Récipient et son support
La présente invention a pour objet un récipient thermoplastique sans joint à paroi mince et son support creux complémentaire, le récipient pouvant tre monté télescopiquement et retenu dans ce support.
Les gobelets emboîtables de forme tronconique, qui sont fabriqués en papier traité de diverses façons, sont utilisés assez couramment dans les établissements ou bars qui servent des glaces, des boissons froides et chaudes et autres produits du mme type. Ces gobelets sont normalement empilés la tte en bas sur une table ou autre endroit commode et on les enlève un à un de la pile. Dans la plupart des cas, pour enlever un gobelet individuel, on utilise un porte-gobelet creux qu'on emboîte axialement sur le gobelet inférieur pour en saisir une partie et assurer ainsi l'assujettissement et le support du gobelet dans le porte-gobelet.
Le fait d'appuyer le porte-gobelet sur le gobelet supérieur de la pile tend à créer une situation dans laquelle il n'est pas toujours possible de séparer librement les gobelets individuels. La faiblesse notoire des gobelets en papier, ainsi que la rigidité relative qu'on confère à la pile de gobelets à chaque fois qu'on appuie axialement le porte-gobelet contre le gobelet du dessus, sont autant de facteurs qui réduisent la possibilité d'enlever à chaque fois un seul gobelet de la pile. Le nombre des modèles de porte-gobelets actuellement sur le marché tend à compliquer encore la situation car si un gobelet s'enlève facilement à l'aide du porte-gobelet fourni par le mme fabricant, il n'en est pas toujours ainsi quand on utilise ce porte-gobelet avec un gobelet fourni par une maison concurrente.
On connaît un type de gobelet emboîtable, ne devant servir qu'une fois, dans lequel on limite le degré de l'emboîtement télescopique avec des gobelets similaires pour faciliter la séparation des gobelets individuels de la pile, tout en permettant de retenir de façon amovible le gobelet dans une grande variété de marques et modèles de porte-gobelets actuellement sur le marché. On a cependant constaté qu'alors que les moyens d'empilage dont sont assortis les gobelets permettent d'éviter le coincement entre les gobelets emboîtés, on n'élimine pas les risques d'un emprisonnement d'air entre les gobelets adjacents, et ceci tend à maintenir les gobelets empilés lorsqu'on cherche à détacher un gobelet à la fois de la pile.
La présente invention permet de résoudre ce problème tout en conservant les caractéristiques d'empilage du gobelet et d'accrochage de ce dernier dans le porte-gobelet.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention:
- la figure 1 est une vue d'un gobelet que comprend une première forme d'exécution;
- la figure 2 est une vue d'un gobelet que comprend une seconde forme d'exécution;
- la figure 3 est une vue d'une pile inversée formée avec les gobelets de la figure 2;
- la figure 4 est une coupe partielle à plus grande échelle montrant l'empilage des gobelets de la figure 1;
- la figure 5 est une coupe partielle à plus grande échelle montrant l'empilage des gobelets de la figure 2;
- la figure 6 est une coupe partielle à plus grande échelle montrant l'empilage de deux gobelets de la figure 1;
- la figure 7 est une coupe à plus grande échelle d'un porte-gobelet portant le gobelet de la figure 1 ou de la figure 2;
- les figures 8 à 11 sont des coupes de divers portegobelets portant le gobelet dela figure 1 ou de la figure 2;
- la figure 12 est une vue d'un gobelet que comprend une troisième forme d'exécution;
- les figures 13 à 15 sont des vues de gobelets que comprennent d'autres formes d'exécution, et
- la figure 16 est une coupe selon 16-16 de la figure 15.
Le gobelet qui va tre décrit est réalisé en une matière plastique, par exemple en polystyrène ayant une forte résistance à l'impact. De tels gobelets présentent des avantages nets sur les gobelets en papier qui ont été imprégnés ou enduits d'une cire. Parmi les avantages, on mentionnera celui que le gobelet peut tre moulé sous forme d'une structure unitaire, à paroi mince et sans aucune couture, et par conséquent sans poser de problèmes de fuite du contenu comme c'est le cas avec les gobelets en papier.
Le gobelet C 1 représenté à la figure 1 présente une paroi de fond 10 et une paroi latérale s'évasant vers le haut et vers l'extérieur 12 qui s'étend à partir de ce fond pour former un récipient d'une forme générale tronconique. On remarquera que la paroi latérale 12 est décalée à partir de l'axe vertical du gobelet d'un angle d'environ 20 . Cette paroi latérale 12 se termine à sa bordure supérieure par une lèvre 14 en saillie radiale qui est formée d'un seul tenant avec la paroi latérale du gobelet. La lèvre 14 peut avoir des formes et des configurations différentes. Il y a lieu de noter que le gobelet C 1 présente une première etune seconde surface d'accrochage axialement espacées 16 et 26, respectivement, en vue de son maintien dans des porte-gobelets creux ayant des formes différentes, comme on le verra par la suite.
Le gobelet C 2 représenté aux figures 2 et 3 est sensiblement identique au gobelet C 1, et c'est pourquoi on a conservé les mmes références pour désigner des parties équivalentes, en les faisant suivre du suffixe a . Le gobelet C 2 présente également une première et une seconde surface d'accrochage 16a et 26a respectivement, mais dans ce cas, la première surface 16a est espacée axialement vers le haut à partir du fond 10a du gobelet de façon à réaliser une section tronconique à la bordure inférieure de la paroi latérale 12a. Cette section tronconique 1 1 constitue une autre surface d'accrochage pour l'un ou l'autre des porte-gobelets, comme on le verra plus loin.
Un examen des figures 7 à 10 montre que le gobelet C 1 peut tre monté dans l'un ou l'autre des porte-gobelets
H 1 à H 4 et tre retenu par des éléments d'accrochage faisant partie des porte-gobelets, tandis que le gobelet C 2 outre son aptitude à tre monté dans l'un ou l'autre de ces porte-gobelets, peut l'tre également dans le portegobelet du type H 5 représenté à la figure 11. Cette possibilité supplémentaire provient de la présence de la section tronconique supplémentaire 1 1 au voisinage du fond du gobelet C 2.
Les porte-gobelets H 1 à H 5 constituent des exemples représentatifs des porte-gobelets qu'on trouve dans le commerce. Tous ces porte-gobelets sont d'un aspect à peu près similaire mais présentent des éléments d'accrochage à des hauteurs axiales différentes, selon les préférences de tel ou tel fabricant. Pour faciliter la compréhension des différentes formes possibles du porte-gobelet, on commencera par étudier en détail le porte-gobelet H 1 et ensuite on le comparera aux autres porte-gobelets
H2 à H5.
Le porte-gobelet H 1 comprend une base 40 et un support creux 42 du gobelet. La paroi périphérique intérieure 44 du support 42 présente une zone évasée ouverte 46 qui est d'une façon générale complémentaire à la conicité de la paroi latérale des gobelets C 1 et C 2.
En saillie radiale vers l'intérieur à partir de cette paroi périphérique intérieure du support se trouve un élément d'accrochage 50 ayant la forme d'une protubérance d'un seul tenant avec le porte-gobelet. A la figure 7, on voit clairement la façon dont cette protubérance coopère avec la surface d'accrochage 26 du gobelet C 1.
Les porte-gobelets H 2 à H 5 (fig. 8 à 11 respectivement) sont sensiblement similaires au porte-gobelet H 1, comme il ressort de l'emploi des mmes références numériques pour désigner les parties équivalentes, mais avec adjonction des suffixes 1 , m , n et p pour les porte-gobelets H 2, H 3, H 4, H 5, respectivement. Le porte-gobelet H 2, au lieu d'avoir une butée relativement rigide sur la paroi périphérique intérieure de sa partie de support, présente une ouverture 48 dans la paroi périphérique intérieure 441 du support 421 afin de recevoir une bague annulaire élastique 52. La bague 52 est à un niveau plus bas que la protubérance 50 du porte-gobelet H 1, et par conséquent on a prévu sur les gobelets une portion spéciale de la première zone d'accrochage 16 pour coopérer avec cette bague et retenir axialement le gobelet dans le porte-gobelet.
Les porte-gobelets H 3 et H 4 représentés aux figures 9 et 10 respectivement présentent un doigt 54 et un élément d'accrochage annulaire 56, respectivement, et chacun de ces éléments est analogue à la protubérance 50 du porte-gobelet H 1, mais on remarquera que chacun de ces éléments d'accrochage est à une hauteur axiale différente de celle de l'autre et de celle de la protubérance 50. I1 en résulte la nécessité de former des parties d'accrochage supplémentaires dans la première zone d'accrochage 16, pour permettre de retenir le gobelet C 1 dans chacun de ces modèles de porte-gobelet.
Les porte-gobelets H 1 à H 4 ont sensiblement la mme hauteur axiale, mais le porte-gobelet H 5 (fig. 11) est un peu plus haut que les autres. Ce porte-gobelet présente également une bague élastique annulaire 58 qui est engagée dans une ouverture 48p formée dans la paroi périphérique intérieure 44p de la mme façon que dans le porte-gobelet H 2. Cette bague est destinée à venir en prise avec la section tronconique 1 1 en saillie vers le haut à partir du fond du gobelet C 2.
Quand on utilise un gobelet conique en papier, chacun des porte-gobelets H 1 à H 5 vient en prise avec une partie axiale différente du gobelet, mais en raison de la faiblesse notoire du papier, on ne possède aucune garantie que le gobelet sera positivement empché de s'incliner ou de se dégager accidentellement de son support à un moment où il contient un breuvage ou similaire. Tout au contraire, le gobelet envisagé maintenant, selon l'une ou l'autre de ses formes fondamentales, épousera n'importe lequel des porte-gobelets décrits, et assurera en mme temps une prise positive avec les éléments d'accrochage des porte-gobelets.
Les surfaces d'accrochage ou de prise formées sur les gobelets C 1 et C2 ont été précédemment décrites, mais de façon succincte et uniquement sous forme des deux surfaces 16 et 26. On va maintenant examiner en détail chacune de ces surfaces d'accrochage, et on remarquera tout d'abord que la première surface 16 du gobelet C 1 (fig. 4) présente une série de portions de contact 18, qui sont destinées à coopérer avec les éléments d'accrochage des porte-gobelets occupant des positions différentes. Les portions de contact ont des diamètres qui décroissent à partir de l'ouverture du gobelet et vers son fond, comme on peut le voir.
Les trois portions de contact de dessous dans chaque gobelet son déportées de la paroi latérale du gobelet d'un angle de 23 , et puisque la paroi latérale elle-mme s'écarte de 20 de l'axe vertical du gobelet, chacune des portions considérées présente une conicité inversée d'environ 3 par rapport à l'axe vertical du gobelet. La portion supérieure de la première surface d'accrochage 16 s'incline sur le mme mode que la paroi latérale 12 mais avec un déport de 15 seulement par rapport à l'axe vertical du gobelet pour fournir un soutien par en dessous à la paroi latérale.
Les trois portions inférieures 18 de la première surface d'accrochage 16 présentent chacune un épaulement extérieur 20 à son extrémité inférieure et un épaulement intérieur 22 à son extrémité supérieure, dont le diamètre minimum est plus faible que le diamètre maximum de l'épaulement extérieur, afin de faciliter l'empilage des gobelets les uns dans les autres tout en empchant le coincement entre les gobelets adjacents par suite de la limitation du mouvement téléscopique possible.
Bien qu'on prévoie de préférence trois portions 18 à conicité inverse à proximité du fond 10 du gobelet C 1, il est évident que ce nombre peut tre augmenté ou diminué selon les besoins. I1 n'est pas moins évident qu'une seule des portions à conicité inverse 18 peut tre utilisée pour l'empilage, mais dans un tel cas, il serait nécessaire que cette portion particulière ait une hauteur axiale plus grande que celle des autres portions d'accrochage, ainsi que celle des protubérances ou tétons circonférentiellement espacés 28 qui sont formés dans la seconde surface d'accrochage 26 du gobelet.
L'empilage des gobelets du type C2 se fait de la mme façon que pour les gobelets C 1 en formant des épaulements à l'extrémité supérieure et à l'extrémité inférieure de chacune des trois portions inférieures d'accrochage, comme on le voit du fait que les mmes références ont été conservées à la figure 5 pour désigner des parties similaires, avec l'adjonction du suffixe a .
Bien que les éléments d'empilage incorporés dans chacun des gobelets C 1, C 2 empchent le coincement entre les gobelets adjacents en réduisant le degré de l'engagement télescopique mutuel, et en mme temps en assurant un espacement déterminé entre les parois latérales des gobelets adjacents de la pile, il existe toujours une possibilité que l'air emprisonné à proximité des surfaces d'accrochage de chacun des récipients empche l'enlèvement d'un gobelet individuel de la pile. I1 en est particulièrement ainsi en raison du vide partiel qui se produit dans cette zone lorsque les gobelets sont empilés en étant emboîtés les uns dans les autres, et mme si l'on a efficacement supprimé les risques de coincement comme il a été dit.
Pour pallier cette difficulté, des canaux sont ménagés dans les première et seconde surfaces d'accrochage des gobelets pour assurer l'admission de l'air entre eux et faciliter ainsi la séparation des gobelets individuels de la pile. Dans la première section d'accrochage 16, ces canaux sont sous forme de rainures circonférentiellement espacées 24 qui sont décalées radialement vers l'extérieur depuis la paroi intérieure des trois portions inférieures 18 de la surface d'accrochage 16. De préférence, on prévoit trois séries de telles rainures espacées de 1200 autour de la périphérie circonférentielle du gobelet. Quand les gobelets sont emboîtés, ces rainures permettent l'admission de l'air pratiquement sur toute l'étendue de la paroi latérale pour faciliter la séparation entre les gobelets.
Lajonction 25 entre la portion supérieure d'accrochage 18 et la paroi latérale 12 de chaque gobelet ne gne pas la portion d'accrochage occupant la mme position sur le gobelet emboîté dans le premier gobelet considéré, et ceci bien que la portion d'accrochage supérieure soit inclinée sensiblement dans le mme sens que la paroi latérale avec un déport de 15 à partir de l'axe vertical du récipient, par comparaison avec le déport de 20 entre la paroi latérale et l'axe vertical du gobelet.
I1 est important de signaler que les canaux ménagés dans le gobelet C 1 ne réduisent pas notablement la surface d'accrochage des portions 18 car les rainures circonférentiellement espacées 24 sont formées dans la paroi périphérique intérieure du gobelet et n'interrompent qu'une petite partie de chaque portion d'accrochage en des points circonférentiellement distincts. Plus particulièrement, on remarquera que la largeur et la hauteur de chaque rainure 24 représentent à peu près la moitié de la hauteur axiale de la portion d'accrochage 18, tandis que la profondeur de la rainure en un point quelconque est plus faible que l'épaulement intérieur 22 de la portion d'accrochage.
Alors que la seconde surface d'accrochage 26 pourrait tre formée avec une ou plusieurs portions d'accrochage similaires aux portions 18 de la surface d'accrochage 16, il se révèle plus intéressant de prévoir des tétons ou protubérances espacés 28 qui sont déviés radialement vers l'extérieur à partir du plan de la paroi latérale de façon à conserver la distance prédéterminée entre les parois latérales des gobelets emboîtés, tout en ménageant des passages entre les tétons voisins pour l'introduction de l'air entre eux. Ces tétons sont de préférence d'une forme hémisphérique afin de réaliser le maximum d'amortissement entre les gobelets voisins tout en procurant une surface d'accrochage efficace avec l'élément d'accrochage correspondant du porte-gobelet
H 1.
Les portions d'accrochage peuvent avoir une grande variété de formes et sur les figures 12 à 16, on a représenté quelques exemples de ces gobelets. Sur chacune de ces figures, on remarquera l'absence des première et seconde surfaces d'accrochage axialement espacées, mais de telles surfaces pourraient tre formées si on le désire. Le gobelet
C 3 (fig. 12) présente des protubérances circonférentiellement espacées qui servent exclusivement dans la seconde surface d'accrochage des gobelets. On voit que ces protubérances circonférentiellement espacées sont disposées en rangées, les protubérances d'une rangée n'étant pas en alignement avec celles d'une rangée adjacente.
A la figure 13, le gobelet C 4 présente plusieurs portions d'accrochage dont le diamètre décroît depuis l'ouverture du gobelet jusqu'à sa paroi de fond, de la mme façon que sur les gobelets préférées précédemment décrits, mais dans ce cas, on prévoit plusieurs rainures axiales qui interrompent ces portions d'accrochage en des points circonférentiellement espacés. Le gobelet C S des figures 15 et 16 présente des portions circonférentielles ondulées qui comportent les caractéristiques d'accrochage et de canalisation du gobelet décrit. Le gobelet C 6 de la figure 14 est construit de façon identique au gobelet de la figure 12 mais les protubérances ont une forme rectangulaire allongée au lieu de la forme semi-sphérique précédemment décrite.
La construction préférée d'un gobelet emboîtable et utilisable une seule fois est telle que le diamètre de sa paroi de fond est d'au moins 2,5 fois plus petit que le diamètre du gobelet à son ouverture supérieure. Bien qu'on réduise ainsi la stabilité propre du gobelet, c'està-dire son aptitude à se tenir lui-mme debout, on facilite en échange son admission dans les porte-gobelets des types qui ont été décrits à titre d'exemple.
I1 ressort de ce qui précède que le gobelet décrit facilite à la fois l'empilage et la séparation des gobelets individuels de la pile, tout en permettant de retenir efficacement le gobelet dans l'un quelconque des divers modèles de porte-gobelets. Les portions d'accrochage et les bordures de chaque gobelet contribuent également à le renforcer comme il sera évident. Les gobelets sont plus robustes et plus résistants aux fuites éventuelles puisqu'ils sont moulés d'une pièce à partir d'une bande de matière thermoplastique comme il est bien connu dans la technique.