CH634738A5 - Aspirateur. - Google Patents

Description

L'invention se rapporte aux aspirateurs de poussière à usage ménager qui comprennent un boîtier reposant au sol par une paire de roues postérieures et une paire de roulettes antérieures, et un groupe motoventilateur interne à ce boîtier et adapté pour créer une dépression dans une chambre d'aspiration également interne au boîtier et comportant une prise d'aspiration tournée vers le sol munie d'une brosse rotative entraînée par ledit groupe.

L'invention concerne, en particulier, les aspirateurs de ce genre dont la chambre d'aspiration comporte, outre la prise d'aspiration principale tournée vers le sol, une prise d'aspiration auxiliaire située sur le dessus du boîtier et équipée d'une trappe mobile qui peut prendre soit une position de fermeture, pour laquelle elle recouvre cette prise auxiliaire, soit une position d'ouverture, pour laquelle elle dégage cette prise pour permettre alors à l'usager d'y brancher un tube flexible de prolongation équipé, par exemple, d'un suceur adapté au nettoyage des fauteuils, des tentures ou des recoins peu accessibles à la prise d'aspiration principale.

L'invention se rapporte, plus précisément, aux aspirateurs de ce type qui comportent, de plus, un dispositif de commande de la hauteur de la brosse rotative, comprenant une paire de bras montés pivotants dans le boîtier autour d'un axe horizontal et portant chacun en bout l'une des roulettes antérieures, ces bras pouvant occuper au moins trois positions, soit une position relevée, permettant le nettoyage d'un sol lisse, pour laquelle les roulettes sont suffisamment rentrées dans le boîtier pour laisser la brosse au contact dudit sol lisse, une position baissée intermédiaire, permettant le nettoyage d'un tapis épais, pour laquelle les roulettes sont suffisamment sorties du boîtier pour soulever la brosse en une position appropriée au nettoyage dudit tapis épais, soit une position surbaissée, convenable pour l'utilisation du tube flexible, pour laquelle les roulettes sont suffisamment sorties pour éviter tout contact de la brosse avec le revêtement du sol, quel que soit ce revêtement.

Dans ce genre d'aspirateurs, il est important que les bras pivotants soient placés en position surbaissée avant le branchement du tube flexible, de façon, d'une part, à éviter tout battage inutile du tapis par la brosse rotative et, d'autre part, à obtenir le maximum de dépression dans la chambre d'aspiration puisqu'on élimine ainsi tout ralentissement du groupe motoventilateur qui pourrait résulter du frottement de la brosse sur le sol.

L'invention a pour but d'assurer cette opération d'élévation de la brosse avant branchement du tube flexible.

A cet effet, l'invention prévoit que, entre la trappe mobile de la prise auxiliaire et les bras pivotants, est disposé un organe de transmission mécanique tel que l'ouverture de cette trappe amène automatiquement ces bras en la position surbaissée.

Les particularités et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels:

la fig. 1 est une vue en perspective d'un aspirateur selon l'invention; la fig. 2 est une vue partielle en élévation de l'aspirateur sur un sol lisse, avec les roulettes antérieures suffisamment rentrées pour que la brosse touche ou affleure ce sol;

la fig. 3 est une vue analogue à la fig. 2, mais avec la brosse au contact d'un tapis épais, c'est-à-dire avec les roulettes suffisamment sorties pour amener la brosse en cette position;

la fig. 4 est une vue encore analogue, mais avec la brosse écartée du sol, c'est-à-dire avec les roulettes suffisamment sorties à cet effet, cela en vue de l'utilisation du tube flexible;

la fig. 5 est une vue partielle en perspective, sur laquelle on peut

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voir le tube flexible de prolongation branché sur la prise auxiliaire d'aspiration et muni en bout d'un suceur de nettoyage;

la fig. 6 représente à plus grande échelle une coupe verticale partielle du boîtier de l'aspirateur en condition de nettoyage d'un sol lisse, et la fig. 7 représente schématiquement, en perspective, le dispositif de commande de la hauteur de la brosse, et notamment l'organe de transmission mécanique entre la trappe et les bras porte-roulettes.

L'aspirateur représenté comprend un boîtier 10 reposant au sol par une paire de roues postérieures 12 et une paire de roulettes antérieures 14. Un groupe motoventilateur 16 (fig. 6) interne à ce boîtier est adapté pour créer une dépression dans une chambre d'aspiration 18 également interne au boîtier et comportant une prise d'aspiration 20 tournée vers le sol et munie d'une brosse rotative 22 entraînée par le groupe 16 au moyen d'une courroie 24.

Comme on le voit à la fig. 1, le boîtier 10 porte un manche 26 supportant un collecteur de poussière 28 qui est relié à la chambre d'aspiration 18 par un raccord 30.

La chambre d'aspiration 18 comporte, outre la prise d'aspiration 20 tournée vers le sol, une seconde prise d'aspiration 32 (fig. 5) tournée vers le dessus du boîtier. Ci-après, la prise inférieure 20 sera dite principale, parce qu'elle accomplit la fonction normale de nettoyage du sol que l'on attend d'un aspirateur-brosseur de ce genre. En revanche, la prise supérieure 32 sera dite auxiliaire, parce qu'elle a pour fonction de permettre à l'usager de brancher sur l'aspirateur un tube flexible de prolongation 34 destiné à des utilisations particulières, telles que nettoyage des fauteuils et tentures ou des recoins peu accessibles à la prise principale 20, lequel tube 34 est alors muni d'un suceur approprié 36. La prise auxiliaire 32 est équipée d'une trappe mobile 38 à laquelle on peut donner, par action sur une manette 40, soit une position de fermeture, pour laquelle elle recouvre cette prise auxiliaire (fig. 1 et 7), soit une position d'ouverture (fig. 5), pour laquelle elle dégage cette prise pour permettre alors d'y brancher le tube flexible 34.

Dans le but de commander la hauteur de la brosse 22 par rapport au sol, et d'adapter ainsi l'appareil à ses diverses conditions de travail, cet appareil est équipé d'un dispositif de réglage de la position des roulettes antérieures 14 par rapport au boîtier 10. Comme le représente schématiquement la vue en perspective de la fig. 7, ce dispositif de réglage comprend une paire de bras 42 montés pivotants dans le boîtier autour d'un axe horizontal commun et portant chacun en bout l'une des roulettes 14, ces bras pouvant ainsi occuper au moins trois positions: soit une position relevée (fig. 2 et 6, et une position en traits pleins de la fig. 7), convenant au nettoyage d'un sol lisse 44, pour laquelle les roulettes 14 sont suffisamment rentrées dans le boîtier 10 pour laisser la brosse 22 au contact dudit sol lisse; soit une position baissée intermédiaire, convenant au nettoyage des tapis épais, pour laquelle les roulettes 14 sont suffisamment sorties du boîtier 10 (fig. 3, et position 14' de la fig. 7) pour soulever la brosse 22 en une position appropriée au nettoyage desdits tapis 46; soit encore une position surbaissée, convenant à l'utilisation du tube flexible 34, pour laquelle les roulettes 14 sont suffisamment extraites (fig. 4, et en position 14" de la fig. 7) pour éviter tout contact de la brosse 22 avec le revêtement du sol, quel que soit ce revêtement.

La commande de la position des bras 42 est assurée, d'une part, par une tirette 48 latérale au boîtier 10, laquelle permet de faire passer ces bras de l'une à l'autre des positions relevées (fig. 2) et baissée intermédiaire (fig. 3) lorsque la trappe 38 est en position de fermeture (fig. 1 et 7), et, d'autre part, par la manette 40 de la trappe 38, laquelle permet, lorsque l'on pousse cette manette vers la position d'ouverture de la trappe, d'amener automatiquement les bras 42 en leur position surbaissée (fig. 4), quelle que soit alors la position de la tirette 48, cela grâce à l'interposition d'un organe de transmission mécanique entre la trappe 38 et les bras 42.

Comme illustré notamment à la fig. 7, les deux bras 42 sont respectivement solidaires des deux extrémités d'un arbre horizontal 50 monté rotatif dans un palier 52 du boîtier 10, et l'organe de transmission mécanique entre la trappe 38 et ces bras 42 comporte un levier

54 dont une extrémité 55 est solidaire de l'arbre 50 et qui s'étend transversalement à cet arbre, tandis que son extrémité libre 56 constitue une came avec laquelle peut venir en prise un doigt 58 porté par la trappe 38. Cette trappe 38 est, quant à elle, montée coulissante sur le boîtier 10, dans des glissières 60 (fig. 6), selon une direction parallèle à l'arbre 50. Dans la forme de réalisation illustrée, le levier 54 présente la forme d'une plaquette métallique dont un bord d'extrémité 55 est appliqué sur l'arbre 50 et qui présente trois parties planes, soit une première partie 62 fixée à l'arbre situé dans le plan des bras 42, une seconde partie 64 relevée par rapport à la première et raccordée à celle-ci selon une première ligne de pliage 66 parallèle à l'arbre 50, et une troisième partie 68, relevée par rapport à la seconde, et raccordée à celle-ci selon une seconde ligne de pliage 70 oblique par rapport à l'arbre 50 et partant de l'une des extrémités de la première ligne de pliage 66. Le bord libre de cette troisième partie 68 constitue la came 56.

L'ensemble formé par le levier 54, l'arbre 50, les bras 42 et les roulettes 14 est rappelé vers le haut dans le boîtier 10 par un ressort de traction 72 disposé entre la partie médiane 64 du levier 54 et un point de fixation 74 interne au boîtier 10.

La tirette 48, commandant le passage des bras 42 de leur position relevée à leur position baissée intermédiaire, est montée coulissante sur le boîtier sur un guide 76 s'étendant transversalement à l'arbre 50. Cette tirette 48 est solidaire d'un curseur 78 (fig. 7) qui est situé dans le boîtier sous le guide 76 et qui présente sur sa face inférieure une portée 80 inclinée par rapport au guide 76 et située au-dessus d'un ergot 82 dirigé vers le haut et porté en bout de l'un des bras 42.

Lorsque la trappe 38 est en position de fermeture (fig. 1 et 7) et lorsque la tirette 48 est poussée vers l'arrière (fig. 2 et 7), les roulettes 14 sont rentrées dans le boîtier en une position telle que la brosse 22 vienne affleurer le plan tangent commun aux roues postérieures 12 et aux roulettes 14. Cette position convient, comme on l'a déjà dit, au nettoyage d'un sol lisse, par exemple d'un parquet ou d'un carrelage.

Lorsque, à partir de cette position, on pousse la tirette 48 vers l'avant tout en laissant la trappe 38 en position de fermeture, le curseur 78 vient agir par sa portée inférieure 80 sur l'ergot 82, ce qui abaisse les bras 42, fait sortir ainsi les roulettes 14, et soulève la brosse vers le haut en position appropriée pour le nettoyage des tapis (fig. 3).

Ainsi, lors de l'utilisation de l'appareil en sa fonction d'aspirateur-brosseur, le déplacement de la tirette 48 sur son guide permet de régler la hauteur de la brosse par rapport au sol à tout niveau compris entre la position de contact avec le sol (fig. 2) et la position correspondant au nettoyage des tapis les plus épais (fig. 3).

On notera que, pour la position de la fig. 2, la came 56 est à peine au contact du doigt 58, tandis que, pour la position de la fig. 3, cette came 56 est écartée légèrement de ce doigt 58 par suite du basculement du levier 54 vers le bas, consécutif à l'action du curseur 78.

Si l'usager ouvre alors la trappe 38 (flèche F de la fig. 7) dans le but de brancher le tube flexible 34 sur la prise auxiliaire 32, et si à ce moment la tirette 48 est dans sa position reculée des fig. 2 à 7, le doigt 58 vient attaquer la came 56 dès le début du mouvement de coulisse-ment de la trappe, par exemple au point A indiqué sur la fig. 7. Si, par contre, avant le coulissement de la trappe, la tirette 48 est dans sa position avancée de la fig. 3, le doigt 58 vient attaquer la came 56 seulement au point B, par exemple. Dans ces deux cas, ainsi que dans le cas des positions intermédiaires de la tirette, le doigt 58, agissant à coup sûr sur la came 56 au-delà du point B, amène les bras 42 en position surbaissée et les roulettes 14 en la position 14" de la fig. 7 (voir également fig. 4) lorsque la prise auxiliaire 32 est complètement dégagée. En cette position, la tirette 48 n'a plus aucune action sur la position des roulettes, puisque l'ergot 82 est espacé du curseur 78.

Inversement, lorsque, après débranchement du tube flexible 34, on referme la trappe 38, l'ergot 82 retourne au contact du curseur 78, cela sous l'action du ressort de rappel 72. Les roulettes 14 rentrent ainsi dans le boîtier en une position pour laquelle la brosse est à un niveau compris entre celui de la fig. 2 et celui de la fig. 3, cela selon la position où se trouve alors la tirette 48.

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2 feuilles dessins

Claims (7)

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1. Aspirateur comprenant un boîtier reposant au sol par une paire de roues postérieures et une paire de roulettes antérieures, un groupe motoventilateur interne audit boîtier et adapté pour créer une dépression dans une chambre d'aspiration qui est également interne au boîtier et qui comporte, d'une part, une prise principale d'aspiration tournée vers le sol et munie d'une brosse rotative entraînée par ledit groupe et, d'autre part, une prise auxiliaire d'aspiration située sur le dessus du boîtier et équipée d'une trappe mobile qui peut prendre soit une position d'ouverture, pour laquelle elle dégage cette prise et permet d'y brancher un tube flexible, soit une position de fermeture, pour laquelle elle recouvre cette prise, ainsi qu'un dispositif de commande de la hauteur de la brosse, comprenant une paire de bras pivotant dans le boîtier autour d'un axe horizontal et portant chacun en bout l'une des roulettes antérieures, ces bras pouvant occuper au moins trois positions, soit une position relevée, permettant le nettoyage d'un sol lisse, pour laquelle les roulettes sont suffisamment rentrées dans le boîtier pour laisser la brosse au contact dudit sol lisse, soit une position baissée intermédiaire, permettant le nettoyage d'un tapis épais, pour laquelle les roulettes sont suffisamment sorties du boîtier pour soulever la brosse en une position appropriée au nettoyage dudit tapis épais, soit une position surbaissée, convenant à l'utilisation d'un tube flexible, pour laquelle les roulettes sont suffisamment sorties pour éviter tout contact de la brosse avec tout revêtement du sol, caractérisé en ce que, entre la trappe mobile (38) et les bras pivotants (42), est disposé un organe de transmission mécanique (54) tel que l'ouverture de cette trappe amène automatiquement ces bras en ladite position surbaissée.

2. Aspirateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que, les deux bras pivotants (42) étant respectivement solidaires des deux extrémités d'un arbre horizontal (50) monté rotatif dans le boîtier (10), l'organe de transmission mécanique comporte un levier (54) dont une extrémité (55) est solidaire dudit arbre et qui s'étend transversalement à cet arbre, tandis que son extrémité libre (56) constitue une came avec laquelle peut venir en prise un doigt (58) porté par la trappe mobile (38).

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REVENDICATIONS

3. Aspirateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le levier (54) présente la forme d'une plaquette dont un bord (55) est appliqué et fixé à l'arbre (50) et qui est relevée en direction de la trappe (38), tandis que son bord libre, opposé audit bord fixé, constitue la came (56).

4. Aspirateur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaquette présente trois parties planes, soit une première partie (62) fixée à l'arbre (50) située dans le plan des bras pivotants (42), une seconde partie (64) relevée par rapport à la première et raccordée à celle-ci selon une première ligne de pliage (66) parallèle à l'arbre (50), et une troisième partie (68) relevée par rapport à la seconde (64) et raccordée à celle-ci selon une seconde ligne de pliage (70) oblique par rapport audit arbre et partant de l'une des extrémités de la première ligne de pliage (66), le bord libre de cette troisième partie (68) constituant la came (56).

5. Aspirateur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les bras (42) sont rappelés vers le haut dans le boîtier (10) par un ressort de traction (72) disposé entre le levier (54) et un point de fixation (74) interne au boîtier.

6. Aspirateur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la trappe mobile (38) est montée coulissante sur le boîtier (10) selon une direction parallèle à l'arbre (50).

7. Aspirateur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de commande de la hauteur de la brosse (22) comprend en outre un curseur (78) qui est monté coulissant sur le boîtier (10) sur un guide (76) s'étendant transversalement à l'arbre (50) et qui commande le passage des bras (42) de l'une à l'autre des positions relevée et intermédiaire, ce curseur présentant à cet effet sur sa face inférieure une portée (80) inclinée par rapport audit guide et située au-dessus d'un ergot (82) dirigé vers le haut et porté en bout de l'un des bras (42), de telle sorte que, pour la position de fermeture de la trappe (38), le coulissement du curseur (78) dans un sens sur son guide (76) amène les bras (42) de leur position relevée à leur position intermédiaire par action de ladite portée sur ledit ergot, tandis que l'ouverture consécutive de la trappe (38) amène ensuite lesdits bras de ladite position intermédiaire à la position surbaissée par action du doigt (58) de la trappe (38) sur la came (56) du levier (54).