CH636204A5 - Procede et dispositif pour determiner la temperature du point de condensation d'un corps contenu dans un gaz. - Google Patents
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Description
La présente invention concerne un procédé pour déterminer la température du point de condensation d'un corps contenu dans un gaz pouvant comporter un pourcentage faible d'hydrocarbures lourds, lesdits hydrocarbures lourds se déposant sur un miroir dépoli disposé dans une enceinte balayée par ledit gaz plus lentement que ledit corps. Elle concerne aussi un dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé.
Ces dispositifs sont généralement désignés par les techniciens comme des hygromètres. Un tel hygromètre comporte essentiellement un miroir disposé dans une enceinte, qui est balayée par le gaz contenant la vapeur du fluide dont il est nécessaire de déterminer la température de condensation, une source lumineuse délivrant un faisceau de rayons lumineux dirigés sur le miroir, une ou plusieurs cellules photo-électriques disposées par rapport au miroir de façon à recevoir la lumière diffusée par ce dernier et enfin des moyens commandables de la température du miroir, ces moyens étant commandés à partir de signaux délivrés par les cellules photo-électriques.
Les moyens les plus couramment utilisés pour maintenir la température du miroir d'un hygromètre sont, d'une part, une source de froid constituée généralement par des éléments à effet Pelletier et, d'autre part, une source de chaleur constituée par une ou plusieurs résistances chauffantes. La structure d'un hygromètre décrit ci-dessus est la plus générale. Cependant, suivant les types de fluides à mesurer, il peut exister des différences, notamment quant à la structure des miroirs. Par exemple, quand la vapeur du fluide est un produit comme de l'eau, le miroir est constitué par une surface polie, par exemple une couche d'or réfléchissante. Quand l'eau se condense sur la surface polie, le miroir devient un miroir diffusant qui renvoie une partie de la lumière par diffusion et, dans ce cas, les cellules photosensibles sont disposées de façon à recevoir la lumière diffusée et en aucune manière la lumière réfléchie. Par contre, quand les condensats sont des fluides comme des hydrocarbures, ils se condensent en formant des gouttelettes qui, lorsqu'elles s'amalgament, donnent naissance à une surface réfléchissante; alors, dans ce cas, le miroir utilisé est un miroir dépoli. Lorsque les hydrocarbures se sont déposés sur un tel miroir, ils le rendent réfléchissant et, de ce fait, la lumière incidente, au lieu de diffuser sur le miroir dépoli, en l'absence de condensât, se réfléchit sur une surface polie constituée par un film d'hydrocarbures. Dans tous les cas, chaque fois que le faisceau lumineux passe de l'état de réflexion à l'état de diffusion ou réciproquement, les cellules photosensibles délivrent à leurs sorties un signal électrique passant d'un premier niveau à un second niveau. Le passage d'un niveau à un autre correspond au début de condensation du fluide sur le miroir.
Un hygromètre comme décrit ci-dessus fonctionne de la façon suivante: le miroir, quel que soit son état de surface, est d'abord soumis à une température relativement élevée. Ensuite, celle-ci est abaissée lentement jusqu'à ce qu'apparaissent les premiers condensats. L'apparition de ces condensats entraîne automatiquement,
pour la lumière renvoyée par le miroir, le passage d'un état à un autre, par exemple celui de la réflexion à celui de la diffusion. Ce passage est détecté et interprété par les cellules photosensibles qui délivrent à leurs sorties un signal passant d'un premier niveau à un second niveau. Cette variation dans les signaux délivrés par les cellules photosensibles est analysée par des moyens généralement électroniques qui commandent les deux sources, respectivement de chaleur et de froid, pour maintenir la température du miroir sur la température de début de condensation des vapeurs de fluide contenues dans le gaz en circulation qui balaie la surface du miroir. Un capteur de température, constitué par exemple par un thermocouple, délivre en continu la température du miroir qui peut être, par exemple, enregistrée pour que les techniciens puissent la connaître à chaque instant et en tirer des conclusions quant au degré hygrométrique du fluide contenu dans le gaz et, par là même, la valeur de la concentration de ces fluides contenus dans le gaz traversant l'hygromètre.
Dans le cas plus particulier des hydrocarbures, il est bien évident que les gaz véhiculaires, notamment le méthane, l'éthane, etc., transportent aussi des hydrocarbures dits lourds, même s'ils sont en beaucoup plus faibles quantités que les hydrocarbures légers. Ces hydrocarbures lourds se déposent en s'accrochant aussi, mais très lentement, sur le miroir. De ce fait, les signaux délivrés par les cellules ne sont plus représentatifs du début de condensation des vapeurs des principaux fluides se trouvant dans le gaz en circulation et l'hygromètre délivre alors des résultats erronés qui se traduisent, et l'expérience le montre, par une dérive des signaux.
Il est donc nécessaire de procéder périodiquement à un tarage de l'hygromètre qui correspond à un nettoyage du miroir. Le procédé le plus couramment utilisé pour effectuer le nettoyage d'un miroir consiste à le chauffer à une température très nettement supérieure à la température de vaporisation de tous les condensats susceptibles de se trouver dans le gaz en circulation et à balayer l'enceinte par le gaz, pour éliminer toutes les vapeurs des différents produits, que ce soient les hydrocarbures légers ou les hydrocarbures lourds. Bien entendu, le balayage peut aussi s'effectuer par un gaz d'une autre nature que celui à analyser, comme par exemple un gaz neutre. Ensuite, lorsque l'enceinte et le miroir sont supposés parfaitement nettoyés de tous les condensats, la température du miroir est redescendue comme décrit précédemment jusqu'à l'apparition du premier condensât. Celle-ci est réglée comme décrit précédemment sur le début de condensation des principaux produits contenus sous forme de vapeur dans les gaz traversant l'hygromètre.
Un tel tarage, ou plus particulièrement un nettoyage, du miroir peut s'effectuer par exemple toutes les demi-heures ou toutes les heures. Ce procédé donne de très bons résultats, quelle que soit la nature des condensats qui se sont déposés sur le miroir.
Par contre, ce procédé présente des inconvénients majeurs dans le cas de la détection des hydrocarbures légers dans un gaz contenant des traces d'hydrocarbures lourds.
En effet, dans ce dernier cas, après qu'on a effectué un nettoyage du miroir comme décrit ci-dessus, la température du miroir est abaissée pour la ramener vers la plage de température de condensation présumée des hydrocarbures légers. Néanmoins, du fait de l'inertie, cette température tombe généralement en dessous de la température de condensation avant que les sources de chaleur et de froid aient pu être commandées pour obtenir la régulation de la température du miroir au point du début de condensation. C'est ainsi que, à partir d'un point de température inférieure à celle du début de condensation, on constate que, dans les cas des gaz véhiculant des hydrocarbures de toutes sortes, la température du miroir n'arrive pas à se stabiliser sur la température de début de condensation, mais
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dérive de façon importante, généralement en augmentant nettement au-delà de cette température où normalement elle devrait se stabiliser, c'est-à-dire sur la température du début de condensation des hydrocarbures légers qui se trouvent normalement en très grande quantité dans le gaz véhiculé.
Ce phénomène est très gênant, car il ne permet pas de détecter très facilement la température du point de rosée des hydrocarbures légers qui sont majoritaires dans les gaz à analyser.
Ce phénomène a été observé par la titulaire, qui s'est aperçue que ce phénomène était dû principalement aux quelques traces d'hydrocarbures lourds qui se trouvent toujours avec les hydrocarbures légers, même quand ceux-ci sont très nettement majoritaires.
Elle a aussi constaté que les hydrocarbures lourds se déposent lentement, mais de façon continue, sur le miroir dépoli, car leur température de condensation est supérieure à celle des hydrocarbures légers. De la sorte, ces hydrocarbures lourds tendent à rendre le miroir réfléchissant et les dépôts d'hydrocarbures lourds sont interprétés comme une condensation des hydrocarbures légers. Le miroir, devenu réfléchissant par une couche d'hydrocarbures lourds, renvoie la lumière incidente sur les cellules photosensibles qui délivrent à leurs sorties un signal qui est interprété comme un signal de commande de réchauffage du miroir. Ce signal est émis jusqu'à ce que, théoriquement, tous les hydrocarbures qui se seraient déposés s'évaporent. Mais comme ces produits sont des hydrocarbures lourds, la température d'évaporation est très élevée et surtout nettement supérieure à celle où le miroir devrait se stabiliser, c'est-à-dire à la température d'évaporation des hydrocarbures légers. C'est ce phénomène que l'on observe, c'est-à-dire une température de miroir qui croît de plus en plus vers des valeurs qui ne sont en aucun cas significatives. Généralement, la température ne se stabilise pas, car la logique de l'hygromètre commande un nouveau réchauffage du miroir pour le nettoyer correctement, comme cela a été décrit précédemment, avant que la température du miroir se soit stabilisée sur la température du début de condensation d'un produit quelconque.
De ce fait, les utilisateurs d'un tel hygromètre voient sur les enregistreurs des diagrammes de température comme celui qui est représenté sur la fig. 1. Sur cette figure, il est plus particulièrement montré une période de réchauffage du miroir à une température très élevée, par exemple jusqu'à la température 0! pendant un temps déterminé jusqu'à tj ; à partir de cet instant ti la température du miroir est redescendue pendant une certaine période jusqu'à l'apparition des premiers condensats sur le miroir, par exemple jusqu'à l'instant t2. A partir de cet instant, la commande de réchauffage du miroir s'effectue mais, du fait de l'inertie thermique, le miroir continue néanmoins à se refroidir légèrement jusqu'à une température 02 inférieure à la température 03, qui est celle du début de condensation des hydrocarbures légers sur le miroir. A partir de l'instant où la température du miroir a atteint la température 02, le miroir commence à se réchauffer. On s'aperçoit cependant que, comme décrit ci-avant, la température croît de façon uniforme jusqu'à par exemple une température 04, très nettement supérieure à la température 03, qui devrait être celle où devrait se maintenir la température du miroir, c'est-à-dire la température du début de condensation des hydrocarbures légers qui sont généralement majoritaires. Cette température devrait se stabiliser relativement rapidement après quelques oscillations, comme représenté en pointillés sur la fig. 1. A l'instant t3, la logique de l'hygromètre commande le réchauffage du miroir jusqu'à la température 0! et un balayage de celui-ci pendant un temps compris entre t3 et t4. A partir de t4, le processus se répète périodiquement, comme mentionné ci-dessus.
Il apparaît donc que, avec un tel hygromètre, il est impossible d'obtenir des résultats qui soient facilement exploitables et utilisables pour des techniciens qui n'ont pas les moyens et/ou le temps pour interpréter de façon très fine les résultats donnés par un tel hygromètre. En effet, il serait possible néanmoins d'obtenir une mesure en extrapolant l'instant où la température du miroir commence à décliner après que les premiers condensats se sont déposés sur le miroir, c'est-à-dire la valeur de la température 03 représentée par une variation de la courbe descendante déterminée sur la figure par l'instant t2.
D'une façon très résumée, le défaut des hygromètres existant actuellement pour les hydrocarbures provient du fait que l'on tente de régler la température du miroir sur une épaisseur de condensât, ce qui est presque impossible dans le cas des hydrocarbures légers contenant des traces d'hydrocarbures lourds.
La présente invention a pour but de mettre en œuvre un procédé et un dispositif permettant de déterminer la température de condensation d'une vapeur d'un fluide, comme par exemple les hydrocarbures légers, avec les hydrocarbures lourds véhiculés dans un gaz, qui donne des indications facilement interprétables par les techniciens et surtout qui soient significatives à chaque instant.
Plus particulièrement, la présente invention trouve une application avantageuse dans le cas des processus à évolution lente, comme celui que l'on trouve dans les procédés de traitement des gaz naturels contenant essentiellement du méthane (CH4), ces gaz véhiculant des hydrocarbures légers en grande majorité, mais également un pourcentage qui peut être faible d'hydrocarbures lourds dont la température de condensation est nettement supérieure à celle des hydrocarbures légers.
Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé qui est défini par la revendication 1.
La présente invention a aussi pour objet un dispositif pour la mise en œuvre du procédé susmentionné, ce dispositif étant défini par la revendication 13.
Les caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé, dans lequel
"la fig. 2 représente, sous la forme d'un bloc diagramme, un mode de réalisation d'un hygromètre à point de rosée dans son application particulière aux mesures de la température de condensation des hydrocarbures légers véhiculés par un gaz;
la fig. 3 est une courbe représentant les différentes variations possibles de la température d'un miroir d'un hygromètre selon la fig. 2 permettant de comprendre et d'expliciter le fonctionnement de l'hygromètre suivant la fig. 2;
la fig. 4 est une courbe représentant le signal de sortie des cellules photosensibles suivant la fig. 2;
la fig. 5, A et B, représente deux diagrammes comparatifs de courbes illustrant les différents enregistrements de mesures effectuées avec un hygromètre selon la réalisation de la fig. 2.
La fig. 2 représente, sous la forme d'un bloc diagramme, un mode de réalisation d'un hygromètre à point de rosée dans son application particulièrement avantageuse aux mesures de la température de condensation des hydrocarbures légers véhiculés par un gaz pouvant comporter, en plus, des hydrocarbures lourds. La réalisation illustrée s'applique plus particulièrement dans le cas des processus à évolution lente. Bien que ce mode de réalisation soit particulièrement avantageux dans ce cas, il peut néanmoins être appliqué, moyennant de légères modifications dans sa structure et sans sortir du cadre de l'invention, à la détermination du point de condensation de l'eau ou de liquides similaires. La seule modification essentielle à apporter à un tel hygromètre est mentionnée ci-après mais, néanmoins, cette modification ne concerne essentiellement que la surface du miroir sur lequel doivent se déposer les condensats et les différents paramètres de fonctionnement qui sont généralement inhérents aux matériaux dont on doit mesurer la température de condensation. Ces modifications peuvent aussi concerner, sans que cela soit nécessaire, la disposition des cellules photosensibles par rapport au miroir de condensation.
Le mode de réalisation de l'hygromètre illustré sur la fig. 2 comprend une tête 10 dans laquelle est disposé un miroir 11 généralement avec une surface dépolie 12 constituant un diffuseur. A ce miroir 11 est associée une unité de régulation de température 13 comprenant essentiellement des moyens de chauffage 14 et dès moyens de refroidissement 15. Ces moyens de chauffage sont généralement réalisés par des résistances chauffantes alimentées par de
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l'énergie électrique et les moyens permettant de réaliser du froid sont généralement des éléments à effet Pelletier, alimentés par une source d'énergie électrique commandable. Les moyens de chauffage et de refroidissement sont associés au miroir 11 d'une façon connue dans le domaine de la technique des hygromètres.
Le miroir 11 est disposé dans une enceinte 16 comprenant une entrée 17 et une sortie 18. Cette enceinte 16 peut être balayée par le fluide ou le gaz dont on veut mesurer la température du point de rosée, c'est-à-dire le pourcentage, dans l'exemple présent illustré, d'hydrocarbures contenus dans le gaz traversant la chambre 16.
Dans cette tête 10 est en plus disposée une source lumineuse 20 associée à des moyens permettant de focaliser le faisceau lumineux 21 sur le miroir 11. La lumière diffusée 22 sur la surface 12 de ce miroir est reçue par des capteurs optiques 23 constitués essentiellement par des cellules photosensibles 24 et 25 disposées dans un pont de Wheatstone 26. Pour la commodité de la représentation de la figure, l'ensemble du capteur optique 23 est repris et illustré sché-matiquement dans le bloc carré 23' dans lequel est représenté le pont de Wheatstone 26, son alimentation 27 et les deux cellules photosensibles 24 et 25 respectivement chacune dans une branche du pont.
Le signal de sortie aux bornes du pont de Wheatstone 26 peut être, de même, reçu et repris par un amplificateur permettant de délivrer à sa sortie 28 un signal dont l'exploitation sera explicitée ci-après. De même, dans ce bloc 23' est représenté schématiquement un moyen permettant d'équilibrer le pont; ce moyen, référencé 29, est illustré par une résistance potentiométrique 29 qui, de préférence, sera constituée par des moyens électroniques commandables par un signal électrique appliqué à l'entrée de commande 30. Ces moyens sont bien connus dans ce domaine et ne seront pas plus amplement décrits.
La tête 10 de l'hygromètre comprend, en plus, une sonde de température 31 placée le plus près possible du miroir 11, afin d'en déterminer à chaque instant la température. La sortie 32 de cette sonde de température 31 est reliée à l'entrée 34 de l'amplificateur 33.
L'amplificateur 33 délivre à sa sortie 35 un signal électrique représentant la valeur instantanée de la température du miroir 11 détectée par la sonde 31. La sortie 35 de l'amplificateur 33 est reliée à une première entrée 36 d'un commutateur 37, cette sortie 35 est aussi reliée à l'entrée 38 d'un échantillonneur commandable à mémoire 39 qui peut être commandé par un signal électrique appliqué à sa borne d'entrée de commande 40. L'échantillonneur à mémoire 39 permet, sous la commande d'un signal électrique appliqué à son entrée 40, de garder en mémoire la valeur du signal qui était appliqué à son entrée 38 à l'instant déterminé par le signal de commande et, sans un autre ordre de commande, de garder indéfiniment cette valeur de la température qui a été mémorisée.
Cette température mémorisée sous la forme d'un signal électrique 0m peut être obtenue à la sortie 41 de l'échantillonneur à mémoire 39. La sortie 41 de l'échantillonneur à mémoire 39 est reliée à une première entrée 42 d'un comparateur à quatre niveaux 43. La deuxième entrée 44 de ce comparateur 43 est reliée à la sortie 35 de l'amplificateur de température de miroir 33 délivrant à sa sortie 35 le signal 0i représentant la valeur de la température du miroir 11 à chaque instant. Ce comparateur à quatre niveaux est apte à comparer le signal 0i délivré à la sortie 35 par rapport à quatre valeurs,
dans l'exemple illustré Tj, T2, T3 et T4.
Ces quatre valeurs représentent des niveaux de température qui peuvent être prédéterminés ou ajustés à volonté. C'est ainsi que est une température relativement élevée prédéterminée représentant une valeur de la température nettement supérieure à la valeur de la température de vaporisation de tous les produits pouvant se déposer sur le miroir contenu dans la tête 10 de l'hygromètre. La température T4 est une température nettement inférieure à la température de condensation de produits pouvant se trouver sous forme de vapeur dans ce même gaz. Par contre, les deux températures intermédiaires T2 et T3 sont élaborées en fonction de la valeur du signal 9m délivré à la sortie de l'échantillonneur 39. A titre d'exemple, la valeur T2 représente une valeur de la température égale à la valeur de la température 0m mise en mémoire, à laquelle est ajoutée une certaine valeur représentant une certaine plage de température déterminée en fonction des différents paramètres. Cette plage peut être, par exemple, de l'ordre de 2 à 3°C. C'est ainsi que la valeur de la température T2 peut être égale à 0m+3"C. De même, la température T3 est une température élaborée en fonction de cette même température 0m obtenue à la sortie de l'échantillonneur à mémoire 39, moins une certaine valeur représentant une certaine plage de température qui peut être aussi, par exemple, égale à 2 ou 3°C. Dans ce cas, la température T3 est égale à 0m — 3° C. Le comparateur 43,
dans ce mode de réalisation, étant donné que la température 0i ne peut se trouver que dans les deux limites extrêmes Tx et T4, ne comporte que quatre sorties, 45, 46, 47 et 48, permettant par des signaux logiques, par exemple à deux états représentés respectivement par 0 et 1, de déterminer si la température 0i, c'est-à-dire la température du miroir, est inférieure ou égale à T,, mais supérieure à T2, et ainsi de suite jusqu'à T4, étant donné que 0i ne peut pas être inférieure à T4. Ces quatre sorties du comparateur à quatre niveaux 43 sont reliées respectivement à quatre entrées correspondantes d'une centrale logique 49 qui peut être, par exemple, une partie d'un microprocesseur comme ceux que l'on trouve maintenant dans le commerce et qui peut prendre différentes formes de structure suivant le constructeur. La logique d'une telle centrale ne présente pas de difficulté pour les fabricants et pourra être réalisée en se reportant aux différentes fonctions ci-après explicitées.
Une première sortie 50 de la centrale logique 49 est connectée à une première entrée 51 d'un générateur de consigne 52 pouvant délivrer à sa sortie 53 un signal fonction des ordres de commande qui seront appliqués à ses entrées, notamment à la première entrée 51, mais aussi à la seconde entrée 54 et à la troisième entrée 55. Le signal délivré par le générateur de consigne 52 à sa sortie 53 est appliqué à une première entrée 56 d'un régulateur de température de miroir 57 dont la seconde entrée de commande 58 est reliée à la sortie de l'amplificateur de signal de miroir 33 qui délivre le signal 0i. La deuxième sortie 59 de la centrale logique 49 est reliée à la deuxième entrée 54 du générateur de consigne 52. La troisième sortie 60 de la centrale logique 49 est reliée à une entrée de commande 61 d'un dispositif de tarage automatique 62 permettant de délivrer à sa sortie 63 un signal de commande pendant une durée déterminée pour commander, par l'entrée 30 mentionnée ci-avant, l'équilibrage du capteur optique avant que celui-ci puisse effectuer la mesure. L'équilibrage se fait par l'équilibrage du pont de Wheatstone représenté schématiquement dans le bloc 23', par exemple sous l'action du signal de commande délivré par la centrale logique à sa sortie 60 et appliqué à l'entrée du dispositif de tarage automatique; celui-ci délivre un signal pendant une constante de temps, par exemple de 1 s, qui permet au pont de Wheatstone de s'équilibrer pour délivrer à sa sortie un signal représentant un niveau zéro. Cette opération de tarage, étant automatique, s'effectue tant que le signal délivré à sa sortie 28 n'a pas atteint sa valeur logique zéro. Pour cela, la sortie 28 du capteur optique 23' est reliée à l'entrée de commande 64 du tarage automatique 62 à la manière d'un asservissement.
La sortie 28 du capteur optique est aussi connectée à une entrée 70 d'un comparateur à deux niveaux prédéterminés 71, ces deux niveaux étant respectivement Ns, dit niveau de surveillance, et un niveau prédéterminé Nf, dit niveau de fonctionnement. Ces deux niveaux sont illustrés sur la courbe de la fig. 4. Sur cette fig. 4 est illustré le signal délivré à la sortie du capteur optique lorsqu'il y a apparition des premiers condensats sur le miroir. La partie du signal 120 représentée en dessous de la ligne illustrant la valeur du signal Nf valeur de fonctionnement est considérée comme un signal de niveau zéro, c'est-à-dire ayant une valeur très faible, les seules variations étant dues à des variations parasitaires bien connues, notamment dans les lignes de base des signaux délivrés à la sortie des capteurs formés principalement par des ponts de Wheatstone. Le comparateur à deux niveaux 71 permet de comparer le signal qui lui est appliqué à son entrée 72 par rapport à ses deux valeurs prédéterminées Ns et Nf. Le signal de valeur Nf représente un niveau qui,
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lorsqu'il est dépassé par le signal appliqué à l'entrée 70, détermine que des condensations sont apparues sur le miroir 11 et que le capteur optique a donc basculé pour délivrer à sa sortie un signal d'une valeur nettement supérieure à la valeur de référence prise comme étant la valeur zéro. Cette variation brusque du signal délivré par le capteur est illustrée, sur la fig. 4, par la variation de la valeur du signal et particulièrement dans la partie de la courbe référencée 120 pour arriver ensuite à une valeur 121 correspondant à l'apparition d'un début de condensation sur le miroir, et donc une possibilité de déterminer la température du miroir correspondant à la condensation.
Pour cela, dès que le signal a atteint une certaine valeur telle que 121 a dépassé notamment le niveau Nf de fonctionnement, par la sortie 72 du comparateur de niveau 71, un signal est envoyé, à travers la centrale logique 49, à l'entrée 40 de l'échantillonneur à mémoire qui commande alors à cet instant la mise en mémoire de la valeur de la température 0i obtenue sous la forme d'un signal à la sortie 35 de l'amplificateur 33.
Le niveau Ns illustré sur la fig. 4 correspond à un niveau de surveillance afin de déterminer si le signal délivré par le capteur est suffisant pour pouvoir être interprété comme un signal de condensation et non pas un signal correspondant à des salissures ou à des effets parasites, notamment au niveau du miroir. Pour cela, dans un premier mode de réalisation, la sortie 72 du comparateur à deux niveaux 71 est reliée à une entrée 73 d'une constante de temps 74 dont la sortie 75 est reliée à une première entrée d'une porte ET 77, tandis que la deuxième entrée 78 de la porte 77 est reliée à la sortie 79 correspondant à la sortie du comparateur donnant le résultat de la comparaison du signal appliqué à son entrée 70 par rapport à la valeur de seuil préaffichée Ns. Ainsi, si à l'instant où la constante de temps délivre son signal logique, par exemple 1, à sa sortie après un certain temps déterminé par le circuit à retard 74, dont la valeur sera déterminée par expérience, le signal appliqué à l'entrée 70 n'a pas dépassé le niveau de surveillance Ns, c'est-à-dire que, sur les deux entrées 76 et 78 de la porte 77, sont reçus respectivement des signaux logiques 1 et 0, la porte 77 délivre alors à sa sortie un ordre logique égal à zéro qui, par la logique 49, peut donner naissance, sur la sortie 81, à une préalarme. Par contre, si, après le temps déterminé par la constante de temps 74, un 1 logique est appliqué respectivement sur les deux entrées 76 et 78 de la porte ET 77, il apparaît alors à la sortie de cette dernière un signal d'état logique 1 qui confirme que l'hygromètre fonctionne correctement.
Les signaux émis à ia sortie 81 sont représentatifs de la qualité de la tête de l'hygromètre et, par exemple, la délivrance de la préalarme signifie que le miroir doit être remplacé ou nettoyé, comme il a déjà été décrit, ou alors que les cellules photosensibles ont subi un vieillissement qui nécessite leur remplacement.
D'une façon générale, tout signal apparaissant à la sortie 81 permet de déterminer que l'hygromètre n'est pas dans un état de fonctionnement correct et nécessite une intervention d'un technicien pour le remettre dans un état correct, ce signal pouvant être éventuellement maintenu par un circuit bistable.
Le mode de réalisation qui vient d'être décrit peut ne pas donner toute satisfaction. En effet, dès que les premiers condensats apparaissent, la température du miroir remonte vers la température définie comme Tj, et les condensats ne peuvent plus se former sur le miroir. Le signal délivré alors par les cellules 23 redescend vers les valeurs les plus faibles sans atteindre le niveau de surveillance Ns, ayant pour conséquence à chaque cycle de déclencher la préalarme, ce qui n'a plus de signification.
Pour lever cette indétermination, il faut que le niveau Ns de surveillance soit très près du niveau de fonctionnement en espérant que l'inertie du refroidissement soit relativement importante pour apporter suffisamment de condensats sur le miroir et donner naissance à un signal délivré par les capteurs d'un niveau suffisant pour dépasser le niveau de surveillance Ns. Mais, dans ce dernier cas aussi, ces conditions sont très aléatoires et la préalarme n'a pas non plus une grande signification.
Le mode de réalisation qui va être décrit ci-après permet d'obtenir des résultats qui sont valables et représentatifs des buts qui sont recherchés dans l'existence d'une alarme et d'une préalarme.
Ce mode de réalisation particulier n'est pas spécifiquement illustré sur les dessins, mais peut néanmoins être très facilement compris à la lumière de la description qui va suivre, en se reportant malgré tout à la fig. 2. Dans ce mode de réalisation, les sorties 72 et 79 du comparateur à deux niveaux 71 sont connectées à deux entrées de la centrale logique 49 qui est apte à commander les opérations suivantes.
Quand les premiers condensats apparaissent, c'est-à-dire que le signal du détecteur dépasse le niveau de fonctionnement Nf, la température du miroir est mise en mémoire comme décrit précédemment. Cette mise en mémoire s'effectue dans l'échantillonneur à mémoire 39 par un ordre qui lui est appliqué à son entrée de commande 40.
Dès que ces premiers condensats étaient apparus sur le miroir dans le mode de réalisation précédemment donné, la température du miroir remontait presque aussitôt. Par contre, dans ce présent mode, la centrale logique 49 continue à élaborer un ordre à travers le générateur de consigne pour que la température du miroir continue à descendre jusqu'à la température de la fin de la plage dans laquelle sont apparus les premiers condensats, par exemple la température T3 si les condensats sont apparus entre Tj et T3. En continuant ainsi à descendre la température du miroir jusqu'à l'extrémité de la plage, on peut espérer avoir suffisamment d'épaisseur de condensats sur le miroir pour que le signal délivré par le capteur optique puisse atteindre la valeur représentée en 122 sur la fig. 4, et donc dépasser le niveau de surveillance Ns.
La centrale logique 49 détermine l'instant de l'arrivée de la température du miroir à la fin de la plage de température comme définie ci-dessus. A cet instant, le comparateur à deux niveaux 71 délivre, à sa sortie 79, un signal représentatif de la valeur du signal délivré par le capteur optique. Dans le cas où le signal délivré par le capteur n'a pas dépassé le niveau de surveillance Ns, la centrale logique délivre alors à sa sortie, par exemple à sa sortie 81, un signal correspondant à une préalarme. Cette préalarme indique que des condensats ont bien été détectés, puisque le signal a dépassé la valeur de fonctionnement Nf, mais que le signal du capteur est faible, puisqu'il n'a pas dépassé le niveau de surveillance Ns. Cette préalarme indique donc par exemple aux utilisateurs de ces hygromètres qu'ils doivent intervenir pour vérifier le fonctionnement de l'hygromètre et par exemple changer quelques éléments essentiels comme le miroir ou les sources lumineuses qui n'ont peut-être plus suffisamment d'intensité.
Par contre, il se peut, comme déjà précisé préalablement, que les condensats ne se forment pas dans la plage comprise entre les températures T2 et T3. Si les condensats apparaissent dans une autre plage que celle comprise entre T2 et T3, l'hygromètre fonctionne de la même façon, c'est-à-dire que, à chaque fois, la température du miroir est amenée jusqu'à la température la plus basse de la page sur laquelle sont apparus ces condensats, et les différents enregistrements sont effectués de la même façon que celle décrite précédemment. Il se peut même qu'ils n'apparaissent pas du tout entre les températures ^ et T4. Dans ce cas, si le miroir arrive à la température la plus basse, c'est-à-dire la température T4, et qu'aucun condensât ne se soit formé, le signal délivré par le capteur ne peut dépasser le niveau de fonctionnement Nf. Cela est interprété par la centrale logique 49 qui détermine que, sur un cycle complet, le signal délivré par le capteur n'a pas dépassé une seule fois le niveau de fonctionnement Nf, et alors cette centrale donne un signal d'alarme indiquant aux utilisateurs que quelque chose n'a pas fonctionné correctement soit dans l'hygromètre, soit au niveau de fabrication de gaz dont le degré hygrométrique est à surveiller.
L'hygromètre peut comporter, en plus, un indicateur numérique 82 dont l'entrée 83 est reliée au point milieu 84 du commutateur 37 pour permettre indifféremment de prendre soit la valeur de la mesure 0i délivrée à la sortie 35 de l'amplificateur du miroir 33 qui représente les variations de température du miroir à chaque instant,
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soit la valeur de la température mise en mémoire comme indiqué précédemment, puisque la deuxième entrée 85 du commutateur 37 est reliée à la sortie 41 délivrant le signal 0m de l'échantillonneur à mémoire.
Cette dernière température 0m représente la valeur de la température de début de condensation des hydrocarbures sur le miroir.
La sortie 41 de l'échantillonneur à mémoire peut aussi être connectée à une entrée 86 d'un convertisseur de tension-courant 87 pour délivrer à sa sortie un signal électrique sous la forme d'un courant électrique qui permettra éventuellement de commander différents systèmes permettant d'agir sur la quantité des hydrocarbures notamment légers contenus dans le gaz. Ainsi, un tel hygromètre peut être introduit dans une chaîne de régulation.
En plus, de façon avantageuse, le mode de réalisation illustré sur la fig. 2 peut comprendre un dérivateur 88 dont l'entrée 89 est reliée à la sortie 28 du capteur optique 23 (ou 23') et dont la sortie 90 est reliée à la troisième entrée 55 du générateur de consigne 52.
Ce dérivateur permet, en fonction de la variation du signal obtenu à la sortie du capteur optique 23 (ou 23'), c'est-à-dire lorsque le signal représente une forte variation, telle que la variation représentée en 120 sur la fig. 4, de commander le générateur de consigne afin que ce dernier délivre à sa sortie 53 un signal permettant de régler la vitesse de la variation de la température du miroir à partir de l'instant où le capteur optique a détecté un début de condensation sur le miroir 11. Généralement, le signal délivré à la sortie 90 commande le ralentissement de la vitesse de refroidissement du miroir encore plus que lorsque la température du miroir a dépassé, vers le sens des refroidissements, la température T2 définie et mentionnée ci-dessus. Cette caractéristique additionnelle permet de cerner avec plus de précision la température du début de condensation des hydrocarbures légers sur le miroir 11.
L'hygromètre dont le mode de réalisation est représenté sur la fig. 2 fonctionne de la façon suivante; ce fonctionnement sera décrit plus particulièrement en regard des fig. 3,4, 5 A et B.
Il est tout d'abord précisé qu'un tel hygromètre, comme illustré sur la fig. 2, fonctionne de façon cyclique. Lorsqu'il est mis en marche, il commence par amener le miroir à une température égale à la température Tj (fig. 3). A cet instant, le comparateur à quatre niveaux 43 envoie sur sa sortie 45 un ordre logique qui, à travers la centrale 49, commande le générateur de consigne pour que le régulateur de température 57 redescende de façon très rapide la température du miroir jusqu'à une température T2, cette baisse de température du miroir étant représentée par la portion de courbe à pente très raide comprise entre les points Tj et T2 sur la fig. 3. A cet instant, quand la température du miroir 0i a atteint la température T2, le comparateur à quatre niveaux 43 délivre à sa sortie 46 un signal qui, à travers la centrale logique 49 et le générateur de consigne 52 sur sa porte d'entrée 51, envoie un ordre, de façon à ralentir la vitesse d'abaissement de la température du miroir 11. La variation de température du miroir à vitesse très lente est représentée par la portion de courbe partant du point référencé T2 sur la fig. 3. A partir de ce point T2, quand la température continue à descendre mais de façon lente, il peut se produire deux phénomènes.
1. Il peut y avoir apparition d'un condensât sur le miroir à une température comprise entre la valeur des températures T2 et T3. S'il apparaît à une température qui est désigne comme 0m un condensât sur le miroir, le comparateur à deux niveaux 71 délivre à sa sortie 72 un signal qui est appliqué à la centrale logique 49, de façon, d'une part, à garder en mémoire la température du miroir lorsque sont apparus les premiers condensats en commandant l'échantillonneuse à mémoire qui délivrera à sa sortie le signal de valeur 0m représentant la température du début de condensation des hydrocarbures légers sur le miroir. D'autre part, le signal obtenu à la sortie 72 du comparateur à deux niveaux pourra commander, à travers la centrale logique 49, une augmentation de la température du miroir par un ordre logique appliqué à son entrée 54 qui inversera le sens de commande de façon que la température du miroir remonte jusqu'à une température égale à Tj ; cette portion de courbe est représentée en 130 à partir du point référence 0m sur la fig. 3 (ces résultats sont aussi représentés plus particulièrement sur la fig. 5A). La courbe 131, en pointillés sur la fig. 3, représente les variations de la température du miroir quand la commande de la remontée en température ne s'effectue pas tout de suite après l'apparition des premiers condensats, mais uniquement lorsque la température du miroir est arrivée à la température la plus basse d'une plage donnée.
2. Il peut ne pas apparaître de condensât sur le miroir 11 ; alors, la température du miroir descend lentement jusqu'à la température T3 (fig. 3).
A partir de cet instant, le comparateur à quatre niveaux 43 délivre sur sa sortie 47 un signal logique qui, à travers le générateur de consigne, commande le régulateur de température du miroir pour abaisser très rapidement la température de celui-ci jusqu'à une température égale à T4. Lorsque le miroir aura atteint cette température T4 (fig. 3), le comparateur à quatre niveaux 43 délivrera sur sa sortie 48 un signal qui, à travers la centrale logique 49 et le générateur de consigne, par sa borne d'entrée 54, commandera le sens de la commande de la température du miroir en la faisant remonter à partir de cette température T4 jusqu'à la température Tj. Il est bien évident que, malgré tout, entre les points T3 et T4 (fig. 3) peuvent apparaître des condensats. Dans ce cas, le fonctionnement de l'hygromètre sera identique à celui décrit ci-dessus et la température 0m sera mise en mémoire de la même façon que lorsque les condensats apparaissent entre les points T2 et T3. Cependant, cette température 0m sera définie de façon moins précise que dans le cas précédent.
Après un tel cycle, les valeurs des températures T2 et T3 seront ajustées automatiquement à la valeur 0m mise en mémoire, comme il a été dit précédemment. Cet ajustement a pour principal but de permettre de mieux cerner la température de condensation des vapeurs contenues dans le gaz véhiculaire. Cela est plus particulièrement avantageux dans les cas des variations de concentrations des vapeurs à processus lents, c'est-à-dire que, d'une mesure à l'autre, la température 0m de début de condensation des hydrocarbures légers ne doit pas varier d'une grande quantité, c'est-à-dire que, entre les deux mesures, la concentration des vapeurs doit avoir une faible variation. Comme les températures T2 et T3 sont déterminées à partir de cette température 0m, il y a de grandes chances pour qu'à chaque fois la mesure du début de condensation des hydrocarbures légers soit toujours dans la plage comprise entre T2 et T3 (fig. 3); il suffira pour cela d'ajuster la valeur de la plage de T2 à T3 notamment en fonction de l'expérience. Cependant, il est bien évident que des accidents peuvent se produire et que des condensats peuvent arriver d'une façon très rapide en grande quantité; dans ce cas, la température 0m pourra se trouver en dehors de cette plage comprise entre T2 et T3, soit au-dessus, soit en dessous, et c'est pour cela qu'il est nécessaire que le balayage de toute la plage possible de température s'effectue quel que soit le résultat obtenu tant que des condensats ne sont pas apparus (fig. 3) des points Tj à T4.
Il est nécessaire d'ajouter que le dérivateur 88 permet, quand il est utilisé dans un tel hygromètre, par son signal délivré à sa sortie 90, de ralentir encore plus la variation de la baisse de la température du miroir lorsque apparaissent les premiers condensats (voir la courbe 120 de la fig. 4) afin que, du fait de l'inertie thermique de celui-ci, la température de ce miroir ne descende pas trop en dessous de sa température de début de condensation des premiers hydrocarbures légers contenus dans le gaz balayant la tête de l'hygromètre 10.
Enfin, quand la température du miroir a atteint à nouveau la température Tls le circuit de tarage automatique 62 permet pendant une constante de temps qui lui est propre, par exemple de 1 s, de tarer le pont de Wheatstone en actionnant le potentiomètre électronique 29 pour que le signal délivré par le capteur soit sensiblement nul et, de toute façon, nettement inférieur au niveau Nf de la fig. 4.
Il a été mentionné précédemment que, chaque fois que le signal à la sortie du capteur dépassait le niveau de fonctionnement Nf, un ordre était envoyé à l'échantillonneur à mémoire 39 de façon que celui-ci échantillonne la température 0i à l'instant où le signal délivré
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par le capteur dépasse ce niveau de fonctionnement Nf. Ainsi, la sortie de l'échantillonneur à mémoire délivre la valeur de la température mise en mémoire, c'est-à-dire la valeur 0m qui pourra être exploitée par les techniciens. La fig. 5 représente les différentes valeurs de 0m pour des différentes mesures en considérant que, à chaque 5 passage entre T2 et T3, se sont condensés des hydrocarbures légers.
La fig. 5A représente les variations de température du miroir dans le cas de l'apparition des condensats à chaque cycle décrit ci-dessus.
Sur cette fig. 5A, on retrouve les différentes valeurs T\ de la tem- 10 pérature maximale, la valeur T2 de la température à partir de laquelle la vitesse de refroidissement est fortement diminuée et les différentes valeurs de 0m, température à laquelle apparaissent sur le miroir les premiers condensats.
A l'instant des différentes valeurs 0m,, 0m2,0m3 correspondent '5 des instants t\, t'2, t'3 auxquels ont été mises en mémoire les différentes valeurs de la température de début de condensation sur le miroir. La fig. 5B représente la valeur du signal qui peut être obtenu à la sortie de l'échantillonneur à mémoire 39 qui donc délivre un signal constant entre chacun des instants t'ls t'2, t'3 auxquels a été 20 donné l'ordre de la prise en mémoire de la température de condensation 0m.
Comme ces cycles de fonctionnement sont relativement rapides par comparaison à l'évolution lente, l'ensemble des signaux constants, représentés par exemple sur la fig. 5B par des portions de 25 courbes parallèles à l'axe des temps, donne une bonne valeur représentative de l'évolution des différentes valeurs et différentes concentrations des hydrocarbures légers contenus dans les gaz à analyser. Ces courbes peuvent, sans aucun doute, être facilement exploitables par les techniciens ayant en charge la surveillance par exemple de la 30 fabrication du gaz passant dans l'hygromètre. De plus, ces valeurs sont vraiment des valeurs représentatives de la température de condensation des différents hydrocarbures légers. Ces différentes plages de températures à variation lente et rapide respectivement sur les trois plages telles que définies ci-avant permettent d'augmenter le 35 nombre de cycles par unité de temps, tout en gardant une bonne précision de la mesure de la température de condensation, notamment des hydrocarbures.
Il a été décrit ci-dessus un hygromètre avec une application plus particulièrement avantageuse dans le cas de la détermination de la 40 condensation des hydrocarbures dans les gaz. Cependant, comme il a été dit, ces hygromètres pourraient être utilisés dans d'autres domaines d'application; pour cela il suffirait d'adapter la structure du miroir et la position des cellules photosensibles suivant que le produit qui se condense sur le miroir le rend soit réfléchissant, soit diffusant. Ces modifications seraient, en tout état de cause, mineures par rapport à la structure de l'ensemble et surtout ne feraient pas sortir l'hygromètre du cadre de l'invention.
Il est en plus nécessaire de préciser que l'hygromètre qui a été décrit est supposé mesurer des gaz comportant des vapeurs dans des concentrations à évolution lente. Cependant, il se peut qu'il y ait des moments dans le fonctionnement de l'hygromètre où il n'y aura pas de vapeur dans le gaz, comme par exemple au démarrage, ou alors un brusque changement important de variation de concentration, dans le cas, par exemple, d'un accident en production du gaz. Dans les deux cas, l'hygromètre donne néanmoins un résultat acceptable.
En effet, quand au démarrage il n'y a pas de vapeur dans le gaz, une température présumée de condensation 0m n'a pas encore été déterminée. Les valeurs T2 et T3 (fig. 3) n'ont alors aucune valeur significative, puisque 0m est quelconque, égale au signal obtenu à la sortie de l'échantillonneur à mémoire, celui-ci pouvant être par exemple une valeur nulle ou comprise entre et T4. Cependant, la centrale logique commande un cycle normalement prévu (fig. 3) et, quand il y a apparition des premiers condensats, quelle que soit la variation de la température lente ou rapide du miroir, les cellules photosensibles vont délivrer un signal qui permettra de mettre en mémoire la température du miroir à l'instant où sont apparus les premiers condensats. Cette température sera néanmoins bien représentative de la mesure effectuée, si elle tombe dans la partie comprise entre les points T2 et T3, et l'hygromètre fonctionnera parfaitement. Par contre, si cette température tombe dans l'une des deux plages rapides, entre Tj et T2 et entre T3 et T4 (fig. 4), les cellules photosensibles détecteront une température qui sera mise en mémoire en tant que 0m. Cette température ne sera peut-être pas déterminée avec une aussi grande précision que dans le cas précédent, mais elle sera néanmoins assez proche de la valeur vraie. Cette valeur permettra néanmoins de bien recentrer la plage T2 et T3 et, après un ou deux cycles suivants, d'obtenir de très bons résultats et d'avoir une température de condensation centrée dans la plage comprise entre T2 et T3.
Dans le cas où il y a une brusque variation importante dans la concentration des hydrocarbures, l'hygromètre réagira de la même façon que précédemment, et seule(s) une ou deux mesures sur un ou deux cycles pourront avoir une précision moins grande que pour les autres cycles et, très rapidement, la plage sera recentrée sur la température présumée de condensation.
R
4 feuilles dessins
Claims (25)
1. Procédé pour déterminer la température du point de condensation d'un corps contenu dans un gaz pouvant comporter un pourcentage faible d'hydrocarbures lourds, lesdits hydrocarbures lourds se déposant sur un miroir dépoli disposé dans une enceinte balayée par ledit gaz plus lentement que ledit corps, caractérisé par le fait qu'il consiste à effectuer un premier cycle comportant le chauffage dudit miroir jusqu'à une température (T 0 au moins égale à la température d'évaporation des hydrocarbures lourds et dudit corps pour les conditions considérées, un refroidissement pendant un premier temps le plus rapidement possible jusqu'à une température (T2) voisine, mais supérieure à la température de condensation présumée pour ledit corps et, dans un second temps continuant le premier temps, un refroidissement continu dudit miroir mais beaucoup plus lent que pendant le premier temps jusqu'à l'apparition (0m) des premières condensations sur ledit miroir, et la mise en mémoire de la valeur de ladite température de début de condensation (0m), et à commander suivant l'apparition de ladite condensation un nouveau cycle semblable au cycle décrit ci-dessus, mais dans lequel la valeur de la température de condensation présumée est prise égale à la valeur de température de début de condensation mise en mémoire dans le cycle précédent.
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2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que si, dans le second temps déterminé, les condensats ne sont pas apparus, la température du miroir est descendue rapidement vers une température (T4) inférieure à la température de condensation la plus basse possible pour les condensats présumés contenus dans ledit gaz.
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par le capteur électro-optique par rapport à un signal de référence, dit niveau de surveillance, correspondant à une épaisseur maximale desdits condensats dudit corps sur le miroir.
3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la remontée en température du miroir dans un nouveau cycle s'effectue en fonction de la détermination de la température du miroir à laquelle apparaissent les premiers condensats.
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4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la remontée en température du miroir s'effectue dès l'apparition des premiers condensats sur le miroir.
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5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la remontée en température du miroir s'effectue lorsque la température dudit miroir a atteint une température déterminée inférieure à la température des premiers condensats.
6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à délivrer un signal fonction de l'épaisseur des condensats sur ledit miroir.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'il consiste en outre à comparer ledit signal par rapport à un premier niveau dit de fonctionnement correspondant à une épaisseur donnée de condensats sur ledit miroir.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'il consiste aussi en outre, après avoir comparé ledit signal par rapport audit premier niveau de fonctionnement, à comparer ledit signal par rapport à un second niveau correspondant à une épaisseur maximale de condensats sur ledit miroir.
9. Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait que, si ledit signal n'a pas dépassé ledit premier niveau à la fin d'un cycle, une alarme est déclenchée.
10. Procédé selon la revendication 8, caractérisé par le fait que, si ledit signal n'a pas dépassé ledit second niveau après avoir dépassé ledit premier niveau, une préalarme est déclenchée.
11. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à mettre en mémoire, pour chaque cycle, la température du miroir à l'apparition des premiers condensats.
12. Procédé selon les revendications 7 et 11, caractérisé par le fait qu'il consiste à déterminer la température dudit miroir à l'instant où ledit signal dépasse ledit premier niveau.
13. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, lesdits hydrocarbures lourds se déposant sur ledit miroir plus lentement que ledit corps, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de commande de la température dudit miroir, des moyens pour mesurer la température dudit miroir, des moyens de détection des premiers condensats sur ledit miroir, un circuit logique coopérant avec lesdits moyens pour commander la température du miroir et les moyens de détection des condensats sur le miroir, ledit circuit logique étant apte à commander un cycle de température du miroir entre au moins une première et une seconde température,
ledit cycle ayant au moins deux vitesses de variation de la température du miroir, le changement de vitesse de variation s'effectuant en fonction des températures présumées de condensation des vapeurs dudit corps, mesurées sur un cycle précédent.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour mettre en mémoire la température dudit miroir, lesdits moyens étant commandés par les moyens de détection de l'apparition des premiers condensats sur ledit miroir.
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15. Dispositif selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé par le fait que les moyens de détection de l'apparition des condensats sur le miroir comportent des moyens électro-optiques délivrant un signal fonction de l'épaisseur desdits condensats sur ledit miroir.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que lesdits moyens de détection de l'apparition des condensats sur ledit miroir comportent en outre des moyens pour comparer ledit signal par rapport à au moins un niveau représentant une épaisseur prédéterminée de condensats sur ledit miroir.
17. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que lesdits moyens électro-optiques délivrant un signal fonction de l'épaisseur desdits condensats comprennent notamment une source émettant un rayonnement lumineux dirigé sur ledit miroir, au moins une cellule photosensible apte à recevoir les rayonnements renvoyés par ledit miroir, des moyens de mesure du signal délivré par ladite cellule photosensible pour délivrer ledit signal de mesure, des moyens commandables pour ramener ledit signal de mesure à une valeur de référence en l'absence de condensât sur ledit miroir.
18. Dispositif selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour ralentir le refroidissement dudit miroir au début de l'apparition desdits condensats sur ledit miroir, cesdits derniers moyens coopérant avec les moyens de détection de condensats sur ledit miroir.
19. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait qu'il comporte une enceinte balayée par le gaz, ledit miroir étant disposé dans ladite enceinte, des moyens commandables de chauffage dudit miroir, des moyens commandables de refroidissement dudit miroir, une sonde de température dudit miroir, un échantillonnera à mémoire commandable dont l'entrée est reliée à ladite sonde de température, un premier comparateur dont la première entrée est reliée à la sortie dudit échantillonneur à mémoire, et dont la seconde entrée est reliée à la sortie de ladite sonde, ledit comparateur étant apte à comparer le signal délivré par ladite sonde à des valeurs prédéterminées et/ou élaborées en fonction du signal obtenu à la sortie dudit échantillonneur à mémoire, une centrale logique de commande dont les premières entrées sont connectées aux sorties dudit comparateur, un générateur de consigne dont les premières entrées sont reliées à des sorties correspondantes de ladite centrale logique, un régulateur de température dont les deux entrées sont reliées respectivement à la sortie de ladite sonde et dudit générateur de consigne, la sortie dudit régulateur étant apte à commander lesdits moyens de chauffage et/ou de refroidissement dudit miroir, un capteur électrooptique pour délivrer un signal sensiblement proportionnel à l'épaisseur des condensats dudit corps sur ledit miroir, et des circuits électroniques du traitement du signal délivré par ledit capteur électrooptique dont les sorties sont connectées à ladite centrale logique.
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20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que ledit circuit électronique comporte un comparateur.
21. Dispositif selon la revendicatiin 19, caractérisé par le fait que ledit comparateur est apte à comparer le signal délivré par le capteur électro-optique à un niveau de référence dit niveau de fonctionnement correspondant à une épaisseur minimale de condensats sur ledit miroir.
22. Dispositif selon l'une des revendication 20 ou 21, caractérisé par le fait que ledit comparateur est apte à comparer le signal délivré
23. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que ledit circuit électronique comporte en outre une boucle d'asservissement pour ramener ledit signal délivré par le capteur électrooptique à un signal de référence prédéterminé.
24. Dispositif selon l'une des revendications 19 à 23, caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit dérivateur dont l'entrée est reliée à la sortie dudit capteur électro-optique et dont la sortie est reliée à une entrée de commande du générateur de consigne.
25. Dispositif selon les revendications 21 et 22, caractérisé par le fait que la première sortie dudit comparateur délivrant un signal résultat de la comparaison du signal délivré par ledit capteur électrooptique avec le premier niveau de fonctionnement est reliée à l'entrée d'une constante de temps dont la sortie est reliée à une première entrée d'une porte ET dont la seconde entrée est reliée à la sortie du comparateur délivrant un signal résultat de la comparaison dudit signal délivré par ledit capteur électro-optique avec le niveau de surveillance, la sortie de ladite porte ET étant reliée à une entrée de ladite centrale logique.
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