Récipient fermé en carton ou analogue
L'invention se rapporte à un récipient fermé en carton ou matière analogue revêtu de bout en bout d'une matière thermoplastique qui devient adhésive à chaud, ledit récipient ayant un corps prismatique, caractérisé par une fermeture supérieure en forme de pignon recouvrant ledit corps et présentant deux panneaux extérieurs opposés ayant chacun une ligne d'encoche brisée s'étendant en biais du bas en haut du panneau pour former des moyens d'ouverture brusque pour l'un de deux panneaux intérieurs articulés sur le corps chacun relié aux panneaux extérieurs adjacents par deux panneaux triangulaires, lesdits panneaux intérieurs étant repliés sur l'ouverture dudit corps de manière à être complètement couverts par lesdits panneaux extérieurs et présentant des lèvres intérieures qui,
en jonction avec des lèvres extérieures articulées sur les panneaux extérieurs, rendent étanche la fermeture.
Les récipients en carton enduit sont de plus en plus employés pour les produits fluides. Le succès de ces nouveaux récipients a donné lieu à une demande importante de récipients de ce genre ayant des dimensions nouvelles et diverses. Actuellement, les récipients en carton enduit les plus grands contiennent environ 2 litres de produit fluide. Comme les dimensions continuent à s'accroître et étant donné que les emplois se diversifient, il est devenu nécessaire de modifier certaines caractéristiques des récipients pour qu'ils donnent satisfaction.
Avec l'apparition de récipients de plus grandes dimensions, d'une contenance de 4 litres environ par exemple, un des problèmes posé à l'industrie de l'emballage est celui qui concerne la difficulté avec laquelle on ouvre le récipient, cette difficulté étant due au carton plus épais employé.
La quantité accrue de matière employée par rapport aux récipients standards du passé a ainsi changé les conditions car une grande quantité de matière entourant le déversoir l'endommage pendant l'ouverture.
Le dessin représente à titre d'exemple une forme d'exécution de rinvention.
La fig. 1 est une vue schématique d'une face intérieure d'une ébauche du récipient montrant la structure inventive;
la fig. 2 représente l'ébauche de la fig. 1 assemblée à plat et présentant sa surface extérieure;
la fig. 3 est une vue en perspective du récipient fabriqué avec l'ébauche des fig. 1 et 2;
la fig. 4 est une vue de face du récipient montrant la relation avec le panneau terminal plié en dedans du déversoir
la fig. 5 est une vue en perspective montrant le déversoir du récipient pendant l'ouverture;
la fig. 6 est une vue en perspective montrant le dos du déversoir pendant l'ouverture;
la fig. 7 est une vue en perspective analogue à celle de la fig. 6 montrant le déversoir étendu.
La face intérieure de l'ébauche plate 10 représentée plus particulièrement à la fig. 1, présente un motif de lignes d'encoche (score lines) appropriées. Le récipient est divisé en trois groupes d'éléments séparés par des lignes d'encoche décalées 11 et 12. La partie de l'ébauche située au-dessous de la ligne 12 constitue le groupe de fermeture du fond du récipient. Il n'est pas nécessaire de décrire ici ce groupe en détail, sa description complète se trouve dans le brevet américain No 3120333 du 4 février 1964.
Entre les lignes 1 1 et 12 (voir fig. 1) se trouve un groupe formant corps comprenant quatre panneaux 13 à 16 et un volet d'assemblage latéral 17. L'ébauche 10 est délimitée sur les côtés par des bords 18 et 19, tandis que le panneau est divisé par des lignes 20 à 23. Faisant corps avec les extrémités supérieures des panneaux latéraux mais séparés de ceux-ci par une ligne d'encoche 11, se trouvent plusieurs prolongements de panneaux qui donnent au sommet du récipient 10 ses caractéristiques de forme en pignon. Ces prolongements de panneaux comprennent une ligne transversale 24 généralement parallèle à la ligne 1 1 et située entre la ligne 1 1 et le bord supérieur de l'ébauche 10.
La zone se trouvant entre les lignes 24 et il comprend les panneaux de toiture 25, 27 et les panneaux terminaux pliés en dedans 26 et 28 de la fermeture supérieure, tandis que la zone se trouvant audessus de la ligne 24 comprend les parties de l'arête laminaire centrale (voir fig. 3). La ligne 24 présente des parties 24a, 24b, 24c et 24d qui correspondent respectivement aux panneaux 25, 26, 27 et 28.
Le panneau extérieur d'arête 29 fait corps avec le panneau de toiture 25 auquel il est relié le long de la ligne 24a. Le panneau extérieur d'arête 29 se trouve entre la ligne 24a et la ligne transversale 30 qui est surmontée du volet de plafonnage 31. Le panneau extérieur d'arête 32 fait corps avec le panneau de toiture 27 auquel il est relié le long de la ligne 24c. Ledit panneau 32 est situé entre la ligne 24c et la ligne transversale 33 surmontée du volet de plafonnage 34. Incorporée au panneau de toiture 25 se trouve une zone 35 délimitée par les lignes 20, 24a et par la ligne brisée 36. La ligne 36, brisée en deux parties 36a, 36b, va de la ligne 1 1 à la ligne 24a (voir fig. 1).
Incorporée au panneau de toiture 27 se trouve une zone 37 délimitée par les lignes 21, 24c et par la ligne brisée 38 qui va, en deux parties 38a et 38b, de la ligne 11 à la ligne 24c.
Le panneau latéral 14 est relié le long de la ligne 1 1 au panneau terminal triangulaire plié en dedans 26 qui est délimité par les lignes 11, 41, 42. Le panneau 26 est flanqué de deux panneaux triangulaires à rabattement en arrière 43, 44 reliés le long des lignes 41, 42 respectivement. Des panneaux d'arête intérieurs 45, 46, joints par la ligne 47, sont reliés aux panneaux 43, 44 respectivement. Le bord 48 va de la ligne 21 le long des panneaux 45. 46. Au panneau latéral 16 est relié, le long de la ligne 11, un panneau terminal triangulaire à pliage en dedans 28 délimité par les lignes 11, 51, 52. Le panneau 28 est flanqué de deux panneaux à pliage en arrière 53, 54 reliés le long des lignes 51, 52, respectivement. Des panneaux d'arête intérieurs 55, 56 sont reliés respectivement aux panneaux 53, 54.
Les panneaux d'arête intérieurs 55, 56 sont reliés par la ligne 57. Le bord 58 va de la ligne 22 à la ligne 23, le long des panneaux 55, 56.
On emploie l'ébauche 10 représentée à la fig. 1 pour former un récipient tel que celui de la fig. 3. I1 faut cependant tout d'abord assembler l'ébauche latéralement comme indiqué à la fig. 3. On le fait en pliant le panneau 16 et le volet latéral d'assemblage 17 autour de la ligne 22 jusqu'à ce que leurs surfaces intérieures soient en contact avec les surfaces intérieures des panneaux 15, 14 respectivement. On plie alors le panneau 13 autour de la ligne 20 jusqu'à ce que sa surface intérieure soit en contact avec la surface intérieure du panneau 14 et la surface extérieure du volet d'assemblage latéral 17. La surface intérieure du panneau 13, le long du bord 18, entre alors en contact avec la surface extérieure du volet d'assemblage latéral 17.
On chauffe la zone du panneau 13 en contact avec le volet 17 pour activer son revêtement en vue de l'assemblage latéral à chaud, ou l'on peut appliquer un adhésif à la surface pour effectuer cette opération d'assemblage latéral. On ouvre alors l'ébauche 10 pour lui donner une forme tubulaire, de section transversale pratiquement carrée, et l'on achève la fermeture de l'extrémité inférieure comme indiqué dans le brevet No 3120333 mentionné ci-dessus. Lorsque le récipient a été ouvert et que la fermeture de son fond a été effectuée, on le remplit avec le produit voulu. Pour achever le récipient on plie en dedans les panneaux supérieurs pour leur donner une forme de pignon. En pliant en dedans l'un vers l'autre les panneaux terminaux triangulaires 26, 28, on brise les lignes d'encoche 41, 42, 51, 52.
Par application d'un chauffage sélectif on active directement le pouvoir adhésif du revêtement thermoplastique sur les surfaces intérieures des panneaux extérieurs d'arête 29, 32, sur les volets de plafonnage 31, 34 et sur les surfaces intérieures et extérieures des panneaux intérieurs d'arête 55, 56. Les surfaces intérieures et extérieures des panneaux d'arête intérieurs 45 et 46 sont chauffées indirectement à moindre température. Le sommet du récipient est décrit en détail dans le brevet américain No 3270940 du 6 septembre 1966.
Les nouvelles caractéristiques d'ouverture du récipient vont être expliquées maintenant en détail en référence aux fig. 4 à 7. Le récipient de la fig. 4 est représenté de face avec la ligne brisée 36 touchant la ligne 1 1 à distance de l'intersection des lignes 1 1 et 20, et touchant la ligne 24a plus près de la ligne 23 que de la ligne 20. La fig. 4 comprend une ligne pointillée 26 représentant le panneau terminal plié en dedans 26. Ce panneau monte en plan droit, en faisant un angle, de la ligne 1 1 à la ligne 24a et il coupe la ligne 24a plus près de la ligne 20 que de la ligne 23.
La ligne brisée 36 est établie de façon que ses sections 36a, 36b se coupent à un point se trouvant sur le côté opposé des extrémités opposées respectives qui touchent les lignes 1 1 et 24a respectivement.
Le panneau 27 avec la ligne brisée 38 n'est pas représenté à la fig. 4 mais elle aurait les mêmes caractéristiques sur le panneau 27 que la ligne brisée 36 sur le panneau 25. Les lignes 36, 38 sont reliées aux lignes 24a, 24c respectivement, au-delà de leurs milieux pour fournir à la ligne 47 une zone libre lorsqu'on ouvre le récipient. Ainsi, il n'y a pas, à l'ouverture du récipient, une concentration de matière à la ligne 47, concentration qui endommagerait la ligne d'encoche et le déversoir.
On voit à la fig. 5 que lorsqu'on ouvre le récipient en faisant tourner les panneaux de pliage en arrière 43, 44, vers le panneau 28 au-dessus des lignes 41, 42 respectivement, l'arête laminaire centrale du récipient se sépare de sorte que la ligne 47 est libre de s' ouvrir comme il convient car les panneaux à arête extérieurs 29 et 32, et les volets de plafonnage 31 et 24 se décollent au-delà de la ligne 47 en permettant aux surfaces de versement, les panneaux d'arête intérieurs 45, 46 qui se rencontrent à la ligne 47, de tourner librement autour de la ligne 47 l'un par rapport à l'autre de sorte que le récipient peut s'ouvrir d'un coup comme décrit ci-après.
Si les lignes 36, 38 étaient droites et passaient au-delà du milieu de leurs panneaux respectifs 24, 27, le panneau 26 ne serait pas forcé vers le haut quand les panneaux pliés en arrière 43, 44 sont tournés autour des lignes 41, 42 comme décrit ci-dessus. Pour faire sortir brusquement le panneau 26 de sa position de fermeture, on a divisé les lignes brisées 36, 38 en deux parties donnant une intersection au-dessus du plan relatif au panneau 26 (voir fig. 4).
Il n'est pas prévu que les panneaux 25, 27 se rompent le long des lignes brisées 36, 38. Les panneaux 25, 27 sont conçus de façon à faciliter une cassure naturelle le long d'une ligne de cassure 39 (voir fig. 6 et 7). La ligne de cassure 39 donne, avec d'autres lignes à encoche, trois zones générales, à savoir une zone d'ouverture supérieure 61 délimitée par la ligne de cassure 39, la ligne 38b et la ligne 24c; une zone d'ouverture 62 délimitée par les lignes 38a, 38b et par la ligne de cassure 39; une zone d'ouverture inférieure 63 délimitée par les lignes 11, 38a et par la ligne de cassure 39.
La zone d'ouverture supérieure 61 permet aux panneaux extérieurs d'arête 29, 32 et aux volets de plafonnement 31, 34 de tourner de manière à se décoller au-delà du centre du récipient en aidant à pousser le déversoir dehors, y compris la ligne 47 et les panneaux intérieurs d'arête 45, 46.
Simultanément, les zones d'ouverture inférieures 63 sont disposées de façon à agir sur les lèvres du panneau 26 à son intersection avec les lignes 41, 42, 1 1 en poussant le panneau 26 hors de sa position de fermeture. La zone d'ouverture de panneau 62 agira sur les panneaux repliés en arrière 43, 44 en les forçant vers le haut, ce qui à son tour force les lignes 41, 42 vers le haut, faisant ainsi sortir brusquement le panneau 26 hors de sa position de fermeture (voir fig. 6) et l'amenant dans sa position d'ouverture (voir fig. 7).
L'action de la charnière de la zone 37 s'exerce autour de la ligne de cassure 39 et comme elle est courbée autour il y aura aussi une action de cassure le long des lignes 38a et 38b, ce qui fera que la zone d'ouverture 63 agira comme un point focal forçant tout le panneau postérieur 44 hors de sa position de fermeture comme il vient d'être expliqué. Si la ligne 38 allait tout droit de la ligne 1 1 à la ligne 24c et se trouvait audelà du milieu du panneau 27 sur la ligne 24c, à distance plus grande de la ligne 21 que la ligne 22, le panneau 26 aurait tendance, à l'ouverture du récipient, à se bomber vers l'intérieur au lieu de sortir brusquement, ce qui rendrait l'ouverture difficile.
Cependant si la ligne 38 était disposée sur le panneau 27 de façon à aller tout droit de la ligne 1 1 à la ligne 24c et qu'elle était, avant le milieu du panneau 27, sur la ligne 24c, plus proche de la ligne 21 que de la ligne 22 lorsqu'elle touche la ligne 24c, elle aurait tendance à faire sortir brusquement 26 hors de sa position de fermeture. Ceci concentrerait une grande quantité de carton autour du déversoir à la ligne 47 et endommagerait la ligne d'encoche et le déversoir lors de l'ouverture du récipient. L'action qui vient d'être décrite pour le panneau 27 par rapport à la ligne 38 et ses panneaux associés, est analogue à l'action qui a lieu sur le panneau 25 avec la ligne 36 dans ses panneaux associés.
Le procédé d'ouverture qui vient d'être décrit en détail peut subir de nombreuses modifications qui donneraient le même résultat, ainsi les lignes 36 et 38 pourraient aller de l'intersection des lignes 11, 20 et 11, 21 aux lignes 24a et 24c respectivement. Dans ce cas on définirait deux zones au lieu de trois, la zone d'ouverture inférieure serait éliminée mais une action d'ouverture similaire aurait lieu. Les lignes d'encoche 36 et 38 pourraient être arquées au lieu d'être droites et l'on obtiendrait de nouveau des résultats similaires avec deux ou trois zones définies.