CH424740A - Procédé de préparation d'un aluminosilicate zéolithique cristallin et utilisation de ce corps - Google Patents

Procédé de préparation d'un aluminosilicate zéolithique cristallin et utilisation de ce corps

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CH424740A
CH424740A CH466863A CH466863A CH424740A CH 424740 A CH424740 A CH 424740A CH 466863 A CH466863 A CH 466863A CH 466863 A CH466863 A CH 466863A CH 424740 A CH424740 A CH 424740A
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aluminosilicate
silica
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CH466863A
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Joseph Plank Charles
Joseph Rosinski Edward
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Socony Mobil Oil Co Inc
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    • C01INORGANIC CHEMISTRY
    • C01BNON-METALLIC ELEMENTS; COMPOUNDS THEREOF; METALLOIDS OR COMPOUNDS THEREOF NOT COVERED BY SUBCLASS C01C
    • C01B33/00Silicon; Compounds thereof
    • C01B33/20Silicates
    • C01B33/26Aluminium-containing silicates, i.e. silico-aluminates
    • C01B33/28Base exchange silicates, e.g. zeolites
    • C01B33/2807Zeolitic silicoaluminates with a tridimensional crystalline structure possessing molecular sieve properties; Isomorphous compounds wherein a part of the aluminium ore of the silicon present may be replaced by other elements such as gallium, germanium, phosphorus; Preparation of zeolitic molecular sieves from molecular sieves of another type or from preformed reacting mixtures
    • C01B33/2838Zeolitic silicoaluminates with a tridimensional crystalline structure possessing molecular sieve properties; Isomorphous compounds wherein a part of the aluminium ore of the silicon present may be replaced by other elements such as gallium, germanium, phosphorus; Preparation of zeolitic molecular sieves from molecular sieves of another type or from preformed reacting mixtures of faujasite type, or type X or Y (UNION CARBIDE trade names; correspond to GRACE's types Z-14 and Z-14HS, respectively)

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Description


  Procédé de     préparation    d'un     aluminosilicate        zéolithidue        cristallin     et utilisation de ce corps    La présente invention comprend un procédé de  préparation d'un     aluminosilicate        zéolithique    cristallin  des types X et Y, et une     utilisation    de     cet        alumino-          silicate.     



  Ce produit peut servir dans un procédé de cra  quage des fractions lourdes de pétrole en     produits     plus légers bouillant dans la gamme des     essences.     



  Parmi les catalyseurs de craquage qu'on trouve  actuellement dans le commerce, un produit composé  synthétique à base de gel de     silice        d'alumine    cons  titue de loin le produit le plus utilisé. Quoique     ce     type de catalyseur soit supérieur par de nombreux  côtés aux catalyseurs à base d'argile     utilisés    anté  rieurement, il est encore susceptible     d'amélioration,     particulièrement dans son aptitude à donner des       rendements    élevés en produits     utiles    avec un faible  rendement     concomitant    en produits indésirables.  



  Durant la conversion catalytique d'hydrocar  bures à haut point     d'ébullition    en hydrocarbures  à point     d'ébullition    plus bas, la réaction qui s'effectue  est essentiellement un craquage fournissant des  hydrocarbures plus légers mais elle est     accompagnée     d'un certain nombre de réactions secondaires com  plexes comme l'aromatisation, le polymérisation,       l'aloylation,    etc. En     conséquence    de ces     réactions     complexes,     il    se dépose sur le catalyseur un dépôt  carboné qu'on appelle     couramment          coke     .

   Le ca  talyseur est alors régénéré par combustion du coke  dans un courant de gaz oxydant, et le catalyseur ainsi  régénéré renvoyé au stade de     conversion    du cycle  opératoire.  



  L'aptitude d'un catalyseur de craquage à con  trôler et à diriger le cours de la conversion, désignée  sous le nom de   sélectivité élevée  , est une carac-         téristique    extrêmement utile et qu'on recherche très  souvent dans un catalyseur de craquage.  



  Une autre propriété importante et recherchée  dans un catalyseur de craquage est sa stabilité à la  vapeur c'est-à-dire, l'aptitude à     résister    à la désacti  vation en présence de vapeur à     très    grande vitesse.  



  Les     aluminosilicates        zéolithiques        cristallins    con  sistent d'une manière fondamentale en un     édifice     formé d'un réseau ouvert à trois dimensions de  tétraèdres de     Si04    et     d'A104.    Ces tétraèdres sont  réticulés par partage des atomes d'oxygène, si bien  que le rapport     des    atomes d'oxygène au total des  atomes d'aluminium et de silicium est égal à 2.

    L'électrovalence négative des tétraèdres contenant de       l'aluminium    est compensée par l'inclusion dans le  cristal de     cations    comme des ions de métaux alca  lins ou     alcalino-terreux.    De nombreuses     zéolithes     possèdent une structure     cristalline    contenant des ca  naux de dimensions moléculaire et sont appelées        tamis    moléculaires  .

   Les     tamis    moléculaires peu  vent être du type A, du type X, du type Y ou d'une  autre forme bien     connue    de tamis moléculaires.     Ainsi,     parmi les tamis moléculaires qu'on trouve dans le  commerce, on     citera    les types 13X et 10X, qui sont  des     aluminosilicates        cristallins    de sodium et de     so-          dium-calcium,    capables d'adsorber des molécules  dont le diamètre critique est inférieur à environ 10  unités A.

   Les     aluminosilicates        cristallins    du type X  et du type Y, ont des     structures        cristallines    iden  tiques. Ces zéolithes contiennent toutes un total de  192 tétraèdres de     silicium    plus     aluminium    par     cellule     unitaire.

   Elles diffèrent entre elles par la composition  chimique.     Les    aluminosilicates du type X sont consi  dérés comme possédant une     formule    de cellule uni-      taire comprise     entre    M     [(A102)94        (S'02)981    et M       [(A102)77        (S102)1151    inclus,
EMI0002.0006  
   dans lesquelles M est un  
EMI0002.0007  
         cation    de     valence    n.

       L'alumino-silicate    du type Y  a un     ressort        SiO2/A1208    supérieur à celui     indiqué     dans les dernières     formules.    En     conséquence,    les ex  pressions de       zéolithes    X et Y   ne désignent pas  des entités chimiques     spécifiques    possédant     une    com  position     fixe,    mais une     gamme    de composition possé  dant une structure     cristalline    essentiellement iden  tique.  



  Le procédé envisagé vise     particulièrement    à la  conversion d'une argile naturelle en     aluminosilicates          zéolithiques        synthétiques    des types X et Y. On a  déjà proposé antérieurement de préparer des zéo  lithes     cristallines        synthétiques    par calcination d'une  argile à température élevée, par exemple     entre    500  et 8000 C, pendant une durée assez longue, suivie  d'un     vieillissement    de l'argile calcinée dans un pro  duit caustique à température ambiante pendant 2 à  3 jours et, finalement,

   d'une réaction du mélange       vieilli    à une température voisine de 1000 C pendant  une durée complémentaire. Cette opération en trois  stades, qui provoque     effectivement    la conversion de  l'argile en une zéolithe synthétique, s'est montrée  longue et pénible dans la     pratique        industrielle.     



  On a trouvé un     procédé    nouveau de conversion  des argiles naturelles en     aluminosilicates        zéolithes          cristallins    qui possède l'avantage     caractéristique    sur  les     procédés    antérieurs de supprimer le     vieillissement     de     l'argile        calcinée    avec un produit     caustique    à tem  pérature ambiante pendant     une    durée prolongée et  de permettre une conversion beaucoup plus rapide  de l'argile en la     zéolithe        cristalline    recherchée.  



  Le dessin .annexé     illustre    une mise en     oeuvre    du  procédé que comprend l'invention.  



  La     fig.    l     est    une courbe donnant la     cristallinité          en        %        en        fonction        de        l'adsorption        du        eyclohexane     en     o/o    et en poids.  



  La     fig.    2     montre    des courbes donnant     l'adsorption-          du        cyclohexane        en        %        et        en        poids        en        fonction        de        la     concentration de     Na-,>O    dans     l'argile.     



  La     fig.    3 est     une    courbe donnant le rapport mo  laire     14O/N%0    en fonction de l'adsorption du     cyclo-          hexane        en        %        et        en        poids,        et     la     fig.    4 est un     diagramme        ternaire        relatif    à un       aluminosilicate        zéolithique    comprenant de l'argile,

    du     SiO.    et un oxyde de métal     alcalin.     



  Le procédé qui va être décrit peut servir à la       préparation    d'un catalyseur de     conversion    des hydro  carbures, par     dispersion,    dans une gangue     appropriée,     d'un produit à l'état de     fine    division résultant du  traitement d'une     argile        naturelle,    dispersion suivie  d'un séchage et d'une     calcination    de la     composition          obtenue.     



  Le     procédé    permet aussi la     préparation    d'un     ca-          talyseur    de craquage possédant une activité et une    sélectivité     exceptionnelles    et qui consiste essentielle  ment en 2 à 90     ()/o,    en poids, d'un produit de l'inven  tion possédant un diamètre de     particules    moyen pon  déré     inférieur    à 40 microns, en     suspension,    à l'état  bien     réparti,    dans un réseau d'oxyde hydraté choisi       parmi    les argiles et les gels d'oxydes minéraux.  



       Comme    exemple     particulier    de catalyseur on  citera une composition     catalytique    composée de par  ticules     sphéroidales    consistant essentiellement en 2  à 50 0/0, en poids, d'un produit possédant un dia  mètre de     particules    moyen pondéré     compris    entre  environ 2 et 7 microns, en suspension à l'état bien  réparti dans un réseau d'un gel d'oxyde minéral  choisi parmi l'alumine, la silice et les     compositions     de silice et d'un oxyde d'au moins un métal choisi  parmi les métaux des groupes     IIA,

          IIIB    et     IVA    de  la Classification Périodique des éléments.  



  Le craquage catalytique des huiles     hydrocar-          bonées    peut se faire aussi en présence     des    catalyseurs  décrits ci-dessus, procédé qui permet     d'atteindre    une  conversion améliorée du chargement en produits  utiles.  



  Il a été constaté que, lorsqu'on     maintenait    dans  le mélange de réaction     certaines        limites        critiques    de       composition,    une argile mise en     contact    avec un  produit     caustique    et de la     silice    à une température  comprise entre environ 110 et 8710 C pendant une  durée d'environ 3     minutes    à 72     heures,    avec     diges-          tion    subséquente du produit fondu obtenu, dans  l'eau,

   à une température     comprise    environ     entre    82  et 1040 C, jusqu'à formation d'un     aluminosilicate     cristallin, habituellement pendant une durée d'au  moins 8 heures     environ    et en général d'au moins  16 heures     environ,

          donnait    directement un rende  ment élevé en     aluminosilicate        zéolithique        cristallin     des types     X-Y.    Les argiles d'origine naturelle cons  tituées de     silicate        d'aluminium    hydraté peuvent     être          converties    par le procédé de     l'invention    en     alumino-          silicates    du type     tamis    moléculaires cristallins.

   Les  argiles qui subissent cette conversion dans le     procédé     de l'invention     contiennent    en général au     moins    un  des principaux     constituants    minéraux suivants :

   la       kaolinite,        l'halloysite,    la     montmorillonite,        l'anauxite,     la     nacrite    et la     dickite.    Quoique les argiles de ces  types puissent être traités d'une manière générale  dans le procédé de l'invention, même lorsqu'elles ont  subi au préalable un traitement     acide    et/ou une     cal-          cination,    un mode de     réalisation    préféré consiste  à utiliser directement une argile naturelle brute non  calcinée,

       ce    qui     accélère    encore le procédé de con  version de     l'invention,    par     élimination    du stade de       calcination        initiale    de     l'argile,        essentiel    dans les pro  cédés antérieurs.  



  Le premier stade du     procédé    consiste à     traiter          l'argile,    sous forme d'une     bouillie    aqueuse,     par    un  hydroxyde de métal     alcalin,    de préférence de l'hy  droxyde de sodium, auquel il est avantageux d'ajou  ter de la silice     réactive,    dans des conditions de prés-           sion    pratiquement voisines de l'atmosphère, à une  température supérieure à environ 1100 C, de préfé  rence supérieure à     environ        204,1    C, mais ne dépas  sent pas 8000 C.

   La durée de ce traitement dépend  dans une grande mesure de la température observée  et peut aller d'environ 3     minutes    à la température  de     800,1    C à environ 72 heures à la température de  <B>1100C.</B> On observe de préférence une durée de  réaction comprise entre environ 3 minutes et  5 heures à une température comprise entre environ  204 et     8001,    C. A une température de réaction de  538 à     649     C, la durée du traitement est d'environ       1/z    heure. Dans les conditions indiquées ci-dessus, il  se forme une composition d'aluminosilicate fondue  ou frittée.  



  Dans le second stade du procédé, on disperse la  matière fondue ou frittée dans de l'eau, de préférence  après broyage à l'état de fine division, en général  à une dimension de particules inférieure à 0,22 mm.  On poursuit la digestion de la matière solide dis  persée dans la solution alcaline aqueuse pendant une  durée d'au moins 8 heures, de préférence de plus de  16 heures, à une température comprise entre environ  82 et     1041)    C. En général, la durée de digestion ne  dépasse pas 72 heures environ mais on peut observer  des durées plus     longues    sans affecter les qualités de  l'aluminosilicate cristallin obtenu.  



  On a constaté que, pour obtenir un     alumino-          silicate    à forte     cristallinité,    il était désirable de dis  perser d'une manière     particulière    le solide à l'état de  fine division dans l'eau avant l'opération de digestion.  Au début, on disperse le     solide    à l'état de fine divi  sion à une concentration assez forte, en observant  un rapport eau/solides, en poids d'environ 1 à 3,  pendant une durée assez     courte,    ne dépassant pas  en général 30 minutes environ.

   On dilue ensuite la  dispersion par un grand volume d'eau, portant     ainsi     le rapport molaire de l'eau à l'oxyde de métal     alcalin     total dans la gamme approchée de 35 à 180, après  quoi on poursuit la digestion comme décrit ci-dessus.  On retire ensuite du mélange de réaction     l'alumino-          silicate    de sodium cristallin fortement adsorbant, on  le lave jusqu'à ce qu'il soit exempt de matières so  lubles et on le sèche. L'analyse du produit obtenu  aux rayons X montre qu'il     s'agit    d'un aluminosilicate  cristallin du type     X-Y.     



  La bouillie     d'aluminosilicate,    obtenue par traite  ment d'une argile naturelle comme décrit ci-dessus,  peut être transformée commodément en     particules     à très fine division par séchage par atomisation.     Le     produit ainsi obtenu est à l'état     fluidisé    car il est  constitué de particules possédant un diamètre in  férieur à 300 microns.

   Un produit de ce type con  vient particulièrement à l'utilisation dans des opéra  tions utilisant un catalyseur en particules à l'état       fluidisé.        C'est    en fait un des avantages de l'invention  que le traitement de     l'argile    naturelle par une solution  caustique peut être contrôlé de manière à donner un    produit de     cristallinité    déterminée et que la disper  sion obtenue après un tel traitement peut ensuite  être mise en     particules    de dimension voulue par des  techniques variées,

   par     exemple    par séchage par     ato-          misation.    La dispersion d'aluminosilicate peut être  pulvérisée à la partie supérieure d'une chambre ou  d'une tour au travers de laquelle passe un courant  de gaz de séchage.

   Le gaz de séchage, qui peut être  l'air, est habituellement fourni     chauffé    à une tem  pérature comprise entre environ 316 et 5380 C, afin  d'accélérer la vitesse de séchage des     particules.    La  pulvérisation peut être effectuée par un     procédé    quel  conque connu, par exemple par projection d'un  courant de la dispersion sur un disque en rotation  rapide, par refoulement du courant dans une tuyère  portant des     orifices    multiples ou par pulvérisation  à l'aide d'une tuyère conçue pour donner au     fluide     une grande vitesse et le briser en particules de dimen  sion relativement uniforme.     Le    contact entre les gaz  chauds et les produits est relativement court.

   Avant  pulvérisation, la dispersion contient habituellement       d'environ    4 à     10        %        de        matières        solides.        On        préfère     en général pulvériser la dispersion sous forme de  gouttelettes possédant un diamètre d'environ 200 à  400 microns qui, par séchage, donnent un produit  à dimension de particules d'environ 100 à 300  microns.  



  On doit contrôler d'une manière précise les rap  ports oxyde total de métal     alcalin/argile    anhydre,  silice/argile anhydre et eau/oxyde total de métal al  calin, ainsi que la température et la durée de     contact     durant le stade initial de traitement à température  élevée et le stade de digestion subséquent.

   On pré  pare des produits dont la forme varie depuis une  forme     principalement    amorphe jusqu'à une forme  à haut degré de     cristallinité    par maintien du rapport,  en poids, oxyde total de métal     alcalin/argile    anhydre  dans la Gamme allant de 0,95 à 7,4 et maintien du  rapport de poids     SiO,        aioutée/argile    anhydre dans  la gamme allant de 0.01 à 3,8.

   On prépare des pro  duits présentant une     cristallinité    supérieure à 50<I>()In,</I>  ce qui correspond à des propriétés fortement     adsor-          bantes,    par maintien du rapport de poids : oxyde       total        de        métal     anhydre dans la gamme  de 1,1 à 6,6 et du rapport de poids :

       SiO.,    ajoutée/       argile    anhydre dans la gamme de 0,01 à 3,7.     Il    est  très avantageux que le mélange de réaction initial  à haute température contienne de la silice ou un  composé capable de fournir de la silice dans les  conditions de la réaction si l'on veut obtenir un pro  duit possédant un degré élevé de     cristallinité.    Cette  silice peut provenir d'une source quelconque appro  priée, par exemple un silicate de     métal    alcalin, du  sable, du     quartz,    des terres siliceuses, de la silice  colloïdale. un gel de silice on de     l'orthosilicate     d'éthyle.  



  Les conditions de réaction et concentrations des  réactifs observées dans le procédé peuvent être ré  sumées comme suit    
EMI0004.0001     
  
    Limites <SEP> pour <SEP> obtention <SEP> Limites <SEP> pour <SEP> obtention <SEP> Limites <SEP> pour <SEP> obtention
<tb>  d'un <SEP> produit <SEP> amorphe <SEP> d'un <SEP> produit <SEP> à <SEP> <B><I>50019</I></B> <SEP> d'un <SEP> produit
<tb>  Conditions <SEP> de <SEP> réaction <SEP> ou <SEP> à <SEP> faible <SEP> cristafnité <SEP> de <SEP> cristallinité <SEP> à <SEP> cristallini#té <SEP> élevée
<tb>  Rapport <SEP> de <SEP> poids
<tb>  oxyde <SEP> total <SEP> de <SEP> métal
<tb>  alcalin/argile <SEP> anhydre <SEP> <B>..., <SEP> ....................</B> <SEP> 0,95- <SEP> 7,4 <SEP> 1,1 <SEP> - <SEP> 6,6 <SEP> 1,1 <SEP> - <SEP> 5,

  1
<tb>  Rapport <SEP> de <SEP> poids
<tb>  SiO2 <SEP> ajoutée/argile <SEP> anhydre <SEP> .................. <SEP> 0,01- <SEP> 3,8 <SEP> 0,01- <SEP> 3,7 <SEP> 0,19- <SEP> 3,3
<tb>  Rapport <SEP> molaire
<tb>  %O/oxyde <SEP> total <SEP> de <SEP> métal <SEP> alcalin <SEP> 35 <SEP> -180 <SEP> 35 <SEP> -180 <SEP> 35 <SEP> -115       Le     dégré    de conversion de     l'argile    peut être  contrôlé à l'aide des variables     indiquées        ci-dessus.     On peut préparer des     substances    allant     des    formes       amorphes    aux formes hautement cristallines d'alu  minosilicates de métal alcalin.

   Les produits qui pos  sèdent un pouvoir adsorbant élevé     (mesuré    par la       faculté        d'adsorber        plus        de        11        %        environ,        en        poids,     de     cyclohexane)    se caractérisent à     l'analyse    aux  rayons     X    par une proportion majeure     d'alumino-          silicate        cristallin    du type 13X, avec un     certain    dé  placement,

   en général de 10 à 40 0/0, vers la: struc  ture 13Y. A l'analyse, on a constaté que les subs  tances présentant un pouvoir     d'adsorption    élevé pour  le     cyclohexane        étaient        constituées    -pratiquement en  tièrement     d'aluminosilicates        cristallins    du     type        X-Y.     En raison de la simplicité de l'essai     d'adsorption     du     cyclohexane,    on a utilisé cette propriété pour ca  ractériser les produits de l'invention.

   La relation entre  la     cristallinité,    mesurée par analyse aux     rayons    X,  et     l'adsorption    du     cyclohexane    est représentée gra  phiquement dans la     fig.    1 du dessin annexé.  



  Comme indiqué ci-dessus, les produits obtenus  sont principalement des     aluminosilicates        cristallins    de  métaux     alcalins        constituant    des zéolithes     tamis    molé  culaires. On peut, si on le     désire,    introduire d'autres  ions dans la structure de la     zéolithe    par-     échange    de  cations avec les ions de -métaux alcalins.

   L'échange  de cations provoque. le remplacement des ions de  métaux alcalins et     modifie    les -propriétés d'adsorption  et les propriétés     catalytiques    de la     zéolithe.    Parmi  les ions de remplacement     utilisés,    on citera les cations  monovalents. ou bivalents comme l'argent et le ma  gnésium ; -le calcium ou le strontium ;les ions de  métaux de transition ; les métaux des terres rares       comme    le cérium, le lanthane, le praséodyme, le néo  dyme, le samarium, et leurs mélanges entre eux et  avec les autres métaux de terres rares ;

   les ions de  métaux alcalino-terreux et d'autres ions, par exemple  l'hydrogène et l'ammonium qui peuvent se     comporter     comme des métaux dans leur remplacement des ions  de métaux alcalins sans provoquer de modifications  appréciables de la     structure    fondamentale du cristal  de la zéolithe.

   Les métaux de transition sont ceux  dont les numéros atomiques vont de 21 à 28, de 39  à 46 et de 72 à 78 inclus, à savoir le scandium, le       titane,    le vanadium, le     chrome,    le manganèse, le fer,    le cobalt, le nickel, l'yttrium, le zirconium, le nio  bium, le molybdène, le     ruthénium,    le rhodium, le  palladium, le     platine,    le hafnium, le tantale, le  tungstène, le rhénium, l'osmium et l'iridium.

       Il    entre  également dans le     cadre    de l'invention d'introduire  ces ions dans la structure de     l'aluminosilicate    cris  tallin obtenu au cours du stade de traitement initial  à température élevée, par introduction     dans    le mé  lange de réaction d'un composé approprié du métal  qu'on désire introduire. Le produit obtenu est en  suite dispersé dans l'eau et soumis au traitement de  digestion décrit ci-dessus.

   Les ions qu'on introduit  par échange de     cations    peuvent abaisser la teneur en  métal     alcalin    de     l'aluminosilicate    à une valeur     in-          férieure    à 3     %        en        poids.     



  Les exemples suivants illustrent des mises en       oeuvre    du procédé.     Dans    ces exemples, les     indications     de parties et de     pour-cent    s'entendent en poids, sauf  indication contraire.  



  <I>Exemple 1</I>  L'argile   Dixie   utilisée dans cet exemple est  une     kaolinite        répondant    à la composition     suivante          44,51        %        d'A120s,        38,51        %        de        SiO2,        1,27        ()/o        de          Fe2O3    ,     1,47        %        de        T10,,        0,

  08        %        de        CaO,        0,12        %          de        MgO,        0,08        %        de        Na2O,        0,22        %        de        K20        ;perte     de poids à 5930 C : 13,41 0/0.  



  On mélange 50 g de l'argile ci-dessus, dans un  mélangeur mécanique,     avec    100 g de soude caustique  à     77,5        %        de        Na20,        50        cms        d'eau        et        92        g        d'un        silicate          de        sodium        du        commerce,        variété        N,

          contenant        8,8        %          de        Naû0,        28,5        %        de        SiO2        et        62,7        %         & H20.        On     place la dispersion aqueuse obtenue dans un four  à 3160 C et on l'y maintient 4 heures, pendant les  quelles la température de la dispersion passe de la       température    ambiante à     316o    C.  



  Le produit formé est un     solide    dur, portant une  croûte. On broie ce produit jusqu'à dimension de  particules inférieure à 0,22 mm. On met en contact  le produit broyé avec de l'eau, à raison de 1 g d'eau  par     gramme    de matières solides, pendant     environ     2     minutes,    sous agitation     vigoureuse    dans un mé  langeur     mécanique.    On ajoute alors 1890     cms    d'eau  à la bouillie obtenue. On agite le mélange pendant  au moins 2 minutes et on laisse en contact pendant  44 h à 930 C, au repos.

        Le produit obtenu qui     sédimente    au fond du  récipient de digestion est séparé du liquide surnageant  par décantation, puis     filtré    et lavé. On sèche le gâ  teau humide à 1100 C dans l'air. Le produit obtenu  adsorbe 17,3 %, en poids, de     cyclohexane,        c'est-          à-dire    qu'il présente les mêmes caractéristiques éle  vées d'adsorption que     l'aluminosilicate    de sodium  cristallin du type X. L'analyse par rayons X montre  que le produit obtenu consiste pour environ 85 %  en un aluminosilicate de sodium du type 13X, avec  un déplacement d'environ 15 % du paramètre vers  l'aluminosilicate de type 13Y.  



  <I>Exemples 2 à 5:</I>  Les produits de ces exemples sont préparés de  la même manière que le produit de l'exemple 1,  mais en     modifiant    le rapport de poids : produit caus  tique     total/argile.        Ainsi,    dans l'exemple 1, on a  observé un rapport de 1,71 g de     Na=O/g    d'argile  anhydre. Dans les exemples 2 et 3, les rapports  respectifs : produit caustique/argile anhydre, sont  respectivement de 1,95 et 2,18 g de     Na_,O/g    d'argile.  Dans les exemples 4 et 5, les rapports respectifs  produit caustique total/argile anhydre, ont été ra  menés respectivement à 1,33 et 0,94g de     Na.0/g     d'argile.

   Les résultats obtenus dans ces exemples  figurent ci-après dans le tableau I, avec les     chiffres     d'adsorption du     cyclohexane    pour chacun des pro  duits. Comme on pourra le constater à l'examen de  ces chiffres, pour le     rapport    silice/argile observé  (0,525 g de     silice    par g d'argile anhydre), un écart  appréciable du     rapport    : produit caustique total/  argile par rapport à la valeur observée dans l'exemple  l donne des produits qui possèdent une capacité  d'adsorption plus faible pour le     cyclohexane.     



  <I>Exemple 6:</I>  On prépare le produit de cet exemple par le  mode     opératoire    de l'exemple 1 mais on diminue  les quantités de produit caustique et de silicate : le  rapport     Na@0/argile    est de 0,856 et le rapport     SiOJ     argile est de 0,262. Les détails de la préparation de  ce produit figurent dans le tableau I ci-après, avec  les pouvoirs adsorbants pour le     cyclohexane.     



  <I>Exemple 7</I>  On prépare le produit de cet exemple par le  mode opératoire de l'exemple 1, mais on augmente  le     rapport        silice/argile    : il est de 1,05 g de     SiO.    par  gramme d'argile. Les     détails    de la préparation de ce  produit figurent dans le tableau I ci-après, avec le  pouvoir d'adsorption du     cyclohexane    ; ils montrent  que, pour des     rapports    produit caustique/argile éle  vés, le     rapport    silicate/argile doit également être  augmenté si l'on veut obtenir un produit à     cristalli-          nité    élevée.  



  <I>Exemple 8:</I>  On prépare le produit de cet exemple par le mode  opératoire de l'exemple 1, mais avec un rapport         Na,O/argile    plus élevé : 3,64 et un rapport     SiO,/     argile également plus élevé : 0,855.     Comme    on peut  le     constater    à l'examen des résultats qui figurent  dans le tableau I (page 6), on a obtenu un produit       cristallin    satisfaisant.  



  <I>Exemples 9 à 19:</I>  On a préparé les produits de ces exemples par  le mode opératoire de l'exemple 1 mais en faisant  varier dans le mélange de réaction les rapports pro  duit caustique/argile et     silice/argile.    Les détails de  la préparation et les pouvoirs d'adsorption du     cyclo-          hexane    sont rapportés dans le tableau II (page 7)  pour chacun des produits obtenus.  



  Les exemples rapportés ci-dessus, montrent l'effet  du rapport     silice    ajoutée/argile     dans    les conditions  de la     fusion    pour des rapports produit caustique/  argile variés. Ainsi, les produits des exemples 9, 10,  3, 11 et 7, ont été préparés comme décrit dans  l'exemple 1, mais avec un     rapport    produit     caustique/          argile    constant à 2,6 g de     NaOH/go    d'argile d'anhydre,  la     proportion    de     silice    ajoutée passant respectivement  de 0 à 0,262, 0,525,<B>0,712,</B> et 1,05     g/g    d'argile  anhydre.

   La     silice    a été     ajoutée    à l'état de silicate  de sodium de     qualité    N du commerce, contenant  28,5 '% de     SiO.    et 8,8      /o    de     Na,O.    Les     chiffres     d'adsorption du     cyclohexane    obtenu pour les pro  duits finals montrent une augmentation de 2,0 et 1,5  dans les exemples 9 et 10 à respectivement 13,3,  15,5 et 17,8 dans les exemples 3,11 et 7.

   Ces     chiffres     établissent que l'on peut modifier à volonté la qua  lité du produit depuis une adsorption de     cyclohexane          de        1,5        %    à     17,8        %        par        modification        du        rapport          silice    ajoutée/argile d'une valeur de 0,26 à 1,05 pour  un rapport constant     Na.,O/argile    de 2,02/1.  



  Les exemples 12, 13, 14, 4, 15 et 16 illustrent  l'effet de l'addition du     silicate    de sodium à un rap  port produit caustique/argile plus faible de 1,5 g/       NaOH/g        d'argile.    On a porté la portion de silice  ajoutée sous la forme de     silicate    de sodium de 0 à  1,05     g/g    d'argile et montré ainsi que pour le rapport  produit caustique/argile observé (1,16 g de     Na.#O/g     d'argile), on pouvait préparer un produit convenable,  possédant une capacité     d'adsorption    du     cyclohexane     de 6,8 %, sans ajouter de silicate.

   Les     chiffres    qui  figurent dans le tableau II, montrent que l'on obtient  une activation optimum à un     rapport        NaOH/argile     de 1,5 lorsqu'on utilise de 0,2 à 0,6g de     silice    (sous       forme    de silicate) par gramme     d'argile.     



  Les exemples 17, 6 et 18. montrent l'effet d'une  augmentation de la quantité de silice lorsqu'on  utilise un     rapport    produit caustique/argile faible : 1 g  de     NaOH/g,    d'argile. Dans ces exemples, on a aug  menté la température de     fusion    pour favoriser encore  la     réactivité    des composants. L'exemple 6 montre  que, au bas rapport produit     caustique/argile    observé,  le rapport optimum     silice/argile    est d'environ 0,26 g  de     SiO@/g    d'argile.

   Cependant, pour ces faibles pro  portions de produit caustique et de silicate ajoutés,    
EMI0006.0001     
    
EMI0007.0001     
    
EMI0008.0001     
      la qualité du produit, telle qu'on la mesure par ad  sorption du     cyclohexane,    est beaucoup plus basse ;       4,9        %,        comparativement    à     une        adsorption        de     15,4 0/0, lorsqu'on observe un rapport produit     caus-          tique/argile    de 1,5.  



  On prépare le produit de l'exemple 19     comme     décrit dans l'exemple 6 mais à une température de  3160 C. Cette température est insuffisante pour  activer d'une manière appréciable l'argile au bas  rapport caustique/argile observé,     comme    le montre  la faible adsorption de     cyclohexane    réalisée avec le  produit obtenu. Les exemples 20, 21, 22, 23, 4, 24,  25, 26, 27, 28, 29, 30 et 31 montrent     l'effet    de la  température de fusion sur la qualité du produit.

   Les  produits de     ces    exemples ont été préparés     comme     décrit dans l'exemple 1     mais    en faisant varier la  température du four de 110 à 8710C.     Les        détails     de la préparation sont     rapportés    dans le tableau<B>111</B>  ci-contre pour chacun des produits avec les pouvoirs  d'adsorption du     cyclohexane.     



  Les résultats qui figurent dans le tableau ci-des  sus montrent que la température minimum est de  1100 C pour une fusion de 72 heures. La qualité du  produit, déterminée par adsorption du     cyclohexane,     est pratiquement constante dans la large gamme des  températures de fusion qui va de 2320 C à 8160 C.  Les températures les plus élevées permettent les  durées de contact plus court. A 5380 C par exemple,  un contact d'une demi heure (exemple 28) donne des  résultats     comparables    à un     traitement    de 4 heures  à 3160 C (exemple 4) ou de 24 heures à 2040 C  (exemple 27). A 110 et 1770 C, une durée de con  tact de 72 heures est     suffisante    pour donner des pro  duits satisfaisants.  



  En dehors de l'argile de type       Dixie     , on a  traité d'autres     argiles    variées en suivant le mode  opératoire de l'exemple 1 : de la bentonite, de     l'hal-          loysite    et d'autres     kaolinites,    telles que des argiles       McNamee,    des argiles de Géorgie et des argiles de  Floride ;

   dans chacun des cas, on a mis en contact       50        g        d'argile        avec        100        g        de        NaOH        (à        77,5        %        de          Na20),    92 g de silicate de sodium N et 50     cm3     d'eau. La bouillie obtenue a été placée dans un four  à 3160 C et maintenue à la même température pen  dant 4 heures, la température de la bouillie passant  de la température ambiante à 3160 C.

   Dans chacun  des cas, on a broyé le produit jusqu'à dimension de  particules inférieure à 0,22 mm et mis en contact  le produit finement broyé avec de l'eau pendant  44     heures    à 930 C avec une dilution de 40,2 g d'eau  par gramme d'argile. Dans     chacun    des cas, le produit  obtenu a été     filtré,    lavé et séché à     l'air    à 1100 C.  Pour chacun de     ces    produits, on a mesuré l'adsorp  tion du     cyclohexane.    Les chiffres obtenus, résumés  dans la fia. 2 du dessin annexé, montrent que le  procédé de l'invention est applicable d'une manière  générale à toutes les argiles.

   Les conditions d'acti  vation optima se situent, comme on peut le     constater,     à un rapport: produit caustique total/argile à peu  près identique<B>:</B> 1,72 g de     Na20/g    d'argile ; quel que    soit le type de l'argile : bentonite     (montmorillonite),          halloysite    ou     kaolinite,    telles que les argiles     Dixie,          McNamee,    de Géorgie ou de Floride.  



  La     fig.    3 du dessin annexé     illustre        l'effet    de la  concentration totale en     Na2O    dans le mélange de  digestion. Les exemples 31 à 36, qui ont     permis     d'obtenir     ces    résultats, ont été conduits de la même  manière que l'opération de l'exemple 4, par réaction  de 50 g d'argile<B>:</B> avec 75 g de     NaOH    et 92 g de       silicate    de sodium, qualité N.

   Ces     échantillons    ont  subi une digestion de 21 heures à 930 C à des dilu  tions variées allant de 14 moles de     H20/mole    de       Na.,O    jusqu'à 263 moles de     H.O/mole    de     Na2O.     



  Les résultats obtenus montrent que la dilution  optimum du mélange de digestion     correspond    à en  viron 35 à 180 moles de     H20/mole    de     Na.20    et     plus     particulièrement à     environ    35 à<B>115</B> moles de     H20/     mole de     Na-,

  O    si l'on veut obtenir une substance  présentant une     cristallinité    égale ou supérieure à       50        %    à     l'examen        aux        rayons        X.        La        fig.    3     contient     également des résultats obtenus dans l'exemple 37  pour une substance cristalline préparée de la même  manière que dans l'exemple 4 mais en     utilisant     comme source de silice du sable à la place de     silicate     de sodium.

   A la dilution de 120 moles de     H20    par  mole de     Na2O,    le produit obtenu dans     cette        prépara-          tion        adsorbe        12,6        %        de        cyclohexane,        ce        qui        prouve     que l'on peut utiliser dans le     procédé    de l'invention  d'autres     sources    de     silice    que le silicate de sodium.  



  Les     résultats    rapportés ci-dessus     établissent        les     limites des     rapports    binaires des réactifs. Comme ces       rapports    sont interdépendants, la composition réelle  du mélange de réaction initial du     procédé    de l'in  vention a pu être représentée dans le diagramme ter  naire de la     fig.    4 du dessin annexé. Ce diagramme  ternaire représente les limites des     proportions,    en 0/0  en poids, de l'argile     anhydre,    de l'oxyde de sodium,  et de la silice ajoutée.

   Ces proportions ont été dé  finies par les adsorptions du     cyclohexane    du produit  obtenu. Les limites des compositions autorisées sont       définies    par l'aire     AB.CD    de la     fig.    4. Cette aire  comprend les     aluminosilicates    de sodium     possédant     des diagrammes     cristallins    des types X et Y, une  adsorption du     cyclohexane    supérieure à environ 110/0  et une     cristallinité    supérieure à environ 50 0/0.

   L'aire       EFGH        délimite    la région des compositions préférées  permettant d'atteindre une     cristallinité    d'au     moins          80        %        environ        avec        une        adsorption        du        cyclohexane          d'au        moins        16        %        environ.     



  Les exemples ci-après montrent que l'on peut  utiliser de la silice colloïdale comme source de silice  dans le     procédé    de l'invention.  



  <I>Exemple 38:</I>  On mélange 50g d'argile     MeNamee    brute avec       85,7        g        de        NaOH        contenant        77,5        %        de        Na20,        45,5        g          d'eau        et        88,

  6        g        d'un        sol        de        silice        contenant        30        %     de     Si0_,

      qu'on trouve     dans    le     commerce    sous la  marque       Ludox         .    On     effectue    le mélange sous agi  tation vigoureuse pendant environ 2     minutes.         On introduit la     bouillie    obtenue dans un four à       316o    C et on la     maintient    à la même température  pendant 4 heures. Le produit fondu obtenu est en  suite broyé à une     dimension    de     particules    inférieure  à 0,22 mm et mélangé avec 127     cm3    d'eau pendant  2 minutes.

   La     bouillie    qui a subi la     prédigestion    est  diluée     ensuite    par 1890     cm3    d'eau et soumise . à di  gestion de 21 heures à     931,    C dans un récipient muni  d'un couvercle. Le produit obtenu, qui a     sédimenté     au fond du récipient de     digestion,    est séparé du  liquide surnageant par     décantation,    puis filtré et  lavé à l'eau jusqu'à     ce    qu'il soit exempt d'alcali caus  tique en excès et de silicate. On sèche ensuite le  gâteau obtenu.

   Pour     ce    produit, le pouvoir     d'adsorp-          tion    du     cyclohexane    s'élève à 17,3 0/0, soit le même  pouvoir adsorbant élevé     caractéristique    des     alumino-          silicates    de sodium     cristallins    du type X, ce qui con  firme le degré élevé de     cristallinité    du     produit    obtenu.  



  L'exemple 39 ci-après montre que l'on peut .  appliquer le procédé de     l'invention    à une     argile        cal-          cinée    et obtenir des résultats similaires à ceux qu'on       obtient    avec une argile brute.  



  <I>Exemple 39:</I>  On mélange 43,3 g d'argile     McNamee    calcinée  au préalable pendant 2 heures à     798o    C avec 75 g       de        NaOH    à     77,5        %        de        N & 20,

          50        g        d'eau        et        92        g        de          silicate        de        sodium        qualité        N        contenant        8,8        %        de          Na2O,        28,5        %        de        SiO,

          et        62,7        %        de        H20.        On        charge     la     bouillie    obtenue dans un four à     316()    C où on la       maintient    pendant 4 heures.  



  Le produit qui se forme est un     silicate    dur et  croûté. On le broie à une dimension de particules  inférieure à 0,22 mm et on le mélange pendant 2 mi  nutes avec 120     cm3    d'eau. La dispersion est ensuite  diluée par 1890     cm3    d'eau et mise à digérer dans un  récipient portant un couvercle pendant 21 heures  à 930 C. Le produit obtenu, qui a     sédimenté    au fond  du récipient de digestion, est séparé du liquide sur  nageant par     décantation,    puis filtré et lavé. Le     gâteau     humide est ensuite séché à l'air à     110o    C.  



  Le produit- obtenu présente un pouvoir absorbant  du     cyclohexane    de 14,7 0/0,     ce    qui correspond à     en-          viron        70        %        de        cristallinité.     



  Les     aluminosilicates    qui ont subi un     échange    de       cations    peuvent être     utilisés    directement comme ca  talyseurs de conversion des hydrocarbures. On peut  également mélanger ces     aluminosilicates,    à l'état de       fine    division, avec un liant dans des     conditions    telles  que     l'aluminosilicate    soit     régulièrement    réparti et  maintenu en suspension dans une gangue du     liant     qu'on put ensuite sécher et calciner.

       Ainsi,    les cata  lyseurs de     l'invention    peuvent, dans un mode de       réalisation,    être préparés par mélange     intime    d'un       aluminosilicate    de métal alcalin, lui-même préparé  comme décrit     ci-dessus,    à l'état de fine division,  avec un diamètre de     particules    moyen pondéré in  férieur à environ 40 microns et de préférence à en  viron 15 microns, avec un liant approprié comme  une     argile    ou un gel d'oxyde     minéxal    ;

   on soumet    ensuite la composition obtenue à un échange de ca  tions jusqu'à ce qu'elle soit pratiquement exempte de  métal alcalin, par traitement à l'aide d'une     solution     contenant au moins un ion     choisi    parmi les métaux  alcalino-terreux, les métaux des terres rares, l'am  monium et l'hydrogène; on lave le produit qui a  subi l'échange de     cations    jusqu'à ce qu'il soit exempt  de produits solubles à l'eau, on sèche la     composition     et on la soumet à un     traitement        d'activation    ther  mique.

   On peut aussi     faire    subir l'échange de cations  à     l'aluminosilicate    de métal alcalin avant de la mé  langer avec     ,le        liant.    Dans ce mode opératoire, le  mélange final d'aluminosilicate qui a subi au préa  lable l'échange de     cations,    à l'état de     fine    division,  régulièrement     réparti    et maintenu .en suspension dans  une gangue du liant, est séché et soumis à     activation          thermique    comme indiqué ci-dessus.  



  On peut effectuer le mélange     intime    de     l'alumino-          silicate    qui a subi l'échange de cations, à l'état de  fine division, avec un     liant,        comme    un hydrosol  d'oxyde     minéral,    par exemple par passage des deux  produits ensemble     dans    un broyeur à boulets, pen  dant une durée prolongée, de préférence en     présence     d'eau,

   dans des conditions qui permettent la     dimi-          nution    de la     dimension    de     particules    de     l'alumino-          silicate    jusqu'à un diamètre de     particules    moyen  pondéré inférieur à 40 et de préférence inférieur à  15     microns.    Ce mode opératoire de mélange est ce  pendant moins apprécié que celui qui consiste à dis  perser     l'aluminosilicate    pulvérisé, soit avant soit après  séchage, dans un hydrosol d'oxyde minéral.

   Lors  qu'on observe ce mode opératoire, on peut disperser       l'aluminosilicate,    à l'état de fine division, dans un  hydrosol déjà préparé ou, comme c'est préférable  lorsque l'hydrosol se caractérise par une courte durée  de     gélification,    on peut ajouter     l'aluminosilicate    à  l'état de fine division à un ou plusieurs des réactifs  utilisés dans la formation de l'hydrosol ;

   on peut  également le mélanger sous forme d'un     courant    sé  paré avec des courants des réactifs de     formation    de  l'hydrosol, dans une tuyère ou un autre     dispositif     de mélange dans lequel les     réactifs    sont amenés en       contact        intime.    Il est avantageux que l'aluminosili  cate introduit     dans    l'hydrosol possède un diamètre  de     particules    moyen pondéré     inférieur    à 40 microns       environ    et de préférence inférieur à 15     microns     environ et,

   lorsqu'on désire des particules de grandes  dimensions, de 2 à 7 microns. L'emploi d'un     alu-          minosilicate    possédant un diamètre de     particules     moyen pondéré     dépassant    40     microns    donne un pro  duit qui possède une faible résistance physique ;  l'emploi d'un     aluminosilicate    possédant un diamètre  de     particules    moyen pondéré inférieur à 1 micron  donne un produit     possédant    une faible     diffusibilité.     



  L'hydrosol d'oxyde     minéral    contenant la poudre  se transforme en hydrogel au bout d'un     certain     temps ; si l'on introduit un métal     alcalin        zéolithique     par suite de     l'utilisation    d'un     aluminosilicate    de mé  tal     alcalin,    on soumet l'hydrosol à un échange de       cations    avec une     solution    contenant au moins un ion      choisi parmi les métaux alcalino-terreux, les métaux  des terres rares, l'ammonium et l'hydrogène.

   Le pro  duit qui a subi l'échange de cations est ensuite séché  en un gel puis soumis à une activation thermique à  une température inférieure au point de fusion de la  poudre d'aluminosilicate incorporée.  



  Le gel d'oxyde minéral utilisé comme gangue ou  réseau de la poudre d'aluminosilicate peut être un  gel d'un oxyde minéral hydraté quelconque, par  exemple des gels alumineux ou siliceux. Quoique les  gels d'alumine ou de     silice    puissent constituer des  réseaux appropriés, on préfère utiliser un     coagel    de  silice et d'un oxyde d'au moins un métal choisi parmi  les métaux des groupes Ha,     IIIB    et     IVA    de la clas  sification périodique.

   On citera, par exemple, la  silice-alumine, la     silice-magnésie,    la     silice-zircone,    la       silice-thorine,    la     silice-glucine,    la     silice-oxyde    de ti  tane, ainsi que les combinaisons ternaires comme la       silice-alumine-thorine,    la     silice-alumine-zircone,    la       silice-alumine-magnésie    et la     silice-magnésie-zircone.     On accorde une préférence particulière aux     coagels     de silice-alumine,

   de     silice-zircone    et de     silice-alu-          mine-zircone.    Dans ces gels, la silice     constitue    en  général le composant principal, les autres oxydes  métalliques étant inclus en proportions mineures ;  ainsi, la teneur en     silice    de ces gels est en général       comprise        entre        environ        55        et        100        %        en        poids,        la     teneur en oxydes métalliques allant de 0 à 45 %.

    Les hydrosols d'oxydes minéraux utilisés dans l'in  vention et les     hydrogels    obtenus à partir de ces  hydrosols peuvent être préparés par un procédé       quelconque    bien connu dans la technique, par  exemple par hydrolyse, de     l'orthosilicate        d'éthyle,     par acidification d'un silicate de métal alcalin, sili  cate qui peut contenir un composé d'un métal dont  on désire faire     cogélifier    l'oxyde avec la silice. Les  proportions relatives de l'aluminosilicate à l'état de  fine division et de gangue peuvent varier très large  ment.

   La teneur en aluminosilicate peut aller     d'envi-          ron    2 à     90        %        en.        poids        et        plus        couramment,        en     particulier lorsque la     composition    est préparée sous       forme        de        petites        billes,

          d'environ    2 à     50        %        de        la     composition. Parmi les autres gangues préférées, on  citera les argiles et l'alumine hydratée préparée par  des techniques quelconques bien connues.  



  La combinaison de l'aluminosilicate et du gel  d'oxyde minéral peut être préparée commodément  par formation initiale d'un hydrosol contenant un       aluminosilicate    en poudre, hydrosol qu'on laisse  prendre en masse en un hydrogel qui est ensuite  séché et concassé en morceaux de grandeurs vou  lues.

   Les     morceaux    de gel ainsi obtenus sont en  général de formes     irrégulières.    On peut obtenir des  morceaux de formes     régulières    par extrusion ou       mise    en granulés de     l'hydrogel.    contenant     l'alumino-          silicate.    On peut également introduire l'hydrosol  dans les orifices d'une plaque perforée et l'y main  tenir jusqu'à ce     qu'il    durcisse en un hydrogel avant  de retirer les     morceaux        d1hydrogel    de la plaque.

   Le  procédé de l'invention convient particulièrement à la    préparation d'un catalyseur sous forme de     particules     sphéroïdales. L'hydrosol contenant de     l'alumino-          silicate    en poudre peut être     mis    en particules     spé-          roïdales    par des procédés     connus    en soi.  



  Quoique, lorsqu'on désire préparer des parti  cules     sphéroïdales    de catalyseur, la formation     initiale     d'un hydrosol qu'on durcit en un court intervalle  de temps en un hydrogel sous forme de billes em  brassant toute la structure de la composition soit  essentielle, il entre également dans le cadre de l'in  vention     d'utiliser,    en     particulier    lorsqu'on met le  catalyseur sous une forme différente de la forme  sphéroïdale, une     gangue    constituée d'un précipité gé  latineux d'oxyde hydraté à des degrés variables d'hy  dratation, ou un mélange d'un hydrogel et d'un tel  précipité gélatineux.

   Le terme de   gel   tel qu'on  l'utilise ici comprend les hydrogels, les précipités  gélatineux et les mélanges de ces deux types de pro  duits. La gangue peut également consister en une       argile    ou contenir comme composant une     argile    et en  particulier une argile des types     montmorillonite    ou       kaolinite,    brutes ou traitées à l'acide.

   Comme autres  matières convenant à l'utilisation comme gangue ou  réseau des compositions de catalyseurs de l'invention,  on citera les charbons de carbonisation, le     graphite,     la bauxite, les poudres métalliques et les autres liants  compatibles avec l'aluminosilicate et stables à la  chaleur dans les conditions de température dans les  quelles on utilise le catalyseur.  



  L'aluminosilicate de métal     alcalin    préparé par le  traitement spécifique de l'invention à partir d'argiles  naturelles peut subir l'échange de cations avant ou  après mélange intime avec un     liant.    L'échange de  cations s'effectue par traitement avec une solution  contenant des ions de métaux alcalino-terreux, des  ions de métaux des terres rares, des ions d'ammo  nium, des ions d'hydrogène ou des mélanges de ces  ions. On peut utiliser pour l'échange des cations tout       composé    capable de s'ioniser en donnant un ou Plu  sieurs des ions mentionnés ci-dessus. En général, on  utilise une solution aqueuse d'un sel de métal alca  lino-terreux, d'un sel de métal de terre rare, d'un  sel acide ou d'un sel d'ammonium.

   Le sel de métal  alcalino-terreux peut être un chlorure, un nitrate,  un formiate ou un acétate de calcium ou de magné  sium. Le sel de métal de terre rare peut être un chlo  rure, un sulfate, un     nitrate,    un formiate ou un acé  tate de cérium, de lanthane, de praséodyme, de     néo-          dyme,    de samarium et d'autres métaux des terres  rares, ainsi que les solutions     contenant    des mélanges  de     ces    ions entre eux ou avec d'autres ions comme  les ions ammonium.     L'utilisation    de solutions d'acides  faibles, ou le traitement de l'aluminosilicate par un  gaz     acide,    permet d'effectuer l'échange du métal al  calin, avec des ions hydrogène.

   L'échange des ca  tions de     l'aluminosilicate    peut également être effec  tué facilement avec des solutions contenant des ions  ammonium: on obtient un     aminosilicate    d'ammo  nium qui, au chauffage, donne la forme hydrogène  de l'aluminosilicate.

   Un autre procédé efficace           d'échange        consiste    à     remplacer        plus        de        70        %        envi-          ron    de l'ion de métal     alcalin    par contact avec une  solution     d'ions    de métal     alcalino-terreux,    d'ions de  métal des terres rares ou d'ions     ammonium,    puis à  compléter l'échange du métal alcalin jusqu'à teneur       nférieure    à 3     %        environ,

          de        préférence        jusqu'à          moins        de    2     %        de        métal        alcalin        échangeable        rési-          duel,    par échange avec l'ion ammonium.  



  La teneur en métal     alcalin    échangeable du ca  talyseur     fini    doit de     préférence    être     inférieure    à 3  et si possible à 2 0/0.     Le    liquide servant à l'échange  de     cations    peut être mis en contact avec     l'alumino-          silicate,    celui-ci sous forme de poudre     fine,    de com  primés, de granulés extrudés, de     billes    sphériques ou  sous une autre forme de     particules    quelconque appro  priée.

   On a également constaté que l'échange de ca  tions recherché s'effectuait plus facilement lorsque       l'aluminosilicate    de métal     alcalin        soumis    au traite  ment n'avait pas été soumis au préalable à une tem  pérature supérieure à 3160 C environ.  



       Quoique    l'eau     constitue    habituellement le solvant  des solutions d'échange de cations     utilisées,    on peut  également utiliser d'autres solvants, même si cette  variante ne constitue pas un mode opératoire pré  féré.

   En dehors des solutions aqueuses, on peut     uti-          liser    des solutions alcooliques, etc., des composés  appropriés mentionnés ci-dessus pour préparer le ca  talyseur de     l'invention.    On doit comprendre naturelle  ment que les composés     utilisés    dans la solution  d'échange de     cations    doivent subir une     ionisation     dans le     solvant    utilisé.  



  La     concentration    du composé     utilisé    dans la so  lution d'échange de     cations    peut varier selon la na  ture du composé lui-même, de     l'aluminosilicate    de  métal     alcalin    qui subit le traitement et des condi  tions dans lesquelles on     effectue    le traitement.

   En  général, le composé dont le cation     remplace    le métal       alcalin    de     l'aluminosilicate    de métal     alcalin    est à une       concentration        comprise        entre        0,2        et        30        %        en        poids    ;

    cependant, et comme indiqué ci-dessus, on peut  observer d'autres     concentrations        pourvu    que la te  neur en métal alcalin échangeable soit de     préférence     abaissée à une valeur     inférieure    à 3 et si possible  à     une        valeur        inférieure    à 2     %    ;

       on        obtient        des        résul-          tats    encore plus avantageux lorsqu'on abaisse     cette     teneur à une valeur     inférieure    à 1 Vo.  



  La température à laquelle on     effectue        l'échange     de cations peut varier dans une grande     mesure    et  va en général de la température ambiante jusqu'à  une température     immédiatement        inférieure    au point       d'ébullition    de la solution de traitement.<B>Le</B> volume  utilisé de cette solution peut également varier;

   on  en     utilise    en général un     excès    qu'on retire du contact  avec     l'aluminosilicate    après une durée de contact       appropriée.    La durée de contact entre la solution  d'échange de cations et     l'aluminosilicate    peut égale  ment     varier        très    largement selon la température de  la solution, la nature de     l'aluminosilicate    de métal       alcalin    utilisé et du composé     échangeur    de cations.

    Ainsi, la durée de contact peut aller d'une durée    brève de l'ordre de quelques minutes pour les petites  particules jusqu'à des durées prolongées de l'ordre  de plusieurs jours pour les granulés de grandes di  mensions.  



  Après le traitement d'échange de cations, on re  tire le produit de la solution de traitement. Si on le  désire ou si c'est nécessaire on peut     éliminer    les  anions introduits par suite du traitement avec la so  lution     échangeuse,    par lavage à l'eau de la com  position jusqu'à ce qu'elle soit exempte de ces anions.  Le produit est ensuite     séché,    généralement à l'air,  jusqu'à     élimination    de pratiquement toute l'eau con  tenue.

   Quoiqu'on puisse effectuer le     séchage    à tem  pérature ambiante, il est plus commode de faciliter  l'élimination de l'humidité par maintien du     produit     à une température comprise entre     environ    65 et  316  C pendant 4 à 48 heures. Le produit séché est  soumis à calcination par chauffage en atmosphère  inerte, c'est-à-dire dans une atmosphère qui ne pro  voque aucun effet défavorable sur le catalyseur, par  exemple l'air, la vapeur d'eau, l'azote, l'hydrogène,  les gaz de combustion,     l'hélium    ou tous les autres  gaz inertes.

   En général, on chauffe le produit séché,  à l'air, à une température comprise entre environ  260 et 8160 C, pendant une durée d'au     moins    une  heure et habituellement de 1 à 48 heures environ.  Le catalyseur se trouve également amélioré par un  traitement à la vapeur d'eau, remplaçant ou suivant       l'opération    de calcination.

   Ce traitement à la vapeur  peut     s'effectuer    à des températures comprises entre       environ    427 et 8160 C, à des concentrations de     va-          peur        supérieures    à 5     %        environ,        pendant        une        durée     suffisante pour     diminuer    la     surface    spécifique du       catalyseur        d'au        moins        20        %,

          mais        de        pas        plus        de          75        %        environ.     



  Le craquage effectué à l'aide du catalyseur décrit  ci-dessus peut être conduit dans des conditions de  craquage catalytique à une température comprise  entre 260 et 6500 C, à une pression allant de     pres-          sios    inférieures à l'atmosphère jusqu'à plusieurs cen  taines d'atmosphères. Dans chaque cas, on règle la  durée de contact du chargement d'hydrocarbures et  du catalyseur selon les conditions     observées,    selon       l'huile    traitée et les résultats     recherchés,    de     manière     à obtenir un degré appréciable de craquage en pro  duits à bas points d'ébullition.

   Le craquage peut être       effectué    en     présence    du catalyseur de l'invention par       utilisation    de techniques bien connues, y compris,  par exemple, celles dans     lesquelles    le catalyseur est  utilisé en masse     fluidisée    ou en couche mobile     com-          pacte        particulaire.     



  L'activité de craquage du catalyseur est une me  sure de son aptitude à catalyser la conversion des  hydrocarbures ; elle est exprimée dans la présente       demande        par        le        taux        de        conversion        %        d'une        huile     Diesel d'Amérique Centrale bouillant entre 232 et  5100 C en essence possédant un point     d'ébullition     final de 2100 C, par passage des vapeurs de l'huile  Diesel sur le catalyseur à une     température    de 469  à 482  C,

   à pression voisine de la pression atmo-           sphérique,    avec un débit de 1,5 à 8 volumes d'huile  liquide par volume de catalyseur et par heure, au  cours d'opérations de 10 minutes séparées par des  régénérations.  



  Dans l'analyse des résultats obtenus avec les ca  talyseurs de l'invention, il s'est montré avantageux  de les comparer à deux obtenus avec un catalyseur  de craquage curant du commerce à base de gel de       silice-alumine        contenant        environ        10        %        d'alumine.     L'activité et la sélectivité exceptionnelles du cataly  seur de l'invention sont mises en évidence par com  paraison des rendements en produits variés obtenus  avec les catalyseurs de l'invention, avec les rende  ments en les mêmes produits obtenus avec le cataly  seur classique de     silice-alumine    aux mêmes taux de  conversion.

   Les     différences    (valeur A) indiquées     ci-          après    représentent la différence entre les rendements  obtenus avec le catalyseur de l'invention et les ren  dements obtenus avec le catalyseur du commerce.  



  Les exemples ci-après illustrent les catalyseurs  obtenus et leur procédé de préparation.  



  <I>Exemple 40:</I>  L'argile Dixie utilisée dans cette préparation est  une     kaolinite    possédant la     composition    suivante       44,51        %        de        A1203,        38,51        %        de        SiO;

  ,        1,27        %        de          Fe2O3,        1,47        %        de        TiO2,        0,08        %        de        CaO,        0,12        %          de        MgO,        0,08        %        de        Na2O        et        0,

  22        %        de        K@O.     



  On mélange 1000 g de l'argile ci-dessus dans un  mélangeur mécanique avec 2600 g de granulés de       soude        caustique    à     77,5        %        de        Na,,O,        1000        g        d'eau        et     1840     g    de silicate de sodium qualité N contenant       8,8        %        de        Na20,        28,5        %        de        SiO,

          et        62,7        %        de        H,O.     On place la bouillie obtenue dans un four à 316  C  où on la maintient pendant 4     heures    en laissant la  température de la bouillie passer de la température  ambiante à     316o    C.  



  Le produit qui se forme est un     solide    dur croûté.  On le broie au broyeur à boulets jusqu'à     dimension     de particules inférieure à 0,22 mm     environ.    On met  ensuite le produit broyé en contact avec 6500 ml  d'eau et on traite pendant encore 4 heures au broyeur  à boulets. La bouillie obtenue est divisée en trois  parties égales qui sont diluées chacune par 7707     cm3     d'eau. On fait digérer la bouillie au bain-marie à  930 C pendant 20 à 24 heures. Après digestion, on  sépare le liquide     surnageant    de l'argile activée par  filtration ; les gâteaux de filtration des trois portions  diluées sont combinés et lavés jusqu'à ce qu'ils soient  exempts de substances solubles à l'eau.  



  L'argile activée contient sous forme du gâteau       humide        42,2        %        de        matières        solides        (déterminés        par     séchage d'un échantillon à<B>1100</B> C). Le pouvoir  d'adsorption du     cyclohexane    de l'échantillon séché  s'élève à 5,7 %. Par analyse aux rayons X, on cons  tate que l'argile est principalement     amorphe    avec  un faible degré de     cristallinité.     



  On     incorpore    l'argile activée ainsi obtenue dans  une gangue d'hydrogel de silice-alumine sous     forme     de billes en opérant comme décrit ci-après    <I>A. Solution de silicate</I>  
EMI0013.0091     
  
    1. <SEP> 7,14 <SEP> kg <SEP> de <SEP> silicate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> qualité <SEP> N
<tb>  3,61 <SEP> kg <SEP> d'eau
<tb>  2. <SEP> Bouillie <SEP> d'argile
<tb>  1,84 <SEP> kg <SEP> de <SEP> bouillie <SEP> d'argile <SEP> activée
<tb>  2,71 <SEP> kg <SEP> d'eau       On mélange ensemble les deux solutions ci-des  sus. On obtient la solution dispersion-silicate de  masse spécifique 1,195 à     24,4     C.  



  <I>B. Solution acide</I>  
EMI0013.0093     
  
    25,9 <SEP> kg <SEP> d'eau
<tb>  1,92 <SEP> kg <SEP> de <SEP> AI., <SEP> (SO4)#., <SEP> 18 <SEP> H#,O
<tb>  0,90 <SEP> kg <SEP> de <SEP> H,SO4 <SEP> (à <SEP> 97,6 <SEP> 0/0)
<tb>  Masse <SEP> spécifique <SEP> à <SEP> 26,7  <SEP> <B><I>C:</I></B> <SEP> 1,051.       On mélange ensemble les solutions A et B dans  une tuyère de mélange au débit de 390     cm3/minute     pour la solution A et de 386     cm3/minute    pour la  solution B : on obtient un hydrosol possédant un  pH de 8,1 à 8,6. On introduit l'hydrosol obtenu  sous forme de globules dans une masse de liquide  non miscible à l'eau dans laquelle les globules dur  cissent en billes d'hydrogel en 2,8 secondes à la  température de     18,1    C.

   Les billes d'hydrogel obtenues  possèdent la composition suivante, exprimée sur le       produit        calciné        et        exempt        de        sels    :     25,3        %        d'argile          activée,        4,6        %        d'alumine,        le        solde:        silice.     



  L'hydrogel en     billes    ainsi obtenu est soumis à  l'échange de cations par une solution aqueuse à 2 0/0  d'un mélange de chlorure des métaux de terres rares ;  l'échange de cations est continu pendant 24 heures.  On     utilise    l'équivalent de 12 échanges (2 heures)  avec un     1/2    volume de solution par volume de billes.

    La composition approchée du mélange de chlorures  des métaux des terres rares utilisé dans l'échange de  cations est la suivante  
EMI0013.0116     
  
    Poids <SEP>  /o
<tb>  LaCl3, <SEP> 6H20 <SEP> .... <SEP> <B>---- <SEP> --------------------</B> <SEP> 23
<tb>  CeC13, <SEP> 6H.0 <SEP> <B>__ <SEP> . <SEP> ................. <SEP> .......</B> <SEP> 43,5
<tb>  PrCI,3, <SEP> 6H20 <SEP> .... <SEP> ... <SEP> <B>.... <SEP> .... <SEP> .. <SEP> .........</B> <SEP> 5,4
<tb>  NdC13, <SEP> 6H20 <SEP> <B>----------------------------- <SEP> - <SEP> -</B> <SEP> 17,9
<tb>  SmC13, <SEP> 6H20 <SEP> ........... <SEP> . <SEP> .......... <SEP> 1,9
<tb>  GdCh, <SEP> 6H,0 <SEP> .............. <SEP> ...

   <SEP> 0,6       autres     hexahydrates    de chlorures de terres rares 0,2  plus des petites quantités de sels de     Th,    Ca, Mg, Na  et Al, ainsi qu'une petite quantité de silice.  



  L'hydrogel en billes qui a subi l'échange de ca  tions est lavé à l'eau jusqu'à ce qu'il soit exempt de  chlorures solubles, séché à l'air à     132o    C pendant  24 heures, recuit pendant 10 heures à     538,)    C dans  l'air et finalement     stabilisé    de deux manières :

   par  traitement à la vapeur pendant 20 heures à 663  C  et pression     atmosphérique,    et par traitement à la  vapeur de 30 heures à 649  C à la pression     mano-          métrique    de 1,05     kg/cm2.              Le        catalyseur        final        contient        0,66        %        de        sodium,

            16        %        d'oxydes        de        métaux        des        terres        rares    ;     après     traitement de 20 heures à la vapeur à 6630 C à la  pression atmosphérique, sa surface     spécifique    est de  208     m2/g.     



  <I>Exemple 41</I>  On prépare le catalyseur de cet exemple de la  même     manière    que celui de l'exemple 40, mais au  lieu     d'effectuer    l'échange de cations de l'hydrogel       en        billes        avec        une        solution    à 2     %        de        chlorures        des     métaux des terres rares,

   on     effectue        cet    échange de  cations avec une solution     combinée        contenant    1 0/0       de        chlorures        de        terres        rares        et    1     %        de        chlorure          d'ammonium.    Le produit qui a subi l'échange de  cations est lavé, séché, recuit et traité à la vapeur  comme dans l'exemple 40.  



  Le catalyseur     final    de cet exemple     contient          0,56        %        de        sodium,        8,2        %        d'oxydes        de        métaux        des          terres    rares. Après le traitement à la vapeur de 30  heures à 6490 C avec de la vapeur à 1,05     kg+cm2,     sa surface     spécifique    est de 104     m2/g.     



  L'examen des     propriétés        catalytiques    des cataly  seurs des exemples 40 et 41 est résumé ci-après  dans le tableau IV. En référence à ce tableau, on  constatera que les catalyseurs qui contiennent l'argile  activée à l'alcali caustique et au silicate, même à  l'état     principalement        amorphe,    sont plus actifs que  le catalyseur de l'exemple A qui est un catalyseur  de craquage classique du type     silice-alumine,    ou que  le catalyseur de l'exemple     B    qui est un 'catalyseur       similaire    à celui de l'exemple A mais soumis à  échange de     cations    avec le mélange de chlorures des  métaux des terres rares.

   La supériorité d'activité     est     d'environ     -I-5    volumes 0% de taux de conversion à la  vitesse     spatiale    horaire de liquide de 4 pour le cata  lyseur de l'exemple 40, et d'environ +8 volumes 0/a  de taux de conversion pour le catalyseur de  l'exemple 41.

   Ces deux catalyseurs sont     également     plus sélectifs et donnent des rendements supérieurs       de        -4-4,9        et        de        -I-2,6        volumes        %        d'essence        en        C5-f-          à    ceux du catalyseur classique de     silice-alumine.    Un  traitement à la vapeur plus sévère de 30 heures à  6490 C à la pression     manométrique    de 1,

  05 kg/ce  diminue l'avantage de sélectivité pour le catalyseur  de l'exemple 40 et augmente l'avantage de sélectivité  pour le catalyseur de l'exemple 41:     +    3,5 volumes 0/0  d'essence en     G-I-    par rapport au catalyseur clas  sique de     silice-alumine.     



  <I>Exemple 42</I>  On prépare le catalyseur de cet exemple de la  même manière que celui de l'exemple 40, mais on       active    plus fortement     l'argile        Dixie    et l'on obtient  une argile activée présentant un pouvoir     d'adsorption     du     cyclohexane    de 10 0/0, correspondant à une     cris-          tallinité    d'environ 42 Vo.  



  On     active    l'argile Dixie en opérant de la manière  suivante    Pour chacun des 8 lots de 125 g d'argile     Dixie,          on        mélange        avec        187,5g        de        NaOH    à     77,5        %        de          Na2O,    125 g d'eau et 230 g de silicate de sodium       qualité        N    à     28,5        %        de        SiO2,

          8,8        %        de        Na2O        et          62,7        %        de        H.,O,        en        opérant        sous        agitation        vigoureuse.     On place des portions de la bouillie dans un four  à     316     C     où.    on les y maintient pendant 4 heures, en  laissant leur température passer de la température  ambiante à     3161,    C.

   Le produit fondu ainsi obtenu est       méllangé    avec 1500 ml d'eau pendant     environ    2 mi  nutes, puis dilué à 8000 ml par de l'eau et laissé  à digérer pendant 68 heures à 930 C. La dispersion  d'argile     activée    et filtrée est lavée à l'eau jusqu'à ce  qu'elle soit exempte de     matière    solubles.

   Le rende  ment total en gâteau humide obtenu à partir des  8     lots        est        de        2,33        kg    à     60,25        %        de        matières        solides     (par séchage d'un     échantillon    à     110     C).  



  On utilise     l'argile    activée préparée ci-dessus pour  la préparation d'un catalyseur en opérant     comme     décrit dans l'exemple 40 par introduction d'un ré  seau d'hydrogel de silice-alumine en billes, échange  de cations avec une solution de chlorures de métaux  des terres rares, lavage, séchage,     calcination    et     trai-          tement    à     la        vapeur        d'eau    à     100        %    à     1,05        kg/cm2     à 6496 C pendant 30 heures.  



       Le    catalyseur final de cet exemple     contient          0,52        %        de        sodium,        14,7        %        d'oxydes        de        métaux        des          terres        rares,        12,

  7        %        d'alumine        et        présente        après        le     traitement à la vapeur d'eau sous pression une sur  face     spécifique    de 161     m2/g.     



  <I>Exemple 43:</I>  On part de l'argile     Dixie    activée de l'exemple 42;  on prépare le catalyseur de cet exemple de la même  manière que celui de l'exemple 41 par     introduction     de l'argile activée dans une gangue d'hydrogel de       silice-alumine    en billes, échange de cations avec une  solution combinée de     chlorures    de métaux des terres       rares    et de     chlorure    d'ammonium, lavage, séchage,       calcination    et traitement à la vapeur d'eau à 100 0/0  à     pression        manométrique    de 1,

  05     kg/=2    à     649o    C  pendant 30 heures.  



  Le catalyseur     final    de cet exemple contient       0,13        %        de        sodium,        11,5        %        d'oxydes        des        métaux     des     terres    rares et présente une surface spécifique  de 147     m2/g    après traitement à la vapeur sous pres  sion.  



  L'examen     des    propriétés des catalyseurs     des     exemples 42 et 43 montre que, partant d'une argile  activée plus fortement, avec une     adsorption    de     cy-          clohexane    de 10 0/0, on obtient des craquages plus  actifs et plus     sélectifs    qu'avec les     catalyseurs    des  exemples 40 et 41 ; ces résultats apparaissent claire  ment des chiffres     figurant    dans le tableau IV ci-après.

    Ainsi, le catalyseur de l'exemple     4-3    donne un taux       de        conversion        de        59,2        volumes        %    à     la        vitesse        spa-          tiale    horaire de liquide de 4, contre un taux de  conversion de 38 volumes     o/o    pour le catalyseur de  l'exemple 41.

   On notera     également    que le catalyseur  de l'exemple 43 est très sélectif avec un avantage de      -     6,3        volumes        %        d'essence        en        Cà+,        -1,9        %        en          poids        de        gaz        sec        et        -1,

  5        %        en        poids        de        coke,        com-          parativement    au catalyseur commercial de     silice-          alumine.    Le catalyseur de l'exemple 42 donne un       taux        de        conversion        de        49        volumes        %    à     la        vitesse     spatiale horaire de liquide de 4 ;

   il est donc nette  ment plus actif que le catalyseur de l'exemple 40.  La sélectivité du catalyseur de l'exemple 42 est  également bonne avec un avantage de     -f-3,8        vo-          lumes        %        de        rendement        d'essence        en        C,,+,        -0,6        0/0            en        poids        de        gaz        sec        et        -0,

  4        %        en        poids        de        coke,     comparativement au catalyseur commercial de     silice--          alumine.    Lorsqu'on compare le catalyseur de  l'exemple 43 à celui de l'exemple 42, l'avantage par  ticulier de l'échange de cations combiné avec les       chlorures    des métaux des terres rares et le     chlorure     d'ammonium, apparaît clairement aussi bien en ce  qui     concerne        l'activité    que la     sélectivité.     



  Le tableau IV ci-après résume les résultats  obtenus ci-dessus.    <I>Tableau IV</I>  
EMI0015.0064     
  
    <I>Exemple</I> <SEP> A <SEP> B
<tb>  Description <SEP> gangue <SEP> <B>----------- <SEP> -----</B> <SEP> ..... <SEP> ..<B>----------------- <SEP> ------</B> <SEP> ....
<tb>  ----------  Echange <SEP> de <SEP> cations, <SEP> solution <SEP> ......... <SEP> <B>----</B> <SEP> ..<B>-----------------------</B> <SEP> Al2(SO,1)3,18I-L0 <SEP> TRC13,6H20
<tb>  Concentration <SEP> en <SEP> poids <SEP> 0/0 <SEP> .... <SEP> . <SEP> .... <SEP> ...... <SEP> ... <SEP> ... <SEP> 1,5
<tb>  Composition
<tb>  Na, <SEP> poids <SEP> % <SEP> <B>.....</B> <SEP> .<B>................... <SEP> ...... <SEP> ............................ <SEP> ....</B> <SEP> 0,19 <SEP> 0,61
<tb>  (TR)">03, <SEP> poids <SEP> % <SEP> <B>- <SEP> ------ <SEP> -</B> <SEP> ... <SEP> ..... <SEP> ........... <SEP> ....

   <SEP> 6,19
<tb>  Al203, <SEP> poids <SEP> 0/0 <SEP> ..................... <SEP> <B>------- <SEP> - <SEP> ---------------- <SEP> ......</B> <SEP> 9,37
<tb>  traitement <SEP> à <SEP> la <SEP> vapeur <SEP> (1) <SEP> ..... <SEP> ..... <SEP> . <SEP> . <SEP> ... <SEP> . <SEP> <B>- <SEP> ----------</B> <SEP> ... <SEP> V <SEP> V <SEP> V <SEP> V
<tb>  Propriétés <SEP> physiques
<tb>  densité <SEP> apparente <SEP> g/cm3
<tb>  surface <SEP> spécifique <SEP> (après <SEP> traitement <SEP> à <SEP> la <SEP> vapeur)
<tb>  m2/g <SEP> ............ <SEP> ...... <SEP> . <SEP> ...... <SEP> 206 <SEP> 225
<tb>  Propriétés <SEP> catalytiques
<tb>  taux <SEP> de <SEP> conversion <SEP> vol <SEP> 0/0 <SEP> <B>....</B> <SEP> .<B>....... <SEP> ............</B> <SEP> ......... <SEP> 37,9 <SEP> 50,1 <SEP> 34,2 <SEP> 43,9
<tb>  VSHL <SEP> <B>......... <SEP> - <SEP> -------------- <SEP> -</B> <SEP> ..

   <SEP> .<B>-------</B> <SEP> ...-<B>......................</B> <SEP> 4 <SEP> 2 <SEP> 4 <SEP> 2
<tb>  Essence <SEP> à <SEP> 10 <SEP> RVP, <SEP> vol <SEP> % <SEP> ...... <SEP> ... <SEP> ... <SEP> ...... <SEP> ... <SEP> . <SEP> . <SEP> 32,7 <SEP> 36,9 <SEP> 4 <SEP> 36,1
<tb>  Excès <SEP> de <SEP> C,4, <SEP> vol <SEP> 0/0 <SEP> ............. <SEP> . <SEP> .... <SEP> ..... <SEP> .. <SEP> <B>.. <SEP> .......</B> <SEP> 7,4 <SEP> 14,8 <SEP> 7,1
<tb>  Essence <SEP> en <SEP> C;

  ,+, <SEP> vol <SEP> 0/0 <SEP> ...... <SEP> ... <SEP> ...... <SEP> ...... <SEP> ......... <SEP> 31,1 <SEP> 35,9 <SEP> 27,0 <SEP> 34,1
<tb>  Total <SEP> des <SEP> C.,, <SEP> vol <SEP> % <SEP> <B>................</B> <SEP> .... <SEP> .. <SEP> ....... <SEP> ... <SEP> <B>.... <SEP> ...</B> <SEP> 9,1 <SEP> 15,8 <SEP> 9,1
<tb>  Gaz <SEP> sec, <SEP> poids <SEP> % <SEP> ...... <SEP> ._ <SEP> .. <SEP> <B>- <SEP> ---- <SEP> -------</B> <SEP> ............... <SEP> 4,3 <SEP> 7,0 <SEP> 5,7
<tb>  Coke, <SEP> poids <SEP> 0/0 <SEP> ..._..................... <SEP> .. <SEP> . <SEP> .<B>-----</B> <SEP> ....<B>----------</B> <SEP> 1,0 <SEP> 2,3 <SEP> 2,3
<tb>  H2, <SEP> poids <SEP> 0/0 <SEP> ...<B>-----------------------</B> <SEP> ... <SEP> .. <SEP> . <SEP> . <SEP> ..

   <SEP> - <SEP> - <SEP> 0,19
<tb>  <I>Valeurs <SEP> A, <SEP> comparativement <SEP> au <SEP> catalyseur <SEP> commercial <SEP> de <SEP> silice-alumine <SEP> (2)</I>
<tb>  Essence <SEP> à <SEP> 10 <SEP> RVP, <SEP> vol <SEP> 0/0 <SEP> <B>....</B> <SEP> ..<B>...............</B> <SEP> .......... <SEP> ............. <SEP> .<B>....</B> <SEP> ....__ <SEP> . <SEP> ...........<B>--------</B> <SEP> . <SEP> .........-.<B>---------</B> <SEP> .<B>-----</B> <SEP> .<B>-------------------</B> <SEP> 0,0
<tb>  Excès <SEP> de <SEP> C,4, <SEP> vol <SEP> 0/0 <SEP> ........ <SEP> . <SEP> ... <SEP> . <SEP> ..... <SEP> ............... <SEP> <B>... <SEP> -----------</B> <SEP> ......... <SEP> ................................................_.......................... <SEP> -1,6
<tb>  Essence <SEP> en <SEP> C"+, <SEP> vol <SEP> % <SEP> .. <SEP> .... <SEP> .....

   <SEP> ..<B>---- <SEP> ---------- <SEP> ---- <SEP> --------- <SEP> --- <SEP> ---- <SEP> -</B> <SEP> ....... <SEP> ._...<B>--------------</B> <SEP> . <SEP> <B>---------------------</B> <SEP> -I-0,4
<tb>  Total <SEP> des <SEP> C4, <SEP> vol <SEP> % <SEP> .._.. <SEP> . <SEP> <B>---- <SEP> ----</B> <SEP> -<B>--------------------------</B> <SEP> .-- <SEP> <B>- <SEP> ----- <SEP> - <SEP> ---</B> <SEP> ...<B>................................</B> <SEP> .<B>...............</B> <SEP> .<B>.........</B> <SEP> -2,0
<tb>  Gaz <SEP> sec, <SEP> poids <SEP> 0/0 <SEP> _........................._..........................._.......-......................................................................._.... <SEP> -I-0,7
<tb>  +0,2
<tb>  Coke, <SEP> poids <SEP> % <SEP> ............--.......................--...............-.............

   <SEP> --......._-<B>...................</B> <SEP> .<B>..........</B> <SEP> _<B>.....</B> <SEP> _.       (1) v : 20 heures à la     vapeur    d'eau à 100 0/0, pression atmosphérique, température     6631)    C.  



       vP    : traitement à la vapeur, pression manométrique 1,05 kg/ce, 649  C pendant 30 heures.  



  (2) catalyseur de     craquage    du commerce à base de gel de silice-alumine contenant environ 10 0/0  de     A1203,    solde     SiO..       
EMI0016.0001     
  
    40 <SEP> 41 <SEP> 42 <SEP> 43
<tb>  SiO2-A1203 <SEP> -t <SEP> Argile <SEP> Dixie <SEP> activée <SEP> à <SEP> l'alcali <SEP> caustique <SEP> ---------------->
<tb>  TRCl3, <SEP> 6H20 <SEP> TRC13+NHP <SEP> TRC13, <SEP> 6H20 <SEP> TRCl3+NH4C1
<tb>  2 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  0,66 <SEP> 0,56 <SEP> 0,52 <SEP> 0,13
<tb>  16,0 <SEP> 8,2 <SEP> 14,7 <SEP> 11,5
<tb>  12,7
<tb>  V <SEP> VP <SEP> V <SEP> VP <SEP> VP <SEP> VP
<tb>  0,70 <SEP> 0,66
<tb>  208 <SEP> <U>104</U> <SEP> 161 <SEP> 147
<tb>  43,2 <SEP> 33,3 <SEP> 46,3 <SEP> 38,0 <SEP> 47,6 <SEP> 49,0 <SEP> 59,

  2
<tb>  4 <SEP> 4 <SEP> 4 <SEP> 4 <SEP> 2 <SEP> 4 <SEP> 4
<tb>  41,3 <SEP> 31,5 <SEP> 40,0 <SEP> 36,2 <SEP> 41,0 <SEP> 43,0 <SEP> 51,0
<tb>  3,6 <SEP> 3,6 <SEP> 7,4 <SEP> 4,7 <SEP> 7,8 <SEP> 7,1 <SEP> 10,1
<tb>  38,2 <SEP> 29,4 <SEP> 37,7 <SEP> 33,9 <SEP> 38,7 <SEP> 40,7 <SEP> 48,5
<tb>  6,7 <SEP> 5,8 <SEP> 9,6 <SEP> 7,0 <SEP> 10,1 <SEP> 9,5 <SEP> 12,7
<tb>  3,9 <SEP> 3,2 <SEP> 4,7 <SEP> 3,5 <SEP> 5,0 <SEP> 5,4 <SEP> 5,6
<tb>  2,0 <SEP> 1,3 <SEP> 2,6 <SEP> 0,5 <SEP> 2,2 <SEP> 2,2 <SEP> 2,9
<tb>  0,19 <SEP> 0,17 <SEP> 0,22 <SEP> 0,11 <SEP> 0,18 <SEP> 0,18 <SEP> 0,11
<tb>  -E-5,6 <SEP> -I-1,5 <SEP> -E-2,5 <SEP> -I-3,5 <SEP> -I-2,7 <SEP> -f-4,0 <SEP> -I-6,5
<tb>  -4,6 <SEP> <B>-2,6</B> <SEP> -2,2 <SEP> <B>-2,6</B> <SEP> -2,0 <SEP> <B>-3,2</B> <SEP> -3,4
<tb>  -f-4,9 <SEP> -I--1,4 <SEP> -f-2,6 <SEP> -f-3,5 <SEP> -f-2,7 <SEP> -I-3,8 <SEP> -I-6,3
<tb>  -4,3 <SEP> <B>-2,7</B> <SEP> -2,

  2 <SEP> <B>-2,6</B> <SEP> -2,2 <SEP> <B>-3,1 <SEP> -3,0</B>
<tb>  <B>-0,9</B> <SEP> -0,4 <SEP> <B>-0,7 <SEP> -0,7 <SEP> -0,6 <SEP> -0,6 <SEP> -1,9</B>
<tb>  -f-0,02 <SEP> <B>-0,1</B> <SEP> -I-0,2 <SEP> -1,1 <SEP> <B><I>-0,5</I></B> <SEP> -0,4 <SEP> -1,5       Les exemples 44 et 45 ci-après     illustrent    les pro  priétés     catalytiques    très élevées d'activité et de     sélec-          tivité    auxquelles on     peut        parvenir    avec     l'argile    non  diluée activée à des degrés variables de     cristallinité     et soumise ensuite à     échange    de     cations    avec 

  des  solutions contenant des     chlorures    des métaux des  terres     rares    et du     chlorure    d'ammonium pour former  des     aluminosilicates    acides des     terres    rares.  



  <I>Exemple 44:</I>  On active de     l'argile    Dixie comme décrit dans  l'exemple 40 ; on obtient un produit     possédant    une       capacité        d'adsorption        du        cyclohexane        de        5,7        %.     A l'analyse aux rayons X,

   l'argile est principalement       amorphe.    On soumet l'argile activée à     échange    de       cations    continu pendant 48 heures à 820 C avec une  solution     contenant    5 0%     en    poids du mélange de  chlorure des terres rares décrit dans l'exemple 40       et    2     %        en        poids        de        chlorure        id'ammo11ium.        Cet     échange de cations continu équivaut à 24 échanges  (de 2 heures)

   avec     1/2    volume de solution par volume  de     bouillie.    L'argile     qui    a subi l'échange de cations  est     ensuite    lavée à l'eau jusqu'à ce     qw'elle    soit  exempte de     chlorures,        séchée    à 1320 C     pendant    24  heures, recuite 10 heures à 5380 C à l'air, puis     sta          bilisée    à la vapeur d'eau par un premier traitement    de 20 heures à     663o    C et pression atmosphérique,  suivi d'un traitement de 30 heures à 6490 C et pres  sion manométrique de 1,

  05     kg/cm2.    Le catalyseur       final        contient        0,30        %        de        sodium        et        27,2        %        d'oxydes     des métaux des     terres    rares.  



  Les propriétés     catalytiques    rapportées dans le  tableau V ci-après montrent les avantages marqués  auxquels on parvient comparativement aux cataly  seurs de craquage commerciaux de     silice-alumine    par       activation    de l'argile par     fusion    en     présence        d'alcali     caustique et de     silicate,    suivie d'un échange de ca  tions avec une solution de     chlorures    des métaux des  terres rares et de chlorure d'ammonium.

   Ainsi, le  catalyseur de l'exemple 44     donne    un taux de     conver-          sion        de        40        %        en        volume    à     une        vitesse        spatiale     horaire de liquide de 10 et un taux de conversion de       47        %        en        volume    à     une        vitesse        spatiale        horaire     <RTI  

   ID="0016.0089">   de          liquide    de 4. En outre, ce catalyseur présente un       avantage        de        sélectivité        de        44,1        et        -I-3,2        volumes        %          d'essence    en     C5+    par     rapport    aux catalyseurs com  merciaux de     silice-alumine    aux mêmes taux de con  version.

   Le catalyseur     commercial    de     silice-alumine     (de l'exemple A) à une     vitesse    spatiale horaire de  liquide de 4, ne     donne    que 37,9 volumes     m/o    de con  version du chargement.

        <I>Exemple 45:</I>  On prépare le catalyseur de cet exemple de la  même manière que celui de l'exemple 44 mais en  activant l'argile Dixie à un degré plus élevé     comme     décrit dans l'exemple 42 ; l'argile activée possède un       pouvoir        adsorbant        du        cyclohexane        de        10%        et        une          cristallinité        d'environ        42%.     



  On soumet l'argile activée à échange de cations,  on la lave, on la sèche, on la     recuit    et on la traite  à la vapeur pendant 30 heures à une température de  6490 C et une pression     manométrique    de 1,05     kg/cm2.     



       Le    catalyseur     fini    a une teneur en sodium de  0,27 %, une teneur en oxyde de métaux de terres  rares de 24 0/0, et après le traitement à la vapeur,  une surface     spécifique    de 221     m2/g.     



  Les     propriétés    catalytiques de ce produit sont  rapportées dans le tableau V ci-après. Les résultats    qui     figurent    dans     ce    tableau montrent que     l'argile     activée de cet exemple, soumise à échange de     cations     avec des     chlorures    de métaux de terres rares et du  chlorure d'ammonium, présente une activité cataly  tique et une sélectivité élevées.

       Ainsi    le catalyseur  de cet exemple     donne    un taux de     conversion    de 55,4       volumes        %    à     une        vitesse        spatiale        horaire        de        liquide     de 16.

   A cette vitesse spatiale horaire de     liquide     élevée, le catalyseur présente également un avantage       de        -I-7,8        volumes        %        d'essence        en        C5+        par        rapport     au catalyseur de craquage de     silice-alumine    du com  merce.

   L'amélioration qu'on note relativement au ca  talyseur de cet exemple par rapport à     celui    de  l'exemple 44 est très probablement à attribuer à  l'augmentation de     eristallinité    de l'argile     activée     utilisée.  



  Le tableau V ci-après, résume les résultats  exposés ci-dessus.  
EMI0017.0051     
  
    <I>Tableau <SEP> V</I>
<tb>  <I>Exemple:</I> <SEP> 44 <SEP> 45
<tb>  Description <SEP> ..........................................-.................................. <SEP> argile <SEP> activée <SEP> argile <SEP> activée
<tb>  Solution <SEP> d'échange <SEP> de <SEP> cations <SEP> <B>................ <SEP> .........................</B> <SEP> TRC13+NH4Ct <SEP> ------------->
<tb>  Conc. <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> -<B>...............</B> <SEP> ......<B>.......................</B> <SEP> .<B>...............</B> <SEP> 5 <SEP> 2 <SEP> ----------->
<tb>  Composition
<tb>  Na, <SEP> % <SEP> __........................................................................ <SEP> 0,30 <SEP> 0,27
<tb>  (TR)20g <SEP> , <SEP> 0/0 <SEP> ....................................-............................

   <SEP> 27,2 <SEP> 24,0
<tb>  Traitement <SEP> à <SEP> la <SEP> vapeur <SEP> (1,2) <SEP> <B>..... <SEP> .......... <SEP> ..............</B> <SEP> V20 <SEP> VP30 <SEP> VP30
<tb>  Propriétés <SEP> physiques
<tb>  densité <SEP> apparente, <SEP> g/cm3
<tb>  surface <SEP> spécifique <SEP> (après <SEP> traitement <SEP> à <SEP> la <SEP> vapeur)
<tb>  m2/g <SEP> .................................................................................... <SEP> 221
<tb>  Propriétés <SEP> catalytiques
<tb>  taux <SEP> de <SEP> conversion, <SEP> vol. <SEP> 0/0 <SEP> ....................................... <SEP> 40,3 <SEP> 47,2 <SEP> 55,4
<tb>  VSHL <SEP> ........_..............................._......_........_..__..........._... <SEP> 10 <SEP> 4 <SEP> 16
<tb>  Essence <SEP> à <SEP> 10 <SEP> RVP, <SEP> vol. <SEP> 0/0 <SEP> <B>----- <SEP> ......</B> <SEP> ......................

   <SEP> 38,4 <SEP> 41,2 <SEP> 50,9
<tb>  Excès <SEP> d'hydrocarbures <SEP> en <SEP> C4, <SEP> vol. <SEP> % <SEP> <B>.. <SEP> .............. <SEP> -</B> <SEP> 4,8 <SEP> 7,4 <SEP> 7,8
<tb>  Essence <SEP> en <SEP> C5+, <SEP> vol. <SEP> 0/0 <SEP> <B>................................... <SEP> ......</B> <SEP> 35,9 <SEP> 38,8 <SEP> 48,2
<tb>  C4 <SEP> totaux, <SEP> vol. <SEP> 0/0 <SEP> <B>..... <SEP> ........... <SEP> .......................................</B> <SEP> 7,3 <SEP> 9,8 <SEP> <B>10,6</B>
<tb>  gaz <SEP> sec, <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> <B>........................... <SEP> .......................</B> <SEP> 3,5 <SEP> 5,3 <SEP> 4,8
<tb>  coke, <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> <B>.................... <SEP> ..........

   <SEP> .....................</B> <SEP> l,0 <SEP> 1,8 <SEP> 1,7
<tb>  H2 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> <B>.....</B> <SEP> .....<B>...........</B> <SEP> .<B>.......</B> <SEP> .<B>.......</B> <SEP> .<B>.........................</B> <SEP> 0,03 <SEP> 0,14 <SEP> 0,05
<tb>  <I>Valeurs <SEP> A <SEP> par <SEP> rapport <SEP> à <SEP> un <SEP> catalyseur <SEP> classique <SEP> de <SEP> silice-alumine <SEP> (3)</I>
<tb>  Essence <SEP> à <SEP> 10 <SEP> RVP, <SEP> vol. <SEP> % <SEP> .... <SEP> ....... <SEP> <B>....... <SEP> __ <SEP> ...... <SEP> .....</B> <SEP> +4,4 <SEP> <B>+3,1</B> <SEP> +8,4
<tb>  Excès <SEP> d'hydrocarbures <SEP> en <SEP> C4 <SEP> vol. <SEP> % <SEP> . <SEP> ............... <SEP> <B>-3,1 <SEP> -2,3</B> <SEP> -4,5
<tb>  Essence <SEP> en <SEP> C5 <SEP> + <SEP> vol. <SEP> % <SEP> <B>.......... <SEP> ................

   <SEP> ..............</B> <SEP> +4,1 <SEP> +3,2 <SEP> +7,8
<tb>  C4 <SEP> totaux, <SEP> vol. <SEP> 0/0 <SEP> <B>.....</B> <SEP> __<B>....</B> <SEP> .<B>........</B> <SEP> _<B>.........</B> <SEP> .<B>.....</B> <SEP> _<B>............ <SEP> -2,9</B> <SEP> -2,2 <SEP> -4,0
<tb>  gaz <SEP> sec, <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> <B>..... <SEP> ...............</B> <SEP> ._...<B>......</B> <SEP> .<B>.................</B> <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> -0,2 <SEP> -2,0
<tb>  coke, <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> ... <SEP> <B>.................... <SEP> ------</B> <SEP> ...... <SEP> <B>----- <SEP> -</B> <SEP> ... <SEP> <B>-------- <SEP> - <SEP> -0,7 <SEP> -0,7</B> <SEP> -2,1       (1) V20 - traitement à la vapeur de 20 heures à 6630 C, à pression atmosphérique.  



  (2) VP30 - traitement à la vapeur de 30 heures à la pression manométrique de 1,05     kg/cm2.     



       (3)        Catalyseur        de        craquage        du        commerce    à     base        de        gel        de        silicealumine        contenant        environ        10        %        de        A1203,     solde : silice.

             Comme    indiqué     ci-dessus,    le degré de conversion  de     l'argile    peut être     contrôlé    par réglage des rap  ports oxyde de métal alcalin total/argile anhydre,       silice/argile    anhydre et eau/oxyde de métal     alcalin     total, durant l'opération     initiale    à     température    élevée  et l'opération subséquente de digestion.

   Selon les  valeurs de ces     rapports    observées dans la réalité, on  peut préparer des produits allant .de produits       amorphes    à des     aluminosilicates    de métal alcalin  hautement     cristallins.    Des     limites    numériques de ces  rapports ont été indiquées ci-dessus, qui     permettent     de parvenir à des produits amorphes ou à faible       cristallinité        comme    à des produits     caractérisés    par  une     cristallinité    élevée.

   La relation qui existe entre  les quantités d'oxyde de métal     alcalin        total        d'argile          anhydre    et de     silice    ajoutée dans le mélange de     réac-.     lion est illustrée     dans    la     fig.    4 du dessin annexé.

         Il    a été     établi    que pour obtenir des produits haute  ment     cristallins,    il fallait que les proportions des       réactifs    soient telles que la composition du mélange  de réaction soit représentée par un point     situé    à l'in  térieur de l'aire     ABCD    de la     fig.    4.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de préparation d'un aluminosilicate zéolithique cristallin des types X et Y, caractérisé en ce que l'on met en contact sous forme d'une dis persion aqueuse, de l'argile, un hydroxyde de métal alcalin et de la silice ou un composé capable de four nir de la silice dans les conditions opératoires obser vées, pendant une durée comprise entre 3 minutes et 72 heures,
    à une température comprise entre 110 et 8710 C dans des proportions telles que la compo sition du mélange de réaction présente un rapport en poids de l'oxyde de métal alcalin à l'argile anhydre de 1,1 à 6,6, et un rapport en poids de la silice à l'argile anhydre de 0,01 à 3,7, et en ce que l'on fait ensuite digérer le produit obtenu dans l'eau à une température comprise entre environ 82 et 1050 C, jusqu'à ce qu'il se forme un aluminosilicate cristallin,
    la proportion d'eau utilisée dans cette digestion étant telle que le rapport molaire de l'eau à l'oxyde de métal alcalin total soit compris entre 35 et 180. II. Utilisation du produit résultant du procédé selon la revendication I pour la conversion des hydro carbures, caractérisée en ce que l'on met en contact une charge d'hydrocarbures avec ce produit. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le rapport oxyde de métal alcalin total/ argile anhydre, est compris entre 1,1 et 5,1, le rap port silice/argile anhydre est compris entre 0,19 et 3,3, et le rapport molaire eau/oxyde de métal alcalin total est compris entre 35 et 115. 2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'argile est une argile naturelle brute, non calcinée, 3.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en-ce qu'avant d'effectuer la digestion dans l'eau, on broie le produit obtenu dans la première opération jusqu'à dimension de particules inférieure à 0,22 mm, on disperse le produit broyé dans l'eau, en observant d'abord un rapport eau/matières solides d'environ 1 à 3, puis en diluant ensuite cette première disper sion par de l'eau en proportion telle que le rapport molaire de l'eau -totale ajoutée à l'oxyde de métal alcalin total soit compris entre 35 et 180,
    et on fait digérer le mélange dilué obtenu à une température comprise entre environ 82 et 1040 C jusqu'à ce que l'aluminosilicate cristallin se forme. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'avant d'effectuer la digestion, les propor tions des réactifs sont telles que la composition du mélange de réaction soit représentée par un point situé dans l'aire ABCD de la fig. 4 du dessin annexé. 5.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la source de silice est un silicate de métal alcalin, du sable, ou une suspension colloïdale de silice. 6. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 3, caractérisé en ce que les proportions des réactifs sont telles que la composition du mé lange de réaction est représentée par un point situé à l'intérieur de l'aire EFGH de la fig. 4 du dessin annexé. 7.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on soumet une dispersion de l'alumino- silicate cristallin obtenu à un séchage par atomisation pour obtenir un produit à l'état de fine division.
    8. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on soumet les aluminosilicates de métal alcalin cristallin obtenu à un échange de cations avec une solution contenant au moins un ion mono valent ou bivalent choisi parmi les métaux alcalino- terreux, les métaux de terres rares, l'ammonium, l'hydrogène, l'argent, le magnésium, le calcium, le strontium, et les métaux de transition. 9.
    Procédé selon la sous-revendication 8, carac térisé en ce que l'on mélange intimement l'alumino- silicate qui a subi l'échange de cations à l'état de fine division, avec un liant, en ce que l'on sèche et calcine la composition obtenue. 10. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que le liant est un liant d'oxyde hydraté choisi parmi les argiles et les gels d'oxydes minéraux. 11.
    Procédé selon la sous-revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que l'on disperse l'aluminosilicate qui a subi l'échange de cations, à l'état de fine division, dans un sol d'oxyde minéral, en ce que l'on provoque la gélification du sol contenant l'alumino silicate à l'état de fine divison, en ce que l'on lave le produit obtenu jusqu'à ce qu'il soit exempt de matières solubles à l'eau, on le sèche et on le calcine. 12.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on mélange l'aluminosilicate de métal alcalin cristallin avec un hydrosol siliceux, aux pro- portions d'environ 2 à 90 % en poids, d'alumino- silicate séché,
    en ce que l'on provoque la gélification du sol contenant l'aluminosilicate de métal alcalin à l'état de fine division et en ce que l'on soumet l'hydrogel obtenu à l'échange de cations avec une solution échangeuse contenant au moins un ion monovalent ou bivalent choisi parmi les métaux alca lino-terreux, les métaux de terres rares, l'ammonium et l'hydrogène, en ce que l'on lave le produit obtenu jusqu'à ce qu'il soit exempt de matières solubles à l'eau, on le sèche et on le calcine.
    13. Procédé selon la sous-revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que l'on forme des particules sphé- roïdales du sol contenant l'aluminosilicate de métal alcalin à l'état de fine division, en ce que l'on pro- vogue la gélification des particules sphéroïdales de sol et en ce que l'on effectue l'échange de cations. 14.
    Procédé selon l'une des sous-revendications 8 à 13, caractérisé en ce que l'on conduit l'échange de cations de manière à ramener la teneur en métal alcalin échangeable à une valeur inférieure à 3<B>%</B>, en poids, par rapport aux matières sèches totales. 15. Utilisation selon la revendication 1I, carac térisée en ce qu'on met en contact la charge d'hydro- carbones et le produit dans des conditions de cra quage.
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