Procédé de traitement du riz brun pour produire un riz blanc et appareil pour _ mise en aeuvre La présente invention a pour objet un procédé de traitement du riz brun pour produire un riz blanc et un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Il est coutumier en pratique de préparer<B>la</B> riz brun en vue de son décorticage en enlevant la poussière, la paille et autres débris du riz non décortiqué, qui est alors admis dans des balleuses à pierre dans lesquelles les balles sont enlevées ainsi qu'une partie du son qui adhère faiblement.
Le riz brun ballé est alors décortiqué dans une machine comprenant une enveloppe cylindrique ho rizontale présentant des perforations. La machine pré sente un rotor interne tournant rapidement ayant une surface nervurée, qui frotte .le riz brun contre l'enveloppe cylindrique externe pour enlever le son par frottement de l'endosperme.
L'opération de frottement superficiel est effectuée normalement dans des conditions de durée de séjour et de débit choisies pour fournir un degré voulu d'enlève ment des couches externes du son des grains de riz. Le procédé de décorticage est assez sévère et brise une pro portion importante de l'ensemble des grains de riz en deux fragments ou plus par une combinaison de facteurs comme des efforts de choc, mécanique et thermique, et la chaleur engendrée.
Le bris a pour résultat une perte du point de vue économique, étant donné que le riz brisé a une moins grande valeur sur le marché que les grains de riz entiers.
Le procédé que comprend l'invention est caractérisé en ce qu'on traite le riz brun avec un agent ,liquide de ramollissement du son en quantité suffisante pour ramol lir le son sur les grains de riz, et on décortique le son du riz en présence de cet agent.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, qua tre formes d'exécution de l'appareil que comprend l'in vention La fig. 1 est une vue latérale, partiellement en coupe, de la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue de bout correspondant à la fig. 1.
La fig. 3 est une vue avec arrachements de la seconde forme d'exécution.
La fig. 4 est une vue par-dessous, à plus grande échelle, d'un organe représenté à la fig. 3.
La fig. 5 est une vue schématique de la troisième forme d'exécution, et la fig. 6 est une vue schématique de la quatrième forme d'exécution.
Le décortiqueur horizontal représenté sur les fig. 1 et 2 comprend un ensemble 1 constitué par trois élé ments sensiblement analogues ainsi qu'une :transmission en tandem à vitesse variable. Les trois éléments sont agencés en série et présentent chacun une entrée 2, une sortie 3, une enveloppe cylindrique 4, un cylindre d'une toile métallique 5, latéralement espacé de l'enveloppe, et un rotor central 6 à l'intérieur de la toile métallique..
Chaque élément de la série est sensiblement identi- que, excepté que le sens de courts filets 7 agencés héli- coïdalement sur le rotor horizontal 6 de l'élément central est opposé à celui des filets des deux autres éléments.
Un ruban en spirale est agencé entre l'enveloppe et la toile métallique et est fixé à l'enveloppe à une distance choisie de celle-ci pour supporter la toile métallique 5 d'une façon rigide et pour fournir un trajet hélicoïdal pour un liquide s'écoulant à travers l'appareil entre la toile métallique et l'enveloppe.
Chaque enveloppe est équipée de raccords de con duite 16, 17, 18, 19 pour le liquide de façon à pouvoir envoyer un courant de solvant à travers l'élément, :soit d'une façon concurrente, soit à contre-courant, par rap port au mouvement du riz à travers lui.
La :toile métallique est fabriquée de préférence en un métal perforé ou en une ,toile métallique épaisse, qui présente des perforations ou ouvertures de mailles d'une surface trop faible pour ,permettre à un grain de céréales de passer à travers elles.
La toile métallique, en raison des orifices, présente une surface rugueuse conve nant pour frotter le son pour l'enlever du riz et le cou rant de solvant passe librement à travers lesdits orifices.
La texture de la surface perforée ou de la toile métal lique peut varier pour convenir au degré de décorticage de chaque élément successif. Ainsi, le premier élément peut entamer grossièrement la couche de son et des au tres peuvent les entamer d'une façon plus fine, ce qui a tendance à. polir les grains de riz décortiqué:
On préfère des orifices rectangulaires ou oblongs, étant donné que les orifices de cette forme diminuent le bris des grains de riz dû au fait qu'une extrémité pointue d'un grain se coince dans un orifice.
Les filets hélicoïdaux 7 se recouvrent de préférence les uns les autres sur une moitié environ de l'arc de la surface du rotor recouverte .par un filet correspondant en un groupe de filets successifs. Le rotor 6 est supporté par des paliers 9 et 10 à ses extrémités et est entraîné par une transmission représentée sous forme d'une série de pignons et de chaînes entraînés par un moteur 11 par l'intermédiaire d'un ensemble d'engrenage réducteur 12.
L'entrée 2 de chacun des éléments est agencée pour in introduire le riz sur la surface du rotor 6 entre de rotor et la toile perforée 5. On prévoit un moyen pour exercer une contre-pression sur le riz et pouvant avoir un certain nombre de formes. Par exemple, le pas des filets hélicoï daux 7 du dernier élément de la série peut être légère ment plus petit que le pas -des éléments précédents ou le pas peut diminuer progressivement du premier élément en passant par le second jusqu'au troisième élément.
Toutefois, on doit éviter une trop grande diminution du pas, attendu que ceci provoquerait un coincement du décortiquement. Selon une variante, le pas des filets héli coïdaux 7 peut être le même sur tous les rotors et on peut agencer la transmission pour entraîner un élément successif à une plus faible vitesse.
Des poulies à vitesse variable 13 et 14 et une courroie trapézoïdale 15 illus trent un type de transmission variable de ce genré: En tout cas, les filets hélicoïdaux d'un élément successif et le moyen de transmission coopèrent pour exercer un degré voulu de contre-pression sur le riz dans un élément pré- cédent.
On introduit un solvant liquide .dans un élément de la série et on peut le faire passer à travers lui, soit dans le même sens,
soit à contre-courant par rapport au sens d'écoulement du riz dans le décortiqueur. Il est préféra ble d'introduire<B>la</B> solvant dans chacun des éléments d'une façon successive et de le faire passer en un écou lement à contre-courant à travers tous les éléments. L'appareil représenté est susceptible de faire passer le solvant en un écoulement à contre-courant à .travers cha cun des décortiqueurs
successivement, puis au cours des stades successifs pour séparer le son, extraire davantage le riz et le son, récupérer le solvant et séparer l'huile de riz comme on le verra décrit.
Les fig. 3 et 4 montrent un autre appareil de blan chiment, qui comprend un trémie 20 superposée à une partie 21 de l'appareil qui se décharge au moyen d'une goulotte 22 sur un transporteur à vis hélicoïdale 24. Le transporteur comprend un carter .tubulaire externe 23, une vis hélicoïdale 25; une goulotte de déchargement 26, et un organe de transmission représenté sous forme d'un pignon 27 commandé par un moteur 28 par l'inter médiaire d'un engrenage réducteur 28a.
La polisseuse est entraînée par un moteur à vitesse variable 29 agencé pour entraîner un rotor central 30 par l'intermédiaire d'un engrenage réducteur 29a et d'un arbre de trans mission 34. Ce rotor est situé concentriquement dans un cône 31, qui peut être en un métal perforé ou en une toile métallique.
Le rotor présente des filets hélicoïdaux 32 sur sa surface, qui sont agencés de façon que lorsque le moteur entraîne le rotor, les filets hélicoïdaux s'opposent au pas sage du riz de haut en bas à travers le décortiqueur et dirigent le riz fortement contre le côté interne du cône perforé. Le riz est admis de haut en bas dans le cône perforé à l'extérieur du rotor et il s'échappe par une ou verture 33 qui entoure l'arbre de transmission central 34.
Le rotor conique 30 présente également un certain nombre de nervures raoleuses 35 (comme on le voit en particulier sur la fig. 4) qui coïncident à la périphérie du cône avec l'extrémité inférieure des filets hélicoïdaux 32. Ces nervures racleuses tournent sensiblement à la même distance au-dessus d'un tamis horizontal 36 que celles existant entre le rotor -et le cône perforé de sorte qu'elles ont tendance à balayer le riz à partir du fond du cône dans l'ouverture centrale 33.
Il est avantageux que le rotor conique soit réglé verticalement sur l'arbre de transmission 34 au moyen de vis de fixation 34a ou autre moyen de réglage de manière à pouvoir régler verticale ment le rotor sur l'arbre de commande. Un mouvement vertical considérable est nécessaire pour effectuer de fai bles changements de la -largeur de l'espace annulaire compris entre le cône perforé et le rotor et les vis de fixa tion constituent ainsi un moyen commode pour régler avec précision cet espace annulaire suivant le type de grain en cours de décorticage.
On utilise pour faire passer un courant de solvant liquide à travers une enveloppe 37, le long du cône 31 au contact du riz dans un espace annulaire compris entre le rotor 30 et le cône 31, une pompe 38 reliée pour extraire un mélange purifié d'une partie supérieure d'un réservoir de décantation 39 à travers un filtre 40 et pour introduire le mélange extrait par une conduite 41 à d'intérieur de l'enveloppe 37.
Le mélange recyclé après avoir passé à contre-cou rant par rapport au riz dans de décortiqueur est évacué à travers un filtre 42 et par une conduite 43 dans le réser voir de décantation 39. Selon une variante, on peut éta blir une liaison avec la conduite 43 par l'intermédiaire du .raccord de conduite 43a représenté comme étant bouché et le mélange peut être ramené dans le réservoir de décantation 39 à partir de ce point.
Ainsi, un recy clage est prévu et on peut prélever un courant secon daire à partir de la conduite 44 et le faire passer dans un système de récupération du solvant agencé pour sépa rer l'huile et tout excès d'eau, qui peut exister du sol vant ou dans un stade d'extraction quelconque du pro cédé où il peut être utile.
Une dispersion du mélange concentré et du :son est évacué du fond du réservoir de décantation 39 et passe par des conduites 45, 46 et 46a pour laver un mélange de riz et de son sortant du décortiqueur dans une partie inférieure du transporteur à vis hélicoïdale 24. Un cou rant secondaire de cette matière peut aussi passer par la conduite 46 dans une partie supérieure de la trémie 20 pour servir d'agent de ramollissement du son.
Un second courant secondaire du mélange concentré transportant le son en suspension passe par une conduite 47 dans les stades de séparation du son et de récupération du sol vant au dans un autre stade d'extraction voulu quel conque.
La concentration maximum du mélange con- centré est maintenue de préférence à 10 % environ d'huile au maximum de façon qu'il présente de bonnes propriétés d'extraction.
Le son passant à .travers les orifices du tamis 31 se dépose dans l'enveloppe 37 et passe à travers des orifi ces 4 ménagés dans une plaque horizontale 49 du dé- cortiqueur de façon à extraire le riz et le son du décor- tiqueur sans les séparer et à les faire pénétrer dans la vis transporteuse 24.
On introduit un mélange plus dilué provenant d'un stade d'extraction ultérieur ou du @sol- vant frais provenant du système de récupération du sol vant dans une partie supérieure de la vis transporteuse 24 par une conduite 50 de façon que le riz et le son mélangés évacués du décortiqueur subissent un lavage à contre-courant à deux stades dans le transporteur 24.
11 est évident que la vis transporteuse 24 s'étend vers le haut sur une distance suffisante indiquée -par une inter ruption sur le dessin, pour que la conduite 50 soit re liée avec le transporteur en un point situé légèrement au-dessus du niveau du filtre 42 de façon que le solvant introduit par la conduite 50 s'écoule de haut en bas à travers le transporteur. Le riz et le son passent alors par la goulotte d'évacuation 26 pour subir les stades d'extraction, .de séparation et de finissage.
Le niveau du mélange dans le transporteur 24 peut être commandé par une vanne située dans une conduite d'évacuation .dans laquelle est introduit un filtre qui con tient un tamis à perforations grossières qui est capable de retenir le riz, mais qui laisse passer le solvant et les fines particules de son dans le réservoir de décantation 39.
La fig. 5 montre un autre appareil convenant pour la mise en eeuvre du décorticage par extraction. Une tré mie d'alimentation 51 est agencée pour alimenter un transporteur mélangeur 52 dans lequel on introduit un agent liquide de ramollissement -du son dans une pro portion voulue par l'intermédiaire d'une conduite 53 ou 53a.
A partir du transporteur 52, le riz contenant l'agent de ramollissement du son est évacué dans un mélangeur à ruban 54 et après un mélange intime, il passe dans un décortiqueur A qui est construit de préférence, comme décrit en se référant à la fig. 1 ou suivant la fig. 3 ci- dessus.
A partir de la sortie du décortiqueur A, le riz con tenant le son résiduel passe dans un élévateur 55 dans lequel il est lavé par un mélange de concentration modé rée entrant par une conduite 56. Le mélange de .riz et de son passe alors dans un réservoir-séparateur extracteur 57 ayant des palettes d'agitation 58 et 58a commandées par moteur et qui est alimenté en mélange dilué intro duit à partir d'une conduite 61 dans un élévateur d'éva cuation 60 et une vis transporteuse 63. L'écoulement du riz s'effectue ainsi à contre-courant par rapport à l'écou lement du liquide contenu dans le réservoir séparateur 57.
Le riz plus lourd plonge dans le liquide et est extrait par la vis transporteuse 63 et en est évacué dans Péléva- teur 60.
Le son en suspension dans le mélange passe à tra vers un tamis 59 et par une conduite 64 et passe dans un réservoir de décantation 65 à partir duquel une disper sion de son et de mélange passe dans un second réservoir de décantation 66.
Une dispersion du son dans un mé lange concentré est évacuée du .réservoir 66 et passe dans un filtre 67 .rotatif et est lavée sur -le filtre d'abord avec un mélange plus dilué transporté par une conduite 68 et finalement par du solvant presque frais transporté par une conduite 69. Ces opérations de lavage laissent le son sensiblement exempt d'huile et il passe alors dans un dessiccateur de son au moyen d'un élévateur 70.
Le des- siccateur de son peut être d'un type quelconque voulu, bien que celui représenté soit du type à plateau rotatif. A partir du dessiccateur, le son est évacué par une gou- lotte d'évacuation 71 dans un élévateur 72 et passe aux stades de mise en sac ou de finissage voulus.
Le riz exempt de son est évacué par l'élévateur 60 dans une vis transporteuse inclinée 73 et y est soumis à un lavage final par un solvant frais provenant du sys tème de récupération du solvant entrant par les condui tes 74 et 74a. Le riz lavé est évacué par le transporteur 73 dans un réservoir intermédiaire 90 et de là dans un appareil d'élimination du solvant 92.
Ce dernier peut être d'un type voulu quelconque, par exemple un secoueur agencé pour secouer le riz dans un courant de vapeur de solvant surchauffée et/ou d'un gaz inerte chaud. A partir de l'appareil d'élimination du solvant, le riz est évacué en 93 et peut être envoyé à l'emmagasinage; à des opérations de .mise en sac ou à tous stades de fi nissage voulus.
Le mélange concentré clarifié provenant d'une partie supérieure du réservoir de décantation 66 est évacué par une pompe 78 et est introduit :dans :le dé- cortiqueur A par des conduites 79 et 80, en fournissant ainsi le solvant par l'extraction pendant le décorticage.
La teneur en huile du mélange concentré est maintenue suffisamment faible pour qu'il ait de bonnes propriétés d'extraction en évacuant continuellement le mélange con centré du fond du réservoir décanteur 66 et en introdui- Want un mélange plus dilué à partir du réservoir 65.
Les vapeurs provenant de tous les appareils re présentés sont envoyées à un dispositif 76 de récu pération du solvant et le mélange concentré provenant du réservoir 75 alimenté à partir du filtre est envoyé par une conduite 77 à ce dispositif. Ce dernier peut être d'un type quelconque pour autant qu'il effectue la séparation de l'huile de riz à partir du .solvant et la séparation de toute eau en excès, qui peut exister dans le dispositif.
Ce dernier comprend un organe pour condenser les vapeurs de solvant reçues par des conduites 82, 83 et 84, un organe pour séparer le solvant de l'huile de riz reçue par la conduite 77 et un organe pour séparer l'eau en excès du solvant et pour évacuer l'eau par une conduite 85. Le dispositif de récupération du solvant -et de l'hui le n'es pas représenté en détail, étant donné qu'il s'agit simplement d'un agencement classique.
Un récipient 86 est relié pour recevoir le solvant purifié frais à partir du système de récupération du solvant et pour ramener le solvant frais dans le système d'extraction par la condui te 74. Un récipient 87 et une pompe 81 sont également.
reliés pour recevoir l'huile de riz à partir du système de récupération et peuvent être reliés à une con duite 53a par une conduite 88 commandée par une van ne pour .recycler l'huile de riz comme agent de ramol- lissement du son dans le transporteur mélangeur 52. Selon une variante, l'huile de riz contenant le solvant résiduel peut être évacuée du dispositif de récupération du solvant par une conduite 89 et recyclée dans la con duite 53a.
Une conduite 88a, commandée par une van ne, est prévue pour pomper l'huile de riz dans un réci pient d'emmagasinage.<B>1</B> Lorsque le son se trouvant sur le riz est ramolli par un agent .liquide de ramollissement, comme décrit ci-des sus, et est éliminé par décorticage des grains de riz sans extraction simultanée par un solvant,
on peut utiliser un équipement classique pour le stade de décorticage ou le décortiqueur 1 de la fig. 1 ou 21 de la fig. 3 peut être modifié pour effectuer ce décorticage. Par exemple, au lieu d'une enveloppe séparée 4 entourant chaque élé ment, comme représenté sur la fig. 1,
une seule envelop pe entourant les trois éléments peut être utilisée de façon que la totalité du son passant à travers l'ouverture sur les tamis 5 tombe au fond de la seule enveloppe. A partir de cet endroit, .le son est évacué et séché d'une façon classique, tandis que le riz contenant le son résiduel est évacué du décortiqueur vers des stades de séchage et de séparation classiques quelconques ou vers un équipement d'extraction, comme celui représenté en 57 sur la fig. 5.
Le décortiqueur spécial des fig. 3 et 4 peut aussi être facilement modifié pour effectuer un décorticage à sec en omettant le système de circulation du solvant et en admettant de l'air sous pression par l'ajutage 43a pour refouler le son hors de l'enveloppe tubulaire 23.
Dans ce cas, le son et le riz contenant un agent liquide de ramol lissement du son sont admis à partir d'une source appro priée quelconque, comme le mélangeur à ruban 54 de la fig. 5 dans la partie de décorticage 21 de la fig. 3.
Le riz et le son sont évacués en 22 et peuvent passer dans des stades de séchage et de séparation classiques ou on peut les introduire dans un équipement d'extraction, comme par exemple un extracteur à panier mobile ou l'extracteur 57 de la fig. 5, et y être extrait par un sol vant immédiatement après le décorticage et avant la sé paration.
Dans la forme de réalisation représentée sur la fig. 6, le riz provenant d'un réservoir Fl et qui a subi un traitement de ramollissement dans un appareil précédent, comme décrit ci-dessus en se référant aux fig. 3 et 5, est admis au moyen de vis transporteuses 110 et/ou 110a dans la combinaison correspondante des appareils d'extraction par un solvant et de décorticage G1 et/ou G2.
Si la combinaison des appareils Gl et G2 fonction ne en parallèle. les deux vis transporteuses sont en fonc tionnement. S'ils fonctionnent en série, seule la vis trans- porteuse 110a fonctionne.
Le filet hélicoïdal de la vis transporteuse 110 au repos empêche efficacement l'écou lement du riz dans l'appareil Gl et empêche également une perte des vapeurs de solvant à partir des appareils d'extraction et de décorticage. Une vis transporteuse 110b reçoit la matière à partir de l'appareil G2 et la transporte vers un volet 111a qui détermine si le riz décortiqué et le son provenant de l'appareil G2 s'écou
lent directement vers un transporteur incliné 111 par l'intermédiaire de la goulotte 111c et ainsi constituent des produits d'un décorticage à ce stade, ou si les pro duits décortiqués provenant de l'appareil Dl sont détour nés par la goulotte 111b dans l'appareil G1 pour subir un second stade de décorticage. Ces processus peuvent être comparés en gros au décorticage à un premier bris et à un second bris du procédé classique de décorticage à sec.
Certains décortiqueurs effectuent un décorticage à un seul bris, qui serait comparable au fonctionnement des appareils d'extraction par un solvant et de décorticage G1 et G2 suivant le mode en parallèle à un seul bris . Naturellement, dans les deux cas, on a recours à l'utilisation simultanée des processus d'extraction par un solvant, tout en décortiquant en phase liquide,
ce qui distingue le processus du deman deur par rapport au décorticage classique du riz.
Les particularités de construction et de fonctionne ment de la combinaison des appareils d'extraction par un solvant et de polissage Gl et G2 sont identiques en ce sens que chacun comprend une enveloppe métallique externe 112, qui sert de carter pour l'appareil, un fond de trémie 113 incliné en métal perforé ou en toile métal lique, une vis transporteuse 115, qui transporte le riz à partir de la zone de la trémie formée par l'enveloppe <B>11</B>2 et le fond incliné 113,
et un stator 116 en métal per foré ou en toile métallique dans lequel tourne un rotor nervuré 117. Le stator et le rotor ont une forme soit cylindrique, soit conique et les nervures du rotor peu vent être agencées soit verticalement, soit en diagonale par rapport à la dimension verticale du rotor et sont dis posées à 45 à 90,) les unes des autres autour de la cir conférence du rotor. L'ouverture entre le rotor et le stator perforé est réglable en soulevant ou abaissant la position du rotor sur son arbre, tout en maintenant le stator en position fixe.
Naturellement, il est possible d'utiliser un appareil dans lequel la position du rotor est fixe et on peut faire varier celle du stator vers le haut ou vers le bas pour faire varier le jeu entre eux dans une gamme comprise entre 6,35 et 19 mm. De plus petits jeux ont tendance à augmenter l'action de décorticage, mais limitent le débit tandis que le contraire est vrai lorsqu'on utilise des jeux plus grands.
L'évacuation à partir d'une pompe 18a est canali sée de façon qu'en fermant une vanne V5 et en ouvrant une vanne V6, le mélange dilué provenant d'un compar timent 17a du réservoir puisse être utilisé dans le stade d'extraction primaire. Egalement, en ouvrant une vanne V7 lorsque la vanne V5 reste fermée, la moitié du mé lange provenant d'une pompe 128 peut être envoyée par une conduite 20a dans un stade d'extraction intermé diaire dans un extracteur à panier mobile classique.
Simultanément à l'introduction du riz brun non dé cortiqué ou du riz partiellement décortiqué, lorsqu'on met en oeuvre un décorticage en série utilisant deux ap- pareils combinés d'extraction par un solvant et de décor ticage, un solvant pouvant extraire les corps gras et les matières colorantes des couches de son et des substances de décorticage est introduit par une conduite 134.
Le solvant peut être un solvant frais provenant des stades de récupération du solvant et de récupération de l'huile pré cédemment décrits, mais il s'agit habituellement dans un processus à extraction multiple d'un mélange dilué pro venant d'une chambre 17a d'une partie inférieure d'un extracteur à panier mobile classsique. Dans le présent cas,
le mélange dilué provenant de la pompe 18a est refoulé par la conduite 134 dans l'appareil G1 et/ou l'appareil G2 par des vannes V3 et/ou V4 respective ment vers des raccords d'admission 114 ou 114 c et cir cule à contre-courant de bas en haut à travers la colonne descendante du riz et des substances de décorticage en tre le rotor 117 et le stator 116 et sort par des raccords d'évacuation 114a ou 114b. Le rotor 117 est entraîné à des vitesses choisies dans une large gamme par un mo teur et une transmission 120 comportant un réducteur de vitesse.
De plus petits appareils nécessitent de plus gran des vitesses que les plus grands appareils pour obtenir un décorticage et un débit équivalents pour un jeu donné quelconque entre le stator et le rotor, attendu qu'il s'agit d'une question de vitesse périphérique exprimée en mè tres par seconde. Toutefois, des vitesses périphériques excessives au-dessus des conditions réelles du décorticage provoquent un bris excessif.
La gamme de vitesses du demaneur exprimée en tours par minute peut varier entre 600 tours par minute environ pour un rotor de 45 cm à 200 tours par minute pour un rotor de 150 cm., lorsqu'on désire un degré de décorticage élevé. On uti lise de plus faibles vitesses lorsqu'on veut obtenir un dé corticage au-dessous de la moyenne.
Si l'on applique des pressions supérieures dans l'ouverture comprise entre le stator et le rotor par des niveaux de grain plus élevés dans les trémies et les goulottes au-dessus du rotor ou si l'on prévoit une admission forcée, on peut encore réduire les vitesses susmentionnées. En général, l'utilisation de l'extraction par un solvant simultanément au décorticage augmente la facilité d'enlèvement des couches de son et on peut effectuer un décorticage satisfaisant à des vites ses et à des pressions contre le tamis de décorticage inférieures à celles des processus de décorticage à sec classiques.
Il en est de même lorsqu'on utilise un agent de ramollissement des couches de son sans extraction simultanée par un solvant dans le décortiqueur, mais dans une moins grande mesure.
Le fait que l'écoulement du solvant à travers la polis seuse soit dans le sens du courant ou à contre-courant n'a pas une importance critique si d'autres stades d'ex traction dans d'autres appareils suivent. Ainsi, l'écou lement à partir de la conduite 134 peut être introduit par le raccord 114a et peut sortir par le raccord 114 au lieu que ce soit l'inverse.
Le mélange de riz décortiqué et des substances de décorticage des couches de son tombe dans une trémie inférieure 118 où il sort de l'appareil par une vis trans porteuse 119 et passe dans une vis transporteuse incli née Hl par une goulotte 121. Les matières solides sont transportées de bas en haut et introduites dans une vis transporteuse J1 et de là dans une partie supérieure d'un extracteur classique à panier mobile, comme indiqué en 15, tandis que le solvant contenant les huiles et matiè res colorantes extraites s'écoule continuellement dans un réservoir Il de décantation -du -mélange, à travers un filtre rotatif 122 et par une conduite 123.
La con duite 123a et la vanne Vl peuvent aussi servir de moyen d'écoùlement du solvant contenant l'huile dans le réser voir Il, mais normalement on ne les utilise que pour vidanger ,l'installation.
Le demi-mélange détourné, comme décrit plus haut, passe à travers le réservoir Il de décantation du mélan ge où la plus grande partie de son son se dépose et il est évacué par la vanne d'évacuation de la boue V2, qui peut être actionnée soit manuellement, soit automatique ment par un régulateur de densité de boue (non repré senté). Si elle fonctionne par intermittence, une pompe 132, du type à diaphragme à déplacement positif, doit être coordonnée pour ne fonctionner que lorsque la van ne V2 est ouverte et admet la boue dans une conduite 130. La boue évacuée par la pompe entre dans une conduite 133 et passe dans le transporteur à vis incliné Hl en un point situé légèrement au-dessus du niveau du liquide de l'installation.
Le demi-mélange est évacué, et la boue évacuée rejoint le mélange de riz décortiqué et de son qui passe dans la vis transporteuse Jl. Le volume principal du demi-mélange descend le long de la chica- ne centrale représentée en pointillé à droite de I1, monte en passant par les chicanes décalées représentées en pointillé à gauche de I1 et sort par un filtre 125 et une conduite 126 dans un réservoir intermédiaire 127.
La pompe 128 envoie alors le demi-mélange par une con duite 129 dans la conduite 20a d'où il est admis dans un extracteur du type à panier mobile. On l'utilise alors dans le stade d'extraction intermédiaire, qui est conduit à contre-courant, comme précédemment décrit.
Le mé lange concentré obtenu au cours de ce second stade d'extraction est recueilli dans une chambre 17b et est envoyé alors dans l'installation de récupération d'huile et de solvant précédemment décrite et le mélange de riz décortiqué et de son est soumis alors au stade d'extrac tion et de rinçage final, à mesure que les paniers montent à contre-courant par rapport au courant de solvant frais au-dessus de la chambre 17a.
Les matières solides ex traites sont alors admises dans la vis transporteuse 23 et pénètrent dans un appareil d'élimination du solvant analogue à celui désigné par 92 sur la fig. 5 et passent par les stades restants, comme précédemment décrit.
On peut évidemment utiliser d'autres machines de polissage que celles décrites, horizontales ou verticales. Egalement, au lieu d'effectuer des stades secondaires d'extraction et de récupération de la matière solide du son dans les vis transporteuses et les filtres rotatifs,
on peut effectuer des stades d'extractions multiples dans une série de décanteurs dans des centrifugeuses du type à cu ve ou en combinant des décanteurs avec des centrifugeu- ses. Au lieu d'un dispositif d'élimination du solvant à plateau rotatif pour le son,
on peut utiliser un tambour rotatif ou des installations à matières solides fluidisées. Le riz peut être débarrassé dans un lit mobile dans une colonne verticale ou dans une installation à matières solides fluidisées au lieu du tambour rotatif représenté sur la fig. 5.
Dans le procédé décrit, on traite le riz brun avec un agent liquide de ramollissement du son et enlève le son par décorticage à partir des grains de riz en présence de l'agent de ramollissement. Le ramollissement du son situé à l'extérieur des grains de riz brun diminue le degré d'abrasion nécessaire pour enlever le son des grains, diminue le bris des grains, diminue l'augmentation de la température au cours du procédé de décorticage dans une certaine mesure et permet d'atteindre un fonction nement plus souple.
La matière de départ constituée par un riz brun peut être un riz brut ballé et nettoyé ou un riz brut qu'on a fait bouillir à demi et qu'on a séché avant d'enlever les balles. L'une ou l'autre source de riz brun est satisfai sante, bien que celle provenant du riz non décortiqué donne un meilleur produit que celui provenant d'un riz brun, qui a été bouilli à demi d'une façon suffisante pour faire pénétrer .une grande partie de la couche du son dans l'endosperme.
On peut utiliser comme agent de ramollissement du son toute matière liquide non toxique et facilement éli- minable, qui a la propriété de mouiller, de dissoudre et de pénétrer dans les couches de son des grains du riz et d'être miscible avec les huiles; les protéines et les<B>hy-</B> drates de carbone et d'attaquer la structure complexe de ces derniers existant dans lesdites couches, à l'exception de l'eau.
Les grains de riz amylacés sont si facilement affectés, soit par l'eau pure, soit par l'eau contenant les faibles proportions de sels qui existent normalement dans les conduites d'alimentation en eau domestique qu'il est impossible de ramollir le son existant sur le riz avec de l'eau dans une mesure améliorant sensiblement la faci lité de décorticage sans contraindre le riz à absorber l'humidité et en augmentant ainsi le bris des grains de riz pendant le procédé de décorticage.
L'expression < c agent liquide de ramollissement du son est utilisée dans la présente demande dans un sens limité particulier pour exclure l'eau, mais pour en glober les matières -liquides non polaires, comme des huiles minérales hautement raffinées, des matières non polaires de façon prédominante, comme les acides gras supérieurs, des esters des acides gras supérieurs et du glycérol, du glycol et du polyglycol, et les matières or ganiques à la fois polaires et non polaires ayant un grou pe hydrophobe et un groupe hydrophile dans la molé cule, comme les savons, des esters d'alcool de sucre et des acides gras supérieurs,
les composés amido des aci des gras supérieurs, les glycols ayant trois atomes de carbone ou plus dans la molécule et les polyglycols, des solutions aqueuses de matières alcalines, qui ont un ef fet de saponification sur les composants gras et un effet de solubilisation sur certains constituants protéiniques du son, comme les hydroxydes et des carbonates d'am moniaque et les métaux alcalins ;
des solutions aqueuses des sels neutres, qui attaquent et rendent solubles cer taines protéines de la couche de son, comme les chloru res ;et les sulfates d'ammoniaque et des métaux alcalins et des solutions diluées d'acides qui ne sont pas toxiques dans les faibles proportions présentes, mais qui ont pour effet d'attaquer et de solubiliser les protéines, comme les acides chlorhydrique, sulfurique, phosphorique et citri que.
L'effet des solutions aqueuses indiqué plus haut est tout à fait distinct des résultats obtenus par l'utilisation d'une quantité analogue d'eau. Par exemple, l'addition d'une faible quantité de 2 pour cent d'eau par exemple au riz brun ne ramollit pas le son dans une très grande mesure et est accompagnée par une augmentation de la teneur en eau du riz à moins de prendre de grandes pré cautions au cours de l'addition.
L'addition d'une quanti té analogue d'une solution aqueuse à 5 % d'acide chlor- hydrique a un effet de ramollissement très accru, en rai son de l'attaque des protéines par l'acide et de la liaison accrue de l'eau dans les réactions de gonflement des ma tières protéiniques dégradées.
Lorsqu'on procède au décorticage en présence d'un solvant susceptible d'extraire des composants gras du son et du germe, les agents de ramollissement du son peuvent être des matières qui sont solubles dans le sol vant et qui sont capables d'être émulsionnées dans le sol vant contrairement au fait d'y être vraiment solubles, comme les solutions aqueuses susmentionnées.
Ces ma tières ont habituellement tendance à mouiller sélective ment le revêtement de son et à être absorbées par ce dernier. Toutefois, la quantité de ces solutions ou sus pensions utilisées doit être limitée à des proportions insuffisantes pour pénétrer à travers le revêtement de son et pour mouiller, gonfler ou altérer la couleur de l'en dosperme de façon que l'agent de ramollissement mouil- lable par l'eau ou soluble dans l'eau, et l'eau dans laquel le il est dissous ou mis en suspension, sont absorbés dans la couche de son,
à l'exclusion d'une absorption au-des sous de la couche d'aleurone.
Les composés d'ammonium sont particulièrement avantageux étant donné qu'on peut les éliminer facile ment et complètement en chauffant au cours des stades de finissage ultérieurs ou les répartir dans un système solvant, lorsqu'on l'utilise, l'anion à poids moléculaire élevé se dissolvant dans le solvant et le radical ammo nium restant dans l'eau contenant le dépôt de son à par tir duquel elle est évaporée lorsqu'on récupère le son, le débarrasse du solvant et le sèche.
Les esters du glycérol et des acides gras supérieurs peuvent être utilisés sous forme d'huiles végétales co- mestibles, comme l'huile de riz, l'huile de maïs, l'huile de graines de coton, etc., si on le désire. Lorsqu'on utili se un décorticage par extraction, comme décrit ci-des sous, une huile de riz recyclée ou une solution d'huile de riz dans un solvant approprié constitue un agent de ra mollissement très satisfaisant et on la préfère du fait qu'elle est facilement disponible sensiblement sans frais.
En général, on doit utiliser l'agent de ramollissement de la couche de son dans des proportions comprises en- tre 0,25 et 5,0 % en poids par rapport au poids du riz brun.
Ces quantités s'appliquent à la quantité totale d'agent liquide de ramollissement du son, y compris tout milieu dans lequel un réactif actif est dissous afin d'ob tenir une répartition et un mouillage corrects du riz. Lorsqu'on utilise une huile minérale ou une huile végéta le non diluée, la quantité d'huile nécessaire est comprise entre 0,25 et 1,0 % environ,
bien qu'une quantité com- prise entre 2,0 et 5,0 % d'une solution de la même huile dans un solvant approprié puisse être avantageuse sui vant le degré de dilution. Ainsi,
pour une huile de riz recyclée, cette gamme comprise entre 2,0 et 5,0 % s'ap- pliquerait à l'huile plus la teneur résiduelle en solvant.
Pour des alcalis forts, comme les composés du so- dium et du potassium, il est pratique d'ajouter :
de 2 à 5% poids d'une solution aqueuse contenant jusqu'à 20 % de environ de l'ingrédient actif ;
pour l'ammoniaque, on doit utiliser de 2 à 5 % en poids d'ammoniaque du commer- ce, pour les carbonates d'ammonium,
de 2 à 5 % en poids d'un solution aqueuse contenant jusqu'à 20 % de carbonate d'ammonium, étant donné que cette matière s'évapore facilement dans les stades finals ;
pour les sels, les acides, les agents tensioactifs, etc., de 2 à 5 0/0 de solutions ou suspensions aqueuses contenant de 0,1 à 20 % du réactif suivant sa nature sont avantageux. Bien que l'on puisse utiliser de plus grandes proportions,
on n'en tire aucun profit et des quantités excessives de résidu peuvent rester dans le produit qui, bien qu'il ne soit pas nuisible, peuvent conférer des goûts désagréa bles. En tous cas, il est inutile de sécher ou d'éliminer autrement l'agent de ramolllissement du son avant un stade de décorticage et on peut effectuer le décorticage en présence de l'agent de ramollissement du son.
On peut conduire le décorticage sans addition sup plémentaire de liquide ou on peut le conduire en pré sence d'un solvant susceptible d'éliminer les composants gras du riz, du son et du germe. Dans de nombreuses applications pratiques, il est souhaitable d'extraire cer tains composants solubles dans l'eau du riz brun, comme la chlorophylle, les anthocyanes et autres matières colo rantes du riz en même temps que les composants gras.
Après le décorticage, on peut utiliser diverses com binaisons de stades de finissage, à volonté. Par exemple, lorsque l'extraction des composants gras n'est pas com binée avec le décorticage, on peut séparer une partie principale au moins du son du riz pendant le décorticage, et on peut faire passer le son séparé directement dans un stade de séchage du son.
On peut faire passer simul tanément le riz poli contenant une certaine quantité de son dans des ensembles classiques de décorticage du son, comme des balleuses de second bris , des cônes de cuisson au perlé , etc., ou on peut le transporter par un courant d'air ou autre gaz, comme un mélange chaud de gaz de carneau dans un collecteur-séparateur cyclone. Un cyclone de ce type présente une surface interne ru gueuse et un cylindre central fixe est disposé dans une partie supérieure de l'intérieur du cyclone.
Le cylindre est formé par une toile métallique et fournit un espace annulaire entre le cylindre et la paroi du cyclone dans lequel on introduit le riz et le son portés par l'air. Le riz et le son tourbillonnent dans l'espace annulaire, le riz est poli et le riz plus lourd est extrait du fond du cyclone, tandis que le son est porté vers le haut à :travers une partie centrale du cyclone par un écoulement de gaz en sens inverse et est transporté vers des stades collec teurs et de séchage classiques voulus.
Selon une variante, lorsqu'on effectue le décorticage sans ajouter de solvant, susceptible d'éliminer les com posants gras du son et du germe, on peut extraire le riz et le son séparés ensemble à partir du stade de décor ticage.
On peut introduire alors le mélange de riz et de son immédiatement dans un extracteur à solvant, qui peut être du type à panier mobile ou autre type classi que et on extrait les composants gras et la matière colo rante du riz et du son non séparés. Après l'extraction, le solvant est séparé du riz et du son et on le fait passer dans un système approprié de récupération du solvant où on sépare le produit d'huile de riz du solvant et on recycle le solvant.
Après extraction, on fait passer le riz et le son dans des stades de séparation par air, de tamisage ou autre stade de séparation et après l'avoir séparé du son, on peut faire passer le riz dans des sta des de décorticage ou tout autre stade de finissage voulu.
Le décorticage avec extraction peut être utilisé en combinaison avec le stade de ramollissement du son décrit ci-dessus. Dans la présente forme de réalisation de l'invention, on décortique le riz brun contenant un agent liquide de ramollissement du son en présence d'un sol vant ayant pour effet d'extraire les composants gras du riz.
On peut effectuer dans un seul décortiqueur ou dans des décortiqueuses agencées en série correspondant à peu près à l'agencement des décortiqueurs de premier bris et de second bris des procédés classiques, mais la présence d'un solvant en phase liquide en contact avec le riz distingue nettement le décorticage par extraction du titulaire des procédés de décorticage à sec classiques.
Lorsqu'on décortique en présence d'un solvant sus ceptible d'extraire les composants gras -du son et du germe, il est souvent souhaitable d'utiliser une série de stades d'extraction dont un au moins est une extraction pendant l'opération de décorticage. Par exemple, dans une application pratique du présent procédé, on traite le riz brun après le ballage avec un agent de ramollisse ment en une quantité susceptible de ramollir et de déta cher le revêtement de son des grains de riz.
L'agent de ramollissement, dans ce cas, peut être avantageusement de l'huile de riz ou de l'huile de riz contenant un solvant. On élimine le son par décorticage des grains de riz en présence de l'agent de ramollissement et on fait passer un courant de solvant contenant de l'huile de riz à tra vers le décortiqueur au contact du riz.
Dans une application particulière du procédé, on ex trait le riz et le son ensemble du décortiqueur pour les amener à un stade d'extraction supplémentaire que l'on peut conduire dans un extracteur du type à panier mo bile ou d'un autre type quelconque qui permet l'écoule ment dans le même sens et/ou à contre-courant du sol vant à travers le riz et le son sortant du décortiqueur. Un effluent de solvant contenant des composants gras et des matières colorantes extraites pendant le décorti cage est évacué du décortiqueur et on le fait passer de nouveau à travers le son et le riz de préférence à contre- courant en extrayant ainsi une quantité supplémentaire des composants <RTI
ID="0007.0033"> gras et de la matière colorante du riz et du son et il présente une plus grande concentration de composants gras. On évacue une partie au moins de la solution concentrée ainsi obtenue du solvant et des com posants gras pour l'introduire dans un système -de récu pération du solvant où on sépare le solvant de l'huile de riz et on ramène le solvant dans le système. Le solvant contenant des composants gras du riz est appelé ci après mélange .
On fait passer le solvant frais ramené à contre-cou rant, par rapport au riz et au son provenant du stade d'extraction précédent en éliminant ainsi d'une façon sensiblement complète tout le mélange concentré rési duel et les composants gras, qui restent dans la matière. On fait passer alors le mélange de riz et de son dans des stades dans lesquels on évapore le solvant résiduel du riz, de préférence en utilisant une chaleur et une agi tation modérées, on sépare le riz et le son débarrassés du solvant et on fait passer alors le riz dans tout stade de polissage ou d'enduisage que l'on peut désirer.
Après avoir passé à travers le riz et le son en un écoulement à contre-courant, le solvant frais contient une certaine quantité d'huile de riz et à ce stade, il est appelé mélange faible . On peut combiner le mélange faible avec une partie du mélange concentré, qui est passé à contre-courant avec le riz et le son immédiatement après l'évacuation du riz et du son du décortiqueur et on fait passer alors le mélange ainsi obtenu à travers le décor- tiqueur pour servir de solvant d'extraction pendant le dé corticage.
Dans une autre application pratique du présent pro cédé, on ramollit le son sur le riz brun comme décrit ci-dessus et on le décortique en présence de l'agent de ramollissement et d'un courant de solvant passant à tra vers le décortiqueur en contact avec le riz. On admet le riz dans le décortiqueur à un débit choisi et on applique une contre-pression choisie au riz passant à travers le décortiqueur pour fournir le degré de frottement voulu nécessaire pour un degré particulier quelconque d'enlè vement du son.
Dans cette application, le courant de solvant passant à travers le décortiqueur est un mélange concentré con tenant de l'huile extraite du son et du germe dans les der niers stades d'extraction. L'écoulement du solvant et du riz est de préférence, bien que pas nécessairement, à contre-courant pendant toute l'opération.
Le son est en levé du riz par frottement -dans le décortiqueur en frot tant le riz contre un tamis ayant des ouvertures de mail les et en frottant les grains les uns contre les autres et'le courant du mélange concentré ne s'écoule pas seule ment à travers le riz, mais également le long du côté ex= terne, du tamis et entraîne le son passant à travers le tamis. Une grande proportion du son est ainsi séparée du riz dans le décortiqueur.
On fait passer alors le riz et le son résiduel qu'il contient dans un séparateur-extracteur où on l'extrait de nouveau avec un mélange plus faible. Le séparateur- extracteur est de préférence un réservoir vertical et on agite le riz et le mélange d'une façon suffisamment vigou reuse pour que le son restant, qui adhère faiblement soit enlevé par lavage du riz par le mélange et entraîné à travers un tamis ou toile métallique ou autre .dispositif de séparation.
On conduit de préférence cette opération en introduisant le riz au sommet du réservoir de façon qu'il se dépose à travers le liquide tourbillonnant. Le riz, maintenant débarrassé du son, est extrait du réser- voir d'extraction et de séparation, passe dans un appareil d'élimination du solvant et passe de préférence par deux stades d'extraction supplémentaires en chemin.
Dans le premier de ces stades d'extraction, on lave le riz avec un mélange très dilué et dans le second stade, on lave le riz avec du solvant frais pour éliminer toute trace d'huile et du mélange.
Dans l'appareil d'élimination du solvant, on agite le riz et le chauffe modérément pour évaporer le solvant à partir du riz. Toutes les vapeurs provenant de tous les stades -d'extraction passent dans un système de récupéra tion du -solvant. On fait passer le son et le solvant à par tir du réservoir d'extraction et de séparation dans un réservoir décanteur de mélange dilué où le son se dépose sur le fond du réservoir pour former une dispersion.
On fait passer cette bouillie ou dispersion dans un ré servoir décanteur du mélange concentré où elle est com binée avec un effluent de mélange concentré contenant du son provenant du décortiqueur et on le décante da vantage pour former une dispersion ou bouillie de son concentrée. On fait passer la bouillie de son concentré à travers un filtre de préférence du type rotatif et on lave un gâteau de son ainsi obtenu sur le filtre d'abord avec le mélange dilué clarifié provenant du réservoir de décanta tion
du mélange dilué et on le soumet à un lavage final avec du solvant sensiblement frais provenant du dernier stade du lavage du riz, en extrayant ainsi davantage les composants gras et les matières colorantes du son. On fait alors passer le son provenant du gâteau de filtre dans un dessiccateur et le sèche, .tandis qu'on fait passer le mélange concentré provenant du filtre dans des stades de séparation d'huile et de récupération du solvant où on sépare l'huile de riz du solvant et on recycle le solvant frais dans le dernier stade de lavage du son.
Lorsqu'on désire obtenir une récupération d'huile maximum, on peut combiner les balles et le son séparé au cours du stade de ballage avec le riz brun admis dans le stade de décorticage.
Egalement lorsqu'on désire que le degré de décorticage effectué dans le décortiqueur soit réduit pour laisser une partie des couches de son sur le riz, le courant du mélange concentré, qui passe à tra vers le décortiqueur au contact du riz, ramollit les cou ches de son suffisamment pour permettre le degré voulu de décorticage sans briser les grains d'une façon exces sive ;
le mélange concentré, dans ce cas, servant à la fois d'agent de ramollissement du son et de solvant, at tendu que le mélange concentré est relativement riche en huile de riz à ce stade du procédé d'extraction. Le maintien d'une partie des couches internes du son com prenant la couche d'aleurone augmente la teneur en pro téine et en substances minérales du riz décortiqué.
Ainsi, on voit que le ramollissement préliminaire des couches de son peut être utilisé en combinaison avec divers stades ultérieurs, en obtenant dans chaque cas les avantages d'une abrasion réduite nécessaire pour sé parer le son des grains, un bris réduit des grains et une plus grande souplesse de fonctionnement du stade de décorticage.
Ainsi, on peut enlever le son ramolli par décorticage sans ajouter de solvant, on peut séparer le riz et le son et les terminer par des procédés classiques tout en obtenant les avantages ci-dessus.
On peut extrai re immédiatement le riz et le son du stade de décorticage sans séparation avec un solvant ayant pour effet d'ex traire les composants gras du son et du germe, et on obtient les avantages supplémentaires en ce sens qu'on peut obtenir une huile de riz de bonne qualité, qui pré sente une bonne couleur et une faible acidité, en raison de l'inhibition de l'action des enzymes.
On obtient aussi des produits de riz perfectionné en ce sens que le riz et le son sont sensiblement exempts de corps gras, pré sentent une meilleure qualité de conservation, sont stéri les et exempts d'insectes ou d'aeufs d'insectes, et le riz présente de meilleures qualités de cuisson, une meilleure couleur, un meilleur goût et un plus bel aspect physique que ceux obtenus lorsque le riz n'est pas extrait immé diatement après le décorticage.
L'huile de riz récupérée à partir du solvant est de couleur claire, présente une faible acidité et est facilement raffinée sous forme d'une huile comestible.
On obtient les avantages ci-dessus dans une plus grande mesure, lorsqu'on conduit le décorticage en présence d'un solvant dans lequel le solvant effectue l'extraction et l'enlèvement des corps gras et des matières colorantes, à partir du son et du germe du riz simulta nément au décorticage, maintient le son à un état mouil lé et de plus en plus mou pendant le décorticage, agit comme milieu de balayage pour enlever le son séparé par lavage du riz et nettoie les ouvertures des tamis et autres parties de l'appareil pour les débarrasser du son et, agit comme agent de refroidissement pendant le dé corticage,
en empêchant ainsi efficacement la montée de la température due au frottement et en empêchant l'augmentation de la température du riz.
Lorsqu'on doit utiliser l'extraction par un solvant, les solvants appropriés sont des fractions du pétrole, comme le n-hexane, le n-heptane, etc., des alcools comme l'éthanol ou l'isopropanol, qui peuvent contenir une proportion relativement faible d'eau dissoute ou un mé lange d'un solvant non polaire comme un alcool ou un éther.
On peut aussi utiliser des hydrocarbures chlorés, comme le dichlorure d'éthylène, le trichloroéthylène, le tétrachloroéthylène et des éthers chlorés, comme l'éther dichlorodiéthylique. Ces solvants et ces mélanges de sol vants peuvent être des azéotropes à point d'ébullition constant contenant de l'eau ou ils peuvent être anhydres lorsqu'on les introduit dans le système et devenir azéo- tropiques par absorption d'eau.
Lorsqu'il existe un excès d'eau dans le solvant, on prévoit un moyen dans le sys tème de récupération du solvant pour séparer l'eau en excès du solvant d'une façon classique.
Tous les solvants ci-dessus, non seulement extraient les composés gras du riz du son et du germe, mais empê chent l'action des oxydases, des lipases et éventuelle ment d'autres matières enzymiques et extraient certaines matières colorantes, comme la chlorophylle et les antho- cyanes du riz.
La meilleure qualité du riz produit est un effet de l'inhibition et de l'extraction des enzymes et de la stérilisation effectuées parle solvant. L'extraction par un solvant pendant le décorticage augmente les effets avantageux obtenus par une extraction venant immédia- tement après le décorticage.
Apparemment, il ne se pro duit pas une action enzymique notable lorsqu'on utilise une extraction par un solvant et ainsi l'huile de riz a une meilleure qualité, une meilleure couleur, une plus faible acidité, en comparaison de celle .obtenue par une extraction après le décorticage.