CH434207A - Procédé pour le mélange intime d'une poudre fine et d'un liquide, et dispositif pour la mise en oeuvre du procédé - Google Patents

Description

  
 



  Procédé pour le mélange intime   d'une    poudre fine et d'un liquide,
 et dispositif pour la mise en oeuvre du procédé
 La présente invention a pour objet un procédé pour le mélange intime d'une poudre fine et d'un liquide selon lequel on fait passer les constituants du mélange simultanément dans au moins un passage laminaire, ainsi qu'un dispositif pour la mise en   oeuvre    de ce procédé.



   On connaît déjà des procédés pour le mélange de farine avec de l'eau ou un autre support liquide, dans lesquels les constituants du mélange, c'est-à-dire la farine, l'eau et éventuellement des produits de complément sont acheminés ensemble dans des passages laminaires.



   Cependant, pour pouvoir appliquer de tels procédés aux mélanges nécessitant une interpénétration très poussée des constituants, de façon à permettre, par exemple, une   pâtification    instantanée, il est nécessaire de pouvoir mettre en oeuvre le procédé mentionné plus haut en respectant certaines conditions bien précises.



   Dans ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que, avant de les faire passer dans le passage laminaire qui est ménagé entre deux parois tronconiques concentriques à axe vertical dont l'une tourne par rapport à l'autre autour de son axe, les composants sont prémélangés dans un passage dans lequel tourne au moins une pale   hélioeïdale    dont l'incidence et le sens de rotation sont prévus de telle sorte que la pale refoule le mélange dans le passage laminaire.



   Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé est caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, un corps fixe dans lequel une chambre tronconique verticale est surmontée d'une enveloppe cylindrique coaxiale avec la chambre dont le diamètre de la petite base correspond à celui de l'enveloppe et, d'autre part, un élément tronconique mobile intérieur monté tournant dans la chambre tronconique en laissant un passage laminaire entre lui et celle-ci et un moyeu tronconique portant des pales   hélicoidales    susceptibles de tourner avec un faible jeu dans l'enveloppe, le moyeu prolongeant vers le haut l'élé  ment tronconique et étant t monté tournant dans cet élé-    ment à l'aide d'un arbre creux qui traverse celui-ci et est solidaire avec le moyeu,

   ce dernier étant encore surmonté d'une tte conique solidaire avec lui et dont la conicité est telle que le composant pulvérulent introduit dans l'enveloppe soit réparti et dévié obliquement vers le bas en direction de la paroi de l'enveloppe et des pales, cependant que le passage axial de l'arbre creux constitue un conduit de liquide qui débouche dans l'enveloppe entre le moyeu et sa tte conique par des orifices de sortie de liquide, et que des moyens de transmission sont prévus pour   l'entrâînement    indépendant de l'élément tronconique et de l'arbre creux.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une mise en oeuvre du procédé selon l'invention.



   La fig. 1 est une coupe axiale de cette mise en ceuvre.



   Les fig. 2 et 3 sont des vues de détail   correspondan-    tes, la dernière en coupe suivant la ligne III-III de   la    fig. 1.



   Les fig. 4 et 5 sont des vues schématiques,   respecti-    vement en élévation et en plan, d'un exemple-   d'appli-    cation au mélange, éventuellement avec pâtification ins  tantanée,    de plâtres spéciaux pour l'industrie du bâtiment.



   En référence à la fig. 1, un socle 1 supporte, par l'intermédiaire de deux roulements 2, un cône mobile de laminage 3, dans un alésage duquel se monte un canon 4 (fig. 1 et 2) qui n'est pas représenté dans la coupe de la fig. 3. Une partie fixe de laminage 5 (fig. 1 et 3) se fixe sur le support 1 avec, à sa partie supérieure, une cheminée 6 d'arrivée de la poudre à mélanger,   tee    que du plâtre. Entre le cône mobile 3 et la   partie    annulaire fixe 5 se trouve ainsi formé un espace annulaire de laminage 7 dont la largeur est de préférence réglable, par exemple au moyen de joints 8 d'épaisseurs différentes entre le socle 1 et la partie fixe 5.  



   Le canon 4 se termine, à sa partie supérieure, par une tte conique 9 de répartition de la poudre à travailler, tte qui se loge dans la partie basse de la cheminée 6. Une base conique 10 de la tte de la pièce 4 comporte plusieurs pales   il    en forme d'hélice qui raclent la paroi de la cheminée 6 et qui, par leur inclinaison, compressent le mélange pour faciliter son passage dans l'intervalle 7.



   Des orifices radiaux 12 font communiquer le tube   d'Åarrivee    du fluide 13 dans le canon avec la chambre de mélange formée à la base de la cheminée   6.   



   Le canon 4 porte-tte de répartition est, dans l'exemple représenté, monté, par l'intermédiaire des roulements 14, sur la partie mobile 3.



   Des palettes 15 (fig.   f    et 3) sont disposées à la base de la partie mobile de laminage 3, de marnière à forcer le mélange laminé vers la sortie de débit 16.



   Des poulies 17 et 18 (ou autres dispositifs de transmission transmettent une rotation au canon 4 et à la partie mobile 3 à partir d'un système moteur 26 (fig. 4).



  Dans l'exemple représenté, le canon 4 et la partie mobile de laminage tournent en sens inverse.



   En référence aux fig. 4 et 5, l'appareil de mélange proprement dit 1 est adapté pour la fabrication de plâtre traité.



   A cet effet, l'appareil 1 est monté sur un cadre fixe 21. Les poulies 17 et 18   (fig.    1 et 4) sont entrainées par des courroies 22 et 23 qui reçoivent leur mouvement d'un arbre vertical 24, lui-mme entraîné par une transmission 25 à partir d'un moteur 26. L'arbre   vertical24    actionne le   distributeur    28   placé¯à    la base   d'une- trémie    29 du plâtre à travailler. La trémie débite par une goulotte 30 dans la cheminée 6 de l'appareil.



   L'eau arrive à la base du tube d'arrivée de fluide 13 par une canalisation 31 sur laquelle est placé un débitmètre 32. Un joint tournant 33 permet l'entrée d'eau dans la canalisation d'arrivée 13.



   Le fonctionnement est évident:
 L'eau arrivant par 31 (fig. 4) et 13 (fig. 1) sort par les orifices 12 et s'interpénètre avec le plâtre tombant de la goulotte 30 (fig. 4) sur   la tte    répartitrice 9 (fig, 1)
Le mélange eau/plâtre est forcé par la rotation et par les pales 11 dans le passage laminaire 7.



   Celles-ci provoquent le mélange très intime du plâtre et de l'eau, et éventuellement des produits de complément.



   Des moyens supplémentaires (pression, palettes, etc.) peuvent encore tre prévus pour amorcer et forcer le mélange vers le passage laminaire.



   Il s'ensuit un mélange très intime, éventuellement une pâtification instantanée du plâtre, qui est forcé par la rotation et par les pales 15, vers la sortie 16 de l'appareil.



   Le plâtre gâché est recueilli par exemple dans un chariot 34, ou encore dans des moules (non représentés) pour l'obtention d'éléments de   construction    préfabriqués.



   Des moyens de réglage peuvent tre prévus pour modifier à volonté les conditions de travail: quantités de plâtre et d'eau, importance du passage laminaire, vitesse des éléments tournants, etc.



   L'appareillage décrit peut tre muni, suivant les applications, de dispositifs accessoires, par exemple en ce qui concerne les plâtres, la sortie de débit de pâte peut tre prolongée par un tube flexible alimentant un appareil manuel de projection et par divers appareils de réglage.



   Le plâtre peut alors tre   debité    à distance et projeté sur mur, des dispositifs étant prévus pour que l'ouvrier chargé de la projection puisse régler les conditions de travail suivant les caractéristiques des produits traités et celles des produits à obtenir.



   L'appareil pourrait ne pas tre tournant, mais constitué par des canalisations coordonnées d'arrivées sous fortes pressions des farines et des fluides, avec présence de chambres de mélange et d'homogénéisation convenablement placées, Les canalisations pourraient tre de sections dégressives, formées en hélice, etc. Une combinaison de systèmes tournants avec des canalisations et chambres fixes est également possible.



   Les avantages obtenus par le procédé décrit sont particulièrement sensibles lorsque les plâtres reçoivent, suivant les techniques modernes, des ajouts destinés à modifier les conditions de prise des plâtres ou les caractéristiques des produits ou éléments de construction, par exemple d'éléments moulés à obtenir. La répartition de ces ajouts dans le mélange de gâchage plâtre et eau est beaucoup plus intime et l'action des ajouts beaucoup plus efficace.



   REVENDICATIONS
   I.    Procédé pour le mélange intime d'une poudre fine et d'un liquide, selon lequel on fait passer les constituants du mélange simultanément dans au moins un passage laminaire, caractérisé en ce que, avant de les faire passer dans le passage laminaire, qui est ménagé entre deux parois tronconiques concentriques à axe vertical dont l'une tourne par rapport à l'autre autour de son axe, les composants sont prémélangés dans un passage dans lequel tourne au moins une pale   hélicoidale    dont l'incidence et le sens de rotation sont prévus de telle sorte que la pale refoule le mélange dans le passage laminaire.
  

Claims (1)

1. 11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, un corps fixe dans lequel une chambre tronconique verticale est surmontée d'une enveloppe cylindrique coaxiale avec la chambre dont le diamètre de la petite base correspond à celui de l'enveloppe et, d'autre part, un élément tronconique mobile intérieur monté tournant dans la chambre tronconique en laissant un passage laminaire entre lui et celle-ci et un moyeu tronconique portant des pales hélicoidales susceptibles de tourner avec un faible jeu dans l'enveloppe,

   le moyeu prolongeant vers le haut l'élément tronconique et étant monté tournant dans cet élément à l'aide d'un arbre creux qui traverse celui-ci et est solidaire avec le moyeu, ce dernier étant encore surmonté d'une tte conique solidaire avec lui et dont la conicité est telle que le composant pulvérulent introduit dans l'enveloppe soit réparti et dévié obliquement vers le bas en direction de la paroi de l'enveloppe et des pales, cependant que le passage axial de l'arbre creux constitue un conduit de liquide qui débouche. dans l'enveloppe entre le moyeu et sa tte conique par des orifices de sortie de liquide, et que des moyens de transmission sont prévus pour l'entraînement indépendant de l'élément tronconique et de l'arbre creux.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le prémélange est effectué par le déplacement des composants dans un passage sensiblement hélicoïdal formé entre une enveloppe et des pales qui coopèrent avec deux éléments circulaires présentant entre eux un mouvement relatif et entre lesquels est compris le passage laminaire, de telle façon que les composants soient entraînés dans le passage hélicoïdal et intimement mélangés.

   2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le composant pulvérulent est acheminé par ladite enveloppe en direction des pales et du passage laminaire et dirigé vers le passage hélicoïdal et vers la paroi de l'enveloppe par une tte répartitrice située sensi blement t dans le milieu de l'enveloppe, une nappe de jets de composant liquide, qui sortent par des orifices débouchant dans l'enveloppe sous la tte répartitrice, pénétrant dans la masse entre la tte répartitrice et le passage héli coïdal, cependant que le liquide est refoulé dans un conduit axial communiquant avec les orifices.

   3. Procédé selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le mélange est soumis à une homogénéisation à la sortie du passage laminaire dans une chambre annulaire fixe dans laquelle se meut au moins une palette solidaire avec l'élément tournant intérieur, le mélange homogénéisé étant évacué par la palette dans un conduit de sortie sensiblement tangentiel à la chambre annulaire.

   4. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que l'élément tronconique se prolonge vers le bas au-delà de sa grande base par une partie sensiblement cylindrique délimitant avec le corps fixe et une embase sur laquelle est fixé le corps fixe, une chambre annulaire d'homogénéisation communiquant avec un orifice d'évacuation du mélange terminé par un conduit sensiblement tangentiel à la chambre annulaire, la partie sensiblement cylindrique comportant au moins une palette pour le refoulement du mélange vers le conduit, cependant qu'un second arbre creux traversé par l'arbre creux porte l'élément tronconique, est monté tournant dans l'embase qu'il traverse et une roue dentée est montée sur chacune des extrémités d'arbres creux sor tant de l'embase.