CH447955A - Dispositif de montage, à friction d'une roue de mouvement d'horlogerie sur son arbre, et procédé pour sa fabrication - Google Patents

Description

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    Dispositif   de montage, à    friction   d'une roue de mouvement d'horlogerie sur son arbre, et procédé pour sa    fabrication   La présente invention a pour objet un dispositif de montage, à friction, d'une roue de mouvement d'horlogerie sur son arbre, et un procédé pour sa fabrication. 



  On connaît des dispositifs de montage de ce genre, dans lesquels la roue présente des bras élastiques assurant directement la friction sur l'arbre. L'inconvénient de tels dispositifs réside principalement dans le fait que, d'une part, le frottement ne peut pas être assuré acier sur acier et que, d'autre part, le centrage de la roue par rapport à son arbre peut subir des imprécisions. Le but de l'invention est de permettre de remédier à ces inconvénients. 



  Ce    dispositif   est caractérisé par le fait que la roue comprend une planche ajourée, dont une partie au moins desdits jours ouvre sur une ouverture centrale, de telle manière que celle-ci soit limitée par des segments    déformables      élastiquement,   cette ouverture centrale étant occupée par un noyau annulaire rapporté, fendu    radialement   de façon à pouvoir s'ouvrir lorsque la roue est engagée sur ledit arbre et à l'enserrer    élas-      tiquement.   



  Le procédé de fabrication est    caratérisé   par le fait qu'on ménage une fente radiale dans le noyau annulaire et rapporte ledit noyau au centre de ladite planche ajourée. 



  Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. 



  La    fig.   1 est une vue en plan, de dessous, d'une roue destinée à être montée à friction sur une chaussée de mouvement d'horlogerie, et la    fig.   2 est une coupe de ladite roue, suivant la ligne    II-II   de la fi-. 1, à échelle agrandie, la roue étant montée sur une chaussée. 



  La roue représentée comprend une planche 1, en laiton, nickel, maillechort, bronze-béryllium ou tout autre alliage adéquat, percée d'un trou central 2, de quatre trous 3 disposés en couronne à 900 les uns des autres, ouvrant sur le trou central 2, et de quatre trous 4, également disposés en couronne et à 900 les uns des autres, entre les trous 3. Grâce à cette disposition, le trou central 2 de la planche 1 est limité par quatre segments la    déformables      élastiquement.   



  Ce trou central est occupé par un noyau 5, en acier, fendu    radialement   en 6. Cette fente est obtenue en brisant ce noyau, par cisaillement dans une étampe, sans enlèvement de matière, de sorte qu'elle ne présente pas de largeur appréciable. Ce noyau 5, rapporté au centre de la planche 1, est fixé à cette planche par un sertissage en 5a. Grâce au fait que la fente 6 ne présente pas de largeur, le sertissage 5a peut    s'effectuer   sans que ce noyau se referme, ce qui conserve sa cote exacte à son trou central, désigné par 7. 



  La roue représentée est engagée sur une chaussée 8    (fig.   2) et enserre    élastiquement   une portée tronconique 9 de celle-ci. Grâce à la fente 6 du noyau 5, et grâce à l'élasticité des segments 1a de la planche 1, le noyau 5 s'ouvre légèrement lorsque la roue est mise en place sur la chaussée 8, son engagement étant facilité par un chanfrein terminal conique 10 que présente la chaussée. 



  En variante, le noyau 5 pourra être fixé à la planche de la roue autrement que par sertissage, par exemple par rivage, chassage, soudage ou de toute autre manière. 



  En variante également, la fente 6 du noyau 5 pourrait être obtenue autrement qu'en brisant ce noyau, par exemple par fraisage ou par électroérosion.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Dispositif de montage, à friction, d'une roue de mouvement d'horlogerie sur son arbre, caractérisé par le .fait que ladite roue comprend une planche ajourée (1), dont une partie au moins desdits jours ouvre sur une ouverture centrale, de telle manière que celle-ci soit limité par des segments déformables élastiquement, cette <Desc/Clms Page number 2> ouverture centrale étant occupée par un noyau annulaire rapporté (5), fendu radialement de façon à pouvoir s'ouvrir lorsque la roue (8) est engagée sur ledit arbre et à l'enserrer élastiquement. II.

   Procédé de fabrication du dispositif suivant la revendication I, caractérisé par le fait qu'on ménage une fente radiale (6) dans ledit noyau annulaire (5), et rapporte ledit noyau au centre de ladite planche ajourée. SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif suivant la revendication I, caractérisé par le fait que ladite planche est en un métal ou alliage relativement tendre, ledit noyau étant en acier trempé. 2. Procédé suivant la revendication II, caractérisé par le fait qu'on brise radialement ledit noyau annulaire de manière à obtenir ladite fente (6). 3.

   Procédé suivant la revendication II, caractérisé par le fait qu'on fixe le noyau (5) au centre de la planche ajourée (1) par sertissage ou rivage. Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposés d'invention suisses Nos 338146 et 343918