La majeure partie des routes sont réalisées de manière
satisfaisante au moyen d'une composition à base de bitume à
laquelle sont mélangés des gravillons et qui est étalée réguliè
rement. Toutefois, lorsqu'il est nécessaire de disposer d'une
chaussée présentant des qualités antidérapantes plus poussées,
par exemple sur les ponts ou dans les courbes, il est nécessaire
de faire ressortir les gravillons pour donner une plus grande
rugosité au revêtement. Ce résultat est obtenu de manière
efficace en utilisant une composition comportant davantage de
bitume et en ratissant les gravillons immédiatement après
l'étalement de la composition. On utilise alors un finisseur
spécial muni d'un peigne vibrant qui fait ressortir la face aiguë
des gravillons.
Malheureusement cette solution est onéreuse car elle oblige
à disposer de plusieurs types d'appareils finisseurs selon le
revêtement à effectuer.
La présente invention a pour but de supprimer cet inconvé
nient en réalisant un peigne dont les mouvements et le réglage sont commandés de manière autonome, et qui ainsi peut aisé
ment être monté sur tous les types de finisseurs déjà existant et peut être démonté, lorsque le finisseur doit être utilisé seul.
Cette invention a en effet pour objet un peigne vibrant qui
comporte un châssis muni, d'une part, d'organes de fixation sur un finisseur, ou autre machine analogue, et, d'autre part, de glissières supportant deux poutres articulées bout à bout mais solidaires en déplacement suivant leur axe longitudinal; un porte-râteau monté sur chacune de ces poutres; un moteur fixé sur le châssis et deux système s à galets excentrés de transformation du mouvement de rotation du moteur en un mouvement d'oscillation simultané des poutres le long des glissières du châssis.
La description ci-dessous d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple et représenté aux dessins annexés, fera d'ailleurs ressortir les avantages et caractéristiques de l'invention.
Sur ces dessins:
la fig. 1 est une vue schématique de côté d'un peigne vibrant monté sur un dispositif finisseur;
la fig. 2 est une vue de face du peigne de la fig. 1;
la fig. 3 est une vue en plan de ce même peigne et du circuit de commande de son mouvement oscillant;
la fig. 4 est une vue à plus grande échelle, en perspective, de la partie centrale du peigne montrant les différents systèmes de réglage;
la fig. 5 est une vue à plus grande échelle, avec arrachement partiel, de la partie droite de la fig. 2;
la fig. 6 est une vue de côté de la fig. 5 montrant le système de commande de l'inclinaison des dents de peigne.
Les revêtements routiers sont habituellement étalés au moyen d'un appareil finisseur, ou autre machine analogue, qui comporte, d'une façon générale, un véhicule 1 supportant une trémie remplie d'une composition de revêtement et des moyens de répartition de cette composition représentés très schématiquement sur la fig. 1. A l'arrière de ce véhicule est monté un peigne 2 destiné à ratisser la chaussée et à répartir les gravillons.
Conformément à l'invention, ce peigne est supporté par une plaque d'adaptation, ou châssis, 3 fixée à l'arrière du véhicule finisseur 1, transversalement à la direction du déplacement de celui-ci, de préférence par boulonnage sur des cornières fixées à demeure sur la table 5 du finisseur. Ce peigne est en deux parties et comporte deux poutres 4 et 6 de section carrée ou analogue (fig. 2), montées bout à bout et reliées entre elles par une articulation 7 qui les rend solidaires dans leur déplacement suivant leur axe longitudinal, parallèlement à la plaque 3, mais permet leur décalage dans le plan vertical. Chacune de ces poutres 4 et 6 supporte un demi-râteau 18, 20 muni de dents parallèles entre elles et inclinées par rapport à la chaussée.
Les poutres sont supportées par la plaque 3, par l'intermédiaire de
glissières 8, deux par poutre dans le cas des figures, qui, dans
le mode de réalisation représenté, comportent chacune (fig. 3) deux axes horizontaux 10 et 12 montés entre deux équerres 14 fixées perpendiculairement à la plaque 3, chacun sur un bras
de ces équerres. Sur chaque axe 10 et 12 est enfilé un man
chon 16, 17 (fig. 6) solidaire de l'un des côtés de la poutre 4
ou 6 dont le diamètre est tel qu'il peut glisser librement sur
l'axe 10 ou 12, son déplacement étant seulement limité par la
longueur dudit axe et par la présence des équerres 14.
L'ensemble des deux poutres peut donc recevoir un mouvement alternatif perpendiculaire au déplacement du finisseur et
se déplacer par rapport à la plaque 3 indépendamment du
mouvement dudit finisseur.
Les demi-râteaux 18 et 20 sont solidaires des poutres 4 et 6
dans leur déplacement sur les glissières 8. En effet, sur chacune des poutres 4 et 6 sont fixées, ainsi que le montrent les fig. 2 et 4, deux poutrelles 22 qui lui sont perpendiculaires et
sur chacune desquelles est enfilé un guide 24, constitué par
deux blocs parallèles 25, réunis à leurs parties inférieure et
supérieure par deux plaques 26 et 28 parallèles entre elles. La plaque 28 est traversée par une vis 30 verticale qui est immobilisée axialement dans les deux parois opposées de la pou
trelle 22, mais tourne par rapport à ces parois et par rapport à
un écrou fixe 32 porté par la plaque 28. Une rotation de cette
vis 30, par exemple au moyen d'une manivelle 34, provoque le
coulissement du bloc 25 sur la poutrelle 22 et permet de faire varier la position de ce bloc 25 en hauteur par rapport à la poutre 4.
Les deux guides 24 comportent sur leurs faces en regard un palier 36, 37 dans lequel tourne un axe 38 qui
supporte, par l'intermédiaire de deux paires de bras rigides 40, le demi-râteau 20 ou 18. Le déplacement des guides 24 entraîne celui de l'axe 38 et règle la position du demi-râteau
correspondant en hauteur.
Chacun de ces demi-râteaux 20 ou 18 est constitué par deux
profilés en L 41, 43 (fig. 4 et 6), fixés dos à dos et supportant
une plaque 42 portant des dents 44 et 46, symétriques par
rapport au plan d'assemblage des deux profilés.
Le profilé 43, le plus proche de la poutre 4 ou 6, est soli
daire des paires de bras 40 et par suite de l'axe 38. Toutefois
chacun des bras 40 est percé d'une lumière 48 et dans laquelle
pénètre un axe 50. Les deux axes 50 coopérant avec les
lumières 48 des bras de la même paire, sont solidaires de
l'extrémité 52 d'une même tige filetée 54 traversant un prolon
gement 29 de la plaque supérieure 28 du guide 24 et main
tenue au-dessus de cette plaque par un écrou 56 fixé axiale
ment et libre en rotation dans la plaque 29 (fig. 5 et 6).
Une manivelle, ou tout autre système, non représenté,
manuel ou automatique, permet de faire tourner l'écrou 56
provoquant ainsi la translation de la tige 54 par rapport à
l'écrou 56 et ainsi de déplacer les axes 50 dans les lumières 48.
Ce déplacement provoque le pivotement des bras 40 entraî
nant celui de l'axe 38 dans les paliers 36 et 37. Les profilés 41
et 43 pivotent également. L'inclinaison de la plaque 42 et, par
suite, des dents 44 et 46 par rapport à la poutre 4 ou à la
direction de déplacement du finisseur est ainsi modifiée.
Grâce à la combinaison des blocs coulissants 24, qui permet
tent de régler la hauteur des dents du râteau, et des bras pivo
tants 40, qui permettent de modifier l'inclinaison de ces mêmes
dents, il est possible de faire pénétrer le râteau exactement de
la profondeur désirée en fonction de la nature du revêtement
et notamment de la granulométrie des gravillons.
Lors de l'étalement, le râteau qui a été ainsi réglé, doit être animé d'un mouvement vibratoire, qui s'ajoute au déplacement du finisseur. Ce mouvement est obtenu au moyen d'un moteur 60 (fig. 3), suspendu au-dessus de la plaque 3 sur un cadre fixé sur la machine 1. Ce moteur entraîne, par l'intermédiaire d'un réducteur 62, un arbre 64 qui est perpendiculaire aux poutres 4 et 6 et sur lequel est excentré un galet 66 (fig. 3 et 4). Le galet 66 est solidaire en rotation de l'arbre 64 et se déplace à l'intérieur d'une fourche ou, dans le mode de réalisation représenté, d'un cadre rectangulaire 68 dont les deux parois verticales sont toujours en contact avec lui.
Le cadre 68 est supporté par une, ou, de préférence, deux tiges 70 qui coulissent librement dans un support 72 solidaire de l'une des poutres, par exemple, dans le mode de réalisation représenté, de la poutre 4 de support du demi-râteau 18. Sa hauteur est par ailleurs suffisante pour que ces parois supérieure et inférieure soient à une légère distance, quelle que soit la position angulaire de celui-ci.
Les tiges 70 sont, de l'autre côté du support 72, fixées sur un second cadre 74 analogue au cadre 68 qui, comme lui, est en contact par ses parois verticales avec deux points diamétralement opposés d'un galet excentré 76 entraîné en rotation par un arbre 78 parallèle à l'arbre 64. L'arbre 78 est monté rotatif dans deux plaques 80 fixées sur la poutre 4, et il transmet à cette poutre le déplacement longitudinal engendré par la rotation du galet 66 de telle sorte que ladite poutre coulisse le long des glissières 8.
L'arbre 78 est lui-même relié par l'intermédiaire d'un réducteur de mouvement 90 à un moteur hydraulique 82 qui commande sa rotation. Le moteur 82 est alimenté, par l'intermédiaire d'un régulateur de débit 84 et d'un distributeur hydraulique 86, par une pompe 88 associée à un réservoir 89 de fluide, tel que de l'huile, et entraînée par le moteur 60 de commande du galet 66. Le réducteur de mouvement 90, intercalé entre le moteur hydraulique 82 et le galet 76, permet de réduire la vitesse de rotation de ce galet. Le réglage de la vitesse du galet 76 est réalisé au moyen de l'ensemble de régulation de débit 84.
La dimension du galet 66, comme celle du galet 76, est choisie de manière à ce que son excentrement soit inférieur à la dimension des axes 10 et 12 des glissières 8. Par suite, lorsque le galet 66 est entraîné en rotation par le moteur 60, il entraîne le cadre 68 guidé par les tiges 70 en un mouvement alternatif, perpendiculaire à la direction de la machine 1. Ce mouvement est transmis par l'arbre 78 et les flasques 80 à la poutre 4 qui se déplace sur les glissières 8 correspondantes. La poutre 6 est également entraînée dans ce mouvement grâce au système d'agrafage 7 qui rend les poutres solidaires longitudinalement. Les dents 46 du râteau ratissent le revêtement selon des trajectoires en forme de stries étroites telles que celles représentées en A sur la fig. 4.
Lorsque le moteur hydraulique 82 est également en marche, sa mise en service ou son arrêt étant commandés au moyen du distributeur 86, le galet 76 communique au cadre 74, déjà animé du mouvement oscillant provoqué par le galet 66, un second mouvement oscillant également perpendiculaire à la direction de déplacement du finisseur. Ce second mouvement a de préférence une fréquence et une amplitude nettement différentes de celles du premier et se combine à lui, de sorte que les dents 46 supportées par les poutres ratissent le revêtement en formant des stries en chevrons, telles que celles indiquées en B sur la fig. 4.
L'amplitude de ces stries et chevrons peut facilement être réglée en modifiant les vitesses des arbres 64 et/ou 78 par action sur le régime du moteur 60 ou sur le régulateur de débit 84.
De préférence le profilé 41 de chaque demi-râteau supporte un tube 92 maintenu par des ailettes 93 et percé d'une fente longitudinale 94 dont l'une des extrémités est associée à un brûleur (invisible sur le dessin) alimenté par une source de gaz ou d'un autre combustible analogue. Le tube 92 joue ainsi le rôle de rampe chauffante pour les dents de râteau, les gaz chauds issus du brûleur sortant par la fente 94, tout le long du tube 92, pour chauffer les dents 46 du peigne. Le râteau est adapté à la largeur de travail du finisseur par adjonction d'éléments sur une largeur de construction identique au porte râteau 18 ou 20. Les longueurs de ces éléments sont conformes aux dimensions des surlargeurs standard équipant tout type de finisseur. La fixation de ces surlargeurs est réalisée par boulonnage aux extrémités des peignes 18 et/ou 20.
Il est ainsi possible de faire ressortir les gravillons de la hauteur désirée, grâce à la pénétration des dents, éventuellement facilitée par le réchauffage du râteau.
Le peigne vibrant est par ailleurs entièrement autonome puisque son mouvement d'oscillation est provoqué par un système moteur indépendant du finisseur, et que, de plus, le réglage en hauteur des râteaux ainsi que celui de l'inclinaison des dents ne dépendent pas de la construction du finisseur.
L'ensemble du peigne peut donc facilement être adapté à différents types de finisseurs ou autres engins analogues, la plaque d'adaptation 3 recevant une forme appropriée selon la machine sur laquelle elle doit être fixée.
Dans certains cas, par exemple, la fixation peut être effectuée directement sur la table d'un finisseur, sans la présence d'organes particuliers.
Inversement le peigne peut être démonté lorsque cela est nécessaire, ce qui facilite son entretien et celui du finisseur.
Diverses modifications peuvent bien entendu être apportées au mode de réalisation qui vient d'être décrit, notamment la plaque 3 peut supporter, entre les glissières 8, des cornières de support de silent-bloc, ou autres systèmes élastiques analogues, permettant une liaison souple avec les deux poutres 4 et 6 et facilitant le glissement de celles-ci.
Par ailleurs les manivelles 34 de commande de la position des râteaux en hauteur peuvent être reliées deux à deux de façon à assurer le déplacement de chaque demi-râteau rigoureusement parallèlement à lui-même. Les galets excentrés 66 et 76 peuvent être semblables ou avoir des diamètres ou des excentrations différentes selon les amplitudes de mouvement désirées.
La plaque 42 portant les dents 44 et 46 est fixée sur les profilés 41 et 43 de toute manière appropriée de façon à être démontable facilement par exemple pour permettre de la retourner après l'utilisation de la série de dents 46 et de mettre en service la seconde série de dents 44.
L'ensemble de peigne avec son moteur et ses moyens de transmission peut être réalisé sur une seconde table indépendante du finisseur et venant simplement s'articuler sur l'arrière de ce dernier, afin d'assurer la translation.
Cette seconde table vient simplement se poser sur l'enrobé, tous les autres moyens précédemment décrits sont maintenus.
Le peigne décrit comporte donc un deuxième système à galet excentré qui permet d'ajouter au premier mouvement de vibration un second mouvement, d'amplitude et fréquence différentes, qui se combine au premier. Les deux mouvements peuvent être engendrés, simultanément ou indépendamment afin de donner au revêtement des aspects différents tout en maintenant ces qualités de rugosité. Des moyens de réglage de la position du porte-râteau par rapport aux poutres, ainsi que des moyens de variation de l'inclinaison des dents du peigne, sont avantageusement montés sur les poutres.
Ce peigne reçoit ainsi un mouvement vibratoire transversal à la direction du déplacement de l'ensemble finisseur et, de plus, a une position réglable en hauteur par rapport au revêtement routier, de sorte que les dents pénètrent de la profondeur désirée dans celui-ci. Le réglage de l'inclinaison des dents complète la précision du travail effectué et assure que les gravillons sont ratissés jusqu'à une profondeur bien déterminée, ce qui donne au revêtement routier les caractéristiques antidérapantes voulues.
Cependant la présence de toutes ces commandes n'entraîne aucune modification de l'appareil finisseur lui-même qui sup porte seulement le peigne pour l'entraîner le long de la chaussée au fur et à mesure de l'étalement du revêtement.
Most of the roads are built in a
satisfactory by means of a composition based on bitumen
which are mixed with gravel and which is spread evenly
really. However, when it is necessary to have a
pavement with more advanced anti-slip qualities,
for example on bridges or in curves, it is necessary
to bring out the gravel to give a greater
roughness to the coating. This result is obtained in a manner
effective by using a composition comprising more
bitumen and raking the chippings immediately after
the spread of the composition. We then use a finisher
special equipped with a vibrating comb that brings out the acute face
gravel.
Unfortunately this solution is expensive because it requires
to have several types of finishing devices according to the
coating to be done.
The object of the present invention is to eliminate this drawback
deny by making a comb whose movements and adjustment are controlled autonomously, and which can thus easily
It can be mounted on all existing types of pavers and can be dismantled when the paver is to be used alone.
This invention in fact relates to a vibrating comb which
comprises a frame provided, on the one hand, with fasteners on a finisher, or other similar machine, and, on the other hand, with slideways supporting two beams articulated end to end but integral in movement along their longitudinal axis; a rake holder mounted on each of these beams; a motor fixed to the frame and two eccentric roller systems for transforming the rotational movement of the motor into a simultaneous oscillation movement of the beams along the rails of the chassis.
The description below of an embodiment, given by way of example and shown in the accompanying drawings, will moreover show the advantages and characteristics of the invention.
On these drawings:
fig. 1 is a schematic side view of a vibrating comb mounted on a finishing device;
fig. 2 is a front view of the comb of FIG. 1;
fig. 3 is a plan view of this same comb and of the circuit for controlling its oscillating movement;
fig. 4 is a view on a larger scale, in perspective, of the central part of the comb showing the different adjustment systems;
fig. 5 is a view on a larger scale, with partial cutaway, of the right part of FIG. 2;
fig. 6 is a side view of FIG. 5 showing the comb tooth inclination control system.
The road surfaces are usually spread by means of a finishing apparatus, or other similar machine, which comprises, in general, a vehicle 1 supporting a hopper filled with a coating composition and means for distributing this composition shown. very schematically in FIG. 1. At the rear of this vehicle is mounted a comb 2 intended to rake the roadway and distribute the gravel.
According to the invention, this comb is supported by an adapter plate, or frame, 3 fixed to the rear of the finishing vehicle 1, transversely to the direction of movement of the latter, preferably by bolting on fixed angles. permanently on table 5 of the finisher. This comb is in two parts and comprises two beams 4 and 6 of square section or the like (fig. 2), mounted end to end and interconnected by an articulation 7 which makes them integral in their movement along their longitudinal axis, parallel to plate 3, but allows their offset in the vertical plane. Each of these beams 4 and 6 supports a half-rake 18, 20 provided with teeth mutually parallel and inclined relative to the roadway.
The beams are supported by the plate 3, by means of
slides 8, two per beam in the case of the figures, which, in
the embodiment shown, each comprise (fig. 3) two horizontal pins 10 and 12 mounted between two brackets 14 fixed perpendicularly to the plate 3, each on an arm
of these brackets. On each axis 10 and 12 is threaded a man
chon 16, 17 (fig. 6) secured to one of the sides of the beam 4
or 6 whose diameter is such that it can slide freely on
axis 10 or 12, its movement being limited only by the
length of said axis and by the presence of brackets 14.
The set of two beams can therefore receive a reciprocating movement perpendicular to the movement of the paver and
move relative to plate 3 independently of the
movement of said finisher.
The half-rakes 18 and 20 are integral with the beams 4 and 6
in their movement on the slides 8. In fact, on each of the beams 4 and 6 are fixed, as shown in FIGS. 2 and 4, two beams 22 which are perpendicular to it and
on each of which is threaded a guide 24, consisting of
two parallel blocks 25, joined at their lower parts and
upper by two plates 26 and 28 parallel to each other. The plate 28 is crossed by a vertical screw 30 which is immobilized axially in the two opposite walls of the louse.
trelle 22, but rotates with respect to these walls and with respect to
a fixed nut 32 carried by the plate 28. A rotation of this
screw 30, for example by means of a crank 34, causes the
sliding of the block 25 on the beam 22 and allows the position of this block 25 to be varied in height relative to the beam 4.
The two guides 24 have on their opposite faces a bearing 36, 37 in which an axis 38 rotates which
supports, by means of two pairs of rigid arms 40, the half-rake 20 or 18. The movement of the guides 24 drives that of the axis 38 and adjusts the position of the half-rake
corresponding in height.
Each of these half-rakes 20 or 18 consists of two
L-profiles 41, 43 (fig. 4 and 6), fixed back to back and supporting
a plate 42 carrying teeth 44 and 46, symmetrical by
compared to the assembly plane of the two profiles.
Profile 43, the closest to beam 4 or 6, is solid.
daire pairs of arms 40 and consequently of the axis 38. However
each of the arms 40 is pierced with a light 48 and in which
penetrates an axis 50. The two axes 50 cooperating with the
lights 48 of the arms of the same pair, are integral with
the end 52 of the same threaded rod 54 passing through an extension
gement 29 of the upper plate 28 of the guide 24 and hand
held above this plate by a nut 56 fixed axially
ment and freely rotating in the plate 29 (fig. 5 and 6).
A crank, or any other system, not shown,
manual or automatic, allows to turn the nut 56
thus causing the translation of the rod 54 relative to
the nut 56 and thus to move the axes 50 in the slots 48.
This movement causes the pivoting of the arms 40 driven
nant that of axis 38 in bearings 36 and 37. Profiles 41
and 43 also rotate. The inclination of the plate 42 and, by
next, teeth 44 and 46 relative to the beam 4 or to the
This changes the direction of movement of the paver.
Thanks to the combination of sliding blocks 24, which allows
attempt to adjust the height of the rake teeth, and the pivot arms
tants 40, which allow the inclination of these same
teeth, it is possible to make the rake penetrate exactly
the desired depth depending on the type of coating
and in particular the particle size of the gravel.
During spreading, the rake which has been adjusted in this way must be animated by a vibratory movement, which is added to the movement of the paver. This movement is obtained by means of a motor 60 (FIG. 3), suspended above the plate 3 on a frame fixed to the machine 1. This motor drives, via a reduction gear 62, a shaft 64 which is perpendicular to the beams 4 and 6 and on which is eccentric a roller 66 (fig. 3 and 4). The roller 66 is integral in rotation with the shaft 64 and moves inside a fork or, in the embodiment shown, a rectangular frame 68 whose two vertical walls are always in contact with it.
The frame 68 is supported by one, or, preferably, two rods 70 which slide freely in a support 72 integral with one of the beams, for example, in the embodiment shown, of the beam 4 for supporting the half. rake 18. Its height is also sufficient for these upper and lower walls to be at a slight distance, regardless of the angular position thereof.
The rods 70 are, on the other side of the support 72, fixed to a second frame 74 similar to the frame 68 which, like it, is in contact through its vertical walls with two diametrically opposed points of an eccentric roller 76 driven in rotation. by a shaft 78 parallel to the shaft 64. The shaft 78 is rotatably mounted in two plates 80 fixed to the beam 4, and it transmits to this beam the longitudinal displacement generated by the rotation of the roller 66 so that said beam slides along the guides 8.
The shaft 78 is itself connected via a motion reducer 90 to a hydraulic motor 82 which controls its rotation. The motor 82 is supplied, via a flow regulator 84 and a hydraulic distributor 86, by a pump 88 associated with a reservoir 89 of fluid, such as oil, and driven by the motor 60 control of the roller 66. The motion reducer 90, interposed between the hydraulic motor 82 and the roller 76, makes it possible to reduce the speed of rotation of this roller. The speed of the roller 76 is adjusted by means of the flow control assembly 84.
The dimension of the roller 66, like that of the roller 76, is chosen so that its eccentricity is less than the dimension of the axes 10 and 12 of the slides 8. Consequently, when the roller 66 is driven in rotation by the motor 60 , it drives the frame 68 guided by the rods 70 in a reciprocating movement, perpendicular to the direction of the machine 1. This movement is transmitted by the shaft 78 and the flanges 80 to the beam 4 which moves on the corresponding slides 8 . The beam 6 is also driven in this movement thanks to the stapling system 7 which makes the beams integral longitudinally. The teeth 46 of the rake rake the coating along paths in the form of narrow ridges such as those shown at A in FIG. 4.
When the hydraulic motor 82 is also running, its starting or stopping being controlled by means of the distributor 86, the roller 76 communicates to the frame 74, already driven by the oscillating movement caused by the roller 66, a second oscillating movement also perpendicular direction of travel of the paver. This second movement preferably has a frequency and amplitude markedly different from the first and combines with it, so that the teeth 46 supported by the beams rake the coating forming herringbone ridges, such as those shown at B on fig. 4.
The amplitude of these ridges and chevrons can easily be regulated by modifying the speeds of the shafts 64 and / or 78 by acting on the speed of the engine 60 or on the flow regulator 84.
Preferably the profile 41 of each half-rake supports a tube 92 held by fins 93 and pierced with a longitudinal slot 94, one of the ends of which is associated with a burner (invisible in the drawing) supplied by a gas source. or another similar fuel. The tube 92 thus acts as a heating ramp for the rake teeth, the hot gases from the burner exiting through the slot 94, all along the tube 92, to heat the teeth 46 of the comb. The rake is adapted to the working width of the paver by adding elements over a construction width identical to the rake carrier 18 or 20. The lengths of these elements comply with the dimensions of the standard overwidths fitted to any type of paver. These extra widths are attached by bolting to the ends of the combs 18 and / or 20.
It is thus possible to bring out the chippings to the desired height, thanks to the penetration of the teeth, possibly facilitated by the heating of the rake.
The vibrating comb is moreover entirely autonomous since its oscillation movement is caused by a motor system independent of the paver, and that, moreover, the height adjustment of the rakes as well as that of the inclination of the tines do not depend on the construction of the paver.
The entire comb can therefore easily be adapted to different types of pavers or other similar machines, the adapter plate 3 receiving an appropriate shape depending on the machine to which it is to be fixed.
In some cases, for example, the fastening can be done directly on the table of a paver, without the presence of special parts.
Conversely, the comb can be removed when necessary, which facilitates its maintenance and that of the paver.
Various modifications can of course be made to the embodiment which has just been described, in particular the plate 3 can support, between the slides 8, silent-block support angles, or other similar elastic systems, allowing a flexible connection with the two beams 4 and 6 and facilitating the sliding of these.
Furthermore, the cranks 34 for controlling the position of the rakes in height can be connected in pairs so as to ensure the movement of each half-rake strictly parallel to itself. The off-center rollers 66 and 76 can be similar or have different diameters or offsets depending on the desired range of motion.
The plate 42 carrying the teeth 44 and 46 is fixed to the profiles 41 and 43 in any suitable manner so as to be easily removable, for example to allow it to be turned over after the use of the series of teeth 46 and to put into service the second set of teeth 44.
The comb assembly with its motor and its transmission means can be produced on a second table independent of the paver and simply articulated on the rear of the latter, in order to ensure the translation.
This second table simply comes to rest on the asphalt, all the other means described above are maintained.
The comb described therefore comprises a second system with an eccentric roller which makes it possible to add to the first vibration movement a second movement, of different amplitude and frequency, which is combined with the first. The two movements can be generated, simultaneously or independently in order to give the coating different appearances while maintaining these roughness qualities. Means for adjusting the position of the rake holder relative to the beams, as well as means for varying the inclination of the teeth of the comb, are advantageously mounted on the beams.
This comb thus receives a vibratory movement transverse to the direction of movement of the paver assembly and, in addition, has an adjustable position in height relative to the road surface, so that the teeth penetrate the desired depth therein. Adjusting the inclination of the tines completes the precision of the work done and ensures that the chippings are raked to a certain depth, which gives the road surface the desired non-slip characteristics.
However, the presence of all these controls does not entail any modification of the finisher itself which supports only the comb to drive it along the roadway as the pavement spreads.