CH538257A - Procédé de fabrication d'un vêtement en une pièce et vêtement obtenu par ce procédé - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objets un procédé de fabrication d'un revêtement en une pièce, notamment une culotte, et un vêtement obtenu par ce procédé.



   Dans la fabrication de vêtement du type culotte par les techniques connues, il est souvent nécessaire d'effectuer un nombre important d'opérations au cours desquelles une étoffe tricotée en chaîne est utilisée, afin d'incorporer de façon efficace des bandes élastiques et d'obtenir la configuration désirée pour le vêtement. Il en résulte un prix de revient relativement élevé. Certaines de ces opérations peuvent être évitées par l'emploi des techniques de tricotage circulaire, mais celles-ci présentent des inconvénients majeurs. Un but de l'invention est de fournir un procédé de fabrication du vêtement à partir d'une étoffe tricotée en chaine, un tricot par exemple, avec une économie considérable dans la fabrication relativement aux techniques connues. Par vêtement du type culotte, on comprend tous les vêtements, sous-vêtements et survêtements.

  Le terme comprend, sans se limiter à cela, les culottes, les gaines, les shorts et les costumes de bain, par exemple et peut comprendre certains types de vêtements pour le torse.



   La matière de départ dans le procédé selon l'invention peut être une étoffe tricotée sur une machine Raschel qui incorpore d'une seule pièce une bande élastique tricotée s'étendant au moins le long de chaque bord et même dans d'autres positions. Dans le cas de gaines, par exemple, toute l'étoffe peut être tricotée avec une structure élastique. Des sections élastiques sont tricotées en condition distendue de façon que lorsque l'étoffe est relâchée, elle se rétrécisse et se fronce dans la direction de la chaîne, sur les bords. L'étoffe de base est tricotée en bandes plus ou moins    continues     (c'est-à-dire en   lots   longitudinaux) et de courtes longueurs d'étoffe sont séparées pour former des sections à partir desquelles les vêtements individuels sont formés.



   De courtes longueurs séparées de cette étoffe peuvent être formées en vêtements complets avec deux simples opérations de couture qui peuvent être effectuées rapidement par des personnes non spécialisées. Une opération consiste à former la section en une ébauche tubulaire, en cousant ensemble les bords extrêmes coupés d'une section d'étoffe séparée. L'ébauche est de configuration tubulaire et les parties élastiques, initialement sur les bords latéraux de l'étoffe tricotée, se trouvent à la partie supérieure et à la partie inférieure de l'ébauche. La seconde opération consiste à former un entrejambes en cousant ensemble les couches avant et arrière de l'ébauche tubulaire, dans la région centrale de la bande élastique inférieure. La seconde couture est avantageusement en forme de U inversé et la petite section d'étoffe au-dessous de cette couture peut être coupée et écartée.

  La couture d'entre-jambes ainsi formée donne deux ouvertures de jambes séparées, chacune encerclée par une bande élastique.



   La structure de l'étoffe peut être très diverse pour obtenir des résultats différents. Dans chaque cas cependant, la conception fondamentale est observée, consistant à utiliser une courte section d'étoffe tricotée en chaîne, incorporant des surfaces marginales élastiques tricotées qui, dans le vêtement terminé, forment des parties élastiques supérieure et inférieure, par exemple une bande de ceinture et des bandes de jambes élastiques.



   Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une mise en oeuvre du procédé selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue en plan d'une section d'étoffe tricotée en chaîne utilisée dans cette mise en oeuvre en condition étirée.



   La fig. 2 est une vue en plan, semblable à celle de la fig. 1, montrant cette section en condition relâchée.



   La fig. 3 est une vue en perspective d'une ébauche de vêtement tubulaire produite enjoignant les bords de la section de la fig. 2.



   La fig. 4 est une vue frontale d'un vêtement confectionné à partir de l'ébauche de la fig. 3, et
 la fig. 5 est une vue en perspective du vêtement fini.



   La fig. 1 montre une section d'étoffe 10. Cette section est obtenue par un tricotage en   chaine    avantageusement au moyen d'une machine Raschel. La direction de la chaîne de la section 10 est la direction longitudinale de la section représentée à la fig. 1. L'étoffe tricotée est produite en bandes 16 plus ou moins continues, ses bords 11 et 12 constituant les bords latéraux de l'étoffe quand elle sort de la machine à tricoter. En fait, I'étoffe est produite en bande continue par la machine et est froncée et roulée en un grand rouleau. La bande de matière tricotée dans un rouleau qui est très longue relativement à la section 10 peut être considérée comme     continue  .   



   La section d'étoffe 10 est tricotée de façon continue sur la machine Raschel avec des bandes élastiques 13 et 14 de chaque côté, formées comme une partie intégrante du tricot et constituant par conséquent une partie intégrante de l'étoffe. Le panneau central 15 de l'étoffe peut être de toute structure appropriée au but envisagé. Par exemple, quand le vêtement est une culotte, le panneau central 15 peut être un tricot léger. Quand le vêtement est une gaine, ce panneau central peut être élastique et étirable dans deux directions. Le vêtement représenté et décrit ici est une culotte. Il est entendu toutefois que les principes de base du procédé sont applicables dans un large domaine de confection de vêtements, y compris les sous-vêtements et les survêtements.



   Dans la section d'étoffe représentée à la fig. 1, la bande élastique 13 peut comprendre avantageusement un galon élastique tricoté dont la largeur (verticale à la fig.   1) peut    être de l'ordre de 12,8 mm et qui peut avantageusement constituer dans le vêtement fini, une bande de ceinture élastique. Sur le bord opposé de l'étoffe, la bande élastique 12 est également constituée par un galon élastique tricoté d'une largeur de l'ordre de 6,4 mm et peut constituer dans le vêtement fini une bande de jambes élastique. Pour un vêtement envisagé, la largeur totale de l'étoffe produite par la machine à tricoter peut être de l'ordre de 23 à 25 cm, par exemple, et correspond à la hauteur désirée pour le vêtement fini. Toutefois, ces dimensions peuvent être différentes.



   Dans la confection de la bande d'étoffe continue 16 (fig. 1), on maintient une tension accrue sur les bandes élastiques 13, 14 pendant leur tricotage de même que pendant la mise en rouleau, afin que ces bandes soient maintenues dans une condition étirée relativement au panneau 15 ou corps de l'étoffe, supposé ici être un tricot. Ainsi, pendant cette phase de la confection, le corps 15 étant en condition  normale , les bandes élastiques 13, 14 sont maintenues en condition étirée d'environ 130% de leur longueur à l'état complètement relaxé, par exemple. L'extensibilité totale des bandes élastiques peut être de 180 à 200% de leurs longueurs relâchées, étant entendu évidemment que ces longueurs en conditions étirée et relâchée ne sont que des exemples.



   Un des stades initiaux de la fabrication du vêtement, après la confection de la bande tricotée 16, consiste à séparer la bande 16 en sections d'étoffe 10 de forme générale rectangulaire. La section 10 est dite de forme générale rectangulaire par le fait que cette section prend cette configuration quand les bandes élastiques 13, 14 sont étirées dans leur condition de tricotage. On comprend que lors de la séparation de la section 10 de la bande continue sous tension, les bandes élastiques 13, 14 se contractent jusqu'à prendre leur longueur  relâchée , produisant une fronce des parties marginales du corps central 15 et donnant à la section 10 une configuration semblable à celle illustrée à la fig. 2. 

  Dans la bande correctement tendue, les bords extrêmes 17, 18 de la section 10 s'étendent pratiquement rectilignement et perpendiculairement à l'axe de la bande (fig. 1), tandis que ces bords 17, 18 dans la section séparée de la fig. 2 sont distordus à partir de la disposition rectiligne.



   La dimension longitudinale de la section 10, qui est la direction horizontale à la fig. 1 et aussi la direction de la chaîne quand l'étoffe est tricotée, est déterminée pour correspondre à la dimension de ceinture désirée pour le vêtement. Cette longueur doit tenir compte de tous les facteurs impliqués, notamment de l'extensi   bilité    de l'élastique et des marges nécessaires pour le recouvrement et la couture. Ainsi, pour chaque confection particulière, il peut être nécessaire d'établir empiriquement la longueur propre opti  male de la section 10 pour une dimension de ceinture ultime donnée.



   Après séparation de la section 10 de la bande continue 16, la section est pliée autour d'un axe transversal pour former une ébauche de vêtement tubulaire 19 (fig. 3). Les bords extrêmes respectifs 17, 18 de la section sont fixés ensemble par couture pour former une couture marginale 20. Normalement, l'ébauche tubulaire 19 peut présenter une configuration rectiligne tubulaire dans laquelle la circonférence de la bande de ceinture élastique 13 est pratiquement la même que celle de la bande de jambes élastiques 14. Toutefois, une certaine  conicité  de l'ébauche tubulaire peut être avantageuse, l'une des bandes élastiques présentant une circonférence supérieure à l'autre bande.

  Un résultat similaire peut être obtenu, si on le désire, en impartissant une extension différente aux bandes élastiques 13, 14 pendant le tricotage ou la mise en rouleau, de manière que la section d'étoffe relâchée, après séparation du rouleau, présente des bandes élastiques 13, 14 relâchées de longueurs légèrement différentes.



   L'ébauche tubulaire 19 en général après l'achèvement de la couture 20 mais dans certains cas avant ou pendant cette opération, reçoit une couture d'entre-jambes 21 (fig. 4). On demande au minimum à la couture 21 de fixer ensemble les couches avant et arrière de l'ébauche dans la surface proche de la bande élastique inférieure 14, pour diviser la partie inférieure du vêtement et la bande inférieure 14 de façon à former des ouvertures de jambes séparées 22, 23 encerclées par des bandes de jambes élastiques séparées 14a, 14b. Il est avantageux que la couture d'entre-jambes 21 soit en forme de U inversé (fig. 4), les extrémités inférieures de la couture étant séparées de 2,5 à 5 cm pour assurer une séparation convenable entre les ouvertures de jambes 22, 23.

  La largeur de la couture en U 21 peut être modifiée pour modifier la relation entre la circonférence des bandes de jambes 14a, 14b et de la bande de ceinture 13 dans le vêtement fini, comme cela se comprend. Il est évident que la forme en U inversé donnée à la couture d'entrejambes 21 n'implique aucune restriction spéciale de la dimension ou de la forme de cette couture, mais favorise la confection du vêtement par le procédé envisagé. Comme le montre la fig. 4, la petite zone 24 d'étoffe entourée par la couture d'entrejambes 21 et disposée au-dessous de celle-ci peut être séparée du vêtement et écartée si elle n'est pas nécessaire. Cela peut se faire au cours de l'opération de couture, par un accessoire approprié de la machine à coudre, selon les techniques connues.



   Il est avantageux, mais non nécessaire, que la couture de bord 20 soit alignée avec le sommet de la couture d'entre-jambes 21. Cette disposition diminue le nombre de points requis pour former les bandes de jambes élastiques 14a, 14b et donne aussi à la couture 20 une longueur minimale dans le vêtement fini. En variante, la couture de bord peut être disposée sur un côté du vêtement.



   Après formation des coutures 20 et 21, la confection du vêtement est achevée. Le vêtement peut être retourné pour que l'intérieur vienne à l'extérieur, afin que les bords grossiers des coutures soient exposés à l'intérieur seulement du vêtement (fig. 5).



   On comprend que le procédé décrit permet de réaliser de grandes économies dans la fabrication de vêtements du type culotte, comparativement, par exemple, aux vêtements connus de ce type comprenant un corps tricoté en chaîne. Dans la technique antérieure, deux corps avant et arrière sont coupés et cousus ensemble le long des deux bords latéraux et au niveau de l'entrejambes. Cela nécessite la coupe et la manutention de deux pièces d'étoffe séparées et trois opérations de couture, jusqu'à ce stade du procédé de confection. Ensuite, la technique connue nécessite la couture de bandes élastiques de ceinture et de jambes séparées, impliquant la manutention de nombreux éléments et demandant des ouvriers spécialisés pour obtenir un produit de qualité.

  Au contraire, le procédé décrit implique la formation d'une étoffe tricotée sur machine Raschel comprenant sur ces bords des bandes élastiques d'une seule pièce. L'étoffe tricotée est divisée en sections de longueurs données correspondant aux dimensions de ceinture désirées, et le vêtement est fabriqué à partir de ces sections par une opération de pliage et deux simples coutures. Non seulement le travail est fortement réduit avec le procédé décrit, mais l'habileté des ouvriers qui le mettent en oeuvre peut être très inférieure à celle requise par les techniques connues.



   Le procédé décrit convient pour la production en masse de vêtements du type culotte à bas prix de revient. Toutefois, le procédé est applicable dans un large domaine de confection et permet une variation considérable dans la conception du vêtement, ce qui est particulièrement avantageux pour le marché.



      REVENDICATION I   
 Procédé de fabrication d'un vêtement en une pièce, notamment une culotte, caractérisé en ce qu'on forme une section d'une étoffe tricotée en chaîne comportant un panneau de corps d'une configuration générale normalement rectangulaire et des galons élastiques le long de ses bords supérieur et inférieur, I'étoffe présentant une largeur correspondant à la hauteur désirée du vêtement, on forme la section d'étoffe en une ébauche de vêtement tubulaire comportant les galons élastiques le long de ses bords supérieur et inférieur délimitant une boucle ouverte, on fixe ensemble les bords extrêmes opposés de l'ébauche au moyen d'une couture rectiligne pour délimiter des boucles de galons continues fermées supérieure et inférieure,

   et on fixe ensemble les parties avant et arrière de l'ébauche à proximité de sa partie centrale inférieure pour former un entre-jambes et diviser la boucle inférieure en deux ouvertures de jambes séparées encerclées par des galons élastiques d'une circonférence combinée totale inférieure à celle de cette boucle inférieure.



   SOUS-REVENDICATIONS
 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on forme l'entrejambes de forme générale en U inversé pour former les ouvertures de jambes séparées, et on sépare et élimine les sections d'étoffe entourées par la couture d'entre-jambes.



   2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on forme l'étoffe avec des parties élastiques et non élastiques, les parties élastiques de l'étoffe présentant une longueur relâchée inférieure à la longueur normale des parties non élastiques.



   3. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la couture rectiligne coupe la couture   d'entre-jambes.   



   REVENDICATION   II   
 Vêtement en une pièce, notamment culotte, obtenu par le procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend une section tubulaire avec des boucles de galons élastiques sur les bords supérieur et inférieur et présentant une couture d'un bord à l'autre et une couture d'entre-jambes divisant le bord inférieur de la section tubulaire en deux ouvertures de jambes encerclées chacune par une boucle de galon élastique fermée.

 

   SOUS-REVENDICATIONS
 4. Vêtement selon la revendication   II,    caractérisé en ce que la couture d'entrejambes est en forme générale de U inversé.



   5. Vêtement selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la couture d'un bord à l'autre est disposée de façon à s'étendre vers la couture d'entre-jambes et à couper cette dernière.



   6. Vêtement selon la revendication   II,    caractérisé en ce que des parties de la section d'étoffe entre les galons élastiques présentent des caractéristiques d'élasticité dans deux directions.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. male de la section 10 pour une dimension de ceinture ultime donnée.

   Après séparation de la section 10 de la bande continue 16, la section est pliée autour d'un axe transversal pour former une ébauche de vêtement tubulaire 19 (fig. 3). Les bords extrêmes respectifs 17, 18 de la section sont fixés ensemble par couture pour former une couture marginale 20. Normalement, l'ébauche tubulaire 19 peut présenter une configuration rectiligne tubulaire dans laquelle la circonférence de la bande de ceinture élastique 13 est pratiquement la même que celle de la bande de jambes élastiques 14. Toutefois, une certaine conicité de l'ébauche tubulaire peut être avantageuse, l'une des bandes élastiques présentant une circonférence supérieure à l'autre bande.

   Un résultat similaire peut être obtenu, si on le désire, en impartissant une extension différente aux bandes élastiques 13, 14 pendant le tricotage ou la mise en rouleau, de manière que la section d'étoffe relâchée, après séparation du rouleau, présente des bandes élastiques 13, 14 relâchées de longueurs légèrement différentes.

   L'ébauche tubulaire 19 en général après l'achèvement de la couture 20 mais dans certains cas avant ou pendant cette opération, reçoit une couture d'entre-jambes 21 (fig. 4). On demande au minimum à la couture 21 de fixer ensemble les couches avant et arrière de l'ébauche dans la surface proche de la bande élastique inférieure 14, pour diviser la partie inférieure du vêtement et la bande inférieure 14 de façon à former des ouvertures de jambes séparées 22, 23 encerclées par des bandes de jambes élastiques séparées 14a, 14b. Il est avantageux que la couture d'entre-jambes 21 soit en forme de U inversé (fig. 4), les extrémités inférieures de la couture étant séparées de 2,5 à 5 cm pour assurer une séparation convenable entre les ouvertures de jambes 22, 23.

   La largeur de la couture en U 21 peut être modifiée pour modifier la relation entre la circonférence des bandes de jambes 14a, 14b et de la bande de ceinture 13 dans le vêtement fini, comme cela se comprend. Il est évident que la forme en U inversé donnée à la couture d'entrejambes 21 n'implique aucune restriction spéciale de la dimension ou de la forme de cette couture, mais favorise la confection du vêtement par le procédé envisagé. Comme le montre la fig. 4, la petite zone 24 d'étoffe entourée par la couture d'entrejambes 21 et disposée au-dessous de celle-ci peut être séparée du vêtement et écartée si elle n'est pas nécessaire. Cela peut se faire au cours de l'opération de couture, par un accessoire approprié de la machine à coudre, selon les techniques connues.

   Il est avantageux, mais non nécessaire, que la couture de bord 20 soit alignée avec le sommet de la couture d'entre-jambes 21. Cette disposition diminue le nombre de points requis pour former les bandes de jambes élastiques 14a, 14b et donne aussi à la couture 20 une longueur minimale dans le vêtement fini. En variante, la couture de bord peut être disposée sur un côté du vêtement.

   Après formation des coutures 20 et 21, la confection du vêtement est achevée. Le vêtement peut être retourné pour que l'intérieur vienne à l'extérieur, afin que les bords grossiers des coutures soient exposés à l'intérieur seulement du vêtement (fig. 5).

   On comprend que le procédé décrit permet de réaliser de grandes économies dans la fabrication de vêtements du type culotte, comparativement, par exemple, aux vêtements connus de ce type comprenant un corps tricoté en chaîne. Dans la technique antérieure, deux corps avant et arrière sont coupés et cousus ensemble le long des deux bords latéraux et au niveau de l'entrejambes. Cela nécessite la coupe et la manutention de deux pièces d'étoffe séparées et trois opérations de couture, jusqu'à ce stade du procédé de confection. Ensuite, la technique connue nécessite la couture de bandes élastiques de ceinture et de jambes séparées, impliquant la manutention de nombreux éléments et demandant des ouvriers spécialisés pour obtenir un produit de qualité.

   Au contraire, le procédé décrit implique la formation d'une étoffe tricotée sur machine Raschel comprenant sur ces bords des bandes élastiques d'une seule pièce. L'étoffe tricotée est divisée en sections de longueurs données correspondant aux dimensions de ceinture désirées, et le vêtement est fabriqué à partir de ces sections par une opération de pliage et deux simples coutures. Non seulement le travail est fortement réduit avec le procédé décrit, mais l'habileté des ouvriers qui le mettent en oeuvre peut être très inférieure à celle requise par les techniques connues.

   Le procédé décrit convient pour la production en masse de vêtements du type culotte à bas prix de revient. Toutefois, le procédé est applicable dans un large domaine de confection et permet une variation considérable dans la conception du vêtement, ce qui est particulièrement avantageux pour le marché.

   REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un vêtement en une pièce, notamment une culotte, caractérisé en ce qu'on forme une section d'une étoffe tricotée en chaîne comportant un panneau de corps d'une configuration générale normalement rectangulaire et des galons élastiques le long de ses bords supérieur et inférieur, I'étoffe présentant une largeur correspondant à la hauteur désirée du vêtement, on forme la section d'étoffe en une ébauche de vêtement tubulaire comportant les galons élastiques le long de ses bords supérieur et inférieur délimitant une boucle ouverte, on fixe ensemble les bords extrêmes opposés de l'ébauche au moyen d'une couture rectiligne pour délimiter des boucles de galons continues fermées supérieure et inférieure,

   et on fixe ensemble les parties avant et arrière de l'ébauche à proximité de sa partie centrale inférieure pour former un entre-jambes et diviser la boucle inférieure en deux ouvertures de jambes séparées encerclées par des galons élastiques d'une circonférence combinée totale inférieure à celle de cette boucle inférieure.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on forme l'entrejambes de forme générale en U inversé pour former les ouvertures de jambes séparées, et on sépare et élimine les sections d'étoffe entourées par la couture d'entre-jambes.

   2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on forme l'étoffe avec des parties élastiques et non élastiques, les parties élastiques de l'étoffe présentant une longueur relâchée inférieure à la longueur normale des parties non élastiques.

   3. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la couture rectiligne coupe la couture d'entre-jambes.

   REVENDICATION II Vêtement en une pièce, notamment culotte, obtenu par le procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend une section tubulaire avec des boucles de galons élastiques sur les bords supérieur et inférieur et présentant une couture d'un bord à l'autre et une couture d'entre-jambes divisant le bord inférieur de la section tubulaire en deux ouvertures de jambes encerclées chacune par une boucle de galon élastique fermée.

   SOUS-REVENDICATIONS 4. Vêtement selon la revendication II, caractérisé en ce que la couture d'entrejambes est en forme générale de U inversé.

   5. Vêtement selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la couture d'un bord à l'autre est disposée de façon à s'étendre vers la couture d'entre-jambes et à couper cette dernière.

   6. Vêtement selon la revendication II, caractérisé en ce que des parties de la section d'étoffe entre les galons élastiques présentent des caractéristiques d'élasticité dans deux directions.