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REVENDICATIONS
1. Robinet mélangeur à plaques, comportant au moins deux canalisations d'entrée et au moins une canalisation de sortie, deux plaques, I'une fixe l'autre mobile, appliquées l'une contre l'autre, la plaque fixe étant pourvue de deux ouvertures d'entrée et d'une ouverture de sortie reliées respectivement aux deux canalisations d'entrée et à la canalisation de sortie du robinet, un évidement destiné à mettre en communication les deux ouvertures d'entrée avec l'ouverture de sortie débouchant sur la face de la plaque mobile qui coopère avec la plaque fixe, des moyens permettant de réduire le bruit de fonctionnement du robinét étant prévus à l'intérieur de l'évidement précité, caractérisé par le fait que les moyens précités consistent en une cloison médiane (104) disposée sur sensiblement toute la hauteur de l'évidement (20-100),
ladite cloison étant sensiblement perpendiculaire au plan passant par les axes des deux ouvertures d'entrée (16) et s'étendant à partir de la zone de l'évidement (20-100) qui est disposée du coté des deux ouvertures d'entrée (16).
2. Robinet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les deux ouvertures d'entrée (16), de forme carrée ou rectangulaire, ont deux de leurs côtés parallèles alignés, la plaque mobile (14) étant déplaçable sur la plaque fixe (13) selon deux directions perpendiculaires, d'une part, parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée (16) et, d'autre part, perpendiculairement auxdits côtés alignés.
3. Robinet selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que le bord inférieur de la cloison (104) est effilé et est sensiblement coplanaire avec le bord périphérique de l'évidement.
4. Robinet selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la longueur de la cloison (104), mesurée perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée (16), est sensiblement égale à la longueur des côtés non alignés des deux ouvertures d'entrée.
5. Robinet selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que, à l'intérieur de l'évidement (20-100), la distance séparant la cloison (104) et une grande face de l'évidement qui lui est parallèle est inférieure ou égale à la distance existant entre les deux côtés adjacents parallèles des deux ouvertures d'entrée (16).
6. Robinet selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la largeur de l'évidement (20-100), mesurée parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée (16), est sensiblement égale à la distance séparant un côté non aligné d'une ouverture d'entrée (16) et le côté correspondant parallèle de l'autre ouverture d'entrée (16).
7. Robinet selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la cloison médiane (104) est venue de matière avec la paroi de l'évidement.
8. Robinet selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que l'évidement est délimité par une cavité (20) en forme de pa rallélépipède rectangle, pratiquée sur la plaque mobile, et par un insert (100) logé à l'intérieur de ladite cavité, la cloison (104) étant solidaire dudit insert.
9. Robinet selon la revendication 8, caractérisé par le fait que, en coupe longitudinale perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée, L'insert (100) a la forme d'un U, I'âme (101) du U constituant le fond de l'évidement, la cloison (104) étant raccordée en équerre au milieu de la branche (103) du U qui est disposée du côté des deux ouvertures d'entrée (16).
10. Robinet selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que la commande du déplacement de la plaque mobile est réalisée au moyen d'une manette de réglage unique (30) articulée sur le corps du robinet et agissant par l'intermédiaire d'un entraîneur (15) sur la plaque mobile (14), des moyens étant prévus pour guider la plaque mobile (14) sur la plaque fixe (13) dans les deux directions perpendiculaires.
11. Robinet selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les moyens de guidage consistent en une tige (23) montée à pivotement autour d'un axe de rotation qui lui est parallèle, I'axe de la tige (23) étant excentré par rapport à l'axe de rotation précité, ladite tige traversant une rainure rectiligne (22) pratiquée sur l'entraîneur (15).
12. Robinet selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait que l'extrémité de la manette de réglage (30), qui agit sur la plaque mobile (14), consiste en un anneau sphérique (29) qui coopère avec un puits cylindrique (26) solidaire de l'entraîneur (15).
13. Robinet selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé par le fait que les deux plaques fixe et mobile (13, 14), la tige excentrée (23), I'entraîneur (15) et le puits cylindrique (26) qui en est solidaire, sont logés dans une cartouche cylindrique (12), à l'intérieur du robinet.
La présente invention concerne un robinet mélangeur, équipant des installations sanitaires domestiques, qui permet de régler indépendamment le débit total et la température du mélange. On sait que des robinets de ce genre comportent, par exemple, deux canalisations d'entrée, I'une d'eau froide, L'autre d'eau chaude et une canalisation de sortie du mélange à une température intermédiaire. Le réglage de la température ou du débit est réalisé au moyen de deux plaques adjacentes, I'une fixe, L'autre mobile, dont on fait varier la position relative au moyen d'une commande unique, ou bien de deux commandes séparées.
On peut distinguer deux sortes de robinets mélangeurs. Dans le premier type de robinet, la plaque fixe comporte deux ouvertures rectangulaires ou carrées reliées aux deux canalisations d'entrée d'eau chaude et d'eau froide, alors que la plaque mobile comporte une ouverture rectangulaire communiquant avec la canalisation de sortie. Les deux ouvertures de la plaque fixe ont la même section, et deux de leurs côtés parallèles sont alignés; I'ouverture de la plaque mobile a une section qui est plus grande que celle des ouvertures de la plaque fixe, et ses côtés sont parallèles aux côtés des ouvertures de la plaque fixe. La plaque mobile peut glisser sur la plaque fixe selon deux directions perpendiculaires définies par les côtés des ouvertures d'entrée prévues sur la plaque fixe.
Le déplacement de la plaque mobile, parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée, a pour effet de faire varier le rapport des débits en eau chaude et en eau froide qui les traversent en maintenant constant le débit de sortie du mélange. Par contre, le déplacement de la plaque mobile, selon une direction perpendiculaire aux côtés alignés des ouvertures d'entrée de la plaque fixe, provoque une variation du débit de sortie en maintenant constant le rapport des débits d'entrée en eau chaude et en eau froide, c'est-à-dire en ne modifiant pas la température du débit de sortie.
Dans le second type de robinet, le principe de fonctionnement est identique, mais l'ouverture de sortie du mélange,. au lieu d'être prévue sur la plaque mobile, est pratiquée sur la plaque fixe, et la plaque mobile comporte un évidement généralement rectangulaire qui permet de faire communiquer les deux ouvertures d'entrée avec l'ouverture de sortie de la plaque fixe.
La présente invention vise à réaliser un robinet mélangeur appartenant au second type, ci-dessus énoncé, et permettant de réduire de façon substantielle les bruits engendrés en cours de fonctionnement au niveau des deux plaques fixe et mobile.
La présente invention a donc pour objet un robinet mélangeur à plaques, comportant au moins deux canalisations d'entrée et au moins une canalisation de sortie, deux plaques, I'une fixe, L'autre mobile, appliquées l'une contre l'autre, la plaque fixe étant pourvue de deux ouvertures d'entrée et d'une ouverture de sortie reliées respectivement aux deux canalisations d'entrée et à la canalisation de sortie du robinet, un évidement destiné à mettre en communication les deux ouvertures d'entrée avec l'ouverture de sortie débouchant sur la face de la plaque mobile qui coopère avec la plaque fixe, des moyens permettant de réduire le bruit de fonctionnement du robinet étant prévus à l'intérieur de l'évidement précité, caractérisé par le
fait que les moyens précités consistent en une cloison médiane disposée sur sensiblement toute la hauteur de l'évidement, ladite cloison étant sensiblement perpendiculaire au plan passant par les axes des deux ouvertures d'entrée et s'étendant à partir de la zone de l'évidement qui est disposée du côté des deux ouvertures d'entrée.
De préférence, les deux ouvertures d'entrée, de forme carrée ou rectangulaire, ont deux de leurs côtés parallèles alignés, la plaque mobile étant déplaçable sur la plaque fixe selon deux directions perpendiculaires, d'une part, parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée et, d'autre part, perpendiculairement auxdits côtés alignés.
Dans un mode préféré de réalisation, le bord inférieur de la cloison médiane est effilé et est sensiblement coplanaire avec le bord périphérique de l'évidement; la longueur de la cloison médiane, mesurée perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée, est sensiblement égale à la longueur des côtés non alignés des deux ouvertures d'entrée; à l'intérieur de l'évidement, la distance séparant la cloison médiane et une face de l'évidement, qui lui est parallèle, est inférieure ou égale à la distance existant entre les deux côtés adjacents parallèles des deux ouvertures d'entrée; la largeur de l'évidement, mesurée parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée, est sensiblement égale à la distance séparant un côté non aligné d'une ouverture d'entrée et le côté correspondant parallèle de l'autre ouverture d'entrée.
Selon une première variante de réalisation, la cloison médiane est venue de matière avec la paroi de l'évidement. Selon une seconde variante, I'évidement est délimité par une cavité pratiquée sur la plaque mobile et par un insert logé à l'intérieur de ladite cavité, la cloison médiane étant solidaire dudit insert; en coupe longitudinale perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée, L'insert a la forme d'un U, I'âme du U constituant le fond de l'évidement, la cloison étant raccordée en équerre au milieu de l'une des deux branches du U.
Selon une autre forme d'exécution de l'invention, la commande du déplacement de la plaque mobile est réalisée au moyen d'une manette de réglage unique, articulée sur le corps du robinet, et agissant par l'intermédiaire d'un entraîneur sur la plaque mobile, des moyens étant prévus pour guider la plaque mobile sur la plaque fixe dans les deux directions perpendiculaires; les moyens de guidage précités consistent en une tige montée à pivotement autour d'un axe de rotation qui lui est parallèle, I'axe de la tige étant excentrée par rapport à l'axe de rotation précité, ladite tige traversant une rainure rectiligne pratiquée sur l'entraîneur;
I'extrémité de la manette de réglage, qui agit sur la plaque mobile, consiste en un anneau sphérique qui coopère avec un puits cylindrique solidaire de l'entraîneur; les deux plaques fixe et mobile, la tige excentrée, l'entraîneur et le puits cylindrique qui en est solidaire sont logés dans une cartouche cylindrique, à l'intérieur du robinet.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur le dessin annexé.
Sur ce dessin:
- la fig. 1 est une coupe axiale d'un robinet selon l'invention, cette coupe étant décrochée à la partie inférieure du robinet, à partir de la plaque fixe, et effectuée selon I-I de la fig. 3;
la la fig. 2 est une autre coupe axiale du robinet de la fig. 1 selon un plan perpendiculaire au plan de coupe de la fig. 1, cette coupe étant décrochée à la partie inférieure du robinet, à partir de la plaque fixe, et effectuée selon II-II de la fig. 3;
- la fig. 3 représente schématiquement en élévation la position relative des plaques fixe et mobile du robinet des fig. 1 et 2;
la la fig. 4 représente les courbes de variation du niveau sonore, en fonction du débit, d'un robinet selon l'invention et d'un autre robinet.
En se référant au dessin, on voit que l'on a désigné par 1 le corps du robinet selon l'invention. Le corps 1 a sensiblement la forme d'un cylindre d'axe 2, ouvert à l'une de ses extrémités et fermé à son autre extrémité par un fond annulaire 3. A l'intérieur du corps 1 est assujettie une embase cylindrique 4, dont la partie inférieure, qui fait saillie à l'extérieur du corps 1 par l'orifice du fond annulaire 3, est destinée à être fixée sur un support. Deux canalisations 5 d'entrée, par exemple d'eau chaude et d'eau froide, et une canalisation 6 de sortie du mélange sont prévues dans l'embase 4.
Les deux canalisations d'entrée 5 sont rectilignes et axiales; la canalisation de sortie 6 comprend (fig. 2) trois tronçons: un tronçon axial 7 qui débouche à l'intérieur d'un logement cylindrique pratiqué dans la paroi supérieure de l'embase 4, puis un tronçon radial intermédiaire 8 et enfin un tronçon terminal 9 formé par une rainure ménagée sur la moitié de la circonférence de l'embase 4; le tronçon terminal 9 de la canalisation de sortie 6 débouche à l'extérieur du corps 1 par un orifice 10 qui peut être relié à un bec de robinet ou à un autre organe analogue.
L'embase 4 et le corps 1 peuvent être réalisés d'une seule pièce.
Dans cet exemple, ils constituent deux pièces séparées entre lesquelles l'étanchéité est assurée par deux joints toriques 11 insérés dans des rainures annulaires, pratiquées sur le pourtour de l'embase 4.
A l'intérieur du logement ménagé à la partie supérieure de l'embase 4 est positionnée angulairement une cartouche cylindrique 12 de forme correspondante. Le fond de la cartouche 12 supporte la plaque fixe 13 du robinet. Sur la plaque fixe 13 peut glisser la plaque mobile 14 qui est solidaire dans son mouvement d'un entraîneur 15.
La plaque fixe 13 en matière céramique est de forme appropriée; elle est pourvue de deux ouvertures d'entrée 16, qui sont des carrés de même section, et d'une ouverture de sortie 17 de plus grande section.
Les deux ouvertures d'entrée 16 ont deux de leurs côtés parallèles qui sont alignés; le centre de l'ouverture de sortie 17 est équidistant des centres des deux ouvertures d'entrée 16. Les deux ouvertures d'entrée 16 et l'ouverture de sortie 17 communiquent avec les deux canalisations 5 et, respectivement, la canalisation 6 de l'embase 4 grâce à des orifices pratiqués dans le fond de la cartouche 12. Des tétons 19, faisant saillie sur le fond de la cartouche 12, s'engagent à l'intérieur d'encoches 18 prévues sur la paroi inférieure de la plaque fixe 13. La coopération des encoches 18 avec les tétons 19 permet de fixer la position angulaire de la plaque fixe 13 relativement au fond de la cartouche 12.
La plaque mobile 14, également en céramique, a une épaisseur de paroi plus grande que la plaque fixe 13 avec laquelle elle coopère.
Les deux faces en contact des plaques fixe et mobile 13 et 14 présentent une faible rugosité.
Une cavité 20 en forme de parallélépipède rectangle est ménagée sur la face de la plaque mobile 14 qui glisse contre la plaque fixe 13.
Ainsi qu'on le verra de façon détaillée ci-après, la plaque mobile 14 ne peut se déplacer sur la plaque fixe 13 que dans deux directions perpendiculaires définies par les côtés des ouvertures d'entrée 16 de la plaque. Ces deux directions sont représentées sur la fig. 3 par les flèches D et T. Les deux grandes faces de la cavité 20 sont parallèles aux côtés non alignés des deux ouvertures d'entrée 16 (direction D), alors que ses petites faces sont parallèles aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16 (direction T); la largeur de la cavité 20 est sensiblement égale à la distance d (fig. 3) qui sépare un côté non aligné d'une ouverture d'entrée 16 avec le côté parallèle correspondant à l'autre ouverture d'entrée 16.
La longueur de la cavité 20 est sensiblement égale à la distance séparant les côtés parallèles les plus éloignés d'une ouverture d'entrée 16 et de l'ouverture de sortie 17.
A l'intérieur de la cavité 20 est positionné un insert 100 destiné à réduire le bruit de fonctionnement du robinet. L'insert 100 a la forme générale d'un U, présentant une âme 101 et deux branches 102, 103 se raccordant à l'âme 101. Une cloison 104 est raccordée en équerre au milieu d'une branche 103 de l'insert. L'âme 101 de l'insert recouvre le fond de la cavité 20 et les deux branches 102, 103 recouvrent les petites faces parallèles de ladite cavité. A leurs extrémités libres, les deux branches 102, 103 présentent un bord effilé qui est coplanaire avec la base rectangulaire de la cavité 20 et le bord effilé correspondant de la cloison 104. Les deux branches 102, 103 ont une paroi intérieure qui converge légèrement en direction de l'âme 101 et qui se raccorde à ladite âme par un congé en arc de cercle.
Le bord vertical 105 de la cloison 104 (fig. 2) se raccorde par un arrondi concave en arc de cercle à l'âme 101 et par un arrondi convexe en arc de cercle au bord inférieur de la cloison 104, qui vient sensiblement en appui contre la plaque fixe 13. Le bord inférieur de la cloison 104 est effilé, les deux faces de ladite cloison se raccordant également à l'âme 101 par des congés en arc de cercle. La cloison 104 est disposée selon le plan médiateur longitudinal de la cavité 20 et s'étend perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16 de la plaque fixe 13. La distance qui sépare le bord 105 de la cloison 104 et la petite face la plus rapprochée de la cavité 20 est légèrement supérieure à la longueur d'un côté d'une ouverture d'entrée 16.
L'écartement existant entre la cloison 104 et une grande face parallèle de la cavité 20 est sensiblement égal à la distance séparant les deux côtés parallèles les plus rapprochés des deux ouvertures d'entrée 16.
L'entraîneur 15 s'appuie par l'une de ses faces sur la plaque mobile 14 avec laquelle il est lié; sur sa face inférieure sont prévus des tétons saillants, coopérant avec des encoches pratiquées sur la face supérieure de la plaque mobile 14. Sur la face supérieure de l'entraîneur 15 est pratiquée une rainure rectiligne 22 s'étendant parallèlement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16 de la plaque fixe. Une tige excentrée 23, de section circulaire, traverse la rainure rectiligne 22. A chacune de ses extrémités, la tige 23 est solidaire d'un tourillon 24 (fig. 1) disposé dans un logement correspondant, pratiqué dans la paroi latérale de la cartouche 12. L'axe de la tige excentrée 23 est parallèle à l'axe de rotation des deux tourillons 24, mais décalé par rapport à ce dernier; le diamètre de la tige excentrée 23 est sensiblement égal à la largeur de la rainure rectiligne 22.
La profondeur de la rainure rectiligne 22 est calculée de façon que, pendant la course de la plaque mobile 14 perpendiculairement à l'axe de la tige excentrée 23, c'est-à-dire perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16 (direction D), la tige excentrée 23 puisse pivoter autour de son axe de rotation et rester à l'intérieur de la rainure rectiligne 22.
Grâce à la coopération de la tige excentrée 23 et de la rainure rectiligne 22 de l'entraîneur 15, la plaque mobile 14 ne peut être déplacée sur la plaque fixe que dans deux directions perpendiculaires: d'une part, parallèlement à l'axe de la tige 23 ou aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16, par coulissement de l'entraîneur 15 le long de la tige excentrée 23 et, d'autre part, perpendiculairement à l'axe de la tige excentrée 23 ou aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16, la translation dans cette direction de la plaque mobile 14 entraînant le pivotement de la tige excentrée 23 autour de l'axe de rotation des tourillons 24. Il s'ensuit que la tige excentrée 23 assure le double guidage selon les deux directions perpendiculaires de la plaque mobile 14 sur la plaque fixe 13.
Sur l'entraîneur 15 est assujetti un élément intermédiaire 25 sur lequel est ménagé un puits cylindrique 26, dont l'axe est parallèle à l'axe 2 du robinet. Le puits cylindrique 26 s'engage dans une ouverture 27 pratiquée dans la paroi supérieure 28 de la cartouche 12.
L'élément 25 coopère à coulissement avec la paroi supérieure 28, et c'est cette dernière qui assure le serrage désiré, par l'intermédiaire de l'entraîneur 15 et de l'élément 25, de la plaque mobile 14 sur la plaque fixe 13. A l'intérieur de la cartouche 12,1'entraîneur 15,1'été ment intermédiaire 25, la tige excentrée 23 et les deux tourillons 24 attenants ne sont pas en contact avec l'eau, en raison de l'étanchéité existant entre les plaques mobile et fixe 14 et 13, de sorte que le robinet de l'invention ne comporte aucun joint d'étanchéité dans sa partie supérieure, au-dessus de la plaque fixe 13.
A l'intérieur du puits cylindrique 26 s'engage l'extrémité 29, en forme d'anneau sphérique, d'une manette de réglage 30 qui traverse la paroi supérieure 28 de la cartouche 12. Sur l'extrémité opposée, la manette de réglage 30 comporte une poignée de préhension 31. La manette de réglage 30 est articulée à la partie fixe du robinet par une rotule 32, dont le logement résulte de l'assemblage de la paroi supérieure 28 de la cartouche avec une coupelle annulaire 35 qui s'emboîte sur la cartouche 12. Le maintien de la cartouche 12 à l'intérieur de l'embase 4 du robinet est assuré par vissage du chapeau annulaire 33 sur la paroi latérale de ladite embase.
Le centre de la rotule 32 passe par l'axe 2 du robinet. De façon connue, on prévoit, à l'intérieur du logement de la rotule 32, deux fentes qui coopèrent avec deux tétons portés par la rotule dans le but de permettre le déplacement de la manette de réglage 30 uniquement dans les directions D et T, représentées par des flèches doubles sur les fig. 1 et 2 du dessin. Dans cet exemple, la manette de réglage 30 constitue un levier droit du premier genre, dont le point d'appui sur la partie fixe du robinet est réalisé par l'articulation à rotule.
La poignée 31 se termine du côté du robinet par une partie évasée 43, en forme de dôme, qui entoure partiellement le logement de la rotule 32. Sur le chapeau annulaire 33 vient se fixer un capot 34; le fond du capot 34 est pourvu d'une ouverture circulaire sur la bordure de laquelle est fixé un joint de Téflon (marque déposée), qui coopère à frottement avec le dôme 33 de la poignée 31. La coopération du joint de Téflon et du dôme 33 a pour but de cacher l'articulation à rotule de la manette de réglage et aussi de la protéger vis-àvis des poussières.
Lorsque l'utilisateur fait pivoter la manette de réglage 30 selon la double flèche D de la fig. 2, il provoque un mouvement de l'élément entraîneur 15 parallèlement au plan de la fig. 2, de même qu'une rotation de la tige excentrée 23 autour de l'axe de pivotement des tourillons 24. Le guidage de la plaque mobile 14 sur la plaque fixe 13 est assuré, pendant ce mouvement, par la tige excentrée 23 qui coopère avec la rainure rectiligne 22 de l'entraîneur 15. Cette translation provoque le déplacement de la cavité 20 de la plaque mobile, perpendiculairement aux côtés alignés des deux ouvertures d'entrée 16, de sorte que le rapport des aires recouvertes par la cavité 20 sur chacune des ouvertures d'entrée 16 est conservé pendant ce mouvement.
On conçoit que l'on fasse ainsi varier le débit total délivré par le robinet en maintenant constant le rapport des débits d'entrée, passant par les ouvertures 16.
Si maintenant on manoeuvre la manette de réglage selon la direction T, on provoque le coulissement de l'entraîneur 15 le long de la tige excentrée 23. Par conséquent, la tige excentrée 23 sert également pendant ce mouvement de guide de coulissement à la plaque mobile 14. Cette translation entraîne le déplacement de la cavité 20 parallèlement aux bords alignés des deux ouvertures d'entrée 16. Au cours de ce mouvement, on maintient constante la somme des aires des deux ouvertures d'entrée 16 qui sont recouvertes par la cavité 20, mais on fait varier le rapport des aires des deux ouvertures 16 qui sont recouvertes par la cavité 20; ainsi, on fait varier, pour un même débit total, le rapport des débits s'écoulant à travers les deux ouvertures d'entrée 16, ce qui permet par conséquent de régler la température.
On constate que la mise en place de l'insert 100 à l'intérieur de la cavité 20 permet de réduire de façon substantielle les bruits de fonctionnement du robinet. Le niveau sonore du robinet ci-dessus décrit, comportant l'insert 100, a été comparé au niveau sonore du même robinet n'en comportant pas. Les mesures ont été effectuées selon la norme française S 31-014. Sur le graphique de la fig. 4, on a porté en ordonnées la différence de bruit Ds exprimée en décibels, d'une part, entre le robinet comportant l'insert 100 dans la cavité 20 et un robinet étalon (courbe 106) et, d'autre part, un robinet ne comportant pas d'insert 100 dans la cavité 20 et le même robinet étalon (courbe 107). On a porté en abscisses les débits de sortie en litres par seconde correspondant aux mesures de niveau sonore effectuées dans les conditions préconisées par la norme S 31-014.
Comme le robinet étalon présente une puissance sonore supérieure aux deux robinets, avec ou sans insert 100, que l'on désire comparer, la différence portée en ordonnées a une valeur d'autant plus élevée que le robinet à comparer présente un plus faible niveau sonore. La fig. 4 montre clairement que le robinet selon l'invention, qui comporte l'insert 100 à l'intérieur de la cavité 20 de la plaque mobile, a un fonctionnement plus silencieux, quel que soit le débit, si on le compare au même robinet ne comportant pas d'insert 100. Cette amélioration est due pour l'essentiel à la présence de la cloison 104 et aussi aux arêtes arrondies en arc de cercle de l'insert.
Il est bien entendu que le mode de réalisation ci-dessus décrit n'est aucunement limitatif et pourra donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention. En particulier, L'insert 100 peut ne pas être un élément rapporté positionné à l'intérieur de la cavité 20, mais faire partie intégrante de cette dernière.