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REVENDICATIONS
1. Machine à meuler les rails de chemin de fer au moyen d'éléments de meulage munis de pierres abrasives actionnés en un mouvement de va-et-vient parallèle à la direction de la voie, la machine étant équipée pour se déplacer le long de la voie, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un lorry guidé sur le champignon des rails par des galets libres en hauteur, disposé pour transmettre une force verticale aux éléments de meulage, lesquels peuvent coulisser librement tout en étant guidés par le lorry et actionnés en vaet-vient par une bielle (13) sensiblement horizontale, elle-même actionnée à partir d'une source d'énergie située sur le châssis de la machine, ladite force verticale étant fournie par des vérins d'appui (9) placés entre le châssis de la machine et les lorrys.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un lorry se compose de deux caissons de guidage (1, 1') par file de rails, réunis par une articulation (5) et munis d'au moins trois galets de guidage latéral (6) libres verticalement.
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est équipée d'une suspension (17) réglable en hauteur de telle sorte que son châssis s'abaisse pendant le travail en fonction de l'usure des pierres, ce qui permet de maintenir l'orientation sensiblement horizontale des bielles d'entraînement (10, 10').
4. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le lorry est relié au châssis de la machine par deux leviers (15 et 16) pivotés sur le lorry, dont les extrémités supérieures sont réunies respectivement par deux bielles horizontales (10, 10') aux deux extrémités d'un palonnier (14) pivoté sur le châssis de la machine et entraîné en un mouvement oscillant par la source d'énergie, de telle sorte que les leviers (15, 16) étant actionnés en sens opposé, les forces de réaction sur le lorry s'annulent et celui-ci est maintenu longitudinalement par rapport au châssis de la machine, tout en gardant sa liberté verticale, cependant que les deux éléments de meulage reliés respectivement aux extrémités inférieures des deux leviers (15 et 16), sont entraînés en un mouvement de va-et-vient de sens opposé.
5. Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que lesdits caissons du lorry sont munis de glissières à friction pour les éléments de meulage.
6. Machine selon les revendications 1, 2 et 5, caractérisée par le fait que lesdites glissières sont munies d'organes de roulement.
La présente invention concerne une machine à meuler les rails de chemin de fer au moyen d'éléments de meulage munis de pierres abrasives actionnés en un mouvement de va-et-vient parallèle à la direction de la voie, la machine étant équipée pour se déplacer le long de la voie.
On sait que les rails de chemin de fer subissent une usure ondulatoire de longueurs d'onde différentes et superposées.
On connaît des machines à meuler les rails de chemin de fer qui comportent des meules rotatives, soit à axe horizontal, soit à axe vertical, montées sur un châssis reposant sur le rail par une paire de patins en avant et en arrière de la meule.
Pour pouvoir éliminer les différents types d'ondulations, les machines à meules rotatives doivent être munies d'un système de commande compliqué. On connaît en outre des machines munies de pierres abrasives fixes, mais ces machines doivent circuler à une vitesse élevée et un grand nombre de passages, par exemple 70, est nécessaire pour éliminer les ondulations.
Le meulage de la surface supérieure des rails au moyen de pierres abrasives animées d'un mouvement oscillant de va-et-vient parallèle à la direction de la voie donne des résultats plus favorables, avec moins de passages, qu'avec les pierres fixes. Cependant l'entraînement et le guidage de telles meules en un mouvement oscillant présente certaines difficultés, et le but de la présente invention est d'y remédier.
La machine proposée par la présente invention se caractérise par le fait qu'elle comporte au moins un lorry guidé sur le champignon des rails par des galets libres en hauteur, disposé pour transmettre une force verticale aux éléments de meulage, lesquels peuvent coulisser librement tout en étant guidés par le lorry et actionnés en va-etvient par une bielle sensiblement horizontale, elle-même actionnée à partir d'une source d'énergie située sur le châssis de la machine, ladite force verticale étant fournie par des vérins d'appui placés entre le châssis de la machine et les lorrys.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une exécution préférée de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique en élévation, et
la fig. 2 est une vue schématique partielle en plan;
la fig. 3 est une vue en élévation d'un lorry, et
la fig. 4 en est la vue depuis l'une des extrémités;
la fig. 5 en est une coupe transversale.
La machine automotrice se compose d'un wagon dont le châssis 20 comporte au moins deux essieux 21 munis d'une.suspension réglable en hauteur par l'intermédiaire de vérins 17. Dans l'empattement de ce wagon est disposé un lorry composé d'un caisson de guidage 1, 1' articulé en 5 vers le milieu de sa longueur et muni de trois galets de guidage 6 qui sont libres en hauteur. Les caissons de chaque file de rails sont liés entre eux par des poutres télescopiques articulées 3 et rigides 3' et des vérins pneumatiques 4. Les articulations 5 et les poutres 3 permettent, par l'intermédiaire des vérins 4, d'appuyer le boudin des galets contre le champignon des rails et d'éliminer ainsi tout jeu latéral.
Les lorrys sont réunis au châssis 20 par des vérins d'appui 9 à double effet et disposés de telle sorte qu'ils permettent, d'une part, de régler la force d'appui des éléments de meulage sur les rails et, d'autre part, de relever le lorry pour la marche haut-le-pied. Les caissons du lorry sont constitués en glissières pour les éléments de meulage. Dans l'exemple décrit, ces glissières sont munies de rouleaux à axe horizontal 7 qui transmettent la force verticale de meulage, et de rouleaux à axe vertical 8 qui servent au guidage latéral.
Les éléments de meulage 2 sont ainsi guidés sur le champignon des rails tout en pouvant se déplacer librement par rapport au lorry.
L'entraînement oscillant des éléments de meulage est représenté schématiquement par la fig. 1. Sur le châssis 20 est disposée la source d'énergie 18 qui peut être soit un moteur électrique, soit un moteur hydraulique, qui entraîne un excentrique 11, lequel actionne un palonnier 14 en un mouvement oscillant. Le lorry est relié au châssis de la machine par deux leviers 15 et 16 pivotés sur le lorry, dont les extrémités supérieures sont réunies respectivement par deux bielles horizontales 10, 10' aux deux extrémités du palonnier 14, de telle sorte que les leviers 15 et 16 sont actionnés en sens opposé. De ce fait, les forces de réaction sur le lorry des forces d'entraînement s'annulent.
Le lorry est maintenu longitudinalement par rapport au châssis de la machine par l'embiellage, tout en gardant sa liberté verticale, cependant que les deux éléments de meulage 2 sont reliés respectivement aux extrémités inférieures des deux leviers 15 et 16 par des bielles 13, et sont entraînés en un mouvement de va-et-vient de sens opposé.
Pour la marche haut-le-pied, le lorry de guidage complet, y compris les galets de guidage 6, est relevé par les vérins 9 en même temps que le châssis du wagon est mis dans sa position la plus élevée par les vérins 17. Pour le meulage, le lorry de guidage est abaissé sur les rails à l'aide des vérins 9 et appuyé latéralement à l'aide des vérins 4. Les éléments de meulage 2 sont mis en oscillation et, dès que la machine atteint la vitesse de meulage, les pierres sont pressées contre les rails par les vérins 9, par l'intermédiaire des rouleaux horizontaux 7. La force d'appui des pierres sur les rails est réglée en fonction de la dureté des rails, par la pression des vérins pneumatiques 9.
Pour éviter les réactions verticales variables qui pourraient être
créées par les bielles supérieures 10 et 10' sur le lorry et les éléments de meulage 2, les bielles sont maintenues parallèles au lorry par les vérins 17, et le châssis du wagon est abaissé en fonction de l'usure des pierres.
Sur le dessin, les caissons du lorry sont représentés munis de rouleaux de guidage, mais tout autre moyen de guidage peut être utilisé, par exemple des glissières lisses, à billes ou à rouleaux.
Les vérins d'appui 9 peuvent appuyer soit sur les caissons de chaque lorry, soit sur les poutres transversales qui réunissent les lorrys de deux files de rails, comme il est représenté schématiquement à la fig. 2.
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CLAIMS
1. Machine for grinding railway tracks by means of grinding elements provided with abrasive stones actuated back and forth parallel to the direction of the track, the machine being equipped to move along the track, characterized in that it comprises at least one lorry guided on the head of the rails by free rollers in height, arranged to transmit a vertical force to the grinding elements, which can slide freely while being guided by the lorry and actuated back and forth by a rod (13) substantially horizontal, itself actuated from an energy source located on the chassis of the machine, said vertical force being provided by support cylinders (9) placed between the machine chassis and the lorrys.
2. Machine according to claim 1, characterized in that a lorry is composed of two guide boxes (1, 1 ') per row of rails, joined by an articulation (5) and provided with at least three rollers of lateral guide (6) free vertically.
3. Machine according to claim 1, characterized in that it is equipped with a suspension (17) adjustable in height so that its chassis is lowered during work depending on the wear of the stones, which keeps the substantially horizontal orientation of the drive rods (10, 10 ').
4. Machine according to claim 1, characterized in that the lorry is connected to the chassis of the machine by two levers (15 and 16) pivoted on the lorry, the upper ends of which are joined respectively by two horizontal connecting rods (10, 10 ') at both ends of a lifter (14) pivoted on the machine chassis and driven in an oscillating movement by the power source, so that the levers (15, 16) being actuated in opposite directions, the reaction forces on the lorry cancel each other out and the lorry is held longitudinally relative to the chassis of the machine, while keeping its vertical freedom, while the two grinding elements connected respectively to the lower ends of the two levers (15 and 16 ), are driven back and forth in the opposite direction.
5. Machine according to claims 1 and 2, characterized in that said boxes of the lorry are provided with friction slides for the grinding elements.
6. Machine according to claims 1, 2 and 5, characterized in that said slides are provided with rolling members.
The present invention relates to a machine for grinding railway rails by means of grinding elements provided with abrasive stones actuated back and forth parallel to the direction of the track, the machine being equipped to move along the way.
It is known that railway rails undergo wave wear of different and overlapping wavelengths.
There are known machines for grinding railway rails which comprise rotary grinding wheels, either with a horizontal axis or with a vertical axis, mounted on a chassis resting on the rail by a pair of pads in front and behind the grinding wheel.
To be able to eliminate the different types of corrugations, machines with rotary grinding wheels must be equipped with a complicated control system. Machines are also known which are provided with fixed abrasive stones, but these machines must circulate at a high speed and a large number of passages, for example 70, is necessary to eliminate the corrugations.
Grinding the top surface of the rails with abrasive stones in an oscillating back and forth movement parallel to the direction of the track gives more favorable results, with fewer passages, than with stationary stones. However, driving and guiding such grinding wheels in an oscillating movement presents certain difficulties, and the object of the present invention is to remedy them.
The machine proposed by the present invention is characterized in that it comprises at least one lorry guided on the head of the rails by rollers free in height, arranged to transmit a vertical force to the grinding elements, which can slide freely while being guided by the lorry and actuated back and forth by a substantially horizontal connecting rod, itself actuated from an energy source located on the chassis of the machine, said vertical force being provided by support jacks placed between the machine chassis and the lorrys.
The accompanying drawing shows, by way of example, a preferred embodiment of the invention.
Fig. 1 is a schematic elevation view, and
fig. 2 is a partial schematic plan view;
fig. 3 is an elevational view of a lorry, and
fig. 4 is the view from one of the ends;
fig. 5 is a cross section.
The self-propelled machine consists of a wagon, the chassis 20 of which comprises at least two axles 21 provided with a height-adjustable suspension by means of jacks 17. In the wheelbase of this wagon is a lorry composed of a guide box 1, 1 'articulated in 5 towards the middle of its length and provided with three guide rollers 6 which are free in height. The boxes of each row of rails are linked together by articulated telescopic beams 3 and rigid 3 'and pneumatic cylinders 4. The articulations 5 and the beams 3 make it possible, via the cylinders 4, to support the flange of the rollers against the rail head and thus eliminate any lateral play.
The lorrys are joined to the chassis 20 by double-acting support cylinders 9 and arranged so that they allow, on the one hand, to adjust the bearing force of the grinding elements on the rails and, on the other hand, to raise the lorry for walking up and down. The lorry boxes are made up of slides for the grinding elements. In the example described, these slides are provided with rollers with horizontal axis 7 which transmit the vertical grinding force, and rollers with vertical axis 8 which serve for lateral guidance.
The grinding elements 2 are thus guided on the head of the rails while being able to move freely relative to the lorry.
The oscillating drive of the grinding elements is shown diagrammatically in FIG. 1. On the frame 20 is arranged the energy source 18 which can be either an electric motor or a hydraulic motor, which drives an eccentric 11, which actuates a lifting beam 14 in an oscillating movement. The lorry is connected to the chassis of the machine by two levers 15 and 16 pivoted on the lorry, the upper ends of which are joined respectively by two horizontal connecting rods 10, 10 ′ at the two ends of the lifter 14, so that the levers 15 and 16 are operated in the opposite direction. As a result, the reaction forces on the lorry of the driving forces cancel each other out.
The lorry is held longitudinally relative to the chassis of the machine by the crankshaft, while retaining its vertical freedom, while the two grinding elements 2 are connected respectively to the lower ends of the two levers 15 and 16 by connecting rods 13, and are driven back and forth in the opposite direction.
For up-and-down walking, the complete guide lorry, including the guide rollers 6, is raised by the jacks 9 at the same time as the wagon chassis is put in its highest position by the jacks 17. For grinding, the guide lorry is lowered onto the rails using the cylinders 9 and pressed laterally using the cylinders 4. The grinding elements 2 are set in oscillation and, as soon as the machine reaches the speed of grinding, the stones are pressed against the rails by the cylinders 9, by means of the horizontal rollers 7. The bearing force of the stones on the rails is adjusted according to the hardness of the rails, by the pressure of the pneumatic cylinders 9 .
To avoid variable vertical reactions which could be
created by the upper connecting rods 10 and 10 'on the lorry and the grinding elements 2, the connecting rods are held parallel to the lorry by the jacks 17, and the chassis of the wagon is lowered according to the wear of the stones.
In the drawing, the boxes of the lorry are shown provided with guide rollers, but any other guide means can be used, for example smooth, ball or roller slides.
The support jacks 9 can press either on the boxes of each lorry, or on the transverse beams which join the lorrys of two rows of rails, as shown diagrammatically in FIG. 2.