Dispositif de pulvérisation de liquide La présente invention a pour objet un dispositif de pulvérisation de liquide pour un récipient.
Le dispositif faisant l'objet de la présente inven tion est caractérisé en ce qu'il comprend une cuvette de support constituant une fermeture pour le réci pient, un corps de soupape comportant une partie cylindrique allongée se terminant à sa partie infé rieure par une bride, un alésage formé coaxialement dans le corps, un siège de soupape à l'extrémité supé rieure du trou principal, un passage de décharge s'étendant depuis ledit siège, un clapet de soupape monté dans l'alésage, et un ressort de soupape dis posé dans cet alésage et agencé pour solliciter le cla pet de soupape en engagement avec ledit siège, la coupe de support étant sertie sur la bride du corps et comportant un fond perforé s'étendant sur cette bride,
ce fond supportant le ressort et la perforation dudit fond communiquant avec l'alésage du corps de soupape.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif objet de l'inven tion.
La fig. 1 est une vue, partiellement en coupe, d'un récipient comportant le dispositif de cette forme d'exécution, la fig. 2, est une coupe, à plus grande échelle, de cette forme d'exécution, la fig. 3 est une coupe, à plus grande échelle, selon 3-3 de la fig. 2, la fig. 4 est une coupe, à plus grande échelle, selon 4-4 de la fig. 2, et la fig. 5 est une coupe d'une partie d'organe re présentée à la fig. 2.
Le dispositif 10 représenté est monté sur un ré cipient 11 qui comporte une paroi latérale 12 cylin drique et un fond concave 13. L'extrémité supérieure du récipient présente une ouverture 14 d'un diamètre inférieur à celui de la paroi 12. Le dispositif 10 ferme l'ouverture 14 par une cuvette de support 15 présentant un bord périphérique 17 serti de manière étanche avec le bord supérieur 18 formant bourrelet du récipient 11. Un joint 19 de scellage, en caout chouc ou en une matière semblable, est disposé entre le bord 17 et le bord supérieur 18 du récipient.
Le dispositif comprend un tube plongeur 20 s'étendant jusqu'au fond du récipient de manière que la pression du gaz propulseur disposé au-dessus du liquide contenu dans le récipient force le liquide à travers ce tube jusque vers la soupape.
Pour permettre une commande facile du dispo sitif celui-ci comprend un capuchon de commande 22. La soupape est ouverte quand un volet 23 du capuchon 22 est abaissé, la matière à pulvériser étant déchargée alors à travers un ajutage 25 porté par le capuchon 22.
Le mécanisme pour commander l'écoulement du fluide est disposé dans un corps de soupape 27. Le corps 2.7 comporte une partie cylindrique allongée 28 présentant un alésage cylindrique 29 se terminant à son extrémité inférieure par une partie 30 chan- freinée ou évasée vers l'extérieur. L'extrémité infé rieure du corps 27 est élargie pour former une bride 31 utilisée pour le montage du corps dans la coupe 15.
La partie supérieure de l'alésage 29 forme un siège de soupape 33 convexe. Un passage de dé charge 34, d'un diamètre réduit comparativement à l'alésage 29 et au siège 33, conduit du centre du siège de soupape à une partie 35 évasée vers l'exté rieur à l'extrémité supérieure du corps de soupape.
Pour recevoir un capuchon de commande 22, le corps de soupape 27 comporte extérieurement un épaulement 37 radial entre sa partie cylindrique 2.8 et une partie cylindrique 39 de diamètre réduit. La partie 39 est comparativement courte et jointe à une autre partie cylindrique 40 d'un diamètre encore plus petit. La partie 40 présente une chambre de dilatation annulaire 41 entre la surface interne du capuchon de commande 22 et la surface externe de la partie 40, comme on le verra plus en détail par la suite.
La chambre de dilatation est connectée à la partie éva sée 35 du passage de décharge 34 par une rainure 43 taillée dans la surface externe de la partie 40.
Sauf en ce qui concerne la rainure 43, on voit que les surfaces interne et externe du corps de sou pape 27 sont des surfaces de révolution coaxiales. Comme la rainure 43 s'étend parallèlement à l'axe du corps de soupape et comme les diamètres des surfaces deviennent progressivement plus grands de la partie supérieure à la partie inférieure du corps de soupape, ce dernier, y compris la rainure 43, peut être moulé rapidement et avec précision en matière plastique, par exemple en nylon ou en Delrin (marque déposée) avec un moule relativement sim ple.
Le corps est achevé quand il sort du moule, au cune opération de perçage ou d'usinage n'étant né cessaire.
Pour commander l'écoulement du fluide à travers le corps de soupape un clapet de soupape 45 est dis posé dans l'alésage 29. Le clapet 45 est de forme symétrique et comprend deux parties de scellage convexes 46 jointe à une partie centrale cannelée 47 par deux courtes parties cylindriques 48. Chaque partie convexe 46 présente un évidement 49, l'évi dement supérieur s'engageant avec une cheville de commande 50 du capuchon 2.2 de sorte que lorsque le volet 23 est abaissé par le doigt de l'usager, la cheville 50 force le clapet de soupape à distance de son siège.
Les cannelures dans la partie cannelée du clapet forment des passages 51 (fig. 3) pour l'écoulement du fluide autour de celui-ci, sans resserrement nota ble quand le clapet est éloigné de son siège, tandis que des nervures 52 guident celui-ci dans l'alé sage 29.
Comme le clapet de soupape est de construction symétrique, il peut être également moulé très facile ment, de préférence en polyéthylène, et il peut être assemblé indifféremment avec l'une ou l'autre de ses extrémités comme extrémité supérieure. La surface de scellage 46 qui se trouve en haut s'engage de façon étanche avec le siège de soupape concave 33 du corps. Comme les surfaces de scellage du clapet et du siège sont convexes, la surface de contact entre ces pièces est minimum et ainsi de fortes pressions de joint peuvent être obtenues sans nécessiter des forces élevées.
On peut obtenir de cette façon un joint à l'épreuve des fuites et en même temps une soupape qui peut être ouverte facilement par l'usager et qui n'est pas sujette à une usure excessive ni à des défor mations par suite des forces impliquées. Pour maintenir le clapet de soupape 45 dans la position où sa surface de joint 46 est normalement en contact avec le siège de soupape 33, un ressort de soupape 53 est disposé dans l'alésage 29 du corps de soupape 27.
L'extrémité supérieure du ressort 53 engage une extrémité de la partie cannelée 47 du clapet de soupape et est centrée par la surface infé rieure convexe 46 et la partie cylindrique inférieure 48, tandis que l'extrémité inférieure du ressort repose sur une bride conique 54 dirigée vers l'intérieur de la cuvette de support 15, cette bride étant perforée en son centre pour former une ouverture 55 assurant la communication entre l'intérieur du récipient 11 et le trou 29.
La cuvette de support 15, de préférence étampée dans une feuille d'acier, non seulement supporte et ferme le récipient mais joue aussi un rôle en main tenant assemblées les diverses parties de la soupape. Comme indiqué plus haut, la cuvette présente une bride 17 contenant le joint 19, et cette partie est sertie sur la partie supérieure du récipient lors de l'assemblage final de la soupape dans le récipient. La coupe 15 présente aussi une paroi cylindrique 56 qui rejoint une partie 57 s'étendant radialement. Avant l'assemblage de la soupape, cette partie 57 est jointe à une partie cylindrique 58 par une bride 61 (fig. 5) s'étendant vers le haut.
Le diamètre inté rieur de la partie 58 est tel que cette partie s'ajuste étroitement avec la bride 31 inférieure du corps de soupape 27. Le fond de la cuvette est constitué par une partie plate 59 et par la bride conique 54.
L'assemblage de la soupape est complété en insé rant le clapet de soupape 45 dans le corps de sou pape 27 et en introduisant le ressort 53 dans le corps, l'une des extrémités du ressort engageant le clapet. Cet assemblage du corps, du clapet et du ressort de soupape est alors inséré dans la partie cylindrique 58 de la coupe, une rondelle d'étanchéité 60, en caout chouc par exemple, ayant été préalablement placée dans la partie 58 contre le fond 59.
La cuvette est alors soumise à un sertissage pour sertir le métal dé la bride 61 telle qu'elle était initialement formée vers l'intérieur pour former une bride 61a s'étendant vers l'intérieur (fig. 2) qui engage un épaulement 63 sur la bride 31 du corps de soupape et comprime l'extré mité inférieure de cette bride 31 contre la rondelle 60. Par cette simple opération, l'assemblage de la soupape est complété, les diverses parties du dispo sitif sont fixées ensemble en permanence et une con nexion étanche est assurée entre la cuvette 15 et le corps de soupape 27.
L'ouverture 55 de la partie conique 54 du fond de la soupape (fig. 2) présente un bord annulaire vif qui maintient fermement en place le tube plongeur. L'ouverture 55 est percée dans le fond 59 plat et la forme conique est donnée ensuite au métal entourant l'ouverture, formant ainsi le bord intérieur vif re cherché. Ainsi, avec un tube plongeur en matière plastique, du polyéthylène par exemple, il suffit seu lement d'insérer le tube d'une faible distance dans le trou central du corps de soupape à travers l'ouverture 55, de 3 mm environ en pratique, pour que le tube soit fermement maintenu en place.
II faut noter que si le tube devait gonfler par suite de l'action du con tenu du récipient, ce gonflement ne ferait que ren dre plus forte la liaison entre le tube et le bord de l'ouverture 55, tandis qu'avec les constructions con nues jusqu'ici dans lesquelles le tube est glissé sur un raccord, le gonflement du tube pourrait entraîner la séparation du tube et du raccord.
N'importe quelle cheville qui peut actionner la soupape et l'ouvrir, toutefois, le dispositif est prin cipalement destiné à être utilisé avec le capuchon de commande 22 comportant un volet 23 monté à charnière sur le corps du capuchon de façon que lorsque le volet 23 est abaissé par le doigt de l'usa ger il abaisse la cheville 50 qui est engagée à frotte ment dans une ouverture 65 du capuchon. Le capuchon présente un trou cylindrique 66 dans lequel s'engage et s'ajuste étroitement la partie 40 du corps de soupape. Au-dessous du trou 66 est percé un trou 67 légèrement plus grand qui limite la chambre de dilatation 41 entourant la partie 40 du corps de soupape.
La chambre de dilatation 41 communique avec la fente 43, comme indiqué pré cédemment, et aussi avec l'ajutage 25 qui est pressé dans une ouverture ménagée à cet effet dans le corps de soupape. L'ajutage présente un trou 69 relative ment grand, constituant un prolongement de la chambre 41, et un orifice de pulvérisation 70.
Au-dessous de la chambre de dilatation 41, le trou 67 s'ajuste étroitement avec la partie 39 du corps de soupape et se termine par un épaulement 71 dirigé vers l'extérieur qui engage l'épaulement 37 dudit corps et situe avec précision la position du capuchon de commande par rapport à ce corps. La partie inférieure du capuchon comprend une partie cylindrique 72 présentant un trou 73 dans lequel s'ajuste à pression à la main la partie cylindrique extérieure 2.8 du corps de soupape. A son extrémité inférieure, la partie cylindrique 73 est légèrement agrandie en 74 et chanfreinée en 75 pour faciliter l'application du capuchon sur le corps de soupape.
Le fonctionnement du dispositif décrit est très satisfaisant par le fait que la soupape peut être ou verte avec une légère pression seulement exercée par l'usager. En outre, la décharge à partir de la sou pape se fait entièrement à travers le petit trou 34 autour de la cheville 50 et la direction d'écoulement du fluide est inversée de 180 à travers la fente 43 dans la chambre de dilatation 41. Cette action assure la pulvérisation désirée du produit ainsi qu'une dé charge turbulente et un mélange soigné du produit dans ladite chambre de dilatation. Ces actions se pro duisent quelle que soit la position de la fente 43 par rapport à l'ajutage de décharge 25, et pour cette rai son il n'est pas nécessaire de s'occuper de la position de l'ajutage par rapport à la fente 43.
II suffit de presser le capuchon sur le corps de soupape aussi loin qu'il veut aller afin de localiser correctement le capuchon par rapport au reste de la soupape.