CH419217A - Bogie moteur - Google Patents

Description

      Bogie    moteur    Il existe des bogies moteurs du type B à deux  essieux ne comportant qu'un seul moteur de traction,  ce moteur entraînant simultanément les deux essieux  par une chaîne cinématique réalisée à l'aide de trains  d'engrenages. Le moteur de traction est situé entre  les deux essieux, ce qui     permet,    avec un empattement  relativement faible, d'encastrer le moteur dans le bogie  de manière qu'il ne dépasse que d'une faible quantité  le niveau supérieur du châssis de bogie.  



  Lorsqu'on veut     réaliser    un bogie du type C à trois  essieux moteurs dont les trois essieux sont entraînés  par trains d'engrenages par un seul moteur de trac  tion, on se heurte à des     difficultés    du fait de la pré  sence de l'essieu médian. Si l'on veut maintenir la  position du moteur de traction sensiblement dans  l'axe géométrique du bogie, on est obligé de situer ce  moteur à une hauteur assez élevée par rapport à l'axe  des essieux de manière à dégager l'essieu médian et le  système de transmission qu'il comporte.  



  Si, avec le même bogie à trois essieux moteurs  entraînés par un moteur unique, on adopte une solu  tion analogue à celle     qui    est utilisée pour les bogies  à deux essieux du type B, on peut encastrer le moteur  de traction à l'intérieur de l'espace restant libre entre  un essieu extrême et l'essieu médian, mais le bogie se  trouve alors déséquilibré. Pour rétablir l'équilibre, on  se trouve conduit à prévoir une masse constituée par  d'autres éléments de l'autre côté de l'essieu moteur.  Cette façon de procéder présente l'inconvénient  d'augmenter le rayon de giration du bogie, ce qui est  défavorable à la bonne tenue de voie.  



  La présente invention a pour objet un bogie moteur  qui ne présente pas ces inconvénients.  



  Le bogie moteur suivant l'invention, du type à  deux essieux moteurs et deux roues motrices média-         nes,    est caractérisé en ce que les deux roues motrices  médianes sont indépendantes l'une de l'autre, le sys  tème moteur étant disposé, tout au moins en partie,  dans l'intervalle laissé libre entre lesdites roues mé  dianes.  



  Suivant une forme de réalisation particulièrement  avantageuse, le bogie comprend un moteur unique  prévu dans l'intervalle laissé libre entre les roues mé  dianes indépendantes.  



  On réalise ainsi un bogie à six roues motrices dans  lequel le moteur de traction surbaissé, comme dans le  bogie de type B, est situé rigoureusement suivant l'axe  géométrique du bogie.  



  Il est à noter que les roues motrices médianes in  dépendantes ne servent qu'à supporter une charge et  à produire un effort de traction. Elles ne sont donc  pas munies de boudins.  



  On décrit ci-après des formes de réalisation don  nées à titre d'exemples non limitatifs.  



  Dans cette description on se réfère aux dessins     ci-          joints    qui montrent  la     fig.    1, une vue en élévation du bogie moteur  suivant l'invention ;  la     fig.    2, une vue en plan avec coupe relative à la       fig.    1       la        #        fig.        3,        une        vue        en        coupe        transversale        suivant          111-11I    de la     fig.    2 ;

    la     fig.    4, une vue en coupe transversale d'une  variante ;  la     fig.    5, une vue en plan avec coupe d'une autre  forme de réalisation.  



  Dans la forme de réalisation représentée aux     fig.    1  à 4, le moteur électrique de traction 1 est fixé rigide  ment au châssis de bogie 2. Son arbre comporte, à  ses deux extrémités, un pignon 3 en prise avec une      roue dentée 4. Le mouvement est ainsi transmis à  chacun des deux essieux moteurs .d'extrémité 5 et 5a  des roues<I>6-6a</I> par l'intermédiaire d'une chaîne ciné  matique, sous carter 7, composée d'une roue dentée  intermédiaire 8 entraînant une roue dentée 9 montée  sur un arbre creux 10.  



  La transmission du mouvement de l'arbre creux  10 à l'essieu moteur 5 est obtenue à l'aide d'un dispo  sitif homocinétique 11. Ce     dispositif    peut être de tout  type approprié et, comme dans l'exemple représenté,  être constitué par un anneau dansant de type connu.  L'essieu peut ainsi se débattre à l'intérieur de l'arbre  creux pour les besoins de la suspension.  



  Les deux roues médianes 12 comportent un moyeu  13 monté sur des roulements 14. L'ensemble est fixé  sur un support 15 en forme de chape monté sur un  axe 16 à l'aide d'articulations 17. Ces articulations  comportant des éléments en caoutchouc sont agencées  de manière à obtenir un montage sans jeu. L'axe 16  est fixé rigidement au châssis de bogie, d'une part,  par le moteur de traction 1 et, d'autre part, à l'aide  d'un support 18. Ce montage est complété par un  groupe de ressorts 19 qui transmet à la pièce d'appui  20 montée sur des     axes    21 la fraction de charge qui  doit être supportée par la roue 12.  



  La disposition qui précède permet de     réaliser    une  suspension indépendante de chacune des roues média  nes 12. Cette suspension assure  
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    - <SEP> le <SEP> guidage <SEP> de <SEP> la <SEP> roue <SEP> ;
<tb>  - <SEP> la <SEP> transmission <SEP> au <SEP> châssis <SEP> de <SEP> l'effort <SEP> de <SEP> traction
<tb>  provoqué <SEP> par <SEP> cette <SEP> roue <SEP> motrice <SEP> médiane <SEP> ;
<tb>  - <SEP> la <SEP> suspension <SEP> de <SEP> cette <SEP> roue.       Le mouvement de rotation est transmis à chacune  des roues médianes 12 par un arbre 22 qui entraîne  le moyeu 13 à l'aide d'un dispositif homocinétique  23. Ce dispositif, qui peut être constitué par un an  neau dansant, permet le débattement de la roue par  rapport à l'arbre 22, débattement dû à l'effet de la  suspension.  



  On remarquera que dans la réalisation qui vient  d'être décrite, le     support    18 sert également le deuxième  point d'appui à l'arbre 22 qui tourne sur des roule  ments 24 logés dans le support 18.  



  Les roues 12 ne comportent pas de boudin car  elles n'ont pas pour rôle de guider le bogie, ce gui  dage étant exclusivement assuré par les roues 6-6a  des essieux extrêmes. Les roues 12 ne sont utilisées  que pour supporter une fraction de la charge et assu  rer un effort de traction.  



  On remarquera que l'accouplement des deux es  sieux extrêmes du bogie et des deux roues médianes  est     réalisé    par l'arbre de commande portant les pi  gnons d'attaque 3.  



  On voit notamment sur la     fig.    3 d'autres disposi  tions conventionnelles, telles que notamment ressorts  de suspension 25,     biellettes    26 de -liaison de la traverse  de charge 27 à la caisse, dispositions qui ne font pas  partie de l'invention.  



  Dans la forme d'exécution qui vient d'être décrite,  les pignons d'attaque 3 sont en prise avec la denture    intérieure des pignons 4. Dans la variante représentée       fig.    4, les pignons d'attaque 3a sont en prise avec la  denture extérieure des pignons 4a. En dehors de cette  différence, la disposition est analogue à celle qui vient  d'être décrite.  



  Dans la forme de     réalisation    représentée     fig.    5, le  moteur unique précédent est remplacé par deux mo  teurs<I>la, lb,</I> disposés symétriquement par rapport à  l'axe des roues indépendantes 12 et 12a et dans l'in  tervalle compris entre lesdites roues.  



  Le moteur la transmet le mouvement à l'essieu  moteur 5 et à l'une des roues motrices intermédiaires  12     reliée    mécaniquement audit essieu par les trains  d'engrenages 9-8-4. Le mouvement du moteur est  transmis au train d'engrenages par un pignon 28  calé sur son arbre. La disposition des organes est par  ailleurs identique à celle décrite ci-dessus.  



  L'entraînement de l'autre essieu 5a et de la roue  12a est obtenu par l'intermédiaire d'une transmission  identique.  



  On remarquera que les deux moteurs la et lb  peuvent être rapprochés et venir très près l'un de  l'autre, ce qui a pour     effet,    comme dans la disposition  précédente, de réduire le rayon de giration. En outre,  l'espace     disponible    permet d'installer les deux mo  teurs le plus bas possible.  



  La     transmission    du mouvement de chaque moteur  à l'un des essieux moteurs et à l'une des roues motri  ces médianes présente en outre l'avantage d'éviter les  inconvénients     inhérents    à la liaison mécanique des  essieux. En effet, lorsque les deux essieux d'un bogie  sont     reliés    mécaniquement l'un à l'autre par trains  d'engrenages, on est astreint à des tolérances étroites  de diamètre pour les roues, car des     différences    de dia  mètre trop     importantes    entraîneraient des     efforts    et  des fatigues excessives, dans la transmission. Ceci est  d'autant plus vrai pour un bogie à trois essieux  moteurs.  



  La disposition qui vient d'être décrite limite à  une seule roue la liaison mécanique avec un essieu et  il en résulte par conséquent des fatigues bien     plus    fai  bles dans la transmission entre l'essieu et .la roue ré  sultant de la différence de diamètre des roues entre  elles.    Il doit être entendu que l'invention n'est pas limi  tée aux formes de réalisation ci-dessus, mais qu'elle  peut être réalisée suivant diverses variantes. Le moteur  de traction peut notamment être remplacé par tout  système moteur mécanique approprié, comprenant  une boîte de vitesses ou une transmission hydrau  lique.

Claims (1)

1. REVENDICATION Bogie moteur du type à deux essieux moteurs et deux roues motrices médianes, caractérisé en ce que les roues motrices médianes sont indépendantes l'une de l'autre, le système moteur étant disposé, tout au moins en partie, dans l'intervalle laissé libre entre lesdites roues médianes. SOUS-REVENDICATIONS 1. Bogie moteur suivant la revendication, caracté risé en ce que les deux essieux moteurs et les deux roues motrices médianes indépendantes sont entraî nées par un moteur unique prévu dans l'espace laissé libre entre lesdites roues médianes. 2.

   Bogie moteur suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les roues médianes comportent chacune un moyeu monté par des roulements sur un support lui-même monté sur un arbre fixé rigidement au châssis de bogie, des ressorts transmettant au sup port, par l'intermédiaire d'une pièce d'appui, la frac tion de charge qui doit être supportée par la roue. 3. Bogie moteur suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le mouvement de rotation est transmis à chacune des roues médianes par un arbre qui entraîne son moyeu à l'aide d'un dispositif homo cinétique. 4. Bogie moteur suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'accouplement mécanique des deux essieux extrêmes du bogie et des deux roues médianes est réalisé par un arbre de commande unique. 5.

   Bogie moteur suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce que cet arbre est solidaire, à chaque extrémité, d'un pignon en prise avec une couronne dentée qui, d'une part, est calée sur l'arbre d'entraî nement du moyeu de la roue médiane et, d'autre part, commande la chaîne cinématique d'entraînement d'un essieu d'extrémité. 6. Bogie moteur suivant la revendication, caracté risé en ce qu'il comprend deux moteurs disposés pour partie entre les roues médianes symétriquement par rapport à l'axe desdites roues. 7. Bogie moteur suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce que chaque moteur transmet son mouvement à l'un des essieux moteurs et à l'une des roues médianes. 8.

   Bogie moteur suivant la revendication, caracté risé en ce que les roues médianes sont dépourvues de boudin, leur râle étant d'assurer un effort de traction et de supporter une fraction de la charge.