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Machine-transfert automatique h mouler les glaces de montres Les verres de montres incassables consistent en disques ou calottes en matière plastique. La forme de ces verres peut être obtenue par le moulage à chaud d'une ébauche qui est un disque à faces parallèles.
On connaît différentes machines qui permettent de réaliser un tel moulage en serrant l'ébauche entre deux moules préalablement chauffés puis refroidis. Les temps d'opérations étant trop .longs ces machines ne sont pas capables d'assurer une production rationnelle des verres moulés et un chauffage de l'ébauche, souvent brutal, rend ces verres fragiles après leur moulage.
D'autres machines comprennent des moyens pour chauffer préalablement les glaces avant de procéder à leur mise en forme, mais sont dépourvues de moyens de refroidissement. De plus, le passage des positions de chauffage à la position de moulage ainsi que le démoulage s'opère manuellement et empêche qu'une telle machine n'assure un rythme de production élevé.
La présente invention a pour objet une machine- transfert à mouler les glaces de montres en matière thermoplastique, à partir d'ébauches en forme de disques comprenant un plateau rotatif à la périphérie duquel sont disposés des postes de travail, le premier de ces postes étant destiné à recevoir les ébauches et à éjecter les glaces terminées, tandis que le dernier poste opère le moulage, caractérisée par le fait qu'elle comprend, pour chauffer progressivement les ébauches et refroidir les glaces,
au moins deux postes intermédiaires de chauffage dont le fonctionnement est commandé automatiquement par une tige de commande disposée selon l'axe de la machine et dont l'un élève la température donnée aux ébauches pair le pré- cèdent, et un circuit de refroidissement associé au poste de moulage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de la présente invention.
La fila. 1 est une vue en plan de la machine ; la fila. 2 en est un schéma de principe ; la fila. 3 est une coupe selon III-III de la fila. 1 ; la fila. 4 est une coupe horizontale à travers le bâti de la machine indiquant l'indexage; la fila. 5 est une coupe suivant V-V de la fila. 1 ; les fila. 6 et 7 sont des coupes suivant VI-VI de la fila. 1 ; la fila. 8 est une vue en plan du mécanisme d'évacuation ; la fila. 9 est une vue en plan d'un organe de commande.
La machine à mouler les glaces représentée comprend, selon les fila. 1, 2 et 3, un bâti sur lequel est disposé un plateau P tournant coaxialement à un canon 27 fixé à l'intérieur de ce bâti, un arbre à came A commandant les mouvements des sept postes de travail de la machine, à savoir un poste S de démoulage, d'évacuation et de chargement,
cinq postes C de chauffage comprenant des corps de chauffe D placés en dessus et en dessous du plateau et un poste F de moulage .et de refroidissement formé d'une presse et d'un circuit hydraulique.
Le plateau P comprend sept moules extérieurs 25 de la glace dans lesquels sont montés les moules intérieurs 26 (fila. 6).
L'opérateur place une ébauche de la glace dans le moule en S ; le plateau amène cette ébauche suc- ces,sivement dans les postes de chauffage C puis sous la presse qui lui donne sa forme définitive et la re-
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froidit ensuite, puis dans le poste S chargé de démouler et de poser la glace sur le bras d'éjection E qui, par un rapide mouvement oscillant, évacue la glace terminée. Par sept phases de travail et en traitant simultanément sept glaces, la machine produit automatiquement des glaces moulées, de forme et de dimensions quelconques.
L'arbre à came A porte les cames 2, 3, 4 et 5 et une poulie 6 par laquelle il est entraîné. L'arbre central H, solidaire par son extrémité inférieure du disque d'entraînement V et par son autre extrémité du plateau P pivote coaxialement au canon 27. Un levier 28 pivoté sur la came 2, porte un doigt 29 coulissant dans une rainure rectiligne 30 pratiquée dans un élément 31 solidaire du bâti (fia. 4).
Une goupille cylindrique 32 pénètre dans une des sept rainures 33 du disque d'entraînement. Ainsi, pour un tour de la came 2, le levier 28 animé d'un mouvement de vilebrequin, fait tourner le disque d'entraînement d'un septième de tour. La goupille 32 quitte alors cette première rainure et s'engage dans la rainure suivante du disque d'entraînement.
En se référant à la fig. 3, l'arbre central H est traversé par une tige cylindrique 34. qui comprend à sa partie périphérique supérieure, une gorge annulaire 35 dans laquelle s'engagent les extrémités des leviers 72 pivotés en 73 sur les bras 36 solidaires du bâti 1. Cette tige est liée à la face 37 de la came 2 par un premierlevi or 9 pivoté en 11 dans un support 38 fixé au bâti. Ce premier levier (9) coopérant avec un second levier (10), pivotant en (12) dans un support (39) fixé au bâti par l'intermédiaire d'une tige de liaison (13) de ces deux leviers.
Le levier 10 coopère avec le levier 72 du poste de chauffage par l'intermédiaire de la tige cylindrique 34. La face 37 de la cane 2 se déplace verticalement pour communiquer aux corps de chauffe, par l'intermédiaire: du levier 9 pivoté en 11, du levier 10 pivoté en 12 et de la tige 34, un mouvement de va-et- vient lui permettant de s'approcher de la glace et de s'en éloigner pendant que le plateau P est immobilisé.
La fia. 5 représente le poste F fixé au bâti par une équerre 42 et formé d'une presse qui comprend un piston 43 et une chambre 44 dans laquelle un liquide sous pression est introduit par l'orifice 45.
Ce piston commande les déplacements d'une chambre 46 qui agit sur le moule intérieur 26 formant la glace, et pourvue de deux orifices 47 et 48 permettant une circulation du :liquide de refroidissement. La came 3, commande, par des contacts électriques non représentés, la distribution d'huile dans la chambre 44 et la circulation de l'eau de refroidissement dans la chambre 46 de telle sorte que, chaque fois que le plateau est immobilisé, le moule intérieur descend, forme la glace afin que celle-ci soit rapidement refroidie pour conserver sa forme.
Les fig. 1, 2, 6, 7 et 9 représentent le poste S d'extraction de la glace. Celui-ci est monté sur un support (100) fixé au bâti 1 et comprend une plaque horizontale 48 qui retient des manchons fixes 49 et 50. Un piston 51 et un plot 52, traversés par des extrac-ieurs 53, guidés par une goupille 54, coulissent à l'intérieur du manchon 49. Un manchon 55 guidé par une clavette 56 entre les manchons fixes 49 et 50, porte à sa partie inférieure un étrier 57. Le levier 22 pivoté en 24, est entraîné par la tige 20 et le levier 18 pivoté en 70 sur une partie du bâti qui coopère avec la came 4, par un galet 64.
Le levier 21 pivoté sur le manchon 55 est également entraîné par la tige 20 qui comprend à cet effet une portée 58 comme l'indique la fi-. 7.
Lorsque la tige (20) se déplace axialement de haut en bas, elle entraîne le levier 22 et libère ainsi la tige 59 traversée à son extrémité supérieure par une goupille 60.
Le plot 52 peut alors descendre et rencontrer la face sup6rieure du moule intérieur 26. La portée 58 (fia. 7) de la tige 20 rencontre alors le levier 21 et le fait pivoter. Cette rotation du levier provoque, par la goupille 23 solidaire du manchon 55, un déplacement de bas en haut de celui-ci, et par l'appui sur le bord 62 du piston 51, la compression du ressort 61 jusqu'à ce que le piston 51 rencontre les extracteurs 53, les déplace en extrayant la glace G du moule intérieur 26 qui est retenu par les étriers 57. A cet instant, la glace G qui était retenue dans le moule grâce à un léger cône des parois, tombe sur le bras de l'organe d'évacuation E.
Les fig. 1, 2, 8 et 9 représentent le dispositif d'évacuation des glaces et ses organes de commande. La cane 5 est en contact par sa périphérie avec le secteur denté 16 pivoté en 15 sur le bâti et est constamment appuyé contre la came par un téton 68 sous l'action d'un ressort 69 ainsi que le montre la fig. 3. Ce secteur engrène avec la roue 17 montée suer un arbre portant, en bout, le bras d'évacuation E.
Par les variations de rayons de la came 5, le secteur communique à la roue 17 et au bras E un mouvement alternatif. Le bras s'avance ainsi sous le poste d'extraction pour recevoir dans son logement 66 la glace qui est éjectée du moule. En fin de rotation, le bras heurte le plot de caoutchouc 67 de telle sorte que la glace est projetée par inertie dans un récipient placé en dehors de .la trajectoire du bras.
Dès que la glace est projetée, l'opérateur place dans le moule une nouvelle ébauche et la machine continue son cycle automatique.
L'un des principaux avantages de la machine est de permettre, dans une succession d'opérations, d'amener progressivement l'ébauche de sa température initiale dans le premier poste S à sa température de moulage dans le dernier poste F. Chacun des postes de chauffage élève la température de l'ébauche d'une quantité prédéterminée.
Dans .l'exemple considéré, le premier poste de chauffage C porte la température de l'ébauche à
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50a C et les quatre postes C suivants l'élèvent au rythme d'avance pas à pas du plateau tournant P, à 100o, 125o, 1500 et finalement 200o C. C'est donc à cette dernière température, citée à titre d'exemple, que l'ébauche parvient au poste de moulage F. Pendant l'opération de moulage, la glace est refroidie comme déjà indiqué.
La machine décrite assure donc une production en continu de glaces, par une succession d'opérations, parmi lesquelles, plusieurs élévations successives de température permettent un moulage parfait sans risquer que se produisent des contraintes défavorables de la matière plastique pendant son traitement.