CH626206A5

CH626206A5 -

Info

Publication number: CH626206A5
Application number: CH911378A
Authority: CH
Inventors: Georges Pierre Gallet
Original assignee: Georges Pierre Gallet
Priority date: 1977-09-02
Filing date: 1978-08-29
Publication date: 1981-10-30
Also published as: GB2005516B; CA1114971A; BE870056A; ES473051A1; FR2402358A1; FR2402358B1; US4352956A; GB2005516A

Description

20 La présente invention concerne une installation de multirépondeur téléphonique capable de répondre simultanément à plusieurs appels arrivant sur plusieurs lignes téléphoniques.

On utilise des ensembles mutirépondeurs téléphoniques dans les centraux téléphoniques publics ou privés pour donner 25 des informations utile à un abonné demandeur qui appelle un numéro qui n'est pas ou plus attribué. Dans les centraux téléphoniques publics, quand un abonné résilie son abonnement ou voit son numéro d'appel changé, on sait qu'il faut attendre un temps relativement long avant de pouvoir réattribuer le numéro 30 du premier abonné pour éviter qu'un second abonné ne reçoive trop d'appels qui ne lui seraient pas destinés. Il en résulte, dans chaque central, un certain nombre de lignes non utilisables. Par ailleurs, pour des raisons techniques, les gestionnaires du réseau téléphonique public sont amenés à prévoir des regroupements 35 d'abonnés quand les restructurations du réseau apparaissent comme étant les dispositions les plus aptes à assurer un meilleur service, ces regroupements s'accompagnant souvent de dénumérotages. Dans ce cas les appels vers les anciens numéros peuvent être nombreux ce qui entraîne des perturbations dans le trafic 40 téléphonique. Il faut donc prévoir des moyens pour renseigner systématiquement l'abonné qui appelle un numéro non attribué.

Parmi ces moyens, on peut citer les machines parlantes diffusant un message invitant l'abonné à consulter l'annuaire ou à s'adresser au service des renseignements. Mais cela aboutit alors 45 à alourdir la charge des services de renseignements. On a donc recherché des moyens capables de donner des informations plus détaillées à l'appelant, comme notamment le nouveau numéro de l'appelé. Parmi les moyens capables de donner de telles informations individualisées, on connaît le répondeur téléphoni-50 que individuel classique à bande magnétique qui fonctionne quand un appel lui parvien et, en réponse, délivre à l'appelant un message comportant le nouveau numéro du demandé. Toutefois, dans des cas d'opérations de dénumérotage massives, il faut prévoir un grand nombre de tels appareils dont la pièce 55 principale est un enregistreur à bande magnétique, ce qui grève lourdement le coût des opérations en nécessitant un personnel averti des méthodes d'enregistrement et une maintenance assez lourde. Comme avantage, avec un répondeur individuel, il n'y a pas de concentration des lignes dénumérotées et les réponses se 60 font sans attente.

On a également prévu des multirépondeurs qui regroupent plusieurs lignes autour d'une machine parlante capable d'émettre des phrases et des chiffres suivant le mode chiffre à chiffre. La machine ne peut répondre qu'à une ligne à la fois sous la 65 commande d'un calculateur numérique. Il en résulte que, si plusieurs lignes se trouvent appelées simultanément, une seule est servie tandis que les autres émettent la tonalité d'occupation. Dans ces multirépondeurs connus, il faut prévoir, pour chaque

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ligne, la connexion des deux fils de ligne, mais également du troisième fil ou fil C. La machine parlante comporte un enregistreur à bande magnétique à plusieurs pistes comprenant autant de pistes que de parties possibles de la phase à répondre à l'appelant, c'est à dire, à titre d'exemple, une piste pour la tona- 5 lité, une piste pour chaque chiffre de 0 à 9 et une par partie d'annonce. Ces pistes sont régulièrement échelonnées sur la bande pour pouvoir les faire se succéder dans le temps, tout en permettant par exemple l'énoncé d'un numéro à dix chiffres à deux ou trois reprises. Chaque piste est associée à un amplifica- to teur audio de sortie. Pour confectionner la phrase à répondre, le calculateur commande successivement les connexions des amplificateurs audio avec les fils a et b en fonction de données qu'il a en mémoire relatives à la ligne appelée.

Un objet de la présente invention consiste à prévoir une 15 installation de multi répondeur téléphonique à machine parlante émettent en mode chiffre à chiffre qui ne présente pas les inconvénients des multirépondeurs connus en ce qu'il fonctionne avec des taux d'attente et de probabilité de pertes nuls et en ce qu'il ne nécessite, par ligne, que la jonction aux deux fils a et b. En 20 effet, dans certains types d'autocommutateurs téléphoniques la jonction du troisième fil ç n'est possible qu'au prix de complications coûteuses.

Ces buts sont atteints par l'ensemble des dispositions prévues par la revendcation 1. 25

Les caractéristiques de la présente invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,

ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: 30

la Fig. 1 illustre le contenu des pistes d'une bande magnétique utilisée dans la machine parlante qui fait partie du multirépondeur de l'invention,

la Fig. 2 est le bloc diagramme du multirépondeur de l'invention, et 35

la Fig. 3 est le bloc diagramme d'un circuit fictif d'abonné utilisé dans le multirépondeur de la Fig. 2.

La machine parlante dont le contenu des pistes de la bande magnétique est représenté à la Fig. 1 peut être du type du lecteur de bande magnétique décrit dans la demande de brevet 40 françis 77 17971 déposée le 7 juin 1977 aux noms conjoints de la Société Artistique Française S.A. et des Etablissements M. Laudren et Cie, S.A., et intitulée «Lecteur de bande magnétique montée en boucle». Dans ce lecteur, la bande magnétique montée en boucle circule d'une manière continue et est appliquée 45 sur la tête de lecture quand il y a une information à transmettre.

Comme l'indique la Fig. 1, la bande magnétique comporte 16 pistes, dont quatre ne sont pas utilisées dans l'exemple de réalisation. Ces pistes sont numérotées de 0 à 10, plus la piste 15. Les points initiaux et finaux de toutes les pistes sont sur la 50 même transversale de la bande. Chaque piste 0 à 10 comprend, dans le sens longitudinal, une zone de signal START, une première zone de TEXTE, une première zone de CHIFFRES, une seconde zone de TEXTE, une seconde zone de CHIFFRES, une troisième zone de TEXTE et une zone de signal STOP, ces 55 zones ayant les mêmes longueurs dans toutes les pistes, mais pouvant avoir entre elles des longueurs différentes. La piste 15 comporte les mêmes zones que les pistes 0 à 10, mais certaines zones y sont divisées en sous-zones, zones et sous-zones étant repérées par un numéro. Les signaux START sont les mêmes 60 dans toutes les pistes et constitués par un signal à fréquence vocale facilement détectable; il en est de même des signaux de STOP qui diffèrent du signal START par la fréquence.

Dans la piste 0, la 1ère zone de TEXTE peut contenir le texte enregistré suivant: «Le numéro de votre correspondant a 65 été modifié. Veuillez composer le numéro suivant:». La 2ème zone de TEXTE peut contenir le texte enregistré suivant: «Je répète. Le numéro de votre correspondant a été modifié. Veuillez composer le numéro suivant:». La 3ème zone de TEXTE peut simplement contenir le texte enregistré suivant: «Merci». Les 1ère et 2ème zones de CHIFFRES sont chacune partagées en dix sous-zones d'égales longueurs dans chacune desquelles est enregistré le mot «zéro».

Dans les pistes 1 à 9, les zones de TEXTE sont vides et les lères et 2èmes zones de CHIFFRES sont chacune partagées en dix sous-zones d'égales longueurs, comme la piste 0, dans chacune desquelles est enregistré un mot correspondant au numéro de la piste.

Dans la piste 10, dans chaque zone de TEXTE est enregistré, par exemple: «Veuillez patienter s'il vous plaît» tandis que dans les zones de CHIFFRES sont enregistrés des tops de tonalité, la 3ème zone de Texte étant vide.

Dans la piste 15, ne sont pas enregistrés des signaux sonores directement intelligibles, car ils ne sont pas destinés à être envoyés en ligne vers un abonné, mais des signaux codés de tonalités qui indiquent le numéro de la zone ou de la sous-zone des autres pistes en cours de lecture. Ainsi, à la zone de START correspond le code «0», à la 1ère zone de TEXTE le code «1», aux dix sous-zones de la 1ère zone de CHIFFRES les codes «2» à «11», à la 2ème zone de TEXTE le code «12», aux dix sous-zones de la 2ème zone de CHIFFRES les codes «13» à «22», à la 3ème zone de TEXTE le code «23», et à la zone de STOP le code «24».

Dans la première partie de la description qui va suivre, on va supposer que les pistes 11 à 14 sont inutilisées, puis on indiquera comment elles sont utilisables. Il faut noter que les identités des pistes peuvent être déterminées en code binaire par 4 éléments binaires ou ebs.

Le multirépondeur de la Fig. 2 comprend une machine parlante 25 dont les sorties 0 à 15 délivrent les signaux lus par les têtes de lecture affectées respectivement aux pistes 0 à 15, montrées à la Fig. 1. La sortie 15 est reliée à l'entrée d'un détecteur convertisseur 26 comportant une sortie 27 unifilaire et une sortie 28 à quatre fils pour délivrer quatre ebs. La sortie 27 a son niveau haut quand la sortie 15 délivre le code «0» ou «24» et a son niveau bas pour tous les autres codes. Ainsi, on peut dire que la sortie 27 délivre un signal pour chaque passage des zones STOP-START sous les têtes de lecture. La sortie 28 délivre les signaux «1» à «11» suivant la correspondance entre la ligne de la piste 15, Fig. 1, et la ligne qui est indiquées sous cette dernière et désignées par «ordres». Les sorties 27 et 28 sont reliées en parallèle aux entrées correspondantes de circuits fictifs d'abonné 29.1 à 29.n. Par ailleurs, les sorties 0 à 14 de 25 sont reliées à un faisceau de fils 30 relié en parallèle aux entrées correspondantes des circuits fictifs d'abonné 29.1 à 29.n.

On a représenté, à la Fig. 3, un circuit fictif d'abonné 29, qui peut être n'import lequel des circuits 29.1 à 29.n. Dans le circuit 29, les fils a et b de la ligne à laquelle il est relié sont reliés, d'une part, aux bornes d'un détecteur de courant d'appel 31, d'autre part, aux bornes d'une résistance 32, par l'intermédiaire d'un contact de travail 33.1, et, enfin, aux bornes de l'enroulement secondaire d'un transformateur de signaux vocaux 34, par l'intermédiaire du contact 33.1 et d'un gros condensateur 49. Le détecteur de courant 31 est, de préférence, très rapide, par exemple du type électronique ou électro-optique, ce qui lui permet de délivrer un signal de sor tie quelques 2 à 3 millisecondes après l'apparition du courant périodique de sonnerie. La résistance 32 est d'une valeur qu'il convient pour simuler l'impédance d'un poste téléphonique vue entre les fils a et b, soit 600 ohms.

La sortie du détecteur 31 est reliée à la première entrée d'un circuit de commande 35, dont une sortie est reliée à une borne d'un relais électromécanique 33 dont l'autre borne est à la masse et qui actionne le contact 33.1. L'enroulement primaire du transformateur 34 à une borne à la masse et son autre borne reliée à la sortie d'un amplificateur basse fréquence 36 dont

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l'entrée est reliée, en parallèle, aux 15 fils du faisceau 30 par l'intermédiaire de 15 contacts de travail 37.0 à 37.14, respectivement, qui sont commandés par un circuit traducteur 37. Le circuit fictif d'abonné 29 est encore complété par une mémoire 38 et un compteur 39.

Le circuit de commande 35 comprend, à titre d'exemple non limitatif, un registre à décalage 40 comportant 3 étages 40.1, 40.2 et 40.3. L'entrée d'avancement du registre 40 est reliée à la sortie d'une porte OU 41 comportant trois entrées respectivement reliées aux sorties de trois portes ET 42 à 44. Une des entrées de la porte ET 42 est reliée à la sortie du détecteur 31 tandis que l'autre est reliée à la sortie de l'étage 40.3. Une des entrées de la porte ET 43 est reliée au fil 27 tandis que l'autre est reliée à la sortie de l'étage 40.1. Une des entrées de la porte ET 44 est reliée au fil 27 tandis que l'autre est reliée à la sortie de l'étage 40.2.

La sortie de l'étage 40.1 est encore reliée, en parallèle, à la première entrée d'une porte OU 45, à une entrée de commande 46 du circuit 37 et à l'entrée de signal du compteur 39. La sortie de l'étage 40.2 est encore reliée, en parallèle, à la seconde entrée de la porte OU 45 et aux premières entrées d'une série de quatre portes ET 47 dont les sorties sont reliées aux entrées de commande 48 et 37. La sortie de la porte OU 45 constitue la sortie de 35 reliée au relais 33, éventuellement par l'intermédiaire d'un amplificateur.

La mémoire 38 a ses entrées d'adresse de lecture reliées aux quatre fils de 28 et ses sorties de données reliées respectivement aux secondes entrées des portes ET 47.

Quand son entrée 46 est au niveau haut le circuit 37 ferme le contact 37.10. Suivant la combinaison des fils au niveau haut des sorties des portes 47, le circuit 37 ferme l'un des contacts, et un seul, parmi les contacts 37.0 à 37.9 ou 37.11 à 37.14. Bien entendu les contacts sont des contacts électroniques.

On va maintenant décrire le fonctionnement du multirépondeur de l'invention en supposant qu'un appel survient sur la ligne reliée au circuit fictif 29. Quand le circuit 29 est au repos, la sortie de l'étage 40.3 du registre 40 est à l'état haut et les sorties de 40.1 et 40.2 à l'état bas. Donc le circuit 37 est au repos ainsi que le relais 33. Le contact 33.1 est ouvert. A la réception du signal de sonnerie, le détecteur 31 fonctionne et délivre un signal de sortie qui rend la porte 42 passante. Un signal d'avancement est envoyé au registre 40 si bien que la sortie de 40.1 passe seule à l'état haut. Par la porte OU 45, le relais 33 est mis au travail ce qui ferme le contact 33.1. Le central reconnaît la fermeture de la boucle d'abonné, supprime le courant de sonnerie et connecte le demandeur.

Comme on l'a dit ci-dessus, la machine parlante 25 fonctionne le plus souvent en permanence, si bien qu'à la détection d'un appel par 31, comme on l'a vu ci-dessus, les zones START et STOP de la bande magnétique ne se trouvent pas le plus souvent en cours de lecture, ce que l'on va d'abord supposer dans la suite.

Dans ce cas, le fil 27 n'est pas au niveau haut et la sortie de 40.1 reste au niveau haut en actionnant l'entrée 46 de 37. Donc le contact 37.10 est fermée ce qui met, par 30, en relation l'entrée de l'amplificateur 36 avec la sortie de la tête de lecture qui lit la piste 10 de la bande. Ainsi, le texte de la piste 10, Fig. 1, est transmis par la ligne, par l'intermédiaire de 34 et 49, au demandeur qui est invité à patienter.

Dès que la zone STOP est en cours de lecture, le fil 27 passe au niveau haut et par la porte 43 un signal d'avancement est envoyé au registre 40. Il s'agit de l'ordre «0», Fig. 1. La sortie de l'étage 40.2 passe au niveau haut, ce qui, par 45, maintient le relais 33 au travail et rend passantes toutes les portes 47. Par contre, la sortie de 40.1 passe au niveau bas, si bien que le contact 37.10 s'ouvre pour supprimer l'envoi du message d'attente.

Dès que la première zone de TEXTE entre en lecture, le circuit 26 fait passer le fil 27 au niveau bas et la combinaison de fils de 28 correspondant à l'ordre «1» au niveau haut. La mémoire 38 reçoit par 28 la combinaison d'ordre 1 et délivre sur ses sorties vers 48, par 47, une combinaison correspondante qui s provoque, par 37, la fermeture du contact 37.0. Le demandeur reçoit alors le contenu de la première zone de TEXTE de la piste 0.

Dès que la première sous-zone de la première zone de CHIFFRES entre en lecture, le circuit 26 délivre sur 28 la com-io binaison d'ordre «2» qui est lue dans 38, comme une entrée d'adresse, de manière que la mémoire 38 délivre vers 37 une combinaison correspondant au premier chiffre du nouveau numéro de l'abonné demandé. Si par exemple, ce premier chiffre est un «9», la combinaison délivrée par 38 fait fermer le contact 15 37.9 qui met en relation la piste 9 de 25 avec le transformateur 34, par 36. Le demandeur entend le chiffre «9».

Il faut bien comprendre que la mémoire 38 fonctionne comme un traducteur qui, à une adresse donnée, fait correspondre un signal de sortie. Ainsi, à chaque ordre «2» à «11», Fig. 1, 20 la mémoire fait correspondre une combinaison qui représente un chiffre du nouveau numéro. A chaque ordre «1», elle fait correspondre la combinaison correspondant au chiffre «0» ce qui ferme le contact 37.0 pour entendre le texte de la piste 0. On verra dans la suite comment on peut changer les lois de 25 correspondance dans 38.

Quand la seconde sous-zone de la première zone de CHIFFRES est en lecture, le circuit 26 délivre sur 28 la combinaison d'ordre «3», etc., jusqu'à la lecture de la deuxième zone de TEXTE où le circuit 26 délivre à nouveau la combinaison d'or-30 dre «2» pour faire entendre la piste 0.

On passe ensuite aux sous-zones de la deuxième zone de CHIFFRES, où les signaux codés 13 à 22 lus sur la piste 15 sont traduits dans 26 en signaux d'ordre «2» à «11» ce qui fait répéter les chiffres par la mémoire 38. La troisième zone de texte 35 entraîne encore l'ordre «1» pour le dernier texte.

A la nouvelle lecture de la zone de STOP, le fil 27 passe à nouveau au niveau haut ce qui rend la porte ET 44 passante et applique un signal d'avancement au registre 40 dont la sortie 40.3 passe seule au niveau haut. Le relais 33 relâche ce qui se 40 traduit par la simulation d'un raccrochage en ouvrant 33.1. On se retrouve à l'état initial.

Quand la détection de l'appel par 31a lieu au cours de la lecture des zones de STOP et de START, la vitesse du registre 40 est suffisante pour que la sortie 40.2 soit au niveau haut à la 45 fin du start, ce qui évite l'envoi du message d'attente au demandeur. De préférence, le circuit de la porte ET 43 est tel que la sortie 40.2 ne passe au niveau haut que quand le signal start se termine, c'est à dire à la transition du niveau haut au niveau bas sur 27. De cette manière il n'y a pas d'interférence avec le so fonctionnement de la porte 44.

Comme le montre la Fig. 2, le multirépondeur comporte encore un dispositif 50 d'entrée de données à roues cadeuses, dont la sortie est reliée à un circuit de traitement numérique 51 qui permet de choisir une mémoire 38 parmi les n mémoires des 55 circuits 29.1 à 29.n, au moyen d'un traducteur 52, pour lui transmettre éventuellement les données qui doivent être lues et transmises à 37 suivant les adresses de lecture émises par 26. Le traducteur 52 a autant de fils 53 de sortie que de mémoires 38, la sélection d'une mémoire par 51 consistant à mettre au niveau 60 haut le fil 53 qui commute la mémoire concernée en position d'écriture. La sortie de données de 51 est reliée par 54 en parallèle à toutes les mémoires 38.

Le circuit de traitement 51, au moyen d'un traducteur 55, semblable à 52, sélectionne simultanément un compteur 39 dans 65 un circuit 29.1 à 29.n, le traducteur 55 ayant autant de fils de sortie 56 que de compteurs 39. Par ailleurs, les compteurs ont leurs sorties reliées en parallèle à un fil 57 entrant dans le circuit 51. Ainsi, le circuit 51 fait passer, par 55 et 56, un compteur 39

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en mode de lecture et reçoit son contenu par 57. Comme le 14 pour répondre divers autres textes. En pratique, on peut ainsi compteur 39 est supposé avancer d'une unité à chaque fois assigner ces pistes soit au dénumérotage, soit pour prévenir des qu'un appel est reçu dans le circuit 29 associé, quand la sortie usagers de dérangements de lignes en nombre, de modifications

40.1 passe au niveau haut, on peut ainsi relever chaque comp- de préfixes, de réliations d'abonnement, d'interruptions de ser-

teur individuellement. s vice et d'annonces diverses concernant les astreintes d'agents

En pratique, le numéro du circuit fictif d'abonné, le numéro des services de sécurité ou de consignes de médecins notam-

à énoncer et le relevé du compteur apparaissent en chiffres lu- ment.

mineux quand on opère une écriture ou une lecture sur le dispo- Il est possible d'ajouter au jeu des 15 contacts électroniques sitif d'entrées de données 50. 37.0 à 37.14 un seizième contact 37.15 qui peut être sélection-

îo né par les quatre fils 28 et la mémoire 38 programmée en

Pour changer un numéro à énoncer à travers un circuit 29, il conséquence. Ce contact 37.15 peut par exemple être relié à la suffit d'agir sur sa mémoire 38, par 50,52,53 et 54, et de relier masse ce qui fait que, quand il est fermé, aucun signal sonore le circuit à une autre paire de fils a et K Cette opération remet à n'est envoyé sur les fils a et b. Cette possibilité peut être utilisée zéro le compteur 39 du circuit. Il est bien évident que l'on peut pour ménager un ou plusieurs silences entre des séries de chif-

prévoir plus de deux zones de CHIFFRES séparées par autant is fres du numéro à annoncer. Il faut bien entendu que des sous-

de zones de TEXTE que nécessaires. On peut également choisir zones soient prévues dans les zones de CHIFFRES pour indi-

une autre piste que la piste 0 pour les textes à transmettre, sauf quer la présence de ces silences qui son concrétisés à la sortie 28

la piste 15. On peut également prévoir d'utiliser les pistes 11 à de 26 par un ordre «12» qui est décodé dans 38.

C

2 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Installation de multirépondeur téléphonique comprenant une machine parlante comportant une pluralité de pistes d'informations dont dix pistes comportant chacune des zones de chiffres pour une émission en mode chiffre à chiffre, plus une piste de signalisation sur laquelle sont enregistrés des signaux codés indiquant une zone ou une sous-zone en cours de lecture, une pluralité de circuits fictifs d'abonnés reliés à des paires de fils de ligne pour recevoir des appels téléphoniques, les têtes de lecture des pistes d'informations sont reliées en parallèle auxdits circuits fictifs d'abonnés vers lesdites paires de fils, chaque circuit fictif d'abonné comportant un jeu de contacts électroniques permettant de relier une desdites têtes de lecture de piste d'information avec la paire de fils associée au circuit fictif d'abonné sous la commande d'un sélecteur commandé par un traducteur à mémoire, la tête de lecture de la piste de signalisation étant reliée à un circuit qui, en fonction des signaux sonores reçus, délivre des signaux d'ordre aux traducteurs à mémoire qui en déduisent individuellement, pour chaque signal d'ordre reçu, le contact électronique à fermer dans ledit jeu de contacts électroniques, chaque circuit fictif d'abonné comportant encore un détecteur de courant de sonnerie qui déclenche le fonctionnement du sélecteur, caractérisée en ce que, dans la machine parlante, il est prévu une piste supplémentaire sur laquelle est enregistré un message d'attente, ledit jeu de contacts comportant un contact supplémentaire relié à la tête supplémentaire correspondante, le circuit fictif comportant un circuit de commande actionnant par ledit sélecteur le contact supplémentaire entre l'instant où ledit détecteur de courant de sonnerie fonctionne et l'instant de lecture de la première zone de ladite piste de signalisation, en interdisant alors la commande du sélecteur par ledit traducteur à mémoire, puis, après ledit instant de lecture, ouvrant ledit contact supplémentaire et autorisant la commande du sélecteur par ledit traducteur à mémoire, et, enfin, libérant ledit circuit fictif à l'instant de lecture suivant de ladite première zone de ladite piste de signalisation.
2. Installation de multirépondeur téléphonique suivant la revendication 1, caractérisée en ce que ledit jeu de contacts électroniques comprend un contact supplémentaire non relié à une piste, qui permet d'intercaler des silences dans le message émis.
3. Installation de multirépondeur téléphonique suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée ce que chaque circuit fictif comprend un compteur d'appels reçus, commandé par le détecteur de courant de sonnerie, ledit compteur pouvant être relevé individuellement par un circuit de traitement.
4. Installation de multirépondeur téléphonique suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, dans chaque circuit fictif d'abonné, le détecteur de courant de sonnerie est monté en parallèle sur les deux fils de ligne et a sa sortie reliée à la première entrée d'une porte ET dont la sortie est reliée par une première porte OU à l'entrée d'avancement d'un registre à décalage cyclique à trois étages, la seconde entrée de ladite porte ET étant reliée à la sortie du premier étage dudit registre dont la sortie est activée quand le circuit fictif d'abonné est au repos, les sorties des second et troisième étages dudit registre étant reliées par une seconde porte OU à l'enroulement d'un relais qui comporte un contact de travail sur un des fils de ligne, en aval du branchement du détecteur de courant de sonnerie par rapport à la ligne d'abonné.
5. Installation de multirépondeur téléphonique suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la sortie du second étage dudit registre est reliée également à la commande dudit sélecteur pour actionner ledit contact supplémentaire, quand ladite sortie du second étage est activée.
6. Installation de multirépondeur téléphonique suivant l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce qu'elle comprend une seconde porte ET dont la première entrée est reliée à la sortie du second étage dudit registre et dont la seconde entrée est reliée à la sortie de la tête de lecture de ladite piste de signalisation, la seconde entrée étant activée quand ladite tête passe sur la zone initiale de ladite piste, et dont la sortie est 5 reliée à une entrée de la première porte OU.
7. Installation de multirépondeur téléphonique suivant la revendication 6, caractérisée en ce qu'il comprend une troisième porte ET dont la première entrée est reliée à la sortie du troisième étage dudit registre, dont la seconde entrée est reliée à la io sortie de la tête de lecture de ladite piste de signalisation, la seconde entrée étant activée quand ladite tête passe sur la zone finale de ladite piste, et dont la sortie est reliée à une entrée de la première porte OU, le décalage du troisième étage vers le premier étage relâchant ledit relais qui ouvre la ligne d'abonné 15 du circuit fictif ce qui provoque la libération de la communication.