CH426526A - Récipient pour liquides - Google Patents

Description

  
 



  Récipient pour liquides
 On sait que le verre est un matériau qui présente de nombreux avantages et que pour la fabrication des bouteilles, il est utilisé presque exclusivement.



   En regard de ces avantages, il présente néanmoins de graves inconvénients qui ont poussé les industriels à rechercher de nouvelles matières, pour la fabrication des bouteilles mais on se heurte de la part du consommateur, à la force de l'habitude qui est loin d'être négligeable.



   Les inconvénients du verre sont surtout sa fragilité et son poids.



   A cause de sa fragilité, le verre est dangereux à manipuler. Or, une bouteille d'eau minérale, par exemple, est maniée environ vingt-cinq fois depuis l'expéditeur jusqu'au consommateur, et de plus, le verre revient assez cher à cause de la casse (on compte une bouteille cassée pour vingt-cinq voyages, et sept pour mille au cours du nettoyage et du remplissage).



   A cause de son poids, le verre nécessite des emballages spéciaux (casiers) qui sont eux-mêmes lourds et encombrants. Le transport du verre est cher (la taxe étant presqu'une fois et demie le poids du liquide embouteillé, puisque la bouteille vide est retournée).



   Son utilisation est finalement compliquée, puisque les bouteilles et les casiers sont consignés.



   L'invention a pour objet un récipient pour liquides, caractérisé par le fait qu'il comprend d'une part une enveloppe externe en verre présentant un goulot obturable et un fond amovible, et d'autre part une bouteille interne en un matériau souple engageable par le fond de l'enveloppe en verre et prenant appui sur les parois internes de celle-ci, cette bouteille souple présentant un goulot de plus grande longueur que celui de l'enveloppe en verre afin de permettre son sectionnement pour verser le liquide.



   Le dessin annexé illustre à titre d'exemple une forme d'exécution avec des variantes, du récipient pour liquides selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue d'ensemble éclatée de ce récipient.



   La fig. 2 est une vue partielle en coupe montrant une pression variante du goulot de l'enveloppe et du goulot de la bouteille.



   Les fig. 3 et 4 sont des vues analogues montrant chacune une autre variante,
 La fig. 5 est une vue schématique en coupe montrant le remplissage de la bouteille de recharge.



   La fig. 6 est une vue en coupe partielle montrant une enveloppe dont la bouteille de recharge est munie d'une chambre auxiliaire.



   Selon le dessin le récipient comprend une enveloppe 1 en verre de forme générale usuelle, c'est-àdire ayant un goulot 2 muni extérieurement à son sommet d'une bague 3.



   Cette enveloppe présente un fond amovible de manière à pouvoir y introduire une bouteille de recharge 4 en matière synthétique souple.



   La bouteille 4 constituée par une matière souple présente la même forme et sensiblement les mêmes dimensions que l'intérieur de l'enveloppe 1, à l'exception de son goulot 5 qui est plus long que celui 2 de l'enveloppe 1. La bouteille 4 remplie de liquide, est engagée dans l'enveloppe 1. On ferme cette enveloppe 1 au moyen d'un fond rapporté 6, par exemple en matière synthétique rigide qui, ici est simplement emboîté à frottement sur l'enveloppe 1.



   Pour assurer la mise en position correcte du goulot 5 de la bouteille 4 ainsi que l'étanchéité entre ce goulot et celui de l'enveloppe 1, un dispositif complémentaire peut être prévu.



   Selon les fig. 1 et 2 ce dispositif complémentaire  consiste en un manchon creux 7 (c'est-à-dire qu'il est traversé axialement par un passage 8) qui présente une jupe extérieure 9 portant un épaulement annulaire interne 10. Ce manchon en matière synthétique rigide présentant néanmoins une certaine élasticité, est engagé dans le goulot 2 et son épaulement 10 se bloque sous la bague 3. Ainsi, le manchon peut tourner sur le goulot 2 mais ne peut s'en séparer librement.



   Sur les parois du passage 8, se trouve un premier pas de vis 11 avec lequel coopère un pas de vis correspondant 12 prévu à l'extérieur du goulot 5. En tournant le manchon 7 par sa périphérie moletée 13, on oblige la bouteille 4 à monter dans l'enveloppe 1 de sorte que leurs formes s'épousent étroitement.



  Simultanément on est assuré de la bonne position du goulot 5 et de l'étanchéité de la liaison afin que le liquide ne puisse pas s'écouler entre la bouteille et l'enveloppe lors de l'utilisation.



   Quand la bouteille est en place on découpe avec des ciseaux le goulot 5 selon la ligne 14, c'est-à-dire au ras du manchon 7.



   Après vidange partielle, on obture le goulot 5 au moyen d'un bouchon amovible 15 dont la jupe 16 est munie extérieurement d'un pas de vis 17 qui coopère avec un pas de vis correspondant 18 de la paroi du passage 8 et situé au-dessus du premier 11. Entre le bouchon 15 et le manchon 7 se trouve le goulot 5 mais son épaisseur est peu importante et le diamètre de la jupe 16 ainsi que celui du pas de vis 17 sont prévus en conséquence.



   Selon la fig. 3 le dispositif complémentaire consiste en une collerette 19 en matière souple soudée en 20 sur le goulot 5. Celui-ci présente un amincissement   5a    au droit duquel se trouve un pas de vis 21 sur la collerette 19.



   Pour la mise en place de la bouteille 4 remplie de liquide on utilise un bouchon 22 dont la jupe 23 est munie   d'un    pas de vis 24 qui coopère avec le pas de vis 21 de la collerette 19. Ce bouchon comporte en outre une tirette 25 et a un diamètre juste inférieur au diamètre intérieur du goulot 2.



   On engage donc la bouteille 4 avec le bouchon 22 et on saisit la tirette 25 pour faire monter cette bouteille 4 jusqu'à   oe    que la collerette 19, élastiquement déformée lors de son passage dans le goulot 2, dépasse le sommet et s'épanouisse en corole sur ce goulot 2. Ensuite, il est aisé de dévisser le bouchon 22 de couper le goulot et de remettre le bouchon 22 après usage.



   Selon la fig. 4, le dispositif complémentaire comprend un pas de vis 26 sur le goulot 5 et un manchon 27 muni d'une collerette 28 s'appliquant extérieurement sur ce goulot 2, tandis qu'une jupe 29 est munie d'un pas de vis 30 coopérant avec celui du goulot 5.



   Ici, encore, l'extrémité du goulot 5 est amincie pour donner passage à un bouchon obturateur 31 dont la jupe 32 présente un pas de vis 33 coopérant avec un pas de vis 34 prévu en correspondance à l'intérieur de la jupe 29.



   Dans la description ci-dessus, on n'a décrit que des pas de vis comme moyen de réunion des différents élément, mais on pourrait choisir tout autre moyen connu de la technique permettant   d'atteindre    le même but.



   Dans la fig. 5, la bouteille 4 présente un appen
 dice creux 4a de dimensions suffisantes pour pouvoir servir au passage d'un bec de remplissage 35 faisant partie d'une machine connue. On peut ainsi obtenir le remplissage de la bouteille en liquide à l'aide d'un équipement connu en prenant, toutefois, des dispositions, d'ailleurs simples, pour assurer la tenue des bouteilles 4 pendant leur remplissage. Après cette
 opération, l'orifice de la bouteille est fermé par exemple en effectuant une soudure transversale 36 des parois de l'appendice 4a.



   On pourrait assurer le remplissage de la bouteille par un orifice analogue au précédent mais différemment situé. On pourrait même utiliser le goulot 5 avant sa fermeture par soudage, si le bec 35 a un diamètre assez réduit.



   Selon la fig. 6 la bouteille 4 présente une chambre auxiliaire étanche 37 dont la paroi est affaiblie en 38.



  En cet endroit est fixé un lien 39 qui traverse de façon étanche la paroi de la bouteille.



   Lors de la mise en place de la bouteille 4 dans l'enveloppe 1, on fait passer le lien 39 de l'intérieur vers l'extérieur par un trou 6a aménagé dans le fond 6 de l'enveloppe puis on place ce dernier comme précédemment. Ces dispositifs permettent, après mise en place, de déchirer la paroi de la chambre auxiliaire 37 en tirant sur le lien 39 et de faire ainsi communiquer cette chambre auxiliaire 37 avec la chambre de la bouteille 4 pour obtenir le mélange des produits qu'elles contiennent.



   Ces produits peuvent, par exemple, être un liquide dans la chambre principale et des sels minéraux effervescents dans la chambre auxiliaire 37 ou bien un jus de fruit et des pulpes, etc..



   L'orifice de remplissage de la bouteille 4 (par exemple l'orifice 4a) peut être prévu avec des dimensions suffisantes pour permettre en outre l'introduction de la chambre auxiliaire 37, le lien passant par cet orifice et étant pris de façon étanche lors de la soudure fermant l'orifice.



   On peut obtenir l'ouverture de la chambre auxiliaire 37 par un autre moyen qu'un lien de déchirage, par exemple au moyen d'un trocard.



   Le récipient décrit élimine les inconvénients des bouteilles de verre actuelles. En effet, l'enveloppe 1 est achetée une fois pour toutes par l'utilisateur, tan dis que les manutentions, le transport, le stockage, etc. n'intéressent que les bouteilles de recharge.



   On aboutit donc à une simplification et une économie considérables.



   De plus, ce récipient pour liquides permet de doser exactement l'air contenu dans les bouteilles de recharge et même de l'éliminer complètement, ce qui a pour avantage de permettre la bonne conservation  de certains liquides fragiles tels que vin, lait, cidre, bière, eau minérale etc..
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Récipient pour liquide, caractérisé par le fait qu'il comprend d'une part une enveloppe externe en verre présentant un goulot obturable et un fond amovible, et d'autre part une bouteille interne en un matériau souple engageable par le fond de l'enveloppe en verre et prenant appui sur les parois internes de celle-ci, cette bouteille souple présentant un goulot de plus grande longueur que celui de l'enveloppe en verre afin de permettre son sectionnement pour verser le liquide.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Récipient selon la revendication, caractérisé en ce que le fond amovible est percé d'un trou.

   2. Récipient selon la revendication, caractérisé en ce que le goulot de la bouteille présente extérieurement un pas de vis et que le goulot de l'enveloppe reçoit un manchon creux ayant un pas de vis interne coopérant avec celui de la bouteille pour la mise en position correcte de celle-ci dans l'enveloppe.

   3. Récipient selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le manchon creux présente une jupe extérieure munie d'un épaulement interne se bloquant élastiquement sous la bague habituelle de l'enveloppe, mais de façon à pouvoir tourner.

   4. Récipient selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le manchon creux présente, au-dessus du pas de vis, d'autres organes internes coopérant avec un bouchon amovible rapporté pour obturer ce manchon.

   5. Récipient selon la revendication, caractérisé en ce que le goulot de la bouteille présente une collerette rapportée et s'appliquant extérieurement sur le sommet du goulot de l'enveloppe.

   6. Récipient selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que le goulot de la bouteille présente une extrémité amincie permettant à la collerette de s'effacer lors de l'engagement du goulot de cette bouteille dans le goulot de l'enveloppe.

   7. Récipient selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que la collerette de la bouteille présente intérieurement un organe de liaison avec un bouchon obturateur amovible dont la jupe s'engage autour de la partie amincie du goulot de la bouteille.

   8. Récipient selon la revendication, caractérisé en ce que la bouteille présente un orifice de remplissage de dimensions et emplacement permettant sa coopération avec un bec de remplissage faisant partie d'une machine de remplissage.

   9. Récipient selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la bouteille comporte en outre une chambre auxiliaire étanche dans laquelle se trouve un produit devant se mélanger au liquide de la recharge lors de sa mise en service des moyens permettant de déchirer une paroi de cette chambre auxiliaire pour la faire communiquer avec la chambre de la bouteille.

   10. Récipient selon les sous-revendications 1 et 9, caractérisé en ce que lesdits moyens permettant le déchirage de la chambre auxiliaire consistent en un affaiblissement de la paroi de celle-ci, sur lequel est fixé un organe traversant de façon étanche la paroi de la bouteille et passant par un trou du fond amovible de l'enveloppe.