Composition résineuse
La présente invention a pour objet une composition
résineuse durcissable en un produit tenace et flexible,
comprenant un époxyde ayant une équivalence époxy
supérieure à 1, 0 et un agent durcisseur des époxydes.
La ténacité est mesuréeparlarésistanceaux.chocs
et la flexibilité d'objets formés de résine époxy. Los re
vêtements donneat une bonne image des propriétés glo
bales se rattachant à la ténacité. Les résines époxy à
base d'éther diglycidylique du biaphénol-A, avec ou sans
un diluant réactif tel que l'éther butyl-glycidylique, et
durcies au moyen d'une polyamine telle que la diéthy-
l¯netriamine, produisent sur des panneaux métalliques
des revÛtements cassants, dont la rÚsistance aux chocs
est mÚdio¯re.
omme les revÛtements de rÚsine Úpoxy
trouvent de nombreuses -applications dans lesquelles les
conditions du milieu ambiant nécessitent une épaisseur
importante du revÛtement, la -fragilitÚ et la faible rÚsis
tance aux chocs se manifestent facilement. Dans certains cas, les simples changements de dimension causÚs parles
variations normales de tempÚrature suffisent pour pro voquer @un fissurage important d'un revÛtement de rÚsine
époxy.
On s'est dÚjÓ efforcÚ d'amÚliorer la flexibilitÚ et la
rÚsistance aux chocis des rÚsines Úpoxy au moyen de
modificateurs. Les modificateurs employés peuvént'etie
classésenmodificateursréactifs'et non réactifs. Les mp- dificateurs réactifs sont. génétaîement des polyammes ou
polyamides rÚsineux Ó haut poids molÚculaire. Bien que
la flexibilitÚ soit amÚliorÚe, les rÚsines Úpoxy durcies
s'altèrent avec le temps, deviennent plus fragiles, perdent leur souplesse et leur résistance aux chocs, car elles dur
cissent par vieillissementen'l'espace de quelques mois.
Les modificateurs non réactifs comprennent dos plas
tifiants et des rÚsines Ó bas poids molÚculaire. Comme il faut des quantitÚs-relativement importantes de-ces mati¯
res pour qu'elles produisent une amÚlioration apprÚcia
ble, et comme ces mati¯res ont une rÚsistance chimique
et aux solvants bien infÚrieure Ó celle des rÚsines Úpoxy,
le comportement général de la résine. en souffre, bien
que la flexibilité et la résistance aux chocs soient amé
liorées.
Dans'la. composition selon l'invention, ces inconvé-
nients sont climmos grâce, à ! a présence de 15 à 65 par
ties en poids, pour 100. parties en poids de l'époxyde
d'un polyhydroxyéther thermoplastique de formule
- [-D-O-E- 0-1 n-
dans laquelle D est le reste d'un phÚnol dihydroxylÚ, E est un reste hydroxylÚ d'un Úpoxyde et n est Úgal ou supÚrieur Ó 30.
Cette composition durcissable trouve de nombreuses '
applications, notamment l'enrobage de dispositifs Úle
ctriques et autres applications du domaine du moulage, les revÛtements, les adhÚsifs, les liants pour divers renforcements, en particulier les renfor¯ements en fibres, par exemple en fibres de mÚtal ou de verre, la fabrcation d'articles devant offrir une excellente rÚsistance chimique et un degrÚ de@tÚnacitÚ supÚrieur Ócelui d'une jésine épqxy iurcie mais non modifiée, par exemple de matrices d'emboutissage et de rÚservoirs et wagons- citernes pour produits chimiques, armÚs d'un enroulement de filaments.
Toutes les rÚsines Úpoxy peuvent Ûtre amÚliorÚes par la prÚsence d'un polyhydroxyÚther thermoplastique tel que dÚcrit dans ce qui suit:
Parmi les mati¯res Úpoxy modifiables par les polyhydroxyÚthers thermoplastiques, on .peut citer les Úthers polyglycidyliques de phÚnols polyhydroxylÚs et d'autres rÚsines Úpoxy ayant une Úquivalence Úpoxy supÚrieure Ó
1,0, telle que dÚfinie dans le brevet,U.S.A.
N@ 2633458
Ces substances organiques monom¯res ou polym¯res contiennent au moins 2, et avantageusement 3, 4, ou plus, groupes époxy
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par molécule,etpeuventêtresaturées,mon''saturées, ali phatiques, cycloailiphatiques, aromatiques ou hétérocy- cliques, et peuvent être non substituées ou substituées, par exempte par des groupes hydroxyles, des atomes d'halogène et des radicaux éthers. Parmi les phénols diet polynucléaires qui conviennent pour la préparation des éthers polyglycidyliques, on peut mentionner les bisphénols décrits dans le brevet U. S.
A. No 2506486 et les polyphÚnols, par exemple des nova'laques, qui sont des produits de condensation d'un phénol avec. un aldéhyde sature ou non saturé et qui, contiennent en moyenne de 3 à 20, ou plus, groupes phenylols par molécule (voir l'ouvrage de T. S. Carswell intitulÚ ¸ Phenoplasts ¯, ÚditÚ en 1947 par Interscience Publishers, New Yo. rk). Comme exemples de polyphénds appropriés, dérivant d'un phé- nol et d'un aldÚhyde non saturÚ, tel que l'acrolÚine, on peut citer les triphénols, Res pentaphénylols et gles hepta- phénylols décrits dans les brevets U. S.
A. No 2801989 et ? 2885385.
En gÛnÚral, ces Úthers polyglycidyliques de phÚnols polyhydroxylés sont pr, épa. résspar réaction d'une épi- halohydrine avec un phÚnol polyhydroxylÚ en milieu ba sique. Le phénol polyhydroxyîé peut être mononucléaire, comme dans le cas de la résorcine, de la pyrocatéchine, de la mÚthylrÚsorcine Ou de l'hydroquinone, ou peut être di- ou polynuclÚaire.
Les phénols polyhydroxylés polynucléaires'peuvent consister en deux ou plusieurs phénols reliés par des groupes alcoyiidone, alcoyiene, éther, cétone, sulfone, etc. Ces groupes connecteurs sont illustr@s par les composés suivants : bisfip-hydroxyphényl)-éther, bisfp-hy- droxy-phÚnyl)-cÚtone, bis(p-hydroxy-phÚnyl)-mÚthane, bis (p-hydroxy-phÚnyl)-dmiÚthyl-mÚthane, bis (p-hydroxy- phényl)-benzophénone ;
l, 5-dihydroxy-naphta) léne, bis (, p- hydroxy-phÚnyl)-sulfone, ou un triphénol ou un tÚtraphÚ noi, par exemple ceux de formuiles :
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Les épihalohydrines que l'on fait réagir de préfé-
rence avec les phénols poIyhydroxylés ci-dessus sont
répichlorhydrine, la dichlorhydrine de glycérol, le 3chloro-1,2-Úpoxy-butane, le 3-bromo-l,2-Úpoxy-hexane et
le 3-chloro-l, 2-spoxy-octane.
D'autres polyépoxydes sont également utilisables, no
tammen° le bis (2, 3-époxy-cyolopenityl)-éther, I'e 3, 4 Úpoxy-6-mÚthyl-cyclohexane carboxylate de 3, 4-époxy-6
mÚthyl-cyclohexylmÚthyle, le dioxyde de vinylcyclo-
hex¯ne et le dioxyde de dicydopontadiene.
Les polyépoxydes sont durcis par réaction en présence d'un durcisseur, qui peut être, par exemple, un
acide ou unainhydridediacideorganique ou une amine
primaire ou. secondaire. Comme exemples de durcis
seurs appropriÚs, On peut citer l'Úthyl¯nediamine, la di Úthyl¯netriamine, la triÚthyl¯netÚtramine, la dimÚthyl
amine, la propylamine, les complexes monoÚthylamine
trifluorure de bore, l'hydroxyÚthyl-diÚthyl¯netriamine,
la pipÚridine, l'a-mÚthylbenzyl-dimÚthylamine, le tridimÚ
thyl amino mÚthyl phÚnol, la mÚtaphÚnyl¯nediamine,
l'acide oxalique, l'anhydride phtailique, l'anhydride ma l@ique, l'anhydride hexahydrophtalique, l'anhydride py-
romellitique et l'anhydride chlorendique.
Par ¸ polyhydroxyéther thermoplastique , on entend ici les polymères linéaires de formule générale - [-D-O-E-O] n dans laquelle D est le reste d'un phénol'dihydroxylé, E est un reste hydroxylé d'un apoxyde, et n représente le degré de polymérisation et est égal Åa au moins 30, et de préférence à 80 ou plus. Le terme polyhydroxyéther thermoplastique > englobe les mélanges d'au moins deux polyhydroxyéthans thermoplastiques.
Le phÚnol dihydroxylÚ dont dÚrive le reste de phÚnol dihydroxylÚ D peut Ûtre un phÚnol dihydroxylÚ mono nucléaire, comme, par exemple, l'hydroqumone et la ré- sorcine, ou un phénol dihydroxylé polynucléaire comme, par exemple, ceux de formule générale
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dans laquelle Ar est un radical divalent d'hydrocarbure dramatique, par exemple un radical naphtylène et, de préférence, phanylène, Y et Yj, qui peuvent être identi- ques ou différents, sont des radicaux alcoyles, Ide préfé- rence de 1 à 4 atomes de carbone, des atomes d'halogène, c'est-à-dire de fluor, de chlore, de brome et d'iode, ou dos radicaux alcoxy,
de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, r et z sont des nombres entiers ayant une valeur de 0 à un maximum correspondant au nombre d'atomes d'hydrogène du'radical aromatique Ar qui peuvent être remplacés par des substituants, et RI est une liaison entre des atomes de carbone adjacents, comme dans le cas du dihyd'roxydiphényle, ou est un radical di valent, notamment un Iradical
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ou un radical d'hydrocarbure divalent tel que les radicaux alcoyl¯nes, alcoylidÚnes, cycloaliphatiques, par exemple cycloalcoyl¯nes et cycloalcoylid¯nes, les radicaux alcoyl¯nes, alcoylid¯nes et cycloaliphatiques halogÚno- alcoxy- ou aryloxy- substituÚs, ainsi que les radicaux albalrylènes et aromatiques, y compris les radicaux aromatiques halogÚno-, alcoyl-,
alcoxy- ou aryloxy- substituÚs et un noyau condensÚ Ó un groupe Ar; ou R1 peut Ûtre un radical polyalcoxy ou polysiloxy, ou deux ou plusieurs radicaux alcoylid¯nes sÚparÚs par un noyau aromatique, un groupe amino tertiaire,. une liaison d'éther, un groupe carbonyle ou Mn. groupe soufré, tel que sulfoxyde.
Comme exemples de phÚnols dihydroxylÚs polynuclÚaires, on peut citer :
les bis-(hydroxy-phÚnyl)-alcanes, par exemple le 2,2bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-propane, le 2,4'-dihydroxy-diphÚnylmÚthane, le bis-(2-hydroxy-phÚnyl)-mÚthane, le bis (4-hydroxy-phÚnyl)-mÚthane, le bis-(4-hydroxy-2,6-dimÚthyl-3-mÚthoxy-phÚnyl)-mÚthane, le 1,1-bis-(4-hydroxyphÚnyl-Úthane, le 1,2-bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-Úthane, le 1, 1-bis-(4-hydroxy-2-chloro-phÚnyl)-Úthane, le 1, 1-bis-(3mÚthyl-4-hydroxy-phÚnyl)-Úthane, le 1,3-bis-(3-mÚthyl-4hydroxy-phÚnyl)-propane, le 2,2-bis-(3-phÚnyl-4-hydroxyphÚnyl)-propane, le 2,2-bis-(3-isopropyl-4-hydroxy-phÚnyl)-propane, le 2, 2-bis-(2-isopropyl-4-hydroxy-phÚnyl)propane, le 2, 2-bis-(4-hydroxy-naphtyl)-prolpane, le 2, 2bis -(4 - hydroxy - phÚnyl) - pantane, le 3,3-bis-(4-hydroxyphÚnyl)-pentane,
le 2,2-bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-heptane, le bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-phÚnylmÚthane, le bis-(4-hydroxyphÚnyl)-cyclohexylmÚthane, le 1,2-bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-1,2-bis-(phÚnyl)-propane et le 2,2-bis-(4-hydroxyphÚnyl)-1-phÚnyl-propane ;
les di(hydroxy-phÚnyl)sulfones, par exemple la bis (4-hydroxy-phÚnyl)-sulfone, la 2,4'-dihydroxy-diphÚnylsulfone, la 5'-chloro-2,4'-dihydroxy-diphÚnylsulfone et la 5'-chloro-4,4'-dihydroxy-diphÚnylsulfone ;
les di(hydroxy-phÚnyl)Úthers, par exemple le bis-(4hydroxy-phÚnyl)-Úther, les 4,3'-, 4,2'-, 2,2'- et 2,3'-dihydroxy-diphÚnylÚthers, le 4,4'-dihydroxy-2,6-dimÚthyl-diphÚnylÚther, le bis-(4-hydroxy-3-isobutyl-phÚnyl)-Úther, le bis-(4-hydroxy-3-isopropyl-phÚnyl)-Úther, le bis-(4-hydroxy-3-chloro-phÚnyl)-Úther, le bis-(4-hydroxy-3-fluorophÚnyl)-Úther, le bis-(4-hydroxy-3-bromo-phÚnyl)-Úther, le bis-(4-hydroxy-naphtyl-Úther), le bis-(4-hydroxy-3chloro-naphtyl)-Úther, le bis-(2-hydroxy-diphÚnyl)-Úther, le 4,4'-dihydroxy-2,6-dimÚthoxy-diphÚnyl-Úther et le 4,4' dihydroxy-2, 5-diéthoxy-diphényl-éther.
So ! nt également appropriés les bisphonols qui résul- tent de la rÚaction du 4-vinyl-cyclohex¯ne avec des phÚnols, par exemple le 1,3-bis(p-hydroxy-phÚnyl)-Úthylcyclohexane, et le bisphÚnol qui rÚsulte de la rÚaction du dipentene ou de ses isomères avec des Iphénol's, par exemple le 1, 2-bis- (p-hydroxy-phényl)-1-méthyl-4-isopropyl- cyclohexane, ainsi que les bisphÚnols tels que le 1,3,3-trimÚthyl-1-(4-hydroxy-phÚnyl)-6-hydroxy-indane et le 2,4bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-4-mÚthyl-pentane.
Des phÚnols dihydroxylÚs polynuclÚaires particuli¯rement avantageux ont la formule :
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dans laquelle Y et Y1 sont tels que définis précédez- ment, r et z ont des valeurs de 0 à 4 inclusivement, et
RI est un radical divalent d'hydrocarbure aliphatique saturé, on particulier um radical alcoyiène ou alcoyiidène de 1 Ó 3 atomes de carbone, ou un radical cycloalcoyl¯ne d'au plus 10 atomes de carbone.
Des mêlâmes de phénols dihydroxyl'és'peuvent éga- lement Ûtre employÚs et, lorsque l'expression ¸ phÚnol dihydroxylÚ ¯ ou ¸ phÚnol dihydroxylÚ polynuclÚaire ¯ est employÚe dans le prÚsent exposÚ, ces expressions englobent les mÚlanges de ces composÚs.
L'époxyde dont dérive le reste hydroxylé E peut être un monoépoxyde ou un diÚpoxyde. Par ¸ Úpoxyde ¯, on entend un composÚ contenant un groupe oxirane, c'està-dire un atome d'oxygène Né à deux atomes de car- bone aliphatiques vicinaux. Un momapoxyde contint un tel groupe oxirane et donnenaAssanceàun reste E contenant un seul groupe hydroxyle. Un diÚpoxyde contient deux de ces groupes oxirane et donne naissance Ó un reste E contenant deux groupes hydroxyle. Les Úpoxydes saturÚs, c'est-Ó-dire ceux exempts de non-saturation ÚthylÚnique
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et de non-saturation acÚtylÚnique -C?C-, sont prÚfÚrÚs.
Sont particuli¯rement prÚfÚrÚs les monoÚpoxydes saturÚs halogÚno-substituÚs, c'est-Ó-dire les Úpihalohydrines, et les diÚpoxydes saturÚs qui contiennent exclusivement du carbone, de l'hydrogène et de 1'oxygène, spécialement ceux dans lesquels les atomes de carbone vicinaux ou adjacents font partie d'une cha¼ne d'hydrocarbure aliphatique. Dans ces diÚpoxydes, l'oxyg¯ne peut Ûtre, en plus de l'oxyg¯ne d'oxirane, l'oxyg¯ne d'Úther -O-, l'oxyg¯ne d'oxacarbonyle
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ou l'oxyg¯ne de carbonyle
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Comme exemples de monoÊpoxydes,'on peut citer Jss epihalohydnnes, telles que l'epichjîohydrme, l'épibrom- hydrine, le 1,2-Úpoxy-1-mÚthyl-3-chloro-propane, le 1,2 Úpoxy-1-butyl-3-chloro-propane et le 1,2-Úpoxy-2-mÚthyl3-fluoro-propane.
Comme exemples de diÚpoxydes, on peut citer le bis (3,4-Úpoxy-cyclohexane-carboxylate) de diÚthyl¯neglycol, l'adipate de bis-(3,4-Úpoxy-cyclohexylmÚthyle), le phtala4te de bis-(3,4-Úpoxy-cyclohexylmÚthyle), le 6-mÚthyl3,4-Úpoxy-cyclohexane-carboxylate de 6-mÚthyl-3,4-Úpoxy-cyclohexylmÚthyle, le 2-chloro-3,4-Úpoxy-cyclohexane-carboxylate de 2-chloro-3,4-Úpoxy-cyclohexylméthyle, l :
'éther diglycidylique, le bis- (2, 3-epoxy-cyclp- pentyl-Úther, le 1,5-pentanediol-bis-(6-mÚthyl-3,4-ÚpoxycyclohexylmÚthyle)-Úther, l'adipate de bis-(2,3-Úpoxy-2 Úthyl-hexyle), le malÚate de diglycidyle, le phtalate de dîglycidyle, le 3-oxa-tÚtracyclo[4.4.0.17,10.02,4]undÚc-8-yl2,3-Úpoxy-propylÚther, la bis-(2,3-Úpoxy-cyclopentyl)-sulfone, la bis-(3,4-Úpoxy-hexoxypropyl)-sulfone, le bis-(2,3 Úpoxy-cyclopentanecarboxylate de 2,2'-sulfonyl-diÚthyle, le 2,3-Úpoxy-butyrate de 3-oxa-tÚtracyclo[4.4.0.17,10.02,4]undÚc-8-yle, le 4-pentÚnal-di-(6-mÚthyl-3,4-Úpoxy-cyclohexylmÚthyl)acÚtal, le bis-(9,10-Úpoxy-stÚarate) d'ethyl¯ne glycol, le carbonate de diglycidyle, le 2-Úthyl-hexylphosphate de bis-(2,3-Úpoxy-butylphÚnyle), le diÚpoxydioxane,
le dioxyde de butadi¯ne et le dioxyde de 2,3dimÚthyl-butadi¯ne. Les diÚpoxydes prÚfÚrÚs sont ceux dans lesquels chaque groupe oxirane est reliÚ Ó un substituant donneur d'électron qui n'est pas immédiatement relié aux atomes ! de carbone de ce groupe oximne. Ces diepoxydes contiennent le groupement
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dans lequel A est'un substituant donneur d'électron, tel que
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Q est un radical d'hydrocarbure saturÚ, tel qu'un radical alcoyle, cycloalcoyle, aryle ou aralcoyle.
On peut employer un seul monoÚpoxyde ou di Úpoxyde ou un mÚlange d'au moins deux monoÚpoxydes ou diÚpoxydes pour prÚparer les polyhydroxyÚthers thermoplastiques, et les termes ¸ monoÚpoxyde ¯ et ¸ di Úpoxyde ¯ englobent un mÚlange d'au moins deux mpnoéppxydes ou diépoxydes, respectivement.
La composition selon l'invention peut contenir les additifs usuels pomr nésines thermopla-stiques-ou thermo- durcissa. bles, par-exemple des pigments, oolo-mnts, opa- cifiants, lubrifiants, charges et diluants.
Ces additifs peuvent être ajoutes au çompo. satnt époxy ou au polyhydroxyÚther ou au mélange de ces deux in grédients à n'importe quel moment a-vant te durcissement final.
Le mode d'incorporation du po'lyhydroxyéther ther- moplastique à la matière époxy n'a généralement pas d'importance pour de nombreuses applications, telles que les compositions de moulage, pour lesquelles les techni- ques de mélange par basculement, au moyen d'un agitateur ou dans un moulin et les techniquesanalogues de mélange intime peuvent être employées. Les enduits, pour le collage, la protection et/ou da décoration, peu vent être préparés par dissolution du. composant poly- hydroxyÚther et du composant Úpoxy dans le mÛme sol vant ou dans des solvants compatibles, avant t-ou-après avoir mélangé les composa'nts.
Bien que l'-éther diglyci- dylique du bisphénol-A et que les polyhydroxyéthers
thermoplastiques soient largement compatibles, l'introduction de certains composants aminÚs provoque une incompatibilitÚ et, lorsque des mÚlanges limpides ou -translucides sont désirés, il faut veiller à employer un solvantdanslequelles.composantscombinéssedissol- vent. Par exemple, dans le cas d'un mÚlange comprenant un polyhydroxyÚther thermoplastique, l'Úther diglycidylique du bisphÚnol-A et une polyamine aliphatique telle que la diÚthyl¯netriamine, une cÚtone telle que la mÚthylÚthylcÚtone ou l'acÚtone peut Ûtre employÚe avantageusement pour former une solution compatible,
Úventuellement grÔce Ó la formation d'une base de
Schiff.
En tout cas, les pellicules sÚchÚes paraissent con tenir jdes composants entièrement compatibles.
Pour la formation de revêtements à partir de solu- tions, des solvants très divers peuvent être employés.
Comme exemples de tels solvants, on peut citer la mé-
thyléthytcétone, le tÚtrahydrofuranne, l'oxyde de mési-
tyle, le dimÚthylformamide, zozo acétate de méthylcello- solda > (marque de fabrique), le ¸ butyl carbitol y (marque de fabrique), le ¸ butyl cellosolve ¯ (marque de fa
brique), le diéthyl carbitol > (marque de fabrique), l'alcool diacÚtonique, l'Úpoxydiglycol, le dioxane, le dimÚ
thylsulfoxyde, la ¸ pentoxone ¯ et les mÚlanges de ces
substances, par exemple un mélange toluène :
butanol 1 60 : 40, un mélange méthyléthylcétone : toluène 1 : 1, un mélange méthyléthylcétone : acétate-de callosolve : toluène 38 : : 47 : 15. Les revêtements à base de solvants
sont généralement cuits, bien qu'une évaporation du solvant Ó la tempÚrature ordinaire puisse former un revÛ
tement satisfaisant. Une cuisson pendant 15 minutes Ó
149 C ou 5 minutes à 177 C est préférée pour une adhérence maximum. Des revêtements peuvent également être appliqués à partir d'une phase'fondue à chaud.
Dams les exemples qui suivent, les parties et pour- centages sont. en poids, sauf indication contraire.
Exemple 1 :
Le polyhydrpxyéther thcrmpplastique utilisé peut Ûtre prÚparÚ par rÚaction de quantitÚs ÚquimolÚculaires de 2,2-bis-(4-hydroxy-phÚnyl)-propane et d'Úpichlorhydrine, en prÚsence d'hydroxyde de sodium, de la ma ni¯re suivante : on a utilisé un récipient pourvu'd'un agitateur, d'unthermomètreet de moyens pour le reflux.
Dans ce récipient, on a placé :
Parties
2, 2-bis (4-hydroxy-phÚnyl)-propane 114, 5
épichlb, rhydrin, e (99, 1 /o) 46, 8
méthanol 96, 0 butanol.....10,0
hydroxyde de sodium (97, 5 lo). 22, 6
eau 70, 0
On a agité ce mélange à la température ordinaire pendant 16 heures afin que la. réaction de copulation ini- tiale se produise. Ensuite, on a chauffé le mélange à 800C pendant 1 heure. On a ajouté dans le'récipient 60 parties, d'un mélange 7 : 3 de toluène : butanol. On a continué Ó chauffer le mélange à 800 C pendant encore 2 heures.
On a encore ajouté dans le récipient 50 parties du mélange toluène : butanol 7 : 3 et 4, 5 parties de phé nol. On a continuÚ Ó chauffer le contenu du rÚcipient Ó 800 C (reeux) pendant 2, 5 heures. Après trefroildissement, on a Útendu le mÚlange rÚactionnel avec 200 parties du mélÅanlge toluène : butanol 7 : 3. On a ajouté 100 parties d'eau dans le récipient et on l'a agitée avec le contenu pour dissoudre les se) ts présents dans le mélange réactionnel. On a laissé le contenu du récipient. se déposer pen- dan. 10 minutes, au cours desquelles il s'est formé une phase intérieure de saumure. On a séparé cette couche inférieure par décantation.
On a lavé la couche supérieure, contenant la solution de polymère, successivement avec deux portions de 160 parties d'eau et avec un mé- lange d'acide phosphorique Ó 85% et de 100 parties d'eau (pH = 2) pendant 1 heure. On a à nouveau séparé, par décantation, la phase supérieure, consistant en la solution de polymère, et on Fa lavée avec 4 portions successives de 200 parties d'eau contenant 4, 5 O/o de bu tanot. On a ensuite fait coaguler le polymère lavé dans de l'isopropanol, on l'a recueilli par filtration et séché.
On a revêtu une série de panneaux en acier laminé à froid avec une solution d'une composition comprenant l'Úther diglycidylique du bisphÚnol-A (88 parties) et de
T'éther glycidyl-butylique (12 parties) pour un total de 100 parties, le polyhydroxyéther thermoptias. tique ci-dessus (20 parties) et de la diéthylène-triamine (11 parties).
Cette composition avaiit été préparée. par addition d'une solution du polyhydroxyéther thermoplastique dans de la méthyléthyloétone à un malamge de la matière époxy et de l'anime. On a ainsi obtenu'un mélange compatible.
On a immergé chaque panneau. dams la solution. pendant un laps de temps et un nombre de fois suffisant pour obtenir l'épaisseur de revêtement désirée, puis on l'a séché dans uns four h 177o C pendant 15 minutes. On a séché un groupe de panneaux à'la température ordinaire pour lia détermination de la tendance au voilage. L'épaisseur finale du revêtement a été de 0, 02 à 0, 038 mm sur les panneaux à revêtement mince et a dépassé 0, 05 mm sur les autres panneaux.
Sur chaque panneau, on a déterminé l'adhérence du revêtement par arrachage rapide d'un ruban de caSbphane usuel, coHé à la surface revê- tue, la. résistance aux chocs par r l'épreuve de Gardner, la flexibilité par'flexion autour d'un mandrin) de 3, 17 mm et la résistafnce a) ux solvants par touche à l'acétone et au toluène. Les résultats sont rassemblés. dans le. tableau ciaprès.
Des supports de bois et de verre peuvent être revêtus de manière semblable. L'éther diglycidylique utilisé da-ns cet exemple peut être remplacé par le bis (2, 3-époxycyclopentyl)-Úther.
Exemple 2 :
On a répété l'exemple 1, mais en utilisant 40 parties d ! u potyhydroxyether thermoplastique pour 100 parties de composition époxy. Les résultats sont'rassemblés dans te tableau ci-après.
Exemple 3 :
On a répété l'exemple 1, mais en utithsant 60 parties du polyhydroxyéther thermoplastique pour 100 parties de composition époxy. Les résultats sont rassemblés dans le tableau'ci-après.
TÚmoin:
On a répété l'exemple 1, mais en omettant le polyhydroxyéther thermoplasfique, pour for, mer un système résineux iépoxy classique. Les résultats sont rassemblés dans le tableau ci-après.
Tableau
Epaisseur Résistance
Composition du Adhérence aux chocs Flexion To, uche Towche
de revêtement da ruban Gardner sur mandrin à au
Exemple revêtement (mm-10-2) Scotch (kgm) de 3, 17mm'acétonetoluène
Témoin Epoxy M/2-3, 8 Excellente 0, 23 casse ramolli bon
Deta (2) 100/11 5, 1 + id. 0, 23 casse. ramaE bon
Epoxy/PHE (3)/2-3, 8 id. 1, 61 résiste. ramolli bon
Deta 100/20/11 5, 1 + Sid. 0, 23 casse mimons bon
2 Epoxy/PHE/2-3, 8 id. 1, 85 résiste un) peu ramolli bom
Deta 100/40/11 5, 1 + id. 0, 92 résiste id. bon
3 Epoxy/PHE/2-3, 8 id. 1, 85 résiste id.
bon
Deta 100/60/11 5, 1 + id. 1, 61 résiste id. bon (1) Mélange 88/12 d'ether diglycidylique du bisphÚnol-A et d'Úther butyl-glycidylique.
(2) Diéthylène-triamine.
(3) Poïyhydroxyéther thermoplastique.
Dans tous les cas, la. tendance au voilage dles revê- tements sèches à l'air a. été améliorée par rapport à celTe du témoin.
-L'examen du tabivau révèle que tous les Isystèmes ont présenté (1) urne excellente adhérence ; (2) une excel- lente résistaoee aiu toluène, et (3) une résistance à l'acé- tone équivalente, les systèmes contenant des proportions supérieures de polyhydroxyéther thermoplastique (exem- ples 2 et 3) étant un peu meilleurs à cet égard.
En ce qui concerne la résistante aux chocs, la présence du polyhydroxyéther thermopîastique a amélioré tous les revêtements minces (exemples 1, 2 et 3) jet, utilisé en proportion un pou plus forte, a. amélioré également la. résistance aux chocs des revêtements plus épaiis (dépas- sant t 0,05 mm) (exemples 2 et 3). Dans la plupart des cas, l'emploi d'un polyhydroxyÚther thermoplastique a augmentÚ la rÚsistance aux chocs de plusieurs fois.
De mÛme, dans l'essai de flexibilitÚ, par flexion sur un n mandrin, de 3, 17 mm, tous les revêtements minces se sont montrés très amélioirés et les revêtements plus épais contenant plus de. 40 parties de polyhydroxyéther thsr moplastique ont été également améliorés.
Il est remarquable que ces améliorations n'aient pas été obtenues au détriment de là résistance aux solvants.
Les objets armés, fÅabriqués par enductioln, d'une armature, par exemple de fibres de verre ou de métal, puis arrangement ou entassement de ces dernières en un objet, ont également une meilleureflexibilité.Aprèsséchage, le système résineux revêt les fibres et les lie entre elles.