Installation téléphonique automatique équipée pour la comptabilisation des communications Dans le brevet principal, on a d'écrit une installa tion téléphonique automatique équipée pour la comp- tabilisation des communications et qui est caractérisée par un circuit mémoire qui pour chaque phase d'unv communication interurbaine, se connecte à un poing déterminé de la chaine de sélection pour recevoir,
outre un des éléments d'information permettant la comptabilisation, un indice correspondant à ladite phase ainsi que le numéro de la ligne appelante, par des :moyens pour transférer -toutes ces informations, dans l'ordre où elles se présentent, à un centre de comptabilité où elles sont triées grâce aux indications associées, puis envoyées à un dispositif pour l'établis sement des factures, et caractérisée en ce que pour les communications locales à taxe unique, la mémoire ne reçoit que le numéro de la ligne appelante ainsi qu'un indice particulier à ce genre de communication.
Le présent brevet concerne une installation télé phonique selon la revendication du brevet principal comprenant un centre de stockage. Elle est caractéri sée pair un dispositif de .commutation manuel ou automatique pour appeler les différents bureaux télé phoniques qui dépendent du centre de facturation, par une mémoire intermédiaire pour recevoir un nom bre limité d'informations ou bloc , les contrôler et demander éventuellement un second envoi de la part du bureau téléphonique avant de passer au bloc sui vant,
par une mémoire tampon pour lire les informa tions inscrites sur tout ou partie des mémoires inter médiaires, les condenser, les compléter et les retrans mettre sur un dispositif d'enregistrement à .faible en@ combrement, où elles restent stockées jusqu'à la fin de la période de facturation.
Une forme d'exécution de l'installation selon l'in vention est décrite ci-après, à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui re présentent: la fig. 1, un diagramme de fonctionnement géné ral du système ; la fig. 2, le tableau des codes utilisés pour trans- mettre les informations de taxation sur les circuits locaux ;
les fig. 3 et 4, deux tableaux permettant d'expli quer le mode de détection et de rectification des erreurs .susceptibles d'entacher les codes de, -taxation.
On va maintenant, en se reportant à la fig. 1, ex pliquer le fonctionnement général du système. Ainsi qu'il a été indiqué dans le brevet principal, les infor mations de taxation sont enregistrées dans chacun des bureaux téléphoniques du réseau sur des bandes ma gnétiques, sous forme de codes binaires. Ces infor mations sont envoyées périodiquement, chaque jour par exemple, au centre die @aoturafon où elles sont stockées sur des bandes magnétiques,
à faible encom brement avant d'être exploitées pour l'établissement automatique des factures. On a représenté en CS l'en semble des équipements qui permettent -d'emmaga- siner ainsi ces informations ; c'est la partie centre de stockage du centre de facturation.
On supposera, pour faciliter les explications qui vont suivre, que la période de facturation s'étende sur deux .mois. Les informations relatives à un abonné sont donc accumulées :au centre de stockage pendant toute cette période. Lorsque cette dernière prend fin, ces informations sont exploitées pour abou tir finalement à l'impression .d'une facture. Le délai maximum entre la fin de la période de facturation et l'envoi de la facture peut être fixé à 15 jours. Pour une utilisation rationnelle du centre de facturation, il convient donc de classer les abonnés par secteurs.
Un secteur étant défini par l'ensemble des abonnes traités en 15 jours, tous les secteurs seront traités successivement avec un décalage de 15 jours, au cours d'une période de facturation. Puisque cette pé riode est de deux mois, il y aura donc 4 secteurs.
Pour faciliter l'exploitation du centre de factura tion, et aussi pour diminuer le délai entre le début des opérations de facturation et l'établissement des pre mières factures, les centraux téléphoniques d'un sec teur sont classés par groupes. Ce classement se fait d'après le trafic de ces centraux, de telle façon que le volume d'informations -de chaque groupe puisse être contenu sur deux bandes magnétiques ;ce classement rend plus aisé l'automaticité du tri binaire des infor mations.
Dans ces conditions, un groupe peut cor- prendre plusieurs bureaux à faible .trafic, mais un bureau à fort trafic peut comporter plusieurs groupes.
Pour commander l'envoi :des informations de la part des bureaux :téléphoniques d'un secteur d6ter- mdné, l'opérateur OP agit sur l'orienteur de secteur OS et sur le distributeur d'appel DAP ; il précise en particulier le secteur à explorer, l'ordre dans lequel les différents bureaux de ce secteur doivent être inter rogés ;
il peut en particulier éliminer certains. bureaux qui, en raison de leur faible trafic, peuvent être inter- rogés moins fréquemment que les vautres.
Le distri- buteur DAP, ayant reçu ces différentes consignes, commande la recherche d'un joncteur CHC :disponible associé à une ligne LG aboutissant au bureau BTCE. BTCE est<B>le</B> bureau télépho:
mquie auquel est rattaché le centre de facturation et donne lui-même .accès à différents bureaux B1, B2, ... Bh. Les contacts cl, c2, c3, du jon:oteur CHC sont supposés être en position de repos.
Le distributeur DAP envoie l'indicatif du premier bureau à interroger, B 1 par exemple, suivi d'un chif fre permettant d'atteindre la bande magnétique DB1 sur laquelle sont emmagasinés les éléments d'infor mation de taxation. En fin de numérotation, il émet une fréquence de façon :continue. Le bureau .télé phonique Bl, après détection .de l'appel, appelle à son tour le centre de stockage sur une autre ligne (non figurée) ; de ce fait, une boucle est établie; la fréquence émise par le centre de stockage lui revient donc, ce qui permet de vérifier le bon état de la liaison.
Les contacts cl,<I>c2,</I> c3, du jo:neteur CHC passent alors en position de travail.
La bande magnétique DB 1 comporte 2 pistes. Sur chaque élément d'une piste, on peut inscrire 2 informations ddstin:ctes, un 0 en magnétisant l'élé- ment dans un sens et un 1 en le magnétisant dans l'autre sens.
Si l'on considère 2 éléments de bande placés côte à côte sur 2 pistes différentes, on obtient 4 combinaisons possibles 00 10 01 11 La combinaison 10 est utilisée pour représenter le chiffre binaire ou bit 0 ; :a combinaison 01 re- présente le bit 1 ; la combinaison 11 constitue un signal start destiné à marquer le début d'un carac tère ; enfin, la combinaison 00 correspond à un élé ment de bande ne portant aucune information ; ce n'est qu'un simple blanc. Pratiquement, un bit occupe une longueur de bande de 0,1 mm.
Chaque caractère est .constitué par 5 bits succes sifs, ce qui permet d'obtenir 32 combinaisons possi bles. Dans un but de sécurité, on utilise le code bien connu sous le nom de 2 parmi 5 , ce qui limite le nombre de combinaisons à 10, mais permet d'effectuer sur chaque caractère un contrôle dit de parité . Tout code comportant moins de deux 1 ou plus de deux 1 sera immédiatement reconnu comme erroné, sous les réserves indiquées ci-après. Ces 10 combinaisons correspondent respectivement aux chiffres décimaux 1 à 10.
En plus de ces dix com- binaiso:n6, on utilise quelques caractères qui, par oppo sition aux précédents, sont dits extra-numériques. Comme le code 2 parmi 5 ne donne que 10 com binaisons, un caractère extra-numérique comporte né cessairement plus. de deux 1 ou moins de deux 1 , mais des dispositions sont prévues dans le con trôleur de parité pour qu'un tel caractère ne soit pas considéré comme erroné.
Un message comporte plusieurs caractères et cor respond à un élément d'information nécessaire à la comptabilisation automatique des appels. En :tête de chaque message, on place toujours un indice de début pour en reconnaitre la nature. Pour distinguer faci lement le commencement d'un message, on utilise pour l'indice de début un caractère extra-numérique, suivi d'un ou de deux caractères numériques. On se bornera, dans .ce qui suit, à :définir à titre d'exemples les principaux .types de messages.
1. Les messages d'alimenteurs sont envoyés dans le cas de communications locales. Ils comportent un indice de début suivi du numéro de la ligne appe lante.
2. Les messages d'enregistreurs constituent le pre mier élément d'information permettant de :taxer une communication interurbaine. Ils comportent un indice de début, le numéro de la ligne appelante et celui de l'abonné appelé.
3. Les messages .de début de communication sont envoyés. par les jo-ncteurs placés au départ des cir cuits et constituent le deuxième élément permettant de taxer une communication. Ils comportent un indice de début et le numéro de la ligne appelante ; ils sont suivis d'un message de l'horloge du bureau permettant de les dater.
4. Les messages de fin de communication sont également envoyés par les joncteurs et constituent le troisième élément permettant de taxer une communi cation. Ils comportent un indice de début et le numéro de la ligne appelante ;ils sont suivis d'un message de l'horloge du bureau permettant de les dater.
Ainsi qu'il a été indiqué dans le brevet principal les numéros de ligne appelante contenus dans les mes sages d'enregistreurs, de début .de communication et de fin de communication permettent de rassembler, au cours des opérations de tri, tout ce qui concerne une seule et même communication. Bien :entendu, il existe d'autres .types de messages qui seront men tionnés au cours de la description, au fur et à mesure que cela sera nécessaire.
Sur la bande DB1, les informations se présentent sous forme de blocs , un bloc étant défini par un ensemble de messages complets comportant un nom bre total maximum de 64 caractères. Pour distinguer les blocs les uns des autres, on les fait précéder d'un start et suivre d'un & top ; dans l'exemple décrit, le start est constitué par un caractère ne comportant que des 1 et le stop par un caractère ne comportant que des 0.
La bande DB1, se déroulant à l'envers, :transfère son contenu sur une mémoire tampon auxiliaire ME qui peut contenir un bloc d'informations. La trans formation de code série encode parallèle est effectuée par l'équipement TSP'. A partir du moment où cette transformation est opérée,
le start marquant le début de chaque caractère devient inutile et n'est pas enre- ffi <B>a</B> stré dans la mémoire ME. On peut donc abandon ner dès lors le code à base 4 utilisé sur la bande DB1 pour revenir purement et simplement au code binaire ;
ainsi, par exemple, si on utilise une mémoire à .tores de ferrite, on n'a plus que 2 combinaisons possibles, le bit 0 qui correspond à un tore non magnétisé et le bit 1 à un tore magnétisé. Lorsque la mémoire ME reçoit le stop marquant la fin d'un bloc, elle arrête la bande et réémet à son tour les informations du bloc vers le centre de stockage, sans que lesdites informa tions soient effacées. Les codes parallèle enregistrés dans ME sont transformés en codes série par l'équi pement TPS'.
Les informations ainsi émises par le bureau télé phonique Bl sont transmises vers le centre de stoc kage à travers le bureau BTCE et la ligne LG ; e11 es parviennent ensuite, à travers le joncteur CHC, sur l'équipement TSP qui transforme les codes série en codes parallèle. Les différents caractères correspon dant à chacun de ces codes :parallèle sont examinés successivement par le dispositif de contrôle CP puis sont tous transmis à la mémoire intermédiaire M64.
Chaque caractère est inscrit sur une même ligne hori zontale de la mémoire. Cette mémoire est d'un type connu et utilise par exemple des .tores de ferrite.
Cette mémorisation n'est .d'ailleurs. que provi soire. En effet, les informations considérées aboutis sant finalement à l'établissement de factures, il est de la plus haute importance de ne les enregistrer défini tivement au centre de stockage que si elles ne sont pas entachées d'erreur. Il existe aujourd'hui des ban des magnétiques garanties sans trous, c'es;t-à-dire dont la couche sensible ne présente aucune discontinuité, mais il .est prudent, néanmoins, de prévoir cette éven tualité, qui ferait disparaître certains bits. Par ailleurs, un parasite peut provoquer l'enregistrement d'un bit erroné.
Le rôle de l'équipement de contrôle CP consiste précisément à déceler de telles erreurs, résultat que l'on obtient facilement grâce à l'utilisation du code 2 parmi 5 .
La capacité de la mémoire M64 est de 64 carac tères, comme la mémoire ME :du bureau téléphoni que. Chaque fois que l'équipement de contrôle CP reçoit un caractère correct, il en avertit le commu tateur CE. Lorsque la mémoire M64 reçoit le stop marquant la fin du bloc d'informations, elle agit sur CE. Si les caractères du bloc sont .tous corrects, le commutateur CE émet alors vers le bureau télépho nique B 1 un signal d'invitation à transmettre ; toutes les informations précédemment enregistrées :dans la mémoire ME sont effacées, les informations du se cond bloc étant ensuite transmises suivant le même processus.
Dans le cas où l'un des caractères est entaché d'erreur, l'équipement de contrôle CP en avertit le commutateur CE. Ce d@crnier ,efface les informations enregistrées dans la mémoire intermédiaire M64 et envoie au bureau téléphonique Bl un signal de dé rangement pour l'inviter à procéder ,à nouveau à l'émission du premier bloc de caractères. Ceci est rendu possible du fait que ces derniers ont été con servés dans la mémoire ME.
On supposera, dans ce qui suit, qu'aucune erreur ne s'est produite dans la transmission -du premier bloc d'informations. Lorsque la mémoire M64 .est remplie, 1e distributeur de mémoires DME, averti par .le com mutateur CE, procède à la recherche de ladite mé moire pour la connecter à la mémoire tampon MT. Les caractères enregistrés sur M64 sont alors trans férés de façon pratiquement instantanée sur MT ; de ce fait, M64 redevient immédiatement disponible pour enregistrer le bloc d'informations suivant.
Le cycle des opérations précédemment décrites se reproduit de .façon similaire pour les blocs d'infor mations suivants.
Dès que le distributeur d'appel DAP a établi la connexion entre le bureau téléphonique B1 et la mé moire intermédiaire M64, il :procède à la recherche d'une autre ligne LG, afin d'appeler le second bureau B2 du secteur à explorer. Ledit bureau retransmet ses informations vers une seconde mémoire M64 sui vant le même processus que précédemment. Comme le distributeur d'appel DAP et l'orienteur de secteur OS ont reçu -toutes les consignes nécessaires de l'opé rateur, les bureaux des différents secteurs sont inter rogés successivement sans que l'opérateur ait à s'en préoccuper.
Ces interrogations sont effectuées en pé riode creuse, c'est-à-dire la nuit, de façon à ne pas surcharger le trafic des circuits reliant le bureau BTCE aux différents bureaux B I, B2 ...Bn. On peut interroger simultanément autant de bureaux qu'il y a de mémoires intermédiaires M64.
Lorsque toutes les informations ont été :transmises d'un bureau téléphonique au centre de stockage, le commutateur CE, averti par un signal de fin, agit sur le joneteur CHC en provoquant le retour au repos des contacts cl,<I>c2, c3.</I> De<I>ce</I> fait, la connexion précé demment établie entre le bureau téléphonique et la mémoire M64 est libérée ; cette .dernière peut recevoir les informations d'un autre bureau.
Il existe des systèmes de transmission rapide qui permettent d'émettre et de recevoir les différentes informations à la cadence d'un bit par milliseconde. L'un d'eux se trouve décrit dans le brevet français No 1181437 déposé par la Société Demanderesse le 19 juillet 1957.
La durée de remplissage d'une mémoire M64 est d'environ 320 millisecondes ; celle du transfert de M64 vers MT n'est que de 100 microsecondes. On comprend donc qu'une seule mémoire tampon MT suffise pour toutes les mémoires M64 du centre de stockage CS. Dès que l'une de ces mémoires est lue, la mémoire MT se connecte aussitôt, .par l'intermé diaire du distributeur DME, sur une autre mémoire pleine M64.
Dès réception des premières informations dans la mémoire tampon MT, le dérouleur de bandes DB8 se met en marche. Chaque fois que la bande .avance de<B>0J</B> mm, un caractère est extrait de la mémoire tampon et transmis à la bande à travers le contact CER supposé en position de repos. Un dispositif d'asservissement AS décèle à chaque instant le ni veau de remplissage de la mémoire MT et règle la vitesse du dérouleur de bandes en conséquence, cette vitesse étant d'autant plus grande que le niveau de remplissage de MT est plus élevé. On réduit ainsi les contraintes mécaniques exercées sur la bande, ce qui diminue l'usure du dispositif ainsi que les risques die déchirement de la bande.
Le procédé précédemment décrit permet d'enre gistrer les caractères à densité constante sur la bande. Le code 2 parmi 5 est pratique pour la trans mission des informations sur les circuits téléphoni ques. Pour les transmissions en local, on lui préfère un code à 8 éléments dit autocorrecteur dont le mécanisme sera expliqué ultérieurement. Un dispositif de traduction (non figuré) effectue la transposition nécessaire avant l'inscription dans la mémoire tam pon MT. La bande de stockage DB8 comporte 8 pis tes, les 8 éléments d'un même caractère étant enre gistrés simultanément côte à côte sur ces 8 pistes.
L'encombrement est ainsi beaucoup plus réduit qu'il ne le serait avec une bande à une seule piste.
Lorsque le remplissage de la bande de stockage atteint un certain pourcentage (95 1% par exemple), le dérouleur DB8 s'arrête et bloque le fonctionne ment du distributeur de mémoire DME au moyen d'un signal envoyé sur le fil d'alarme A11. En même temps, l'opérateur est averti par tous moyens appro priés qu'il doit enlever la bande remplie pour la rem placer par une bande vierge.
La première bande est alors revêtue par l'opérateur de toutes indications uti les permettant son identification (secteurs et bureaux explorés, date de Pexploration) .puis stockés dans un magasin jusqu'à la fin de la période de facturation. Les bandes de stockage suivantes sont remplies suivant le même processus.
Des messages nécessaires au traitement ultérieur des informations sont introduits par les circuits logi ques (non figurés) associés à la mémoire tampon.
Comme les blocs d'informations provenant des différents bureaux sont mélangés par la mémoire tampon MT, il est indispensable, pour les identifier, de les faire précéder par un message de bureau. Les circuits logiques associés à la mémoire tampon MT sont informés du numéro de bureau par le dispositif DME ;ils établissent en conséquence un message de bureau qui vient se placer en tête du bloc d'informa tions.
Des arrêts de déroulement émetteur sont néces saires au cours du tri électronique chaque fois qu'il y a à changer une bande réce:puice ou. à commuter un déroulement récepteur. On introduit donc, après enregistrement de plusieurs blocs d'informations, un message constitué par un indice de début, suivi de plusieurs caractères arbitraires.
L'arrêt sera com mandé lorsque la bande réceptrice étant occupée à 90 %, par exemple, l'indice de début sera lu sur la bande émettrice. L'indice de début est suivi de plu sieurs caractères arbitraires pour tenir compte du temps .nécessaire à l'arrêt de la bande émettrice. En pratique, ces messages n'occuperont qu'un faible em placement (5 cm pour 10 m de bande).
Afin d'identifier la bande magnétique et de pré venir toute erreur de manipulation, un message dit de stade d'opération est inscrit en fin de chaque bande de stockage de la même façon que précédem ment, c'est-à-dire introduit par la logique associée à la mémoire tampon. Ce message comporte un indice de début suivi de toutes les indications permettant d'iden tifier la bande, en particulier le numéro de secteur et le numéro d'ordre de la bande. Ces indications per mettront, au cours des opérations de tri, de contrôler celles qui ont été apposées manuellement par l'opé rateur.
Elles sont inscrites en fin de bande, mais se ront lues en tête au cours des opérations de tri, puis que la bande défile en sens inverse.
Afin de savoir à quel moment une bande de stockage ne contient plus d'information valable, on prévoit un message dit de fin de bande constitué par un simple indice de début. Comme la bande de stockage défile en sens inverse, au cours des opéra tions de tri, ce message, pour être lu en dernier, doit figurer au début de la bande.
Dans ce qui précède, on a traité le cas des infor mations provenant des bureaux téléphoniques dis tants ainsi que des différents messages particuliers nécessaires au traitement ultérieur des informations. D'autres messages sont reçus sur le circuit CM en provenance de la partie centre de mécanographie du centre de facturation.
Il existe au centre mécanographique des fichiers donnant la correspondance entre le numéro d'un équipement d'abonné, le numéro d'annuaire et la caté gorie de l'abonné. Au début de chaque période de facturation, l'opérateur connecte la mémoire tampon MT au centre mécanographique à .travers le contact c4 et le circuit CM. Les informations du fichier de correspondance sont alors lues, codées suivant le même système que les informations provenant des bu reaux téléphoniques, et enregistrées finalement sur les bandes de stockage DB8.
Ainsi qu'il a été indiqué dans le brevet principal, les bandes magnétiques placées dans chaque bureau téléphonique ne contiennent pas les heures de début et de fin de chaque communication, mais seulement des messages dits .tops d'heure .<B>Il</B> est donc indis- pensable, pour reconstituer ces heures de début et de fin de communication, de connaître l'heure exacte à un instant donné, qui peut être, par exemple, l'heure de début de la période de facturation. Pour chaque bureau, l'opérateur relève cette heure au moment pré cis de la mise en service de la première bande de la période de facturation considérée. Cet instant coïncide avec celui où l'opérateur met en lecture la dernière bande de la période de facturation précédente.
Une carte perforée donnant cette heure est établie, con trôlée par l'opérateur et communiquée au centre mécanographique. Le message d'heure correspondant est reçu à travers le circuit CM sur la mémoire tam pon MT, puis inscrit à la fin de la première bande de stockage d'un secteur, de façon à pouvoir être lu en tête au moment du .tri.
Enfin, l'on reçoit du centre mécanographique tous les messages nécessaires pour séparer les différents groupes d'abonnés au moment du tri.
Finalement, on a ainsi enregistré sur les bandes de stockage tous les éléments de taxation provenant des différents bureaux téléphoniques, ainsi qu'un cer tain nombre de messages spéciaux destinés au traite ment ultérieur des informations. Bien entendu, toutes ces informations sont enregistrées en vrac , elles seront classées de façon méthodique et exploitées par les autres parties du centre de facturation.
Un volume important d'informations peut être en registré sur une seule bande de stockage, du fait de la transformation série-parallèle. En pratique, les in formations d'un secteur et d'une journée peuvent être enregistrées facilement sur une seule bande.
L'opérateur interroge chaque jour tous les bu reaux d'un secteur, ce qui lui permet de remplir une bande de stockage, puis il procède de même pour les secteurs suivants. Bien entendu, cette période d'un jour n'a -rien d'obligatoire et l'on peut concevoir que les bureaux de faible importance soient interrogés moins souvent.
L'opérateur stockera ensemble et dans l'ordre chronologique toutes les bandes :d'un secteur et d'une période de facturation. Les bobines retirées du dé rouleur sont stockées dans les casiers d'un magasin.
Lorsque la période die facturation correspon dant aux abonnés d'un secteur prend fin, l'opérateur provoque par tous moyens appropriés lia. mise du contact CER en position de .travail, afin de trans mettre vers lie centre électronique de tri ,toutes les informations emmagasinées sur les bandes de stockage.
Pour que ces .infornia@tions soient transmises dans l'ordre chronologique, c'est-à-dire dans l'ordre où elles ont été produites dans chaque bureau, on opère d'abord sur la première bande de stockage que l'on déroule en sens inverse. En effet, les informations <I>a, b, c, d,</I> e... produites dans un bureau téléphonique le premier jour ont été inscrites sur la première bande de stockage dans l'ordre suivant :
<I>e, d, c, b,</I> a, puis qu'on a fait défiler la bande du bureau en sens in verse au moment de la transmission des informations. En lisant la bande de stockage pour l'envoi des infor- mations au centre électronique de tri et en faisant défiler cette bande en sens inverse, on va retrouver les informations dans l'ordre où elles ont été pro duites la première journée, c'est-à-dire <I>a, b, c, d, e...</I> Le même raisonnement est valable pour les bandes utilisées les journées suivantes. Bien entendu, cette transmission se fait le jour, entre deux interrogations de bureaux.
Ensuite, les informations sont exploitées par le centre électronique de ,tri en vue de l'établisse ment des factures.
En dehors de ses fonctions d'enregistrement des éléments de taxation, le centre de stockage pourrait faciliter le contrôle du trafic et l'entretien des bureaux téléphoniques. Les renseignements supplémentaires permettant .d'effectuer ce contrôle peuvent être obte nus en provoquant à chaque prise du dérouleur de bande du bureau téléphonique l'inscription de l'iden tité de l'organe qui fournit l'information .de taxation.
De cette façon, un message sera créé qui portera un indice spécial et le numéro de l'organe. L'indice spécial permet de mettre de côté tous les messages de ce type lors des opérations de stockage. Ces mes sages sont enregistrés sur des bandes magnétiques, parallèlement à l'enregistrement des informations sur les dérouleurs de stockage.
Le numéro de l'organe permet de s'assurer que .tous les organes (alimenteurs, joncteurs, enregistreurs) :fonctionnent bien ainsi que leurs circuits d'accès .au dérouleuir du central. II per- met également de voir comment les organes sont uti lisés et d'étudier ainsi la répartition -du trafic suivant les organes et suivant les heures de la journée.
Il sera possible d'utiliser le centre de facturation pour trier d'après les numéros d'organes, dater ou compter les messages. L'administration aurait ainsi la possibilité de contrôler périodiquement le fonctionnement ainsi que le trafic d'une partie des équipements des bureaux téléphoniques rattachés au centre de facturation, sui vant un programme qu'elle fixerait elle-même.
S'il existe des lignes affectées en permanence à la transmission des informations de taxation entre les bureaux téléphoniques d'un secteur et le centre de stockage, :il est possible de transmettre les messages dès leur production ;au bureau. Les dérouleurs à deux pistes de ces bureaux sont ainsi reportés au cen tre de stockage.
On va maintenant, en se reportant aux fig. 2 à 4, expliquer le processus de contrôle des codes à 8 élé ments. Ainsi qu'il a été indiqué, chaque caractère enre gistré dans la mémoire tampon MT est composé de 8 bits. Les 4 premiers bits<I>a, b, c, d</I> (fig. 2) permettent d'obtenir 24 = 16 combinaisons possibles et sont uti lisés pour identifier le caractère.
Les combinaisons 1 à 9 correspondent respectivement aux chiffres décimaux 1 à 9 la combinaison 10 correspond au chiffre 0 ; les combinaisons 11 à 14 sont utilisées comme caractères extra-numériques :pour les indices de début de message ; lia combinaison 15 est un code de faute ; enfin la combinaison 0 est inutilisée.
Les 4 derniers éléments <I>e,</I> f, <I>g, h</I> constituent la partie autocorrectrice , c'est-à-dire :permettent de déceler et même dans certains cas de corriger une erreur par simple comparaison .avec les 4 premiers éléments. Cette partie autocorrectrice :est constituée de la façon suivante.
Lorsque la somme des éléments <I>a, b, c, d</I> est paire, la partie autocorrectrice n'est que la reproduction pure et simple desdits éléments<B>:</B> ainsi, par exemple, pour la combinaison 3, la partie carac téristique est<B>0011</B> et la partie autocorrectrice est également 0011. Par contre, lorsque la somme des éléments<I>a, b, c, d</I> est impaire, la partie autocorrec- trice s'obtient à partir de la partie caractéristique en remplaçant les 0 par des 1 , et inversement.
Ainsi, par exemple, pour la combinaison 1, la partie caractéristique est 0001 et la partie autocorrectrice 1110.
On voit donc que, sauf pour la combinaison 0 (inutilisée) et la combinaison 15 (code :de faute), cha que combinaison doit comporter autant de 1 que de 0, ce qui permet d'effectuer déjà certains contrôles. Toute combinaison qui ne répondrait pas à cette con dition, avec les réserves précédemment formulées, de vrait être rejetée comme erronée. Mais on peut effectuer des contrôles plus sévères en corrigeant une erreur simple et en décelant une erreur double.
Comme indiqué sur la fig. 3, on effectue les som mes suivantes, dites codes de parité pl=b+c+d+e p2=a+c+d+f p3=a+b+d+g p4-a+b+c+h En d'autres termes, on prend trois des éléments de la partie caractéristique, suivant les quatre combinai sons posibles et l'on y ajoute l'élément de la partie autocorrectrice dont le rang correspond à celui de l'élément qui manque dans la partie caractéristique.
Ainsi, par exemple, le code de parité pl est obtenu en ajoutant les éléments de rang 2, 3, 4 de la partie caractéristique<I>b, c, d</I> et l'élément de rang 1 de la partie autocorrectrice (e).
S'il n'y a aucune erreur dans le code, les sommes <I>pl, p2, p3, p4</I> doivent toutes être paires, d'où leur none de codes de parité. En effet, s'il s'agit d'un code pour lequel la somme <I>a</I> + b+ <I>c</I> + d est paire, la partie autocorreetrice -est identique à la partie ca ractéristique, ainsi qu'il a été indiqué, et l'on peut écrire, puisque a = e pl=b+c+d+e=b+c+d+a= quantité paire.
S'il s'agit d'un code pour lequel la somme <I>a ;- b</I> + <I>c + d</I> est impaire, la partie autocorrectrice est obtenue en remplaçant les 0 par des 1 et inversement ; on peut donc écrire <I>a + b + c</I> + <I>d =</I> quantité impaire <I>e + b + c</I> + <I>d = p l</I> (quantité paire) La môme démonstration est évidemment valable pour les codes de parité p2, p3, p4 qui sont obtenus à partir de pl par simple permutation circulaire.
On va supposer maintenant qu'il y ait une erreur et une seule -dans le code à 8 éléments. Si cette erreur affecte la partie auto correctrice, elle est immédiate ment décelée par l'un des codes de parité. Ainsi, par exemple, si c'est l'élément e qui est faux, pl est im pair, comme il ressort de l'examen de la fig. 3 ; il :est donc facile de prévoir des dispositions pour rectifier l'élément erroné e. Si l'erreur affecte la partie carac téristique, elle est également décelée en formant les codes de parité.
Ainsi, par exemple, si c'est l'élément <I>d</I> qui est faux, il affecte les trois sommes pl,<I>p2, p3</I> qui sont alors impaires, mais non la somme p4, dans laquelle il ne figure pas, et qui reste paire. Comme dans le cas précédent, il est donc possible de déceler, non seulement qu'il y a erreur, mais où se trouve l'erreur et de la corriger en conséquence. Dans le cas d'une simple .erreur, le code à 8 éléments de la fig. 2 est donc bien autocorrecteur.
On va maintenant supposer qu'il y .a deux erreurs et deux seulement dans le code à 8 éléments. Si ces erreurs se trouvent toutes deux dans la partie autocorrectrice, elles affectent deux des quantités pl, <I>p2,</I> p3, p4.
Si ces erreurs se trouvent .toutes deux dans la partie caractéristique, si elles portent par exemple sur les éléments<I>c et d,</I> elles affectent les codes p3, <I>p4,</I> mais non les codes<I>pl, p2</I> qui restent pairs. Enfin, si ces erreurs se trouvent, l'une dans la partie carac téristique et l'autre dans la partie autocorrectrice, deux cas sont à distinguer. Si elles se trouvent sur la même ligne horizontale du tableau de la fig. 3, en affectant <I>a</I> et<I>h,</I> par exemple, p2 et p3 sont impairs, pl et p4 restent pairs.
Si elles se trouvent sur deux lignes différentes<I>(d</I> et<I>h,</I> par exemple),<I>pl, p2, p3,</I> p4 sont impairs. Des explications qui précèdent, il résulte que, si le code reçu est entaché de deux erreurs, on peut le déceler, en constatant que deux ou quatre des quantités<I>p1, p2,</I> p3, p4 sont impaires, mais on ne peut savoir où se trouvent ces erreurs n'est donc pas possible de les corriger.
On peut également déceler le cas d'un caractère contenant 3 erreurs, à condition toutefois que ces 3 erreurs se produisent dans le même sens, c'est-à-dire si trois 0 sont remplacés par trois 1 ou inversement. On peut considérer qu'il y a très peu de probabilités pour que les 3 erreurs portant sur un même carac tère se produisent :dans .des sens différents.
Si les erreurs affectent les caractères f, <I>g, h,</I> les 3 quantités <I>p2, p3,</I> 1,14 sont impaires, comme s'il :n'y avait qu'une seule erreur, l'élément a étant alors autocorrigé. On obtient alors un code ne contenant que :des 1 ou que des 0. Le code ne contenant que des 1 est interprété, ainsi qu'il a été indiqué, comme un code d'erreur.
Le code ne contenant que des 0 correspond à une combinaison non utilisée et est interprétée comme une absence de caractère. Cette absence est décelée automatiquement au centre électronique de tri, dans lequel on a prévu des dispositions pour compter tous les caractères -de :chaque message.
On. pourrait faire un raisonnement analogue dans le cas où les erreurs porteraient sur 3 éléments de la partie caractéristique du code. Enfin, si les 3 erreurs affectent les 2 parties du code, 2 ou 4 des quantités pl,<I>p2, p3, p4</I> sont impaires, et l'on re tombe dans le cas de 2 erreurs, qui se traduit par le code 1111 1111. En définitive, le code à 8 éléments donne .toutes les sécurités désirables.
Les discussions précédentes sont résumées dans le tableau de la fig. 4. Les chiffres 0, 1 placés en regard des codes de parité p1,<I>p2, p3, p4</I> indiquent simple ment si ces quantités sont paires ou impaires (0, code pair<B>;</B> 1, code impair). Les lettres<I>a, b, c, d, e, f, g, h</I> représentent, comme précédemment, le code à 8 élé ments, une lettre soulignée correspondant à un élé ment entaché d'erreur et qui doit, par conséquent, être corrigé. Enfin, le code<B>1111</B> 1111 est un code de faute; il indique qu'il y a une double erreur que l'on ne peut corriger.
Le dispositif de contrôle CP',exa#mne successive ment les caractères inscrits sur DB8 suivant les prin cipes précédemment mentionnés. S'il y a un caractère erroné, ce dispositif n'a pas le temps, dans la prati que, ni de le corriger, ni d'inscrire à la :place le code d'erreur 1111<B>1111,</B> car les différents caractères défi lent sous la tête de lecture à la cadence d'un carac tère par période de 50 microsecondes.
Les corrections et inscriptions de codes d'erreurs sont effectuées dans le centre éûeatronsquie de tri. Mass, si le dispositif décèle plusieurs caractères erronés à intervalles rap prochés, il peut en conclure qu'il y a un dérangement dans le centre de stockage et l'opérateur en est aussi tôt averti.
Les jacks J 1 et J2 (fig. 1) ont été prévus pour mettre en liaison un bureau téléphonique avec une mémoire intermédiaire M64 encas de panne du dis tributeur d'appel DAP.