La présente invention concerne un bracelet, notamment un bracelet de montre, formé de maillons assemblés bout à bout et maintenus par un ou plusieurs liens souples non extensibles, chaque lien traversant longitudinalement une pluralité de maillons consécutifs et étant ancré dans un maillon de chaque côté de la pluralité des maillons qu'il traverse, de manière à en assurer le maintien en assemblage.
On connaît déjà un bracelet du type susindiqué mais dans lequel les liens souples et non extensibles sont métalliques, étant formés d'un ressort hélicoïdal à spires serrées entourant un câble métallique. L'ancrage de ce type de lien pose toutefois certains problèmes: en effet, le ressort hélicoïdal présente bien vers l'extérieur une surface non lisse, rappelant celle d'une vis, mais qui n'a qu'un relief peu marqué, et est de plus de forme arrondie, pour autant que le fil métallique formant le ressort soit de section plus ou moins circulaire, ce que les petites dimensions nécessaires pour une telle application rendent pratiquement inévitable. On doit donc disposer, pour ancrer un tel lien, d'une surface intérieure correspondante devant être réalisée de manière très précise et dont l'établissement nécessite un outillage spécial.
Dans le bracelet antérieurement connu, on pinçait l'extrémité du lien par deux pièces superposées solidarisées par une vis. Outre la difficulté de fabriquer ces pièces et de les assembler avec toute la précision voulue, on avait l'inconvénient de ne réaliser qu'un ancrage d'une solidité relative. Il était possible d'envisager également une introduction de l'extrémité de ce lien métallique dans un perçage pratiqué dans une seule pièce et muni du relief interne hélicoïdal voulu.
L'introduction de l'extrémité du lien aurait alors théoriquement été possible par une rotation de ce lien, à la manière d'un vissage, mais, malgré le fait que le ressort ne pouvait s'étendre longitudinalement étant donné la présence du câble intérieur, la souplesse de ce ressort relativement à une sollicitation de torsion risquait de s'avérer gênante, le ressort tendant à se gonfler lors d'une rotation le faisant pénétrer dans le perçage et tendant à se rétrécir lors d'une rotation qui l'aurait fait ressortir du perçage (ce qui tendait à entraver la mise en place, devant nécessairement être effectuée lors du montage, et tendait par contre à faciliter un désancrage ultérieur qu'il était justement nécessaire d'éviter).
D'autres procédés d'ancrage de liens métalliques sont également connus pour la fabrication de bracelets, mais ces procédés (par exemple collage ou serrage par vis latérale) soit ne fournissent pas un ancrage suffisamment solide, soit font appel à des moyens de mise en oeuvre relativement compliqués et provoquant des déformations irréversibles du lien, soit encore cumulent ces deux inconvénients.
On notera de plus que les agencements de liens de bracelets antérieurement connus étaient en général d'un coût notable, tant par la constitution du lien que par les moyens utilisés pour réaliser son ancrage.
Le but de la présente invention est de fournir un bracelet, du type dans lequel des maillons sont assemblés par un ou plusieurs liens souples et non extensibles, et dans lequel les difficultés et inconvénients susmentionnés ne se présentent pas, ce bracelet assurant notamment un ancrage des liens à la fois solide et facile à réaliser, ne déformant pas le lien d'une manière empêchant un démontage ultérieur mais ne facilitant pas pour autant un désancrage accidentel, ce lien et ses moyens d'ancrage étant de plus d'un coût peu élevé.
Conformément à l'invention, le bracelet, du type précédemment défini, est caractérisé en ce que ledit ou lesdits liens sont en matière plastique souple non extensible au moins partiellement filetée, au moins un dit ancrage de chaque lien étant établi par vissage d'une partie filetée de celui-ci dans un maillon ou un écrou retenu par un maillon.
Les deux ancrages de chaque lien peuvent être établis par vissage, sur une partie filetée de ce lien, d'un écrou prenant appui contre la matière du maillon dans lequel l'ancrage doit être établi;
il est également possible d'établir de cette manière seulement un
ancrage de chaque lien, L'autre ancrage étant établi par vissage
d'une partie filetée du lien dans un perçage fileté correspondant
du maillon dans lequel cet ancrage doit être établi.
Sous une forme d'exécution avantageuse car permettant une
fabrication et un montage rationnels, ce bracelet est encore carac
térisé en ce que ledit ou lesdits liens en matière plastique sont file
tés sur toute leur longueur.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécu Dation, avec une variante, du bracelet objet de l'invention. Dans ce
dessin:
la fig. I est une vue de côté, partiellement en coupe, d'un bra
celet constituant par exemple un bracelet de montre, et
la fig. 2 est une vue de dessus, partiellement en coupe, du bra
celet de la fig. 1, une variante d'exécution, concernant l'ancrage
des liens à une des extrémités, étant toutefois illustrée par cette
fig. 2.
Au dessin, une branche de bracelet de montre 1 est représentée
comme se composant d'un certain nombre de maillons normaux 2, de trois maillons de raccourcissement 3, d'une pièce de
fermoir 4 comprenant une tige de verrouillage 4a, et d'une pièce
d'extrémité 5 destinée à être liée à une boîte de montre, ces élé
ments 2 à 5 étant tenus ensemble par deux liens en matière plas
tique souple non extensible 6. Ces liens en matière plastique sont
filetés, de préférence à un pas normalisé, typiquement M 1,2, et
on voit sur la fig. 5 qu'une extrémité de chaque lien 6 est vissée
dans un taraudage borgne 7 de la pièce d'extrémité (ou maillon
d'extrémité) 5.
Sur la fig. 2, qui montre la branche de bracelet vue de dessus, on a représenté, pour la pièce d'extrémité destinée à être reliée à
une boîte de montre, une variante dans laquelle l'ancrage des liens
en matière plastique filetés est réalisé d'une manière différente. La
pièce d'extrémité 10 de la branche de bracelet 1' représentée à la
fig. 2 comporte en effet deux noyures 11 au fond desquelles
débouche un perçage longitudinal non fileté destiné au passage
d'un lien 6. Des écrous 12, qui, de préférence, ont un contour cir
culaire et présentent des encoches radiales permettant de les faire
tourner avec un tournevis, sont vissées sur les extrémités des
liens 6 et s'appuient contre le fond des noyures 11.
A l'autre extrémité de la branche de bracelet, les liens 6 tra
versent les trois maillons de raccourcissement 3 qui comportent
des noyures 8. Des écrous 9, de préférence semblables aux
écrous 12, sont vissés respectivement à l'extrémité de chacun des
liens 6, et s'appuient chacun contre le fond d'une des noyures 8.
Aucun écrou n'est vissé sur les liens dans les noyures des deux
autres maillons de raccourcissement 3, mais, en variante, on pour.
rait également prévoir déjà des écrous 9 en ces endroits. La pièce
de fermoir 4 est elle-même vissée sur le dernier maillon de rac
courcissement et masque les noyures 8 dans lesquelles se trouvent
les écrous 9. Un ancrage serré des liens en matière plastique est
ainsi réalisé d'une part dans le dernier maillon de raccourcisse
ment 3 et d'autre part dans le maillon d'extrémité 5 ou 10, une
certaine tension longitudinale étant donnée races liens par un vis
sage relativement serré des écrous 9. Tous les maillons 2 et 3 sont
donc ainsi tenus les uns contre les autres, mais, du fait de la sou
plesse de la matière plastique formant les liens, I'assemblage de
maillons ainsi réalisé est doué d'une bonne flexibilité.
On notera
que, comme cela est connu par exemple pour le vissage des vis de
nylon, le vissage des écrous 9 ou 12 sur les liens, de même que,
dans la forme d'exécution de la fig. 1, le vissage des liens 6 dans le
perçage taraudé 7 de la piéce d'extrémité reste fermement établi
sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des contre-écrous ou des ron
delles à ressort, comme le nécessitent souvent les vissages de deux
pièces également métalliques (ceci constitue aussi un des avan
tages de l'utilisation de liens filetés en matière plastique).
Pour que les maillons 2 et 3 puissent effectuer une certaine
rotation l'un par rapport à l'autre, on voit (fig. 1) que ces maillons
présentent, aux endroits où ils touchent un maillon adjacent, une surface cylindrique, convexe 13 d'un côté et concave 14 de l'autre côté. Lorsque le bracelet formé de l'assemblage de maillons subit une flexion, il y a donc une rotation de la surface convexe 13 dans la surface concave 14, mais les maillons ne cessent pas d'être en contact le long d'une surface. La fig. 1 représente ces maillons de manière schématique, il est clair qu'en réalité la partie de surface concave doit former un arc de cercle un peu plus petit que la partie de surface convexe afin de permettre adéquatement le mouvement relatif de deux maillons adjacents.
De même les perçages longitudinaux traversant les maillons doivent avoir, au moins à leur embouchure dans une surface convexe ou une surface concave, une dimension quelque peu supérieure au diamètre du lien fileté, pour que ledit mouvement relatif des maillons soit possible; ce détail n'est toutefois pas représenté dans l'illustration schématique du dessin. La forme particulière des maillons permet de maintenir au bracelet une apparence de continuité exempte de tout interstice dans toutes les différentes situations de flexion plus ou moins prononcée ou même d'alignement rectiligne.
Sur la fig. 2, on voit qu'on a prévu deux liens traversant toute la longueur de la branche de bracelet, il est bien clair que l'on pourrait également avoir plus de deux liens, notamment pour un bracelet relativement large, ou aussi un seul lien central, ce qui permettrait d'ancrer les deux extrémités du lien par vissage dans un perçage taraudé de la manière représentée à l'endroit de la pièce d'extrémité 5. Les formes convexe/concave des maillons empêcheraient ces demiers, en temps normal, de subir une rotation relative autour de l'unique lien de matière plastique, mais, pour le montage, on pourrait jouer sur une certaine élasticité de l'assemblage afin de pouvoir visser le dernier maillon autour de l'extrémité du lien malgré la présence de ces surfaces concave/convexe.
Il serait également possible de prévoir des surfaces de raccordement planes entre les deux derniers éléments. Par exemple, le dernier élément, muni d'un perçage taraudé, pourrait être la pièce de fermoir qui présenterait en direction de l'avant-dernier élément une face d'extrémité plane, tandis que l'avant-dernier élément serait un maillon muni d'un perçage traversant non taraudé et présentant, en direction de la pièce de fermoir, une surface de raccordement plane. Pour éviter une rotation relative entre les deux derniers éléments, on pourrait prévoir des moyens auxiliaires de solidarisation.
Une autre possibilité, praticable aussi bien dans un bracelet à un seul lien que dans un bracelet à plusieurs liens, consisterait à prévoir, pour le ou les liens, la forme d'une très longue vis à tige souple dont la tête s'engagerait dans une noyure d'extrémité de la même manière que les écrous 12 s'engagent dans les noyures 11 de la pièce d'extrémité 10.
Il n'est pas nécessaire non plus que le lien soit fileté sur toute
sa longueur, il faut simplement qu'il le soit à chaque endroit où doit s'effectuer un vissage. Pour des raisons de facilité de montage
qui seront expliquées plus loin, il s'avère toutefois favorable d'uti
liser des liens filetés sur toute leur longueur. On remarque par ail
leurs que l'assemblage de toute la longueur de la branche de bra
celet ne doit pas forcément être fait avec un ou plusieurs mêmes
liens, il serait tout à fait possible d'avoir un ou plusieurs liens
reliant un certain nombre de maillons, puis un autre ou plusieurs
autres liens reliant le dernier maillon du premier assemblage à une
nouvelle série de maillons.
On note enfin que, dans le cas où, comme cela est représenté
aux figures, une pièce de fermoir est vissée séparément sur le der
nier maillon contre la matière de laquelle s'appuient le ou les
écrous serrant l'extrémité de chaque lien, il ne serait pas néces
saire de prévoir les noyures d'escamotage de ces écrous dans le
dernier maillon, une ou plusieurs noyures permettant cet escamo
tage pouvant tout aussi bien être prévues dans la pièce de fermoir.
L'ancrage des liens dans la pièce d'extrémité destinée à la liaison à
une boîte de montre pourrait par ailleurs également être fait avec
des écrous non noyés mais apparaissant à l'extérieur avec une
forme non inesthétique. On pourrait ainsi faire l'économie des noyures et les maillons de raccourcissement deviendraient pratiquement identiques aux maillons normaux, sauf, le cas échéant, en ce qui concerne les moyens de fixation de la pièce de fermoir (ou éventuellement d'une autre pièce d'extrémité) au dernier maillon qui sera par définition un maillon de raccourcissement (c'està-dire un maillon que l'on peut enlever si l'on désire raccourcir le bracelet).
Il est possible d'utiliser des liens filetés seulement sur certains tronçons de leur longueur, mais les formes d'exécution utilisant des liens filetés sur toute leur longueur s'avèrent particulièrement avantageuses, car permettant un montage plus facile. En effet, le matériau plastique formant le lien peut alors être tiré d'un long fil de matière plastique fileté, par exemple enroulé sur une bobine disposée sur un dévidoir. On peut alors tirer de cette bobine les longueurs de lien voulues et les sectionner avant ou durant le montage sans avoir à s'occuper de la position de parties filetées ou non filetées. D'autre part, le même stock de matériau plastique fileté peut servir pour la fabrication de bracelets de différentes longueurs et la manutention de différents types de liens terminés n'est plus nécessaire.
Pour fabriquer le bracelet on commence de préférence par couper des longueurs de fil plastique fileté légèrement supérieures à la longueur qu'aura le lien dans le bracelet fini. On procède alors au montage qui, par exemple dans le cas de la forme d'exécution représentée à la fig. 1, comprend premièrement le vissage des extrémités de lien dans les taraudages percés de la pièce d'extrémité 5, I'enfilage du nombre voulu de maillons normaux 2, I'enfilage de deux ou trois maillons de raccourcissement 3, puis le vissage serré des écrous 9 autour de l'extrémité des liens, dans les noyures 8 du dernier maillon de raccourcissement. L'extrémité du lien pourra alors dépasser quelque peu hors de l'écrou 9 et on sectionnera cette partie dépassante à fleur de l'écrou à l'aide d'un outil coupant approprié.
La pièce de fermoir 4 pourra ensuite être fixée sur le dernier maillon de raccourcissement; on pourra également stocker la branche de bracelet sans pièce-fenmoir, une telle pièce pouvant être fixée seulement ultérieurement au dernier maillon de raccourcissement.
On notera qu'un fil de matière plastique fileté, à l'encontre de ce qu'il en est généralement d'une tige de métal filetée, peut se sectionner très proprement à l'aide d'un outil simple, d'une manière qui n'abîme pas le pas de vis et ne gêne donc pas un vissage ou un dévissage ultérieur; cette possibilité de couper proprement le lien sera des plus utiles lors d'un raccourcissement par enlèvement d'un maillon, le bout de lien restant de trop après vissage de l'écrou sur le maillon suivant pourra être coupé sans peine et proprement à l'aide d'un outil adéquat, par exemple une simple pince à couper.
Si l'on fabrique un grand nombre de bracelets identiques, il peut être rationnel de débiter les tronçons de fil de plastique fileté d'avance à la longueur exacte voulue, ce qui supprime l'opération de mise de longueur exacte après montage.
Dans une méthode de fabrication partiellement automatique pour des bracelets dont les liens seraient ancrés aux deux extrémités de la manière représentée à la fig. 2, il pourrait être avantageux de ne pas prétronçonner le fil de matière plastique fileté mais de faire sortir d'un double dévidoir deux tronçons parallèles de fil devant former les liens, la distance entre ces deux fils correspondant à la distance entre les deux liens dans le bracelet, puis d'enfiler sur les deux tronçons parallèles ainsi tirés tout d'abord soit les maillons de raccourcissement 3, soit la pièce d'extrémité 10, puis tous les autres maillons ou éléments devant former le bracelet, puis ensuite de serrer les écrous dans les noyures du dernier élément enfilé (qui seront soit les écrous 12, soit les écrous 9, selon le
sens dans lequel le bracelet est monté),
puis seulement alors de sectionner les tronçons de fils de matière plastique filetés sous le premier élément enfilé (qui se trouvera par exemple retenu par une butée auxiliaire de montage), les derniers écrous étant seule ment alors vissés et serrés dans les noyures du premier élément enfilé, sur les extrémités de liens venant d'être coupées.
Quel que soit le procédé de fabrication et de montage du bracelet, on aura à effectuer que des opérations simples, réalisables à l'aide d'un outillage peu coûteux.
Le fil de plastique fileté peut lui-même être obtenu sans frais exagérés, ce fil, qui ne se trouve pas disponible sur le marché à l'état fileté, pouvant être obtenu en partant d'un fil de matière plastique non fileté, sur lequel on établit un filetage par refoulage à une certaine température au moyen d'un outillage adéquatement conçu. La technique actuelle est à même de produire de tels fils de matière plastique filetés, étant entendu toutefois que les procédés et outillages existants peuvent être plus ou moins bons et fournir des produits plus ou moins bien conformés.
La possibilité cidécrite de réaliser un bracelet en utilisant un ou plusieurs liens de matière plastique filetés n'est pas conditionnée de manière impérative par une qualité irréprochable du fil de matière plastique fileté constituant le ou les liens, mais il est bien clair que la qualité du bracelet, c'est-à-dire en premier lieu la qualité et la solidité des ancrages de chaque lien dans des maillons, seront d'autant meilleures que le lien sera muni d'un filetage de bonne qualité, c'est-àdire de bonne configuration géométrique. On a obtenu d'excellents résultats avec un lien d'un diamètre d'approximativement 1,2 mm muni d'un filetage métrique M 1,2 établi selon des normes de bonne qualité.
La section du lien fileté, indépendamment de la présence du filetage, ne doit pas absolument être ronde, une section hexagonale, carrée ou méplate, par exemple, pourrait également être envisagée, étant entendu que les filets ne seraient présents avec toute leur hauteur qu'au voisinage des angles d'une telle section non ronde. L'important est avant tout que, selon les critères des constructions de fine mécanique, la section de crochement entre les filets des pièces engagées soit suffisante.
On remarquera encore que la construction qui vient d'être décrite présente la particularité de ne comprendre que des pièces métalliques relativement massives (maillons, piéces d'extrémité, ...) liées par un ou plusieurs éléments (liens) légers et non métalliques, assimilables à des pièces de visserie. Ceci peut être fort avantageux de divers points de vue, notamment pour les pièces plaquées or, par une économie au placage due à la forme compacte des parties à plaquer, et, pour les pièces en or, par l'absence de tout élément métallique fait d'un matériau autre que l'alliage d'or nominal du bracelet, circonstance propre à simplifier les contrôles relatifs au commerce des pièces en or, domaine dans lequel les normes formulent le plus souvent des exigences sévères, sources de complications.
The present invention relates to a bracelet, in particular a watch bracelet, formed of links assembled end to end and held by one or more flexible non-extensible links, each link passing longitudinally through a plurality of consecutive links and being anchored in a link on each side of the link. the plurality of links that it passes through, so as to ensure their maintenance in assembly.
A bracelet of the above-mentioned type is already known, but in which the flexible and non-extensible links are metallic, being formed of a helical spring with tight turns surrounding a metallic cable. However, the anchoring of this type of link poses certain problems: in fact, the coil spring has a non-smooth surface towards the outside, reminiscent of that of a screw, but which only has little relief, and is more of rounded shape, provided that the metal wire forming the spring is of more or less circular section, which the small dimensions necessary for such an application make practically inevitable. In order to anchor such a link, therefore, a corresponding interior surface must be available which must be produced in a very precise manner and the establishment of which requires special tools.
In the previously known bracelet, the end of the link was pinched by two superimposed pieces secured by a screw. In addition to the difficulty of manufacturing these parts and assembling them with all the desired precision, there was the drawback of only making an anchor of relative strength. It was also possible to envisage an introduction of the end of this metal link into a bore made in a single piece and provided with the desired helical internal relief.
The introduction of the end of the link would then have been theoretically possible by a rotation of this link, in the manner of screwing, but, despite the fact that the spring could not extend longitudinally given the presence of the inner cable , the flexibility of this spring relative to a torsional stress risked being inconvenient, the spring tending to inflate during a rotation causing it to enter the bore and tending to shrink during a rotation which would have it. brings out the drilling (which tended to hinder the installation, which must necessarily be carried out during assembly, and tended on the other hand to facilitate subsequent unanchoring that it was precisely necessary to avoid).
Other methods of anchoring metal links are also known for the manufacture of bracelets, but these methods (for example gluing or tightening by lateral screw) either do not provide a sufficiently solid anchoring, or make use of setting means. relatively complicated work and causing irreversible deformations of the link, or even combine these two drawbacks.
It will also be noted that the previously known bracelet link arrangements were generally of a considerable cost, both in terms of the construction of the link and in the means used to achieve its anchoring.
The aim of the present invention is to provide a bracelet, of the type in which links are assembled by one or more flexible and non-extensible links, and in which the aforementioned difficulties and drawbacks do not arise, this bracelet ensuring in particular an anchoring of the links both solid and easy to make, not deforming the link in a way that prevents subsequent disassembly but does not facilitate accidental unanchoring, this link and its anchoring means being moreover inexpensive .
According to the invention, the bracelet, of the type defined above, is characterized in that said one or more links are made of non-extensible flexible plastic material at least partially threaded, at least one said anchor of each link being established by screwing a threaded part of it in a link or a nut retained by a link.
The two anchors of each link can be established by screwing, on a threaded part of this link, a nut bearing against the material of the link in which the anchoring must be established;
it is also possible to establish in this way only one
anchoring of each link, the other anchoring being established by screwing
a threaded part of the link in a corresponding threaded hole
of the link in which this anchoring must be established.
In an advantageous embodiment since it allows
rational manufacturing and assembly, this bracelet is still
terized in that said one or more plastic ties are thread
tees along their entire length.
The appended drawing illustrates, by way of example, one embodiment, with a variant, of the bracelet which is the subject of the invention. In this
drawing:
fig. I is a side view, partially in section, of a bra
this constituting for example a watch strap, and
fig. 2 is a top view, partially in section, of the bra
celet of fig. 1, an alternative embodiment, concerning the anchoring
links at one end, being however illustrated by this
fig. 2.
In the drawing, a watch strap branch 1 is shown
as consisting of a number of normal links 2, three shortening links 3, a piece of
clasp 4 comprising a locking rod 4a, and a piece
end 5 intended to be linked to a watch case, these elements
ments 2 to 5 being held together by two plastic ties
flexible non-stretchable tick 6. These plastic ties are
threaded, preferably at a standardized pitch, typically M 1.2, and
we see in fig. 5 that one end of each link 6 is screwed
in a blind thread 7 of the end piece (or link
end) 5.
In fig. 2, which shows the branch of the bracelet seen from above, there is shown, for the end piece intended to be connected to
a watch box, a variant in which the anchoring of the links
threaded plastic is made in a different way. The
end piece 10 of the bracelet branch 1 'shown in
fig. 2 in fact comprises two cores 11 at the bottom of which
opens an unthreaded longitudinal hole intended for the passage
a link 6. Nuts 12, which preferably have a circled outline
circular and have radial notches allowing them to be
turn with a screwdriver, are screwed onto the ends of the
links 6 and rest against the bottom of the cores 11.
At the other end of the bracelet branch, the 6 tra
pour the three shortening links 3 which include
cores 8. Nuts 9, preferably similar to
nuts 12 are screwed respectively at the end of each of the
links 6, and each rest against the bottom of one of the cores 8.
No nut is screwed on the links in the cores of the two
other shortening links 3, but, as a variant, one for.
also already provide nuts 9 in these places. The room
of clasp 4 is itself screwed onto the last link of the rac
shortening and masks the 8 cores in which are located
the nuts 9. A tight anchoring of the plastic ties is
thus produced on the one hand in the last shortening link
ment 3 and on the other hand in the end link 5 or 10, a
certain longitudinal tension given races links by a screw
relatively tight of the nuts 9. All links 2 and 3 are
thus held against each other, but, because of the penny
plesse of the plastic material forming the links, the assembly of
links thus produced is endowed with good flexibility.
We will note
that, as is known, for example, for the tightening of
nylon, screwing the nuts 9 or 12 onto the links, as well as,
in the embodiment of FIG. 1, the screwing of links 6 in the
threaded hole 7 of the end piece remains firmly established
without the need to use locknuts or ron
spring loaded sliders, as often required by screwing two
also metal parts (this is also one of the advantages
stages of the use of plastic threaded ties).
So that links 2 and 3 can perform a certain
rotation with respect to each other, we see (fig. 1) that these links
have, at the places where they touch an adjacent link, a cylindrical surface, convex 13 on one side and concave 14 on the other side. When the bracelet formed of the link assembly is flexed, there is therefore a rotation of the convex surface 13 in the concave surface 14, but the links do not cease to be in contact along a surface. Fig. 1 shows these links schematically, it is clear that in reality the concave surface part must form a somewhat smaller circular arc than the convex surface part in order to adequately allow the relative movement of two adjacent links.
Likewise, the longitudinal bores passing through the links must have, at least at their mouth in a convex surface or a concave surface, a dimension somewhat greater than the diameter of the threaded link, so that said relative movement of the links is possible; however, this detail is not shown in the schematic illustration of the drawing. The particular shape of the links makes it possible to maintain the bracelet an appearance of continuity free from any gap in all the different situations of more or less pronounced bending or even of rectilinear alignment.
In fig. 2, we see that we have provided two links crossing the entire length of the bracelet branch, it is clear that we could also have more than two links, in particular for a relatively wide bracelet, or also a single central link , which would make it possible to anchor the two ends of the link by screwing in a tapped hole in the manner shown at the location of the end piece 5. The convex / concave shapes of the links would prevent these latter, in normal times, from undergo a relative rotation around the single plastic link, but, for the assembly, one could play on a certain elasticity of the assembly in order to be able to screw the last link around the end of the link despite the presence of these concave / convex surfaces.
It would also be possible to provide flat connecting surfaces between the last two elements. For example, the last element, provided with a threaded hole, could be the clasp part which would present in the direction of the penultimate element a flat end face, while the penultimate element would be a link provided a non-threaded through-hole and having, in the direction of the clasp part, a flat connecting surface. In order to avoid relative rotation between the last two elements, auxiliary securing means could be provided.
Another possibility, practicable both in a bracelet with a single link as in a bracelet with several links, would consist in providing, for the link (s), the shape of a very long flexible rod screw whose head would engage in an end groove in the same way as the nuts 12 engage in the cores 11 of the end piece 10.
It is also not necessary that the link be threaded on all
its length, it just needs to be at each point where screwing must be done. For reasons of ease of assembly
which will be explained later, it is however favorable to use
bind threaded ties along their entire length. We notice by garlic
their that assembling the entire length of the branch of bra
this does not necessarily have to be done with one or more same
links, it would be quite possible to have one or more links
connecting a number of links, then another or more
other links connecting the last link of the first assembly to a
new series of links.
Finally, we note that, in the case where, as shown
in the figures, a clasp piece is screwed separately on the back
deny link against the material on which the one or more
nuts tightening the end of each link, it would not be necessary
be sure to provide the retracting holes for these nuts in the
last link, one or more cores allowing this retraction
floor can just as easily be provided in the clasp piece.
The anchoring of the links in the end piece intended for the connection to
a watch box could otherwise also be made with
nuts that are not flooded but appear on the outside with a
non-unsightly shape. It would thus be possible to save on the cores and the shortening links would become practically identical to the normal links, except, where appropriate, as regards the means for fixing the clasp part (or possibly another part of the clasp). end) to the last link which will by definition be a shortening link (i.e. a link that can be removed if you want to shorten the bracelet).
It is possible to use threaded links only on certain sections of their length, but the embodiments using threaded links over their entire length prove to be particularly advantageous, since they allow easier assembly. In fact, the plastic material forming the link can then be drawn from a long thread of threaded plastic material, for example wound on a spool placed on a reel. We can then draw from this spool the desired lengths of link and cut them before or during assembly without having to deal with the position of threaded or non-threaded parts. On the other hand, the same stock of threaded plastic material can be used to make bracelets of different lengths and the handling of different types of finished links is no longer necessary.
To manufacture the bracelet, we preferably start by cutting lengths of threaded plastic thread slightly greater than the length that the link will have in the finished bracelet. The assembly is then carried out which, for example in the case of the embodiment shown in FIG. 1, comprises firstly screwing the link ends into the drilled threads of the end piece 5, threading the desired number of normal links 2, threading two or three shortening links 3, then tightening the nuts 9 around the end of the links, in the cores 8 of the last shortening link. The end of the link can then protrude somewhat outside the nut 9 and this protruding part will be cut off flush with the nut using an appropriate cutting tool.
The clasp part 4 can then be fixed on the last shortening link; it is also possible to store the bracelet branch without a fenmoir piece, such a piece being able to be attached only subsequently to the last shortening link.
It will be noted that a thread of plastic material, contrary to what is generally the case with a threaded metal rod, can be severed very cleanly using a simple tool, in a manner which does not damage the screw thread and therefore does not interfere with subsequent screwing or unscrewing; this possibility of cleanly cutting the link will be most useful when shortening by removing a link, the end of the link remaining too much after screwing the nut on the next link can be cut easily and cleanly. using a suitable tool, for example a simple cutting pliers.
If a large number of identical bracelets are manufactured, it may be rational to cut the sections of plastic thread threaded in advance to the exact length desired, which eliminates the operation of setting the exact length after assembly.
In a partially automatic manufacturing method for bracelets whose links are anchored at both ends in the manner shown in FIG. 2, it could be advantageous not to pre-cut the threaded plastic wire but to bring out from a double reel two parallel sections of wire which must form the links, the distance between these two son corresponding to the distance between the two links in the bracelet, then thread on the two parallel sections thus drawn first of all either the shortening links 3, or the end piece 10, then all the other links or elements to form the bracelet, then to tighten the nuts in the cores of the last element inserted (which will be either nuts 12 or 9 nuts, depending on the
direction in which the bracelet is mounted),
then only then to cut the sections of threaded plastic threads under the first threaded element (which will be retained for example by an auxiliary assembly stop), the last nuts then only being screwed and tightened in the cores of the first threaded element , on the ends of ties that have just been cut.
Whatever the method of manufacturing and mounting the bracelet, we will only have to carry out simple operations that can be carried out using inexpensive tools.
The threaded plastic thread can itself be obtained without excessive costs, this thread, which is not available on the market in a threaded state, can be obtained starting from an unthreaded plastic thread, on which a thread is established by upsetting at a certain temperature using suitably designed tools. The current technique is able to produce such threaded plastic threads, it being understood, however, that the existing methods and tools can be more or less good and provide products that are more or less well shaped.
The above-described possibility of making a bracelet using one or more threaded plastic links is not imperatively conditioned by an irreproachable quality of the threaded plastic material constituting the link or links, but it is quite clear that the quality of the bracelet, that is to say in the first place the quality and the solidity of the anchors of each link in links, will be all the better when the link is provided with a good quality thread, that is to say of good geometric configuration. Excellent results have been obtained with a link approximately 1.2 mm in diameter with a 1.2 M metric thread set to good quality standards.
The section of the threaded link, regardless of the presence of the thread, does not have to be absolutely round, a hexagonal, square or flat section, for example, could also be considered, it being understood that the threads would only be present with their full height. in the vicinity of the angles of such a non-round section. The important thing is above all that, according to the criteria of fine mechanical constructions, the cross section between the threads of the engaged parts is sufficient.
It will also be noted that the construction which has just been described has the particularity of comprising only relatively massive metal parts (links, end pieces, etc.) linked by one or more light and non-metallic elements (links), similar to parts of screws. This can be very advantageous from various points of view, in particular for gold-plated parts, by saving the plating due to the compact shape of the parts to be plated, and, for gold parts, by the absence of any metallic element made. of a material other than the nominal gold alloy of the bracelet, a circumstance capable of simplifying the controls relating to the trade in gold coins, an area in which the standards most often formulate severe requirements, sources of complications.