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Installation de chauffage central et procédé pour sa réalisation Il est de pratique courante, d'utiliser pour le chauffage central d'une part des radiateurs, composés d'un certain nombre d'éléments réunis par deux conduits communs, aller et retour, et parcourus par le médium véhiculant la chaleur, qui transmettent cette chaleur par le contact avec leurs surfaces à l'air de la pièce à chauffer, mais dont l'effet calorifique est relativement réduit.
D'autre part, le chauffage central est très souvent pourvu de convecteurs dans lesquels un corps de chauffe, en général tubulaire, et de préférence muni d'ailettes, est entouré par une ou plusieurs enveloppes formant une sorte de gaine de circulation d'air, dans lesquelles l'air à chauffer monte par son échauffement et passe de ce fait le long du corps de chauffe ou bien de ses ailettes.
Ces convecteurs sont jusqu'à présent normalement conçus et montés comme éléments individuels desservis par un grand nombre de colonnes montantes et dont chacun a un raccord d'admission et un raccord d'évacuation par lesquelles le médium véhiculant la chaleur, en général de l'eau chaude, entre dans le convecteur et le quitte, soit du côté opposé de l'entrée, soit du même côté si le tube du convecteur est coudé en boucle avec deux branches parallèles.
Ces convecteurs sont commandés soit chacun par un robinet individuel, soit par un robinet commun commandant un groupe de ces convecteurs. Lorsque de tels convecteurs sont montés en série dans un chauffage dit monotube, ils présentent l'inconvénient que la température du fluide chauffant va décroissant progressivement d'un appareil à l'autre.
D'autre part, on a déjà monté plusieurs radiateurs en série, qui sont branchés successivement à deux passages pour le fluide chauffant, mais qui, du fait qu'ils présentent les inconvénients des radiateurs, n'ont qu'un pouvoir chauffant réduit par rapport aux convecteurs.
La présente invention a pour but d'obvier auxdits inconvénients et a pour objet une installation de chauf- fage central, qui permet d'obtenir un débit calorifique uniforme, quel que soit le nombre ou la longueur des convecteurs utilisés, une standardisation de ses différen- tes parties, ainsi qu'une facilitation pour son montage.
Cette installation, comportant des corps de chauffe surmontés chacun d'une enveloppe délimitant une chambre pour la circulation d'air, et des moyens pour la fixation de ces corps de chauffe contre une paroi, est caractérisée en ce que chaque corps de chauffe est composé d'au moins une paire de tubes pour la circulation aller et retour du fluide chauffant, ces tubes étant réunis au moins d'un côté aux tubes des corps de chauffe voisins, et en ce que les moyens de fixation sont des consoles en forme de cadre fixables au mur et supportant les enveloppes, d'une part, et les corps de chauffe, d'autre part, ces corps de chauffe reposant sur des supports, fixés sous les consoles, de façon à être longitudinalement mobiles.
Les corps de chauffe peuvent donc être mis en série et être alimentés sur des grandes longueurs (25 m et plus) à partir de colonnes montantes aller et retour, ceci sans interposition de robinetterie.
Les enveloppes sont avantageusement prévues dans des longueurs essentiellement identiques à celles des corps de chauffe, et peuvent être réalisées en tôle plastifiée. Les cadres de fixation peuvent être entièrement fermés ou partiellement ouverts.
L'invention a encore pour objet un procédé de réalisation de l'installation ci-dessus, caractérisé en ce que l'on fixe d'abord les consoles ou cadres au mur à des distances correspondant aux longueurs des corps de chauffe et des enveloppes ; en ce que l'on met ensuite les corps de chauffe, précédemment réunis entre eux en série, sur des cales devant les murs et en dessous des moyens de fixation à la hauteur approximative à laquelle ils doivent être fixés aux consoles ou cadres ; en ce que, lorsque l'ensemble des corps de chauffe est calé, on le
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pousse sous les consoles ou cadres et le serre contre ceux-ci par le support ;
en ce que l'on monte des volets de réglage dans les consoles ou cadres et en ce que l'on ferme finalement le tout par les enveloppes, ainsi que par des plaques terminales et des couvre-joints.
Le dessin annexé représente des exemples de réalisation de l'installation qui sont décrits ci-après plus en détail La fig. 1 montre en perspective et dans une représentation éclatée une installation selon l'invention. Les fi-. 2 à 4 sont des élévations latérales de trois formes de réalisation d'un moyen de fixation en forme de cadre.
Les fig. 5 à 12 représentent schématiquement huit formes de réalisation de l'enveloppe ou bien de la façade en élévation latérale.
Les fig. 13 et 14 sont des élévations frontales de deux installations réalisées respectivement avec des façades selon les fi-. 5 ou 9 ou bien 8 ou 12.
La fi-. 1 contient tous les éléments constituant l'installation de chauffage. 1 est un corps de chauffe à ailettes avec deux tubes horizontalement juxtaposés. Ce corps de chauffe pourrait toutefois aussi comporter deux ou plusieurs paires de tubes superposés, ou une paire de tubes superposés, c'est-à-dire tournée de 900. Le nombre et la disposition des paires de tubes dépendent d'une part de l'effet calorifique désiré. et d'autre part, de la place disponible pour les convecteurs.
Les tubes doivent toujours être montés de telle manière que dans chaque paire un tube assure l'aller et l'autre le retour du fluide chauffant quel que soit le nombre des corps de chauffe par convecteur et le nombre des corps de chauffe montés en série.
Les extrémités 2.2' et 3,3' des deux tubes 4, 4' sont raccordées aux tubes des corps de chauffe voisins. soit par soudure, soit par des organes de raccord classiques. Toutefois, les extrémités 2, 2' ou 3, 3' d'un des deux corps de chauffe terminaux sont réunies entre elles par un coude ou bien une boucle pour que le fluide arrivant par l'un des deux tubes 4, 4' retourne par l'autre tube, et les extrémités de l'autre corps de chauffe terminal sont reliées aux colonnes montantes.
L'enveloppe 5 est constituée par une tôle pliée en équerre dont la branche verticale plus longue 6 représente la façade et la branche horizontale plus courte 7 le dessus de l'enveloppe. A une certaine distance de l'arête de pliage 8 la façade 6 présente une nervure de raidissement 9 qui peut délimiter, dans le cas où les fentes de passage d'air 10 ne sont pas pratiquées dans le dessus 7, la zone supérieure de la façade 6 où de telles fentes peuvent être prévues.
Lorsque les façades sont très hautes, ainsi qu'elles sont représentées à titre d'exemple dans les fig. 8, 12 et 14 elles peuvent être munies encore d'une ou de plusieurs autres nervures 11. Ces nervures servent en outre pour situer les enveloppes 5 par rapport aux moyens de fixation.
Les supports 12 ont la forme d'un cadre allongé dont le montant arrière 13 est destiné à être fixé au mur. Le montant avant 14 tient la façade 6 de l'enveloppe 5 et la traverse supérieure 15 comporte un palier 16 pour un volet de réglage de circulation d'air. La traverse inférieure 17 est destinée à la fixation des corps de chauffe. Le montant arrière 13 et la traverse inférieure 17 sont faits d'une seule pièce en fer plat pliée en équerre, tandis que le montant 14 avant est un profil en caisson. A l'angle inférieur avant du cadre 12 est prévue une rallonge coudée 18 s'étendant vers le bas, qui sert d'appui pour le bord inférieur de la façade 6 et peut être vissée à la traverse inférieure 17.
Pour la fixation des corps de chauffe 1 à la traverse inférieure 17 un organe amovible 19 est prévu qui consiste en un boulon 20 avec écrou 21, portant à son extrémité inférieure un genre d'étrier 22 qui est traversé par une tige 23 sur laquelle reposent les deux tubes 4, 4'. Du fait que ces tubes ne sont pas fixés rigidement, par exemple par soudure, à la traverse 17 ni à l'organe de fixation 19, mais sont seulement serrés entre ces deux pièces, ils peuvent, lors de leur réchauffement ou refroidissement, travailler, c'est-à-dire, se dilater ou rétrécir en longueur. Afin de faciliter ces mouvements des tubes 4, 4', les extrémités libres de la tige 23 peuvent être munies d'une garniture (non représentée), par exemple en forme de manchon, de préférence en une matière plastique ou synthétique telle que le nylon.
Dans les paliers 16 de la traverse supérieure 15 est tenu l'axe 24 d'un volet basculant 25 qui, grâce à un levier de commande 26, peut être mis dans différentes positions angulaires ouvrant plus ou moins ou fermant le passage à l'air circulant dans le convecteur. Afin d'assurer un fonctionnement sans entrave de ce volet 25 les paliers 16 sont fourrés de coussinets 27. D'autre part pour éviter que le volet 25 change de position intempestivement, des ressorts de pression 28, par exemple hélicoïdaux, peuvent être prévus sur l'axe 24 entre le volet 25 et les coussinets 27.
Pour cacher les jointures entre plusieurs enveloppes 5 disposées en ligne, des couvre-joints coudés 29 sont prévus qui, à l'aide de vis 30 et d'écrous 31 peuvent être fixés aux montants avant 14 des cadres 12, en glissant les écrous 31 dans le creux du profil en caisson dudit montant. Enfin pour fermer les extrémités d'une série de corps de chauffe, c'est-à-dire pour fermer le premier et le dernier des supports 12 vers l'extérieur, des plaques terminales 32 sont prévues.
Le mode pour le montage des différents éléments dont se compose l'installation de chauffage central qui vient d'être décrit, est caractérisé par les opérations suivantes et par l'ordre dans lequel elles sont exécutées . d'abord les consoles ou cadres de support sont fixés au mur à des distances correspondant aux longueurs des corps de chauffe et des enveloppes ; ensuite les corps de chauffe, précédemment réunis entre eux en série, sont mis sur des cales devant les murs et en dessous des supports à la hauteur approximative à laquelle ils doivent être fixés à la traverse inférieure ; lorsque l'ensemble des corps de chauffe est en place, il est poussé sous les consoles ou cadres de fixation et serré contre ceux-ci par l'organe de fixation ;
puis les volets de réglage sont montés dans les traverses supérieures et finalement le tout est fermé par les enveloppes et des couvre-joints et plaques terminales.
La fixation des consoles au mur se fait de façon courante par des vis qu'on peut passer à travers des trous 33 percés à cet effet dans le montant arrière 13. La hauteur à laquelle les supports 12 sont à fixer est déterminée essentiellement par la hauteur à laquelle doit se situer le dessus 7 de l'enveloppe 5. La traverse inférieure 17 présente un trou 34 pour la fixation de l'organe de support 19 à 23. Le boulon 20 de celui-ci est glissé par ce trou 34 lorsque les corps de chauffe, réunis entre eux de préférence par soudure, sont en place et il suffit alors
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de serrer l'écrou 21 d e telle manière que les corps de chauffe soient légèrement soulevés de leurs cales qui peuvent ensuite être retirées.
En serrant et desserrant judicieusement les écrous 21 on peut facilement niveler les corps de chauffe. Lorsque ceux-ci ont été ainsi montés, on fixe les rallonges 18 par exemple par une vis, non visible dans le dessin, à la traverse inférieure 17 du cadre 12.
Le levier de commande 26 des volets 25 est fixé sous un angle tel que ces volets peuvent, suivant que les ouvertures de passage d'air 10 se trouvent dans le dessus 7 ou dans la partie supérieure de la façade 6, être orientés d'une position de fermeture à des positions d'ouverture oblique d'environ 450 ou verticale.
Les enveloppes 5 sont ensuite tout simplement glissées par-dessus les cadres 5, de sorte que leur rebord arrière 35 se glisse derrière les montants arrière 13 et que leur rebord inférieur 36 entoure par en bas les rallonges 18. La nervure 9 et le cas échéant la nervure 1l se placent alors dans des encoches 37, ou bien 38 (voir fig. 3) des montants avant 14. Chaque fois que deux enveloppes 5 sont en place on peut appliquer les couvre-joints 29.
Ceci se fait en passant d'abord les vis 30 par les trous 39 et en vissant les écrous rectangulaires 31 dessus mais sans les serrer. Ensuite on glisse les couvre-joints 29 par en haut le long des montants 14 de sorte que les écrous 31 s'introduisent dans le profil en caisson de ces montants. A l'extrémité arrière de la partie horizontale des couvre-joints 29 se .trouve un ergot 40 qui, lorsque le couvre-joint 29 est arrivé dans sa position terminale inférieure, s'introduit dans un trou 41 percé à cet effet dans la traverse supérieure 15 du cadre 12.
Ainsi l'extrémité arrière de la partie horizontale du couvre-joint 29 est fixée et ne peut plus se défaire lorsqu'on serre les vis 30 et les écrous 31 et bloque ainsi le couvre- joint dans la position voulue. Aux deux extrémités d'une rangée de corps de chauffe montés en série une plaque terminale 32 est montée sur le cadre 12 et maintenue en place par un couvre-joint 29.A cet effet la plaque 32 possède dans son rebord supérieur un perçage 42 correspondant au trou 41 de la .traverse supérieure 15. En outre, un crochet 43 est soudé au rebord avant de la plaque 32. Par ce crochet 43 celle-ci est accrochée au profil en caisson .du montant avant 14.
Lorsque le couvre-joint 29 est mis en place, il empêche, d'une part, le crochet 43 de se défaire et fixe, d'autre part, par son ergot 40, qui s'introduit à travers le perçage 42 dans le trou 41, la partie supérieure de la plaque terminale 32. Cette plaque peut, d'ailleurs, toujours être appliquée aussi dans les cas, où un corps de chauffe est raccordé individuellement.
Afin de simplifier les travaux de finition on a avantage à galvaniser les corps de chauffe et le cas échéant les autres organes métalliques. Ceci facilite leur protection sur les chantiers et évite la nécessité de les dérouiller lorsqu'ils doivent être peints. D'autre part, on peut aussi confectionner les parties visibles, à savoir les enveloppes 5, les couvre-joints 29 et les plaques terminales 32, en tôle plastifiée. Ainsi aucun travail de finition n'est nécessaire et on obtient une présentation toute nouvelle. Lesdits trois éléments peuvent alors avoir tout aspect voulu, par exemple en couleur ou en imitation de bois, et on peut les monter tels qu'ils sortent du pliage.
II est, d'autre part, évidemment possible de donner aux couvre-joints 29 une autre couleur qu'aux enveloppes 5 et aux plaques terminales 32 ou de les réaliser par exem- ple en aluminium ou en laiton pour obtenir d'autres effets esthétiques. En outre, leur aspect peut être changé en y appliquant, par exemple, des nervures décoratives.
Au lieu de pourvoir les supports ou bien cadres 12 d'une rallonge 18, on peut prévoir un genre de pied 44 (voir fig. 4) pouvant être fixé environ de la même manière que la rallonge 18 à la traverse inférieure 17. Ceci dans des cas où pour une raison quelconque il est désirable que .les corps de chauffe puissent s'appuyer par terre.
De même une plaque protectrice arrière, en tôle ou en une matière isolante, peut être insérée entre les corps de chauffe et le mur, par exemple lorsque ce dernier n'est pas suffisamment épais pour garantir une isolation thermique suffisante vers l'extérieur.
Grâce à la conception de ces corps de chauffe et leur branchement en série, leur température moyenne est identique quelle que soit leur distance des colonnes montantes. Leur alimentation peut donc être réglée en fonction de la température extérieure d'une façon similaire à des corps de chauffe classiques alimentés individuellement.
Le réglage individuel de leur émission de chaleur peul être obtenu par un volet d'air agissant sur la quantité d'air traversant et réchauffant le corps de chauffe.
La conception de l'ensemble de ces corps de chauffe dits bitubes est également favorable du point de vue de leur montage.
Il est encore à souligner que ces installlations peuvent être livrées en trois parties principales pour leur utilisation dans les chantiers.
a) les moyens de fixation qui seront posés sur les allèges ou murs des locaux à chauffer.
b) Les corps de chauffe proprement dits qui pourront être soudés entre eux avec une extrême facilité avant d'être raccordés aux moyens de fixation d'une manière réglable pour assurer leur horizontalité.
c) Leurs enveloppes dont la conception de montage mécanique est telle qu'elle permet la réalisation des formes les plus diverses au point de vue présentation.