CH395207A - Installation téléphonique automatique équipée pour la comptabilisation des communications - Google Patents

Installation téléphonique automatique équipée pour la comptabilisation des communications

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CH395207A
CH395207A CH1276761A CH1276761A CH395207A CH 395207 A CH395207 A CH 395207A CH 1276761 A CH1276761 A CH 1276761A CH 1276761 A CH1276761 A CH 1276761A CH 395207 A CH395207 A CH 395207A
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CH
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telephone
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CH1276761A
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English (en)
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Benmussa Henri
Leon Dousset Roger
Original Assignee
Standard Telephone & Radio Sa
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    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04MTELEPHONIC COMMUNICATION
    • H04M15/00Arrangements for metering, time-control or time indication ; Metering, charging or billing arrangements for voice wireline or wireless communications, e.g. VoIP
    • H04M15/32Charging, billing or metering arrangements for satellites or concentrators which connect one or more exchange lines with a group of local lines
    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04MTELEPHONIC COMMUNICATION
    • H04M15/00Arrangements for metering, time-control or time indication ; Metering, charging or billing arrangements for voice wireline or wireless communications, e.g. VoIP
    • H04M15/04Recording calls, or communications in printed, perforated or other permanent form

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Computer Networks & Wireless Communication (AREA)
  • Signal Processing (AREA)
  • Meter Arrangements (AREA)

Description


  Installation téléphonique automatique équipée pour la     comptabilisation     des communications    Dans le brevet principal, on a     d'écrit    une installa  tion téléphonique automatique équipée pour la     comp-          tabilisation    des communications et qui est     caractérisée     par un circuit mémoire qui pour chaque     phase        d'unv     communication     interurbaine,    se     connecte    à un     poing     déterminé de la     chaine    de sélection     pour    recevoir,

    outre un des éléments d'information permettant la  comptabilisation, un indice correspondant à ladite  phase ainsi que le numéro de la ligne     appelante,    par  des :moyens pour transférer -toutes ces informations,  dans l'ordre où elles se présentent, à un centre de  comptabilité où elles sont     triées    grâce aux indications  associées, puis envoyées à un     dispositif    pour l'établis  sement des factures, et caractérisée en ce que pour les  communications locales à taxe unique, la mémoire  ne reçoit que le numéro de la ligne appelante ainsi  qu'un indice particulier à ce genre de communication.  



  Le présent brevet concerne une     installation    télé  phonique selon la revendication du brevet principal  comprenant un centre de stockage. Elle est caractéri  sée     pair        un    dispositif de     .commutation        manuel    ou  automatique pour appeler les     différents    bureaux télé  phoniques qui dépendent du centre de facturation,  par une mémoire intermédiaire pour recevoir un nom  bre limité d'informations ou   bloc  , les contrôler et  demander éventuellement un     second    envoi de la part  du bureau téléphonique avant de passer au bloc sui  vant,

   par une mémoire tampon pour lire les informa  tions inscrites sur tout ou partie des mémoires inter  médiaires, les condenser, les     compléter    et les retrans  mettre sur un dispositif     d'enregistrement    à .faible     en@          combrement,    où elles restent stockées jusqu'à la fin de  la période de     facturation.     



  Une forme d'exécution de l'installation selon l'in  vention est décrite ci-après, à titre d'exemple non         limitatif,    en se reportant aux     figures        annexées    qui re  présentent:  la     fig.    1, un diagramme de fonctionnement géné  ral du système ;  la     fig.    2, le tableau des codes     utilisés    pour     trans-          mettre    les informations de taxation sur les     circuits     locaux ;

    les     fig.    3 et 4, deux tableaux permettant d'expli  quer le mode de détection et de     rectification    des  erreurs     .susceptibles    d'entacher les codes de, -taxation.  



  On va maintenant, en se     reportant    à la     fig.    1, ex  pliquer le fonctionnement général du système. Ainsi  qu'il a été indiqué dans le brevet     principal,    les infor  mations de taxation sont     enregistrées    dans chacun des  bureaux téléphoniques du réseau sur des bandes ma  gnétiques, sous forme de codes     binaires.    Ces infor  mations sont envoyées périodiquement, chaque jour  par exemple, au     centre        die        @aoturafon    où elles     sont     stockées sur des bandes magnétiques,

   à faible encom  brement avant     d'être    exploitées pour     l'établissement     automatique des factures. On a représenté en CS l'en  semble des équipements qui permettent     -d'emmaga-          siner    ainsi ces informations ; c'est la partie   centre  de stockage   du centre de facturation.  



  On supposera, pour faciliter les explications qui  vont suivre, que la période de     facturation        s'étende     sur deux .mois. Les informations     relatives    à un  abonné sont donc     accumulées    :au     centre        de        stockage     pendant toute cette période. Lorsque cette dernière  prend fin, ces informations sont exploitées pour abou  tir finalement à l'impression .d'une facture. Le délai  maximum entre la fin de la période de facturation et  l'envoi de la facture peut être fixé à 15 jours. Pour  une utilisation rationnelle du centre de facturation,  il convient donc de classer les abonnés par secteurs.

    Un secteur étant défini par l'ensemble des abonnes      traités en 15 jours, tous les secteurs seront traités  successivement avec un décalage de 15 jours, au  cours d'une période de facturation. Puisque cette pé  riode est de deux mois, il y aura donc 4 secteurs.  



  Pour     faciliter    l'exploitation du centre de factura  tion, et aussi pour     diminuer    le délai entre le début des  opérations de facturation et l'établissement des pre  mières factures, les centraux téléphoniques d'un sec  teur sont     classés    par groupes. Ce classement se fait  d'après le trafic de ces centraux, de     telle    façon que le  volume d'informations -de chaque groupe puisse être  contenu sur deux bandes magnétiques ;ce classement  rend plus aisé     l'automaticité    du tri binaire des infor  mations.

   Dans ces     conditions,    un groupe peut     cor-          prendre    plusieurs bureaux à faible     .trafic,    mais un  bureau à fort trafic     peut        comporter    plusieurs groupes.  



  Pour commander l'envoi :des informations de la       part        des    bureaux     :téléphoniques    d'un secteur     d6ter-          mdné,    l'opérateur OP agit sur     l'orienteur    de secteur  OS et sur le distributeur d'appel     DAP    ; il précise  en     particulier    le secteur à     explorer,    l'ordre dans lequel  les     différents    bureaux de ce     secteur    doivent     être    inter  rogés ;

       il    peut en     particulier        éliminer        certains.        bureaux     qui, en     raison    de     leur        faible        trafic,        peuvent        être        inter-          rogés        moins        fréquemment    que les vautres.

   Le     distri-          buteur        DAP,        ayant    reçu ces différentes     consignes,          commande    la     recherche        d'un        joncteur        CHC        :disponible     associé à une ligne     LG        aboutissant    au bureau     BTCE.          BTCE    est<B>le</B> bureau     télépho:

  mquie    auquel est     rattaché     le     centre    de     facturation    et     donne        lui-même    .accès à       différents    bureaux B1, B2, ...     Bh.        Les        contacts    cl, c2,  c3, du     jon:oteur        CHC    sont supposés     être    en position  de repos.  



  Le distributeur     DAP    envoie l'indicatif du premier  bureau à interroger, B 1 par exemple, suivi d'un chif  fre permettant d'atteindre la bande magnétique     DB1     sur     laquelle    sont emmagasinés les éléments d'infor  mation de taxation. En fin de numérotation, il émet  une fréquence de façon :continue. Le bureau .télé  phonique     Bl,    après     détection    .de l'appel,     appelle    à  son tour le     centre    de stockage sur une autre ligne  (non figurée) ; de ce fait, une boucle est établie; la       fréquence    émise par le centre de stockage lui revient  donc, ce qui permet de vérifier le bon état de la  liaison.

   Les contacts cl,<I>c2,</I> c3, du     jo:neteur        CHC     passent alors en position de travail.  



  La bande magnétique     DB    1 comporte 2 pistes.  Sur chaque élément d'une     piste,    on peut     inscrire    2       informations        ddstin:ctes,    un   0   en     magnétisant        l'élé-          ment    dans un     sens    et un   1   en le magnétisant dans  l'autre sens.

   Si l'on considère 2 éléments de bande  placés côte à côte sur 2 pistes différentes, on obtient  4 combinaisons possibles  00  10  01  11  La combinaison 10 est utilisée pour représenter  le     chiffre        binaire    ou   bit   0 ; :a     combinaison    01 re-    présente le bit 1 ; la combinaison 11 constitue un  signal       start      destiné à marquer le début d'un carac  tère ; enfin, la combinaison 00 correspond à un élé  ment de bande ne portant aucune information ; ce  n'est qu'un simple blanc. Pratiquement, un bit occupe  une longueur de bande de 0,1 mm.  



  Chaque caractère est .constitué par 5 bits succes  sifs, ce qui permet d'obtenir 32 combinaisons possi  bles. Dans un but de sécurité, on utilise le code bien  connu sous le nom de   2 parmi 5  , ce qui     limite     le nombre de combinaisons à 10, mais permet  d'effectuer sur chaque caractère un contrôle dit   de  parité  . Tout code comportant moins de deux   1    ou plus de deux   1   sera immédiatement reconnu  comme erroné, sous les réserves indiquées ci-après.  Ces 10     combinaisons        correspondent        respectivement     aux chiffres décimaux 1 à 10.

   En plus de ces dix     com-          binaiso:n6,    on     utilise    quelques caractères qui, par oppo  sition aux précédents, sont dits     extra-numériques.     Comme le code   2 parmi 5   ne donne que 10 com  binaisons, un caractère     extra-numérique    comporte né  cessairement plus. de deux   1   ou moins de deux    1  , mais des dispositions sont prévues dans le con  trôleur de parité pour qu'un tel caractère ne soit pas  considéré comme erroné.  



  Un message comporte plusieurs caractères et cor  respond à un élément d'information nécessaire à la       comptabilisation    automatique des appels. En :tête de  chaque message, on place toujours un indice de début  pour en     reconnaitre    la nature. Pour distinguer faci  lement le commencement d'un message, on     utilise     pour l'indice de début un caractère     extra-numérique,     suivi d'un ou de deux caractères numériques. On se  bornera, dans .ce qui suit, à :définir à titre d'exemples  les principaux .types de messages.  



  1. Les messages d'alimenteurs sont envoyés dans  le cas de communications locales. Ils comportent un       indice    de début suivi du numéro de la ligne appe  lante.  



  2. Les messages d'enregistreurs constituent le pre  mier élément d'information permettant de :taxer une  communication interurbaine.     Ils    comportent un     indice     de début, le numéro de la ligne appelante et celui  de l'abonné appelé.  



  3. Les messages .de début de communication sont  envoyés. par les     jo-ncteurs    placés au départ des cir  cuits et constituent le deuxième élément permettant  de taxer une communication. Ils comportent un indice  de début et le numéro de la ligne appelante ; ils sont  suivis d'un message de l'horloge du bureau permettant  de les dater.  



  4. Les messages de fin de communication sont  également envoyés par les     joncteurs    et constituent le  troisième     élément    permettant de taxer une communi  cation. Ils comportent un indice de début et le numéro  de la ligne appelante ;ils sont suivis d'un message de  l'horloge du bureau permettant de les dater.  



  Ainsi qu'il a été indiqué dans le brevet principal  les numéros de ligne appelante contenus dans les mes  sages d'enregistreurs, de début .de communication et      de fin de communication permettent de rassembler,  au cours des opérations de tri, tout ce qui concerne  une seule et même communication. Bien :entendu, il  existe d'autres .types de messages qui seront men  tionnés au cours de la description, au fur et à mesure  que cela sera nécessaire.  



  Sur la bande     DB1,    les informations se présentent  sous forme de       blocs         ,    un bloc étant défini par un  ensemble de messages complets comportant un nom  bre total maximum de 64 caractères. Pour distinguer  les blocs les uns des autres, on les fait précéder d'un       start    et suivre d'un  & top ; dans l'exemple décrit, le       start    est constitué par un caractère ne comportant  que des 1 et le stop par un caractère ne comportant  que des 0.  



  La bande     DB1,    se déroulant à l'envers, :transfère  son contenu sur une mémoire tampon auxiliaire ME  qui peut     contenir    un bloc d'informations. La trans  formation de code série     encode    parallèle est     effectuée     par l'équipement     TSP'.    A partir du moment où cette  transformation est opérée,

   le     start    marquant le début  de chaque caractère devient     inutile    et n'est pas     enre-          ffi   <B>a</B>     stré        dans        la        mémoire        ME.        On        peut        donc        abandon        ner     dès lors le code à base 4 utilisé sur la bande     DB1     pour revenir purement et simplement au code binaire ;

    ainsi, par exemple, si on utilise une mémoire à .tores  de ferrite, on n'a plus que 2 combinaisons possibles,  le bit 0 qui correspond à un tore non magnétisé et le  bit 1 à un tore magnétisé. Lorsque la mémoire ME  reçoit le stop marquant la fin d'un bloc, elle arrête  la bande et     réémet    à son tour les informations du bloc  vers le centre de stockage, sans que     lesdites    informa  tions soient effacées. Les codes parallèle enregistrés  dans ME sont     transformés    en codes série par l'équi  pement     TPS'.     



  Les informations ainsi émises par le bureau télé  phonique     Bl    sont transmises     vers    le centre de stoc  kage à travers le bureau     BTCE    et la     ligne        LG    ;     e11    es  parviennent ensuite, à travers le     joncteur        CHC,    sur  l'équipement     TSP    qui transforme les codes série en  codes parallèle. Les     différents    caractères correspon  dant à chacun de ces codes :parallèle sont examinés  successivement par le dispositif de contrôle     CP    puis  sont tous transmis à la mémoire intermédiaire M64.

    Chaque caractère est inscrit sur une même     ligne    hori  zontale de la mémoire. Cette mémoire est d'un type  connu et utilise par exemple des .tores de ferrite.  



  Cette   mémorisation   n'est .d'ailleurs. que provi  soire. En     effet,    les informations considérées aboutis  sant finalement à l'établissement de factures, il est de  la plus haute importance de ne les enregistrer défini  tivement au centre de stockage que si elles ne sont  pas entachées d'erreur. Il existe aujourd'hui des ban  des     magnétiques    garanties sans trous,     c'es;t-à-dire    dont  la couche sensible ne présente aucune     discontinuité,     mais il .est prudent, néanmoins, de prévoir cette éven  tualité, qui ferait disparaître certains bits. Par ailleurs,  un parasite peut provoquer l'enregistrement d'un bit  erroné.

      Le rôle de l'équipement de contrôle     CP    consiste  précisément à déceler de telles erreurs, résultat que  l'on obtient facilement grâce à l'utilisation du code    2 parmi 5  .  



  La capacité de la mémoire M64 est de 64 carac  tères, comme la mémoire ME :du bureau téléphoni  que. Chaque fois que l'équipement de contrôle     CP          reçoit    un caractère     correct,    il     en    avertit le commu  tateur CE. Lorsque la mémoire M64 reçoit le stop  marquant la fin du bloc     d'informations,    elle agit sur  CE. Si les     caractères    du bloc sont .tous corrects, le  commutateur CE émet alors vers le bureau télépho  nique B 1 un signal d'invitation à transmettre ; toutes  les informations précédemment enregistrées :dans la  mémoire ME sont effacées, les informations du se  cond bloc étant ensuite transmises suivant le même  processus.  



  Dans le cas où l'un des caractères est entaché  d'erreur, l'équipement de contrôle     CP    en avertit le  commutateur CE. Ce     d@crnier        ,efface        les        informations     enregistrées dans la mémoire     intermédiaire    M64 et  envoie au bureau     téléphonique        Bl    un signal de dé  rangement pour l'inviter à procéder ,à nouveau à       l'émission    du premier bloc de caractères. Ceci est  rendu possible du fait que ces derniers ont été con  servés dans la mémoire ME.  



  On supposera, dans ce qui suit, qu'aucune erreur  ne s'est produite dans la transmission -du premier bloc  d'informations. Lorsque la     mémoire    M64 .est     remplie,          1e    distributeur de mémoires     DME,    averti par .le com  mutateur CE, procède à la recherche de ladite mé  moire pour la connecter à la mémoire tampon MT.  Les caractères enregistrés sur M64 sont alors trans  férés de façon pratiquement instantanée sur MT ; de  ce fait, M64 redevient immédiatement disponible pour  enregistrer le bloc d'informations suivant.  



  Le cycle des opérations précédemment décrites  se reproduit de .façon similaire pour les blocs d'infor  mations suivants.  



  Dès que le distributeur d'appel     DAP    a établi la  connexion entre le bureau téléphonique B1 et la mé  moire intermédiaire M64, il :procède à la recherche  d'une autre ligne     LG,    afin d'appeler le second bureau  B2 du secteur à explorer. Ledit bureau     retransmet     ses informations vers une seconde mémoire M64 sui  vant le même processus que précédemment.     Comme     le distributeur d'appel     DAP    et l'orienteur de secteur  OS ont reçu -toutes les consignes nécessaires de l'opé  rateur, les bureaux des différents secteurs sont inter  rogés successivement     sans    que l'opérateur ait à s'en  préoccuper.

   Ces interrogations sont     effectuées    en pé  riode creuse, c'est-à-dire la nuit, de façon à ne pas  surcharger le trafic des circuits     reliant    le bureau       BTCE    aux différents bureaux B I, B2     ...Bn.    On peut  interroger simultanément autant de bureaux qu'il y a  de mémoires intermédiaires M64.  



  Lorsque toutes les informations ont été     :transmises     d'un bureau téléphonique au centre de stockage, le  commutateur CE, averti par un signal de     fin,    agit sur  le     joneteur        CHC    en provoquant le retour au repos des      contacts cl,<I>c2, c3.</I> De<I>ce</I> fait, la connexion précé  demment établie entre le bureau téléphonique et la  mémoire M64 est libérée ; cette .dernière peut recevoir  les informations d'un autre bureau.  



  Il     existe    des systèmes de transmission rapide qui  permettent d'émettre et de recevoir les     différentes     informations à la     cadence    d'un bit par     milliseconde.     L'un d'eux se trouve décrit dans le brevet     français     No 1181437 déposé par la Société Demanderesse le  19 juillet 1957.  



  La durée de remplissage d'une mémoire M64 est  d'environ 320     millisecondes    ; celle du transfert de  M64 vers MT n'est que de 100     microsecondes.    On  comprend donc qu'une seule mémoire     tampon    MT  suffise pour toutes les mémoires     M64    du centre de  stockage CS. Dès que l'une de     ces    mémoires est lue,  la mémoire MT se     connecte    aussitôt, .par l'intermé  diaire du distributeur     DME,    sur une autre mémoire  pleine M64.  



  Dès réception des premières informations dans la  mémoire tampon MT, le dérouleur de bandes     DB8     se met en marche. Chaque fois que la bande .avance  de<B>0J</B> mm, un caractère est extrait de la mémoire  tampon et transmis à la bande à travers le contact       CER    supposé en position de repos. Un dispositif  d'asservissement AS décèle à chaque instant le ni  veau de remplissage de la mémoire MT et règle la  vitesse du dérouleur de bandes en conséquence, cette  vitesse étant d'autant plus grande que le niveau de       remplissage    de MT est plus élevé. On réduit ainsi les  contraintes mécaniques exercées sur la bande, ce qui  diminue l'usure du dispositif ainsi que les risques die  déchirement de la bande.  



  Le procédé précédemment décrit permet d'enre  gistrer les caractères à densité constante sur la bande.  Le code   2 parmi 5   est pratique pour la trans  mission des informations sur les circuits téléphoni  ques. Pour les transmissions en local, on lui préfère  un code à 8 éléments dit       autocorrecteur      dont le  mécanisme sera expliqué ultérieurement. Un dispositif  de traduction (non     figuré)    effectue la transposition  nécessaire avant l'inscription dans la mémoire tam  pon MT. La bande de stockage     DB8    comporte 8 pis  tes, les 8 éléments d'un même     caractère    étant enre  gistrés simultanément côte à côte sur ces 8 pistes.

    L'encombrement est ainsi beaucoup plus réduit qu'il  ne le serait avec une bande à une seule piste.  



  Lorsque le     remplissage    de la bande de stockage  atteint un certain pourcentage (95     1%    par     exemple),     le dérouleur     DB8    s'arrête et bloque le fonctionne  ment du distributeur de mémoire     DME    au     moyen     d'un signal envoyé sur le fil d'alarme A11. En même  temps, l'opérateur est averti par tous moyens appro  priés qu'il doit enlever la bande remplie pour la rem  placer par une bande vierge.

   La première bande est  alors revêtue par l'opérateur de toutes indications uti  les     permettant    son     identification    (secteurs et bureaux       explorés,    date de     Pexploration)    .puis stockés     dans    un  magasin jusqu'à la     fin    de la période de facturation.    Les bandes de stockage suivantes sont remplies  suivant le même processus.  



  Des messages nécessaires au traitement ultérieur  des informations sont introduits par les circuits logi  ques (non figurés) associés à la mémoire tampon.  



  Comme les blocs     d'informations    provenant des       différents    bureaux sont mélangés par la mémoire  tampon MT, il est indispensable, pour les identifier,  de les faire précéder par un message de bureau. Les  circuits logiques associés à la mémoire tampon MT  sont informés du numéro de bureau par le dispositif       DME    ;ils établissent en conséquence un message de  bureau qui vient se placer en tête du bloc d'informa  tions.  



  Des arrêts de déroulement émetteur sont néces  saires au cours du tri électronique chaque fois qu'il  y a à changer une bande     réce:puice    ou. à     commuter     un déroulement récepteur. On introduit donc, après  enregistrement de plusieurs blocs d'informations, un  message constitué par un indice de début, suivi de  plusieurs caractères arbitraires.

   L'arrêt sera com  mandé lorsque la bande réceptrice étant occupée à       90        %,        par        exemple,        l'indice        de        début        sera        lu        sur        la     bande émettrice. L'indice de début est suivi de plu  sieurs caractères arbitraires pour tenir compte du  temps .nécessaire à l'arrêt de la bande émettrice. En  pratique, ces messages n'occuperont qu'un faible em  placement (5 cm pour 10 m de     bande).     



  Afin     d'identifier    la bande magnétique et de pré  venir toute erreur de manipulation, un message dit de    stade d'opération   est inscrit en fin de chaque  bande de stockage de la même façon que précédem  ment, c'est-à-dire introduit par la logique     associée    à la  mémoire tampon. Ce message     comporte    un indice de  début suivi de toutes les indications permettant d'iden  tifier la bande, en particulier le numéro de secteur et  le numéro d'ordre de la bande. Ces indications per  mettront, au cours des opérations de tri, de contrôler  celles qui ont été apposées manuellement par l'opé  rateur.

   Elles sont inscrites en fin de     bande,    mais se  ront lues en tête au cours des opérations de tri, puis  que la bande défile en sens inverse.  



  Afin de savoir à quel moment une bande de  stockage ne contient plus d'information valable, on  prévoit un message dit de   fin de bande   constitué  par un simple indice de début. Comme la bande de  stockage défile en sens inverse, au cours des opéra  tions de tri, ce message, pour être lu en dernier, doit  figurer au début de la bande.  



  Dans ce qui précède, on a traité le cas des infor  mations provenant des bureaux téléphoniques dis  tants ainsi que des différents messages     particuliers     nécessaires au traitement ultérieur des informations.  D'autres messages sont reçus sur le circuit CM en  provenance de la partie   centre de mécanographie  du centre de facturation.  



  Il existe au centre mécanographique des fichiers  donnant la correspondance entre le     numéro    d'un  équipement d'abonné, le numéro d'annuaire et la caté  gorie de l'abonné. Au début de chaque période de      facturation, l'opérateur connecte la mémoire tampon  MT au centre mécanographique à .travers le contact  c4 et le circuit CM. Les informations du fichier de  correspondance sont alors lues, codées suivant le  même système que les     informations    provenant des bu  reaux téléphoniques, et enregistrées finalement sur  les     bandes    de stockage     DB8.     



  Ainsi qu'il a été indiqué dans le brevet principal,  les bandes magnétiques placées dans chaque bureau  téléphonique ne contiennent pas les heures de début  et de fin de chaque communication, mais seulement  des messages dits   .tops d'heure  .<B>Il</B> est donc     indis-          pensable,    pour reconstituer ces heures de début et de  fin de communication, de connaître l'heure exacte à  un instant donné, qui peut être, par exemple, l'heure  de début de la période de facturation. Pour chaque  bureau, l'opérateur relève cette heure au moment pré  cis de la mise en service de la première bande de la  période de facturation considérée. Cet instant coïncide  avec celui où l'opérateur met en lecture la dernière  bande de la période de facturation précédente.

   Une  carte perforée donnant cette heure est établie, con  trôlée par l'opérateur et communiquée au centre  mécanographique. Le message d'heure correspondant  est reçu à travers le circuit CM sur la mémoire tam  pon MT, puis inscrit à la fin de la première bande  de stockage d'un secteur, de façon à pouvoir être lu  en tête au moment du .tri.  



  Enfin, l'on reçoit du centre mécanographique tous  les messages nécessaires pour séparer les différents  groupes     d'abonnés    au moment du tri.  



  Finalement, on a     ainsi    enregistré sur les bandes  de stockage tous les     éléments    de taxation provenant  des différents bureaux téléphoniques, ainsi qu'un cer  tain nombre de messages spéciaux destinés au traite  ment ultérieur des informations. Bien entendu, toutes  ces informations sont     enregistrées      en vrac      ,    elles  seront     classées    de façon méthodique et exploitées par  les autres parties du centre de facturation.  



  Un volume important d'informations peut être en  registré sur une seule bande de stockage, du fait de  la transformation série-parallèle. En pratique, les in  formations d'un secteur et d'une journée peuvent être       enregistrées    facilement sur une seule bande.  



  L'opérateur interroge chaque jour tous les bu  reaux d'un secteur, ce qui lui permet de remplir une  bande de     stockage,    puis il procède de même pour les  secteurs suivants. Bien entendu, cette période d'un  jour n'a -rien d'obligatoire et l'on peut concevoir que  les bureaux de faible importance soient interrogés  moins souvent.  



  L'opérateur stockera ensemble et dans l'ordre  chronologique toutes les bandes :d'un secteur et d'une  période de facturation. Les bobines retirées du dé  rouleur sont stockées dans les casiers d'un magasin.  



  Lorsque la période die facturation correspon  dant aux abonnés d'un secteur prend fin,     l'opérateur     provoque par tous     moyens        appropriés        lia.        mise    du  contact     CER    en     position    de     .travail,        afin    de trans  mettre vers lie     centre    électronique de tri     ,toutes    les    informations emmagasinées sur les bandes     de     stockage.

   Pour que ces     .infornia@tions        soient        transmises     dans l'ordre chronologique,     c'est-à-dire    dans l'ordre  où elles ont été produites dans chaque bureau, on  opère d'abord sur la première bande de stockage que  l'on déroule en sens     inverse.    En     effet,    les informations  <I>a, b, c, d,</I> e... produites dans un bureau téléphonique  le premier jour ont été inscrites sur la     première    bande  de stockage dans l'ordre suivant :

  <I>e, d, c, b,</I> a, puis  qu'on a fait défiler la bande du bureau en     sens    in  verse au moment de la transmission des     informations.     En lisant la bande de stockage     pour    l'envoi des     infor-          mations    au centre électronique de tri et en faisant  défiler cette bande en sens inverse, on va retrouver  les     informations    dans l'ordre où elles ont été pro  duites la première journée,     c'est-à-dire   <I>a, b, c, d, e...</I>  Le même raisonnement est valable pour les     bandes     utilisées les journées suivantes. Bien entendu, cette  transmission se fait le jour, entre deux interrogations  de bureaux.

   Ensuite, les informations sont exploitées  par le centre électronique de ,tri en vue de l'établisse  ment des factures.  



  En dehors de ses fonctions d'enregistrement des  éléments de taxation, le centre de stockage pourrait  faciliter le contrôle du trafic et l'entretien des bureaux  téléphoniques. Les     renseignements    supplémentaires  permettant     .d'effectuer    ce contrôle peuvent être obte  nus en provoquant à chaque prise du dérouleur de       bande    du bureau     téléphonique        l'inscription    de l'iden  tité de l'organe qui fournit l'information .de taxation.  



  De cette façon, un message sera créé qui portera  un indice     spécial    et le numéro de l'organe.     L'indice     spécial permet de mettre de côté tous les messages  de ce type lors des opérations de stockage. Ces mes  sages sont enregistrés sur     des    bandes magnétiques,  parallèlement à     l'enregistrement    des     informations    sur  les dérouleurs de stockage.

   Le numéro de l'organe  permet de s'assurer que .tous les organes     (alimenteurs,          joncteurs,    enregistreurs) :fonctionnent bien ainsi que  leurs circuits d'accès .au     dérouleuir    du     central.    II     per-          met    également de voir comment les     organes    sont uti  lisés et d'étudier ainsi la     répartition    -du     trafic    suivant  les organes et suivant les heures de la journée.

   Il sera  possible d'utiliser le centre de facturation pour trier  d'après les numéros d'organes, dater ou compter les  messages.     L'administration    aurait ainsi la possibilité  de contrôler périodiquement le fonctionnement     ainsi     que le trafic d'une partie des équipements des bureaux  téléphoniques rattachés au centre de facturation, sui  vant un programme qu'elle     fixerait    elle-même.  



  S'il existe des lignes affectées en permanence à  la transmission des informations de taxation entre les  bureaux téléphoniques d'un secteur et le centre de  stockage, :il est possible de     transmettre    les     messages     dès leur     production    ;au bureau. Les     dérouleurs    à  deux pistes de ces bureaux sont ainsi reportés au cen  tre de stockage.  



  On va maintenant, en se reportant aux     fig.    2 à 4,  expliquer le processus de contrôle des codes à 8 élé  ments.           Ainsi    qu'il a été indiqué, chaque     caractère    enre  gistré dans la mémoire tampon MT est composé de  8 bits. Les 4 premiers bits<I>a, b, c, d</I>     (fig.    2) permettent  d'obtenir 24 = 16     combinaisons    possibles et     sont    uti  lisés pour     identifier    le caractère.

   Les     combinaisons    1 à  9 correspondent respectivement aux chiffres     décimaux     1 à 9 la combinaison 10 correspond au chiffre 0 ;  les combinaisons 11 à 14 sont utilisées comme  caractères     extra-numériques        :pour        les        indices    de début  de message ; lia combinaison 15     est    un code de     faute    ;  enfin la     combinaison    0 est     inutilisée.     



  Les 4 derniers     éléments   <I>e,</I>     f,   <I>g, h</I> constituent la  partie       autocorrectrice     , c'est-à-dire :permettent de  déceler et même dans certains cas de corriger une  erreur par     simple    comparaison .avec les 4 premiers  éléments. Cette     partie        autocorrectrice    :est constituée  de la façon suivante.

   Lorsque la somme des     éléments     <I>a, b, c, d</I> est paire, la partie     autocorrectrice        n'est    que  la reproduction pure et simple     desdits    éléments<B>:</B> ainsi,  par exemple, pour la combinaison 3, la     partie    carac  téristique est<B>0011</B> et la partie     autocorrectrice    est  également 0011. Par contre, lorsque la somme des  éléments<I>a, b, c, d</I> est impaire, la partie     autocorrec-          trice    s'obtient à partir de la partie caractéristique en  remplaçant les   0   par des   1  , et inversement.

    Ainsi, par exemple, pour la     combinaison    1, la partie  caractéristique est 0001 et la partie     autocorrectrice     1110.  



  On voit donc que, sauf pour la     combinaison    0  (inutilisée) et la combinaison 15 (code :de faute), cha  que combinaison doit comporter autant de 1 que de  0, ce qui permet     d'effectuer    déjà certains contrôles.  Toute combinaison qui ne répondrait pas à cette con  dition, avec les réserves     précédemment    formulées, de  vrait être rejetée comme erronée. Mais on peut  effectuer des contrôles plus sévères en     corrigeant    une  erreur simple et en     décelant    une erreur double.  



  Comme indiqué sur la     fig.    3, on effectue les som  mes suivantes, dites codes de     parité          pl=b+c+d+e          p2=a+c+d+f          p3=a+b+d+g          p4-a+b+c+h     En d'autres termes, on prend trois des éléments de  la partie caractéristique, suivant les quatre combinai  sons     posibles    et l'on y ajoute l'élément de la partie       autocorrectrice    dont le rang correspond à celui de  l'élément qui manque dans la partie caractéristique.

    Ainsi, par exemple, le code de parité pl est obtenu en       ajoutant    les éléments de rang 2, 3, 4 de la partie  caractéristique<I>b, c, d</I> et l'élément de rang 1 de la  partie     autocorrectrice    (e).  



  S'il n'y a aucune erreur dans le code, les sommes  <I>pl, p2, p3, p4</I> doivent toutes être paires, d'où leur       none    de codes de parité. En     effet,    s'il s'agit d'un  code pour lequel la     somme   <I>a</I>     +        b+   <I>c</I>     +    d est paire,  la partie     autocorreetrice    -est identique à la partie ca  ractéristique, ainsi     qu'il    a été indiqué, et l'on peut  écrire, puisque a = e         pl=b+c+d+e=b+c+d+a=     quantité paire.  



  S'il s'agit d'un code pour lequel la somme  <I>a ;- b</I>     +   <I>c + d</I> est impaire, la partie     autocorrectrice     est obtenue en remplaçant les   0   par des   1   et  inversement ; on peut donc écrire  <I>a + b + c</I>     +   <I>d =</I> quantité impaire  <I>e + b + c</I>     +   <I>d = p l</I> (quantité paire)  La môme démonstration est évidemment valable  pour les codes de parité p2, p3, p4 qui sont obtenus à  partir de pl par simple permutation circulaire.  



  On va supposer maintenant qu'il y ait une erreur  et une seule     -dans    le code à 8 éléments. Si cette erreur  affecte la partie auto correctrice, elle est immédiate  ment décelée par l'un des codes de parité. Ainsi, par  exemple, si c'est l'élément e qui est faux, pl est im  pair, comme il ressort de l'examen de la     fig.    3 ;     il    :est  donc facile de prévoir des dispositions pour     rectifier     l'élément erroné e. Si l'erreur affecte la partie carac  téristique, elle est également décelée en formant les  codes de parité.

   Ainsi, par exemple, si c'est l'élément  <I>d</I> qui est faux, il     affecte    les trois sommes pl,<I>p2, p3</I>  qui sont alors impaires, mais non la somme p4, dans  laquelle il ne figure pas, et qui reste paire. Comme  dans le cas précédent, il est donc possible de déceler,  non seulement qu'il y a erreur, mais où se trouve  l'erreur et de la corriger en conséquence. Dans le cas  d'une simple .erreur, le code à 8 éléments de la     fig.    2  est donc bien     autocorrecteur.     



  On va     maintenant    supposer qu'il y .a deux  erreurs et deux seulement dans le code à 8 éléments.  Si ces erreurs se trouvent toutes deux dans la partie       autocorrectrice,    elles     affectent    deux des quantités pl,  <I>p2,</I>     p3,    p4.

   Si ces erreurs se trouvent .toutes deux dans  la partie caractéristique, si elles portent par exemple  sur les éléments<I>c et d,</I> elles     affectent    les     codes    p3,  <I>p4,</I> mais non les codes<I>pl, p2</I> qui restent     pairs.        Enfin,     si ces erreurs se trouvent, l'une dans la partie carac  téristique et l'autre dans la partie     autocorrectrice,     deux cas sont à distinguer. Si elles se     trouvent    sur la  même ligne horizontale du tableau de la     fig.    3, en       affectant   <I>a</I> et<I>h,</I> par exemple, p2 et p3 sont impairs,  pl et p4 restent pairs.

   Si elles se trouvent sur deux  lignes différentes<I>(d</I> et<I>h,</I> par exemple),<I>pl, p2, p3,</I>  p4 sont     impairs.    Des     explications    qui     précèdent,    il       résulte    que, si le code reçu est entaché de deux  erreurs, on peut le déceler, en constatant que deux  ou quatre des quantités<I>p1, p2,</I> p3, p4 sont impaires,  mais on ne peut savoir où se trouvent ces erreurs  n'est donc pas possible de les corriger.  



  On peut également déceler le cas d'un caractère       contenant    3 erreurs, à condition toutefois que ces 3  erreurs se produisent dans le même sens,     c'est-à-dire     si trois 0 sont remplacés par trois 1 ou inversement.  On peut considérer qu'il y a très peu de probabilités  pour que les 3 erreurs portant sur un même carac  tère se produisent :dans .des sens différents.

   Si     les     erreurs     affectent    les caractères     f,   <I>g, h,</I> les 3     quantités     <I>p2, p3,</I>     1,14    sont impaires, comme s'il :n'y avait qu'une      seule erreur, l'élément a étant alors     autocorrigé.     On obtient alors un code ne contenant que :des 1  ou que des 0. Le code ne     contenant    que     des    1 est       interprété,    ainsi qu'il a été indiqué, comme un code  d'erreur.

   Le code ne contenant que des 0 correspond  à une combinaison non utilisée et est     interprétée     comme une absence de caractère.     Cette    absence est  décelée     automatiquement    au centre     électronique    de  tri, dans lequel on a prévu des dispositions pour  compter tous les     caractères    -de     :chaque        message.     



  On. pourrait faire un raisonnement     analogue    dans  le cas où les erreurs porteraient sur 3     éléments    de  la partie caractéristique du code. Enfin, si les 3  erreurs     affectent    les 2 parties du code, 2 ou 4 des  quantités pl,<I>p2, p3, p4</I> sont impaires, et l'on re  tombe dans le cas de 2 erreurs, qui se     traduit    par le  code 1111 1111. En définitive, le code à 8     éléments     donne .toutes les     sécurités    désirables.  



  Les discussions précédentes sont résumées dans le  tableau de la     fig.    4. Les chiffres 0, 1 placés en regard  des codes de parité p1,<I>p2, p3, p4</I>     indiquent    simple  ment si ces quantités sont paires ou impaires (0, code  pair<B>;</B> 1, code impair). Les lettres<I>a, b, c, d, e, f, g, h</I>  représentent, comme     précédemment,    le code à 8 élé  ments, une lettre soulignée     correspondant    à un élé  ment entaché d'erreur et qui doit, par     conséquent,     être corrigé. Enfin, le code<B>1111</B> 1111 est un code  de faute; il indique qu'il y a une double erreur que  l'on ne peut corriger.  



  Le     dispositif    de contrôle     CP',exa#mne    successive  ment les caractères inscrits sur     DB8    suivant les prin  cipes précédemment mentionnés. S'il y a un caractère  erroné, ce dispositif n'a pas le temps, dans la prati  que, ni de le corriger, ni d'inscrire à la :place le code  d'erreur 1111<B>1111,</B> car les différents caractères défi  lent sous la tête de lecture à la cadence d'un carac  tère par période de 50 microsecondes.

   Les corrections  et     inscriptions    de codes d'erreurs sont effectuées dans       le        centre        éûeatronsquie    de     tri.        Mass,        si    le     dispositif     décèle plusieurs caractères erronés à intervalles rap  prochés, il peut en conclure qu'il y a un     dérangement     dans le centre de stockage et l'opérateur en est aussi  tôt averti.  



  Les jacks J 1 et J2     (fig.    1) ont été     prévus        pour     mettre en liaison un bureau téléphonique avec une  mémoire intermédiaire M64 encas de panne du dis  tributeur d'appel     DAP.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Installation téléphonique selon la revendication du brevet principal, comprenant un centre de stockage, caractérisée par un dispositif de commutation manuel ou automatique pour appeler les :différents bureaux téléphoniques qui dépendent du centre de facturation, par une mémoire intermédiaire pour recevoir un nom bre limité d'informations ou bloc , les contrôler et demander éventuellement un :
    second envoi de la part du bureau téléphonique avant de passer au bloc sui vant, par une mémoire tampon pour lire les infor- mations inscrites sur tout ou partie des, mémoires in- termédiaires, les condenser, les compléter :et les re transmettre sur un dispositif d'enregistrement à faible encombrement où elles restent stockées jusqu'à la fin de la période de facturation. SOUS-REVENDICATIONS l .
    Installation selon la revendication, caractérisée par un distributeur d'appel recevant périodiquement de l'opérateur un programme concernant les bureaux téléphoniques à interroger ainsi que l'ordre dans le quel ils doivent être appel6s, ce distributeur éta blissant ensuite des connexions entre les bureaux télé phoniques d'une part et les .mémoires intermédiaires d'autre part jusqu'à ce que toutes ces mémoires soient occupées, ce qui permet à plusieurs bureaux de transmettre simultanément leurs informations,
    es dis positions étant prévues .pour que, :dès la fin de l'émis sion d'un bureau, le distributeur libère la connexion correspondante afin d'affecter la mémoire redevenue disponible à un autre bureau.
    2. Installation selon da eevendication, caractérisée en ce qu'une mémoire intermédiaire comporte un transformateur de codes série parallèle, un équipe ment pour contrôler les informations reçues, ainsi qu'une mémoire pour enregistrer successivement tou tes les informations d'un bloc,
    un commutateur étant prévu pour déceler l'instant où ladite mémoire est remplie et recevoir de l'équipement de contrôle des signaux lui indiquant si les informations enregistrées sont toutes correctes ;
    dans l'affirmative, ledit commu- tateur demande au bumeau téléphonique la trans- mission du bloc d'informations suivant tandis que dans le cas contraire, il efface les informations pré cédemment enregistrées ,et demande à nouveau la transmission du même bloc. 3.
    Installation selon la revendication et les sous revendications 1 et 2, caractérisée par une mémoire d'émission placée au bureau téléphonique et chargée de recevoir successivement les caractères lus. sur un dispositif d'enregistrement où sont consignés, tous les éléments d'information nécessaires à la taxation, la dite mémoire, une fois remplie, émettant successive ment, sans les effacer, les caractères enregistrés vers le centre de stockage,
    le même processus se répétant ensuite lorsqu'on reçoit le signal d'invitation<B>à</B> trans mettre en provenance dudit centre. 4. Installation selon la revendication, caractérisée par .des :dispositions pour :compter ,à chaque instant le nombre des caractères susceptibles d'être emmaga sinés dans la mémoire d'émission du bureau télépho nique, de façon à pouvoir refuser un message trop long pour tenir dans ladite mémoire. 5.
    Installation selon la revendication, caractérisée par une mémoire tampon pour lire successivement et de façon pratiquement instantanée tout ou partie -des mémoires intermédiaires .dès qu'elles sont correcte ment remplies, pour retransmettre à densité cons tante les informations à une bande de stockage à plu- sieurs pistes, un dispositif d'asservissement étant prévu pour que la vitesse de la bande soit fonction du ni veau de remplissage de la mémoire tampon afin de réduire le nombre des mises en marche et arrêts de la bande. 6.
    Installation selon la sous-revendication 5, ca ractérisée par un dispositif associé à la mémoire tam pon pour insérer un certain nombre de messages par ticuliers nécessaires au traitement ultérieur des infor mations, tels que des messages permettant, lors du tri, de commander l'arrêt du dérouleur pour changer de bande réceptrice, des messages d'identification de bande et des messages de fin de bande. 7.
    Installation selon la revendication, :caractérisée en ce que ledit dispositif de commutation manuel ou automatique permet d'appeler le centre de mécano graphie et d'obtenir des informations supplémentaires nécessaires à l'établissement des factures, telles que les indications de correspondance donnant, pour cha que numéro d'équipement d'abonné, le numéro d'annuaire, ces informations étant ensuite stockées comme celles qui proviennent des bureaux téléphoni ques distants. 8.
    Installation selon la revendication, caractérisée par un code constitué par une première partie dite caractéristique, suivie d'une seconde partie d ite auto correctrice, obtenue à partir de la première suivant une loi déterminée, et par les moyens qui, par la simple comparaison entre ces deux parties décèlent et même corrigent des erreurs susceptibles de se pro duire au cours de la .transmission. 9.
    Installation selon la sous-revendication 8, ca ractérisée en ce que la première partie du code est constituée par plusieurs éléments binaires, la seconde partie ou partie autocorrectrice étant obtenue à par tir de la première par reproduction pure et simple lorsque la somme des éléments binaires est paire et en inversant tous les éléments binaires lorsque cette somme est impaire, ce processus permettant d'obtenir des codes complets qui, pour être corrects, doivent contenir autant de 1 que de (1 . 10.
    Installation selon la sous-revendication 8, ca ractérisée par des moyens pour constituer un premier code dit de parité en ajoutant l'élément de rang 1 de la partie autocorrectrice aux éléments de rang 2, 3,4 ...n de la partie caractéristique, en désignant par<I>n</I> le nombre des éléments contenus dans chacune de ces deux .parties, les autres codes de parité étant obtenus suivant le même processus par ,permutation circulaire de telle sorte que, s'il n'y a pas d'erreur, tous ces codes doivent être pairs ;
    que s'il y a une erreur dans l'élément de rang n de la partie autocor- rectrice, le code de parité de rang n. est impair ; que s'il y a une erreur dans l'élément de rang n de la partie caractéristique, tous les codes de parité, à l'exception du code de rang n, sont impairs ; qu'enfin, s'il y a deux erreurs, le nombre de codes impairs peut être quelconque, sauf 0, 1 et n-1.
CH1276761A 1959-09-10 1961-11-03 Installation téléphonique automatique équipée pour la comptabilisation des communications CH395207A (fr)

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