L'invention concerne un tissu collant comprenant un textile de base stable en dimensions et hydrophobe et une couche de colle assurant l'adhésion du tissu sur un support.
Un tissu collant de ce type est connu notamment par le brevet français No 1394783. La couche de colle utilisée pour le tissu connu est du type autocollant et doit de ce fait être recouverte par un papier antiadhésif pour conserver le pouvoir adhésif jusqu'à l'utilisation du tissu et pour permettre l'enroulement dudit tissu. Dans ce genre de tissu collant, il arrive aussi que la colle passe à travers le textile de base et tache la face visible dudit tissu. En outre, la manipulation du tissu collant en vue de sa pose est assez problématique et nécessite souvent l'intervention de plusieurs personnes. Par ailleurs, comme les fils ou fibres du tissu ne sont tenus que d'une façon insuffisante par la couche de colle, le tissu s'éraille à l'usage.
L'invention supprime les inconvénients précités en proposant un tissu collant du type susmentionné qui est caractérisé en ce qu'il comporte entre l'endos du textile de base et la couche de colle une pellicule imperméable continue adhérant intimement au textile de base et propre à lui conserver de la souplesse tout en le rendant indéformable et résistant à l'éraillement et en ce que la couche de colle est du type à colle sèche, est compatible avec la matière de la pellicule tout en y adhérant, garde sa souplesse au vieillissement, est insensible à l'humidité, à la chaleur et au froid, et est réactivable par un solvant au moment de l'utilisation du tissu collant.
De ce fait, le tissu collant se prête non seulement à un stockage facile en rouleaux même pendant longtemps, mais aussi à une pose sans difficulté tout en assurant une étanchéité parfaite entre la face visible et la face non visible du tissu collant.
Le textile de base peut être naturel, artificiel, ou synthétique, tissé ou non, tricoté, blanchi, imprimé ou teint. Le textile de base peut être hydrofuge ou hydrophobe, et stable en ses dimensions par nature ou par traitement. Les textiles stables par nature sont les textiles artificiels ou synthétiques.
L'invention concerne aussi un procédé de fabrication du tissu collant ci-dessus défini, procédé selon lequel on traite le textile de base par un produit hydrofuge et l'on munit le textile de base ainsi traité d'une couche de colle et qui est caractérisé en ce que, après le traitement au produit hydrofuge, on applique, en un seul passage, par raclage ou pulvéirisation, en surface de l'endos du textile de base, une émulsion d'une résine compatible avec le textile de base et d'une viscosité telle que le raclage forme sur la surface du textile de base une pellicule imperméable à l'eau, souple et d'épaisseur faible mais suffisante pour former une surface continue et adhérant sur la contexture du textile de base, et, ensuite, on applique, par pulvérisation ou par raclage, sur la surface de ladite pellicule, une couche de colle du type à colle sèche,
compatible avec la matière de la pellicule et s'accrochant aussi bien sur la pellicule que sur le support et d'épaisseur suffisante pour adhérer sur des surfaces rugueuses ou lisses, un séchage étant exécuté entre chacune des phases de traitement.
Le procédé selon l'invention permet une fabrication simplifiée et rapide du tissu collant tout en évitant des défauts de fabrication.
Dans le cas où l'on utilise un textile de base naturel, on traite le textile naturel simultanément par un stabilisant dimensionnel tel qu'une résine et par un produit hydrophobe.
L'invention sera décrite ci-après à l'aide de quelques exemples de réalisation pratique et en se référant au dessin joint qui représente une coupe schématique d'un tissu.
Dans le dessin, on reconnaît le tissu support 1, qui a subi
un traitement par impression lui donnant des qualités hydro
phobes et parfois oléophobes. Au-dessus est appliquée une
couche 2 de résine rendant le tissu imperméable, le stabili
sant, c'est-à-dire le rendant indéformable et l'empêchant de
s'érailler. Enfin, une couche 3 de colle réactivable soit dans
un milieu aqueux, soit par des solvants, est appliquée. Si la
colle est réactivable en milieux aqueux, elle doit être insensi
ble à l'humidité atmosphérique pour permettre un stockage facile, sans y ajouter de papier de protection, ou autre, mais
sensible à l'eau au moment de la pose.
Enfin, tous les pro
duits utilisés pour le traitement du tissu et pour ses enduc
tions successives doivent être compatibles entre eux et assu
rer une bonne liaison intermoléculaire et une parfaite adhé
rence mutuelle des différentes couches entre elles.
On rend hydrophobe le textile, en le traitant par immer
sion dans un bain contenant des sels de zirconium tels que
ceux vendus sous le nom de Persistol extra par la
Badische Anilin & Soda Rabrik ou sous le nom de Mys
tolène MK 3 par Catomance. On peut aussi le rendre hy
drophobe par immersion dans des résines fluorées telles que
celles vendues sous le nom de Zepel par la Dupont de
Nemours ou sous le nom de Scotch Huard par la Minne
sota. On peut encore utiliser des dérivés pyridiniques tels que le produit Phobotex vendu par la Ciba.
Les stabilisants éventuels ajoutés aux produits hydropho
bes peuvent être des résines compatibles à base de mélamine
urée, d'urée-formol, de mélamine-formol ou autres, et polymérisables ou non; on peut avantageusement utiliser à cet effet le produit Kaurit vendu par la Badische Anilin & Soda Fabrik. Suivant les produits utilisés pour l'imprégnation, on obtient un tissu lavable ou épongeable, et hydrophobe.
L'émulsion destinée à fournir la pellicule imperméable peut être en milieu aqueux ou en milieu solvant. Les résines utilisées doivent être compatibles avec les colorants et avec
la colle et ne pas être thermoplastiques.
En émulsion aqueuse, on peut utiliser différents types de résines, par exemple les chlorures de polyvinyle, de polyvinylidène, les résines acryliques, etc., polymérisables, autoréticulables ou non, ou déjà polymérisées en émulsion. Le
type de résine choisie doit être insensible à l'eau. La mise en
émulsion peut être faite mécaniquement ou par l'intermédiaire d'un émulgateur. On peut ajouter un épaississant ap
proprié, également non mouillant et non sensible à l'eau après séchage. La quantité de matière sèche doit être suffisante pour que la pellicule soit formée en un seul passage de racle. La viscosité de l'émulsion dépend du matériel utilisé et doit être réglée de façon telle que la pellicule soit formée en surface et ne passe pas à travers le tissu sous l'effet de la
pression au passage de la règle.
On doit également éviter la
présence de sels métalliques qui pourraient nuire par la suite à la réactivation de la colle.
En milieu solvant, les résines peuvent être du type acrylique, du type chlorure de polyvinyle ou toute autre résine ayant les caractéristiques précitées.
L'application d'une émulsion en milieu solvant exige un
appareillage spécial bien connu de récupération du solvant.
Les résines utilisables sont très nombreuses. On peut utiliser des copolymères de vinyle, des copolymères acryliques autoréticulables ou non, ou encore polymérisés ou non en émulsion. L'épaisseur de la pellicule dépend du pouvoir filmogène de la résine; si l'on utilise une résine à haut pouvoir
filmogène, l'épaisseur sera de quelques microns; si l'on utilise
une résine à bas pouvoir filmogène, I'épaisseur sera de quel
ques dixièmes de millimètre.
Comme colle, on met en oeuvre un adhésif qui peut être réactivable à l'eau ou à certains solvants tels que, quelle que soit la nature de la surface sur laquelle le tissu est appliqué (bois, papier, peinture, plâtre, enduit, émail, etc.) il ne puisse y avoir transfert total qui provoque un décollage. En cas de réactivation à l'eau, on peut utiliser de nombreuses colles usuelles, telles que, par exemple, les résines en émulsion, les émulsions d'acétate de polyvinyle sensibles à Peau, les protéines, fécules, amidon, dextrine, caséines, gommes, alcools de polyvinyle, isocyanates, etc.
On trouvera une documentation complète sur ces colles dans l'ouvrage de M. A. Rivat-Lahousse intitulé Les colles industrielles et édité chez Dunod à Paris. Cet ouvrage traite aux pages
319: des esters polyvinyliques et éther polyvinyliques;
325 à 330: des résines acryliques;
380: des colles réversibles à base de caséine;
395 à 401: des colles de peau et d'os.
On ajoute avantageusement à l'adhésif des protecteurs connus contre la moisissure et contre le vieillissement.
La viscosité de la colle est choisie en fonction du mode d'application retenu, pulvérisation ou raclage, de manière que l'épaisseur, fixée en fonction de la contexture du textile, soit obtenue en une seule passe. Quelle que soit la viscosité, il faut maintenir un pourcentage de matière sèche suffisant dans la colle, de l'ordre de 40 O/o par exemple. Dans le cas d'une réactivation en milieu solvant, on choisit un adhésif à base de caoutchouc naturel ou synthétique, de chlorure de polyvinyle plastifié, de résines; la réactivation s'effectue par des solvants chlorés, benzéniques ou cétoniques, etc. Le solvant utilisé pour réactiver la colle ne doit pas réagir sur la pellicule imperméable déposée dans la phase précédente du traitement.
Les caractéristiques physiques de cette colle doivent être les mêmes que celles indiquées dans le cas de la colle réactivable à l'eau.
REVENDICATION I
Tissu collant comprenant un textile de base stable en dimensions et hydrophobe et une couche de colle assurant l'adhésion du tissu sur un support, caractérisé en ce qu'il comporte entre l'endos du textile de base et la couche de colle une pellicule imperméable continue adhérant intimement au textile de base et propre à lui conserver de la souplesse tout en le rendant indéformable et résistant à l'éraillement, et en ce que la couche de colle est du type à colle sèche, est compatible avec la matière de la pellicule tout en y adhérant, garde sa souplesse au vieillissement, est insensible à l'humidité, à la chaleur et au froid, et est réactivable par un solvant au moment de l'utilisation du tissu collant.
SOUS-REVENDICATIONS
1. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que le textile de base est naturel, artificiel ou synthétique.
2. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que le textile de base est teint ou imprimé.
3. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que le textile de base doit son caractère hydrophobe à une imprégnation par un produit hydrophobe.
4. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que le textile de base est stabilisé en dimensions par des résines mélamine-urée ou urée-formol.
5. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que la pellicule imperméable est en un copolymère de monomères non saturés et présente une épaisseur variant de quelques microns à quelques dixièmes de millimètre.
6. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que la couche de colle sèche sur la pellicule imperméable est réactivable par de l'eau.
7. Tissu collant selon la revendication I, caractérisé en ce que la colle sèche sur la pellicule imperméable est réactivable par un solvant autre que de l'eau.
REVENDICATION ll
Procédé pour la fabrication du tissu collant selon la revendication I, consistant à traiter le textile de base par un produit hydrofuge et à munir le textile de base ainsi traité d'une couche de colle, caractérisé en ce que, après le traitement au produit hydrofuge, on applique en un seul passage, par raclage ou pulvérisation, en surface de l'endos du textile de base, une émulsion d'une résine compatible avec le textile de base et d'une viscosité telle que le raclage forme sur la surface du textile de base une pellicule imperméable à l'eau, souple et d'épaisseur faible mais suffisante pour former une surface continue et adhérant sur la contexture du textile de base, et ensuite on applique, par pulvérisation ou par raclage, sur la surface de ladite pellicule, une couche de colle du type à colle sèche,
compatible avec la matière de la pellicule, s'accrochant aussi bien sur la pellicule que sur le support et d'épaisseur suffisante pour adhérer sur des surfaces rugueuses ou lisses, un séchage étant exécuté entre chacune des phases de traitement.
SOUS-REVENDICATION
8. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce que, dans le cas d'un textile de base naturel, on traite le textile naturel simultanément par un stabilisant dimensionnel tel qu'une résine et par un produit hydrophobe.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
The invention relates to a tacky fabric comprising a dimensionally stable and hydrophobic base fabric and an adhesive layer ensuring adhesion of the fabric to a support.
A sticky fabric of this type is known in particular from French patent No. 1394783. The adhesive layer used for the known fabric is of the self-adhesive type and must therefore be covered with a release paper to retain the adhesive power until the use of the fabric and to allow winding of said fabric. In this type of sticky fabric, it also happens that the glue passes through the base fabric and stains the visible face of said fabric. In addition, the manipulation of the sticky fabric for its installation is quite problematic and often requires the intervention of several people. Moreover, as the threads or fibers of the fabric are held only insufficiently by the layer of adhesive, the fabric scuffs with use.
The invention overcomes the aforementioned drawbacks by providing an adhesive fabric of the aforementioned type which is characterized in that it comprises between the back of the base textile and the adhesive layer a continuous impermeable film adhering intimately to the base textile and suitable for retain flexibility while making it undeformable and resistant to scuffing and in that the layer of glue is of the dry glue type, is compatible with the material of the film while adhering to it, keeps its flexibility in aging, is insensitive to humidity, heat and cold, and can be reactivated by a solvent when using the sticky fabric.
Therefore, the sticky fabric lends itself not only to easy storage in rolls even for a long time, but also to easy installation while ensuring a perfect seal between the visible side and the non-visible side of the sticky fabric.
The base fabric can be natural, artificial, or synthetic, woven or not, knitted, bleached, printed or dyed. The base fabric can be water repellent or water repellent, and dimensionally stable by nature or by treatment. Textiles which are inherently stable are artificial or synthetic textiles.
The invention also relates to a method of manufacturing the tacky fabric defined above, a method according to which the base textile is treated with a water-repellent product and the base textile thus treated is provided with a layer of adhesive and which is characterized in that, after the treatment with the water-repellent product, is applied, in a single pass, by scraping or spraying, on the surface of the back of the base textile, an emulsion of a resin compatible with the base textile and 'a viscosity such that the scraping forms on the surface of the base textile a waterproof film, flexible and of small thickness but sufficient to form a continuous surface and adhering to the texture of the base textile, and, thereafter, is applied, by spraying or by scraping, on the surface of said film, a layer of adhesive of the dry adhesive type,
compatible with the film material and adhering both to the film and to the support and of sufficient thickness to adhere to rough or smooth surfaces, drying being performed between each of the treatment phases.
The method according to the invention allows a simplified and rapid manufacture of the tacky fabric while avoiding manufacturing defects.
In the case where a natural base textile is used, the natural textile is treated simultaneously with a dimensional stabilizer such as a resin and with a hydrophobic product.
The invention will be described below with the aid of a few examples of practical embodiment and with reference to the accompanying drawing which shows a schematic section of a fabric.
In the drawing, we recognize the support fabric 1, which has undergone
a treatment by printing giving it hydro qualities
phobes and sometimes oleophobes. Above is applied a
layer 2 of resin making the fabric waterproof, stabilizing it
health, that is to say making it undeformable and preventing it from
fray. Finally, a layer 3 of reactivatable glue either in
an aqueous medium, either by solvents, is applied. If the
glue can be reactivated in aqueous media, it must be insensitive
ble at atmospheric humidity to allow easy storage, without adding protective paper or the like, but
sensitive to water at the time of installation.
Finally, all the pro
ducts used for the treatment of fabric and for its coatings
successive operations must be compatible with each other and ensured
rer a good intermolecular bond and a perfect adhesion
mutual connection between the different layers.
The textile is made hydrophobic by treating it with immersion
ion in a bath containing zirconium salts such as
those sold under the name Persistol extra by the
Badische Anilin & Soda Rabrik or under the name Mys
tolene MK 3 by Catomance. We can also make it hy
drophobe by immersion in fluorinated resins such as
those sold under the name Zepel by Dupont de
Nemours or under the name of Scotch Huard by the Minne
silly. It is also possible to use pyridine derivatives such as the product Phobotex sold by Ciba.
Any stabilizers added to hydrophobic products
bes can be compatible melamine-based resins
urea, urea-formaldehyde, melamine-formaldehyde or others, and which may or may not be polymerizable; the product Kaurit sold by Badische Anilin & Soda Fabrik can advantageously be used for this purpose. Depending on the products used for the impregnation, a washable or spongeable and hydrophobic fabric is obtained.
The emulsion intended to provide the impermeable film can be in an aqueous medium or in a solvent medium. The resins used must be compatible with the dyes and with
glue and not be thermoplastic.
In aqueous emulsion, it is possible to use different types of resins, for example polyvinyl chlorides, polyvinylidene chlorides, acrylic resins, etc., which are polymerizable, self-crosslinkable or not, or already polymerized in emulsion. The
type of resin chosen must be insensitive to water. Setting
emulsion can be made mechanically or through an emulsifier. You can add a thickener after
property, also non-wetting and not sensitive to water after drying. The amount of dry matter should be sufficient so that the film is formed in a single doctor blade pass. The viscosity of the emulsion depends on the material used and must be adjusted so that the film is formed on the surface and does not pass through the fabric under the effect of
pressure when passing the rule.
We must also avoid
presence of metal salts which could subsequently interfere with the reactivation of the adhesive.
In a solvent medium, the resins can be of the acrylic type, of the polyvinyl chloride type or any other resin having the aforementioned characteristics.
The application of an emulsion in a solvent medium requires
well-known special apparatus for recovering the solvent.
The resins that can be used are very numerous. It is possible to use vinyl copolymers, acrylic copolymers which may or may not be self-crosslinkable, or else polymerized or not in emulsion. The thickness of the film depends on the film-forming power of the resin; if using a high power resin
film-forming, the thickness will be a few microns; if we use
a resin with low film-forming power, the thickness will be
ques tenths of a millimeter.
As glue, an adhesive is used which can be reactivated with water or with certain solvents such as, whatever the nature of the surface on which the fabric is applied (wood, paper, paint, plaster, coating, enamel , etc.) there can be no total transfer which causes a takeoff. In the event of reactivation with water, many customary glues can be used, such as, for example, emulsion resins, water-sensitive polyvinyl acetate emulsions, proteins, starches, starch, dextrin, caseins, etc. gums, polyvinyl alcohols, isocyanates, etc.
A complete documentation on these glues can be found in the work by M. A. Rivat-Lahousse entitled Les colles industrielle and published by Dunod in Paris. This book deals with pages
319: polyvinyl esters and polyvinyl ether;
325 to 330: acrylic resins;
380: reversible casein-based glues;
395 to 401: skin and bone glues.
Known protectors against mold and against aging are advantageously added to the adhesive.
The viscosity of the glue is chosen as a function of the method of application used, spraying or scraping, so that the thickness, fixed as a function of the texture of the textile, is obtained in a single pass. Whatever the viscosity, it is necessary to maintain a sufficient percentage of dry matter in the adhesive, of the order of 40 O / o for example. In the case of reactivation in a solvent medium, an adhesive based on natural or synthetic rubber, plasticized polyvinyl chloride, resins is chosen; the reactivation is carried out with chlorinated, benzene or ketone solvents, etc. The solvent used to reactivate the adhesive must not react on the impermeable film deposited in the previous phase of the treatment.
The physical characteristics of this glue must be the same as those indicated in the case of the water reactivatable glue.
CLAIM I
Sticky fabric comprising a dimensionally stable and hydrophobic base textile and a layer of glue ensuring the adhesion of the fabric on a support, characterized in that it comprises between the back of the base textile and the adhesive layer an impermeable film continuous adhering intimately to the base textile and suitable for retaining flexibility while making it dimensionally stable and resistant to scuffing, and in that the glue layer is of the dry glue type, is compatible with the material of the film while adhering to it, retains its flexibility in aging, is insensitive to humidity, heat and cold, and can be reactivated by a solvent when the sticky fabric is used.
SUB-CLAIMS
1. Sticky fabric according to claim I, characterized in that the base textile is natural, artificial or synthetic.
2. Sticky fabric according to claim I, characterized in that the base textile is dyed or printed.
3. Sticky fabric according to claim I, characterized in that the base textile owes its hydrophobic character to an impregnation with a hydrophobic product.
4. Sticky fabric according to claim I, characterized in that the base textile is dimensionally stabilized by melamine-urea or urea-formalin resins.
5. Sticky fabric according to claim I, characterized in that the impermeable film is made of a copolymer of unsaturated monomers and has a thickness varying from a few microns to a few tenths of a millimeter.
6. An adhesive fabric according to claim I, characterized in that the dry adhesive layer on the impermeable film is reactivatable with water.
7. Adhesive fabric according to claim I, characterized in that the dry adhesive on the impermeable film is reactivatable by a solvent other than water.
CLAIM ll
Process for the production of the tacky fabric according to Claim I, consisting in treating the base textile with a water repellent product and in providing the base fabric thus treated with a layer of glue, characterized in that, after the treatment with the water repellent product , is applied in a single pass, by scraping or spraying, on the surface of the back of the base fabric, an emulsion of a resin compatible with the base fabric and of a viscosity such that the scraping forms on the surface of the base fabric. base textile a waterproof film, flexible and thin but sufficient to form a continuous surface and adhering to the texture of the base textile, and then applied, by spraying or scraping, on the surface of said film, a layer of glue of the dry glue type,
compatible with the film material, adhering equally well to the film as to the support and of sufficient thickness to adhere to rough or smooth surfaces, with drying being performed between each of the treatment phases.
SUB-CLAIM
8. Method according to claim II, characterized in that, in the case of a natural base textile, the natural textile is treated simultaneously with a dimensional stabilizer such as a resin and with a hydrophobic product.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.