du cylindre, comme indiqué à la fig. 23, peuvent être également mises en mémoire au moyen d'un tableau de données comprenant des valeurs assignées aux durées d'infiltration de la solution de contrôle x pour des intervalles de temps de 0,5 s.
On va maintenant décrire le fonctionnement du microprocesseur CPU 250 et des organes de sortie périphériques 240 et 260, en se référant au diagramme de la fig. 24.
Lorsqu'on enfonce la touche d'effacement général 203, après enclenchement de l'interrupteur d'alimentation 201 (en allumant ainsi la lampe témoin 280 d'alimentation) (pas de procédé S] ), le dispositif se trouve dans l'état de préparation à la réception des données d'entrée. L'outil de mesure 100 est placé sur l'échelle de gradation 103 de la couche de réserve 101 et l'on procède aux contrôles successifs des durées d'infiltration x de la solution de contrôle dans les parties de gradation A, B, C et D (pas de procédé S2). Les durées d'infiltration sont affichées dans la section d'affichage 210 et mémorisées dans la mémoire RAM 251 par actions successives sur la touche de X 204 (pas de procédé S3). Après quoi, on actionne le clavier décimal 202 ou les touches de réglage a, b et c des valeurs d'assignation de la profondeur d'alvéole, afin de lire les valeurs assignées x pour la profondeur d'alvéole correspondant aux gradations A, B, C et D emmagasinées par la mémoire RAM non volatile 220. On affiche de manière digitale, dans la section d'affichage 210, les valeurs
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d'assignation de profondeur d'alvéole y ainsi lues (pas de procédé S4). Si la valeur d'assignation de la profondeur d'alvéole ainsi affichée est acceptable, on la mémorise dans la mémoire RAM 251 en agissant sur la touche Y 205 (pas de procédé S5). Dans ce cas, il est nécessaire de régler la séquence d'introduction des données de manière à commencer avec celles qui correspondent à l'extrémité foncée ou bien à l'extrémité d'éclairage maximum de l'échelle de tonalité en introduisant les données de façon que les valeurs de durée d'infiltration de la solution de contrôle introduite par action sur la touche X correspondent aux valeurs d'assignation de profondeur d'alvéole introduites en agissant sur la touche Y.
Après accomplissement de l'opération d'introduction des données par action sur les touches de la manière indiquée ci-dessus, on enfonce la touche START 207. Cela provoque l'exécution du calcul selon le programme prédéterminé dans le microprocesseur CPU 250 (pas de procédé S6), de sorte que la durée totale d'attaque, la distribution des durées d'attaque et les vitesses de rotation indiquées à la fig. 25 sont imprimées par l'imprimante de sortie 240 et mémorisées par l'organe périphérique à carte magnétique 260 (pas de procédé S7).
La fig. 26 indique les relations entre les durées d'infiltration XA, XB, Xc et XD de la solution de contrôle et les valeurs d'assignation Ya, Yb, Yc et Yd de la profondeur d'alvéole pour les gradations A, B, C et D introduites à titre de données pour le calcul. Cela signifie que, lorsqu'on effectue l'attaque dans les conditions correspondant aux points A, B, C et D de la courbe de la fig. 26, on peut obtenir une courbe de profondeur d'alvéole correspondant aux valeurs assignées.
On détermine tout d'abord le point d'intersection de la courbe caractéristique d'infiltration 34 de la fig. 26 et de l'axe des X, c'est-à-dire le point p correspondant à la profondeur de cellule y = 0, ce qui permet d'obtenir la durée d'infiltration xp de la solution de contrôle en ce point p. On obtient, par lecture de la mémoire ROM 230, une durée d'infiltration tp de la solution d'attaque correspondant à une durée d'infiltration xp de la solution de contrôle, comme représenté à la fig. 22. La durée d'infiltration tp de la solution d'attaque est prise comme durée totale d'attaque. On peut déterminer le point p en mesurant effectivement la partie de la couche de réserve pour laquelle la profondeur de cellule doit être maintenue à y = 0, et on peut également obtenir le point p par calcul en tant que point d'intersection de l'axe des X et d'une droite raccordant les deux points xc, yc et xD, yD. En variante, on peut obtenir le point p en tant que point d'intersection de l'axe des X et de la tangente au point xD, yD de la courbe 34 de la fig. 26.
Après détermination du temps d'attaque total tp de la manière qui vient d'être décrite, on choisit deux points B et C correspondant à des demi-teintes comme points de transition des conditions d'attaque. Cela signifie que l'on divise les conditions d'attaque en trois parties : une première période entre le début et le point B, une deuxième période entre le point B et le point C et une troisième période entre le point C et le point de fin d'attaque P. On calcule les distributions des durées d'attaque et des vitesses de rotation du cylindre pour ces trois périodes. Dans ce cas, le nombre de points intermédiaires n'est pas limité; cependant, les conditions d'attaque changent de toute manière en ces points.
On obtient, par lecture de la mémoire ROM 230 dans laquelle l'équation fonctionnelle illustrée à la fig. 22 est mémorisée, les durées d'infiltration tB et tc de la solution d'attaque qui correspondent aux durées d'infiltration xB et xc de la solution de contrôle aux points de transition B et C et l'on détermine de la manière suivante la distribution de durée d'attaque pour chacune des trois périodes:
Première période (entre le début de l'attaque et le point B) tB
Deuxième période (entre les points B et C) . . . tc — tB Troisième période (entre les points C et P) . . . tP — tc
Temps d'attaque total tP
D'autre part, on détermine les vitesses de rotation du cylindre pour les trois périodes en commençant avec celle qui correspond à la troisième période et en procédant de la manière suivante:
5 Afin de déterminer la vitesse de rotation du cylindre pour la troisième période, on obtient, par lecture de la mémoire ROM 230, dans laquelle les données illustrées à la fig. 23 sont mémorisées sous la forme d'un tableau, une vitesse d'attaque Ay de la surface de cuivre par la solution d'attaque telle que la vitesse de rotation du cylindre io corresponde à la durée d'infiltration xc de la solution de contrôle au point C. On multiplie ensuite le degré d'attaque par durée d'attaque effective par la durée effective d'attaque 0C au point C afin de calculer la profondeur d'attaque d'alvéole pour chaque vitesse de rotation du cylindre. On compare cette valeur avec la valeur d'assignation yc 15 de la profondeur d'alvéole de façon à choisir une vitesse de rotation de cylindre, telle que Ra, ayant une valeur aussi proche que possible de yc, pour la troisième période d'attaque. On obtient le temps d'attaque effectif 0C, mentionné ci-dessus, par soustraction de la durée d'infiltration tc de la solution d'attaque au point C de la durée totale 20 d'attaque. Cette durée effective d'attaque est la période pendant laquelle la solution d'attaque qui a atteint la surface de cuivre du cylindre attaque effectivement cette surface, c'est-à-dire la troisième période tP—tc.
On détermine de la manière suivante la vitesse de rotation du cy-25 lindre pour la deuxième période d'attaque: les profondeurs d'attaque d'alvéole pour la troisième période d'attaque sont, par exemple, celles qui sont représentées à la fig. 27. A la fig. 27, les lignes interrompues indiquées dans la couche 102 correspondent aux profondeurs d'attaque d'alvéoles dans les conditions de la première période 30 d'attaque, les profondeurs d'attaque d'alvéole dans les conditions de la deuxième période d'attaque sont indiquées en traits continus et les traits allongés discontinus indiquent les profondeurs d'attaque d'alvéole dans les conditions de la troisième période d'attaque. La couche de cuivre est donc attaquée par paliers au cours de la première, 35 deuxième et troisième période d'attaque et la profondeur d'alvéole dans chacune de ces périodes d'attaque dépend de la vitesse de rotation du cylindre, c'est-à-dire du temps d'attaque effectif au cours de la période d'attaque correspondante. En conséquence, des limites (indiquées par les lignes en traits mixtes (a) et (b)) se forment par 40 variation de la vitesse de rotation du cylindre entre la première et la deuxième période d'attaque et entre la deuxième et la troisième période d'attaque.
Une partie de la couche de réserve, pour laquelle la durée d'infiltration de la solution de contrôle est supérieure à celle de la limi-45 te (b), subit une attaque correspondant à la vitesse de rotation du cylindre lors de la troisième période. Une portion de la couche de réserve, pour laquelle la durée d'infiltration de la solution de contrôle correspond à la valeur comprise entre les limites (a) et (b), subit l'effet correspondant aux vitesses de rotation du cylindre au cours de 50 la deuxième et de la troisième période. Une portion de la couche de réserve, pour laquelle la durée d'infiltration de la solution de contrôle est inférieure à celle qui correspond à la limite (a), subit un effet correspondant aux vitesses de rotation du cylindre pendant les trois périodes d'attaque. Cela permet de calculer la vitesse de rotation de 55 la deuxième période d'attaque d'après la profondeur des cellules (indiquée en traits continus à la fig. 27), que l'on peut obtenir par soustraction de la profondeur d'alvéole (indiquée en traits discontinus à la fig. 27), dépendant de la vitesse de rotation Ra pour la troisième période d'attaque pour la valeur d'assignation yB de profondeur 60 d'alvéole au point B.
Le résultat de cette soustraction correspond à une profondeur d'attaque de cellule de la couche de réserve au point B dans les conditions d'attaque correspondant à la vitesse de rotation Ra du cylindre et à la durée d'attaque effective 9C. On peut l'obtenir d'après la 65 fig. 23.
En d'autres termes, on peut déterminer de la manière suivante le résultat de cette soustraction: obtention de données correspondant à la vitesse d'attaque Ày de la surface de cuivre, d'après la fig. 23, en
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utilisant la durée d'infiltration de la solution de contrôle au point B, puis multiplication par la durée d'attaque effective 0C.
Le résultat de la soustraction pour la couche de réserve au point B est représentée par AyB, et un nouveau point obtenu par soustraction de l'effet est représenté par B'. Ainsi, la valeur assignée à la profondeur d'alvéole yB au point B' correspond à yB—yB-, La valeur AyB- correspond à la partie indiquée en traits discontinus au point B de la fig. 27.
En procédant de manière analogue à la détermination de la vitesse de rotation du cylindre pour la troisième période d'attaque, on obtient, d'après la fig. 23, une vitesse d'attaque Ay de la surface de cuivre par la solution d'attaque pour chaque vitesse de rotation du cylindre correspondant au temps d'infiltration xB de la solution de contrôle au point B. On multiplie ce degré d'attaque par durée d'attaque effective par la durée effective d'attaque 0B au point B pour la deuxième période d'attaque de façon à calculer une valeur assignée pour la profondeur d'alvéole pour chaque vitesse de rotation du cylindre. On compare cette valeur avec la valeur d'assignation, mentionnée ci-dessus, yB- ( = yB—0yB-) pour les profondeurs d'alvéoles, ce qui permet de choisir, pour la deuxième période d'attaque, une vitesse de rotation du cylindre (par exemple Rc) présentant une valeur aussi proche que possible de yB-,
La durée effective d'attaque 0B correspond à la période qui s'écoule entre le moment où la solution d'attaque atteint la surface de cuivre du cylindre au point B et celui où elle atteint la surface de cuivre du cylindre au point C. En d'autres termes, la durée effective d'attaque 0B correspond à une période (tP—tB)—(tP—tc) pendant laquelle la solution d'attaque attaque effectivement la surface de cuivre du cylindre au point B, c'est-à-dire à la deuxième période d'attaque tc-tB.
On peut calculer de manière similaire au calcul de la vitesse de rotation du cylindre pour la deuxième période d'attaque la vitesse de rotation pour la première période d'attaque à partir d'une profondeur d'alvéole (indiquée en lignes pointillées à la fig. 27) obtenue par soustraction de la profondeur d'alvéole (indiquée en traits interrompus à la fig. 27) résultant de la vitesse de rotation Ra pour la troisième période et la profondeur d'alvéole (indiquée en traits continus à la fig. 27) résultant de la vitesse de rotation Rc pour la deuxième période de la valeur assignée yA à la profondeur d'alvéole au point A.
Cette soustraction est similaire à celle qui a été effectuée dans le cas de la deuxième période d'attaque. On obtient, d'après la fig. 23, des données concernant la vitesse d'attaque de la surface de cuivre pour la vitesse de rotation Ra en se référant à la durée d'infiltration xA de la solution de contrôle au point A et on les multiplie par la durée d'attaque effective 0C afin de calculer, par exemple, yA<. On obtient un nouveau point A' par soustraction de la valeur yA- de la valeur yA. En outre, on obtient des données relatives à la vitesse d'attaque de la surface de cuivre en se référant à la durée d'infiltration xA de la solution de contrôle ainsi qu'à la vitesse de rotation Rc et on multiplie cette valeur par la durée d'attaque effective 0B pour calculer, par exemple, AyA». On obtient un nouveau point A" par soustraction de cet effet. La valeur assignée yA» à la profondeur d'alvéole au point A" est (yA—yA—yA")- La valeur AyA. correspond à la portion indiquée en traits discontinus au point A de la fig. 27 et la valeur AyA- correspond à la portion indiquée en traits continus au point A de la fig. 27.
De façon similaire à la détermination de la vitesse de rotation du cylindre pour la deuxième période d'attaque, on déduit de la fig. 23 une vitesse d'attaque Ay de la surface de cuivre pour chaque vitesse de rotation du cylindre par rapport à la durée d'infiltration xA de la solution de contrôle au point A puis on multiplie cette valeur d'attaque par durée effective d'attaque par la durée effective d'attaque 0A au point A, au cours de la première période, de manière à calculer une profondeur d'attaque d'alvéole pour chaque vitesse de rotation de cylindre. On compare cette valeur avec la valeur d'assignation, mentionnée ci-dessus, yA- (=yA—AyA—AyA< ) pour la profondeur d'alvéole et l'on choisit pour la première période d'attaque une vitesse de rotation (par exemple Rb) présentant une valeur aussi proche que possible de yA».
La durée effective d'attaque 0A est la période (tP — tA) — (tp — tB) qui s'écoule entre l'instant où la solution d'attaque atteint la surface de cuivre du cylindre au point A et celui où elle atteint la surface de cuivre du cylindre au point B. Pendant cette période, la solution d'attaque attaque effectivement la surface de cuivre du cylindre au point A.
On peut donc calculer de la manière suivante la vitesse de rotation du cylindre:
Première période (entre le début de l'attaque et le point B) : Rb
Deuxième période (entre les points B et C) : Rc
Troisième période (entre les points C et P) : Ra
En conséquence, en utilisant successivement les durées d'attaque successives et les vitesses de rotation de cylindre en commençant avec les conditions correspondant à la première période d'attaque, on peut attaquer les portions de gradation À, B, C et D conformément aux valeurs assignées pour la profondeur des alvéoles et l'on obtient une courbe idéale de reproduction de l'attaque.
Le mode de calcul décrit ci-dessus constitue un simple exemple, l'invention ne se limitant pas à l'algorithme. On peut obtenir des conditions d'attaque encore plus précises en fournissant les données de mesure sous forme de fonctions correspondant à une meilleure expression approchée.
Après exécution des calculs mentionnés ci-dessus, à partir des données mémorisées, dans le microprocesseur CPU 250, l'organe périphérique de sortie 240 procède, par exemple, à l'impression des données d'entrée et de sortie sur une feuille. Les données d'entrée sont visualisées afin de détecter d'éventuelles erreurs d'introduction des données. On imprime, comme données de sortie, la durée totale d'attaque, les distributions des durées d'attaque et les vitesses de rotation du cylindre pour la première, la deuxième et la troisième période d:attaque, ainsi que les profondeurs d'attaque d'alvéoles déterminées lors de l'exécution de l'attaque dans les conditions d'attaque prédéterminées ainsi que les erreurs par rapport aux valeurs assignées aux profondeurs d'alvéole. On peut donc déterminer à l'avance s'il est possible de procéder à l'attaque d'une couche de réserve dans les conditions ainsi calculées. Dans le cas où l'indication NON est affichée ou imprimée, c'est-à-dire dans le cas d'une détermination du fait que la couche de réserve ne peut pas être attaquée dans les conditions fixées, on peut remplacer la couche de réserve par une autre ou changer les conditions d'attaque, par exemple en remplaçant la solution d'attaque par une autre solution de densité différente. Pour la visualisation de ces informations, on peut utiliser l'impression sur une feuille ou un dispositif de lecture d'enregistrement sur carte magnétique (ou un dispositif d'écriture à partir d'un enregistrement sur carte) ou bien on peut munir la machine d'attaque d'une interface spéciale permettant le fonctionnement in-line.
Du fait que la machine utilisée pour l'attaque est commandée par succession simple d'opérations, elle permet la mise en œuvre du procédé d'attaque, en utilisant un seul bain, conformément aux conditions d'attaque calculées. En d'autres termes, le fonctionnement de la machine d'attaque est entièrement automatisé pour un faible prix de revient.
Le support 300 est disposé à côté du corps de l'appareil 200 de façon à permettre de recevoir l'outil de mesure 100 lorsque celui-ci n'est pas utilisé. En conséquence, en plaçant une matière telle qu'un buvard, ayant de bonnes propriétés d'absorption de liquide, il est facile d'éliminer l'excédent de solution de contrôle qui reste sur les ' électrodes de contact avec la réserve de l'outil de mesure.
Le corps de l'appareil peut être muni d'un couvercle.
Il est en principe désirable que la ligne conductrice 110 soit aussi courte que possible, sa longueur étant choisie de manière à permettre à un opérateur travaillant avec l'outil de mesure de lire les indica5
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tions affichées sur le corps de l'appareil. Toutefois, la ligne conductrice peut avoir une longueur de plusieurs mètres de sorte que, si nécessaire, il est possible de l'allonger.
En outre, la partie de mesure de la couche de réserve peut former une unité séparée de sorte que l'appareil de calcul des conditions d'attaque peut être utilisée en tant qu'appareil portatif pour le calcul des conditions d'attaque à partir des durées d'infiltration x de la solution de contrôle et des valeurs y assignées à la profondeur d'alvéole qui sont introduites en tant que données d'entrée.
On comprend, d'après la description qui précède, que le dispositif selon l'invention permet le calcul des meilleures conditions d'attaque, adaptées aux caractéristiques de la couche de réserve, avant d'effectuer l'opération d'attaque proprement dite. L'invention permet donc l'obtention des résultats suivants :
1. L'opération d'attaque peut être effectuée dans des conditions de réglage prédéterminées. La vitesse de rotation est réglée de manière stable, efficace et automatique.
2. Conformément à l'invention, l'attaque est effectuée dans les meilleures conditions possibles. En conséquence, on obtient une excellente reproductibilité des profondeurs d'alvéoles d'une forme imprimante d'héliogravure par simple réglage de l'opération d'attaque, en fonction des gradations d'une image, cette opération pouvant être effectuée même par une personne inexpérimentée. Ainsi, la forme imprimante d'héliogravure obtenue conformément à l'invention est stable et d'excellente qualité.
3. Du fait que la forme imprimante d'héliogravure ainsi obtenue s est stable et de très bonne qualité, la tâche difficile consistant à effectuer une correction de la forme imprimante après sa préparation est grandement simplifiée ou éliminée.
4. Le fait que l'opération d'attaque soit effectuée dans les meilleurs conditions possibles en utilisant une seule solution d'attaque
10 ayant une densité prédéterminée permet non seulement de simplifier le procédé d'attaque mais également le matériel nécessaire à cet effet. En conséquence, on peut effectuer de manière automatique, avec une machine d'attaque simple, une opération d'attaque précise.
5. Selon l'invention, on peut déterminer si l'opération d'attaque 15 peut être effectuée dans des conditions calculées avant l'attaque proprement dite. En conséquence, l'appareil peut être utilisé pour le contrôle de la couche de réserve.
En cas de détection de défauts de la couche de réserve appliquée sur une plaque imprimante d'héliogravure, il suffit de remplacer la couche de réserve et l'on peut réutiliser la plaque imprimante. L'invention permet donc l'utilisation dans des conditions économiques d'une plaque imprimante d'héliogravure dont le coût est élevé.
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r
16 feuilles dessins

Claims (5)

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    REVENDICATIONS
    1. Procédé d'attaque chimique, utilisant un seul bain, pour la préparation d'une forme imprimante d'héliogravure, caractérisé par le fait que l'on règle la profondeur des alvéoles formées, dans la partie superficielle d'un cylindre imprimant pour héliogravure, sous l'action d'une solution d'attaque ayant une densité prédéterminée, par variation de la vitesse de rotation de ce cylindre, que l'on compare des informations, portant sur les relations entre les durées d'infiltration d'une solution de contrôle dans une couche de réserve placée sur ce cylindre et des valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles, avec des informations de référence comprenant des informations relatives aux relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les durées d'infiltration de la solution d'attaque, dans cette couche de réserve, par rapport aux gradations d'une échelle d'essai de tonalité, et des informations concernant les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les profondeurs d'alvéoles, par rapport aux combinaisons des durées d'attaque et des vitesses de rotation du cylindre, de façon à déterminer la durée totale d'attaque et la vitesse de rotation du cylindre, avant l'application de la solution d'attaque, et que l'on soumet ensuite le cylindre à l'attaque chimique, dans les conditions de durée totale d'attaque et de vitesse de rotation du cylindre ainsi déterminées.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on détermine:
    a) les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les durées d'infiltration de la solution d'attaque dans la couche de réserve, par rapport aux gradations de l'échelle d'essai de tonalité;
    b) les relations entre les durées d'infiltrations de la solution de contrôle et les profondeurs des alvéoles, par rapport aux combinaisons des durées d'attaque et des vitesses de rotation du cylindre, et c) les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les profondeurs d'alvéoles, par rapport aux combinaisons des durées d'attaque effectives et des vitesses de rotation du cylindre, et que, avant application de la solution d'attaque:
    d) on détecte les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle dans la couche de réserve et les valeurs assignées aux profondeurs d'alvéoles, par rapport aux gradations de l'échelle d'essai de tonalité;
    e) on déduit une durée totale d'attaque d'après les informations obtenues lors des étapes a et d;
    0 on compare les informations obtenues lors de l'étape b correspondant à la durée totale d'attaque déterminée lors de l'étape e, avec les informations obtenues lors de l'étape d, de façon à déterminer la vitesse de rotation du cylindre à utiliser lors de la Nième période d'attaque et pour le (N — l)ième point de transition;
    g) on détermine la durée d'attaque pour la Nième période d'attaque, d'après les informations obtenues lors des étapes a et f;
    h) on détermine la durée effective d'attaque pour le (N— l)ième point de transition, avec la vitesse de rotation, déterminée lors de l'étape f, à utiliser lors de la Nième période d'attaque;
    i) on soustrait des relations détectées lors de l'étape d les relations déterminées lors de l'étape c qui correspondent à la durée effective d'attaque déterminée lors de l'étape h, ainsi que la vitesse de rotation déterminée lors de l'étape f et l'on détermine les relations entre les durées d'infiltration de la solution de contrôle et les profondeurs d'alvéoles au cours des périodes d'attaque précédant le
    (N — l)ième point de transition;
    j) on compare la durée d'attaque avant la Nième période d'attaque, selon les informations obtenues lors des étapes a et i, ainsi que k) les informations obtenues lors de l'étape b, qui correspondent à la durée d'attaque déterminée lors de l'étape j aux informations obtenues lors de l'étape i, de façon à déterminer la vitesse de rotation du cylindre à utiliser lors de l'attaque précédant la Nième période, et
    1) on détecte les points de transition correspondant à la (N—2)ième transition, de façon analogue à l'étape f, après exécution de l'étape k, dans laquelle N est au moins égal à 3, et l'on détermine les vitesses de rotation du cylindre et les durées d'attaque pour les périodes allant de la (N—2)ième à la première, en répétant les opérations des étapes g à k, après quoi on applique la solution d'attaque 5 et l'on effectue les attaques correspondant aux périodes allant de la première à la Nième en réglant, pour les périodes d'attaque successives, la vitesse de rotation du cylindre et la durée d'attaque selon les valeurs correspondantes ainsi déterminées.
  3. 3. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des io revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend un outil constituant une section de mesure et un corps contenant des moyens de calcul, permettant de calculer les conditions d'attaque du procédé d'attaque utilisant un seul bain avec une vitesse variable du cylindre, d'après les relations entre les durées d'infiltration d'une solution de 15 contrôle, dans une couche de réserve recouvrant la forme imprimante, et des valeurs assignées de profondeurs d'alvéoles, par rapport aux gradations d'une échelle de tonalité, l'outil constituant la partie de mesure comprenant: un corps d'outil agencé de manière à pouvoir être monté sur la couche de réserve d'une forme imprimante 20 d'héliogravure; des organes permettant de faire couler une solution de contrôle sur ladite échelle de tonalité; des électrodes de contact avec la couche de réserve, portées par le corps d'outil, de manière à pouvoir être mises en contact, par l'intermédiaire de la solution de contrôle, avec une partie à contrôler de la couche de réserve, et une 25 électrode de contact avec la forme imprimante, cette électrode étant couplée avec le corps d'outil et raccordée à la forme imprimante, le corps contenant les moyens de calcul comprenant: un circuit permettant la mesure d'un signal émis par l'outil de mesure, une partie de commande principale de mise en action, permettant d'engendrer 30 des signaux de commande de mise en action, une partie de mémorisation permettant de mémoriser les informations fondamentales requises à l'avance; une partie de traitement de l'information permettant d'effectuer des calculs en fonction des signaux provenant du circuit de mesure, de façon à déterminer les conditions d'attaque chimi-35 que optimales, et une partie de sortie des signaux résultants.
  4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'outil de mesure comprend des guides d'électrode, faisant saillie à partir du corps de l'outil, agencés de manière à permettre d'éviter le contact entre la forme imprimante et les électrodes de contact avec
    40 la réserve.
  5. 5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'outil de mesure comprend un clavier permettant l'application de signaux de mesure au corps contenant les moyens de calcul.
    45
CH7040/82A 1981-12-04 1982-12-03 Procede d'attaque chimique, utilisant un seul bain, pour la preparation d'une forme imprimante d'heliogravure, et dispositif pour le calcul des conditions d'attaque. CH650197A5 (fr)

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