CH640976A5 - Clavier de commande d'un dispositif electrique ou electronique. - Google Patents
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Description
L'invention concerne un clavier de commande d'un dispositif électrique ou électronique, selon le préambule de la revendication 1.
On connaît déjà, par la demande de brevet allemand N° 2647922 et les brevets britanniques Nos 926353 et 1469800, des claviers comprenant une grille ou une plaque percée de trous dans lesquels sont engagées des touches munies de moyens magnétiques de rappel en position de repos et destinées à actionner des contacts électriques ou des moyens de commutation électriques. Toutefois, dans ces brevets antérieurs, les contacts ou les moyens de commutation électriques destinés à être actionnés par les touches sont portés par une plaque indépendante, en général une plaque de circuit imprimé, qui est disposée sous la grille ou plaque perforée précitée. Les claviers sont ainsi composés de trois séries d'éléments: les touches, la grille ou plaque perforée portant les touches, et la plaque de circuit imprimé portant les contacts ou les moyens de commutation associés aux touches. Le montage d'un tel clavier doit être relativement précis car il faut que la plaque de circuit imprimé portant les contacts ou les moyens de commutation soit disposée sous la grille à une distance prédéterminée de celle-ci.
Un autre inconvénient de ces claviers connus est que la durée du signal électrique correspondant à la fermeture d'un contact obtenue par enfoncement d'une touche est très brève par rapport au temps total de manœuvre de la touche. Il est cependant souvent demandé, pour certaines raisons techniques, notamment de traitement électronique des signaux, que la durée du signal établi par enfoncement d'une touche soit au moins égale à 60% du temps de manœuvre de la touche.
On connaît également, par le brevet US N° 3978297, un clavier comprenant une grille ou plaque perforée dans les trous de laquelle s'étendent des touches. A leurs extrémités supérieures, ces trous sont fermés par une feuille d'élastomère et, à leurs extrémités inférieures, ils sont fermés par un ensemble de commutation à membranes ou feuilles souples de matière électriquement isolante, qui est porté par une plaque de circuit imprimé. Ce clavier connu est donc, lui aussi, constitué de trois séries d'éélments différents (les touches, la grille ou plaque perforée, et la plaque de circuit imprimé portant les moyens de contact ou de commutation électrique) et ne diffère des autres claviers connus que par le fait que la plaque de circuit imprimé est fixée directement sous la plaque perforée et que cette plaque perforée est elle-même recouverte d'une feuille d'élastomère. La fabrication et l'assemblage d'un tel clavier sont donc relativement longs et compliqués, les touches ne peuvent être associées à des moyens magnèti-
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ques de rappel en position de repos et leur course est excessivement limitée.
L'invention a pour but d'éviter les inconvénients présentés par les claviers connus, tout en présentant de nombreux autres avantages par rapport à ces derniers.
L'invention a également pour but de proposer un clavier du type monolithique dans lequel la grille ou plaque perforée portant les touches et la plaque portant les éléments de contact sont réunies en un seul ensemble, sans que la course des touches soit limitée pour autant.
L'invention a également pour but de proposer un clavier du type précité, dans lequel la durée d'un signal établi par enfoncement d'une touche peut être largement supérieure à 60% du temps total de manœuvre de la touche et est, dans certains cas, égale à ce temps total de manœuvre.
Le clavier de commande d'un dispositif électrique ou électronique selon l'invention est caractérisé par la revendication 1.
On obtient ainsi un clavier monolithique, dans lequel la plaque perforée supportant les touches et la plaque portant les éléments de contact sont réunies en un seul ensemble, sans que la course des touches en soit limitée.
Selon une forme d'exécution de l'invention, les contacts sont normalement fermés quand les touches sont en position de repos, et sont ouverts dès que les touches quittent leur position de repos.
On obtient ainsi un clavier dans lequel la durée d'un signal établi par enfoncement d'une touche est égale au temps total de manœuvre de la touche, c'est-à-dire à la somme du temps d'enfoncement de la touche et de son temps de retour en position de repos.
L'invention sera mieux comprise et d'autres détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre, faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemples illustrant divers modes de réalisation de l'invention et dans lesquels:
la fig. 1 est une vue schématique en coupe transversale d'un premier mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts normalement fermés au repos;
la fig. 2 est une vue schématique en coupe d'un second mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement fermés au repos;
la fig. 3 est une vue agrandie en coupe d'un élément de contact utilisé dans le clavier représenté en fig. 2;
la fig. 4 est une vue schématique partielle en coupe d'un troisième mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement ouverts en position de repos, et la fig. 5 est une vue schématique partielle en coupe d'un quatrième mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement ouverts.
On a donc représenté en fig. 1 une vue schématique partielle en coupe d'un premier mode de réalisation d'un clavier selon l'invention. Ce clavier comprend essentiellement une plaque composite 10 perforée, des touches 11 engagées dans les trous de la plaque ou grille 10, et des éléments de contact 12 montés sur la face inférieure de la plaque composite 10.
On comprend que la plaque 10 peut former la face avant, ou une partie de la face avant d'un appareil électrique ou électronique, et qu'elle est associée à une pluralité de touches 11, bien qu'une seule touche ait été représentée sur le dessin.
La plaque composite 10 comprend une plaque supérieure métallique 13, de faible épaisseur, destinée à donner une rigidité suffisante à la plaque 10. Sur la face inférieure de la plaque métallique 13, qui est réalisée par exemple en fer, en fer doux ou en acier, est collée une plaque 14 de matériau magnétique tel qu'un élastomère magnétique multipolaire, dont l'épaisseur est fonction de la force d'attraction ou de rappel magnétique que l'on désire exercer sur les touches.
Les éléments de contact 12 sont par exemple des pastilles métalliques ou métallisées de contact, réalisées généralement en matériau électroconducteur, et qui font partie d'un réseau électroconducteur 15 formé sur la face inférieure d'une feuille mince 16 de matériau isolant, tel qu'un matériau plastique. Cette feuille mince 16 est fixée, par tout moyen approprié, sur la face inférieure de la plaque 14 d'élastomère magnétique.
De façon avantageuse en pratique, la feuille mince 16, pourvue sur une face du réseau électroconducteur 15 et des pastilles de contact 12, pourra être une feuille de matériau plastique souple, tel que celui disponible sur le marché sous la dénomination de Mylar, que l'on peut utiliser pour faire un circuit imprimé, soit en déposant sur une face de cette feuille une encre électroconductrice par sérigraphie, soit en métallisant cette face et en la traitant de façon classique.
Bien entendu, le réseau électroconducteur 15 est revêtu, à l'exception des pastilles 12, d'un film ou d'une couche très mince de matière isolante, par exemple d'un vernis isolant.
Chaque touche 11 comprend une tête ou un capuchon 17, qui est monté, par exemple par encliquetage élastique, sur l'extrémité supérieure d'une tige 18 qui s'étend à l'intérieur d'un des trous 19 formés dans la plaque composite 10. A son extrémité inférieure, la tige 18 est solidaire, par exemple par encliquetage, par rivetage aux ultrasons ou par tout autre moyen approprié, d'une plaque ou rondelle mince 20, par exemple en fer doux, ou en tout autre matériau susceptible d'être attiré magnétiquement par la plaque 14 d'élastomère magnétique.
On remarquera que les pastilles de contact 12, formées sur la feuille mince 16, sont disposées au voisinage immédiat des trous 19 et que des bossages ou plots en saillie correspondants 21 sont formés sur la surface en regard de la plaque ou rondelle 20.
Ce clavier fonctionne de la façon suivante.
En position normale de repos, chaque touche 11 se trouve dans la position représentée en fig. 1, dans laquelle la plaquette ou rondelle de fer doux 20 solidaire de la tige 18 est attirée magnétiquement par la plaque 14 d'élastomère magnétique, en étant appuyée ainsi sur la face inférieure de la feuille mince 16. Dans cette position, les bossages ou plots 21 de la plaque ou rondelle 20 appuient directement sur les pastilles de contact 12 et établissent une liaison électrique entre celles-ci. Les contacts sont donc normalement fermés, dans les positions de repos des touches 11.
Quand un utilisateur appuie sur une touche 11, avec une force supérieure à la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle de fer doux 20, la touche 11 s'enfonce jusqu'à ce que le bord inférieur de sa tête 17 vienne buter sur la plaque métallique supérieure 13. On remarquera que la force d'attraction magnétique agissant sur la plaque ou rondelle 20 diminue au fur et à mesure de l'enfoncement de la touche, sur toute la longueur de la course de la touche. Cette course est relativement faible, par exemple de l'ordre de 3 mm environ, de sorte que la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle 20 est toujours largement supérieure au poids total de la touche 11.
Dès que la touche 11 quitte sa position de repos représentée en fig. 1, les plots ou bossages 21 s'écartent des pastilles de contact 12. La résistance du circuit entre les deux pastilles 12 associées devient alors infinie et reste à une valeur infinie tant que la touche 11 n'a pas retrouvé sa position de repos représentée en fig. 1.
On comprend que, de cette façon, la durée du signal établi par enfoncement de la touche 11 est égale au temps total de manœuvre de la touche 11 pour son enfoncement et sa remontée en position de repos. En effet, le signal correspond à l'ouverture des contacts 12-21, qui sont fermés quand la touche est en position de repos.
On remarquera également que la qualité du signal établi par enfoncement de la touche 17 est absolument indépendante de la qualité du contact entre les pastilles 12 et les plots 21, ou de la valeur de résistance de contact correspondante, étant donné que l'établissement de ce signal par enfoncement de la touche 11 correspond à une résistance de contact de valeur infinie.
On supprime également de cette façon tous les phénomènes de rebond qui pouvaient avoir lieu auparavant au moment de l'établissement du signal par fermeture de deux contacts.
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Afin de fixer les idées, on précisera, à titre d'exemple non limitatif, que la plaque métallique supérieure 13 est une plaque de fer doux ou d'acier d'une épaisseur pouvant varier entre 0,5 et 1,5 mm, que la plaque 14 est une plaque d'élastomère magnétique multipolaire d'une épaisseur pouvant varier de 1 à 2 mm selon la force d'attraction magnétique que l'on désire obtenir, que la feuille mince 16 pourvue du réseau électroconducteur 15 et des pastilles de contact 12 a une épaisseur d'environ Vio mm, la plaque ou rondelle de fer doux 20 a une épaisseur de 1 mm, les pastilles de contact 12 ont un diamètre de 5 mm environ, la course de la touche 11 est de 3 mm environ, la force d'attraction magnétique exercée par la plaque 14 sur la plaque de fer doux 20 varie entre 40 et 150 g selon que l'épaisseur de la plaque 14 varie entre 1 et 2 mm.
Dans tous les cas, la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle 20 est très supérieure au poids total de la touche 11 et permet de résister à des accélérations largement supérieures à 10 g.
En fig. 2, on a représenté une variante de réalisation du clavier selon l'invention, qui diffère du mode de réalisation de la fig. 1 en ce que les contacts actionnés par les touches 11 sont complètement étanches.
La demi-vue de gauche de la fig. 2 représente la touche en position de repos, et la demi-vue de droite représente la touche en position de travail ou en fin de course.
Ce mode de réalisation de la fig. 2 comprend, comme le précédent, une touche 11 comprenant une tête 17 montée par tout moyen approprié, par exemple par encliquetage élastique, sur l'extrémité supérieure d'une tige 18 passant librement dans un trou 31 d'une grille ou plaque composite perforée 30, et dont l'extrémité inférieure est solidaire d'une plaque ou rondelle 20, par exemple en fer doux, disposée sous la plaque composite 30 et comprenant sur sa face supérieure des plots ou bossages 21.
La plaque composite 30 comprend une plaque métallique supérieure 13, une plaque 14, par exemple d'élastomère magnétique multipolaire, et une feuille mince 16 de matière isolante dont la face inférieure est pourvue d'un réseau électroconducteur 15 et de pastilles de contact 12, comme dans le mode de réalisation de la fig. 1.
A la différence du mode de réalisation de la fig. 1, et comme on le voit mieux en fig. 3, une nouvelle feuille mince de matière isolante 32 est fixée sur la face inférieure de la feuille mince 16 et sur le réseau électroconducteur 15. Cette feuille mince 32 peut également être en Mylar, comme la feuille mince 16, et elle a sensiblement la même épaisseur (par exemple 0,1 mm). La feuille mince 32 est découpée, comme indiqué en 33, au niveau des pastilles de contact 12 de la première feuille mince 16.
Sur la face inférieure de cette feuille mince 32 est appliquée une nouvelle feuille mince 34, par exemple identique à la première feuille mince 16, et dont la face supérieure porte également un réseau êlec-troconducteur 15 et des pastilles de contact 12. Les feuilles minces 16, 32, 34 sont superposées de telle sorte que les pastilles de contact 12 des deux feuilles soient en regard les unes des autres, au niveau des découpes 33 de la feuille intermédiaire 32. Ces trois feuilles peuvent être fixées les unes aux autres de toute façon appropriée, par exemple par collage, par soudure, par ultrason, etc.
Etant donné que la feuille inférieure mince 34 est en matière plastique souple, on comprend qu'il suffit d'exercer une légère pression dirigée vers le haut sur cette feuille, au niveau de la pastille 12, pour la déformer et amener la pastille 12 de la feuille inférieure 34 au contact de la pastille 12 de la feuille supérieure 16. Lorsque les feuilles 16 et 34 sont en Mylar et ont une épaisseur de 0,1 mm environ, on a constaté qu'une force de 5 g exercée sur une feuille 16 ou 34 permet d'assurer le contact des deux pastilles 12.
Le mode de réalisation du clavier représenté en fig. 2 fonctionne donc de la façon suivante.
Quand la touche 11 est en position de repos (demi-vue de gauche), les plots ou bossages 21 de la rondelle 20 appuient sur la feuille inférieure 34, au niveau des pastilles 12, avec une force qui est largement supérieure à la force de 5 g nécessaire pour amener en contact les pastilles 12 des feuilles 34 et 16. Lorsque deux pastilles 12 en regard l'une de l'autre sont en contact l'une avec l'autre, le contact correspondant destiné à être actionné par la touche 11 est fermé. Il suffit d'appuyer sur la touche 11 avec une force supérieure à la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle 20 pour enfoncer la touche. Dès que la touche 11 quitte sa position de repos, les bossages ou plots 21 cessent d'exercer une pression sur la feuille mince inférieure 34, et celle-ci, en raison de son élasticité, retrouve sa position normale représentée dans la demi-vue de droite en fig. 2 et en fig. 3. Les pastilles 12 en regard les unes des autres sont alors séparées et les contacts sont ouverts. Lorsqu'on cesse d'appuyer sur la touche 11, celle-ci revient dans sa position de repos et les contacts sont à nouveau fermés.
On comprend que les contacts ainsi formés par la superposition des trois feuilles 16, 32 et 34 sont parfaitement étanches et restent étanches pendant toute la durée d'utilisation du clavier.
Le mode de réalisation représenté en fig. 4 correspond sensiblement à celui des fig. 2 et 3, et en diffère en ce que les contacts, actionnés par les touches, sont normalement ouverts dans la position de repos des touches.
Dans le mode de réalisation de la fig. 4, la plaque composite 40 ou grille est percée de deux trous étroits 41 par touche, et chaque touche 42 comprend une tête 43 montée, de façon appropriée, sur l'extrémité supérieure de deux tiges parallèles 44 passant librement dans les trous 41. A leur extrémité inférieure, les deux tiges 44 sont solidaires d'une plaque ou rondelle 45 de fer doux ou de tout autre matériau analogue approprié.
Comme précédemment, la plaque ou grille composite 40 comprend une plaque métallique mince 46 sur la face inférieure de laquelle est fixée une plaque 47 de matériau magnétique, par exemple d'élastomère magnétique multipolaire.
Un ensemble de feuilles minces 16, 32 et 34, exactement semblable à celui représenté dans les fig. 2 et 3, est fixé ou posé sur la face supérieure de la plaque métallique 46, la feuille mince inférieure 34 étant par exemple fixée sur la plaque métallique 46.
Dans l'exemple représenté en fig. 4, deux pastilles de contact 12 portées par les feuilles 16 et 34 respectivement se trouvent entre les deux tiges 44 de la touche 42, et la tête 43 de celle-ci comporte, sur sa face inférieure, un plot ou un téton 48 en saillie vers le bas, prévu à la verticale des pastilles 12.
On comprend que, quand l'utilisateur appuie sur la touche 42 pour la faire passer de sa position de repos représentée en fig. 4 dans la position de travail, le plot ou téton 48 vient appuyer sur la feuille mince supérieure 16 et amène la pastille de contact 12 portée par la feuille 16 en contact avec la pastille 12 portée par la feuille inférieure 34. Quand l'utilisateur cesse d'appuyer sur la touche 42, la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 47 sur la plaque ou rondelle de fer doux 45 ramène la touche 42 en position de repos, de sorte que le plot ou téton 48 est alors écarté de la feuille mince supérieure 16 et que celle-ci retrouve, par élasticité, sa position normale représentée en fig. 4, dans laquelle les deux pastilles de contact 12 sont séparées l'une de l'autre.
On comprend que, dans cette variante de réalisation, l'ensemble des trois feuilles minces 16, 32 et 34, qui sont montées sur la face supérieure de la plaque métallique 46, peut être protégé des chocs extérieurs par une grille, non représentée sur le dessin, entourant les têtes 43 des touches 42, et formant la face avant du clavier.
La variante de réalisation représentée en fig. 5 concerne également un clavier à contacts normalement ouverts au repos, dans lequel la durée du signal produit par fermeture des contacts normalement ouverts est de très peu inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche.
Dans ce mode de réalisation, chaque touche 50 comprend une tête 51 montée, de façon appropriée, sur l'extrémité supérieure d'une tige 52 et qui passe librement dans un trou 53 d'une plaque composite 54, et qui est solidaire, à son extrémité inférieure, d'une plaquette ou rondelle 55 de fer doux ou de tout autre matériau analo5
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gue approprié, portant une plaque supérieure 56 de matériau magnétique, tel qu'un élastomère magnétique multipolaire.
La plaque composite 54 comprend une plaque métallique 57, sur la face supérieure de laquelle est fixé un ensemble de trois feuilles minces 16, 32 et 34 exactement semblable à celui représenté en fig. 4. 5 Sur la feuille mince supérieure 16 de cet ensemble est posée ou fixée une grille métallique 58, qui forme la face avant du clavier, et qui est percée d'orifices ayant une dimension correspondant sensiblement à celle de la tête 51 de la touche 50.
Le mode de réalisation de la fig. 5 diffère de celui de la fig. 4 en 10 ce qu'un trou 59, de diamètre relativement faible, est formé à travers la plaque métallique 57 et l'ensemble des trois feuilles minces 16, 32 et 34, au niveau des pastilles de contact 12 portées par les feuilles 16 et 34. Un piston libre 60, comprenant une tige axiale 61, une tête 62 et un pied 63, est monté dans ce trou 59 de telle sorte que la tête 62 15 repose sur la feuille mince supérieure 16, sans exercer de pression sur celle-ci, quand la touche est dans la position de repos, le pied 63 du piston libre 60 étant alors logé dans une cavité 64 formée à cet effet dans la plaque métallique 57. La longueur de la tige 61 est telle que, dans cette position, le pied 63, qui est réalisé en matériau tel que du 20 fer doux, est appliqué par attraction magnétique sur la face supérieure de la plaque 56 d'élastomère magnétique.
Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant.
Dès que l'utilisateur exerce une pression sur la touche 50, et que celle-ci quitte sa position de repos représentée sur le dessin, la plaque 25 56 d'élastomère magnétique solidaire de l'extrémité inférieure de la tige 52 de la touche s'écarte de la plaque 57. La force d'attraction magnétique exercée par cette plaque 56 sur le pied 63 du piston libre 60 est largement supérieure à la force qu'il est nécessaire d'exercer sur la feuille mince supérieure 16 pour la déformer et amener sa pas- 30 tille 12 en contact avec la pastille 12 correspondante portée par la feuille mince inférieure 34. Ainsi, dès que la touche 50 est enfoncée et quitte sa position de repos, le piston libre 60 suit le mouvement de cette touche jusqu'à ce que la pastille 12 de la feuille supérieure 16 soit amenée au contact de la pastille 12 de la feuille inférieure 34. Le piston libre 60 est alors bloqué et ne peut descendre plus bas. Il reste dans cette position jusqu'à ce que la touche 50 retrouve sa position initiale de repos.
On comprend que, selon ce mode de réalisation, la durée du signal produit par fermeture du contact est sensiblement égale ou très légèrement inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche 50.
On comprend que, dans tous les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, le clavier a une structure monolithique, c'est-à-dire que la grille composite comportant les trous à travers lesquels passent les touches et la plaque ou les feuilles portant les contacts destinés à être actionnés par les touches forment un ensemble unitaire, ce qui simplifie grandement la fabrication de ces claviers et diminue leur prix de revient de façon très importante.
On remarquera également que, dans les modes de réalisation décrits, les plaques métalliques 13, 40 et 57 ont un double rôle: elles servent d'élément raidisseur donnant une rigidité à la plaque composite ainsi obtenue, et elles sont toujours situées juste au-dessus des plaques 14, 47 et 56 d'élastomère magnétique, ce qui permet d'annuler le champ magnétique au-dessus de ces plaques, et de le renforcer de façon très importante en dessous de ces plaques.
On remarquera enfin que les forces de rappel magnétique qui sont exercées sur les touches pour les ramener dans leur position de repos, ou pour les maintenir dans leur position de repos, sont toujours très supérieures au poids des touches, de sorte que le clavier selon l'invention peut résister à des accélérations et des vibrations importantes. On notera encore que les modes de réalisation des claviers selon l'invention, représentés dans les fig. 2, 4 et 5 ont été soumis à des tests très sévères. Ces tests ont permis de constater que, après 108 manipulations, ces claviers ne présentaient aucun signe de détérioration ou de fatigue.
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Claims (13)
1. Clavier de commande d'un dispositif électrique ou électronique, comprenant une plaque composite (10, 30,40, 54) pourvue de trous (19,31,41, 53) à travers lesquels s'étendent les tiges (18,44, 52) des touches qui sont déplaçables entre des positions de repos et de travail pour ouvrir ou fermer des contacts électriques (12, 21), et des moyens de rappel magnétiques (14, 20,45,47, 56, 57)
pour ramener les touches dans leur position de repos, caractérisé en ce que la plaque composite (10, 30,40, 54) comprend au moins une feuille (14,47, 57) de matière magnétique et une feuille (16, 34) de matière isolante appliquées l'une sur l'autre et à travers lesquelles sont formés les trous précités (19, 31,41, 53), la feuille de matière magnétique coopérant par attraction magnétique avec des éléments (20, 45, 56) solidaires des extrémités inférieures des tiges des touches (11,42, 50) et disposés sous ladite plaque composite (10, 30,40, 54) pour former les moyens de rappel, la feuille (16, 34) de matière isolante portant sur sa face extérieure un réseau électroconducteur (15) et des pastilles électroconductrices (12) faisant partie des contacts électriques et coopérant avec des moyens d'actionne-ment (20,46, 56, 60) portés par les touches.
2. Clavier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les contacts sont normalement fermés quand les touches (11) sont dans leur position de repos, et sont ouverts dès que les touches quittent leur position de repos.
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REVENDICATIONS
3. Clavier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les contacts sont normalement ouverts quand les touches (42, 50) sont dans leur position de repos, et sont fermés quand les touches sont dans leur position de travail.
4. Clavier selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement sont des saillies (21) formées sur des plaques ou rondelles (20) en fer doux portées par les tiges (18) des touches et coopérant avec les pastilles électroconductrices (12) de la feuille (16) de matière isolante lorsque les touches sont dans leur position de repos.
5. Clavier selon la revendication 4, caractérisé en ce que la feuille (16) de matière isolante est fixée sur la face inférieure de la feuille (14) de matière magnétique.
6. Clavier selon l'une des revendications 2 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend une feuille mince intermédiaire (32) de matière électriquement isolante fixée sur la feuille (16) de matière électriquement isolante, et une seconde feuille mince de matière souple électriquement isolante fixée sur la feuille intermédiaire (32) par une face et pourvue sur son autre face d'un réseau électroconducteur (15) et de pastilles électroconductrices (12), les pastilles (12) des première et seconde feuilles (16, 34) étant disposées en regard les unes des autres, et la feuille intermédiaire (32) comprenant des découpes (33) au niveau de ces pastilles, de sorte que deux pastilles en regard sont amenables en contact l'une avec l'autre par pression sur l'une des deux feuilles (16, 34) au niveau de la pastille (12) correspondante.
7. Clavier selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'ensemble formé par les trois feuilles de matière électriquement isolante (16, 32, 34) est sur la face inférieure de la plaque composite (30) et lesdi-tes saillies (21) des plaques (20) de fer doux sont destinées à appliquer les unes sur les autres les pastilles (12) des première et seconde feuilles minces (16, 34) quand les touches sont dans leur position de repos.
8. Clavier selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'ensemble formé par les trois feuilles de matière électriquement isolante (16, 32, 34) est fixé sur la face supérieure de la plaque composite (40), et que les capots (43) des touches (42) comprennent des saillies (46) dirigées vers le bas et destinées à venir appliquer les unes sur les autres les pastilles (12) des première et seconde feuilles précitées (16, 34) quand les touches (42) sont amenées en position de travail.
9. Clavier selon la revendication 8, caractérisé en ce que les trois feuilles précitées (16, 32, 34) et la plaque composite (54) sont pourvues de trous (59) dans lesquels sont disposés des pistons libres (60) dont les têtes (62) reposent sur la face extérieure de la feuille supérieure (16) au niveau des pastilles (12) précitées et dont les pieds (63) sont attirés magnétiquement par des moyens magnétiques (56) solidaires des extrémités inférieures des tiges (52) des touches (50), de sorte que les têtes (62) des pistons amènent les pastilles (12) en contact les unes avec les autres par pression sur la feuille mince supérieure (16) dès que les touches (50) quittent leur position de repos.
10. Clavier selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens magnétiques (56) sont des plaques d'élastomère magnétique portées par des plaques (55) de fer doux solidaires des tiges (52) des touches (50).
11. Clavier selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que l'ensemble de contacts précité (16, 32, 34) est étanche.
12. Clavier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les forces d'attraction magnétique agissant sur les touches (11,42, 50) du clavier sont au moins dix fois supérieures au poids de ces touches.
13. Clavier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plaque composite (10, 30,40) comprend une plaque métallique (13,48), par exemple en fer ou en acier, recouvrant la feuille (14,47) de matière magnétique telle qu'un élastomère magnétique multipolaire.
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