Dispositif de raquetterie monté sur un coq pour dispositif balancier-spiral agencé sous ce coq
L'objet de la présente invention est un dispositif de raquetterie monté sur un coq pour dispositif balancierspiral agencé sous ce coq. De tels dispositifs de raquetterie se rencontrent dans les pièces d'horlogerie dont ils constituent un élément important.
On connaît de nombreux dispositifs de raquetterie pour pièces d'horlogerie qui sont, en général, d'une fabrication et d'un montage relativement compliqués, et de ce fait coûteux. Il peut arriver, dans certaines pièces d'horlogerie, qu'une correction de la mise au repère soit nécessaire. Au lieu d'exiger, pour cette correction, un déplacement angulaire de la virole sur l'axe de balancier, certaines pièces d'horlogerie permettent d'effectuer cette correction en faisant tourner, relativement au coq. le point où est fixée l'extrémité extérieure du spiral, ou point de pitonnage; pour effectuer ainsi cette correction, sans modifier le réglage de la pièce, il est alors nécessaire d'opérer sur la raquette un léger déplacement angulaire égal à celui que l'on a fait subir au point de fixation extérieur du spiral.
Si la raquette est montée directement sur le coq, ledit déplacement angulaire de celle-ci devra être opéré séparément; si la raquette est montée sur une pièce attenante au coq, mais solidaire de la pièce qui fixe l'extrémité extérieure du spiral, c'està-dire sujette aux mêmes déplacements angulaires que le point de fixation extérieur du spiral, la mise au repère opérée par déplacement angulaire de ce point de fixation de l'extrémité extérieure du spiral se fera sans modification du réglage, car la raquette se déplacera automatiquement d'un angle égal. Les dispositifs de raquetterie permettant d'effectuer un tel montage étaient jusqu'ici notablement plus compliqués que ceux dans lesquels la raquette devait être montée directement sur le coq.
L'exposé de brevet français No 1037161 décrit un dispositif de raquetterie monté sur un coq pour un dispositif balancier-spiral agencé sous ce coq. La raquette comporte une partie centrale et deux bras extérieurs élastiques en forme de segments circulaires s'engageant dans une rainure circulaire, présentée par la paroi d'un évidement circulaire ménagé dans le coq concentriquement à l'axe du balancier. La partie centrale est solidaire d'un bras radial dans lequel sont rivées les goupilles de tenue du spiral. La raquette porte, coaxialement à sa partie centrale, un contre-pivot.
Cet exposé n'indique ou ne prévoit cependant aucunement que le dispositif en question permettrait, même à titre éventuel, de réaliser la condition susmentionnée, relative aux déplacements angulaires correspondants de la raquette et du point de fixation extérieur du spiral.
De plus, un tel dispositif ne permet pas une mise en place facile de la pièce formant raquette, du fait de la difficulté qu'il y a à resserrer les bras élastiques suffisamment pour les faire pénétrer dans la rainure circulaire, vu notamment l'absence, sur cette pièce-raquette, de points adéquats sur lesquels pourrait s'exercer la nécessaire force de serrage.
L'exposé de brevet USA No 2524902 se rapporte à un dispositif de raquetterie monté sur une platine pour un dispositif balancier-spiral agencé sous cette platine.
Une raquette comporte une partie centrale munie de languettes intérieures élastiques s'engageant sur un épaulement circulaire d'un tenon servant de coussinet pour l'axe du balancier. La raquette comporte une partie excentrique solidaire de la partie centrale et formée d'un bras radial muni d'une fente dans laquelle passe une partie extérieure du spiral.
Cet exposé, lui non plus, n'indique ou ne prévoit que le dispositif en question permettrait, même à titre éventuel, de réaliser ladite condition susmentionnée, de plus la nécessité d'avoir ledit tenon et de l'agencer de la manière indiquée rend la construction du dispositif compliquée et coûteuse.
Il faut de plus encore remarquer que, du fait du faible rayon sur lequel elles exercent leur action, les languettes intérieures qui munissent la partie centrale de la raquette et assurent une stabilité de positionnement angulaire par le couple de friction qu'elles exercent sur le tenon ou bien ne sont aptes qu'à assurer un couple de friction relativement faible si la force qu'elles exercent n'est pas spécialement élevée, ou bien doivent exercer une force très élevée si le couple de friction qu'elles assurent doit être relativement fort. De toute manière, et spécialement si elles doivent exercer une force élevée, ces languettes intérieures élastiques rendent relativement difficile la mise en place de la raquette.
Le but de la présente invention est de fournir un dispositif de raquetterie simple, de fabrication et de montage peu coûteux, permettant une mise en place facile de la pièce formant la raquette et dont la construction permette, sans pourtant l'exiger, un montage de la raquette tel que celle-ci subisse les mêmes déplacements angulaires que la pièce à laquelle est fixée l'extrémité extérieure du spiral.
Le dispositif de raquetterie selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une pièce constituant une raquette et comportant une partie centrale munie de languettes extérieures élastiques s'engageant dans une rainure circulaire, présentée par la paroi d'une partie attenante au coq dans un évidement circulaire ménagé dans le coq concentriquement à l'axe du balancier, pour maintenir ladite partie centrale centrée sur l'axe de cet évidement, ladite pièce comportant aussi une partie excentrique, solidaire de. ladite partie centrale avec laquelle elle constitue ladite raquette, et formée d'un bras radial portant près de son extrémité libre deux projections, parallèles à l'axe du balancier au moins dans une partie située au niveau du spiral, entre lesquelles une partie extérieure quasi circulaire du spiral est susceptible de se glisser.
Le montage de la raquette par des languettes élastiques extérieures s'avère beaucoup plus facile qu'un montage par bras extérieurs élastiques en forme de segments circulaires ou par languettes intérieures.
Une raquette comme celle définie ci-dessus peut sans difficulté être montée non pas directement dans le coq mais dans une pièce attenante à celui-ci, solidaire du point de fixation extérieur du spiral, et susceptible d'être déplacée en rotation, en entraînant la raquette concentriquement à l'axe du balancier.
Deux formes d'exécution du dispositif de raquetterie selon l'invention sont maintenant décrites, à titre d'exemple, en liaison avec le dessin annexé dans lequel:
la fig. 1 est une vue en plan du dispositif selon une première forme d'exécution;
la fig. 2 est une vue en élévation en coupe selon la ligne II-II de la fig. 1;
la fig. 3 est une vue d'une pièce brute destinée à former par pliage une des pièces comprises dans le dispositif selon la forme d'exécution correspondant aux fig. 1 et 2;
la fig. 4 est une vue en plan du dispositif selon une autre forme d'exécution;
la fig. 5 est une vue en élévation en coupe selon la ligne V-V de la fig. 4, et
la fig. 6 est une vue d'une pièce brute destinée à former par pliage une des pièces comprises dans le dispositif selon la forme d'exécution correspondant aux fig. 4 et 5.
Aux fig. 1 et 2, on voit un coq 1 dans lequel est fait un perçage 2, dans la paroi duquel est creusée une encoche circulaire 3. L'épaisseur du coq, dans sa portion bordant ledit perçage, est diminuée dans une partie 4 jusqu'à un niveau légèrement inférieur à celui de la face supérieure du coq, et dans une partie 5 jusqu'à un niveau inférieur à celui où se trouve l'encoche 3. Un segment annulaire 6, faisant partie d'un ressort de fixation de spiral 7 se trouve engagé dans l'encoche 3; ce ressort de fixation de spiral 7 maintient, par les extrémités 9 de deux bras 8, une portion extérieure radialement recourbée de spiral 10. Ce ressort de fixation de spiral comprend également un anneau central 11 solidairement lié au segment annulaire 6 par une partie de liaison 12, ce ressort de fixation de spiral constituant une pièce attenante au coq 1.
Dans la paroi intérieure de l'anneau central 12 de cette pièce 7 attenante au coq 1, se trouve creusée une rainure circulaire 13. Si le coq ne portait pas de pièce attenante 7, cette rainure circulaire 13 pourrait être remplacée par une rainure circulaire creusée directement dans les parois de l'évidement (qui serait alors d'un diamètre plus petit).
On voit également sur les fig. 1 et 2 une pièce 14 qui comporte différentes parties et qui peut être fabriquée par pliage d'une seule pièce brute découpée, qui est montrée par la fig. 3. Cette pièce 14 comporte une partie centrale 15 qui porte elle-même trois languettes extérieures flexibles 16 se dirigeant obliquement vers l'extérieur à la manière de segments de spirale pour venir s'engager dans la rainure circulaire 13. La pièce 14 se trouve ainsi portée, au moyen de sa partie centrale 15 et des languettes 16, par la pièce 7 attenante au coq 1.
Elle comprend, outre sa partie centrale 15 et les languettes 16, un bras de raquette 17 qui porte deux projections 18 et 19, lesquelles s'étendent sous le bras 17 et atteignent le niveau où se trouve le spiral dont l'extrémité recourbée 10 est pincée par les extrémités 9 du ressort de fixation de spiral 7 qui s'étendent également vers le bas aux extrémités des bras 8. Au niveau du spiral, ces deux projections 18 et 19 laissent entre elles un petit espace dans lequel peut se glisser une portion extérieure quasi circulaire 20 de ce spiral.
La partie inférieure de la projection 19 est recourbée pour venir s'appuyer contre la partie inférieure de la projection 18, de sorte que la portion 20 du spiral ne peut pas sortir de l'espace situé entre les projections 18 et 19; on voit donc que la projection 19 avec son extrémité recourbée 21 agit à la manière d'une clef de raquette, tandis que la projection 18 agit à la manière d'une goupille de raquette. La projection 18 n'est pas parallèle à la projection 19 sur toute sa longueur, mais elle commence par présenter une portion oblique pour ne devenir parallèle à la projection 19 qu'au niveau où se trouve la portion de spiral 20.
Comme ces projections 18 et 19 présentent une certaine élasticité, il est possible, en introduisant un outil entre elles à un niveau supérieur à celui du spiral, de les écarter afin d'introduire la portion de spiral 20 entre leurs parties inférieures parallèles. La pièce 14, qui constitue donc une raquette, présente encore une partie centrale supérieure 22. L'ensemble de cette pièce 14 peut être fabriqué par simple pliage d'une pièce brute, comme celle montrée à la fig. 3.
Sur cette fig. 3, sont portés les signes de référence des différents éléments 15, 16, 18, 19 et 22 qui sont représentés à la fig. 2, laquelle montre clairement de quelle manière la pièce brute montrée fig. 3 doit être pliée pour obtenir la pièce constituant une raquette 14. I1 y a lieu de noter qu'une fois la pièce pliée, les deux portions 17a et 17b de la pièce brute viennent se superposer pour former le bras 17. Il faut noter aussi que lors du pliage, les deux projections 18 et 19 doivent être pliées avant que le bras 17 ne soit formé en ramenant l'une sur l'autre les deux parties 17a et 17b, car la projection 18 doit passer à travers l'ouverture de la partie 17b laissée libre par le pliage de la projection 19.
La partie centrale 15 porte en son milieu une pierre percée 24 (montée dans cette partie centrale 15 par forçage ou par un autre moyen convenable) à travers laquelle passe le pivot 25 du balancier monté sous le coq, ce pivot 25 venant par ailleurs s'appuyer contre une pierre de contre-pivot 24 fixée de manière adéquate au milieu de la partie centrale supérieure 22 de la raquette 14.
Ainsi, la raquette 14 fait, du même coup, office de support de pierre et, comme elle est montée élastiquement par l'intermédiaire des languettes 16, le support de pierre qu'elle constitue est capable d'amortir les chocs latéraux; d'autre part, le fait que la pierre de contrepivot 24 soit montée dans la partie centrale supérieure de la raquette 14, laquelle, n'étant reliée à la partie centrale 15 que par la portion pliée constituant le bras 17, présente une certaine élasticité verticale, ou axiale, rend le dispositif propre à amortir également les chocs axiaux qui, s'ils n'étaient pas amortis, pourraient détériorer l'axe du balancier. Ainsi, le dispositif constitue un support de pierres du type antichocs .
I1 est clair que la pièce 17 pourrait être fabriquée de manière différente, par exemple par rivetage ou même collage de deux pièces superposées, sa construction dépendant de l'élasticité que l'on désire donner au dispositif antichocs qu'elle constitue. Notons encore que, pour limiter l'amplitude des déplacements radiaux que le pivot de balancier accomplit sous l'effet des chocs, la pièce de fixation de spiral présente, dans l'exécution cidécrite, une partie 26 en forme de cuvette, attenante à l'anneau central 11, contre laquelle vient buter, lors des chocs trop violents, le tigeron 27 du balancier monté sous le coq.
Venons-en maintenant à l'exécution selon les fig. 4 et 5. On voit que dans cette exécution le coq 30 est constitué d'une manière légèrement différente; son perçage 2 est remplacé par un logement 31 dont le fond 32 est percé d'une ouverture 33 et joue le même rôle que la pièce en forme de cuvette 26 dans l'exécution précédente. Le ressort de fixation de spiral 34 comporte toujours les bras 8 avec leurs extrémités 9 de pincement de l'extrémité 10 du spiral et comporte toujours également un segment annulaire, ici le segment 35; mais il ne comporte plus d'anneau central identique à l'anneau 1 1 de l'exécution précédente. En revanche, le segment annulaire 35 présente lui-même une rainure circulaire 36 dans laquelle viennent s'engager des languettes 37 présentées par la partie centrale 38 d'une pièce raquette 39.
Ces languettes 37 ne sont plus dans le plan même de la pièce centrale 38, mais elles sont pliées légèrement vers le dessous de celle-ci dont les bords passent sur le segment annulaire 35. La pièce raquette 39 présente les mêmes éléments 17, 18, 19 et 22 que la pièce raquette 14; il n'y a donc pas lieu de s'étendre à nouveau sur ces éléments (il faut remarquer cependant que, dans la forme d'exécution selon les fig. 4 et 5, le bras 17 se trouve au niveau de la pièce centrale 38 et non à celui de la pièce centrale supérieure, mais cela ne tire à aucune conséquence).
Ce qui diffère notablement dans cette exécution selon les fig. 4 et 5, c'est la manière dont la pièce centrale 38 porte la pierre percée 40; en effet, la pièce centrale 38 est annulaire et présente trois languettes 41 qui s'étendent, à la manière de segments de spirale, à l'intérieur de cet anneau vers une circonférence d'un diamètre légèrement inférieur à celui de la pierre 40, cette dernière présentant sur son pourtour une rainure circulaire 42 dans laquelle les trois languettes 41 s'engagent afin de maintenir élastiquement cette pierre au centre du logement 31. Cette pierre percée 42 se trouve insi maintenue élastiquement de manière à amortir les chocs latéraux qui, s'ils n'étaient pas amortis, pourraient endommager le pivot de balancier 25 qui traverse cette pierre percée 42.
La partie centrale supérieure 22 de la pièce raquette 39 porte une pierre de contre-pivot 24 de manière identique à ce qui a été vu pour l'exécution précédente. Ainsi, le dispositif selon la forme d'exécution correspondant aux fig. 4 et 5, constitue, de même que le dispositif précédemment décrit, un dispositif antichocs ; il y a lieu cependant de noter que, dans cette forme d'exécution selon les fig. 4 et 5, les déplacements latéraux que la pierre percée 42 subit lors des chocs radiaux n'affectent pas l'ensemble de la raquette 39, celle-ci étant maintenue de manière quasiment rigide par les languettes 37 engagées dans l'encoche 36 présentées par le segment annulaire 35 de la pièce 34 attenante au coq 30.
L'élasticité des languettes 37 est maintenant juste suffisante pour assurer un maintien correct de la pièce raquette 39 tout en permettant d'effectuer des déplacements angulaires de celle-ci dans le but de régler la pièce d'horlogerie dans laquelle le dispositif est monté. Pour introduire les languettes 37 de la pièce 39 dans l'encoche 36, il y a lieu d'appuyer tout d'abord l'une de ces languettes dans l'encoche 36 approximativement au milieu du segment annulaire 35 vis-à-vis de l'endroit où se trouvent les bras 8, l'autre languette 37 se trouvant alors entre les extrémités du segment annulaire 35, entre les bras 8, puis de tourner l'un par rapport à l'autre le ressort de fixation de spiral 34 et la pièce raquette 39.
Remarquons que la pièce 39 peut être obtenue par pliage d'une pièce brute comme celle montrée à la fig. 6; cette fig. 6 porte les signes de référence 18, 19, 22, 37, 38 et 41 qui figurent également sur la fig. 5, laquelle montre clairement comment la pièce brute montrée à la fig. 6 doit être pliée pour obtenir la pièce raquette 39.
Il est clair qu'ici également la pièce raquette pourrait être fabriquée d'une quelconque autre manière convenable, la manière susmentionnée ayant cependant le mérite d'être simple et peu coûteuse.
Remarquons également qu'une pièce raquette comme la pièce 39, mais ne comportant pas les languettes 41, pourrait très bien, l'ouverture intérieure de la partie centrale 38 étant alors réduite, porter directement une pierre percée qui ne serait à ce moment pas suspendue élastiquement.
Lorsqu'un dispositif, selon l'une des deux exécutions qui viennent d'être décrites, est monté dans une pièce d'horlogerie, il permet de réaliser simplement deux opérations: d'une part, en déplaçant angulairement uniquement la pièce raquette 14, respectivement 39, on peut procéder au réglage de la pièce d'horlogerie et, d'autre part, en déplaçant angulairement le ressort de fixation de spiral 7, respectivement 34, la pièce raquette 14, respectivement 39, montée dans le ressort de spiral effectuant exactement le même déplacement angulaire, on peut procéder à la mise au repère du balancier sans que le réglage préalablement établi ne s'en trouve modifié.
On voit donc que le dispositif selon les deux exécutions ci-décrites permet de réaliser, bien qu'il soit de fabrication et d'exécution très simple, des opérations qui présentent un grand intérêt quant au réglage des pièces d'horlogerie.
Il y a lieu encore de mentionner ceci quant aux possibilités de déplacement angulaire respectives du ressort de fixation de spiral et de la pièce raquette dans chacune des deux exécutions: le segment annulaire du ressort de fixation de spiral doit s'engager dans une rainure circulaire du coq, qui constitue un arc supérieur à 1800, pour assurer un maintien convenable du segment circulaire dans la rainure, cet arc devrait avantageusement s'approcher de 2700; d'autre part, le segment annulaire, afin de pouvoir être comprimé pour être introduit dans cette rainure, doit constituer un arc inférieur d'un certain angle à 3600, avantageusement le segment annulaire constituera un arc d'environ 3300;
la latitude de réglage du ressort de fixation de spiral est égale à la différence entre l'arc constitué par le segment annulaire et l'arc que forme la rainure dans les parois de l'évidement ménagé dans le coq, arc qui est égal à 3600 moins un arc correspondant à la portion en bordure de cet évidement dont le niveau est abaissé au-dessous de celui de cette rainure, ces deux valeurs étant, comme on ra vu, avantageusement égales, d'une part, à 3300 et, d'autre part, à 2700, la latitude d'ajustement angulaire du ressort de fixation de spiral s'avère donc être d'environ 600. Cette remarque s'applique aussi bien à l'une qu'à l'autre des formes d'exécution précédemment décrites.
En ce qui concerne la latitude d'ajustement de la pièce raquette dans le ressort de fixation de spiral, la première forme d'exécution (selon les fig. 1 et 2) ne présente aucune limite, puisque la pièce raquette 14, si on le désire, peut effectuer un tour complet relativement au ressort de fixation de spiral;
dans la forme d'exécution correspondant aux fig. 4 et 5, par contre, la pièce raquette 39 ne peut pas prendre, par rapport au ressort de fixation de spiral 34, une orientation dans laquelle une des languettes 37 sortirait de la rainure 36, la marge d'ajustement relative se trouve donc égale à 1800 diminuée de l'arc qui manque au segment annulaire 35 pour constituer un tour complet, comme on a vu que ce segment annulaire 35 constituait avantageusement un arc de 330O, l'angle qui lui manque pour constituer un tour complet est donc de 300, et la marge d'ajustement de la pièce raquette 39 par rapport au ressort de fixation de spiral 34 est donc de 1800 moins 300.
soit 1500, ce qui, de toute manière, est déjà plus que suffisant.