Circuit interrupteur électronique La présente invention se rapporte à un circuit interrupteur électronique utilisant un oscillateur de commande.
De tels arrangements sont déjà connus. Un d'eux utilise des oscillateurs transistorisés qui peuvent être déclenchés par un courant électrique et fournir des oscillations qui après redressement entraînent la con- ductibilité d'un transistor agissant comme dispositif de contact électronique. De telles oscillations peuvent éventuellement subsister alors que le signal électrique les ayant provoquées a disparu.
Un tel circuit implique toutefois que l'énergie pour rendre le contact électronique conducteur est fournie par l'oscillateur. Si un tel dispositif doit fournir un courant appréciable, des transistors supplémentaires doivent être incorporés dans le circuit pour réaliser le contact électronique.
Pour des circuits de télécommunication, et parti culièrement pour des circuits télégraphiques, diffé rents dispositifs de contact purement électroniques et ne nécessitant donc pas d'organes mécaniques ont déjà été proposés. La difficulté consiste toutefois à réaliser un dispositif de contact sûr, économique et permettant de passer les courants appréciables tel que par exemple 40 milliampères, qui sont conven tionnels en télégraphie.
De plus, de tels circuits né cessitent la réalisation de contacts électroniques rem plaçant un contact inverseur mécanique qui dans les circuits conventionnels permet de relier l'armature de ce contact, soit à une source de -h 60 Volts, soit à une source de - 60 Volts.
On a déjà proposé un circuit électronique pou vant remplir les buts précités et pouvant soit remplir la fonction d'un simple contact qui lorsqu'il est fermé permet un courant de s'écouler dans une charge et qui lorsqu'il est ouvert empêche la circulation de ce courant, soit permettre la circulation d'un courant dans la charge ou bien dans un sens ou bien dans l'autre. Un tel arrangement utilise toutefois un ampli ficateur de courant alternatif ce qui implique qu'un tel amplificateur doit recevoir un signal d'entrée al ternatif et doit fournir à sa sortie une énergie ampli fiée, celle-ci étant ensuite redressée. Une énergie alternative appréciable doit donc être fournie, et une entrée doit également être prévue pour y appliquer des signaux servant à rendre l'amplificateur effectif.
Une solution est également proposée pour la réali sation d'un contact inverseur permettant de renverser le sens du courant dans une charge comme requis en télégraphie pour le circuit fonctionnant avec cou rant double, mais l'amplificateur et son circuit de contrôle doivent être dédoublés.
D'autre part divers arrangements ont été propo sés pour résoudre le problème des contacts électro niques utilisant des transistors capables de supporter les tensions élevées requises dans les circuits télégra phiques. Ces problèmes sont connus et des solutions proposées ne nécessitent pas l'usage de transistors complémentaires pour la réalisation de contacts télé graphiques inverseurs, de tels transistors pairés étant souvent coûteux et difficiles à obtenir.
De telles solu tions impliquent toutefois en pratique l'utilisation d'un nombre de transistors assez élevé si l'on veut pouvoir utiliser des éléments qui ne doivent pas sup porter l'entièreté de la tension. Dans une solution par exemple, un contact inverseur est réalisé à l'aide d'un arrangement comprenant deux basculeurs bistables, l'un pour la connexion vers la tension positive et l'autre pour la connexion vers la tension négative.
Chacun de ces circuits bistables comprend un trans- istor de commande de faible puissance associé à au moins un transistor de puissance qui éventuellement en série avec d'autres transistors de puissance, réali- sent la liaison vers la source de tension positive ou négative.
Suivant l'invention, le circuit interrupteur électro nique est caractérisé par le fait que ledit oscillateur commande un dispositif bistable en forme de redres seur contrôlé, servant de contact électrique.
L'invention deviendra plus claire à la lecture de la description détaillée qui fait suite d'une réalisation préférée de l'invention devant être lue en conjonction avec le dessin qui l'accompagne et qui représente un relais télégraphique électronique inverseur pouvant fonctionner soit par alimentation en courant double soit par alimentation en courant simple.
En se référant au dessin, celui-ci représente un relais télégraphique électronique pouvant fournir une sortie à courant double tout en étant alimenté soit par une entrée à courant double, soit par une entrée à courant unique. La connexion de la ligne entrante à courant double est représentée en traits pleins, tandis que les connexions nécessaires pour l'alimentation par une ligne fonctionnant en courant unique sont représentées en pointillés.
Le relais télégraphique électronique comprend deux unités U et U' qui sont semblables l'une à l'au tre, et même identiques dans le cas où ces unités sont alimentées par une ligne à courant double, un circuit supplémentaire étant inclus dans l'unité U, et repré senté en pointillés, pour l'alimentation du relais en courant unique, ce circuit supplémentaire n'étant nécessaire que dans l'unité U. Vu la similitude entre ces deux unités, seul U a été complètement repré senté en détail, 1 'unité U' étant représentée sous forme d'un bloc à l'intérieur duquel sont seuls indi qués les circuits d'entrée et de sortie.
Comme montré, l'unité U est pourvue de deux bornes d'entrée 1, 2 et de trois bornes de sortie 3, 4 et 5, les bornes de l'unité U' étant identifiées par les mêmes numéros pourvus de primes. De plus, des bornes supplémentaires 6 et 7 sont prévues uniquement pour l'unité U dans le cas d'une alimentation par un circuit à courant unique.
L'unité U, de même que U', comprend essen tiellement un oscillateur à blocage dont l'élément actif est le transistor PNP T et un commutateur sta tique contrôlé par cet oscillateur et dont l'élément essentiel est le redresseur contrôlé D qui, étant bista- ble, peut rester soit dans la condition bloquée, soit dans la condition conductrice de courant à basse im pédance. De plus, et uniquement pour l'unité U, un circuit de contrôle alimenté de l'extérieur aux bornes 6 et 7 est indiqué en pointillés et permet la mise hors service de l'oscillateur de U.
Ce circuit additionnel sera décrit en relation avec une alimentation d'entrée à courant unique pour laquelle seulement il est utile.
L'oscillateur à blocage comprenant le transis tor T est alimenté de l'extérieur aux bornes 1 et 2, cette première borne étant reliée à l'émetteur de T à travers une diode Dl polarisée dans le même sens que la jonction émetteur-base du transistor dont le collecteur est relié à la borne 2 par l'intermédiaire d'un premier enroulement d'un transformateur TR dont un second enroulement permettant d'obtenir le fonctionnement en oscillateur est relié entre la base du transistor et cette borne 2,
en série avec la résis tance Ri laquelle est en parallèle avec le condensa teur<B>CI.</B> La borne 2 est également reliée à la cathode du redresseur Dl par l'intermédiaire d'un condensa teur d'assez forte valeur Cl qui se trouve donc en parallèle sur l'oscillateur. Un troisième enroulement du transformateur TR permet de fournir un signal de sortie lorsque l'oscillateur a été déclenché suite à l'amenée aux bornes 1 et 2 d'un courant dont le sens est tel que le redresseur Dl est conducteur.
Ce signal fourni par l'oscillateur est amené entre l'électrode de commande du redresseur contrôlé D et sa cathode par l'intermédiaire du redresseur D2 polarisé dans le même sens que D et dès que l'oscillateur commence à osciller. Ce signal aura pour effet de rendre le redresseur contrôlé conducteur. Celui-ci a sa cathode directement reliée à la borne 5 et son anode corres pondant à la borne 4 est reliée à la borne 3 par l'in termédiaire de la résistance R2. Pour l'unité U, la borne 5 est directement reliée à la tension négative qui est d'ordinaire de - 60 Volts dans les systèmes télégraphiques.
La borne 3 est directement reliée à la borne de la sortie OUT du relais télégraphique électronique laquelle est polarisée vers la terre non seulement par une charge de sortie qui n'est pas indi quée et dans laquelle circulera le courant double, mais également par l'intermédiaire de la résistance R3 laquelle est shuntée par le condensateur C3.
Par conséquent, lorsque le redresseur contrôlé D est conducteur, la résistance R2 ayant une valeur rela tivement faible, c'est pratiquement l'intégralité de la tension négative de - 60 Volts à la borne 5 qui se retrouvera à la borne 3 correspondant à la sortie du relais.
Les connexions extérieures des bornes de sortie 3', 4' et 5' de l'unité U' sont quelque peu différentes, étant donné que le redresseur contrôlé D' connecté entre ces bornes de façon analogue à D pour l'unité U, doit permettre lorsqu'il est conducteur d'amener pratiquement l'intégralité de la tension positive de -f- 60 Volts reliée directement à la borne 3', vers la borne de sortie OUT qui sera donc connectée à la borne 5'.
D'autre part, un condensateur C4 relie les bornes 4 et 4', c'est-à-dire les deux anodes des redresseurs contrôlés et comme on l'expliquera plus loin, cette connexion capacitive permet de bloquer un des redresseurs contrôlés lorsqu'un rend l'autre conducteur.
Suivant la pratique conventionnelle, un limiteur comprenant les redresseurs D3 et D4 est branché sur la sortie du relais télégraphique électronique, la ca thode de D3 étant reliée au pôle positif et l'anode de D4 au pôle négatif tandis que leurs deux autres élec trodes sont directement connectées à la borne OUT. Ce branchement classique dans le cas d'un contact inverseur mécanique permet d'éviter des pointes de tension dépassant les + et les - 60 Volts dans le cas d'une charge inductive reliée à la borne OUT et lors du transfert du contact inverseur d'une position à l'autre.
Dans le cas présent, le contact inverseur électronique a un temps de transfert très court ce qui est d'ailleurs un des avantages d'un tel contact puis qu'il réduit la distorsion des signaux.
On décrira maintenant le fonctionnement du relais en supposant tout d'abord qu'il est relié à l'en trée à une ligne fonctionnant en courant double, c'est- à-dire en utilisant les connexions représentées en traits pleins. Suivant celles-ci, la ligne TLl compre nant le contact inverseur t1 est reliée à l'unité U' de telle manière que le contact inverseur est connecté à la borne 1' à travers une résistance R,l permettant d'ajuster le courant à la valeur requise, la borne 2' étant reliée à la terre. Les bornes 1 et 2 de l'unité U sont respectivement reliées aux bornes 2' et l'.
De cette manière, les deux unités sont branchées en parallèle sur la ligne TLl, mais avec un croise ment des connexions de telle sorte que pour la posi tion montrée du contact inverseur t1 , c'est-à-dire lorsque l'armature est branchée sur le pôle positif donnant une tension de + 60 Volts, le courant de ligne rend le redresseur d'entrée D'1 dans U' conduc teur et dès que la tension aux bornes du condensa teur C'2 a atteint la valeur requise pour le déclenche ment de l'oscillateur (non montré) de U', le signal produit rend le redresseur contrôlé D' de cette unité conducteur.
Ceci amène la tension positive à la borne 3' vers la borne de sortie OUT en passant par R'. en série avec D'. Par contre, pour la connexion telle que montrée, avec le contact t1 relié au pôle positif, le redresseur d'entrée Dl dans l'unité U est bloqué et l'oscillateur de cette unité n'est pas déclen ché de telle sorte que le redresseur contrôlé D est bloqué.
Si le contact t1 change de position, de telle sorte que son armature est maintenant reliée au pôle néga tif donnant une tension de - 60 Volts, la situation est inversée. Le redresseur Dl admet le passage du courant de telle sorte que l'oscillateur à blocage de l'unité U est déclenché, dès que la tension aux bor nes de Cz est suffisante, ce qui entraîne la conduc- tibilité du redresseur contrôlé D. Lorsque le redres seur D devient conducteur, sa résistance passante étant négligeable, le potentiel à la borne 4 correspon dant à son anode passe instantanément à une valeur de - 60 Volts.
Pendant le temps où le redresseur contrôlé D' était conducteur, la borne 4' était un potentiel un peu inférieur à + 60 Volts, la valeur exacte dépendant de la valeur de la résistance R% qui est faible et sur laquelle ne se produit qu'une chute de potentiel de quelques volts. La résistance de D' étant négligeable, tant qu'un courant ne circule pas dans R., ce potentiel d'environ + 60 Volts à la borne 4' se retrouvait donc non seulement aux bor nes 5' et 3 mais également à la borne 4, c'est-à-dire que le condensateur Cl n'était pas chargé.
Par con- séquent, lorsque le potentiel à la borne 4 tombe sou dainement à - 60 Volts, ce potentiel se retrouve instantanément à la borne 4' et comme d'autre part le condensateur C3 ne permet pas une modification immédiate de la tension à la borne 5', celle-ci reste sensiblement aux environs de + 60 Volts, ce qui fait qu'une tension inverse d'environ -120 Volts est instantanément établie sur D' ce qui rend ce redres seur non conducteur car à ce moment la tension aux bornes de C'., n'est plus suffisante pour entretenir des oscillations dans l'unité U'.
Le dispositif a donc bien fait office d'un contact inverseur électronique, une tension d'environ - 60 Volts étant maintenant amenée à la borne de sortie OUT à partir du poten tiel négatif à la borne 5 et à travers D et R. en série.
Une inversion de l'armature de t1 ramènera l'état initial par une action inverse à celle précédemment décrite. Lorsque la tension positive est transmise à travers R, vers la borne l', l'oscillateur de U' sera déclenché, tandis que celui de U sera bloqué, ce qui entraîne la conductibilité du redresseur contrôlé D'.
Dans ce cas, c'est D qui est initialement conducteur et par conséquent le potentiel à la borne 4 est de - 60 Volts tandis que tant que D' était bloqué, le potentiel à la borne 4' était de + 60 Volts ce qui fait qu'il existe initialement, au moment où D' devient conducteur, une charge correspondante de 120 Volts sur C,l. La conductibilité de D' entraîne immédiate ment une liaison entre la borne de sortie OUT et la borne 4'.
Les condensateurs C3 et C4 se trouvant en série, le potentiel au point de jonction de ces deux condensateurs, c'est-à-dire 4' ou 5', la résistance de D' étant négligeable, va se modifier pratiquement ins tantanément et atteindra une valeur qui dépendra essentiellement des capacités relatives de C3 et de Cl.
En supposant que, compte tenu de la capacité de la ligne connectée à la borne OUT et venant s'ajouter à la valeur du condensateur C3, ces con densateurs sont d'égale valeur, le potentiel à 4' étant initialement de + 60 Volts et celui à OUT d'environ - 60 Volts, le potentiel à la borne 4' va être soudai nement abaissé à environ 0 Volt et par conséquent le potentiel à la borne 4 passe soudainement de - 60 Volts à environ -120 Volts ce qui entraîne une tension inverse d'environ - 60 Volts aux bornes du redresseur contrôlé D et par conséquent celui-ci se bloque.
Plus la capacité de C4 par rapport à C3 sera petite, plus la chute de tension instantanée aux bor nes 4' et 4 sera grande pouvant augmenter ainsi la tension inverse pour D jusqu'à un maximum d'envi ron 120 Volts tout comme lors de la transition inverse.
Le contact inverseur t1 peut bien entendu être du type électronique décrit et si la ligne TLl est une liaison bidirectionnelle à 4 fils, un dédoublement de l'équipement montré sera prévu pour la transmission dans l'autre sens.
On décrira maintenant le fonctionnement du relais télégraphique électronique lorsqu'il est alimenté par une ligne TL., à courant unique. On rappellera qu'un circuit classique de ce type utilise un relais à deux enroulements dont un est par couru par le courant de ligne et l'autre par un cou rant de polarisation circulant également à travers une résistance d'équilibrage reliée à la terre.
On peut sup poser par exemple pour ce circuit classique qu'à la figure le premier enroulement de ligne (non montré) est relié entre les bornes l' et 2' à la place de l'unité U', que le second enroulement de polarisation (non montré) est relié entre les bornes 1 et 2 à la place de l'unité U, tandis que les bornes 6 et 7 sont reliées entre elles par une résistance telle que R5 et R6 en série.
Dans ce cas, en considérant les connexions repré sentées en pointillé pour le cas d'une ligne à courant unique, on voit que lorsque l'armature de contact t'2 et appartenant au relais recevant les signaux d'une ligne non montrée se trouve reliée au pôle positif de -I- 60 Volts, un courant à travers l'enroulement de ligne imaginé comme relié entre l' et 2',
en série avec les résistances R5 et R5 entre les bornes 6 et 7 et la ligne TL2 vers le pôle d'alimentation négatif en passant par le récepteur RC2 de la ligne représentée et en série avec le contact t2 du téléimprimeur.
Ce courant est d'ordinaire ajusté à 40 milliampères. D'autre part, toujours à partir de l'armature t'2 reliée au pôle positif, un courant circulera à travers l'en roulement de polarisation, supposé comme relié entre les bornes 1 et 2, traversant la résistance d'équili brage R7 reliée entre la borne 2 et la terre. Cette résistance permet d'ajuster ce dernier courant à 20 milliampères et en supposant que les ampères-tours sont opposés, le flux résultant pour le relais corres pondra à un courant de 20 milliampères seulement entre les bornes l' et 2', la première étant reliée au pôle positif comme indiqué.
Ce flux permet de main tenir le contact (non montré) d'un tel relais dans une première position.
Lorsque l'armature du contact t'2 se déplace en réponse à des signaux reçus de la ligne non montrée, du fait qu'elle sera reliée maintenant au pôle néga tif, le courant dans la ligne TL2 sera interrompu, cette ligne étant maintenant reliée au pôle négatif à ses deux extrémités. Il n'y a donc plus de courant qui circule dans l'enroulement imaginé entre les bornes l' et 2' ;
mais comme d'autre part le sens du cou rant dans l'enroulement de polarisation imaginé en tre les bornes 1 et 2 est inversé les ampères-tours résultant de ce relais n'ont pas changé, et par consé quent son contact inverseur (non montré) ne se dépla cera pas lorsque l'armature de t'2 se déplace pour relayer des signaux à la ligne T1,2.
Finalement pour la signalisation inverse à partir de la ligne TL2 vers la ligne non montrée et ce par l'ouverture du contact t2 alors que l'armature t'2 est toujours reliée au pôle positif, l'interruption du cou rant dans l'enroulement de ligne du relais imaginé comme connecté entre les bornes l' et 2' ne laisse plus que les ampères-tours produits par l'enroule ment de polarisation entre les bornes 1 et 2 et le sens de ces ampères-tours est tel que ce relais (non montré)
modifie la position de son contact (non montré) relayant ainsi l'ouverture de la ligne TL2.
Un tel arrangement classique connu peut cons tituer un demi-répéteur de cordon.
On expliquera maintenant comment le circuit représenté permet d'obtenir un fonctionnement ana logue en courant unique avec les dispositifs électro niques décrits et ce à l'aide du circuit supplémentaire nécessaire seulement dans l'unité U et représenté en pointillé.
Pour la position représentée des contacts, le cou rant circulant donc à travers la ligne à courant uni que TL2, le sens de ce courant est tel qu'il déclen che l'oscillateur de l'unité U', de telle sorte que le redresseur contrôlé D' est conducteur et amène la tension positive à la borne de sortie OUT. Ce cou rant circulant entre les bornes l' et 2' à partir du pôle positif au contact t'2 retourne au pôle négatif fourni à travers la ligne TL2 en passant entre les bornes 6 et 7 de l'unité U.
Entrant à la borne 6, une partie de ce courant passe à travers la résis tance R5 tandis qu'une autre partie traverse l'enrou lement supplémentaire du transformateur TR, la diode D5 et la diode Zener DZ, l'entièreté du cou rant revenant à la borne 7 à travers la résistance R6. La partie du courant qui traverse la diode D5 rend celle-ci conductrice et le condensateur C5 relié entre la borne 6 et le point de jonction de la diode D,;
avec la diode Zener DZ, se trouve maintenant effec tivement en parallèle avec l'enroulement supplé mentaire du transformateur TR. En choisissant la valeur du condensateur C5 suffisamment élevée, celui-ci constitue pratiquement un court-circuit sur le transformateur TR et par conséquent lorsque l'armature de t'2 arrive sur le pôle positif lors de l'établissement du courant par le chemin décrit,
avant d'avoir atteint une tension suffisante sur C2 pour déclencher l'oscillateur à blocage de l'unité U, le condensateur C5 aura déjà rempli son action de court-circuit sur le transformateur TR et par consé quent l'oscillateur de U ne pourra osciller, suite au courant amené à la borne 1 et qui traverse la diode Dl et le transistor T pour retourner à la terre par la résistance R7 connectée à la borne 2.
Lorsque des signaux sont reçus par le relais commandant le contact t'2 (non montré), relais et contact qui peuvent bien entendu être également du type électronique décrit, quand l'armature t'2 se déplace du pôle positif au pôle négatif pour inter rompre le courant dans TL2 ; il n'y a plus de cou rant qui circule dans le circuit passant par les bor nes 1'-2' et 6-7 puisque les deux extrémités de ce circuit sont au pôle négatif. Il s'ensuit que l'oscilla teur de l'unité U' cesse d'osciller mais le redresseur contrôlé D' étant bistable il reste conducteur et amène toujours la tension positive à la borne de sortie OUT.
D'autre part, la borne 1 étant mainte nant connectée au pôle négatif, le redresseur Dl est bloqué et par conséquent l'oscillateur de l'unité U ne peut être déclenché de telle sorte que le redresseur contrôlé D reste non conducteur. La signalisation par le contact t'2 est donc bien sans effet sur l'état du contact inverseur électronique destiné à la trans mission vers le poste (non montré) responsable de l'opération de t'2 tout en relayant cette signalisa tion vers RC2.
Par contre, l'armature de t'2 étant connectée au pôle positif comme montré, lors de la signalisation à partir de la ligne TL2 par l'ouverture du contact <I>t.,,</I> le courant à partir du pôle positif et passant par l'armature t'.1, ne peut plus s'écouler par le chemin comprenant les bornes l' et 2', ce qui arrête le fonc tionnement de l'oscillateur de l'unité U',
mais il peut toujours passer entre les bornes 1 et 2 pour revenir à la terre à travers la résistance R7. L'oscillateur de l'unité U va maintenant être déclenché dès que le quatrième enroulement sur le transformateur TR n'est plus court-circuité par le condensateur de valeur élevée C5 - En effet, dès l'ouverture du contact t@ le courant passant par l'-2' et 6-7 dimi nue et lorsqu'il est insuffisant pour garder la diode D5 conductrice le court-circuit sur le qua trième enroulement du transformateur TR va dispa raître.
En effet, le circuit D5 C5 branché sur cet enroulement agit comme un détecteur de pointe et lorsqu'une petite tension redressée, par exemple 3 Volts, est obtenue sur C5,
le redresseur D5 se bloque et le condensateur C5 est ainsi isolé de l'enroulement de TR. C'est ici que la diode Zener DZ joue son rôle car avec une telle diode donnant une différence de potentiel à ses bornes au moins égale au potentiel présent sur C5 ce condensateur est découplé de toute résistance telle que R5 et par conséquent il ne peut se décharger.
Suite au déclenchement de l'oscillateur de U, le redresseur D devient conducteur ce qui va entraîner le blocage de D' comme précédemment expliqué, de telle sorte que c'est la tension négative à la borne 5 qui sera maintenant reliée à la borne de sortie OUT pour correspondre à la condition ouverte de la ligne TL2. Lors de l'ouverture de cette ligne,
l'oscillateur de l'unité U' cessera d'abord de fonc tionner avant que le courant tendant vers zéro ait suffisamment diminué pour permettre la disparition de l'effet de court-circuit sur le transformateur TR par les éléments D5 et C5 , de telle sorte que lorsque l'oscillateur de l'unité U est activé, celui de l'unité U' ne peut plus agir sur D'.
Lorsque le contact t.# se referme, le rétablisse ment du courant passant par les bornes l'-2' et 6-7 va d'abord supprimer les oscillations dans U et ensuite déclencher l'oscillateur de U' ce qui entraîne à nouveau la conductibilité du redresseur contrôlé D' et en conséquence le blocage de D.
On voit donc que le circuit décrit avec les connexions en pointillé pour le fonctionnement en courant unique dans la ligne TL2 peut constituer un demi-répéteur de cordon. Le contact t'2 peut être réalisé électroniquement et commandé de la même façon que décrit par une ligne à courant unique ou à courant double.
Quoique le moyen décrit se soit révélé particu lièrement efficace, il est évident que d'autres moyens peuvent éventuellement être utilisés pour neutraliser l'oscillateur de l'unité U dans le circuit décrit. On pourrait notamment agir par saturation du transfor mateur TR pour empêcher les oscillations. La résis tance de dérivation R5 n'est pas absolument essen tielle, mais elle permet de dériver une partie du cou rant seulement pour rendre la diode D5 conductrice ce qui permet d'utiliser un élément de puissance plus faible. Il est évident également que le redresseur correspondant à<B>Dl</B> dans l'unité U' n'est pas abso lument nécessaire lorsqu'on travaille en courant uni que mais sa présence ne gêne pas.
On peut égale ment utiliser d'autres oscillateurs que des oscillateurs à blocage, mais ceux-ci offrent l'avantage de concen trer leur énergie dans une impulsion courte d'ampli tude élevée, ce qui convient particulièrement bien pour rendre les redresseurs contrôlés conducteurs. D'autres éléments bistables que ce dernier pourraient toutefois être utilisés, par exemple des triodes PNPN qui peuvent être placées dans un état sous l'action d'une impulsion de commande positive et dans l'autre par une impulsion de commande négative.
Celle-ci pourrait être obtenue dans le circuit montré par des connexions croisées appropriées entre les oscillateurs et de tels éléments, celles-ci remplaçant éventuellement le rôle joué par le condensateur D4. Si désiré, des impulsions auxiliaires peuvent égale ment être utilisées pour mettre les deux dispositifs bistables dans la condition bloquée, les deux oscilla teurs étant au repos.