Machine à laver des articles textiles Cette invention a pour objet une machine à laver des articles textiles.
Une machine connue est utilisée pour laver les longs essuie-mains utilisés dans les machines à essuie-.main automatique. Les essuie-mains pénètrent dans la machine d'un côté; guidés par des rouleaux, ils se déplacent ensuite suivant un chemin tortueux à travers la machine dans laquelle ils sont d'abord lavés et ensuite rincés, pour sortir ensuite de la machine de l'autre côté. De petits articles qui ne peuvent pas s'étendre d'une extré mité à l'autre de la machine ne peuvent :naturellement pas être traités de cette façon par un tel appareil.
La machine proposée convient pour le traitement de petits articles séparés. La machine objet de l'invention comprend une paire de courroies transporteuses flexibles à structure lacunaire et agencées pour transporter les articles à laver maintenus entre elles, à travers une zone de lavage entièrement à l'air libre, des jets destinés à projeter du fluide de lavage sous pression contre les articles transportés dans ladite zone, sensiblement nor malement à ceux-ci,
et des paires de rouleaux formant des zones de pincement à travers lesquelles passent les courroies avec les articles entre elles, après que ceux-ci ont été exposés au fluide de lavage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et plusieurs variantes.
La fig. 1 est une vue en coupe en élévation latérale d'une machine à laver continue.
La fig. 2 est une vue .en perspective de moyens utili sés pour guider ,les courroies montrées à la fig. 1.
La fi-' 3 montre en perspective d'autres moyens de guidage des courroies, et la fig. 4 montre encore d'autres moyens de guidage des courroies. La fig. 5 montre en perspective un développement des moyens de guidage des courroies montrés à la fig. 2.
Les fig. 6-11 montrent, en coupe transversale, des détails de variantes des moyens de guidage montrés à la fig. 5.
Les fig. 12 et 13 montrent, en perspective et en coupe transversale respectivement, d'autres développements des moyens montrés à la fi-. 2, et les fig. 14 et 15 montrent, en plan et en élévation de bout respectivement, un développement des: moyens de guidage des courroies montrés à la fig. 3.
La fig. 1 montre une machine à laver continue, qui comprend plusieurs bacs de lavage ; celui indiqué par le chiffre de référence 1 est montré en entier, tandis qu'une partie du bac 2 est également représentée. Les bacs de lavage sont suivis de bacs de rinçage 3. Les articles à laver sont transportés à travers la machine intercalés entre des courroies sans fin 4, 5. Ces courroies sont gui dées longitudinalement par des rouleaux entraînés 6 et par des rouleaux fous 7. Ces rouleaux peuvent tous être recouverts de caoutchouc ou d'un autre revêtement élas tique.
D'autre part, là où deux rouleaux forment entre eux une zone de pincement, l'un peut être revêtu de caoutchouc et l'autre présenter une surface métallique. Les articles à laver sont introduits entre les courroies en 8. Au cours de leur passage dans les bacs :de lavage, les articles passent en regard de buses 9 par lesquelles de la liqueur de lavage est déchargée sous pression pour délo ger par force les saletés des articles.
Ils passent ensuite à travers les zones de pincement 10 formées entre des paires de rouleaux entraînés 6 qui expriment la liqueur retenue par les articles depuis leur dernière exposition aux buses 9. La liqueur de lavage s'égouttant ou expri mée des articles :tombe au fond des bacs de lavage où le niveau 11 de la liqueur est maintenu au-dessous de celui des articles transportés par les courroies 4, 5. Du fond des bacs de lavage, la liqueur est remise en circulation vers les buses 9 par l'intermédiaire de filtres 12 et de pompes 13.
Dans les bacs de rinçage 3, les courroies 4, 5 suivent un chemin tortueux au long duquel les articles voyagent alternativement des distances considérables à travers du fluide de rinçage et passent ensuite à travers des zones de pinçage qui expriment la liqueur. Après avoir quitté la zone de pincement finale 14 à la fin des bacs de rin çage les articles peuvent, comme d'habitude, passer par des sécheurs, des finisseurs, etc. qui ne forment pas par tie de l'invention.
La nature des courroies 4, 5 est particulièrement importante. Notre invention est particulièrement appli cable au lavage de pièces plates , c'est-à-dire de draps de lit, fourres d'oreillers, mouchoirs et analogues. Les courroies doivent par conséquent être telles, qu'elles et les articles d'une telle robustesse intercalés entre elles - puissent passer à travers les zones de pincement entre les rouleaux sans que ni les courroies, ni les arti cles ni les rouleaux soient endommagés. Des courroies en fil métallique d'un genre grossier connu endommage raient évidemment de tels articles en passant avec eux à travers une zone de pincement.
Ensuite les courroies ne doivent pas présenter une densité telle qu'elles forment écrans pour les articles portés entre elles et limitent ainsi l'efficacité avec laquellle la liqueur de lavage provenant des buses 9 peut agir sur eux. Nous avons trouvé qu'il était désirable que les courroies ne diminuent pas plus de 10 % l'efficacité du lavage qui pourrait être obtenue si les articles étaient exposés aux buses sans qu'il y ait de courroie entre eux et ces dernières.
Et même lorsque la courroie comme telle remplit cette condition, l'épais seur des parties pleines de la courroie ne doit pas être telle qu'il reste une image sèche appréciable de la struc ture de la courroie sur un article après que celui-ci a passé devant les buses. Si la courroie est tissée ou autre ment formée de fil, on a trouvé qu'un dessin sec appré ciable peut subsister sur les articles si les buses déchar gent à une pression de, mettons 3,5 à 14 kglcm2, les arti cles passent en regard des buses à des vitesses allant jus qu'à 30 m à la minute et le fil a une épaisseur supérieure à environ 0,63 mm.
En rapport avec ces problèmes il faut aussi considérer les difficultés que présente un calan- drage efficace des articles et les faisant passer à travers des zones de pincement lorsque les courroies sont épais ses, et le fait que les courroies épaisses ont tendance à retenir un film de liquide qui entrave l'action des buses sur les articles. Dans les machines conformes à notre invention, les articles intercalés entre les courroies et pas sant à travers une zone de pincement devraient sortir de celle-ci en ne contenant pas plus de 50 % de leur pro pre poids de liqueur.
Les courroies qui absorbent des quantités substantielles de liqueur ne conviennent par conséquent pas pour les buts de notre invention.
On peut dire qu'une courroie qui satisfait aux con ditions ci-dessus dans toute application de l'invention est de construction suffisamment à claire-voie pour tomber dans son domaine.
A la suite de nos essais, on a trouvé que des cour roies 4, 5 des types suivants donnaient des résultats satis- faisants Un filet sans noeuds à mailles carrées. ayant 13 mm d'intervalle entre les barres. Epaisseur des barres, 0,63 mm.
Un tissu simple (compte en chaîne de 40 par dm, 63 duites par dm) de monofil de fibre de polyester d'une épaisseur de 0,5 mm, les fils de chaîne et de trame étant soudés ensemble par la chaleur aux intersections, le tissu terminé ayant une épaisseur moyenne de 0,89 mm.
Un tissu dentelle d'une profondeur moyenne d'envi ron 0,46 mm, en fil mwltiple, 40 points et 40 rangées par dm.
Un tissu dentelle de fil multiple avec 20 points et 20 rangées par dm, le fil le plus épais ayant une épais seur d'environ 0,51 mm.
Une gaze tissée ayant un compte en chaîne de 60 par dm et 60 duites par dm, les fils de chaîne et de trame ayant respectivement une épaisseur d'environ 0,13 et 0,25 mm, et une autre gaze tissée de compte en chaîne de 80 par dm et 80 duites par dm, les fils de chaîne et de trame respectivement une épaisseur d'environ 0,18 et 0,13 mm.
Un tricot de profondeur moyenne d'environ 0,3 mm, avec environ 80 points et 80 rangées par dm.
Il est important que les courroies se déplacent en ligne droite. Si elles s'écartent d'un côté à l'autre en avançant, elles auront tendance à se plisser et à impri mer un plissement aux articles qu'elles transportent. Des moyens pour empêcher une déviation latérale des cour roies, comprenant des supports le long des courroies et des liaisons entre les courroies et les supports sont indi qués schématiquement en 15 à la fig. 1. La fig. 2 les mon tre plus en détail. Ils comprennent des fils sans fin ten dus 16 entraînés par les mêmes rouleaux 6 qui entraî nent les courroies 4, 5.
Dans cette figure et dans les figu res suivantes seul le chiffre 4 sera utilisé pour indiquer une courroie. Toutefois, des rainures 17 sont formées aux extrémités des rouleaux pour recevoir les fils 16, et ainsi ces fils métalliques qui se déplacent à la même vitesse que la circonférence d'un cercle de plus petit dia mètre que celui des rouleaux 6, se déplacent plus lente ment que les courroies 4. Des boucles 18 attachées aux bords 19 de la courroie tissée 4, passent sur les fils.
Les dimensions latérales sont telles que les fils métalliques 16 tirent doucement sur les boucles 18. en maintenant ainsi la courroie tendue latéralement. Du moment que les fils métalliques se déplacent plus lentement que la courroie il se produira un glissement continu entre les fils métalliques et les boucles.
Les flancs des rainures 17 sont doucement inclinés de sorte que les boucles 18 passent à travers elles sans encombre chaque fois que la partie de la courroie à laquelle sont attachées les boucles passe sur un rouleau 6.
Une autre manière d'empêcher une déviation trans versale des courroies 4 est montrée à la fig. 3. A inter- valles le long de leurs chemins de déplacement, les bords 19 de la courroie 4 passent entre des paires de petits galets fous 21.
Ces paires de rouleaux sont portés par des supports 22 fixés à la machine, et les espaces libres entre eux sont réglables par des moyens indiqués sché matiquement en 23 et commandés par des palpeurs 24 qui détectent toute déviation latérale de la courroie. Les axes des galets 21 sont inclinés par rapport à la direc tion de déplacement de la courroie. Si un bord de la courroie touche un palpeur 24, l'intervalle entre la paire correspondante de galets 21 est fermé par la commande correspondante 23.
Ainsi, à mesure que la courroie est tirée à travers cette zone de pincement à causse de l'action d'entraînement des rouleaux 6, les galets fous fermés exerceront une traction latérale sur la courroie afin de corriger la déviation. Si on le désire les galets 21 pourraient être entraînés, et alors l'intensité de leur action de traction sur la courroie 4 ne dépendrait pas seulement de l'angle que font leurs axes par rapport à la direction d'avancement de la courroie et de l'intensité du serrage de la zone de pincement, mais aussi de leur vitesse de rotation.
La fig. 6 montre une autre manière de guider la courroie. Un accouplement entre des organes sur la courroie et des. dispositifs montés sur la machine le long de celle-ci est effectué par l'engagement de dispositifs en forme de roues à pointes 25 avec des organes coopé rants sur le bord de la courroie en forme d'oeillets 26. Le bord est rabattu et cousu et un ruban plat flexible de renforcement 27 est introduit dans le passage 28 ainsi formé.
Des rubans tels que le ruban 27 peuvent aussi être avantageusement ajoutés à des courroies d'autres types, du moment qu'en plus du renforcement de la courroie, le ruban résiste à la flexion transversale et con tribue ainsi à maintenir le bord de la courroie rectiligne entre les points où il y a une connexion directe entre la courroie et les moyens qui la guident.
Une méthode d'empêcher une déviation latérale de la courroie, alternative de celle montrée à la fi-. 2, est représentée à la fig. 5. Ici un rail 30 supporté à interval- les par des consoles 31 fixées à la machine, s'étend le long de la courroie 4. Des crochets 32 sont accrochés à une extrémité dans. des trous d'oeillets 26 formés dans le bord 19 de la courroie de la manière montrée en réfé rence à la fig. 4.
L'autre extrémité de chaque crochet 32 est accrochée à un coulisseau 33 glissant sur le rail 30. Des formes alternatives de crochet, de coulisseau et de rail sont montrées aux fig. 6 à 11. Les formes mon trées aux fig. 10 et 11 ont l'avantage qu'elles permettent à deux rails, l'un supportant la courroie supérieure et l'autre la courroie inférieure, de s'étendre plus près l'un de l'autre que cela n'est possible avec des rails de plus grandes dimensions verticales tels que ceux représentés aux autres figures.
Les crochets 32 peuvent par consé quent exercer une traction plus horizontale sur la cour roie et les crochets auront moins tendance à écarter les courroies l'une de l'autre à leurs bords. Dans la cons truction de la fig. 11, la deuxième poulie 34, à l'intérieur du rail 30, empêche le coulisseau 33 de tomber du rail au cas où la courroie s'étendrait momentanément trop loin en direction latérale.
Les fig. 12 et 13 montrent des moyens analogues de guidage de la courroie. Ici le bord 19 est rabattu et cousu pour former un passage 28, dans lequel est logée une corde flexible 35. La courroie est ainsi pourvue de bords épaissis qui passent dans des coulisses 36 qui peuvent être montées sur des étançons 31 comme les rails 30 montrés aux figures. précédentes.
Cette alternative de la construction représentée à la fig. 3, deux paires de galets fous 21 peuvent être montés sur une barre pivotée 40, comme montré aux fig. 14 et 15.
Comme dans le cas de la fig. 3, les axes des deux paires de galets 21 sont inclinés par rapport à la direc tion de déplacement de la courroie, et dans la présente construction les. deux paires serrent la courroie en per manence, en aidant ainsi à maintenir la courroie tendue en direction latérale en raison de leur réaction contre le mouvement longitudinal provoqué par les rouleaux d'entraînement 6.
Si les palpeurs 24 détectent une dévia tion latérale, ils coopèrent avec le mécanisme de com mande 41 d'un vérin à double effet 42 qui fait pivoter la barre 40 en modifiant ainsi les tractions latérales relati ves exercées sur la courroie par les deux paires de galets 21.
Comme il ressort de la description de courroies don née ci-dessus, des courroies satisfaisantes peuvent être réalisées en laine ou en coton. en lin ou en fibres syn thétiques (par exemple des fibres de polyester, de poly éthylène ou de polypropylène), ou en fibres de verre revêtues de matière plastique, par exemple du poly- tétrafluo:roéthylène ou analogue, ou peuvent être de tissu dentelle ou d'une autre variété de tissu. On envisage que les courroies subséquentes pourront être formées plus tard de feuilles flexibles. probablement de matière plas tique, et seront perforées pour remplir les conditions de claire-voie déjà mentionnées. Il est désirable que les dimensions des courroies soient stables au moins dans la direction longitudinale.
Quoique cette invention ait été décrite principalement en référence à une machine à laver des pièces plates, elle est naturellement applicable au lavage d'autres piè ces capables de résister au passage à travers la zone de pincement des rouleaux de calandrage.