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REVENDICATIONS
1. Bande d'étanchéité pour portes et fenêtres, présentant en coupe la forme approximative d'un coin, constituée d'un corps central en mousse élastique et d'un revêtement extérieur souple et lisse, caractérisée en ce que ce revêtement a approximativement un profil en V, l'une des branches de ce V étant destinée à être collée contre le battant ou le bâti dormant de la porte ou de la fenêtre.
2. Bande d'étanchéité selon la revendication 1, caractérisée en ce que la branche libre du V du profil du revêtement présente une courbure à son extrémité libre.
3. Bande d'étanchéité selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la branche du V destinée à être collée est recouverte d'une couche de colle sur laquelle est appliquée une couche amovible souple (8).
La présente invention a pour objet une bande d'étanchéité pour portes et fenêtres, destinée à permettre une pose rapide par un utilisateur non spécialisé, et à présenter une résistance accrue par rapport aux bandes d'étanchéité connues.
Il existe depuis longtemps des bandes en mousse élastiques autocollantes pour le calfeutrage des portes et fenêtres. Certaines d'entre elles sont recouvertes, sur une face, d'un revêtement mince et souple destiné à protéger la surface de la mousse (voir par exemple les brevets suisses no. 487 329, 168 050, 180 894 et 202 192). On connaît également de nombreuses sortes de bandes en mousse autocollantes, dont une face est couverte de colle, cette surface encollée étant elle-même recouverte d'un mince couche amovible souple qu'on enlève au moment du collage. Il existe également des bandes d'étanchéité présentant ces deux caractéristiques à la fois. Certaines variantes connues ont la forme de coins (voir par exemple les brevets suisses no.
487 329 et 460 305).
Ces bandes de calfeutrage connues présentent cependant l'inconvénient d'une certaine complexité (voir brevet suisse 460 305) ou d'une certaine fragilité (brevet suisse 487 329). La fragilité de la bande décrite dans le brevet suisse 487 329 résulte du fait que le revêtement de protection ne couvre qu'une face, la colle étant étant étendue sur la surface même de la mousse.
Lorsqu'on ouvre le battant de la fenêtre ou de la porte, la bande d'étanchéité subit un frottement, qui s'exerce sur la surface protégée, et qui tend à arracher la bande d'étanchéité de l'endroit où elle est collée. La surface encollée de la bande, qui est en mousse, a tendance à se déchirer peu à peu. D'autre part, le revêtement de protection a une surface plane. Lorsque la bande a un profil en coin, le bord extérieur de la couche de revêtement frotte la surface du bâti dormant, s'il est fixé au battant (et inversement, s'il est fixé au bâti), chaque fois que l'on ouvre ou ferme l'huisserie. Le bord extérieur du revêtement a donc tendance à racler la surface de cette huisserie et à s'accrocher aux inégalités qu'elle peut présenter. Il pourra même arriver que le revêtement de protection se replie, et peu à peu s'arrache.
L'invention définie à la revendication 1 remédie aux inconvéniants cités ci-avant. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'une forme de réalisation donnée à titre d'exemple et des dessins sur lesquels:
La fig. 1 représente, en coupe, une partie de bâti dormant et une partie de battant avec une bande d'étanchéité;
La fig. 2 représente en coupe une bande d'étanchéité.
La bande est constituée d'un corps central en mousse 5, par exemple en polyuréthane, et d'un revêtement en forme approximative de V 4, par exemple en chlorure de polyvinyle (PVC).
Cette définition générale couvre notamment la forme d'exécution (non représentée dans les dessins) dans laquelle les deux branches du V, et particulièrement la face extérieure de la bande, exposée aux frottements, sont plates. Cette forme d'exécution-là ne pallie que le premier des inconvénients cités plus haut: la surface encollée 3 est protégée par le revêtement et n'a donc pas tendance à se déchirer sous l'effet de la traction consécutive au frottement exercé sur la face extérieure de la bande; en revanche, cette face extérieure étant plate, la tendance au râclement de l'huisserie subsiste.
La forme d'exécution représentée à la fig. 1 remédie à ce second inconvénient de la manière suivante: la branche extérieure du V du profil du revêtement se recourbe à son extrémité libre vers l'autre branche du V. Cette partie recourbée 6 peut affecter la forme d'un segment de cercle ou d'ellipse. C'est sur cette partie recourbée que s'exercent les frottements. Les inégalités de la surface de l'huisserie 2 n'ont donc plus tendance à arracher le revêtement, qui glisse sur elles avec facilité.
La forme d'exécution représentée à la fig. 2 est une bande présentant l'avantage supplémentaire d'être autocollante: une couche de colle 7 étendue sur la surface 3 est recouverte d'une couche de protection amovible souple 8, qui permet de conserver à la colle sa fraîcheur et de stocker des bandes d'étanchéité sans risquer qu'elles se collent n'importe où. Cette couche amovible souple est enlevée par simple traction au moment du collage de la bande sur le battant ou le bâti dormant.
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CLAIMS
1. Sealing strip for doors and windows, having in section the approximate shape of a corner, consisting of a central body of elastic foam and a flexible and smooth outer covering, characterized in that this covering has approximately a V-profile, one of the branches of this V being intended to be glued against the leaf or the frame of the door or window.
2. Sealing strip according to claim 1, characterized in that the free branch of the V of the profile of the coating has a curvature at its free end.
3. Sealing strip according to claims 1 and 2, characterized in that the branch of the V intended to be glued is covered with a layer of adhesive on which a flexible removable layer (8) is applied.
The present invention relates to a sealing strip for doors and windows, intended to allow rapid installation by a non-specialized user, and to have increased resistance compared to known sealing strips.
There have long been self-adhesive elastic foam tapes for caulking doors and windows. Some of them are covered, on one side, with a thin and flexible coating intended to protect the surface of the foam (see for example Swiss patents no. 487 329, 168 050, 180 894 and 202 192). Numerous kinds of self-adhesive foam strips are also known, one face of which is covered with adhesive, this glued surface itself being covered with a thin flexible flexible layer which is removed at the time of bonding. There are also sealing strips with these two characteristics at the same time. Some known variants have the form of wedges (see for example Swiss patents no.
487 329 and 460 305).
These known caulking strips have the disadvantage of a certain complexity (see Swiss patent 460,305) or a certain fragility (Swiss patent 487,329). The brittleness of the strip described in Swiss patent 487 329 results from the fact that the protective coating covers only one face, the adhesive being extended over the very surface of the foam.
When the window or door leaf is opened, the sealing strip undergoes friction, which is exerted on the protected surface, and which tends to tear off the sealing strip from the place where it is stuck. . The glued surface of the strip, which is foam, tends to tear little by little. On the other hand, the protective coating has a flat surface. When the strip has a corner profile, the outer edge of the covering layer rubs the surface of the fixed frame, if it is fixed to the leaf (and conversely, if it is fixed to the frame), each time that open or close the frame. The outer edge of the coating therefore tends to scrape the surface of this frame and cling to the unevenness that it may present. It may even happen that the protective coating folds up, and gradually tears off.
The invention defined in claim 1 overcomes the disadvantages mentioned above. The invention will be better understood on reading the description of an embodiment given by way of example and the drawings in which:
Fig. 1 shows, in section, a part of a standing frame and a part of a leaf with a sealing strip;
Fig. 2 shows in section a sealing strip.
The strip consists of a central body of foam 5, for example of polyurethane, and of a coating in an approximate V-shape 4, for example of polyvinyl chloride (PVC).
This general definition covers in particular the embodiment (not shown in the drawings) in which the two branches of the V, and particularly the outer face of the strip, exposed to friction, are flat. This embodiment only overcomes the first of the drawbacks mentioned above: the glued surface 3 is protected by the coating and therefore does not tend to tear under the effect of the traction following the friction exerted on the outer face of the strip; on the other hand, this external face being flat, the tendency to scraping of the frame remains.
The embodiment shown in fig. 1 remedies this second drawback as follows: the outer branch of the V of the covering profile bends at its free end towards the other branch of the V. This curved part 6 can have the shape of a segment of a circle or d 'ellipse. It is on this curved part that friction is exerted. The unevenness of the surface of the frame 2 therefore no longer tends to tear off the covering, which slides over them with ease.
The embodiment shown in fig. 2 is a strip having the additional advantage of being self-adhesive: a layer of adhesive 7 extended over the surface 3 is covered with a flexible removable protective layer 8, which allows the adhesive to keep its freshness and to store strips waterproofing without risking sticking anywhere. This flexible removable layer is removed by simple pull at the time of bonding of the strip on the leaf or the standing frame.