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REVENDICATIONS
1. Machine automatique à laver la vaisselle, caractérisée par le fait qu'elle comporte une cellule de production électrolytique d'hy pochlorite de sodium, un réservoir de chlorure de sodium, une alimentation en eau, des moyens pour relier ledit réservoir à ladite cellule, des moyens pour mettre en liaison cette cellule avec ladite alimentation en eau, des moyens pour fixer le volume d'eau introduit dans la cellule et des moyens pour introduire des quantités dosées de chlorure de sodium dans cette cellule.
2. Machine selon la revendication 1, comprenant un dispositif de programmation et de commande de son cycle de fonctionnement, caractérisée par des moyens de réglage du courant d'alimentation de ladite cellule commandés par ledit dispositif de programmation.
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend un circuit de refroidissement de ladite cellule sous la forme d'un échangeur de chaleur associé à la paroi délimitant la cellule.
Les machines à laver la vaisselle utilisent généralement un produit de lavage comportant notamment un composé à chlore actif. Ce produit de lavage déversé dans le bain de lavage principal forme le produit lessiviel chauffé jusqu'à une température de l'ordre de 60 C.
Ce lavage est suivi généralement de trois rinçages et du séchage.
Outre l'action bactéricide et fongicide due à la présence du composé à chlore actif, on a constaté que ce composé du produit de lavage a également une action bénéfique sur les performances du lavage, et notamment par son action de décoloration de certaines taches, café, thé, rouge à lèves, etc., et sur la qualité du rinçage qui conditionne l'aspect de la vaisselle lavée. De ce fait, il est considéré comme un élément indispensable dans la composition des produits de lavage destinés aux lave-vaisselle.
Si la présence d'un composé à chlore actif dans le produit de lavage est pratiquement indispensable compte tenu de son triple effet de lavage, de désinfection et d'action bénéfique sur le rinçage ultérieur, il présente aussi un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, le composé chloré pose des problèmes au niveau de la fabrication et du stockage de la poudre, notamment en raison du risque d'hydrolyse, particulièrement en milieu alcalin.
Ensuite, en milieu lessiviel, l'action prolongée pendant tout le cycle de lavage, qui dure environ 20 min, en eau chaude rend ce produit particulièrement corrosif. Cette action corrosive se manifeste aussi bien à l'égard du lave-vaisselle, de la vaisselle elle-même et notamment des ustensiles métalliques et des décors peints, que des résines échangeuses d'ions de l'adoucisseur qui sont dégradées par l'eau de lavage recirculée chargée de produit oxydant.
Sur le plan de la pollution, l'hydrolyse des composés à chlore actif n'étant pas complète lors du lavage principal, des produits organiques chlorés à pouvoir oxydant ainsi que des résidus d'hydrolyse et de dégradation de ces composés sont rejetés dans l'environnement.
Par ailleurs, les produits de lavage actuels ont une action détergente inégale suivant les substances et les salissures à laver. Si ces produits ont un effet dégraissant satisfaisant, ils sont incapables de s'attaquer efficacement aux substances brûlées, aux taches d'oeuf, aux substances amylacées notamment. On sait que l'action catalytique de certaines enzymes et de certains systèmes enzymatiques est capable de s'attaquer à de telles substances. Toutefois, les essais d'incorporation d'enzymes dans les produits de lavage destinés aux lave-vaisselle n'ont pas pu donner les résultats escomptés en raison de l'action simultanée du composé chloré qui inhibe l'action enzymatique. Actuellement, pour obtenir des performances acceptables de lavage, on a donc recours principalement à des formulations commerciales solides ou liquides que nous considérons comme incomplètes.
En outre, la production d'un produit de lavage liquide complet ou non est rendue difficile, voire empêchée par la présence de ce composé chloré. Or, compte tenu de l'utilisation quotidienne d'un lave-vaisselle, un tel produit permettrait son stockage dans la machine même et la distribution de doses à chaque lavage, le remplissage du réservoir de stockage étant nécessaire à des intervalles de temps équivalant à une série de cycles de lavage. Le but de la présente invention est de remédier au moins partiellement aux inconvénients susmentionnés, tout en conservant les avantages des compositions détergentes connues.
Elle a, à cet effet, pour objet une machine automatique à laver la vaisselle, caractérisée par le fait qu'elle comporte une cellule de production électrolytique d'hypochlorite de sodium, un réservoir de chlorure de sodium, une alimentation en eau, des moyens pour relier ledit réservoir à ladite cellule, des moyens pour mettre en liaison cette cellule avec ladite alimentation en eau, des moyens pour fixer le volume d'eau introduit dans la cellule et des moyens pour introduire des quantités dosées de chlorure de sodium dans cette cellule.
Avantageusement, on pourra mettre en action une telle machine de manière à effectuer un lavage dans un bain lessiviel obtenu à partir d'un produit de lavage exempt d'un agent bactéricide et fongicide, puis à introduire séparément un tel agent bactéricide à un instant compris entre la période finale du lavage dans le bain lessiviel et le dernier rinçage.
Par cette manière de procéder, on obtiendra la séparation de l'action détergente de celle du composé à chlore actif. Le fait que le produit détergent ne comporte plus de composé à chlore actif ouvre des perspectives nouvelles pour établir la formulation de ce produit, en particulier la mise au point de produits enzymés sans suppression de l'action du chlore actif. Cela permet également la formulation de compositions détergentes aqueuses. L'introduction du composé à chlore actif organique ou minéral peut être choisie au moment le plus approprié. La durée d'action et sa concentration peuvent également être ajustées en fonction des besoins de lavage. Cela permet de réduire l'effet corrosif en réduisant la durée d'action, la concentration et la température à laquelle le composé à chlore actif agit.
Il en résulte une augmentation de la durée de vie des parties de la machine soumises à l'action de ce produit. Les rejets de produits organiques chlorés dans l'environnement sont minimisés et ceux de produits de décomposition sont supprimés.
La figure unique du dessin annexé illustre, très schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution d'une machine automatique à laver la vaisselle selon l'invention.
Dans la description qui va suivre, ne seront décrits que les seuls éléments nécessaires à la compréhension de la présente invention.
La machine à laver la vaisselle illustrée par la figure comporte un conduit d'alimentation en eau 1 et un conduit d'évacuation des eaux usées 2. Cette machine comporte en outre un réservoir de saumure 3 et une cellule électrochimique 4. Les proportions entre machine et cellule 4 ne correspondent pas à la réalité. Cette cellule 4 présente une anode 5 en graphite ou en titane platiné et une cathode tubulaire 6 en fer ajustée à l'intérieur d'une cuve cylindrique 7 en acier inoxydable, sans séparateur entre l'anode et la cathode.
Cette cuve est entourée par un serpentin de refroidissement 8 dont une extrémité est reliée au conduit d'alimentation 1 en eau et dont l'autre extrémité est reliée soit au conduit d'évacuation des eaux usées 2, soit en un point du conduit d'alimentation 1 situé en aval par rapport à l'endroit de raccordement de la première extrémité de ce serpentin au même tuyau d'alimentation 1. Dans ce dernier cas, une électrovanne 9 devrait être placée sur le conduit d'alimentation 1 entre les deux points de raccordement avec le serpentin de refroidissement 8, de sorte que, en cas de fermeture de l'électrovanne 9, le serpentin de refroidissement 8 constituera une dérivation du conduit d'alimentation 1.
La cellule électrochimique 4 est alimentée en courant d'intensité réglable pour les raisons que l'on expliquera par la suite, cette intensité étant fixée de préférence en fonction du programme de lavage de la machine, sélectionné à l'aide d'un sélecteur manuel 10.
Cette cellule électrochimique 4 comporte un conduit d'alimentation
Il relié au réservoir de saumure 3, lui-même relié au conduit d'alimentation en eau 1 par une électrovanne 13 contrôlant un conduit de dérivation 14. Cette électrovanne 13 fait partie d'un ensemble électrovanne à deux voies dont le second élément 13a contrôle un conduit 15 reliant la sortie de la cellule électrochimique 4 au bac de lavage de la machine à laver.
L'alimentation de la cellule électrochimique 4 en concentrations désirées de chlorure de sodium, adaptées à la quantité nécessaire d'hypochlorite à produire suivant le cycle de lavage, est réalisée grâce à un système doseur qui comporte un piston 21 traversé par un conduit coudé 22 et monté dans un tube de distribution 23 qui débouche à la jonction des conduits d'alimentation 11 et de dérivation 14. Ce tube de distribution 23 est contrôlé par une valve antiretour 24 maintenue normalement fermée par la pression de l'eau dans les conduits 11 et 14. Le piston 21 est solidaire d'une tige 25 qui s'étend à l'extérieur du réservoir de saumure 3 et se termine par un disque 26 monté dans l'entrefer d'un électro-aimant de commande 28. Lorsque le piston 21 est en position écartée de la valve antiretour 24, une chambre de dosage 27 est ménagée entre cette valve et l'extrémité du piston.
Comme la value 24 est fermée lorsque le piston 21 s'écarte de cette valve 24, la chambre est en dépression. Dès que l'extrémité du conduit coudé 22, s'ouvrant dans la face latérale du piston 21, sort du tube de distribution 23, une dose de saumure est aspirée dans la chambre 27. Lors du déplacement en sens inverse du piston 21, le conduit coudé 22 est fermé dès que son extrémité s'ouvrant dans la face latérale du piston 21 pénètre dans le tube de distribution 23. Le liquide contenu dans la chambre de dosage 27 est emprisonné et force alors la valve 24 à s'ouvrir. La dose est injectée dans l'eau circulant du conduit de dérivation 14 au conduit d'alimentation 11.
L'extrémité du conduit 11 aboutissant à la cellule électrochimique 4 et une ouverture 12 reliée à l'atmosphère sont contrôlées par deux valves 16 et 17 solidaires d'un flotteur 18. Une soupape de sécurité 19, tarée par un ressort 20, sert au dégazage de la cellule 4 lorsque la pression dépasse un certain niveau. Cette soupape 19 peut être reliée au conduit 15 pour éviter le rejet de gaz chlorés dans l'atmosphère.
A titre d'exemple, la cellule électrochimique 4 peut avoir une capacité de l'ordre de 1 à 2 A/dm2, avec un taux de remplissage en électrolyte de l'ordre de 60 à 80%, la concentration de NaCI étant comprise entre 5 et 30 g/l. La dose de poudre pour un lavage est généralement de l'ordre de 60 g et les compositions actuelles comportent, pour une telle dose, l'équivalent de 0,2 à 1,5 g de
NaOCI, résultant de l'hydrolyse du composé organique à chlore actif. Les caractéristiques électriques de la cellule pour produire des doses de NaOCI de cet ordre sont les suivantes: compte tenu du fait que le poids moléculaire du NaOCI est de 74,4, l'obtention de 74,4 g de NaOCI nécessite 26,8 Ah; donc 1,4 g consomme 0,5 Ah en supposant un rendement de 100% et une tension à la cellule de 3,5 V.
Lorsque la concentration de l'électrolyte en NaCI est très faible, il est possible de compenser la perte de conductivité en rapprochant les électrodes rune de l'autre. Avec un rendement de 80%, cette consommation s'élève à 0,6 Ah. Si l'on désire produire cette quantité de 1,4 g en 12 min, il faut alimenter la cellule avec un courant de 3 A.
La densité de courant sera comprise entre 5 et 10 A/dm2, ce qui portera la surface des électrodes entre 0,25 et 0,5 dm2. Si on désire modifier la quantité de NaOCI produite, on peut modifier soit la durée, soit l'intensité du courant d'alimentation. La chaleur engendrée par la réaction électrochimique est évacuée par l'eau circulant dans le serpentin de refroidissement 8 et sert à empêcher la formation de chlorate qui en résulterait si la température du bain s'élevait. Cette chaleur peut être récupérée par exemple au cours du premier rinçage si l'hypochlorite est produite à ce moment pour atténuer l'effet de choc thermique sur la vaisselle.
Bien entendu, les doses d'hypochlorite produites peuvent être sensiblement différentes de celles comprises dans les produits de lavage. Notamment, compte tenu du fait qu'il est possible de réduire la durée d'action du composé à chlore actif, on peut envisager d'en augmenter la dose de manière à améliorer l'effet bactéricide et fongicide. Pour fabriquer la quantité d'hypochlorite nécessaire à un cycle déterminé de lavage, l'électrovanne à deux voies ferme la vanne
13a et ouvre la vanne 13. Simultanément, le piston 21 est actionné par l'électro-aimant 28 pour introduire une ou plusieurs doses correspondant au volume de la chambre 27, dans l'eau circulant dans le conduit 11 en direction de la cellule électrochimique 4, chargeant ainsi l'eau de la quantité de chlorure de sodium désirée.
Lorsque la cellule est remplie au niveau désiré, les valves 16 et 17 ferment respectivement l'arrivée d'eau et la liaison avec l'atmosphère. Les électrodes 5 et 6 sont alimentées en courant d'intensité désirée.
Lorsque le temps nécessaire à la production de la quantité d'hypochlorite désiré s'est écoulé, l'électrovanne 13, 13a est actionnée en sens inverse pour vider le contenu de la cellule électrochimique 4 dans la cuve de lavage de la machine.
La production d'hypochlorite à la concentration désirée peut être fixée en liaison avec les différents programmes de lavage de la machine. L'introduction de la dose désirée d'hydrochlorite dans le bain lessiviel ou dans un bain de rinçage peut être choisie au moment le plus opportun et pour une durée déterminée. La température de l'eau peut également être fixée. En général, ces choix se feront de manière que toutes les conditions soient réunies pour obtenir un effet bactéricide et fongicide optimal tout en cherchant à réduire l'effet corrosif sur la vaisselle, en particulier sur les décors et les ustensiles métalliques, ainsi que sur le lave-vaisselle et les résines échangeuses d'ions de l'adoucisseur.
De préférence, l'introduction de l'hypochlorite de sodium se produira durant la fin de la phase de lavage ou durant le premier rinçage suivant la phase de lavage. Bien entendu, le produit de lavage utilisé pour former le bain lessiviel de la phase de lavage présente une formulation simplifiée et est notamment exempt d'un composé à chlore actif. On a déjà mentionné le fait que l'absence d'un tel composé permet d'envisager d'autres formulations détergentes, et notamment des formulations contenant un système enzymatique sous la forme d'enzyme seule ou de la combinaison d'enzymes spécifiques.
Il est également possible d'envisager la formulation de compositions détergentes aqueuses, ce qui permet le stockage de produit de lavage pour une période relativement longue dans un réservoir de la machine elle-même, de sorte que sa distribution peut devenir automatique, le rechargement du réservoir étant effectué pour plusieurs lavages consécutifs.
L'avantage de la solution décrite ci-dessus réside essentiellement dans sa simplicité découlant du fait que la saumure nécessaire à la production électrolytique d'hypochlorite de sodium est disponible sur toutes les machines modernes, au moins en Europe, du fait qu'un réservoir de saumure existe déjà pour régénérer les résines échangeuses d'ions des adoucisseurs d'eau. Donc la production d'hypochlorite in situ ne demandera aucune attention particulière de l'utilisateur, le même réservoir de saumure servant à deux usages et l'utilisateur étant déjà habitué à mettre périodiquement du sel dans le réservoir de saumure. En plus de cette simplicité d'utilisation, la production in situ d'hypochlorite de sodium ne pose pas le problème de stockage que l'on rencontre avec un réservoir.
En effet, l'hypochlorite de sodium se décompose rapidement dès que la température atteint 40 à 50 C, de sorte qu'un réservoir d'hypochlorite de sodium dans lequel ce produit serait appelé à séjourner durant des semaines, au cours desquelles de multiples lavages se produiraient, devrait être suffisamment calorifugé pour maintenir sa température au-dessous de 20 à 30 C.
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CLAIMS
1. Automatic dishwashing machine, characterized in that it comprises a cell for the electrolytic production of sodium pochlorite, a sodium chloride tank, a water supply, means for connecting said tank to said cell , means for connecting this cell with said water supply, means for fixing the volume of water introduced into the cell and means for introducing metered quantities of sodium chloride into this cell.
2. Machine according to claim 1, comprising a device for programming and controlling its operating cycle, characterized by means for adjusting the supply current of said cell controlled by said programming device.
3. Machine according to claim 1, characterized in that it comprises a cooling circuit of said cell in the form of a heat exchanger associated with the wall delimiting the cell.
Dishwashing machines generally use a washing product comprising in particular an active chlorine compound. This detergent poured into the main washing bath forms the detergent heated to a temperature of the order of 60 C.
This washing is generally followed by three rinses and drying.
In addition to the bactericidal and fungicidal action due to the presence of the active chlorine compound, it has been found that this compound of the washing product also has a beneficial action on the washing performance, and in particular by its action of discoloration of certain stains, coffee. , tea, lipstick, etc., and on the quality of the rinsing which conditions the appearance of the dishes washed. Therefore, it is considered an essential element in the composition of detergents intended for dishwashers.
If the presence of an active chlorine compound in the detergent is practically essential given its triple effect of washing, disinfection and beneficial action on the subsequent rinsing, it also has a certain number of drawbacks. First of all, the chlorinated compound poses problems in the manufacture and storage of the powder, in particular because of the risk of hydrolysis, particularly in an alkaline medium.
Then, in a washing medium, the prolonged action during the whole washing cycle, which lasts about 20 min, in hot water makes this product particularly corrosive. This corrosive action manifests itself as well with regard to the dishwasher, the crockery itself and in particular metal utensils and painted decorations, as ion exchange resins of the softener which are degraded by water washing machine loaded with oxidizing product.
In terms of pollution, since the hydrolysis of active chlorine compounds is not complete during the main wash, chlorinated organic products with oxidizing power, as well as hydrolysis and degradation residues of these compounds, are released into the environment.
Furthermore, current detergents have an uneven detergent action depending on the substances and soils to be washed. If these products have a satisfactory degreasing effect, they are unable to effectively attack burnt substances, egg stains, starchy substances in particular. We know that the catalytic action of certain enzymes and certain enzymatic systems is capable of attacking such substances. However, the attempts to incorporate enzymes into the detergents intended for dishwashers could not give the expected results due to the simultaneous action of the chlorinated compound which inhibits the enzymatic action. Currently, to obtain acceptable washing performance, we therefore mainly use solid or liquid commercial formulations which we consider incomplete.
In addition, the production of a liquid washing product, complete or not, is made difficult, or even prevented by the presence of this chlorinated compound. However, taking into account the daily use of a dishwasher, such a product would allow its storage in the machine itself and the distribution of doses at each washing, the filling of the storage tank being necessary at time intervals equivalent to a series of wash cycles. The object of the present invention is to at least partially remedy the aforementioned drawbacks, while retaining the advantages of known detergent compositions.
To this end, it has for its object an automatic dishwashing machine, characterized in that it comprises an electrolytic cell for producing sodium hypochlorite, a reservoir of sodium chloride, a water supply, means for connecting said reservoir to said cell, means for connecting this cell with said water supply, means for fixing the volume of water introduced into the cell and means for introducing metered quantities of sodium chloride into this cell .
Advantageously, it is possible to operate such a machine so as to perform a washing in a detergent bath obtained from a washing product free of a bactericidal and fungicidal agent, then to introduce such a bactericidal agent separately at an instant understood. between the final period of washing in the detergent bath and the last rinse.
By this procedure, the detergent action will be separated from that of the active chlorine compound. The fact that the detergent product no longer contains an active chlorine compound opens new perspectives for establishing the formulation of this product, in particular the development of enzymatic products without suppressing the action of active chlorine. This also allows the formulation of aqueous detergent compositions. The introduction of the organic or inorganic active chlorine compound can be chosen at the most appropriate time. The duration of action and its concentration can also be adjusted according to the washing needs. This reduces the corrosive effect by reducing the duration of action, the concentration and the temperature at which the active chlorine compound acts.
This results in an increase in the service life of the parts of the machine subjected to the action of this product. Releases of chlorinated organic products to the environment are minimized and those of decomposition products are eliminated.
The single figure of the accompanying drawing illustrates, very schematically and by way of example, an embodiment of an automatic dishwashing machine according to the invention.
In the description which follows, will be described only the only elements necessary for the understanding of the present invention.
The dishwashing machine illustrated in the figure comprises a water supply pipe 1 and a waste water discharge pipe 2. This machine also comprises a brine tank 3 and an electrochemical cell 4. The proportions between machine and cell 4 do not correspond to reality. This cell 4 has an anode 5 of graphite or platinum titanium and a tubular cathode 6 of iron fitted inside a cylindrical tank 7 of stainless steel, without separator between the anode and the cathode.
This tank is surrounded by a cooling coil 8, one end of which is connected to the water supply duct 1 and the other end of which is connected either to the waste water discharge duct 2 or to a point in the duct supply 1 located downstream from the connection point of the first end of this coil to the same supply pipe 1. In the latter case, a solenoid valve 9 should be placed on the supply duct 1 between the two points connection with the cooling coil 8, so that, in the event of the solenoid valve 9 being closed, the cooling coil 8 will constitute a bypass of the supply duct 1.
The electrochemical cell 4 is supplied with current of adjustable intensity for the reasons which will be explained later, this intensity being preferably fixed according to the washing program of the machine, selected using a manual selector. 10.
This electrochemical cell 4 includes a supply conduit
It connected to the brine tank 3, itself connected to the water supply conduit 1 by a solenoid valve 13 controlling a bypass conduit 14. This solenoid valve 13 is part of a two-way solenoid valve assembly of which the second element 13a controls a conduit 15 connecting the outlet of the electrochemical cell 4 to the washing tub of the washing machine.
The electrochemical cell 4 is supplied with the desired concentrations of sodium chloride, adapted to the necessary quantity of hypochlorite to be produced according to the washing cycle, is carried out by means of a metering system which comprises a piston 21 crossed by an elbow conduit 22 and mounted in a distribution tube 23 which opens at the junction of the supply 11 and bypass ducts 14. This distribution tube 23 is controlled by a non-return valve 24 kept normally closed by the pressure of the water in the ducts 11 and 14. The piston 21 is integral with a rod 25 which extends outside the brine tank 3 and ends with a disc 26 mounted in the air gap of a control electromagnet 28. When the piston 21 is in the separated position from the non-return valve 24, a metering chamber 27 is provided between this valve and the end of the piston.
As the value 24 is closed when the piston 21 departs from this valve 24, the chamber is under vacuum. As soon as the end of the bent conduit 22, opening in the lateral face of the piston 21, leaves the distribution tube 23, a dose of brine is drawn into the chamber 27. When the piston 21 moves in the opposite direction, the bent conduit 22 is closed as soon as its end opening in the lateral face of the piston 21 enters the distribution tube 23. The liquid contained in the metering chamber 27 is trapped and then forces the valve 24 to open. The dose is injected into the water flowing from the bypass duct 14 to the supply duct 11.
The end of the conduit 11 leading to the electrochemical cell 4 and an opening 12 connected to the atmosphere are controlled by two valves 16 and 17 secured to a float 18. A safety valve 19, calibrated by a spring 20, is used for degassing of cell 4 when the pressure exceeds a certain level. This valve 19 can be connected to the conduit 15 to avoid the discharge of chlorinated gases into the atmosphere.
For example, the electrochemical cell 4 can have a capacity of the order of 1 to 2 A / dm2, with an electrolyte filling rate of the order of 60 to 80%, the NaCI concentration being between 5 and 30 g / l. The dose of powder for washing is generally of the order of 60 g and the current compositions comprise, for such a dose, the equivalent of 0.2 to 1.5 g of
NaOCI, resulting from the hydrolysis of the organic compound with active chlorine. The electrical characteristics of the cell for producing doses of NaOCI of this order are as follows: taking into account the fact that the molecular weight of NaOCI is 74.4, obtaining 74.4 g of NaOCI requires 26.8 Ah ; therefore 1.4 g consumes 0.5 Ah assuming a 100% efficiency and a cell voltage of 3.5 V.
When the electrolyte concentration of NaCl is very low, it is possible to compensate for the loss of conductivity by bringing the rune electrodes closer to each other. With an efficiency of 80%, this consumption amounts to 0.6 Ah. If you want to produce this amount of 1.4 g in 12 min, you must supply the cell with a current of 3 A.
The current density will be between 5 and 10 A / dm2, which will bring the surface of the electrodes between 0.25 and 0.5 dm2. If you wish to modify the quantity of NaOCI produced, you can modify either the duration or the intensity of the supply current. The heat generated by the electrochemical reaction is removed by the water circulating in the cooling coil 8 and serves to prevent the formation of chlorate which would result if the temperature of the bath rose. This heat can be recovered for example during the first rinse if hypochlorite is produced at this time to reduce the effect of thermal shock on the dishes.
Of course, the doses of hypochlorite produced can be significantly different from those included in the detergents. In particular, given the fact that it is possible to reduce the duration of action of the active chlorine compound, it is possible to envisage increasing the dose so as to improve the bactericidal and fungicidal effect. To manufacture the quantity of hypochlorite necessary for a specific washing cycle, the two-way solenoid valve closes the valve
13a and opens the valve 13. Simultaneously, the piston 21 is actuated by the electromagnet 28 to introduce one or more doses corresponding to the volume of the chamber 27, in the water circulating in the conduit 11 in the direction of the electrochemical cell 4, thus charging the water with the desired amount of sodium chloride.
When the cell is filled to the desired level, the valves 16 and 17 respectively shut off the water supply and the connection with the atmosphere. The electrodes 5 and 6 are supplied with current of desired intensity.
When the time necessary for producing the desired quantity of hypochlorite has elapsed, the solenoid valve 13, 13a is actuated in the opposite direction to empty the contents of the electrochemical cell 4 in the washing tank of the machine.
The production of hypochlorite at the desired concentration can be set in conjunction with the various machine washing programs. The introduction of the desired dose of hydrochlorite into the detergent bath or into a rinsing bath can be chosen at the most opportune time and for a determined duration. The water temperature can also be set. In general, these choices will be made so that all the conditions are met to obtain an optimal bactericidal and fungicidal effect while seeking to reduce the corrosive effect on the dishes, in particular on the decorations and the metallic utensils, as well as on the dishwasher and ion exchange resins of the softener.
Preferably, the introduction of sodium hypochlorite will occur during the end of the washing phase or during the first rinsing following the washing phase. Of course, the washing product used to form the washing bath of the washing phase has a simplified formulation and is in particular free of an active chlorine compound. It has already been mentioned that the absence of such a compound makes it possible to envisage other detergent formulations, and in particular formulations containing an enzymatic system in the form of enzyme alone or of the combination of specific enzymes.
It is also possible to envisage the formulation of aqueous detergent compositions, which allows the storage of detergent for a relatively long period in a reservoir of the machine itself, so that its distribution can become automatic, the refilling of the tank being carried out for several consecutive washes.
The advantage of the solution described above essentially lies in its simplicity stemming from the fact that the brine necessary for the electrolytic production of sodium hypochlorite is available on all modern machines, at least in Europe, because a tank brine already exists to regenerate ion exchange resins in water softeners. Therefore the production of hypochlorite in situ will not require any special attention from the user, the same brine tank serving two purposes and the user being already used to periodically putting salt in the brine tank. In addition to this ease of use, the in situ production of sodium hypochlorite does not pose the storage problem encountered with a tank.
Indeed, sodium hypochlorite decomposes quickly as soon as the temperature reaches 40 to 50 C, so that a reservoir of sodium hypochlorite in which this product would be called to stay for weeks, during which multiple washes would occur, should be sufficiently insulated to keep its temperature below 20 to 30 C.