Dispositif de mesure pliant à ressort
Les dispositifs de mesure pliants formés d'élé- ments rigides articulés bout à bout sont connus depuis fort longtemps et généralement constitués en bois ou en métal. Lorsque ces dispositifs sont pliés, les éléments qui les forment sont superposés les uns sur les autres ; lorsqu'ils sont dépliés, lesdits éléments sont placés dans le prolongement les uns des autres.
Dans l'un ou l'autre cas, le maintien en position rigide des éléments les uns par rapport aux autres, est obtenu par insertion dans les articulations qui les relient de ressorts métalliques rapportés ou emboutis.
Dans les exemples d'exécution connus en bois ou en métal, les ressorts sont généralement constitués en laiton, ou en acier laitonné ou bondérisé, rapportés de part et d'autre sous forme d'une partie mâle et d'une partie femelle respectivement sur chacune des faces opposées des extrémités des éléments à l'endroit de leur articulation. Dans le cas particulier où les dispositifs de mesure pliants sont constitués d'éléments métalliques, par exemple en aluminium, en acier ou en alliage, les ressorts peuvent également être emboutis dans la matière même des éléments, à raison d'une moitié de ressort, soit mâle, soit femelle, conformée respectivement dans chacune des extrémités desdits éléments de part et d'autre de leur articulation.
Dans toutes ces formes d'exécution connues, l'inconvénient majeur résulte du frottement réciproque de deux surfaces de matière identique et, plus précisément, du frottement d'un métal contre un autre métal. En effet, il est bien connu que lorsque deux pièces de frottement réciproque présentent la même dureté ou plus encore sont de nature métallique identique, des arrachements de métal par grippage sont inévitables, ce qui provoque une usure très rapide du relief en saillie de la partie mâle ou de celui en profondeur de la partie femelle.
I1 résulte de cet inconvénient que les dispositifs de mesure pliants perdent rapidement leurs qualités de fonctionnement, qui doivent être de rester pliés dans une position et dépliés dans une autre. En effet, dès que l'action des ressorts d'articulation s'atténue par usure, l'usager d'un tel dispositif de mesure doit en maintenir les éléments repliés ou dépliés par des artifices, ce qui provoque une perte de temps et cause du désagrément.
La présente invention a précisément pour objet un dispositif de mesure pliant, permettant d'obvier à cet inconvénient de longue date, formé d'éléments rigides articulés bout à bout et gradués dans un ordre croissant de l'extrémité libre du premier élément à l'extrémité libre du dernier élément, l'articulation entre deux éléments adjacents comprenant un ressort constitué d'une partie mâle et d'une partie femelle solidaires respectivement de chacune des extrémités articulées desdits éléments.
Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'au moins une des parties dudit ressort est constitué en résine synthétique. I1 est ainsi possible par un choix approprié d'une telle résine, d'obtenir une valeur du coefficient de frottement des deux parties l'une sur l'autre, plus faible que dans les dispositifs connus jusqu'ici. On obtient des résultats encore plus favorables, lorsque les deux parties sont constituées en résines synthétiques différentes, judicieusement choisies.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de la présente invention.
Les fig. 1 à 3 montrent la première forme d'exécution, dans laquelle:
La fig. 1 est une coupe partielle longitudinale. présenté en fig. 1.
La fig. 2 est une coupe selon II-II de la fig. 1, et
la fig. 3 est une vue en plan du dispositif re présenté en fig. 1.
Les fig. 4 à 6 montrent la seconde forme d'exécution, dans laquelle :
La fig. 4 est une coupe partielle longitudinale.
La fig. 5 une coupe selon IV-IV de la fig. 4, et
la fig. 6 une vue en plan du dispositif représenté en fig. 4.
Dans la première forme d'exécution, les éléments la et 2a du dispositif sont constitués en bois. Ils sont articulés à leurs extrémités au moyen d'un rivet 3a de manière à pouvoir pivoter l'un sur l'autre (fig. 1).
Les éléments sont gradués de telle manière que dépliés dans le prolongement l'un de l'autre ils présentent une graduation numérique continue, dont l'unité et le sens de croissance numérique peuvent être quelconques (fig. 3).
Le ressort est constitué par une partie mâle 4a et une partie femelle Sa rapportées de part et d'autre sur les faces opposées des extrémités des éléments la et 2a et retenues par des rebords rabattus sur les côtés des éléments. La partie mâle 4a comprend deux bossages allongés disposés de part et d'autre du rivet d'assemblage et venant s'introduire dans deux évidements allongés correspondants de la partie femelle
Sa, par l'élasticité des éléments contre la retenue des deux têtes dudit rivet, lorsque lesdits éléments sont en alignement. Le ressort agit d'une part quand les éléments sont dépliés dans le prolongement l'un de l'autre et, d'autre part, lorsqu'ils sont repliés l'un sur l'autre, en les maintenant élastiquement dans l'une et l'autre positions.
Bien entendu, les bossages et les évidements pourraient être circulaires. Des évidements radiaux accessoires, formant un certain angle avec l'axe d'un élément, pourraient être prévus sur la partie femelle pour maintenir les éléments adjacents non pas en alignement, mais à un angle déterminé, par exemple à angle droit.
Les parties mâle et femelle sont avantageusement constituées de deux résines synthétiques différentes, telles que, par exemple, le Nylon > et le Delrtn qui présentent un coefficient de frottement réciproque faible. Bien entendu, de bons résultats peuvent également être obtenus par l'utilisation d'une résine synthétique unique, car le frottement de deux résines synthétiques identiques est beaucoup plus favorable que celui de deux métaux identiques.
Dans la seconde forme d'exécution (fig. 4 à 6), les éléments lb et 2b sont métalliques, par exemple en Duralumin . Dans ce cas, la partie mâle du ressort est emboutie dans la matière même de l'élément lb pour former des bossages 4b. La partie femelle 5b est comme auparavant rapportée sur l'élément 2b est constituée en résine synthétique, dont le frottement contre la partie métallique 4b est très favorable et provoque une usure minimale. Dans cette seconde forme d'exécution, l'épaisseur de l'articulation est réduite puisqu'elle ne comporte que trois couches superposées au lieu des quatre couches indiquées pour la première forme d'exécution.
En plus de ses propriétés lubrifiantes et mécaniques très avantageuses, la résine synthétique utilisée se prête également à l'obtention d'un effet esthétique extrêmement original, notamment par les diverses couleurs qu'elle peut présenter. Alternativement, cette matière peut revêtir l'aspect de la matière constituant les éléments eux-mêmes, par exemple du bois, métal ou autre, et donner l'apparence de se confondre avec eux.
Spring folding measuring device
Folding measuring devices formed from rigid elements articulated end to end have been known for a very long time and are generally made of wood or metal. When these devices are folded, the elements which form them are superimposed on each other; when they are unfolded, said elements are placed in line with one another.
In either case, keeping the elements in a rigid position with respect to each other is obtained by inserting into the joints which connect them with attached or stamped metal springs.
In the known examples of execution in wood or metal, the springs are generally made of brass, or of brass-plated or bonderized steel, attached on either side in the form of a male part and a female part respectively on each of the opposite faces of the ends of the elements at the location of their articulation. In the particular case where the folding measuring devices consist of metallic elements, for example aluminum, steel or an alloy, the springs can also be stamped in the material of the elements, at the rate of one half of the spring, either male or female, respectively shaped in each of the ends of said elements on either side of their articulation.
In all of these known embodiments, the major drawback results from the mutual friction of two surfaces of identical material and, more precisely, from the friction of one metal against another metal. Indeed, it is well known that when two reciprocal friction parts have the same hardness or even more are of identical metallic nature, tearing of metal by seizing is inevitable, which causes very rapid wear of the protruding relief of the part. male or that in depth of the female part.
It follows from this drawback that folding measuring devices quickly lose their operating qualities, which must be to remain folded in one position and unfolded in another. Indeed, as soon as the action of the articulation springs is attenuated by wear, the user of such a measuring device must keep the elements folded or unfolded by artifices, which causes a loss of time and causes inconvenience.
The present invention specifically relates to a folding measuring device, making it possible to overcome this long-standing drawback, formed of rigid elements articulated end to end and graduated in increasing order from the free end of the first element to the end. free end of the last element, the articulation between two adjacent elements comprising a spring consisting of a male part and a female part secured respectively to each of the articulated ends of said elements.
This device is characterized in that at least one of the parts of said spring is made of synthetic resin. It is thus possible, by an appropriate choice of such a resin, to obtain a value of the coefficient of friction of the two parts one on the other, lower than in the devices known hitherto. Even more favorable results are obtained when the two parts consist of different, carefully chosen synthetic resins.
The accompanying drawings show, by way of example, two embodiments of the present invention.
Figs. 1 to 3 show the first embodiment, in which:
Fig. 1 is a partial longitudinal section. presented in fig. 1.
Fig. 2 is a section on II-II of FIG. 1, and
fig. 3 is a plan view of the device shown in FIG. 1.
Figs. 4 to 6 show the second embodiment, in which:
Fig. 4 is a partial longitudinal section.
Fig. 5 a section on IV-IV of FIG. 4, and
fig. 6 a plan view of the device shown in FIG. 4.
In the first embodiment, the elements 1a and 2a of the device are made of wood. They are articulated at their ends by means of a rivet 3a so as to be able to pivot one on the other (fig. 1).
The elements are graduated in such a way that unfolded in the continuation of one another they present a continuous numerical graduation, whose unit and the direction of numerical growth can be any (fig. 3).
The spring consists of a male part 4a and a female part Sa reported on either side on the opposite faces of the ends of the elements 1a and 2a and retained by flanges folded down on the sides of the elements. The male part 4a comprises two elongated bosses arranged on either side of the assembly rivet and coming to be introduced into two corresponding elongated recesses of the female part.
Sa, by the elasticity of the elements against the retention of the two heads of said rivet, when said elements are in alignment. The spring acts on the one hand when the elements are unfolded in the extension of one another and, on the other hand, when they are folded over one another, holding them elastically in one and the other positions.
Of course, the bosses and the recesses could be circular. Accessory radial recesses, forming a certain angle with the axis of an element, could be provided on the female part to keep the adjacent elements not in alignment, but at a determined angle, for example at right angles.
The male and female parts are advantageously made of two different synthetic resins, such as, for example, Nylon> and Delrtn which have a low coefficient of mutual friction. Of course, good results can also be obtained by using a single synthetic resin, since the friction of two identical synthetic resins is much more favorable than that of two identical metals.
In the second embodiment (fig. 4 to 6), the elements lb and 2b are metallic, for example made of Duralumin. In this case, the male part of the spring is stamped in the same material of the element lb to form bosses 4b. The female part 5b is as previously attached to the element 2b is made of synthetic resin, the friction of which against the metal part 4b is very favorable and causes minimal wear. In this second embodiment, the thickness of the joint is reduced since it only has three superimposed layers instead of the four layers indicated for the first embodiment.
In addition to its very advantageous lubricating and mechanical properties, the synthetic resin used also lends itself to obtaining an extremely original aesthetic effect, in particular by the various colors that it can present. Alternatively, this material can take on the appearance of the material constituting the elements themselves, for example wood, metal or the like, and give the appearance of being merged with them.