<B>Procédé pour la</B> préparation <B>automatique</B> continue <B>de plâtre</B> destiné à être utilisé immédiatement, et machin pour la mise en aeuvre de ce procédé La présente invention concerne tout d'abord un nou veau procédé permettant d'assurer, de façon continue et automatique, la préparation d'un plâtre ayant une consistance convenable pouvant d'ailleurs être réglée aisément pour rendre son utilisation facile et immédiate, sans qu'aucune opération manuelle soit à effectuer.
Conformément à l'invention, le procédé pour la pré paration automatique et continue de plâtre destiné à être utilisé immédiatement est caractérisé en ce que l'on met en suspension du plâtre sec pulvérulent dans une veine d'air à l'intérieur d'une première chambre dans laquelle ledit plâtre sec est soumis à l'action d'aubes tournantes projetant ledit plâtre axialement dans une seconde cham bre, dans laquelle le plâtre est déplacé dans un mouve ment hélico-centrifuge en même temps qu'il est soumis à un mouillage assuré par de l'eau pulvérisée dans ladite seconde chambre,
en ce que l'on bat en même temps ce plâtre mouillé par au moins un jeu d'aubes d'une tur bine tournant à grande vitesse, et en ce que l'on pro jette ensuite ce plâtre mouillé et battu sur un jeu d'aubes soumettant les particules de plâtre mouillé à une action de centrifugation agglomérant ces particules et les homo généisant avant de projeter la masse de plâtre aggloméré mouillé à l'extérieur de cette seconde chambre, présen tant un évent d'éjection.
L'invention s'étend en outre à une machine pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, cette machine étant de réalisation simple et robuste, peu coûteuse d'entretien et ne risquant pas de s'encrasser, ce qui permet de l'utiliser sans précaution particulière et indifféremment pour la préparation de petites ou grandes quantités de plâtre.
Conformément à l'invention, la machine, pour la mise en oeuvre du procédé, est caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux tronçons tubulaires délimitant deux chambres distinctes séparées par une cloison par- tielle annulaire, un arbre moteur s'étendant à l'intérieur desdites deux chambres, coaxialement à celles-ci, cet arbre supportant au moins une turbine à action axiale placée dans la première chambre présentant une ouver ture pour l'admission du plâtre sec et, au moins, deux turbines ou hélices placées dans la seconde chambre,
celle desdites turbines ou hélices placée le plus près de la cloison de séparation desdites deux chambres étant contiguë à des buses de projection d'eau et la seconde turbine comportant au moins deux aubes planes à action centrifuge, vers lesquelles le plâtre, mouillé et battu par la première turbine ou hélice, est projeté pour être aggloméré, homogénéisé et projeté par cette seconde tur bine à travers une ouverture prévue dans la paroi de cette seconde chambre.
Des formes d'exécution de l'invention sont représen tées à titre d'exemple non limitatif au dessin annexé.
La fig. 1 est une coupe-élévation schématqiue, d'une première forme d'exécution de la machine.
La fig. 2 est une élévation schématique montrant cette même machine associée à un dispositif doseur particulier.
La fig. 3 est une coupe-élévation d'une variante du dispositif doseur.
La fig. 4 est une coupe-élévation partielle analogue à la fig. 1 d'une première variante.
La fig. 5 est un schéma en élévation illustrant la. façon dont est utilisée la. machine suivant la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe-élévation montrant un mode d'exécution simplifié de la machine.
La fig. 7 est une coupe-élévation d'une autre variante de cette machine.
Pour doser, mouiller, gâcher puis distribuer de façon continue du plâtre devant être utilisé immédiatement, notamment dans des travaux de construction, on pro- cède tout d'abord, en fonction de la quantité de plâtre devant être utilisée, à un dosage du plâtre pulvérulent sec en mettant en ceuvre des moyens mécaniques ou des moyens pneumatiques ou encore, en combinant une action mécanique et une action pneumatique pour ren dre plus facile un dosage précis, le plâtre pulvérulent est ensuite déplacé en continu à l'intérieur d'au moins une enceinte close,
dans laquelle il est maintenu en agi tation permanente, puis mis en présence d'eau pulvérisée.
La pulvérisation de cette eau est de préférence assu rée de façon que le plâtre se trouvant à la périphérie de l'enceinte, dans laquelle on fait tourner des organes mécaniques pour assurer l'avancement de ce plâtre et le maintenir dans un état finement divisé, soit mouillé davantage que les fractions de plâtre se trouvant au voisinage du centre de la veine, ceci pour tenir compte de la. différence de vitesse linéaire des organes mécani ques qui assurent le gâchage à l'intérieur de l'enceinte.
Ce plâtre mouillé par l'eau pulvérisée est, près de l'extrémité de sortie de l'enceinte, soumis à un brassage final et à une centrifugation faisant que le mouillage de toutes les fractions du plâtre est ainsi homogénéisé. En outre, on utilise cette centrifugation pour assurer l'éva cuation du plâtre en dehors de l'enceinte, par un évent tangentiel que celle-ci présente à cet effet.
Selon la fig. 1, la machine pour mettre en aeuvre le procédé ci-dessus comporte une enceinte qui est déli mitée par deux tronçons tubulaires principaux 1 et 2, pouvant être de même diamètre, mais de préférence comme représenté, le tronçon 1 est de plus petit dia mètre que le tronçon 2. Les deux tronçons 1 et 2 sont reliés ensemble par un distributeur d'eau 3 qui délimite un collecteur annulaire 4 pour l'eau amenée par un conduit 5, ce collecteur débouchant par des buses de pulvérisation multiples 6 formées dans sa paroi laté rale, dirigées vers la chambre 7 que délimite intérieure ment le tronçon 2.
Le distributeur 3 qui est de forme annulaire, déli mite intérieurement un fourreau 8 faisant saillie à l'inté rieur de la chambre 7, notablement au-delà du plan dans lequel débouchent les buses de pulvérisation 6 afin d'empêcher toute pénétration accidentelle d'eau dans la chambre 9 que délimite le tronçon 1.
La liaison entre les deux tronçons tubulaires peut être assurée par différents moyens mécaniques. Il est avantageux toutefois que cette liaison, de même que celle des flasques de fermeture 10 et 11 qui sont prévus aux deux extrémités de l'enceinte, soit assurée par des brides 12 et des boulons ou vis de serrage 13, afin que toute l'enceinte soit délimitée par des éléments facilement démontables, assemblés à la manière d'un empilage.
Le dessin montre que le tronçon 2 présente une par tie 2a de diamètre légèrement plus grand, qui est déli mitée par un fourreau, dans lequel est pratiquée une ouverture 14 constituant l'évent de sortie de l'enceinte. Les flasques de fermeture 10, 11 servent de support à des paliers 15 et à des joints d'étanchéité 16 interposés entre ces paliers et les chambres 7 et 9.
Un arbre axial 17 s'étend entre les paliers 15 dans lesquels il tourillonne et fait saillie au-delà du flasque 10 pour supporter une poulie d'entraînement <B>18</B> ou, éventuellement, être relié directement à un moteur.
De la même façon que l'enceinte décrite ci-dessus, qui est constituée par l'empilage de plusieurs éléments, on réalise les organes mécaniques devant être entraînés par l'arbre 17 de façon qu'ils soient aussi empilés les uns par rapport aux autres sur ledit arbre 17, ce qui rend ainsi leur remplacement éventuel facile.
A cette fin, l'arbre 17 présente sur sa partie s'étendant à l'intérieur des chambres 7 et 9 en 17a, une section par exemple polygonale et les organes qu'il supporte et entraîne pré sentent des moyeux de forme correspondante, ces orga nes étant séparés les uns des autres par des entretoises constituées, par exemple, par des fourreaux tubulaires 19 qui sont simplement enfilés sur l'arbre puis serrés par un écrou 20 vissé sur une partie filetée 17b dudit arbre.
Les organes mécaniques comprennent tout d'abord une roue 21 disposée dans la chambre 9, cette roue coMportant deux ou trois aubes 21a dont le bord péri phérique externe 21b est conformé pour délimiter les génératrices d'une sphère, afin que ces aubes balayent toute la surface interne du tronçon 1, délimitant la cham bre cylindrique 9 qui constitue la chambre d'entrée du plâtre qui pénètre dans cette chambre par une ouver ture 22. Les aubes 21a sont par ailleurs galbées à la façon des aubes d'un compresseur du type axial, afin que le plâtre amené suivant la flèche f1 soit dévié et pulsé dans l'alésage 8a délimité par le fourreau 8 que forme la couronne distributrice 3.
Une seconde roue 23, conformée de manière analo- gue,à la roue 21, est disposée en aval de cette dernière, de façon que ces aubes 23a balayent tout l'alésage 8a ; lesdites aubes 23 sont conformées pour tendre à accélé rer le mouvement d'avance axial du plâtre qui a été amorcé par les aubes 21a de la roue 21.
Une troisième roue 24, disposée immédiatement en aval du fourreau 8 présente, par exemple, deux bran ches 24a relativement longues qui sont prolongées par des palettes 24b, dont les bords sont aussi près que possible tant de la paroi interne de l'élément tubulaire 2 que de la paroi latérale de la couronne de distribution 3.
Les palettes 24b sont conformées en forme d'aubes à action hélico-centrifuge, de cette façon, l'eau qui est déjà pulvérisée à la sortie des buses 6, est encore pulvérisée par lesdites palettes 24b, cette eau étant projetée à la fois suivant la flèche f2 et suivant la flèche f3 Le plâ tre, étant amené par la roue 23 dans le sens figuré par la flèche f4, est ainsi partiellement dévié suivant la flè che f5, la plus grande partie de la veine de plâtre pulvé rulent tendant à être concentrée vers la partie périphé rique du tronçon tubulaire 2, qui est la partie recevant la plus grande quantité d'eau pulvérisée.
En aval de la roue 23 on dispose une hélice 25 à pales multiples, auxquelles on a conféré un pas faisant que cette hélice a une action du type axial, de cette façon, toute l'eau pulvérisée et tout le plâtre sont obligés de passer à travers l'hélice 25, qui constitue un organe mélangeur gâcheur, soumettant les particules de plâtre déjà mouillées à un brassage intense qui assure un tra vail très efficace. De plus, l'hélice 25 projette le plâtre mouillé et gâché suivant la flèche f6, dans la section de la chambre 7 délimitée par le fourreau 2a.
Cette section est occupée par une roue 26 comportant à sa périphé rie deux ou, au plus, trois aubes planes 26a qui s'éten dent depuis une zone comprise entre deux pales de l'hélice 24 jusqu'au voisinage du flasque de ferme ture 11.
Les aubes 26a étant planes ont seulement une action centrifuge et par conséquent le plâtre mouillé et gâché est soumis par ces aubes, à une action centrifuge éner gique qui a pour effet d'agglomérer toutes les particules de plâtre en assurant leur homogénéisation et la pro jection de la masse ainsi agglomérée, par l'ouverture 14, par laquelle lesdites aubes planes 26a font légèrement saillie.
Un couteau racleur 127 est de plus prévu éventuel lement à l'extrémité de l'arbre 17 pour assurer le net toyage du flasque 11.
L'amenée et le dosage du plâtre sec pulvérulent jus qu'à l'ouverture d'entrée 22 du tronçon tubulaire 1 peu vent être assurés de différentes façons.
La fig. 2 montre que le tronçon tubulaire 1 peut supporter directement une trémie 27 dans laquelle le plâtre pulvérulent est contenu. Cette trémie contient intérieurement un arbre 28 sur lequel on a monté un agitateur 29 pour empêcher que le plâtre puisse colma ter la trémie. De plus, l'extrémité inférieure de l'arbre 28 supporte un distributeur 30, par exemple à vis, placé juste à l'entrée de l'ouverture d'admission 22.
Cette disposition simple permet d'utiliser pour la mise en mou vement des différents organes du dispositif un seul moteur d'entraînement 31, par exemple électrique, dont une poulie 32 entraîne, par des courroies 33 la poulie multiplicatrice 18, calée sur l'extrémité de l'arbre 17.
Il est en effet important que les différentes roues que con tient le dispositif tournent à grande vitesse, par exemple de l'ordre de 6000 tours/minute. Un second jeu de poulies 34, démultiplicatrices cette fois, commande un second réducteur et un renvoi d'angle 35 qui assure l'entraînement de l'arbre 28 à petite vitesse ; on peut évidemment agir sur la quantité de plâtre introduit dans le dispositif en modifiant le pas de la vis 30 ou encore la vitesse de rotation de l'arbre 28, ce qui peut être assuré simplement par des poulies étagées prévues en lieu et place du jeu de poulies 34.
Un autre mode d'alimentation de la machine est représenté à la fig. 3 suivant laquelle le plâtre pulvéru lent sec est contenu dans un tambour 36 muni d'un couvercle de chargement 37. Ce tambour, supporté par des paliers 38, 38a et entraîné par des poulies motri ces 39, elles-mêmes actionnées par un moteur 40, con tient intérieurement des aubes distributrices 41 qui assu rent le remplissage permanent d'une cuillère 42, montée à l'intérieur du tambour à l'extrémité du tube 43, dis posé concentriquement à un second tube 44 faisant saillie, de même que le tube 43, à l'extérieur du tam bour 36 en passant à l'intérieur du palier 38a.
La par tie saillante du tube 44 est fermée et communique avec un conduit 45 dans lequel est monté un robinet de réglage 46, ou un papillon destiné à permettre le réglage de la quantité d'air pouvant être admise dans le tube 44 Pr pénétrer par celui-ci à l'intérieur du tambour.
L'extrémité du tube 43 se trouvant à l'intérieur du tambour est ouverte au niveau de la cuillère 42 et pré sente en outre, éventuellement, un trou supplémentaire 47 le faisant communiquer avec l'intérieur du tube 44. L'autre extrémité du tube 43 débouche, de préférence tangentiellement, dans une chambre 48 d'un dispositif aspirateur pulseur désigné dans son ensemble par la référence 49, qui contient, dans une seconde chambre 50 séparée de la chambre 48 par une cloison 51 ouverte en son centre une turbine centrifuge 51 entraînée par un moteur 52, cette seconde chambre 50 débouchant dans un conduit 53 menant à l'ouverture 22 du tronçon d'admission 1 du dispositif selon la fig. 1.
Comme cela ressort de ce qui précède, le tambour 36 tournant en continu, cela a pour effet de maintenir la cuillère 42 constamment remplie et, par conséquent, la dépression engendrée dans la chambre 48 de l'aspira teur pulseur 49 est appliquée à l'intérieur du tube 43, ce qui a pour effet d'aspirer du plâtre depuis la cuillère 42. Le trou 47 est destiné à permettre le passage d'une certaine quantité d'air afin que des fragments impor tants de plâtre aggloméré ne puissent pas être aspirés, mais qu'au contraire le plâtre aspiré soit supporté dans une veine d'air. La quantité de plâtre aspiré peut aisé ment être réglée en agissant sur le papillon 46 qui limite la quantité d'air pouvant entrer dans le tube 44.
Le tube 43 débouchant, de préférence, tangentielle ment dans la chambre 48 du dispositif 49, il s'ensuit que le plâtre et l'air aspirés dans cette chambre doivent sui vre un mouvement tourbillonnaire pour pouvoir passer par l'ouverture centrale de la cloison 51, ce qui assure l'homogénéisation du plâtre dans la veine d'air qui le transporte. La turbine 50 pulse ensuite cet air par le conduit 53 et par conséquent le plâtre est, de cette manière, amené dans un état finement pulvérisé et con venablement réparti dans le tronçon d'admission 1 du dispositif où il est ensuiïe traité comme expliqué pré cédemment.
La machine décrite ci=dessus en référence à la fig. 1 permet, par sa constitution, de préparer des quantités de plâtre très importantes et elle trouve une application plus particulière dans les travaux où de grandes quan tités de plâtre doivent être préparées rapidement. Dans certains cas, une machine plus simple peut présenter des avantages notamment pour l'exécution de travaux particuliers.
Les fig. 4 et 5 illustrent une telle machine qui peut être de dimension très petite et qui comporte avanta geusement une platine 54 permettant d'étendre directe ment le plâtre sur un mur comme cela est représenté à la fig. 5. Dans cette machine, on amène comme précé- demment, par l'ouverture 22, le plâtre dans le tronçon tubulaire 1 et celui-ci qui contient la roue 21 calée sur l'arbre 17, communique directement avec le tronçon 2.
Dans ce tronçon, on prévoit une turbine 55 à aubes à action radiale, inclinées et respectivement disposées sui vant une hélice par rapport à l'arbre 17. En outre, l'arbre 17 porte, au niveau des deux extrémités de la chambre 7, des couteaux racleurs 56 pour nettoyer les parois latérales de cette chambre.
Comme le montre le dessin, la chambre 7 est sépa rée de la partie qui contient la roue 26, à aubes planes 26a et à action centrifuge homogénéisant le plâtre mouillé et gâché et le projetant par l'ouverture 14, par une cloison 57, dans laquelle est prévu un trou de pas sage 57a situé sensiblement à l'opposé de l'ouverture 14. Dans cette partie aussi de la chambre 7, on prévoit des couteaux latéraux 56 pour assurer le nettoyage par raclage de façon permanente des parois latérales.
Le dessin montre encore que la. machine selon la fig. 4, présente une différence de réalisation vis-à-vis de celle de la fig. 1. En effet, l'arbre 17 est creux, sur une partie de sa longueur, pour délimiter un canal axial 58 communiquant par des passages radiaux 59 avec une chambre de distribution 60 qui est délimitée par la paroi extérieure de l'arbre 17 et le moyeu 55a de la turbine 55, moyeu qui constitue l'une des entretoises 19 et qui est percé de trous 60a formant buse de pulvérisation pour l'eau devant mouiller le plâtre.
Cette eau est amenée par un conduit 61 disposé dans le prolongement de l'arbre 17 et ce conduit comporte un obturateur réglable 62 pour permettre d'obtenir, à la demande, la quantité d'eau devant être amenée dans le dispositif, dont le fonctionne ment est semblable à celui du dispositif de la fig. 1.
Dans la réalisation décrite ci-dessus, en référence à la fig. 4, il est tout particulièrement avantageux d'utili ser pour doser le plâtre, le dispositif selon la fig. 3, car il devient possible à ce moment de constituer le conduit 53, reliant la chambre 50 de la turbine 51 à l'ouver ture 22 d'admission, au moyen d'un tuyau flexible, tan dis que le conduit d'amenée d'eau 61 est également constitué par un tuyau flexible. De façon analogue, l'arbre 17 est dans ce cas aussi entraîné par une trans mission souple 163 au moyen d'un moteur qui peut être celui d'entraînement de la turbine 51.
Cette disposition permet de disposer d'un appareil léger, facilement manoeuvrable, rendant possible l'utilisation immédiate du plâtre gâché.
Dans certains cas, il est utile de pouvoir disposer d'un appareil de petite dimension qui soit complètement autonome et qui puisse indifféremment être utilisé comme celui des fig. 4 et 5, par exemple pour étendre directement du plâtre.
La fig. 6 montre une telle réalisation dans laquelle le tronçon tubulaire 1 délimitant la chambre d'admis sion 9 est séparé du tronçon 2 délimitant la chambre de gâchage et d'éjection 7 par une cloison annulaire 21a de la roue 21 dont la périphérie constitue des racleurs pour l'alésage délimité par la cloison 63. La roue 26 à palettes planes 26a occupe dans cette réalisation toute la largeur de la chambre 7 et ces palettes 26a sont prolon gées en 26b pour constituer des racleurs de nettoyage de la paroi latérale de la cloison 63. En outre, la paroi d'extrémité, opposée à la cloison 63, est maintenue pro pre par les branches de support des palettes planes 26a, lesdites branches formant ainsi racleurs.
Le dessin montre donc que la roue 26 balaie un volume de forme correspondant à celle de la chambre 7 et on dispose, pour assurer le gâchage proprement dit du plâtre, à l'intérieur du volume délimité par la roue 26, des hélices 64 contre les pales desquelles le plâtre sec est projeté par les aubes 21a de la roue 21.
On retrouve donc dans cette construction les mêmes organes que ceux décrits précédemment dans les modes d'exécution selon les fig. 3 et 4. Dans cette réalisation, l'eau est amenée entre les hélices 64 par des canaux radiaux 65 pratiqués dans l'arbre 17 pour communiquer avec un alésage axial 66 de cet arbre, alésage dont l'embouchure est contrôlée par une vis pointeau 67, vissée dans un embout protecteur 68 solidaire du flasque d'extrémité 10 Au tronçon tubulaire 1 et à l'intérieur duquel l'eau est amenée par un conduit 69.
Pour que l'eau ne risque pas d'entrer dans la, chambre 9 d'admission du plâtre sec, on prévoit un joint d'étanchéité 70 entre l'arbre 7 et le casque de fermeture 10.
L'appareil devant être autonome, il doit comporter son propre moteur et celui-ci, désigné par 71, est dis posé dans un boitier 72 placé dans l'alignement du tron çon tubulaire 2. Le moteur 71 qui entraîne déjà l'arbre 17, entraîne aussi, par le prolongement 171 de cet arbre, une turbine 51a disposée dans un carter 49a, cette tur bine et ce carter étant analogues à celui selon le mode d'exécution de la. fig..3 qui porte les mêmes références, mais sans l'indice a.
Le conduit de sortie du carter 49a, qui est désigné par la référence 53a, conduit directement à l'ouverture d'admission 22 du tronçon tubulaire 1, de sorte que le plâtre pulsé arrive dans la chambre 9 de ce tronçon tubulaire de la même manière que décrit pré cédemment.
Pour amener le plâtre jusqu'au carter 49a, on prévoit un conduit axial 73 débouchant sensiblement au centre de la turbine 51a, ce conduit d'amenée étant de préférence muni d'une valve 74 permettant la mise en communication du carter 49a avec un récipient conte nant le plâtre pour que celui-ci soit aspiré par la tur bine 51a ou permettant de mettre le carter de cette tur bine en liaison avec l'atmosphère afin que seul de l'air soit aspiré, lorsqu'on procède aux opérations de net toyage comme cela est décrit dans ce qui suit.
On peut encore simplifier l'appareil lorsqu'il doit être utilisé seulement pour des travaux artisanaux. Cela est montré par la fig. 7, suivant laquelle la turbine d'aspiration 51a est supprimée et, dans ce cas, le moteur 71 pour l'entraînement de l'arbre 17 est disposé contre le tronçon tubulaire 1 dans la chambre 9, dans laquelle ledit arbre 17 entraîne une roue 211 à action axiale, ana logue à celle des roues 21 décrites précédemment, cette roue 21a constituant, en outre,
un broyeur pour le plâ tre amené dans l'ouverture 22 suivant @la flèche f7.
Comme à la fig. 6, la chambre 9 est séparée de la chambre 7 par une cloison 63 et, de manière analogue à ce qui a été décrit en référence à la fig. 1, cette cloi son forme un distributeur pour l'eau amenée par le con duit 5 et pulvérisée dans la chambre 7 par au moins une buse 6 faisant saillie à l'intérieur de cette dernière.
Pour faciliter la circulation du plâtre depuis la cham bre 9 jusqu'à la chambre 7, on prévoit, comme à la fig. 1, une roue 23a, entraînée par l'arbre 17, qui cons titue, en outre, un racleur pour maintenir propre l'alé sage interne délimité par la cloison 63. Le mouillage du plâtre ayant lieu comme précédemment dans la cham bre 7, pour activer le travail de ce plâtre, on prévoit dans cette chambre deux turbines centrifuges concentri ques, de diamètre différent, celle de plus petit diamètre étant désignée par la référence 75 et comportant des aubes 75a qui sont au moins au nombre de deux.
La plus grande des turbines est désignée dans son ensem ble par la référecne 76 et elle est conformée pour que les bras 76a qui la relie à l'arbre 17 constituent des couteaux racleurs pour la, paroi extrême du tronçon tubulaire 2,
tandis que la partie plane 76b de ces aubes forme couteau racleur pour la partie de révolution dudit tronçon tubulaire 2 et qu'enfin des segments radiaux 76c forment des couteaux racleurs pour la paroi de la cloison 63.
Pour que l'effet de malaxage du plâtre et que l'effet d'évacuation de celui-ci soient séparés, les deux turbines 75 et 76 qui sont entraînées à la même vitesse par l'arbre 17, comportent chacune au moins deux aubes, et celles-ci sont décalées angulairement de sorte que le plâtre qui échappe à cette prise, par action centrifuge des aubes 75a est ensuite repris par les aubes 76b qui en assurent l'homogénéisation finale et la projection par l'ouverture 14.
Dans la disposition selon la fig. 7, le plâtre peut être contenu seulement dans une trémie en forme de boîte 77 et, de même l'eau peut être amenée au conduit 5 depuis un réservoir 78 pouvant être disposé à un emplacement quelconque, pourvu qu'il soit en charge, ou, que des moyens divers soient prévus pour faire circuler l'eau depuis le réservoir jusqu'au conduit 5.
Il y a lieu de remarquer que le nettoyage des dispo sitifs selon les différents modes d'exécution décrits de l'invention, peut toujours être assuré de façon extrême ment simple, en effet, dans chacun de ces dispositifs il suffit d'interrompre l'amenée de plâtre, tandis que de l'eau continue à être amenée, ce qui a pour effet de diluer les fractions de plâtre pouvant encore être conte nues dans le dispositif, cette dilution ne présentant pas de difficultés, étant donné que le plâtre n'a pas le temps de prendre pendant son passage dans l'appareil.
Par ailleurs, comme cela ressort de la description détaillée qui précède dans tous les modes d'exécution, les diffé rents organes de travail du plâtre qui sont entrainés par l'arbre 17 sont conformés pour constituer des éléments racleurs des parois internes du dispositif ou des cou teaux racleurs sont rapportés supplémentairement pour être entraînés par ledit arbre 17, de sorte qu'aucune agglomération de plâtre ne peut être produite à l'inté rieur du dispositif.