La présente invention a trait à un procédé pour le traitement de surface de pièces façonnées à l'aide d'agents dudit traitement, suivi de la séparation en fin de traitement des constituants du mélange composé des pièces traitées et des agents, et à une machine vibrante permettant la mise en oeuvre dudit procédé.
On sait que les traitements de surface des pièces façonnées, par exemple les traitements mécaniques, mécano-chimiques et chimiques sont réalisés à l'intérieur de machines vibrantes comprenant une chambre à l'intérieur de laquelle s'effectue l'opération de traitement souhaité. La chambre est généralement de forme annulaire. Elle est soumise à des vibrations répétées, créées au niveau de ladite chambre à l'aide d'un générateur de vibrations placé en général sous la chambre; de plus les vibrations sont appliquées à la chambre de sorte que la masse constituée du mélange des pièces à traiter et des agents de traitement se déplace continuellement et régulièrement dans toute la zone annulaire, tandis que dans le même temps on provoque des déplacements relatifs des pièces et des agents de traitement pour aboutir au traitement visé.
Des machines vibrantes, du type exposé ci-dessus, sont décrites dans le brevet français 1 149 538.
Alors que le traitement proprement dit est désormais une opération simple et classique, réalisable dans des chambres de formes diverses, l'opération postérieure au traitement, à savoir celle de séparation des pièces traitées et des agents, est d'une réalisation nettement plus délicate.
En outre, il est parfois intéressant de recycler, après séparation, et en vue d'une utilisation identique ultérieure, les vieux agents de traitement pour les mélanger à l'intérieur de la chambre à un nouveau lot de pièces à traiter, notamment pour éviter le gaspillage d'agents utilisés mais non détruits, et dont les qualités mécaniques sont encore convenables, et aussi pour améliorer la cadence de travail de chaque machine vibrante.
Bien entendu, il est connu de déverser le mélange des pièces traitées et les agents de traitement à l'intérieur d'une seconde machine comportant des grilles de tamisage afin d'effectuer la séparation des deux constituants précités. Après tamisage, les pièces traitées sont déchargées de cette seconde machine pour être stockées tandis que les agents de traitement sont recueillis à l'intérieur d'un bac pour être réintroduits manuellement à l'intérieur de la chambre de travail de la machine vibrante.
Il est clair que cette solution déjà très ancienne était critiquable dans la mesure où elle nécessitait des opérations manuelles supplémentaires pour faire passer le mélange de la première à la seconde machine et réintroduire les agents de la seconde à la première machine, et également dans la mesure où elle obligeait les industriels à investir dans un matériel supplémentaire, peu utilisé comparativement à la machine vibrante, et qui en outre avait le défaut d'occuper un volume appréciable dans les ateliers de travail.
On s'est proposé de remédier à ces inconvénients en utilisant des machines vibrantes de traitement de pièces aptes à assurer par elles-mêmes la séparation des deux constituants du mélange dans la phase d'après traitement.
L'une des premières machines de ce type comporte une chambre de traitement ayant la forme d'une hélice d'axe vertical. Cependant, cette machine, décrite dans les brevets fran çais 1 243 714-1 426 991 et 2 035 383, dans les brevets allemands 1 288 947-1 293 639 et dans le brevet américain 3 553 900, présente plusieurs inconvénients tant lors de la phase de traitement que lors de la phase de séparation.
Lors de la phase de traitement tout d'abord, le mélange sous l'effet des vibrations progresse de la partie extrême basse jusqu'à la partie extrême haute de l'hélice puis, du haut de cette marche, retombe verticalement à la partie extrême basse pour reprendre la progression précédente le long de la zone hélicoïdale. Il est donc bien clair que le mélange, et par conséquent les pièces qu'il contient, doit nécessairement gravir la pente hélicoïdale et retombér de la partie haute à la partie basse de la marche un très grand nombre de fois avant que l'on ne parvienne au degré de traitement recherché pour les pièces: les chutes fréquentes des pièces pendant leur traitement, et les chocs successifs qu'elles supportent, font que des défauts de surface tels qu'enfoncements, fissures, voire même fractures, apparaissent très fréquemment sur les pièces.
Lors de la phase de séparation, un organe mécanique du type pont-levis assure la jonction entre le haut de la marche, c'est-à-dire le haut de la zone hélicoïdale de la cuve, et le tamis sur lequel va s'effectuer la séparation des constituants du mélange. Au moment où l'on établit la liaison entre le haut de la marche et le tamis en rabattant, en posant, ou en faisant osciller ledit organe mécanique, il est fréquent de voir des pièces de grandes dimensions se coincer entre cet organe et la marche. Cette circonstance fait que l'on créé un choc supplémentaire, très important cette fois, sur la pièce coincée.
En outre, on n'assure pas parfaitement la jonction entre le haut de la marche et l'organe mécanique, si bien que les agents de traitement et surtout la plupart des autres pièces traitées ne seront pas transférées sur l'organe de liaison mais tout au contraire tomberont verticalement par l'intervalle subsistant depuis le haut jusqu'au bas de la marche, comme pendant la période de traitement.
Pour éviter ces nouveaux inconvénients, on s'est proposé d'utiliser une machine vibrante dont la cuve se compose d'une chambre annulaire à fond plat et horizontal, réservée au traitement, et d'un couloir latéral, solidaire de et adjacent à la cuve, réservé plus particulièrement à la séparation des deux constituants du mélange. Une telle machine se trouve décrite dans le brevet français 2 046 546 ainsi que dans le brevet français 2 221 916. Dans cette machine, l'ouverture de la chambre annulaire débouchant sur le couloir de séparation est normalement inaccessible au mélange pendant la phase de traitement, grâce à une impulsion déterminée des vibrations communiquées à la cuve.
Ensuite après traitement, en règle générale, on arrête le vibrateur puis par une nouvelle impulsion des vibrations on inverse le sens de déplacement du mélange à l'intérieur de la chambre pour que cette fois il ait une tendance naturelle à passer par ladite ouverture et à pénétrér à l'intérieur du couloir adjacent dans lequel peut dès lors s'effectuer la séparation des pièces traitées et des agents dudit traitement.
Il est bien clair qu'une telle machine présente également des inconvénients: d'une part après traitement, au moment où on doit inverser le sens de cheminement du mélange à l'intérieur de la chambre, il est indispensable d'arrêter le générateur de vibrations ce qui constitue une perte de temps et un affaiblissement du rendement du matériel; d'autre part le générateur de vibrations de la machine doit répondre à des caractéristiques déterminées, pour éviter que le mélange ne pénètre par l'ouverture pendant le traitement, et ensuite pour faciliter la pénétration dudit mélange par l'ouverture après traitement, en vue de la séparation;
enfin, l'ouverture par laquelle après traitement le mélange s'écoulera vers le couloir de séparation, descend jusqu'au niveau du fond de la chambre de traitement, laquelle contient toujours, avec les pièces et les agents de traitement, une lessive formée à partir d'eau et d'adjuvants divers, lessive qui ne manquera pas de s'écouler par l'ouverture à l'intérieur du couloir de séparation, même pendant la phase de traitement c'est-à-dire la phase pendant laquelle la lessive a un rôle important à jouer.
La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précités et à cet effet se propose de fournir un procédé et une machine dans laquelle cependant tous les moyens occasionnant les inconvénients qui ont été mentionnés ont disparu.
Le procédé selon l'invention pour le traitement de surface de pièces façonnées à l'aide d'agents et la séparation, en fin de traitement, des constituants du mélange composé des pièces et des agents de traitement, le mélange circulant pendant la phase de traitement le long d'une chambre de forme annulaire soumise à des vibrations est caractérisé par le fait qu'après traitement on ferme le passage du mélange en disposant une porte en travers de la chambre, on déplace le mélange depuis une zone située en amont de la porte jusqu'à l'entrée d'un couloir de séparation, adjacent à et solidaire de la chambre vibrante, on sépare les deux constituants du mélange à l'intérieur du couloir à l'aide d'un tamis dont l'ouverture de mailles est comprise entre la dimension des pièces traitées et celle des agents de traitement,
puis on recycle l'un des deux constituants du mélange à l'intérieur de la chambre, en aval de la porte, tandis que l'on décharge l'autre constituant.
Une machine permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la machine comprenant une cuve soumise à des vibrations et agencée pour constituer une chambre annulaire, dans laquelle circule le mélange pendant la phase de traitement, adjacente à et solidaire d'un couloir comportant un tamis dont l'ouverture de mailles est comprise entre la dimension des pièces traitées et celle des agents de traitement, est caractérisée par le fait qu'elle comprend une porte propre après traitement à obturer transversalement la chambre et empêcher la libre progression du mélange dans la chambre, des moyens pour conduire le mélange depuis une zone située en amont de la porte jusqu'à l'entrée du couloir, et des moyens pour recycler, après séparation des deux constituants du mélange à l'aide du tamis, l'un des deux constituants à l'intérieur de la chambre,
en aval de la porte, tandis que l'autre constituant est déchargé de la cuve.
Dans un mode préféré de réalisation, la paroi verticale extérieure de la chambre présente deux ouvertures, une première ouverture située immédiatement en amont de la porte mobile et une seconde ouverture située en aval de ladite porte, le couloir de séparation s'étend sensiblement de l'une à l'autre ouverture et le tamis prend naissance au niveau inférieur de la première ouverture et s'étend au-dessus du fond du couloir sur au moins une partie de la longueur de ce dernier; les niveaux inférieurs des deux ouvertures, situés ou non sur la même ligne, sont disposés entre le fond de la chambre annulaire et sensiblement la partie supérieure de la veine que constitue le mélange mobile, sous l'effet des vibrations, le long de la chambre pendant la phase de traitement;
la porte est mobile autour d'un axe vertical monté sur l'une des deux parois verticales de la chambre, la porte dans sa position inactive obturant éventuellement tout ou partie de la première ouverture située en amont de ladite porte, et dans sa position active prenant éventuellement appui contre un seuil disposé au-dessus du fond de la chambre en travers de cette dernière; la porte est mobile autour d'un axe horizontal et s'étend de l'une à l'autre parois verticales de la chambre pour obturer toute une section de cette dernière après traitement; l'une des parois verticales de la chambre comporte au moins un ergot, de préférence rétractable, tourné vers l'intérieur de la chambre et apte à maintenir la porte dans sa position active pour obturer toute une section de ladite chambre;
la porte est réalisée sous la forme d'une plaque de retenue introduite en fin de traitement dans la chambre annulaire et montée transversalement à l'intérieur de ladite chambre de façon à empêcher la libre progression du mélange le long de ladite chambre; le fond du couloir de séparation s'étend jusqu'au niveau inférieur de la seconde ouverture et le tamis s'écarte dudit fond, dans la zone de sortie de ce dernier, et se dirige vers la zone pour le déchargement du constituant de plus grande dimension; le tamis s'étend depuis le niveau inférieur de la première ouverture jusqu'au niveau inférieur de la seconde ouverture et le fond du couloir de séparation s'écarte dudit tamis, dans la zone de sortie de ce dernier, et se dirige vers la zone pour le déchargement du constituant de plus petite dimension.
Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, diverses formes de réalisation en référence aux dessins annexés dans lesquels:
la fig. 1 est une vue en élévation d'une première réalisation de machine vibrante selon l'invention, ladite machine étant représentée pendant sa phase de traitement,
la fig. 2 est une vue en élévation de la machine de la fig. 1, après traitement, au cours de la phase de séparation des deux constituants du mélange,
les fig. 3a, 3b, 3c et 3d sont des vues en coupe selon la ligne
III-III de la machine de la fig.
2, ces coupes illustrant les combinaisons possibles de hauteur pour les deux ouvertures percées dans la paroi verticale extérieure de la chambre annulaire, respectivement basse et basse, haute et basse, basse et haute, haute et haute, la position basse étant représentée par le fond de la chambre annulaire et la position haute étant représentée sensiblement par la partie supérieure de la veine que constitue le mélange.
la fig. 4 représente une vue en élévation d'une deuxième variante de réalisation de la machine vibrante selon l'invention, variante dans laquelle la porte est mobile autour d'un axe vertical et susceptible dans sa position inactive d'obturer la première ouverture,
la fig. 5 représente une vue de profil de la machine de la fig. 4,
la fig. 6 représente une vue de détail selon la coupe VI-VI de la machine de la fig. 4,
la fig. 7 représente une vue en élévation de la machine de la fig. 4 pendant la phase de séparation, c'est-à-dire avec la porte rabattue pour obturer le libre passage du mélange,
la fig. 8 représente une vue de profil de la machine de la fig. 7 pendant l'opération de séparation,
la fig. 9 représente une vue de détail selon la coupe IX-IX de la machine de la fig. 7 pendant l'opération de séparation,
la fig.
10 représente une vue en élévation d'une troisième variante de réalisation d'une machine vibrante selon l'invention, machine dont la chambre annulaire est circulaire,
la fig. 11 représente une vue de profil de la machine vibrante de la fig. 10 pendant la phase de séparation des deux constituants du mélange,
la fig. 12 représente une vue de détail en coupe selon la ligne XII-XII de la machine de la fig. 10,
la fig. 13 représente une première réalisation de la porte, mobile autour d'un axe vertical solidaire de la paroi verticale extérieure de la chambre annulaire, la porte étant vue depuis l'intérieur de la chambre comme indiqué par la flèche F,
la fig. 14 représente, vue selon F, une deuxième variante de réalisation de la porte, mobile autour d'un axe horizontal et s'étendant de l'une à l'autre des parois verticales de la chambre,
la fig.
15 représente une troisième réalisation possible de la porte, constituée sous la forme d'une simple plaque de retenue introduite à l'intérieur de la chambre après traitement,
la fig. 16 représente, vue depuis l'intérieur de la chambre et selon la coupe XVI-XVI, la variante de porte de la fig. 15,
la fig. 17 représente une quatrième variante de réalisation de porte, mobile autour d'un axe horizontal et retenue dans sa position active à l'aide d'un ergot rétractable,
la fig. 18 représente, vue depuis l'intérieur de la chambre et selon la coupe XVIII-XVIII, la porte de la fig. 17 schématisée en traits pleins dans sa position active et en traits mixtes dans sa position inactive,
la fig. 19 représente une vue de profil d'une cuve de machine vibrante selon l'invention, illustrant les constructions possibles de chambre annulaire et couloir de séparation adjacents,
la fig.
20 représente une vue en élévation d'une quatrième forme de réalisation de machine vibrante selon l'invention, machine réservée cette fois au recyclage du constituant de plus grande dimension et à l'évacuation après séparation du constituant de plus petite dimension.
Dans toute la description qui va suivre, la machine vibrante sera exposée comme étant plus spécifiquement réservée au finissage, au polissage, au meulage, à l'ébavurage et à l'ébarbage des pièces industrielles façonnées. Les agents de traitement réservés à ces traitements seront fréquemment définis, par commodité, sous le terme d' abrasifs ou d' agents abrasifs . Il est bien évident toutefois que la machine vibrante selon l'invention permet tout aussi indifféremment tous les traitements mécaniques, mécano-chimiques et chimiques tels que le broyage, le tamisage, le brillantage, le lustrage, le séchage, le classement, le revêtement ou encore toute autre préparation de pièces industrielles: dans ces différents cas, il suffira de remplacer les abrasifs par les agents réservés plus particulièrement aux traitements définis ci-dessus.
En se référant aux dessins, et plus particulièrement aux fig. 1 et 2, on a représenté une machine vibrante, qui dans sa partie classique connue, se compose d'une cuve 1 comprenant une chambre de forme annulaire 2 et un couloir de séparation 3, adjacent à ladite chambre et solidaire de cette dernière. Le fond 2a de la cuve 2 est sensiblement horizontal, et la chambre annulaire ainsi que le couloir de séparation 3 ont en partie basse une section droite sensiblement demi-ronde.
La chambre annulaire 2 est soit circulaire (fig. 10) soit ovale, soit polygonale, par exemple carrée, hexagonale ou plus précisément octogonale ainsi qu'il est représenté de façon non limitative sur l'ensemble des dessins annexés.
La cuve, c'est-à-dire la chambre 2 et le couloir 3 sont montés sur un châssis 4 sur lequel cet ensemble repose par l'intermédiaire d'une suspension élastique constituée par exemple par des ressorts hélicoïdaux 5.
Un moteur 6, lié à la cuve 1, supporte sur son arbre central vertical 7 un ensemble de balourds comprenant des balourds supérieurs 8 et des balourds inférieurs 9 reglables en position les uns relativement aux autres. Par des réglages désormais classiques des balourds, l'ensemble en rotation moteur 6 balourds 8-9 provoque, en combinaison avec la suspension élastique 5, des vibrations répétées engendrant au niveau de la cuve un mouvement complexe de l'ensemble des objets disposés à l'intérieur de la chambre annulaire et à l'intérieur du couloir de séparation.
Bien entendu, le générateur de vibrations peut être d'une autre conception désormais classique et il peut également être fixé à la cuve 1 en un tout autre endroit que l'axe vertical de cette dernière. Par exemple, il est classique d'accoupler un générateur de vibrations à un moteur, ou à un électro-aimant, ou à un vibreur mécanique, pneumatique, hydraulique, électronique, électro-magnétique. De même, il est désormais classique de placer le générateur de vibrations au moins partiellement à la périphérie de la chambre annulaire, au-delà de la paroi externe sensiblement vertical de cette dernière, certains des organes dudit générateur pouvant rester placés au centre de la chambre annulaire, dans le volume délimité par la paroi verticale interne de cette dernière.
L'une des composantes du mouvement des objets placés à l'intérieur de la chambre est celle d'un mouvement continu de progression ou de déplacement circulaire 10 qui, dans tous les exemples représentés sur les dessins annexés, a été illustré comme étant un mouvement de sens direct, aussi bien à l'intérieur de la chambre 2 qu'à l'intérieur du couloir 3. Cette détermination du sens de progression des objets est bien entendu fonction de la construction donnée à la cuve, mais il est bien clair qu'une cuve symétrique de celle représentée fonctionnerait tout aussi aisément par une simple modification des vibrations engendrées, modification qui entraînerait également une inversion du sens de progression des objets, lesquels seraient désormais animés d'un mouvement circulaire de sens rétrograde.
La paroi verticale externe ou rive externe 1 1 de la chambre annulaire 2 est percée d'une première ouverture 12 s'étendant vers le bas soit jusqu'au niveau du fond 2a de la chambre, soit jusqu'à la partie supérieure de la veine 13 que constituera la masse d'objets mobiles à l'intérieur de ladite chambre (fig. 3b et 3d). Cette rive 11 est également perçée d'une seconde ouverture 14 disposée à environ 90O de la première ouverture et s'étendant également vers le bas soit jusqu'au fond 2a de la chambre (fig. 3a et 3b) soit jusqu'à la partie supérieure de la même veine 13 (fig. 3c et 3d). Du fait des combinaisons possibles des hauteurs des ouvertures 12 et 14, il est évident que les niveaux inférieurs de ces dernières sont indifféremment situés ou non sur une même ligne horizontale.
Le couloir de séparation 3 s'étend de la première à la seconde ouverture, c'est-à-dire que les ouvertures 12 et 14 débouchent respectivement dans les zones d'entrée et de sortie dudit couloir. Ce dernier, pour des questions de construction, enveloppe trois des huit côtés de la chambre 2. En outre, lorsque le fond 3a du couloir n'est pas situé dans le plan du fond 2a de la chambre, il est possible de raccorder le couloir à la chambre au moyen de tôles découpées 15, verticales, soudées, ou encore au moyen de barres 16 (fig. 19).
Dans tous les cas, le fond 3a du couloir est surplombé d'une aire de tamisage constitué d'un ou plusieurs tamis 17 prenant naissance c'est-à-dire prenant effet au niveau inférieur 18 de l'ouverture 12.
Par prise d'effet du tamis 17 au niveau inférieur 18 de la première ouverture, il faut comprendre que le tamis peut être appliqué directement contre ce niveau inférieur (fig. 1-24 et 20) ou encore qu'un plat de liaison 19, non perforé, joint le niveau 18 de l'ouverture 12 à la zone d'entrée du tamis 17 (fig. 7).
L'aire de tamisage peut être constituée d'un seul tamis, ou encore de plusieurs tamis superposés, lesquels dans ce dernier cas peuvent retenir et séparer les différents objets en effectuant un triage ou un classement. Le tamis 17, s'il est unique, peut être d'une dimension de maille constante, ou encore d'une dimension de maille variable, progressivement croissante ou progressivement décroissante, pour étaler plus régulièrement la séparation sur toute la longueur du tamis et faciliter l'écoulement des objets à trier.
Enfin, la machine vibrante selon l'invention comprend une porte mobile 20 propre à obturer transversalement la chambre 2 dans toute une section de cette dernière située immédiatement en aval de la première ouverture 12.
Diverses réalisations sont parfaitement concevables pour cette porte 20:
En premier lieu, la porte est mobile autour d'un axe vertical 21 monté sur l'une des deux parois verticales de la chambre 2, de préférence la paroi externe 11. Dans ce cas, la porte 20 dans sa position inactive peut obturer la première ouverture 12 (fig. 4) puis après avoir été rabattue vers l'intérieur de la chambre comme indiqué par la flèche 22 former un barrage s'étendant vers le bas jusqu'au sommet d'un seuil 23 disposé au-dessus du fond 2a de la chambre en travers de cette dernière. Le rôle de ce seuil se comprend aisément: le fond de la chambre étant demi-circulaire, il serait impossible de rabattre totalement la porte 20 en travers de la chambre.
La solution consistant à placer un seuil fixe dans la zone où la porte viendra s'appuyer pour obturer la chambre permet de donner toute forme à la porte 20 et en particulier carrée ou rectangulaire.
En deuxième lieu on peut également concevoir une porte 20 mobile autour d'un axe horizontal 24 s'étendant de l'une à l'autre des parois verticales de la chambre.
Enfin, en troisième lieu, on peut plus facilement réaliser une porte sous la forme d'une plaque de retenue 25 que l'on introduit tout simplement dans la chambre et que l'on maintient à l'intérieur de cette dernière au moyen de doigts 26 encastrés dans des lumières 27 pratiquées en partie supérieure des parois verticales de la chambre.
Dans le fonctionnement de la machine vibrante telle que décrite ci-dessus, on distingue deux périodes correspondant pour l'une à la phase de traitement proprement dit, phase désormais classique, et pour l'autre à la phase de séparation des pièces traitées et des agents de traitement.
Une charge de pièces à traiter 28 et d'agents de traitement tels des abrasifs 29 est introduite dans la chambre annulaire 2 d'une manière tout à fait anarchique. On met alors en route le moteur 6 de sorte que le mélange des pièces 28 et des abrasifs 29 progresse lentement et régulièrement le long de la chambre pour former la veine 13 dont la hauteur est aussi régulière que possible. Le mélange des pièces et des abrasifs, du fait des vibrations créées au niveau de la cuve, est en réalité soumis à un mouvement complexe, continu, comprenant au moins le mouvement de déplacement direct 10 et un mouvement de rouleau 30 tendant à appliquer la veine 13 contre l'une des deux rives verticales de la chambre 2.
Pendant toute la phase de traitement des pièces 28, la porte est soit appliquée contre la première ouverture 12, soit relevée s'il s'agit d'une porte horizontale, soit plus simplement retirée s'il s'agit de la plaque, pour que la progression du mélange 2829 le long de la chambre se fasse de toute manière sans à-coup, régulièrement, et sans gêne aucune (fig. 1 et 4).
Lorsque les pièces 28 traitées par les abrasifs 29 présentent un état de surface correspondant à l'état recherché à l'origine, c'est-à-dire lorsque la phase de traitement est terminée, on cherche alors à trier les deux constituants du mélange pièces et abrasifs au cours de l'opération dite de séparation. A cet effet, dès que le traitement est terminé, on ferme le libre passage du mélange (schématisé par la flèche 10) en disposant la porte 20 en travers de la chambre 2. Lorsque l'obturation transversale de la chambre est totale, le mélange ne peut plus s'écouler le long de la chambre selon son sens direct et il a alors tendance à s'écouler en 31 par l'ouverture 12 située immédiatement en amont de la porte.
De ce fait, la totalité du mélange est conduite au-dessus du tamis 17 et progresse le long de la face active supérieure de celui-ci de la gauche vers la droite comme indiqué sur le dessin, c'est-à-dire de l'entrée vers la sortie du tamis puisque celui-ci, solidaire de la chambre, est soumis en continu aux vibrations créées.
Le tamis 17 est choisi de sorte que son ouverture de maille soit supérieure à la dimension d'un des constituants et inférieure à la dimension de l'autre constituant. Dans l'exemple le plus couramment rencontré et illustré aux fig. 1 à 19, les dimensions des pièces 28 sont supérieures à celles des abrasifs 29 et dans ce cas, au fur et à mesure de la progression du mélange le long du tamis 17, les abrasifs s'écoulent au travers des mailles et chutent sur le fond 3a du couloir tandis que les pièces 28 sont retenues. Le fond du couloir est raccordé au niveau inférieur- 32 de la seconde ouverture 14 située en aval de la porte 20 tandis que le tamis 17, dans la zone de sortie du couloir, s'écarte du fond et est orienté vers une zone de déchargement.
Le fond 3a du couloir, comme le tamis 17, étant toujours soumis à des vibrations, les constituants qu'ils supportent à savoir respectivement les abrasifs 29 et les pièces 28, continuent leur progression de la gauche vers la droite, toujours dans le sens direct, de sorte que très rapidement les abrasifs vont se trouver recyclés à l'intérieur de la chambre 2 en passant par l'ouverture 14, comme indiqué par la flèche 33 tandis que dans le même temps les pièces triées 28 vont pour- suivre leur chemin jusqu'à la sortie du tamis et se trouver déchargées de la machine comme indiqué par la flèche 34. On obtient donc par ce procédé un recyclage des abrasifs dans la machine vibrante, en vue d'une nouvelle opération identique tandis que dans le même temps les pièces qui ont été traitées sont évacuées sans à-coup de la machine.
Le recyclage des abrasifs 29 à l'intérieur de la chambre 2 présente un autre avantage dans la mesure où la fraction triée des abrasifs progresse de nouveau le long de la chambre selon le sens direct 10 pour venir presser sur la queue de la veine 13 non séparée, c'est-à-dire sur la fraction de la veine qui n'a pas encore pu s'écouler par l'ouverture 12 sur la zone de tamisage 17. Les abrasifs triés 29 vont donc pousser sur cette fraction non triée de la veine et ils vont faciliter son écoulement par l'ouverture 12, de sorte que très rapidement l'ensemble du mélange va se trouver trié en pièces 28, retenues par le tamis et progressant le long de ce dernier, et en abrasifs 29 reposant sur le fond du couloir 3 ou sur le fond de la chambre 2.
De toute façon, en rouvrant la porte 20, on permet de nouveau le libre cheminement des abrasifs recyclés et tot ou tard l'ensemble des abrasifs se retrouvera à l'intérieur de la chambre annulaire 2, toutes les particules abrasives ayant quitté le couloir pour se recycler en 33 par l'ouverture 14.
Le fond 3a du couloir peut être plat et horizontal, notamment lorsque la porte 12 est haute et la porte 14 est basse, mais il peut être également au moins en partie incliné régulièrement sur l'horizontale, de bas en haut de l'amont vers l'aval (fig. 3a et 3c) ou encore il peut être formé de marches successives constituant un escalier conduisant les abrasifs 29 sous l'effet des vibrations de la partie basse du fond 3a du couloir au niveau inférieur 32 de l'ouverture 14. Cependant, même dans le cas où le fond du couloir ne serait pas ascendant comme il est indiqué en 35, il est certain que les abrasifs venant s'accumuler à la sortie du couloir en 36 remonteront comme indique par la flèche 33 sous l'effet des vibrations et par conséquent pourront pénétrer par l'ouverture 14 à l'intérieur de la chambre en passant au-dessus du seuil 32 (fig. 3d).
Comme le tamis 17 prend effet au niveau inférieur 18 de la première ouverture 12, il est clair que les pièces traitées s'écouleront de la chambre jusqu'à l'aire de tamisage selon une composante horizontale, c'est-à-dire sans chuter. De cette façon on évite toute détérioration ou tout risque de fêlure des pièces tel que cela se produisait dans les machines vibrantes hélicoïdales antérieures.
Dans la variante représentée à la fig. 20, le constituant à recycler à l'intérieur de la machine est celui dont les dimensions sont les plus grandes. Dans ce cas, le tamis 17 s'étend de l'ouverture amont 12 jusqu'à l'ouverture aval 14 tandis que le fond du couloir s'écarte dudit tamis, dans la zone de sortie de ce dernier, et se dirige vers une zone de déchargement. On voit par conséquent, en se référant à la fig. 20, que le recyclage et le déchargement des deux constituants du mélange sont totalement différents de ce qui a été décrit précédemment: il s'agit ici du tamisage inverse que l'on peut définir comme suit. En fin de traitement, après obturation par la porte 20, on conduit le mélange du constituant fin 37 et du constituant gros 38 sur le tamis 17.
Du fait des vibrations, le mélange progresse le long du tamis de l'amont vers l'aval et le constituant fin 37 s'écoule verticalement au travers des mailles du tamis tandis que le constituant gros 38 est retenu par ce dernier, progresse jusqu'à l'ouverture 14 où il se trouve réintroduit dans la chambre 2 comme indiqué par la flèche 33. Simultanément, le constituant fin progresse sur le fond du couloir de séparation vers la sortie de ce dernier et il se dirige en 34 vers sa zone de déchargement où il peut être stocké.
On sait qu'il est toujours long et difficile d'introduire une porte ou une plaque à l'intérieur de la veine 13 du mélange, pendant que ce dernier est soumis à des vibrations, car la veine est très peu déformable. Il est donc important de faciliter l'introduction de la porte mais également son retrait lorsqu'après séparation, on désire faire fonctionner la machine pour une nouvelle opération de traitement.
Lorsque la porte est mobile autour d'un axe vertical 21, on a vu qu'il était particulièrement intéressant de prévoir au fond de la chambre un seuil 23 contre lequel viendra buter la partie inférieure de la porte et par conséquent la placer avec certitude dans sa position active. La mise en position active de la porte contre le seuil est facile puisque la porte s'ouvre dans le sens de la progression 10 du mélange dans la chambre; au fur et à mesure de la progression du mélange, la porte va donc se placer en position active jusqu'à obturer transversalement la chambre en s'appuyant sur le seuil 23 et dès cet instant le mélange, butant contre la porte, n'aura d'autre possibilité que celle consistant à s'écouler par l'ouverture 12 sur le tamis 17.
Pour remettre la porte en position inactive, par exemple en position de recouvrement de l'ouverture 12, il suffit de dégager les abrasifs 29 triés, soit à la main soit en inversant le sens de cheminement du mélange.
Il en est de même en ce qui concerne les variantes de réalisation représentées aux fig. 14 et 16: la porte mobile autour d'un axe horizontal 24, sous l'effet d'un vérin par exemple, peut être active ou inactive selon le déplacement 40 commandé par le vérin. En rabattant la porte 20 vers le fond de la chambre, comme dans le cas précédent le mélange, en progressant selon le sens direct 10, aura tendance à pousser la porte et par conséquent à en faciliter la fermeture.
La plaque de retenue 25, après encastrement dans les lumières 27, pour être placée inclinée en 41 au-dessus de la veine 13. Par progression de cette dernière selon le sens 10, la porte 25 va progressivement descendre, le mélange va la pousser comme il est indiqué par la flèche 42 et très rapidement la porte pourra se trouver bloquée en position verticale contre une butée 43 pour obturer transversalement la chambre et forcer le mélange à s'écouler par l'ouverture 12 ainsi qu'il est indiqué par la flèche 31.
La réalisation des fig. 17 et 18 est particulièrement avantageuse. Elle consiste à utiliser une porte mobile autour d'un axe horizontal 24 et à placer au moins un ergot 44 rétractable et tourné vers l'intérieur de la chambre. Pendant le traitement, la porte est en position de repos comme schématisé en traits mixtes en 45, c'est-à-dire que mobile autour de son axe 24 elle est librement portée par la veine 13. Après traitement, pour obturer la chambre, il suffit de faire basculer à la main la porte 20 comme il est indiqué par la flèche 46 et de la diriger en 47 vers l'amont de la veine. Au fur et à mesure de la progression de cette dernière, la porte va s'enfoncer jusqu'à se placer verticalement en butée contre l'ergot 44. La chambre est alors obturée transversalement et le mélange s'écoule par l'ouverture 12 comme indiqué par la flèche 31 pour être conduit sur le tamis où il sera trié.
Lorsque la phase de séparation est terminée, on tire sur l'ergot rétractable 44 et par conséquent la porte poussée comme indiqué par la flèche 48 par les abrasfis triés va se relever progressivement et elle aura tendance à reprendre son ancienne position 45. On peut donc relâcher l'ergot 44 car la porte soutenue par la veine 13 se trouvera dans l'impossibilité de se refermer.
Il est bien entendu que les modes de réalisation ci-dessus décrits pourront donner lieu à toute modification désirable sans sortir pour cela du cadre de l'invention. Il en est ainsi notamment en ce qui concerne la hauteur des ouvertures 12 et 14, lesquelles peuvent descendre jusqu'au niveau du fond de la cuve, ou jusqu'à mi-hauteur de la veine du mélange, ou jusqu'à une ligne correspondant à la partie haute de ladite veine, les hauteurs relatives des deux ouvertures conditionnant l'horizontalité ou l'inclinaison du fond 3a du couloir de séparation et de recyclage.
The present invention relates to a process for the surface treatment of shaped parts using agents of said treatment, followed by the separation at the end of the treatment of the constituents of the mixture composed of the treated parts and of the agents, and to a machine. vibrating allowing the implementation of said method.
It is known that the surface treatments of shaped parts, for example the mechanical, mechanical-chemical and chemical treatments are carried out inside vibrating machines comprising a chamber inside which the desired treatment operation is carried out. The chamber is generally annular in shape. It is subjected to repeated vibrations, created at the level of said chamber using a vibration generator generally placed under the chamber; moreover the vibrations are applied to the chamber so that the mass made up of the mixture of the parts to be treated and of the treatment agents moves continuously and regularly throughout the entire annular zone, while at the same time the relative movements of the parts are caused and treatment agents to achieve the intended treatment.
Vibrating machines, of the type set out above, are described in French patent 1 149 538.
While the treatment itself is now a simple and conventional operation, which can be carried out in chambers of various shapes, the operation subsequent to the treatment, namely that of separating the treated parts and the agents, is much more difficult to achieve.
In addition, it is sometimes advantageous to recycle, after separation, and with a view to a subsequent identical use, the old treatment agents in order to mix them inside the chamber with a new batch of parts to be treated, in particular to avoid the waste of agents used but not destroyed, and whose mechanical qualities are still suitable, and also to improve the rate of work of each vibrating machine.
Of course, it is known practice to pour the mixture of treated parts and the treatment agents inside a second machine comprising sieving screens in order to effect the separation of the two aforementioned constituents. After sieving, the treated parts are unloaded from this second machine to be stored while the treatment agents are collected inside a tank to be manually reintroduced inside the working chamber of the vibrating machine.
It is clear that this already very old solution was open to criticism insofar as it required additional manual operations to pass the mixture from the first to the second machine and reintroduce the agents from the second to the first machine, and also to the extent that where it forced manufacturers to invest in additional equipment, little used compared to the vibrating machine, and which also had the defect of occupying an appreciable volume in the workshops.
It has been proposed to remedy these drawbacks by using vibrating machines for processing parts capable of ensuring by themselves the separation of the two constituents of the mixture in the post-treatment phase.
One of the first machines of this type has a treatment chamber in the form of a vertical axis propeller. However, this machine, described in French patents 1,243,714-1,426,991 and 2,035,383, in German patents 1,288,947-1,293,639 and in US patent 3,553,900, has several drawbacks both during the treatment phase than during the separation phase.
During the treatment phase first of all, the mixture under the effect of vibrations progresses from the extreme low part to the extreme high part of the propeller then, from the top of this step, falls vertically to the extreme part low to resume the previous progression along the helical zone. It is therefore quite clear that the mixture, and consequently the parts it contains, must necessarily climb the helical slope and fall from the upper part to the lower part of the step a very large number of times before it is achieves the desired degree of treatment for the parts: the frequent drops of parts during their treatment, and the successive impacts that they withstand, cause surface defects such as dents, cracks, or even fractures, to appear very frequently on the rooms.
During the separation phase, a mechanical device of the drawbridge type ensures the junction between the top of the step, that is to say the top of the helical zone of the tank, and the sieve on which it goes. perform the separation of the constituents of the mixture. When the connection between the top of the step and the screen is established by folding down, placing or oscillating said mechanical member, it is common to see large parts getting stuck between this member and the step. . This circumstance creates an additional shock, very important this time, on the jammed part.
In addition, the junction between the top of the step and the mechanical member is not perfectly ensured, so that the treatment agents and especially most of the other treated parts will not be transferred to the connecting member but all on the contrary, they will fall vertically through the interval remaining from the top to the bottom of the step, as during the period of treatment.
To avoid these new drawbacks, it has been proposed to use a vibrating machine, the tank of which consists of an annular chamber with a flat and horizontal bottom, reserved for the treatment, and of a lateral passage, integral with and adjacent to the tank, more particularly reserved for the separation of the two constituents of the mixture. Such a machine is described in French patent 2 046 546 as well as in French patent 2 221 916. In this machine, the opening of the annular chamber leading to the separation passage is normally inaccessible to the mixture during the treatment phase. , thanks to a determined pulse of vibrations communicated to the tank.
Then after treatment, as a general rule, the vibrator is stopped and then by a new pulse of the vibrations the direction of movement of the mixture inside the chamber is reversed so that this time it has a natural tendency to pass through said opening and to enter the interior of the adjacent corridor in which can therefore be carried out the separation of the treated parts and the agents of said treatment.
It is clear that such a machine also has drawbacks: on the one hand after treatment, when the direction of flow of the mixture inside the chamber must be reversed, it is essential to stop the generator. vibrations which constitutes a waste of time and a reduction in the efficiency of the equipment; on the other hand, the machine's vibration generator must meet specific characteristics, to prevent the mixture from entering through the opening during the treatment, and then to facilitate the penetration of said mixture through the opening after treatment, with a view to separation;
finally, the opening through which, after treatment, the mixture will flow towards the separation corridor, goes down to the level of the bottom of the treatment chamber, which always contains, with the parts and the treatment agents, a detergent formed at from water and various adjuvants, detergent which will not fail to flow through the opening inside the separation corridor, even during the treatment phase, that is to say the phase during which the laundry has an important role to play.
The object of the present invention is to alleviate the aforementioned drawbacks and for this purpose proposes to provide a method and a machine in which, however, all the means causing the drawbacks which have been mentioned have disappeared.
The method according to the invention for the surface treatment of shaped parts with the aid of agents and the separation, at the end of the treatment, of the constituents of the mixture composed of the parts and of the treatment agents, the mixture circulating during the phase of treatment along an annular-shaped chamber subjected to vibrations is characterized by the fact that after treatment the passage of the mixture is closed by placing a door across the chamber, the mixture is moved from a zone situated upstream of the door to the entrance of a separation corridor, adjacent to and integral with the vibrating chamber, the two constituents of the mixture are separated inside the corridor using a sieve, the opening of which mesh is between the dimension of the treated parts and that of the treatment agents,
then one of the two constituents of the mixture is recycled inside the chamber, downstream of the door, while the other constituent is discharged.
A machine allowing the implementation of the method according to the invention, the machine comprising a tank subjected to vibrations and arranged to constitute an annular chamber, in which the mixture circulates during the treatment phase, adjacent to and integral with a passage comprising a sieve the mesh opening of which is between the dimension of the treated parts and that of the treatment agents, is characterized in that it comprises a clean door after treatment to transversely seal the chamber and prevent the free progression of the mixture in the chamber, means for conveying the mixture from a zone situated upstream of the door to the entrance to the corridor, and means for recycling, after separation of the two constituents of the mixture using the sieve, the one of the two constituents inside the chamber,
downstream of the door, while the other component is discharged from the tank.
In a preferred embodiment, the outer vertical wall of the chamber has two openings, a first opening located immediately upstream of the movable door and a second opening located downstream of said door, the separation corridor extends substantially from l 'one to the other opening and the screen originates at the lower level of the first opening and extends above the end of the corridor over at least part of the length of the latter; the lower levels of the two openings, whether or not located on the same line, are arranged between the bottom of the annular chamber and substantially the upper part of the flow formed by the moving mixture, under the effect of vibrations, along the chamber during the treatment phase;
the door is movable around a vertical axis mounted on one of the two vertical walls of the chamber, the door in its inactive position possibly closing all or part of the first opening located upstream of said door, and in its active position possibly resting against a threshold arranged above the bottom of the chamber across the latter; the door is movable around a horizontal axis and extends from one to the other vertical walls of the chamber to close off an entire section of the latter after treatment; one of the vertical walls of the chamber comprises at least one lug, preferably retractable, turned towards the interior of the chamber and capable of maintaining the door in its active position in order to close an entire section of said chamber;
the door is made in the form of a retaining plate introduced at the end of treatment into the annular chamber and mounted transversely inside said chamber so as to prevent the free progression of the mixture along said chamber; the bottom of the separation corridor extends to the lower level of the second opening and the screen moves away from said bottom, in the exit zone of the latter, and goes towards the zone for the unloading of the larger constituent dimension; the screen extends from the lower level of the first opening to the lower level of the second opening and the bottom of the separation passage moves away from said screen, in the exit zone of the latter, and goes towards the zone for the unloading of the smaller component.
In order to better understand the subject of the present invention, various embodiments will be described below, by way of purely illustrative and non-limiting examples, with reference to the appended drawings in which:
fig. 1 is an elevational view of a first embodiment of a vibrating machine according to the invention, said machine being shown during its treatment phase,
fig. 2 is an elevational view of the machine of FIG. 1, after treatment, during the phase of separation of the two constituents of the mixture,
figs. 3a, 3b, 3c and 3d are sectional views along the line
III-III of the machine of fig.
2, these sections illustrating the possible combinations of height for the two openings drilled in the outer vertical wall of the annular chamber, respectively low and low, high and low, low and high, high and high, the low position being represented by the bottom of the annular chamber and the high position being represented substantially by the upper part of the stream formed by the mixture.
fig. 4 shows an elevational view of a second variant embodiment of the vibrating machine according to the invention, a variant in which the door is movable about a vertical axis and capable, in its inactive position, of closing off the first opening,
fig. 5 shows a side view of the machine of FIG. 4,
fig. 6 shows a detail view along section VI-VI of the machine of FIG. 4,
fig. 7 is an elevational view of the machine of FIG. 4 during the separation phase, that is to say with the door folded down to block the free passage of the mixture,
fig. 8 shows a side view of the machine of FIG. 7 during the separation operation,
fig. 9 shows a detail view along section IX-IX of the machine of FIG. 7 during the separation operation,
fig.
10 represents an elevational view of a third variant embodiment of a vibrating machine according to the invention, a machine whose annular chamber is circular,
fig. 11 shows a side view of the vibrating machine of FIG. 10 during the phase of separation of the two constituents of the mixture,
fig. 12 shows a detailed sectional view along line XII-XII of the machine of FIG. 10,
fig. 13 shows a first embodiment of the door, movable around a vertical axis integral with the exterior vertical wall of the annular chamber, the door being seen from inside the chamber as indicated by the arrow F,
fig. 14 shows, seen along F, a second variant embodiment of the door, movable around a horizontal axis and extending from one to the other of the vertical walls of the chamber,
fig.
15 shows a third possible embodiment of the door, constituted in the form of a simple retaining plate introduced inside the chamber after treatment,
fig. 16 shows, seen from inside the chamber and along section XVI-XVI, the door variant of FIG. 15,
fig. 17 shows a fourth variant embodiment of the door, movable around a horizontal axis and retained in its active position using a retractable lug,
fig. 18 represents, seen from inside the chamber and along section XVIII-XVIII, the door of FIG. 17 shown schematically in solid lines in its active position and in phantom in its inactive position,
fig. 19 shows a side view of a vibrating machine tank according to the invention, illustrating the possible constructions of adjacent annular chamber and separation corridor,
fig.
20 represents an elevational view of a fourth embodiment of a vibrating machine according to the invention, this time machine reserved for recycling the constituent of larger dimension and for the discharge after separation of the constituent of smaller dimension.
Throughout the description which follows, the vibrating machine will be set out as being more specifically reserved for the finishing, polishing, grinding, deburring and deburring of shaped industrial parts. The treatment agents reserved for these treatments will frequently be defined, for convenience, under the term abrasives or abrasive agents. It is quite obvious, however, that the vibrating machine according to the invention allows all mechanical, mechanical-chemical and chemical treatments, such as grinding, sieving, shining, polishing, drying, classification, coating or yet any other preparation of industrial parts: in these different cases, it will suffice to replace the abrasives with agents reserved more particularly for the treatments defined above.
With reference to the drawings, and more particularly to FIGS. 1 and 2, there is shown a vibrating machine, which in its known conventional part, consists of a tank 1 comprising an annular chamber 2 and a separation corridor 3, adjacent to said chamber and integral with the latter. The bottom 2a of the tank 2 is substantially horizontal, and the annular chamber as well as the separation passage 3 have at the bottom a substantially half-round cross section.
The annular chamber 2 is either circular (FIG. 10) or oval or polygonal, for example square, hexagonal or more precisely octagonal, as is shown in a non-limiting manner in all of the appended drawings.
The tank, that is to say the chamber 2 and the passage 3 are mounted on a frame 4 on which this assembly rests by means of an elastic suspension constituted, for example, by helical springs 5.
A motor 6, linked to the tank 1, supports on its vertical central shaft 7 a set of unbalances comprising upper unbalances 8 and lower unbalances 9 which can be adjusted in position relative to each other. By now conventional adjustments of the unbalances, the rotating motor unit 6 unbalances 8-9 causes, in combination with the elastic suspension 5, repeated vibrations generating at the level of the tank a complex movement of all the objects placed on the tank. inside the annular chamber and inside the separation corridor.
Of course, the vibration generator can be of another now conventional design and it can also be fixed to the tank 1 in a completely different place than the vertical axis of the latter. For example, it is conventional to couple a vibration generator to a motor, or to an electromagnet, or to a mechanical, pneumatic, hydraulic, electronic or electromagnetic vibrator. Likewise, it is now conventional to place the vibration generator at least partially at the periphery of the annular chamber, beyond the substantially vertical outer wall of the latter, some of the members of said generator being able to remain placed in the center of the chamber. annular, in the volume delimited by the internal vertical wall of the latter.
One of the components of the movement of the objects placed inside the chamber is that of a continuous movement of progression or circular movement which, in all the examples shown in the accompanying drawings, has been illustrated as being a movement. direction, both inside chamber 2 and inside corridor 3. This determination of the direction of progression of objects is of course a function of the construction given to the tank, but it is quite clear that 'A tank symmetrical to that shown would operate just as easily by a simple modification of the vibrations generated, a modification which would also entail a reversal of the direction of progression of the objects, which would henceforth be animated in a circular movement in a retrograde direction.
The outer vertical wall or outer edge 1 1 of the annular chamber 2 is pierced with a first opening 12 extending downwards either to the level of the bottom 2a of the chamber, or to the upper part of the vein 13 that will constitute the mass of moving objects inside said chamber (fig. 3b and 3d). This edge 11 is also pierced with a second opening 14 disposed at about 90O from the first opening and also extending downwards either to the bottom 2a of the chamber (fig. 3a and 3b) or to the part. superior of the same vein 13 (fig. 3c and 3d). Due to the possible combinations of the heights of the openings 12 and 14, it is obvious that the lower levels of the latter are either located or not on the same horizontal line.
The separation corridor 3 extends from the first to the second opening, that is to say that the openings 12 and 14 open out respectively into the entry and exit zones of said corridor. The latter, for construction reasons, envelops three of the eight sides of the chamber 2. In addition, when the end 3a of the corridor is not located in the plane of the back 2a of the room, it is possible to connect the corridor to the chamber by means of cut sheets 15, vertical, welded, or by means of bars 16 (fig. 19).
In all cases, the bottom 3a of the corridor is overhung by a sieving area consisting of one or more sieves 17 originating, that is to say taking effect at the lower level 18 of the opening 12.
By taking effect of the sieve 17 at the lower level 18 of the first opening, it should be understood that the sieve can be applied directly against this lower level (fig. 1-24 and 20) or even a connecting plate 19, non-perforated, joins the level 18 of the opening 12 to the entry area of the sieve 17 (fig. 7).
The sieving area can consist of a single sieve, or even of several superimposed sieves, which in the latter case can retain and separate the various objects by performing a sorting or classification. The sieve 17, if it is unique, can be of a constant mesh size, or of a variable mesh size, progressively increasing or progressively decreasing, to spread the separation more regularly over the entire length of the sieve and to facilitate the flow of the objects to be sorted.
Finally, the vibrating machine according to the invention comprises a movable door 20 suitable for closing the chamber 2 transversely in an entire section of the latter located immediately downstream of the first opening 12.
Various embodiments are perfectly conceivable for this door 20:
First, the door is movable around a vertical axis 21 mounted on one of the two vertical walls of the chamber 2, preferably the outer wall 11. In this case, the door 20 in its inactive position can block the door. first opening 12 (fig. 4) then after having been folded towards the inside of the chamber as indicated by arrow 22, form a barrier extending downwards to the top of a threshold 23 placed above the bottom 2a of the chamber across the latter. The role of this threshold is easily understood: the bottom of the chamber being semicircular, it would be impossible to completely fold the door 20 across the chamber.
The solution consisting in placing a fixed threshold in the zone where the door will come to rest to close the chamber makes it possible to give any shape to the door 20 and in particular square or rectangular.
Secondly, it is also possible to design a door 20 movable around a horizontal axis 24 extending from one to the other of the vertical walls of the chamber.
Finally, in the third place, a door can more easily be produced in the form of a retaining plate 25 which is simply introduced into the chamber and which is held inside the latter by means of fingers. 26 embedded in slots 27 made in the upper part of the vertical walls of the chamber.
In the operation of the vibrating machine as described above, two periods are distinguished, one corresponding to the treatment phase proper, which is now a conventional phase, and for the other to the phase of separation of the treated parts and the treatment agents.
A load of workpieces 28 and of treatment agents such as abrasives 29 is introduced into the annular chamber 2 in a completely uncontrolled manner. The motor 6 is then started so that the mixture of parts 28 and abrasives 29 progresses slowly and regularly along the chamber to form the vein 13, the height of which is as regular as possible. The mixing of the parts and the abrasives, due to the vibrations created at the level of the tank, is in fact subjected to a complex, continuous movement, comprising at least the direct displacement movement 10 and a roller movement 30 tending to apply the vein. 13 against one of the two vertical edges of chamber 2.
Throughout the parts processing phase 28, the door is either applied against the first opening 12, or raised if it is a horizontal door, or more simply removed if it is the plate, to that the progression of the mixture 2829 along the chamber is done anyway smoothly, regularly, and without any discomfort (Fig. 1 and 4).
When the parts 28 treated with the abrasives 29 have a surface state corresponding to the state originally sought, that is to say when the treatment phase is completed, it is then sought to sort the two constituents of the mixture. parts and abrasives during the so-called separation operation. To this end, as soon as the treatment is finished, the free passage of the mixture is closed (shown diagrammatically by the arrow 10) by placing the door 20 across the chamber 2. When the transverse closure of the chamber is complete, the mixture can no longer flow along the chamber in its direct direction and it then tends to flow at 31 through the opening 12 located immediately upstream of the door.
Therefore, the entire mixture is conducted above the sieve 17 and progresses along the upper active face thereof from left to right as shown in the drawing, that is to say from l 'inlet towards the outlet of the sieve since the latter, integral with the chamber, is continuously subjected to the vibrations created.
The screen 17 is chosen so that its mesh opening is greater than the dimension of one of the constituents and less than the dimension of the other constituent. In the example most commonly encountered and illustrated in FIGS. 1 to 19, the dimensions of the parts 28 are greater than those of the abrasives 29 and in this case, as the mixture progresses along the sieve 17, the abrasives flow through the meshes and fall on the bottom 3a of the corridor while the pieces 28 are retained. The end of the corridor is connected to the lower level 32 of the second opening 14 located downstream of the door 20 while the screen 17, in the exit area of the corridor, moves away from the bottom and is oriented towards an unloading area. .
The bottom 3a of the passage, like the sieve 17, being always subjected to vibrations, the constituents which they support, namely respectively the abrasives 29 and the parts 28, continue their progression from left to right, always in the direct direction. , so that very quickly the abrasives will be recycled inside the chamber 2 passing through the opening 14, as indicated by the arrow 33 while at the same time the sorted pieces 28 will continue on their way up to the exit of the sieve and be unloaded from the machine as indicated by arrow 34. This process therefore obtains recycling of the abrasives in the vibrating machine, with a view to a new identical operation while at the same time parts which have been processed are discharged smoothly from the machine.
The recycling of the abrasives 29 inside the chamber 2 has another advantage insofar as the sorted fraction of the abrasives progresses again along the chamber in the forward direction 10 to come to press on the tail of the vein 13 no separated, that is to say on the fraction of the vein which has not yet been able to flow through the opening 12 onto the sieving zone 17. The sorted abrasives 29 will therefore grow on this unsorted fraction of the vein and they will facilitate its flow through the opening 12, so that very quickly the whole mixture will be sorted into pieces 28, retained by the sieve and progressing along the latter, and into abrasives 29 resting on at the end of corridor 3 or at the end of bedroom 2.
In any case, by reopening the door 20, the recycled abrasives are again allowed to flow freely and sooner or later all of the abrasives will be found inside the annular chamber 2, all the abrasive particles having left the passage for recycle to 33 through opening 14.
The bottom 3a of the corridor can be flat and horizontal, in particular when the door 12 is high and the door 14 is low, but it can also be at least partly inclined regularly to the horizontal, from bottom to top upstream towards downstream (fig. 3a and 3c) or it may be formed of successive steps constituting a staircase leading the abrasives 29 under the effect of vibrations from the lower part of the bottom 3a of the corridor to the lower level 32 of the opening 14 However, even in the event that the end of the corridor is not ascending as indicated at 35, it is certain that the abrasives which accumulate at the exit of the corridor at 36 will rise as indicated by the arrow 33 under the effect of vibrations and consequently can penetrate through the opening 14 inside the chamber passing above the threshold 32 (fig. 3d).
As the sieve 17 takes effect at the lower level 18 of the first opening 12, it is clear that the treated parts will flow from the chamber to the sieving area in a horizontal component, i.e. without fall. In this way, any deterioration or risk of cracking of the parts such as occurred in previous helical vibrating machines is avoided.
In the variant shown in FIG. 20, the component to be recycled inside the machine is the one with the largest dimensions. In this case, the screen 17 extends from the upstream opening 12 to the downstream opening 14 while the bottom of the passage moves away from said screen, in the outlet area of the latter, and goes towards a unloading area. It is therefore seen, with reference to FIG. 20, that the recycling and unloading of the two constituents of the mixture are totally different from what has been described above: this is reverse sieving which can be defined as follows. At the end of the treatment, after closing off by the door 20, the mixture of the fine component 37 and of the coarse component 38 is carried over the sieve 17.
Due to the vibrations, the mixture progresses along the sieve from upstream to downstream and the fine component 37 flows vertically through the mesh of the sieve while the coarse component 38 is retained by the latter, progressing to at the opening 14 where it is reintroduced into the chamber 2 as indicated by the arrow 33. Simultaneously, the fine component progresses on the bottom of the separation corridor towards the exit of the latter and it goes at 34 towards its zone of unloading where it can be stored.
It is known that it is always long and difficult to introduce a door or a plate inside the vein 13 of the mixture, while the latter is subjected to vibrations, because the vein is not very deformable. It is therefore important to facilitate the introduction of the door but also its removal when, after separation, it is desired to operate the machine for a new treatment operation.
When the door is movable around a vertical axis 21, we have seen that it was particularly advantageous to provide at the bottom of the chamber a threshold 23 against which the lower part of the door will abut and therefore place it with certainty in its active position. Placing the door in an active position against the threshold is easy since the door opens in the direction of the progression of the mixture in the chamber; as the mixture progresses, the door will therefore be placed in the active position until the chamber is closed transversely by resting on the threshold 23 and from this moment the mixture, butting against the door, will not have other possibility than that consisting in flowing through the opening 12 on the sieve 17.
To put the door back in the inactive position, for example in the position of covering the opening 12, it suffices to release the sorted abrasives 29, either by hand or by reversing the direction of flow of the mixture.
The same is true of the variant embodiments shown in FIGS. 14 and 16: the door movable around a horizontal axis 24, under the effect of a jack for example, can be active or inactive depending on the movement 40 controlled by the jack. By folding the door 20 towards the bottom of the chamber, as in the previous case, the mixing, by progressing in the direct direction 10, will tend to push the door and consequently to facilitate its closing.
The retaining plate 25, after recessing in the slots 27, to be placed inclined at 41 above the vein 13. By progression of the latter in direction 10, the door 25 will gradually descend, the mixture will push it as it is indicated by the arrow 42 and very quickly the door may be blocked in a vertical position against a stop 43 to shut off the chamber transversely and force the mixture to flow through the opening 12 as indicated by the arrow 31.
The realization of fig. 17 and 18 is particularly advantageous. It consists in using a movable door around a horizontal axis 24 and in placing at least one retractable lug 44 facing towards the interior of the chamber. During the treatment, the door is in the rest position as shown diagrammatically in phantom lines at 45, that is to say that it can move around its axis 24, it is freely carried by the vein 13. After treatment, to close the chamber, it suffices to tilt the door 20 by hand as indicated by arrow 46 and to direct it at 47 upstream of the vein. As the latter progresses, the door will sink in until it is placed vertically in abutment against the lug 44. The chamber is then closed transversely and the mixture flows through the opening 12 as indicated by the arrow 31 to be led onto the sieve where it will be sorted.
When the separation phase is completed, we pull on the retractable lug 44 and therefore the door pushed as indicated by arrow 48 by the sorted abrasives will gradually rise and it will tend to return to its old position 45. We can therefore release the lug 44 because the door supported by the vein 13 will be unable to close.
It is understood that the embodiments described above may give rise to any desirable modification without thereby departing from the scope of the invention. This is the case in particular with regard to the height of the openings 12 and 14, which can descend to the level of the bottom of the tank, or to mid-height of the flow of the mixture, or to a corresponding line. at the upper part of said vein, the relative heights of the two openings conditioning the horizontality or the inclination of the bottom 3a of the separation and recycling corridor.