CH636986A5 - Appareil commutateur comprenant deux interrupteurs electriques loges dans un boitier commun et actionnes par un organe de commande unique. - Google Patents

Description

L'invention a trait à un appareil commutateur comprenant deux interrupteurs électriques logés dans un boîtier commun et actionnés par un organe de commande unique, comportant des premières rampes coopérant avec une pièce de transmission non élastique pour opérer une ouverture forcée des contacts de chaque interrupteur et des secondes rampes coopérant avec des moyens élastiques pour opérer la fermeture desdits contacts.

On connaît des appareils constitués par l'association de deux interrupteurs à coupure forcée distincts; la mise en accord des instants où doivent se produire les commutations nécessite alors des réglages séparés qui doivent tous deux être revus en cas de déréglage de l'un d'entre eux; de plus, les interrupteurs en question sont le plus souvent prévus pour la coupure de courants de contrôle faibles. Lorsque deux tels interrupteurs sont disposés dans un même boîtier, comme le cas se présente dans les appareils appelés sélecteurs, leur fonction de contrôle d'un mobile ayant une course importante nécessite l'incorporation dans le boîtier d'organes réducteurs de course qui nécessitent un volume très important.

L'invention se propose, par suite, de fournir un appareil compact, susceptible de réaliser des fonctions déjà obtenues dans l'art antérieur par d'autres voies, mais dans lequel les commutations à réaliser pourront concerner des circuits de puissance plus importante, et où des mesures seront prises pour améliorer la simplicité de son montage et de sa mise en œuvre.

Selon l'invention, ce résultat est obtenu grâce aux dispositions mentionnées dans la revendication 1.

D'autres particularités intéressantes de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description ci-dessous, qui est accompagnée par quatre figures, où :

la fig. 1 représente en élévation une coupe de l'appareil par un plan de symétrie PP',

la fig. la montre les détails de l'un des mobiles portant les rampes, la fig. 2 illustre une vue de côté coupée par le plan QQ' défini à la fig. 1, et la fig. 3 montre une vue de dessus de l'appareil partiellement coupé au niveau du plan RR' de la fig. 1.

L'appareil représenté, qui constitue un commutateur fin de course, est principalement formé par un boîtier 1 comprenant un couvercle 2 associé à une embase 3, par exemple le long d'un plan de joint passant par ZZ'.

Cette embase servira de préférence de semelle d'appui pour la fixation de l'appareil.

Le couvercle visible à la fig. 1 comporte deux logements distincts 4, 5 représentant deux chambres de coupure placées côte à côte, et séparés par exemple par une paroi 6 massive (ou rapportée). Chaque logement contient des cloisons parallèles telles que 7, 8 servant à isoler des régions de coupure telles que 9,10,11, respectivement 12, 13,14, dans lesquelles se déplacent des branches parallèles 15,16, 17, respectivement 18, 19, 20 appartenant à deux râteaux distincts 21, 22 portant, par exemple, des ponts de contacts tels que celui visible en 23 à la fig. 2. Des bornes 24, 25, reliées aux contacts fixes 26, respectivement 27, coopérant avec le pont aboutissent à des surfaces supérieures 28, respectivement 29 du couvercle, visibles également à la fig. 3.

Chaque râteau est prolongé, du côté opposé aux contacts, par un poussoir 30, respectivement 31 terminé par une surface de poussée 32, respectivement 33. Ces râteaux sont guidés dans les chambres, par exemple par les ouvertures 76, 77, 78 recevant les branches 12,13,14. Par ailleurs, deux cadres 34, 35, dont l'un est visible également à la fig. 3, entourent respectivement chaque râteau au moins dans les régions des poussoirs, et peuvent se déplacer parallèlement aux râteaux grâce à des nervures et à des encoches de guidage telles que 36, 37 et 38, 39 visibles à la fig. 3. Chacun de ces cadres, qui, dans l'exemple illustré, prennent la forme d'un prisme rectangulaire évidé, comporte deux parois opposées telles que 40,41 portant latéralement les nervures mentionnées et deux doigts 42,43 placés transversalement par rapport aux directions de déplacement propres XX' et YY'.

Deux autres parois opposées, telles que 44, 45 perpendiculaires aux précédentes, portent sur leurs surfaces dirigées vers le" poussoir correspondant des moyens d'accrochage 46, 47, recevant les premières extrémités de deux ressorts de compression 48,

respectivement 49, dont les secondes extrémités s'appliquent par compression sur le poussoir 30.

Dans la position de travail de ces cadres illustrés sur la fig. 1, l'action élastique des ressorts exercée sur les poussoirs a provoqué lé déplacement des râteaux vers le bas de la figure, et les contacts sont fermés.

Dans une modification évidente pour l'homme de l'art, les contacts pourraient aussi bien être ouverts pour cette position du râteau. L'embase 3 comporte deux logements distincts 50, 51 séparés par une cloison commune 52 placée sensiblement en regard de la paroi 6 et pourvus chacun de surfaces de guidage 53, 54 perpendiculaires à XX' et YY' et à la cloison.

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Ces logements reçoivent chacun un tiroir mobile 55, 56 guidé respectivement par les surfaces 53, 54 et appliqué par deux ressorts de compression 57, respectivement 58 sur deux faces opposées 59, 60 de la cloison 52 (fig. 1 et 2).

On pourrait également utiliser un ressort de traction commun attirant les deux tiroirs mobiles l'un vers l'autre.

Ainsi qu'on peut le voir en particulier à la fig. 1, où le tiroir de gauche a été partiellement coupé, un organe de commande commun 61 mobile le long de l'axe ZZ' traverse les deux tiroirs parallèlement aux surfaces de guidage et comporte quatre portions successives: une première portion 62 placée à l'intérieur du mobile 56, une collerette 63 placée sensiblement au repos dans le plan de la cloison 52 qu'elle traverse, une troisième portion 64 placée à l'intérieur du mobile 55 et une quatrième portion 65 dépassant de l'embase afin de permettre son actionnement par un organe extérieur.

Dans la position de repos illustrée à la fig. 1, l'organe de commande occupe, grâce aux forces opposées fournies par les ressorts 57, 58, et les tiroirs mobiles sur la collerette 63, une position centrale dont il peut s'écarter vers la droite ou vers la gauche. Dans un premier mouvement, la collerette 63 provoquera le déplacement vers la droite du tiroir 55 à rencontre du ressort et, dans un mouvement inverse, provoquera le déplacement vers la gauche du tiroir 56.

Le tiroir 55, qui est identique au tiroir 56 (fig. la), comporte, sur un côté opposé à la surface de guidage, trois surfaces de commande successives: une première surface plane 66 parallèle à ZZ', suivie par une rampe 67 inclinée et prolongée par une seconde surface plane 68 parallèle à ZZ' placée au-dessus de la première.

Sur deux faces latérales opposées 69, 70 parallèles au plan PP' visibles aussi à la fig. 2, le tiroir 55 présente deux rainures 71, 72 ayant un même profil formé par une première région 73 parallèle à ZZ', une région 74 inclinée en sens inverse de la surface 67 et une 5 seconde région 75 parallèle à la première et placée au-dessous de celle-ci.

Les doigts 42,43 des cadres mentionnés ci-dessus pénètrent à l'intérieur de ces rainures, tandis que les surfaces de poussée 32, 33 des râteaux s'appuient sur les surfaces de commande.

io Lors d'un déplacement de l'organe de commande, les rainures entraînées par le tiroir correspondant provoquent un déplacement du cadre correspondant vers le haut ou vers le bas, qui entraîne la compression des ressorts tels que 48, 49 et produit, immédiatement après leur compression maximale, un déplacement brusque du 15 râteau correspondant vers le haut ou vers le bas.

Si toutefois des contacts soudés ou tout autre aléa ne permettaient pas au râteau de se déplacer sous l'effet des forces élastiques, l'action des surfac.es de commande sur les surfaces de poussée se substituerait à cet effet pour assurer une séparation forcée des con-20 tacts.

Si le couvercle et l'embase sont associés le long d'un plan de joint ZZ' qui permet une mise en place aisée de l'organe de commande commun 65 et si, par suite, les organes élastiques de passage de point mort et les cadres sont placés dans le couvercle, on pourra 25 également donner à cette embase une hauteur plus importante et limiter la hauteur du couvercle en faisant joindre ces éléments, par exemple au niveau du plan RR'; les cadres 34, 35 seraient, dans ce cas, guidés dans l'embase.

2 feuilles dessins

Claims (4)

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1. Appareil commutateur comprenant deux interrupteurs électriques, logés dans un boîtier commun et actionnés par un organe de commande unique comportant des premières rampes coopérant avec une pièce de transmission non élastique pour opérer une ouverture forcée des contacts de chaque interrupteur et des secondes rampes coopérant avec des moyens élastiques pour opérer la fermeture desdits contacts, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) est formé par l'association, d'une part, d'un couvercle (2) qui comporte des chambres de coupure (4, 5) parallèles placées côte à côte, et présente des premiers moyens de guidage (76, 77, 78) aptes à coopérer avec deux porte-contacts (21, 22) mobiles le long de directions parallèles XX' et Y Y' et équipés chacun d'un poussoir (30, respectivement 31), ces derniers étant actionnés dans ces directions lors de l'ouverture forcée des contacts (23) et, d'autre part, d'une embase (3) dans laquelle sont disposés un organe de commande commun (61) et deux tiroirs mobiles (55, 56) portant chacun des premières rampes d'actionnement (66, 67, 68) coopérant avec lesdits poussoirs, et des secondes rampes d'actionnement (73, 74, 75) coopérant, par l'intermédiaire de cadres (34, 35) entourant respectivement les poussoirs, avec des premiers moyens élastiques (48, 49) à passage de point mort, ces deux tiroirs étant appliqués l'un vers l'autre par des seconds moyens élastiques (57, 58).

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (1) comporte des seconds moyens de guidage (37, 39) guidant les déplacements desdits cadres parallèlement aux deux directions XX' et YY', tandis que les tiroirs mobiles (55, 56) sont guidés dans un fond (53, 54) dudit boîtier le long d'une troisième direction ZZ', perpendiculaire aux deux premières et sont traversés par l'organe de commande commun (65) qui présente entre les deux tiroirs une collerette (63) prenant une position de repos sous l'effet desdits seconds moyens élastiques.

2

REVENDICATIONS

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque cadre (34, respectivement 35) prend la forme d'un prisme creux ayant, d'une part, deux parois parallèles (44, 45) en contact avec des organes élastiques (48,49) à passage de point mort, et ayant, d'autre part, deux parois (40,41) perpendiculaires aux précédentes, portant des troisièmes surfaces de guidage (36, 38) coopérant avec les seconds moyens de guidage et des doigts (42,43) coopérant avec les secondes rampes.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que les tiroirs (55, 56) sont identiques et présentent chacun trois portions de surfaces étagées (66, 67, 68) constituant les premières rampes dirigées vers le poussoir correspondant, et deux rainures (71, 72) représentant les secondes rampes, qui sont placées sur deux faces opposées (69, 70), perpendiculaires aux premières rampes, et qui reçoivent lesdits doigts (42, 43).