CH619354A5 - - Google Patents

Description

L'invention se rapporte à un fume-cigarette, ou pipe, visant à éliminer notamment les particules fines de goudron ou de nicotine en suspension dans la fumée aspirée.

Actuellement, tous les filtres utilisés sur les fume-cigarettes, ou pipes, sont réalisés soit par un tampon fibreux (coton par exemple), soit par des condenseurs formés par des chicanes tels que les goudrons et nicotines soient théoriquement retenus dans le circuit d'aspiration.

En pratique, ces filtres ne sont efficaces que pour les grosses particules et laissent ainsi passer une partie importante des produits nocifs.

L'invention vise à créer un fume-cigarette, ou pipe, qui élimine les particules qui n'ont pu être arrêtées par les filtres et notamment les détendeurs-condenseurs de type classique.

Selon l'invention, le fume-cigarette, ou pipe, comportant un canal reliant la zone de combustion du tabac à l'embout buccal est caractérisé en ce que ce canal est soumis à des pressions ultrasoniques dirigées transversalement au canal.

Une forme d'exécution de l'objet de l'invention sera décrite, à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé dans lequel :

la fig. 1 est un schéma du principe de retenue des particules fixées par ultrasons,

la fig. 2 est un schéma illustrant l'émission ultrasonique d'une céramique piézo-électrique parallélépipédique,

la fig. 3 montre en coupe un fume-cigarette conforme à l'invention,

la fig. 4 représente en schéma un des modes de réalisation du circuit électronique.

Comme on le voit à l'examen de la fig. 1, un émetteur ultrasonique EUS placé à l'intérieur de l'extrémité d'un tube de verre T produit, à une fréquence de 40 kHz, des zones de pression dans l'air dont les demi-longueurs d'ondes

X.1

T

sont distantes de 4,5 mm. Les parois du tube, soumises également aux vibrations ultrasonores, indiquent une demi-longueur d'onde

X2

T

de 45 mm qui se superpose à celles produites dans l'air.

Si l'on fait traverser le tube T par une fumée, les particules se trouvent immobilisées à l'endroit de chaque ventre de pression, soit, d'une part:

— tous les 4,5 mm, et, d'autre part,

— tous les 45 mm.

En outre, si l'on utilise comme générateur d'ultrasons une pièce en céramique piézo-électrique Pz, alimentée comme il sera dit plus loin, les zones de pression sont perpendiculaires à la surface émettrice de cette pièce céramique Pz (fig. 2).

Pour arrêter les particules véhiculées par la fumée, il semble donc avantageux de limiter le canal parcouru par celle-ci selon la flèche f par la pièce céramique Pz produisant des zones de pressions Z1-Z2-Z3-Z4-Z5, etc.

Comme on le voit sur la fig. 3, le porte-cigarette comprend au moins deux éléments C et B ou mieux trois éléments A, B, C, un élément amont A supportant la cigarette, un élément intermédiaire B et un élément aval C formant embout buccal.

De préférence, l'élément C peut tourner par rapport à l'élément B.

L'élément A comporte un logement Ai destiné à recevoir la cigarette et un logement A2 dans lequel est placé soit un diffuseur-accélérateur 1 constitué par une pièce périphériquement cannelée, soit un filtre traditionnel en papier, en graphite ou autre. Ce diffuseur 1 est solidaire d'une butée 2.

L'élément tubulaire B comporte une cloison diamétrale Bi divisant l'élément en deux chambres, une chambre D formant chambre de détente et un logement E contenant le dispositif électronique.

La chambre D et le logement E communiquent par un orifice 3 tangent à la paroi du tube de l'élément B. La butée 2 du diffuseur 1 par sa pointe vient s'appliquer contre la cloison Bi en vue d'immobiliser ledit diffuseur.

La pièce céramique Pz, ici de forme parallélépipédique dont les pôles négatifs et positifs sont ramenés sur la même face, est fixée entre Bi et C, de manière à ménager un canal 4 susceptible d'être parcouru par la fumée sortant de la chambre D et limité par la pièce céramique et par la paroi intérieure du tube formant l'élément B, ledit canal prolongeant l'orifice de communication 3.

L'élément C comporte un canal d'aspiration 5 excentré pour que, dans l'une des positions relatives de B et de C, les canaux 4 et 5 communiquent.

Dans le compartiment E au-dessous de la pièce céramique Pz est disposé le module électronique de commande et la pile d'alimentation 6 de 1,5 V.

Le module électronique de commande comprend le circuit imprimé 7 et un circuit intégré 8 travaillant en oscillateur de puissance, par exemple du type LM 3909, auquel sont adjoints deux résistances de symétrie Ri et R2 et un condensateur Ci.

Deux longuets conducteurs 9 assurent la liaison électrique entre le circuit imprimé 7 et les pôles négatifs et positifs de la pièce céramique Pz.

L'élément C comporte un contact iO pouvant court-circuiter les deux bornes d'entrée du circuit imprimé 7, pour l'une des

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positions de l'élément C et de l'élément B, position qui est celle pour laquelle il y a communication entre 4 et 5.

De ce fait, le fumeur ne peut oublier de mettre le dispositif en action, puisqu'il ne peut aspirer la fumée sans faire une manœuvre préalable commandant à la fois l'aspiration et la filtration. 5

On peut aussi prévoir un dispositif de signalisation, par exemple un éclairage à diodes, placé par exemple dans l'élément C, avertissant le fumeur que l'appareil est sous tension, de manière à éviter que celui-ci ne soit involontairement laissé en cet état.

Dans le cas d'utilisation d'un barreau de nickel en lieu et place d'une pièce céramique, un petit aimant assure la prémagnétisation.

Des essais auxquels des prototypes ont été soumis révèlent que 85% des particules grosses et fines sont arrêtés par le fume-cigarette qui vient d'être décrit.

Bien entendu, l'élément A peut être remplacé par un fourneau, l'ensemble se présentant sous la forme d'une pipe.

R

1 feuille dessins

Claims (9)

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   2

   REVENDICATIONS

   1. Fume-cigarette, ou pipe, comportant un canal reliant la zone de combustion du tabac à l'embout buccal, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens agencés pour soumettre le canal à des pressions ultrasoniques dirigées transversalement au canal.
2. 2. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le canal est limité par une pièce en céramique piézoélectrique ou un barreau de nickel associé à un circuit intégré travaillant en oscillateur de puissance et alimentée par une pile.
3. 3. Fume-cigarette, ou pipe, selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le canal est excentré par rapport à l'axe longitudinal.
4. 4. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce céramique est de forme parallélépipédique dont la grande dimension est parallèle à l'axe longitudinal.
5. 5. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce céramique est un cylindre dont l'axe longitudinal est parallèle à l'axe longitudinal du canal.
6. 6. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le canal soumis aux pressions ultrasoniques est situé en aval d'une chambre de détente.
7. 7. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 6, caractérisé en ce que la chambre de détente est elle-même en aval d'un diffuseur-accélérateur constitué par une pluralité de canaux capillaires.
8. 8. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 1, comportant au moins deux éléments tubulaires pouvant tourner l'un par rapport à l'autre, caractérisé en ce que l'un des éléments enferme l'émetteur ultrasonique et le canal, l'autre élément étant pourvu de l'ajutage de l'embout buccal, le canal et l'ajutage correspondant pour une position relative de ces deux parties.
9. 9. Fume-cigarette, ou pipe, selon la revendication 8, caractérisé en ce que ces deux éléments comportent des contacts coopérants formant interrupteur et susceptibles de fermer le circuit d'alimentation du circuit intégré pour la position relative de ces éléments correspondant à la mise en communication du canal et de l'ajutage.