Serrure à commande photo-électrique
La présente invention a pour objet une serrure à commande photo-électrique, caractérisée par le fait qu'elle comprend un circuit électrique d'alimentation de la serrure reliant successivement un premier secteur constituant la partie d'alimentation avec un deuxième secteur comportant la partie de lecture de la clé, un troisième secteur constituant un circuit d'interprétation de la clé introduite dans la serrure et un quatrième secteur comportant un appareillage électrique et électronique, une partie de ces secteurs étant destinée à vérifier et à interpréter la position exacte d'évidements percés de part en part d'une clé au moyen de rayons lumineux issus d'une source et traversant ces trous, lesdits rayons étant captés par des photo-éléments placés en face de ces évidements,
le dispositif d'ouverture de la gâche étant mis en route après identification optique de la clé idoine et après le dépassement du temps d'identification.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, représente une forme d'exécution et une variante de la serrure objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique en élévation d'une clé.
La fig. 2 est une vue schématique en plan du décodeur de la serrure.
La fig. 3 est un schéma électrique de l'installation complète de la serrure.
La fig. 4 est une vue partielle en élévation d'une paroi pourvue de la serrure et de ses éléments.
La fig. 5 est une vue schématique en élévation d'une variante de la clé illustrée dans la fig. 1.
La fig. 6 est une variante de l'interrupteur 5 du schéma électrique représenté dans la fig. 3.
La serrure photo-électrique, dont la version représentée comprend une clé opaque A (fig. 1) percée de part en part de trois trous B, B', B", ces trous étant destinés à laisser passer la lumière émise par une source lumineuse C (fig. 2) placée dans une serrure D, cette source fonctionnant dès l'introduction de la clé A. La disposition de ces trois trous constitue un code provoquant dans une serrure à gâche électromécanique ou magnétique la libération d'une porte. Des rayons lumineux émis par la source C sont rigoureusement sélectionnés à leur passage à travers les trous de la clé A, chaque rayon venant frapper la partie sensible de photoéléments E, E', E" respectivement, ce qui a pour effet de donner un signal de libre passage à un circuit logique d'interprétation décrit ci-après.
Il est à remarquer que, en limitant l'installation à la composition susmentionnée, une plaque de verre transparente suffirait à marquer ce signal de libre passage.
Pour pallier cet inconvénient, il est nécessaire de disposer dans la serrure D trois autres photo-éléments F,
F', F" fonctionnant dans le sens contraire à celui des photo-éléments E, E', E" respectivement les photoéléments F, F', F" ne devant pas être éclairés pour donner le même signal de libre passage au circuit d'interprétation.
Il est évident qu'on pourrait remplacer les trois photo-éléments F, F', F" par un seul photo-élément G contrôlant toute la surface de la clé A après son introduction dans la serrure D.
En se reportant à la fig. 3, l'installation de la serrure comprend quatre secteurs reliés entre eux par un circuit électrique.
Le secteur I contient la partie d'alimentation en électricité de la serrure comportant un redresseur 1 branché sur le réseau, ce redresseur étant destiné à charger un accumulateur 2 ou, le cas échéant, une batterie. L'accumulateur 2 permet d'utiliser la serrure en cas de panne de courant sur le réseau. Le secteur I comprend, en outre, deux integlupteurs 3 et 4 à touches, fixés sur un tableau commun, I'interrupteur central 3 servant de verrou général de l'installation et permettant d'interrom pre l'alimentation nécessaire au fonctionnement de la serrure. L'interrupteur 4, fixé sur un tableau, est destiné à commander manuellement les positions d'ouverture ou de fermeture d'une gâche 14 placée dans le secteur IV.
Le secteur II constitue la serrure proprement dite.
I1 comprend un interrupteur 5 permettant de mettre en marche l'installation électronique au moment où la clé
A est introduite au fond de la serrure.
Le secteur II compote, en outre, des photo-éléments 6 et 7. Les photo-éléments 6, en nombre et en disposition quelconques, sont placés de manière à ne pas être éclairés et ont pour fonction de déclencher un signal P (oui) ou un signal N (non) s'ils sont éclairés ou non respectivement. Les photo-éléments 7 sont éclairés au moment de l'introduction de la clé A et déclenchent un signal P ou N à l'inverse des photo-éléments 6 qui ne doivent pas être éclairés.
Le secteur III constitue le circuit logique d'interprétation de la serrure, le secteur III étant pourvu d'une porte 8 du type ET ne donnant à sa sortie un signal
P que dans le cas où chacune de ses deux entrées est polarisée par un signal P. Dans le cas contraire, la conjugaison d'un signal N et d'un signal F, par exemple aux entrées de la porte 8, déclenche un signal de sortie N ayant pour effet de bloquer le fonctionnement de la gâche 14.
Le secteur III comporte, en outre, un premier temporisateur 9 dont la durée est d'une seconde. Etant donné que l'appareillage est électronique, il existe de très faibles chances pour mettre en route le dispositif d'ouverture de la serrure au moyen d'un émetteur à haute fréquence. Il est donc nécessaire d'avoir un temporisateur 9 prolongeant d'une seconde la durée d'analyse de la clé. Ce temporisateur ne donne à sa sortie un signal P qu'après l'identification par la serrure du code de la clé A, cette identification étant nécessaire pour l'ouverture de la gâche durant une seconde. Une autre porte 10, également du type ET , déclenche un signal d'ouverture à la condition qu'un deuxième temporisateur 11 envoie un signal P d'ouverture de la porte.
Dans le cas où l'introduction d'une fausse clé a eu pour effet de charger un condensateur C (secteur III), on a recours à une résistance R qui a pour fonction de décharger ledit condensateur après un temps déterminé, par exemple une heure, temps pendant lequel le fonctionnement de la serrure est interrompu.
Un troisième temporisateur 13, d'une durée de deux secondes, est mis en fonction dès l'introduction d'une clé en laissant s'écouler une seconde supplémentaire entre les temporisateurs 9 et 11, ce temps étant nécessaire pour décoder avec précision une clé introduite dans la serrure.
Comme la clé peut être souillée ou faussée à la suite d'un accident, la fonction de ce troisième temporisateur 13 consiste alors à introduire une charge électrique dans le condensateur C au cas où, après une durée d'une seconde supplémentaire, le code d'une clé n'est pas reconnu valable pour l'ouverture de la serrure.
Dans le cas où le code d'une clé n'est pas admissible, le temporisateur 13 met en route le temporisateur 11.
Le secteur III comporte également un relais à pas
Ry destiné à remplir deux fonctions, à savoir: le relais
Ryl pour actionner la gâche 14 (secteur IV) et le relais
Ryl' servant à mettre hors service le dispositif de refus comportant les temporisateurs 11 et 13, la résistance R ainsi que le condensateur C.
La serrure temporisée décrite peut recevoir d'autres applications que celle de faire fonctionner une gâche de porte. La fig. 5 illustre une clé A' de contact, par exemple pour un véhicule. Dans cette clé, le dispositif de blocage est transformé en un dispositif de maintien du contact au moyen d'une fente oblongue 15 remplaçant les trois trous B, B', B" de la clé A (fig. 1).
Il est évident qu'on pourrait prévoir une clé A' avec plusieurs fentes, telles que la fente 15, dans le cas où la clé serait destinée à mettre en marche plusieurs organes électriques séparément.
Dans le cas particulier d'une voiture automobile, le démarreur est mis en route par un élément photoélectrique.
L'interrupteur 5 pourrait être un micro-interrupteur ou, par mesure de sécurité, un contact 16 (fig. 6), scellé sous verre et sensible aux champs magnétiques dans le cas où une clé A", en matière magnétique, ferme un circuit 17, en matière magnétique et en forme de fer à cheval, ce circuit étant continuellement magnétisé par un aimant permanent 18.
Une autre application de la serrure décrite consiste à provoquer la mise en marche de n'importe quel appareillage électrique ou électronique dans le cas où le dispositif décrit est considéré comme étant une sorte d'interrupteur.
Photoelectric control lock
The present invention relates to a photoelectric control lock, characterized in that it comprises an electric power supply circuit for the lock successively connecting a first sector constituting the power supply part with a second sector comprising the lock part. reading the key, a third sector constituting a circuit for interpreting the key inserted into the lock and a fourth sector comprising an electrical and electronic device, a part of these sectors being intended to verify and interpret the exact position of the recesses pierced right through with a key by means of light rays coming from a source and passing through these holes, said rays being picked up by photo-elements placed in front of these recesses,
the striker opening device being started after optical identification of the appropriate key and after exceeding the identification time.
The accompanying drawing, given by way of example, represents an embodiment and a variant of the lock which is the subject of the invention.
Fig. 1 is a schematic elevational view of a key.
Fig. 2 is a schematic plan view of the lock decoder.
Fig. 3 is an electrical diagram of the complete installation of the lock.
Fig. 4 is a partial elevational view of a wall provided with the lock and its elements.
Fig. 5 is a schematic elevational view of a variant of the key illustrated in FIG. 1.
Fig. 6 is a variant of the switch 5 of the electrical diagram shown in FIG. 3.
The photoelectric lock, whose version shown includes an opaque key A (fig. 1) pierced right through with three holes B, B ', B ", these holes being intended to let the light emitted by a light source pass. C (fig. 2) placed in a lock D, this source functioning as soon as the key A is introduced. The arrangement of these three holes constitutes a code causing in an electromechanical or magnetic strike lock the release of a door. light rays emitted by the source C are rigorously selected as they pass through the holes of the key A, each ray hitting the sensitive part of photoelements E, E ', E "respectively, which has the effect of giving a signal of free passage to an interpretation logic circuit described below.
It should be noted that, by limiting the installation to the aforementioned composition, a transparent glass plate would suffice to mark this free passage signal.
To overcome this drawback, it is necessary to place in the lock D three other photoelements F,
F ', F "operating in the opposite direction to that of the photo-elements E, E', E" respectively the photo-elements F, F ', F "not having to be illuminated to give the same free passage signal to the circuit of interpretation.
It is obvious that the three photo-elements F, F ', F "could be replaced by a single photo-element G controlling the entire surface of the key A after its introduction into the lock D.
Referring to fig. 3, the installation of the lock comprises four sectors interconnected by an electrical circuit.
The sector I contains the electricity supply part of the lock comprising a rectifier 1 connected to the network, this rectifier being intended to charge an accumulator 2 or, where appropriate, a battery. Accumulator 2 allows the lock to be used in the event of a power failure on the network. Sector I also includes two switches 3 and 4 with buttons, fixed to a common switchboard, the central switch 3 serving as a general lock for the installation and making it possible to cut off the power supply necessary for the operation of the lock. . Switch 4, fixed on a board, is intended to manually control the open or closed positions of a strike 14 placed in sector IV.
Sector II constitutes the lock proper.
It includes a switch 5 enabling the electronic installation to be started when the key
A is introduced at the back of the lock.
Sector II also compotes photo-elements 6 and 7. Photo-elements 6, in any number and arrangement, are placed so as not to be illuminated and have the function of triggering a signal P (yes) or a signal N (no) if they are illuminated or not respectively. The photo-elements 7 are illuminated when the key A is introduced and trigger a signal P or N unlike the photo-elements 6 which must not be illuminated.
Sector III constitutes the logic circuit for interpreting the lock, sector III being provided with a door 8 of the AND type not giving a signal at its output.
P only in the case where each of its two inputs is polarized by a signal P. Otherwise, the combination of a signal N and a signal F, for example at the inputs of gate 8, triggers a signal of output N having the effect of blocking the operation of the strike 14.
Sector III further comprises a first timer 9, the duration of which is one second. Since the equipment is electronic, there is a very low chance of activating the device for opening the lock by means of a high frequency transmitter. It is therefore necessary to have a timer 9 extending the key analysis time by one second. This timer only gives a signal P at its output after the lock has identified the code for key A, this identification being necessary for opening the strike for one second. Another door 10, also of the AND type, triggers an opening signal on the condition that a second timer 11 sends a signal P to open the door.
In the event that the introduction of a false key has had the effect of charging a capacitor C (sector III), a resistor R is used which has the function of discharging said capacitor after a determined time, for example one hour. , time during which the operation of the lock is interrupted.
A third timer 13, lasting two seconds, is activated as soon as a key is inserted, letting an additional second elapse between timers 9 and 11, this time being necessary to accurately decode a key. introduced into the lock.
As the key can be soiled or falsified as a result of an accident, the function of this third timer 13 is then to introduce an electric charge into the capacitor C in the event that, after a period of an additional second, the code d 'a key is not recognized as valid for opening the lock.
In the event that the code of a key is not admissible, timer 13 starts timer 11.
Sector III also has a step relay
Ry intended to fulfill two functions, namely: the relay
Ryl to operate the strike 14 (sector IV) and the relay
Ryl 'used to deactivate the refusal device comprising the timers 11 and 13, the resistor R as well as the capacitor C.
The time-delayed lock described can have applications other than that of operating a door strike. Fig. 5 illustrates an ignition key A ′, for example for a vehicle. In this key, the locking device is transformed into a device for maintaining the contact by means of an oblong slot 15 replacing the three holes B, B ', B "of the key A (fig. 1).
It is obvious that one could provide a key A ′ with several slots, such as slot 15, in the event that the key is intended to start several electrical components separately.
In the particular case of a motor car, the starter is started by a photoelectric element.
Switch 5 could be a micro-switch or, for safety reasons, a contact 16 (fig. 6), sealed under glass and sensitive to magnetic fields in the event that a key A ", made of magnetic material, closes a circuit. 17, in magnetic material and in the shape of a horseshoe, this circuit being continuously magnetized by a permanent magnet 18.
Another application of the lock described consists in causing any electrical or electronic equipment to be started up in the event that the device described is considered to be a kind of switch.