Mécanique Jacquard La présente invention a jour objet une mécanique Jacquard destinée au tissage d'un tapis en double pièce sur métier<B>à</B> une navette, avec fils flottés incorporés et envers visible, la levée<B>de</B> chaque moitié des crochets étant alternativement sélectionnée par des cadres. Une telle mécanique a<B>déjà</B> été décrite dans le brevet fran çais No <B>1346559</B> déposé le 21 décembre<B>1962.</B>
Dans une telle mécanique, le bac<B>à</B> griffes soulève <B>à</B> chaque coup un grand nombre de crochets qui, est, par exemple, pour un cycle<B>à</B> quatre coups: loirs<B>de</B> la première duite, la moitié des crochets moins ceux qui formant le dessin.
lors de la deuxième duite, les crochets formant le dessin<B>;</B> lors de la troisième duite, les crochets ne formant pas le dessin<B>;</B> lors de la quatrième duite, la moitié des crochets plus ceux qui forment le dessin.
On constate que dans l'ensemble, plus de la moitié des crochets sont levés. Or chaque mouvement de cro chet occasionne un frottement sur le talon<B>de</B> l'aiguille, sur la butée du crochet, sur les arcades et entre les fils de chaîne.
L'invention a pour but de réduire une partie de ces frottements en faisant travailler les fils de chaîne<B> à</B> la baisse , c'est-à-dire que les fils (et par conséquent les crochets) qui devraient être levés avec la mécanique connue restent au repos tandis que les fils qui restaient au repos avec la mécanique connue, baissent. Ces der niers étant moins nombreux il<B>y</B> a donc moins de frot tement sur les talons des aiguilles, sur les butées des crochets et sur les arcades.
La mécanique Jacquard suivant l'invention est ca ractérisée en ce que les griffes ne se déplacent pas verti calement et sont au niveau des -têtes de crochets lorsque ceux-ci sont<B>à</B> leur position de repos, les crochets repo- sent sur une planche<B>à</B> crochets mobile verticalement entre une position supérieure de repos et une position inférieure, et les crochets sélectionnés par le carton res tent immobiles, accrochés aux griffes, tandis que les au tres descendent avec la planche<B>à</B> crochets.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, deux formes d'exécution de la mécamque selon l'invention. <B>-</B> La fig. <B>1</B> est un schéma d'une mécanique Jacquard positive constituant ladite première forme d'exécu tion.
<B>-</B> La fig. 2 est un schéma d'une mécanique Jacquard négative constituant ladite seconde forme d'exécu tion.
Comme dans le brevet français No <B>1346559</B> du 21 décembre<B>1962,</B> la mécanique Jacquard représentée en fig. <B>1</B> comporte un cylindre<B>5 à</B> section carrée qui agit sur des aiguilles horizontales<B>31,</B> rappelées par des res sorts<B>33</B> et qui, elles-mêmes, peuvent infléchir des cro chets<B>10 à</B> profil en<B>U</B> par leurs talons<B>32.</B> Ces crochets sont guidés par des tiges 12 maintenues sur des traver ses IC solidaires du châssis de la mécanique.
Ils sont maintenus par des tiges butées 14 et reposent sur la planche<B>à</B> crochets<B>Il.</B> Leurs têtes<B>15</B> peuvent s'accro cher sur les griffes basculantes 20 suivant la position de celles-ci et la sélection opérée par le carton<B>9</B> sur le cylindre<B>5.</B> Chaque crochet<B>10</B> supporte une arcade<B>16</B> qui traverse la planche<B>à</B> crochets<B>11</B> et la planche d'ar cades 120 et qui comporte, au-dessous de la planche 120, un #illet dans lequel passe un -fil de chaîne de poils. La mécanique comporte encore deux cadres<B>CI</B> et <B>C2</B> possédant respectivement des tiges<B>50</B> et<B>51</B> qui peu vent agir chacune sur une moitié des crochets de la manière qui a été décrite dans le susdit brevet.
La fig. <B>1,</B> dont les éléments viennent d'être énumé rés, représente une mécanique positive c'est-à-dire qu'un trou dans le carton<B>9</B> détermine la levée relative<B>de</B> l'arcade correspondante.<B>H</B> est dit levée relative car en réalité cette arcade ne bouge pas et ce sont toutes les autres qui<B> </B> baissent .
La fig. 2 représente une mécanique négative, c'est- à-dire que c'est l'absence de trou dans le carton qui déterminé la levée relative de l'arcade correspondante. Cette mécanique comporte les mêmes éléments que ceux de la fig. <B>1</B> mais les aiguilles<B>31</B> sont dépourvues de ressorts<B>33</B> car elles sont rappelées vers le cylindre<B>5</B> par les crochets eux-mêmes. Dans ce cas, des cadres Cll et<B>C12</B> sont disposés différemment pour que les tiges<B>50</B> et<B>51</B> appuient en sens inverse de ce qu'elles faisaient dans le cas de la fig. <B>1.</B> Les tiges butées 14 ont également leurs positions inversées.
Dans les deux cas illustrés au dessin, les griffes 20 ne se déplacent pas verticalement mais la planche<B>à</B> cro chets<B>Il</B> est animée d'un mouvement alternatif vertical entrahiant avec elle les crochets qui n'ont pas été sélec tionnés par la feuille de carton<B>9</B> ou qui n'ont pas été poussés par les cadres<B>CI, C2,</B> Cll, <B>C12,</B> ainsi que les arcades<B>16</B> correspondantes.
Dans le cas de tissage de tapis en double pièce sur métier<B>à</B> une navette avec les fils flottés incorporés et l'envers visible, les crochets suivant le mouvement de la planche<B>à</B> crochets<B>Il</B> sont généralement moins nom breux que ceux qui restent accrochés aux griffes 20. Par conséquent l'ensemble des crochets frotte moins sur les talons<B>32</B> des aiguilles<B>31,</B> sur les tiges de butée 14 et l'ensemble des arcades<B>16</B> frotte moins sur la planche d'arcades 120.
Le montage des fils de chaîne peut être fait indiffé remment en suivi ou par corps séparés tel qu'il a été décrit dans le brevet français No <B>1346559</B> déposé le 21 décembre<B>1962.</B>
Ainsi la sélection des fils de chaîne incorporés faite par un système de cadres<B>CI, C2, Cl l, C12,</B> sur les cro chets<B>10,</B> pourrait être 'faiiite <B>à</B> un autre endroit, par exemple sur les aiguilles<B>31</B> par un moyen apportant le même résultat qui serait exploité de, la même manière par le mouvement vertical alternatif<B>de</B> la planche des crochets<B>Il</B> associé<B>à</B> une immobilité verticale des grif fes 20. De même on pourrait imaginer des mouvements simultanés alternatifs verticaux en opposition d'ampli tudes réduites des griffes 20 et de la planche<B>à</B> crochets <B>11 ,</B> dans ce mouvement l'amplitude du mouvement des griffes serait plus faible que l'amplitude du mouvement de la planche<B>à</B> crochets pour réduire le frottement.
On peut aussi imaginer que les griffes sont fixes verticale- ment mais que la planche<B>à</B> crochets<B>Il</B> exécute un petit mouvement vers le haut, pour accrocher les crochets sélectionnés sur les griffes, avant de descendre, c'est- à-dire que la planche<B>Il</B> effectue un mouvement verti cal alternatif de faible amplitude au-dessus de sa posi tion de repos avant d'effectuer son mouvement vertical alternatif d'amplitude normale en dessous de sa position de repos.