CH394615A - Process for preparing pure aluminum from its alloys - Google Patents

Process for preparing pure aluminum from its alloys

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CH394615A
CH394615A CH6052358A CH6052358A CH394615A CH 394615 A CH394615 A CH 394615A CH 6052358 A CH6052358 A CH 6052358A CH 6052358 A CH6052358 A CH 6052358A CH 394615 A CH394615 A CH 394615A
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22BPRODUCTION AND REFINING OF METALS; PRETREATMENT OF RAW MATERIALS
    • C22B21/00Obtaining aluminium
    • C22B21/0038Obtaining aluminium by other processes
    • C22B21/0053Obtaining aluminium by other processes from other aluminium compounds
    • C22B21/0061Obtaining aluminium by other processes from other aluminium compounds using metals, e.g. Hg or Mn

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Description

  

  Procédé de préparation d'aluminium pur à     partir    de ses     alliages       La présente invention concerne un procédé de  préparation d'aluminium pur à partir de ses alliages,  dans laquelle ledit alliage, finement divisé, est préa  lablement mis en contact et mouillé avec du mer  cure à haute température,     l'aluminium    qu'il contient  étant ensuite extrait dans du mercure chaud.  



  Il est connu de récupérer l'aluminium à partir de  ses amalgames, obtenus par traitement     d'alliages          d'aluminium    par le mercure. Dans de tels procédés  lesdits alliages sont, de préférence,     prétraités    par du  mercure gazeux, puis introduits, sous pression, dans  un extracteur, où ils sont mis en contact, à     contre-          courant,    avec du mercure chaud. L'aluminium passe  en solution dans le mercure, tandis que le résidu, non  dissous, est séparé par décantation de la phase li  quide mercure-aluminium ; l'aluminium purifié est  alors précipité par refroidissement.  



  Lesdits procédés comportent un certain nombre  d'inconvénients, les rendant difficilement utilisables.  Tout d'abord, le résultat recherché par le     prétraite-          ment,    à savoir le mouillage des particules d'alliage  par le mercure, ne sera efficace que si le mercure est       ensuite    refroidi et liquéfié ; ceci     implique,    en consé  quence, d'une part une dépense supplémentaire  d'énergie de refroidissement, puis de chauffage lors  de la phase d'extraction ultérieure et, d'autre part,  l'emploi d'appareillages délicats.

   En outre, ledit     pré-          traitement    ne faisant que mouiller l'alliage, mais ne       commençant    pas l'extraction de l'aluminium contenu  par le mercure, ces procédés nécessitent des temps  opératoires longs, des appareillages conséquents et  des quantités de mercure importantes.

   Enfin, il sera  nécessaire d'utiliser, lors de la phase d'extraction, et  suivant la composition des alliages     d'aluminium    de       départ,    des hauteurs hydrostatiques extrêmes de  l'ordre de 40 à 45 mètres, pour des températures  dans l'extracteur de l'ordre de 560  C ;     l'alliage    li-         quide    est, dans ce but, transporté dans des tuyaute  ries en tungstène, convenablement isolées et chauf  fées.

   Dans les procédés connus, la transmission de  chaleur nécessite de grandes surfaces d'échanges et,  par suite, des quantités importantes de mercure ; ceci  implique, par ailleurs, les     inconvénients    majeurs de  ralentir, voire limiter, la décantation des produits  insolubles dans le mercure, et de provoquer des obs  tructions dans les appareillages.  



  La présente invention se propose de supprimer  partiellement ou en     totalité,    les     inconvénients    énoncés  ci-dessus.  



  Elle a pour objet un procédé du genre susmen  tionné, caractérisé en ce que l'on met en contact, à  l'abri de l'air, lors de leur avancement continu, l'al  liage d'aluminium     liquide    et du mercure     liquide,    ou  un alliage de mercure à une température supérieure  à     400o    C, en ce que l'on obtient une phase liquide  mercure-aluminium contenant des matières insolu  bles, que l'on élimine lesdites matières insolubles,  que l'on refroidit la phase     purifiée        mercure-alu-          minium    et fait cristalliser l'aluminium et sépare les  cristaux d'aluminium du mercure     liquide    ou de l'al  liage liquide de mercure.  



  Diverses formes d'exécution de l'invention seront  maintenant décrites à     titre    d'exemple.  



  L'opération de     prétraitement    pourra être     réalisée     soit à la pression atmosphérique, soit sous des pres  sions supérieures. Lorsque, d'une     part,    on travaille  sous pression, l'alliage d'aluminium sera préalable  ment placé dans un appareillage maintenu sous une  pression adéquate d'un gaz neutre, tel que de l'argon  par exemple ; ceci présente le grand     avantage    d'évi  ter l'utilisation des hauteurs hydrostatiques extrêmes,  nécessitées, selon les procédés connus, pour l'intro  duction dudit     alliage        dans    la zone de mise en con  tact avec le mercure.

   Le mercure liquide, ou l'un de      ses     alliages,    sera également mis préalablement sous  pression égale, par tout moyen connu en soi.  



  Il est, d'autre part, possible de ne placer initiale  ment sous pression que l'un des deux liquides, le se  cond se trouvant soit à la même pression que celle  établie     dans    la zone de     prétraitement,    soit à une pres  sion intermédiaire entre cette dernière et celle du  premier     liquide.    Dans ce cas, l'appareillage sera cons  truit de façon telle que le liquide sous pression en  traînera l'autre liquide en se mélangeant intimement  avec lui.  



  Selon un mode de     réalisation    préférentiel de l'in  vention, on pulvérise simultanément, dans une même  chambre,     l'alliage    d'aluminium liquide et le mercure  liquide, ou l'un de ses alliages, de façon telle que les  cônes de métaux atomisés, ainsi formés, s'interpé  nètrent intimement ; un tel processus permet la for  mation de     particules    très fines, et évite toute agglo  mération.  



  On a trouvé, par ailleurs, que l'alliage d'alu  minium liquide et le mercure ou     l'alliage    de mercure       liquide    pouvaient être introduits simultanément par  les deux orifices d'entrée d'un injecteur ou d'une  tuyère de mélange.  



  De plus, le     rapport        d'alliage        d'aluminium    au mer  cure, ou son     alliage,    et leurs températures initiales  pourront être réglés, au cours de la phase de     prétrai-          tement,    en fonction du     rapport    mercure solvant à  aluminium dissous et de la température, fixés dans  la phase ultérieure d'extraction.

   De cette façon, la       quantité    de chaleur, emmagasinée par l'alliage d'alu  minium liquide, sera totalement utilisée pour chauf  fer le mercure solvant ; si cette quantité de chaleur  se révélait     insuffisante,    un apport supplémentaire de  calories pourrait alors être fourni.  



       L'alliage        d'aluminium,    mélangé au mercure, sera  alors directement dirigé, sans appareillage spécial, et  à la température maxima désirée, dans la zone d'ex  traction.  



  En conséquence, le procédé, objet de la présente  invention, permet une     économie    très importante d'ap  pareillage,     dénergie    et de mercure; en outre, le fait  de pouvoir travailler avec de plus faibles quantités  de mercure facilitera, dans de grandes mesures, la  séparation ultérieure des particules insolubles.  



  Le mélange     d'alliage    d'aluminium et de mercure       liquide,    ou de l'un de ses alliages, aux environs de  5300 C, sera, par exemple, intimement mélangé et       entrainé    à travers un     cylindre    horizontal, au moyen  d'une vis sans     fin,    ainsi qu'il sera décrit plus loin.  



  On a trouvé également que la phase d'extraction  pourrait être réalisée ainsi qu'il est décrit plus loin  et représenté sur la     fig.    4. Un tel processus opéra  toire éviterait tout appareillage mécanique subsi  diaire ; il permettrait, en outre, de régler le temps  de contact entre les particules     d'alliage    d'aluminium  solide et le mercure liquide, pour l'extraction maxi  mum de     l'aluminium    par le mercure, en fonction de  la grosseur desdites particules. On pourrait, ainsi,    aisément empêcher tout passage d'aluminium non  dissous dans la phase suivante du procédé.  



  La phase liquide mercure-aluminium obtenue,  qui pourra alors être     partiellement    purifiée des ma  tières insolubles y contenues, par simple     décantation,     sera pulvérisée, à travers une tuyère d'atomisation  réglable, dans une chambre d'expansion, consistant  en un réservoir dans lequel est maintenue une cer  taine tension de vapeur de mercure ; et ce, sans     avoir     recours à un appareillage de transport spécial.

   Dans  ladite     chambre,    la pression de vapeur du mercure est  maintenue à une valeur telle que l'évaporation par  tielle de la phase mercure-aluminium atomisée, pro  voque une faible chute de la température jusqu'à une       valeur    légèrement     inférieure    au point de saturation  de l'aluminium dans ladite phase. Il se produit alors  une     cristallisation    de l'aluminium, qui entraîne en  tièrement les matières insolubles et les fait rapide  ment décanter ; la couche de matières solides ainsi  formée est évacuée à travers des transporteurs cylin  driques, équipés de vis, ainsi qu'il sera décrit plus  loin.  



  On a mis au point, afin d'éviter tout risque d'obs  truction desdits transporteurs, une disposition     inclinée     de ceux-ci. Leur extrémité, la plus éloignée du ré  servoir de séparation, sera située plus bas que l'ex  trémité s'y rattachant.  



  Elle a     établi    par ailleurs que, le niveau de la  phase liquide     mercure-aluminum,    au fond dudit ré  servoir de séparation, doit être maintenu sensible  ment plus bas que le point de raccordement desdits  transporteurs. Ceci, non seulement favorise l'élimina  tion de tout risque de bouchage dans les transpor  teurs, mais encore permet une décantation rapide et  aisée de la phase     liquide    mercure-aluminium.  



  En outre la couche de matières solides, alu  minium cristallisé - matières insolubles dans le mer  cure, qui se forme en continu dans le réservoir de  séparation et décante de la phase liquide     aluminium-          mercure,    ainsi qu'il a été exposé plus haut, agit pré  férentiellement comme un filtre eu égard à ladite  phase liquide, qui la traverse continuellement ; ce qui  favorise, encore, la décantation desdites matières so  lides.  



  De plus, ledit filtre présente la caractéristique im  portante d'être     incolmatable    ; en effet, sans cesse re  nouvelé, d'un côté, par un apport nouveau de ma  tières fraîchement décantées, il est débarrassé, de  l'autre, de son excédent en lesdites matières par les  vis des transporteurs cylindriques.  



  Enfin, une autre caractéristique desdits transpor  teurs consiste en ce qu'ils sont alimentés,     ainsi    qu'il  est décrit plus loin, par l'extrémité opposée au réser  voir de séparation, avec une faible quantité de mer  cure liquide, pur, qui circule en contre-courant     des-          dites    matières solides ; ce qui évite, de même, tout  risque d'obstruction de l'appareillage.  



  La phase de séparation des matières insolubles,  selon le processus décrit ci-dessus, peut-être réalisée  soit en un seul stade, soit en plusieurs stades ; dans      ce dernier cas, les conditions opératoires sont éta  blies de façon que l'on ne cristallisera, à chaque stade  du processus, qu'une quantité très faible d'aluminium,  correspondant à une fraction définie de la quantité  d'aluminium qui aurait été cristallisée si ledit proces  sus avait été réalisé en un seul stade. Il sera possible,  selon cette méthode, d'obtenir par exemple un taux  de purification identique à celui obtenu avec un pro  cessus ne comportant qu'un seul stade, tout en ne       cristallisant    qu'une quantité inférieure d'aluminium.  



  L'amalgame mercure-aluminium liquide obtenu,  purifié des matières insolubles dans le mercure et,  éventuellement, de certaines des impuretés qui ont  pu passer en solution dans le mercure et ont été  éliminées en même temps que les matières insolubles,  est alors introduit dans la phase de récupération de  l'aluminium pur, par refroidissement à une tempéra  ture inférieure à     360o    C.  



  Un mode de réalisation préférentiel de l'invention  consiste dans la pulvérisation dudit amalgame dans  une zone d'expansion, où règne une tension de va  peur de mercure telle que la détente ainsi obtenue  provoque un abaissement de la température jusqu'aux  environs de 300  C, entraînant la cristallisation de la  totalité de     l'aluminium    y contenu, en fines particules.  



  Il est également possible de refroidir ledit amal  game par     injection    dans un réservoir contenant du  mercure liquide, convenablement refroidi. On a, dans  ce cas, établi que l'amalgame doit être injecté dans  des conditions telles que son refroidissement et la  cristallisation de l'aluminium se produisent au sein  même du mercure froid et non contre les     _parois    du  réservoir le contenant, afin d'éviter toute prise en  masse des cristaux d'aluminium formés sur lesdites  parois.  



  Le     réglage    de la température de la phase de ré  cupération est établi en fonction du rapport dudit  amalgame chaud au mercure froid. Ce dernier peut  être préparé de toute façon connue en soi, par exem  ple en injectant et vaporisant un hydrocarbure ayant  un point d'ébullition convenable, à la pression vou  lue; on a trouvé que les traces d'hydrocarbure, qui  peuvent entrer dans la phase mercure-aluminium en  même temps que le mercure froid, n'ont d'effet nocif   à aucun stade du procédé, même dans la séparation  par fusion de l'aluminium pur.  



  On obtient alors, par simple décantation, une  phase inférieure de mercure liquide et une phase su  périeure, contenant les cristaux     d'aluminium    et une  certaine partie du mercure liquide. On peut séparer  lesdits cristaux du mercure par tout moyen connu en  soi et, par exemple, par centrifugation.  



       Toutefois,    selon un mode de réalisation préféren  tiel, on sépare les cristaux d'aluminium du mercure  liquide par compression, obtenue par laminage du  mélange entre des bandes à fines mailles, à course pa  rallèle ; lesdites bandes peuvent être constituées de  toute manière connue en soi.  



  Le cas échéant on peut, préalablement audit trai  tement de séparation, soumettre le mélange, cristaux         d'aluminium    - mercure     liquide,    à un lavage par du  mercure     liquide    pur ; ceci, ayant pour objet de rem  placer le mercure initial, pouvant contenir     certaines,          impuretés    dissoutes, par du mercure pur. Le mer  cure initial, ainsi séparé, pourra être traité, par ail  leurs, dans un but de purification et/ou de récupéra  tion desdites impuretés.  



  On a établi, en outre, que l'aluminium peut être  dissous sous une pression sensiblement plus basse, si  on emploie des     alliages    du mercure au lieu de mer  cure pur. Les matières, qui conviennent alors, com  prennent le mercure contenant un faible pourcentage  en poids de potassium, de sodium, de zinc, d'étain  ou d'un autre métal facile à dissoudre dans le mer  cure.  



  On a trouvé, ainsi qu'il a déjà été dit plus haut,  que l'élimination d'un métal alcalin, de zinc, d'étain  et/ou d'un métal similaire, soit de l'aluminium pur       cristallisé,    soit des matières insolubles, précédem  ment séparées, peut être effectuée par lavage avec  du mercure pur. Ceci sera exposé, plus loin, dans le  cas du sodium.  



  D'autres précisions sur le procédé et l'appareil  lage, objets de la présente invention, seront exposés  ci-dessous avec références aux figures jointes, et dans  quelques exemples de réalisations.  



  Les     fig.    1 et 2 représentent des dispositifs géné  raux d'appareillages de préparation de     l'aluminium    à       partir    de ses alliages, selon l'invention. La     fig.    3 se       rapporte    à une réalisation spéciale d'introduction clé  l'alliage d'aluminium dans     l'appareil    de séparation;  la     fig.    4, à une technique particulière d'extraction.  



  La     fig.    1 représente une chambre fermée 1, rem  plie d'argon sous pression, contenant un récipient 2  qui reçoit l'alliage d'aluminium. Une pompe centri  fuge 3 est disposée pour refouler du mercure à une  tuyère de mélange 4, à laquelle l'alliage d'aluminium  arrive en descendant du récipient 2 par une con  duite 5. A l'orifice du tuyau 5, le fond du récipient 2  est fermé en partie par un bouchon conique 6 qui  peut être déplacé, vers le haut ou le bas, au moyen  d'une tige 7 ; la quantité d'alliage d'aluminium,  s'écoulant par le tuyau 5, peut ainsi être réglée. La  conduite d'admission à la pompe 3 est indiquée par 8.

    Dans     cette    conduite, un tube de niveau 9, en verre,  est disposé pour permettre de maintenir le mercure à  un     niveau    constant, en réglant la pompe. Après la  tuyère de mélange 4, un cylindre 10 est placé, avec  une vis de     transport    11 qui met en mouvement le  mélange qui entre. Le     cylindre    10 s'ouvre dans un  récipient de séparation 12,     relié        par    une partie ré  trécie 13,à un cylindre incliné 14 muni d'une vis de       transport    15, et par un tube courbé 16,à un réci  pient de séparation 17 qui sera décrit plus loin.

   A  partir du     cylindre    14, une conduite     verticale    18 fait  une dérivation, à travers laquelle le mercure peut  monter jusqu'à un autre     cylindre    incliné 19 muni  d'une vis 20. Le     cylindre    19 est entouré d'une en  veloppe de chauffage 21 munie d'une sortie 22 et  d'une entrée 23. Un condenseur 24 est disposé pour      renvoyer le mercure à la colonne 18.

   Le récipient  17, mentionné ci-dessus, est relié à un condenseur  à mercure 25 placé au sommet du système, refroidi  de     façon        appropriée.    Au fond du récipient 17, une  tuyère 26 est placée pour l'introduction de la phase       mercure-aluminium        atomisée.    Lorsque le mélange       mercure-aluminium    se détend, il se produit un re  froidissement et une petite quantité     d'aluminium    est  déposée sous forme solide comme il est indiqué en  27,     formant    ainsi un filtre pour les particules qui  tombent dans le récipient 17.

   Près de l'ouverture in  férieure 17, un autre cylindre     incliné    28 est placé  avec une vis de     transport    29, qui envoie une certaine  quantité de particules solides, en même temps qu'un  peu de mercure occlus, par une conduite verticale 30,  au     cylindre    incliné 31, disposé et équipé d'une  manière semblable au cylindre 19. Le fond du ré  cipient 17 a la forme d'une cuve conique 32, avec  écoulement par un tuyau 33, qui mène, par une  tuyère 34,à un     cristalliseur    35, muni d'un     conden-          seur    36 pour les vapeurs de mercure.

   Par     atomisation     et détente du mélange     mercure-aluminium    en 34, une  chute de température jusqu'aux environs de     300,)    C,  est     réalisée    automatiquement dans le récipient 35 et  l'aluminium cristallise à partir de la solution. A par  tir du récipient 35, un     cylindre    37, muni de la vis 38,  transporte le mélange de mercure et d'aluminium  dans une caisse sans air 39, maintenue à la pression  atmosphérique ordinaire, où une séparation de mer  cure et d'aluminium solide a lieu.

   Dans cette caisse,  un     transporteur    double 40, à fines mailles, est dis  posé pour alimenter en pâte mercure-aluminium, par  les rouleaux 41, un laminoir à cylindres 42, où la  pâte est soumise à une pression. 43 désigne un élé  vateur à godets qui envoie l'amalgame d'aluminium,  qui est     maintenant    solide, dans un four de fusion 44.  45 est un autre condenseur de mercure et 46 est un  joint liquide au fond du four 44.  



  Le fonctionnement de l'appareil sera exposé en  détails dans les exemples décrits plus loin.  



  La     fig.    2 représente une réalisation un peu diffé  rente de l'appareil. La pompe centrifuge, prévue pré  cédemment, est désignée par 47. Les tuyères     atomi-          santes    sont en 48. Une chambre 49 est remplie d'ar  gon à la pression atmosphérique. Le récipient, à par  tir duquel l'aluminium est introduit dans le circuit,  est désigné par 50, l'obturateur pour le contrôle de  l'écoulement de l'aluminium par 51. L'aluminium  coule par un tuyau 52 vers une tuyère 53 où il est       atomisé    et mélangé avec le mercure provenant des  tuyères 48.

   Le mélange     d'aluminium-mercure,    ou son  alliage, est introduit à travers le tuyau 54 dans le  cylindre d'extraction 57 ; ledit mélange est porté à la  température d'extraction par chauffage progressif le  long de 54, par tout moyen connu et par exemple  par passage     in    situ d'un courant électrique adéquat,  représenté sur la figure par les bornes 55, 56. Le  cylindre 57 est équipé d'une vis transporteuse 58.  



  Une enveloppe en caoutchouc 59, remplie à  moitié d'argon, est connectée au moyen d'un con-         denseur    à mercure 60 à la chambre de mélange 49,  y maintenant une pression atmosphérique d'argon.  Après avoir passé dans le cylindre 57, les métaux ar  rivent à la chambre     d'atomisation    61 connectée au  condenseur 62 à sa partie supérieure et à une  chambre 63 à sa partie inférieure. Cette dernière est  une chambre de refroidissement dont la température  est maintenue à     300     C par introduction de mercure  à     50,1    C par une tuyauterie 64. La vanne au fond de  la     chambre    63 est réglée de façon que le niveau du  mercure au fond de la chambre 61 soit maintenu  constant.

   Un circuit dérivé 66 retourne du mercure  à la tuyauterie 64.  



  Du récipient 61, un cylindre incliné 67 bifurque,  aboutissant à une colonne montante 68 ; de là, à un  autre cylindre incliné 69, équipé d'une enveloppe       chauffante.     



  Le cylindre indiqué plus haut, 65, aboutit à un       transporteur    similaire à celui indiqué sur la     fig.    1.  Le fonctionnement de l'appareil sera exposé en       détails    au cours des exemples 2 et 4 ci-après.    La fia. 3 représente une réalisation différente des  dispositifs d'alimentation et de mélange. Un injecteur  de mélange est visible en 70 et une pompe transmet  tant le mercure en 71.  



  L'alliage d'aluminium est reçu du récipient 72  par la conduite 73. Ensuite le mélange d'alliage et le  mercure sont envoyés, par la tuyauterie en acier 74,  dans un     cylindre    75 où l'alliage se dissout dans le  mercure. Le fonctionnement de cette disposition mo  difiée de l'appareil suivant l'invention est décrit plus  en détail dans l'exemple 3.  



  La     fig.    4 représente une réalisation différente du  dispositif d'extraction. Le mélange, alliage     d'alumi-          mum-mercure,    ou l'un de ses alliages, provenant de  la phase de     prétraitement,    est introduit, à une tem  pérature de l'ordre de 5300 C, par la     canalisation    77  dans le réservoir, représenté en 78.

   Ledit mélange est  introduit en 79, dans le fond du cône     supérieur    du  réservoir 78 et le mercure passe le lit de particules  solides 80, constitué d'une part, par de l'aluminium,  non encore dissous dans le mercure, et d'autre part,  de matières insolubles, décantant préférablement dans  la partie supérieure du     cône,    pleine de la phase li  quide mercure-aluminium 81, qui est envoyée, à tra  vers 82, aux phases de     purification    et de récupéra  tion     ultérieures.     



  Le mélange, introduit en 79, rencontrera tout  d'abord les particules les plus grosses, puis viendra,  ensuite, au contact des plus fines ; en plus du phé  nomène de dissolution chimique de l'aluminium dans  le mercure, s'ajoutera le phénomène physique       d'abraison    et dislocation des particules solides, qui fa  vorisera, ipso     fecto,    ladite solution. Ce processus per  met donc un épuisement systématique de l'alliage  d'aluminium et évite aisément d'envoyer aux phases  ultérieures du procédé de l'aluminium non encore  dissous dans le mercure.

        <I>Exemple 1</I> (avec référence à la     fig.    1)  Une quantité de 175 kg par minute d'une liqueur  mère de cristallisation d'aluminium, qui revient de  l'extracteur, est portée à une pression d'environ  15 atm par une pompe centrifuge 3 et introduite  dans la chambre extérieure de la tuyère de mélange 4.  Dans la partie centrale de la tuyère de mélange, il  entre en même temps 5,8 kg par minute d'un alliage  d'aluminium liquide contenant environ 60 % Al et  40 % Si à une température de     960-970     C. Cet al  liage     Al-Si    est     alimenté    à partir d'un creuset chauffé  2, disposé dans une chambre pressurisée 1, sous en  viron 14 atmosphères de pression d'argon.

   L'écoule  ment de l'alliage     Al-Si    est réglé par un bouchon co  nique 6 à l'orifice du fond du creuset. Le réglage pré  cis est fait à la main ou automatiquement, de telle  façon que la température de la charge de mercure et  de particules     d'alliage        Al-Si,    qui passe continuelle  ment de la tuyère de mélange à la section de dissolu  tion de l'extracteur, soit maintenue constante appro  ximativement à environ 530  C. Le débit de mercure  à la pompe centrifuge 3, est maintenu constant.  



  Le mélange, qui est produit, d'une phase de mer  cure et de     particules    d'alliage d'aluminium solide à  environ 5300 C, s'écoule en courants parallèles et sans  dispositif de transport supplémentaire dans la partie  10 de l'extracteur où a lieu la mise en     solution.    Cette  section est sous une pression d'environ 12 atm et  elle est     munie    d'une vis de transport 11 pour la pro  pulsion. Après quelques minutes de séjour dans le       dissolveur    10, isolé     thermiquement,    la plus grande  partie de l'aluminium est dissoute dans le mercure.

    Le mélange de la phase mercure-aluminium et du  résidu passe maintenant dans le séparateur 12, dans  lequel une certaine quantité de la matière non dis  soute flotte à la surface de la phase     mercure-alu-          minium    et est retirée par le cylindre incliné 14 et la  vis de transport 15 à une extrémité et passe par la  colonne montante 18, dans laquelle elle se sépare en  flottant à la surface du mercure et, de cette façon  sort de la zone sous pression dans la zone à pression  atmosphérique ordinaire, puisque la colonne de mer  cure, dans la colonne montante 18, contrebalance  l'excédent de pression existant dans le     cylindre    de  transport 14, le séparateur 12 et le     dissolveur    10.

    La surface supérieure du mercure est située dans le  cylindre incliné 19 muni de la vis de transport 20,  où le résidu est écumé à la surface du mercure, et  chauffé par l'enveloppe 21. Le mercure vaporisé est  condensé dans le condenseur à reflux 24 et renvoyé,  sous forme     liouide,    à la surface du mercure. La phase       mercure-aluminium,    avec des restes de résidu fin,  s'écoule par sa propre pression hors du séparateur 12  vers la tuyère     d'atomisation    26 du séparateur 17, et  elle est détendue en passant à travers la tuyère 26 à  6,5 atm, pression maintenue dans le récipient 17 par  le condenseur de vapeur de mercure 25, refroidi de  façon appropriée.  



  Le réglage de l'écoulement à travers la tuyère 26  est effectué automatiquement, de sorte que le niveau    du mercure, dans la colonne montante 18, est main  tenu approximativement constant. La matière se re  froidissant à 495  C, par suite de la détente, le point  de     saturation.    de l'aluminium se trouve dépassé ; une  petite quantité d'aluminium précipite sous forme so  lide, enveloppant les particules de résidu, ce qui les  agglomère et les fait déposer facilement. Une couche  27, de     particules    solides, se forme au-dessus de la  phase     mercure=aluminium    dans la cuve 32, agissant  comme filtre vis-à-vis du mélange de la phase mer  cure et des particules     solides    qui précipitent, à partir  du récipient 17.

   L'excédent de     solides,    enlevé par la  vis de transport inclinée 29 et la colonne montante  30, est apporté jusqu'au niveau du mercure, de fa  çon continue, alors que la phase mercure-aluminium  homogène, purifiée à 495  C, coule goutte à goutte à  travers le lit filtrant 27 et passe à la cristallisation  d'aluminium principale. Cette dernière est effectuée  par la tuyère d'atomisation 34, le     cristalliseur    35 et  le condenseur de vapeur de mercure 36, en mainte  nant une pression de vapeur de mercure absolue  d'environ 245 mm/mercure dans le     cristalliseur    35.  Par détente et     vaporisation,    une température d'envi  ron 3000 C est établie automatiquement.

   Ceci fait  cristalliser l'aluminium dissous, jusqu'à une teneur  résiduelle de quelques dixièmes pour cent. Des cris  taux s'agglomèrent et sont évacués, par le bas du       cristalliseur    35, à l'aide d'une vis de transport placée  dans le     cylindre    barométrique     incliné    37, dans la  caisse sans air 39, sous la pression atmosphérique  ordinaire. La phase mercure et     l'aluminium    solide se  séparent ici.

   Le mercure retourne par 8 au traitement  préalable de l'alliage     d'aluminium    frais dans la  pompe centrifuge 3, la pâte     mercure-aluminium    qui  a     environ        90,%        Hg        et        10        %        Al        est        ramassée        par        la     bande transporteuse double 40,à mailles fines, où  une certaine quantité du mercure est exprimée par les  rouleaux à ressorts 41.

   La masse friable, enrichie à  environ 20 %     d'aluminium    est chargée dans un     la-          minoir        42        et        amenée        par        laminage    à     60-65        %        d'alu-          minium.    Un élévateur à godets 43 charge l'amalgame  d'aluminium, qui est     maintenant    très dur, dans le  four de     fusion    44, où il est     chauffé    à 700-750 C, le  mercure est séparé, par distillation dans un courant  d'argon,

   à la pression     ordinaire,    et précipité dans le  condenseur de vapeurs de mercure 45. L'aluminium  liquide, exempt de mercure, sort du four par le joint  liquide 46, d'une façon continue, et contient au moins       99,99        %        d'Al        pur.        Tout        l'équipement        est        isolé        ther-          miquement    vers l'extérieur.  



  <I>Exemple 2</I> (avec référence à la     fig.    2)  Une quantité de 175 kg par minute de mercure à  environ 290  C, provenant de la cristallisation d'alu  minium principale, est injectée, à l'aide de la pompe  centrifuge 47 et des tuyères d'atomisation 48, dans la.  chambre 49 remplie d'argon à la pression ordinaire.

    En même temps, environ 3,8 kg par     minute    d'un al  liage d'aluminium liquide à environ 7000 C, conte  nant 95     a/o    ('Al, le reste étant Cu, Fe, Si, Sn, Zn, et  autres, sont injectés par une tuyère     d'atomisation    53,      dans la même chambre, sous la pression d'une co  lonne de métal liquide 52, de 8 m de hauteur, de  telle faon que les cônes de dispersion du mercure       compénètrent    le cône de dispersion de l'alliage d'alu  minium. Le bas de la chambre 49 est à environ 12  mètres au-dessus du     dissolveur    57, la partie la plus  chaude du système     d'extraction    attenant.

   Les fines  particules,     mouillées    par le mercure et solidifiées,  d'alliage d'aluminium à environ 3600 C, tombent, en  même temps que le mercure, dans la chambre     d'ato-          misation    49, et, en parallèle avec un courant de mer  cure, coulent à travers la canalisation descendante 54,  vers le     dissolveur    57.

   La chambre     d'atomisation    49  communique avec le ballon de caoutchouc 59, de ca  pacité environ 5 mètres cubes au maximum, à moitié  rempli d'argon, et reste à la pression atmosphérique  pratiquement     constante,    le ballon de caoutchouc 59       agissant    comme un matelas et compensant toute con  traction et expansion des gaz dans la chambre     d'ato-          misation    49. Le condenseur à reflux de vapeur de  mercure, 60, refroidi par l'eau, intercalé entre la  chambre 49 et le ballon de caoutchouc 59, empêche  la vapeur de mercure chaude d'entrer     dans    le ballon.

    La charge de mercure et de particules d'alliage d'alu  minium est chauffée de     360 < 1    à 5300 C sur le trajet de  la chambre d'atomisation 49 au     dissolveur    57, par  exemple à l'aide d'un     chauffage    électrique de la con  duite 56, et passe ensuite, maintenu en mouvement  continuel par la vis     transporteuse    58, à travers le     dis-          solveur    57 et est envoyée directement dans la cham  bre d'atomisation 61, où elle se détend à 6,5 atm  de pression et se refroidit à 4950 C.

   En même temps,  comme décrit dans l'exemple 1, un faible degré de       cristallisation    de l'aluminium     fait    précipiter tout le  résidu, qui est ensuite déchargé.  



  La phase mercure-aluminium est ensuite injectée  dans la chambre de refroidissement 63, de telle ma  nière qu'elle s'écoule à peu près au centre de la  masse plus froide de mercure à 3000 C, sans toucher  d'abord les parois, afin d'éviter toute formation de       cristallisation    sur celles-ci. La température de     300o    C,  dans la     chambre    du mercure refroidi 63, est main  tenue constante par une introduction continuelle de  140 kg par minute de mercure refroidi à 500 C, par  la conduite 64. La vanne du récipient 63 est réglée  de façon que le niveau du mercure liquide, dans la       partie    conique du récipient 61, reste approximative  ment     constant    et inférieur à celui de l'entrée du sé  parateur 67.

    



  Par refroidissement à 300  C, la masse principale  de     l'aluminium    dissous se sépare par     cristallisation    et  elle est écumée à partir de la phase mercure, par la  vis transporteuse 65, lavée avec un peu de mercure  pur provenant de l'un des condenseurs de vapeur de  mercure et, comme décrit     dans    l'exemple 1, séparée  mécaniquement et     thermiquement    du mercure.

   La  majeure partie de la phase mercure, provenant de la       cristallisation    de l'aluminium, retourne automatique  ment du récipient 63 à la pompe centrifuge à alu  minium, alors qu'une quantité de 140 kg/min est dé-    rivée par la conduite 66 pour être refroidie à     50a    C,  par exemple par contact direct avec un hydrocarbure  liquide bouillant à     50c,    C. Le mercure refroidi re  tourne à     50o    C au     cristalliseur    63. Dans un circuit  auxiliaire 64-66, les métaux Pb, Sn, Zn et autres  sont séparés continuellement par refroidissement  d'une     partie    du liquide circulant dans ledit circuit, ou  par tout autre moyen connu en soi, et évacués sé  parément.  



       L'aluminium        liquide        pur        contient        99,99        %        Al,        et          il        peut        être        raffiné    à     99,

  999        %        A1        si        la        phase        mer-          cure-aluminium    est soumise à une     précristallisation     supplémentaire. L'analyse montre que la fraction de  cuivre dissous a été précipitée dans le     précristallisat.     Tout l'équipement est isolé     thermiquement.     



  <I>Exemple 3</I> (avec référence à la     fig.    3)  Une quantité de<B>175</B> kg par minute de liqueur  mère de mercure venant de la cristallisation de l'alu  minium pur et qui revient de l'extracteur à environ  2900 C, est     portée    à une pression d'environ 20 atm,  par la pompe centrifuge 71, et introduite dans la  chambre extérieure de l'injecteur de mélange 70.

   En  même temps, par la conduite de tungstène 73,  5,8     kg/min    d'un alliage d'aluminium liquide,     conte-          nant        environ        60        %        A1        et        40,%        Si,        entrent        dans        la     partie centrale de la tuyère de mélange 70, à une  température de 900-970 C, en provenance du creu  set 72 placé à 4 mètres au-dessus de l'injecteur de  mélange 70 et sont portés à une pression totale de  la charge résultant du mélange, égale à 12 atm,

   à  l'aide de la pompe à mercure 71, agissant comme  moyen de propulsion. La température de la charge  à la sortie de l'injecteur est d'environ     530     C. Elle  passe sous la pression d'injection au     dissolveur    75  par la conduite d'acier 74.  



  La dissolution de     l'aluminium    dans le mercure et  le traitement qui suit ont lieu comme cela a été ex  posé précédemment dans l'exemple 1. L'équipement  est isolé     thermiquement.     



  <I>Exemple 4</I> (avec référence à la     fig.    2)  175 kg par minute de mercure à environ     290o    C  et 3,7 kg par minute d'un     alliage    liquide à 90 0/0       d'aluminium        et        10        %        de        béryllium    à     11000        C,        pro-          venant    d'un creuset chauffé, placé à une hauteur  d'environ 4 mètres, sont mutuellement atomisés,  comme il est décrit dans l'exemple 2, dans une  chambre 49 remplie d'argon et,

   tout en étant chauf  fés progressivement d'environ 360 à 5300 C, sont  conduits, par la conduite 56, au     dissolveur    57 placé  à un niveau inférieur, suffisamment long pour assu  rer une durée de séjour d'environ 1,5 fois la durée  dans l'exemple 2, afin de réaliser une dissolution pra  tiquement complète du composant aluminium. Par       précristallisation    d'une petite fraction de l'aluminium  dans le récipient 61, des particules non dissoutes de       béryllium    sont précipitées et évacuées par la vis  transporteuse 67. comme décrit dans l'exemple 2.  Pour laver le béryllium en     contre-courant,    du mer  cure pur est, dans ce cas, introduit à environ 3500 C,  provenant du sommet de la colonne montante 68.

        La poudre de béryllium est écumée, sur le mercure,  dans le cylindre à vis transporteuse incliné 69, et  séparée de la plus grande partie du mercure adhérent  par chauffage à     450,1    C, à l'aide d'une enveloppe de  chauffage. Dans une deuxième zone de chauffage, en  l'absence d'air, on obtient un béryllium exempt de  mercure et contenant seulement quelques faibles  quantités d'aluminium. La phase mercure-aluminium  liquide, séparée du résidu non dissous dans la     précris-          tallisation,    est soumise à la cristallisation principale  dans le récipient 63.  



  L'aluminium cristallisé est enlevé par la vis trans  porteuse inclinée 65, le condensai de mercure pur,  alimenté     par    la conduite 76 servant à laver les cris  taux d'aluminium en contre-courant. Les stades dé  crits dans l'exemple 1 suivent et il en résulte de     l'alu-          minimum    liquide pur, exempt de mercure.  



  <I>Exemple S</I>  180 kg par minute d'un alliage     Na-Hg    liquide,       avec        environ        10        %        de        Na        en        poids,        alimentent    à     en-          viron        4001,    C, par une pompe centrifuge, la chambre  extérieure d'un injecteur de mélange.

   En même  temps, la     partie    centrale est alimentée uniformément  par un creuset, placé à 4 mètres     au-dessus    de la  tuyère de mélange, avec 5 kg par minute d'un alliage       Al-Si    liquide contenant 60 A1 et 40     fl/o    Si à 960  970  C. La charge qui en résulte entre dans le     dissol-          veur    à vis à environ     520,1    C et elle le quitte après une  période de 5 minutes.

   La charge est alors soumise,  d'abord à une     précristallisation    à environ     4901,    C, et  ensuite à la cristallisation principale à environ  3500 C, dans chaque cas avec     inj _ction    de mercure  froid, comme décrit pour la cristallisation principale  dans l'exemple 2.  



  Dans la     précristallisation,    la     matière    non dissoute,  du silicium extrêmement fin, est précipitée.  



  Dans la cristallisation principale à 350  C, la  masse principale de l'aluminium précipité, est lavée  pour enlever toute liqueur porteuse de sodium, avec  du mercure chaud pur à     350,,    C en contre-courant,  en employant un appareil indiqué dans la     fig.    2  en 63.  



  Il n'est pas nécessaire d'avoir des colonnes de  mercure aussi hautes dans cette modification, puisque  des pressions atteignant tout au plus 2 atm environ  existent seulement dans les parties les plus chaudes  du système.    de mercure, à une température supérieure à 4000 C,  en ce que l'on obtient une phase     liquide        mercure-          aluminium    contenant des matières insolubles, que  l'on élimine lesdites matières insolubles, que l'on re  froidit la phase purifiée mercure-aluminium et faix  cristalliser l'aluminium et sépare les cristaux d'alu  minium du mercure liquide ou de     l'alliage        liquide    de  mercure.  



  SOUS-REVENDICATIONS  1. Procédé selon la revendication, caractérisé en  ce que l'on introduit, en atmosphère d'argon, d'une  part l'alliage d'aluminium     liquide,    et, d'autre     part,    le  mercure liquide, ou l'un de ses alliages, par les deux  entrées d'un injecteur mélangeur ou d'une tuyère mé  langeuse et en ce que les températures initiales dudit       alliage    et du mercure, ou son alliage sont réglées de  façon telle que la température qui s'établit au cours  du mélange soit sensiblement voisine de celle à la  quelle on réalise la     cristallisation    de l'aluminium.  



  2. Procédé de préparation selon la revendication,  caractérisé en ce que le mélange d'alliage d'alumi  nium et de mercure, ou l'un de ses alliages est dis  persé et tombe, à une température de l'ordre de  5300 C, sur un lit de particules solides,     constitué    par  de l'aluminium cristallisé et par lesdites matières in  solubles dans le mercure, en ce que lesdites particules  se concentrent dans la partie supérieure du lit co  nique et que la phase liquide mercure-aluminium  passe à travers ce lit et dissout l'aluminium qu'il con  tient.  



  3. Procédé selon la revendication, caractérisé en  ce que la phase     liquide    mercure-aluminium contenant  des matières insolubles est pulvérisée dans une atmo  sphère de mercure gazeux saturé dont la pression est  maintenue à une valeur telle que l'évaporation par  tielle de la phase mercure-aluminium provoque une  faible chute de la température, laquelle     entraîne    une       cristallisation    de petites quantités     d'aluminium,    sur les  surfaces des impuretés solides présentes dans la  phase liquide     mercure-aluminium    qui forment une  couche filtrante de matières solides pulvérulentes qui  est continuellement évacuée au moyen d'une vis  oblique,

   et en ce que l'on introduit l'amalgame mer  cure-aluminium liquide purifié des matières inso  lubles dans la phase de récupération de l'aluminium  pur.  



  4. Procédé selon la revendication et la     sous-re-          vendication    3, caractérisé en ce que l'on récupère  l'aluminium par refroidissement de la phase     mercure-          aluminium,    aux environs de 300  C et extrait des  cristaux d'aluminium de la phase mercure     liquide    par  compression continue entre des bandes à courses pa  rallèles, faites en un tissu à     mailles    fines.



  Process for preparing pure aluminum from its alloys The present invention relates to a process for preparing pure aluminum from its alloys, in which said alloy, finely divided, is previously contacted and wetted with curing sea. at high temperature, the aluminum it contains then being extracted into hot mercury.



  It is known to recover aluminum from its amalgams, obtained by treatment of aluminum alloys with mercury. In such processes, said alloys are preferably pretreated with gaseous mercury, then introduced, under pressure, into an extractor, where they are brought into contact, countercurrently, with hot mercury. The aluminum goes into solution in the mercury, while the residue, not dissolved, is separated by decantation of the liquid mercury-aluminum phase; the purified aluminum is then precipitated by cooling.



  Said methods have a certain number of drawbacks, making them difficult to use. First of all, the result sought by the pretreatment, namely the wetting of the alloy particles with the mercury, will only be effective if the mercury is subsequently cooled and liquefied; this implies, consequently, on the one hand an additional expenditure of cooling energy, then of heating during the subsequent extraction phase and, on the other hand, the use of delicate equipment.

   In addition, said pretreatment only wetting the alloy, but not starting the extraction of the aluminum contained by the mercury, these processes require long operating times, substantial equipment and large quantities of mercury.

   Finally, it will be necessary to use, during the extraction phase, and depending on the composition of the starting aluminum alloys, extreme hydrostatic heights of the order of 40 to 45 meters, for temperatures in the extractor. of the order of 560 C; the liquid alloy is, for this purpose, transported in tungsten pipes, suitably insulated and heated.

   In the known processes, the heat transmission requires large exchange surfaces and, consequently, large amounts of mercury; this implies, moreover, the major drawbacks of slowing down, or even limiting, the settling of products insoluble in mercury, and of causing obstructions in the equipment.



  The present invention proposes to partially or completely eliminate the drawbacks stated above.



  It relates to a process of the aforementioned type, characterized in that the alloying of liquid aluminum and liquid mercury is brought into contact, away from air, during their continuous advancement, or an alloy of mercury at a temperature above 400o C, in that a mercury-aluminum liquid phase containing insoluble matter is obtained, that said insoluble matter is removed, that the purified mercury phase is cooled -aluminum and crystallizes aluminum and separates the aluminum crystals from liquid mercury or liquid mercury alloy.



  Various embodiments of the invention will now be described by way of example.



  The pretreatment operation can be carried out either at atmospheric pressure or under higher pressures. When, on the one hand, one works under pressure, the aluminum alloy will be previously placed in an apparatus maintained under an adequate pressure of a neutral gas, such as argon for example; this has the great advantage of avoiding the use of the extreme hydrostatic heights required, according to known methods, for the introduction of said alloy into the zone of contact with the mercury.

   Liquid mercury, or one of its alloys, will also be put under equal pressure beforehand, by any means known per se.



  On the other hand, it is possible to initially place under pressure only one of the two liquids, the cond being either at the same pressure as that established in the pre-treatment zone, or at an intermediate pressure between the latter and that of the first liquid. In this case, the apparatus will be constructed in such a way that the pressurized liquid will drag out the other liquid, mixing intimately with it.



  According to a preferred embodiment of the invention, the liquid aluminum alloy and the liquid mercury, or one of its alloys, are sprayed simultaneously in the same chamber, such that the atomized metal cones , thus formed, interweave intimately; such a process allows the formation of very fine particles, and avoids any agglomeration.



  It has been found, moreover, that the alloy of liquid aluminum and the mercury or the alloy of liquid mercury could be introduced simultaneously through the two inlet orifices of an injector or a mixing nozzle.



  In addition, the ratio of aluminum alloy to sea cure, or its alloy, and their initial temperatures can be adjusted, during the pretreatment phase, as a function of the mercury solvent to dissolved aluminum ratio and the temperature. , fixed in the subsequent extraction phase.

   In this way, the quantity of heat, stored by the liquid aluminum alloy, will be totally used to heat the mercury solvent; if this amount of heat was found to be insufficient, then an additional supply of calories could be provided.



       The aluminum alloy, mixed with mercury, will then be directed directly, without special equipment, and at the maximum desired temperature, into the extraction zone.



  Consequently, the method, object of the present invention, allows a very significant saving in apparatus, energy and mercury; furthermore, being able to work with smaller quantities of mercury will facilitate, to a great extent, the subsequent separation of insoluble particles.



  The mixture of aluminum alloy and liquid mercury, or one of its alloys, at around 5300 C, will be, for example, intimately mixed and driven through a horizontal cylinder, by means of a screwless screw. end, as will be described later.



  It has also been found that the extraction phase could be carried out as described below and shown in FIG. 4. Such an operative process would avoid any secondary mechanical equipment; it would also make it possible to adjust the contact time between the solid aluminum alloy particles and the liquid mercury, for the maximum extraction of the aluminum by the mercury, as a function of the size of said particles. In this way, any passage of undissolved aluminum could easily be prevented in the next phase of the process.



  The mercury-aluminum liquid phase obtained, which can then be partially purified from the insoluble matter contained therein, by simple decantation, will be sprayed, through an adjustable atomization nozzle, into an expansion chamber, consisting of a tank in which a certain vapor pressure of mercury is maintained; and this without having to use special transport equipment.

   In said chamber, the vapor pressure of the mercury is maintained at a value such that the partial evaporation of the atomized mercury-aluminum phase causes a slight drop in temperature to a value slightly below the saturation point of aluminum in said phase. A crystallization of the aluminum then takes place, which completely entrains the insoluble matters and causes them to settle rapidly; the layer of solids thus formed is discharged through cylindrical conveyors, equipped with screws, as will be described later.



  In order to avoid any risk of obstruction of said conveyors, an inclined arrangement of the latter has been developed. Their end, furthest from the separation tank, will be located lower than the end attached to it.



  It has also established that the level of the liquid mercury-aluminum phase at the bottom of said separation tank must be kept appreciably lower than the point of connection of said transporters. This not only promotes the elimination of any risk of clogging in the conveyors, but also allows rapid and easy settling of the liquid mercury-aluminum phase.



  In addition, the layer of solids, crystallized aluminum - matter insoluble in the sea cure, which forms continuously in the separation tank and settles the liquid aluminum-mercury phase, as explained above, acts preferably as a filter with regard to said liquid phase, which continuously passes through it; which further promotes the settling of said solid matter.



  In addition, said filter has the important characteristic of being non-clogging; in fact, constantly being renewed, on the one hand, by a new supply of freshly settled matter, it is freed, on the other hand, of its excess in said matter by the screws of the cylindrical conveyors.



  Finally, another characteristic of said conveyors consists in that they are supplied, as is described below, by the end opposite the separation tank, with a small quantity of pure, liquid sea curing which circulates. against the current of said solids; which also avoids any risk of obstruction of the equipment.



  The phase of separation of insoluble materials, according to the process described above, can be carried out either in a single stage or in several stages; in the latter case, the operating conditions are established so that at each stage of the process, only a very small quantity of aluminum will be crystallized, corresponding to a defined fraction of the quantity of aluminum which would have been crystallized if said process had been carried out in a single stage. It will be possible, according to this method, to obtain, for example, a purification rate identical to that obtained with a process comprising only one stage, while crystallizing only a smaller quantity of aluminum.



  The liquid mercury-aluminum amalgam obtained, purified of the matters insoluble in the mercury and, optionally, of some of the impurities which may have gone into solution in the mercury and were removed at the same time as the insoluble matters, is then introduced into the recovery phase of pure aluminum, by cooling to a temperature below 360o C.



  A preferred embodiment of the invention consists in the spraying of said amalgam in an expansion zone, where there is a voltage of ga fear of mercury such that the expansion thus obtained causes a drop in temperature to around 300 ° C. , causing all of the aluminum contained therein to crystallize into fine particles.



  It is also possible to cool said amal game by injection into a tank containing liquid mercury, suitably cooled. In this case, it has been established that the amalgam must be injected under conditions such that its cooling and the crystallization of the aluminum occur within the cold mercury itself and not against the walls of the reservoir containing it, in order to avoid any caking of the aluminum crystals formed on said walls.



  The temperature control of the recovery phase is established as a function of the ratio of said hot amalgam to cold mercury. The latter can be prepared in any manner known per se, for example by injecting and vaporizing a hydrocarbon having a suitable boiling point, at the desired pressure; traces of hydrocarbon, which can enter the mercury-aluminum phase together with cold mercury, have been found to have no harmful effect at any stage of the process, even in the fusion separation of aluminum pure.



  We then obtain, by simple decantation, a lower phase of liquid mercury and an upper phase, containing the aluminum crystals and a certain part of the liquid mercury. Said crystals can be separated from the mercury by any means known per se and, for example, by centrifugation.



       However, according to a preferred embodiment, the aluminum crystals are separated from the liquid mercury by compression, obtained by rolling the mixture between fine mesh bands, with parallel stroke; said bands may be formed in any manner known per se.



  If necessary, it is possible, prior to said separation treatment, to subject the mixture, aluminum crystals - liquid mercury, to washing with pure liquid mercury; the purpose of this is to replace the initial mercury, which may contain certain dissolved impurities, by pure mercury. The initial sea cure, thus separated, can be treated, with garlic, for the purpose of purification and / or recovery of said impurities.



  It has been established, moreover, that aluminum can be dissolved under a significantly lower pressure, if mercury alloys are employed instead of pure cured sea. Materials which are suitable then include mercury containing a small percentage by weight of potassium, sodium, zinc, tin or some other metal easily dissolved in curing sea.



  It has been found, as has already been said above, that the removal of an alkali metal, zinc, tin and / or a similar metal, either from pure crystallized aluminum, or from Insoluble matter, previously separated, can be effected by washing with pure mercury. This will be explained later in the case of sodium.



  Further details on the process and the apparatus, objects of the present invention, will be set out below with reference to the accompanying figures, and in some examples of embodiments.



  Figs. 1 and 2 show general devices of equipment for preparing aluminum from its alloys, according to the invention. Fig. 3 relates to a special embodiment of key introduction of the aluminum alloy into the separation apparatus; fig. 4, to a particular extraction technique.



  Fig. 1 shows a closed chamber 1, filled with argon under pressure, containing a vessel 2 which receives the aluminum alloy. A centrifugal pump 3 is arranged to deliver mercury to a mixing nozzle 4, to which the aluminum alloy comes down from the container 2 through a pipe 5. At the orifice of the pipe 5, the bottom of the container 2 is partially closed by a conical plug 6 which can be moved, upwards or downwards, by means of a rod 7; the amount of aluminum alloy flowing through pipe 5 can thus be regulated. The inlet line to pump 3 is indicated by 8.

    In this pipe, a level tube 9, made of glass, is arranged to allow the mercury to be maintained at a constant level, by adjusting the pump. After the mixing nozzle 4, a cylinder 10 is placed, with a transport screw 11 which sets the incoming mixture in motion. The cylinder 10 opens into a separation vessel 12, connected by a narrowed part 13, to an inclined cylinder 14 provided with a transport screw 15, and through a curved tube 16, to a separation vessel 17 which will be described later.

   From the cylinder 14, a vertical pipe 18 makes a bypass, through which the mercury can rise to another inclined cylinder 19 provided with a screw 20. The cylinder 19 is surrounded by a heating jacket 21 provided. an outlet 22 and an inlet 23. A condenser 24 is arranged to return the mercury to column 18.

   The vessel 17, mentioned above, is connected to a mercury condenser 25 placed at the top of the system, suitably cooled. At the bottom of the container 17, a nozzle 26 is placed for the introduction of the atomized mercury-aluminum phase. As the mercury-aluminum mixture expands, cooling occurs and a small amount of aluminum is deposited in solid form as indicated at 27, thus forming a filter for the particles which fall into vessel 17.

   Near the lower opening 17, another inclined cylinder 28 is placed with a transport screw 29, which sends a certain quantity of solid particles, together with a little occluded mercury, through a vertical pipe 30, to the inclined cylinder 31, arranged and equipped in a manner similar to cylinder 19. The bottom of receptacle 17 has the shape of a conical vessel 32, with flow through a pipe 33, which leads, through a nozzle 34, to a crystallizer 35, provided with a condenser 36 for the mercury vapors.

   By atomization and expansion of the mercury-aluminum mixture at 34, a temperature drop down to around 300 ° C. is produced automatically in the vessel 35 and the aluminum crystallizes from the solution. From the container 35, a cylinder 37, provided with the screw 38, transports the mixture of mercury and aluminum in an airless box 39, maintained at ordinary atmospheric pressure, where a separation of sea curing and aluminum solid takes place.

   In this box, a double conveyor 40, fine mesh, is arranged to supply mercury-aluminum paste, through the rollers 41, a roller mill 42, where the paste is subjected to pressure. 43 denotes a bucket elevator that sends the aluminum amalgam, which is now solid, to a melting furnace 44. 45 is another mercury condenser and 46 is a liquid seal at the bottom of furnace 44.



  The operation of the apparatus will be explained in detail in the examples described below.



  Fig. 2 represents a slightly different embodiment of the apparatus. The centrifugal pump, previously provided, is designated 47. The atomizing nozzles are at 48. A chamber 49 is filled with argon at atmospheric pressure. The receptacle, from which the aluminum is introduced into the circuit, is designated by 50, the shutter for controlling the flow of aluminum by 51. The aluminum flows through a pipe 52 to a nozzle 53. where it is atomized and mixed with the mercury from the nozzles 48.

   The aluminum-mercury mixture, or its alloy, is introduced through the pipe 54 into the extraction cylinder 57; said mixture is brought to the extraction temperature by gradual heating along 54, by any known means and for example by passing in situ a suitable electric current, shown in the figure by the terminals 55, 56. The cylinder 57 is equipped with a conveyor screw 58.



  A rubber casing 59, half filled with argon, is connected by means of a mercury condenser 60 to the mixing chamber 49, maintaining there an atmospheric pressure of argon. After passing through cylinder 57, the metals arrive at atomization chamber 61 connected to condenser 62 at its upper part and to a chamber 63 at its lower part. The latter is a cooling chamber, the temperature of which is maintained at 300 C by introducing mercury at 50.1 C through a pipe 64. The valve at the bottom of the chamber 63 is adjusted so that the level of mercury at the bottom of the chamber 61 is kept constant.

   A bypass circuit 66 returns mercury to the piping 64.



  From the container 61, an inclined cylinder 67 branches off, terminating in a riser 68; from there to another inclined cylinder 69, equipped with a heating jacket.



  The cylinder shown above, 65, results in a conveyor similar to that shown in fig. 1. The operation of the apparatus will be explained in detail during Examples 2 and 4 below. The fia. 3 shows a different embodiment of the feed and mixing devices. A mixture injector is visible at 70 and a pump transmits both mercury at 71.



  The aluminum alloy is received from the vessel 72 through the line 73. Then the alloy mixture and the mercury are sent, through the steel piping 74, to a cylinder 75 where the alloy dissolves in the mercury. The operation of this modified arrangement of the apparatus according to the invention is described in more detail in Example 3.



  Fig. 4 shows a different embodiment of the extraction device. The mixture, an aluminum-mercury alloy, or one of its alloys, coming from the pretreatment phase, is introduced, at a temperature of the order of 5300 ° C., through line 77 into the tank, represented in 78.

   Said mixture is introduced at 79, in the bottom of the upper cone of the reservoir 78 and the mercury passes the bed of solid particles 80, consisting on the one hand of aluminum, not yet dissolved in the mercury, and on the other Part of insoluble matter, preferably settling in the upper part of the cone, full of the mercury-aluminum liquid phase 81, which is sent, through 82, to the subsequent purification and recovery phases.



  The mixture, introduced at 79, will first encounter the largest particles, then will come into contact with the finest; in addition to the phenomenon of chemical dissolution of aluminum in mercury, there will be added the physical phenomenon of abrasion and dislocation of solid particles, which will favor, ipso fecto, said solution. This process therefore allows systematic exhaustion of the aluminum alloy and easily avoids sending aluminum not yet dissolved in mercury to the subsequent phases of the process.

        <I> Example 1 </I> (with reference to fig. 1) A quantity of 175 kg per minute of a mother liquor for crystallization of aluminum, which returns from the extractor, is brought to a pressure of about 15 atm by a centrifugal pump 3 and introduced into the outer chamber of the mixing nozzle 4. In the central part of the mixing nozzle, at the same time 5.8 kg per minute of a liquid aluminum alloy enters containing about 60% Al and 40% Si at a temperature of 960-970 C. This Al-Si alloy is fed from a heated crucible 2, placed in a pressurized chamber 1, under about 14 atmospheres of pressure d 'argon.

   The flow of the Al-Si alloy is regulated by a conical plug 6 at the orifice in the bottom of the crucible. The fine adjustment is done manually or automatically, so that the temperature of the mercury and Al-Si alloy particle charge, which continuously passes from the mixing nozzle to the dissolving section of the 'extractor, is kept constant approximately at about 530 C. The mercury flow rate to the centrifugal pump 3 is kept constant.



  The mixture, which is produced, of a curing sea phase and solid aluminum alloy particles at about 5300 C, flows in parallel streams and without additional transport device in part 10 of the extractor where solution takes place. This section is under a pressure of about 12 atm and it is provided with a transport screw 11 for the propulsion. After a few minutes of residence in the dissolver 10, thermally insulated, most of the aluminum is dissolved in the mercury.

    The mixture of the mercury-aluminum phase and the residue now passes through the separator 12, in which a certain amount of the undissolved material floats on the surface of the mercury-aluminum phase and is removed by the inclined cylinder 14 and the conveying screw 15 at one end and passes through the riser 18, in which it separates by floating on the surface of the mercury and, in this way, exits the pressure zone into the zone at ordinary atmospheric pressure, since the column de mer cure, in the riser 18, counterbalances the excess pressure existing in the transport cylinder 14, the separator 12 and the dissolver 10.

    The upper surface of the mercury is located in the inclined cylinder 19 provided with the transport screw 20, where the residue is skimmed off the surface of the mercury, and heated by the jacket 21. The vaporized mercury is condensed in the reflux condenser 24 and returned, in liquid form, to the surface of the mercury. The mercury-aluminum phase, with remnants of fine residue, flows by its own pressure out of the separator 12 to the atomization nozzle 26 of the separator 17, and is expanded by passing through the nozzle 26 to 6.5. atm, pressure maintained in vessel 17 by mercury vapor condenser 25, suitably cooled.



  The adjustment of the flow through the nozzle 26 is effected automatically, so that the level of mercury in the riser 18 is kept approximately constant. The material cools to 495 C, as a result of expansion, the point of saturation. aluminum is exceeded; a small amount of aluminum precipitates in solid form, enveloping the residue particles, which agglomerates them and causes them to settle easily. A layer 27, of solid particles, forms above the mercury = aluminum phase in the tank 32, acting as a filter against the mixture of the sea-cure phase and the solid particles which precipitate, from the container. 17.

   The excess solids, removed by the inclined conveying screw 29 and the riser 30, are brought up to the mercury level in a continuous fashion, while the homogeneous mercury-aluminum phase, purified at 495 C, drips down. drop through filter bed 27 and proceed to the main aluminum crystallization. The latter is carried out by the atomization nozzle 34, the crystallizer 35 and the mercury vapor condenser 36, while maintaining an absolute mercury vapor pressure of about 245 mm / mercury in the crystallizer 35. By expansion and vaporization , a temperature of around 3000 C is automatically set.

   This crystallizes the dissolved aluminum, to a residual content of a few tenths percent. Rate cries agglomerate and are evacuated, through the bottom of the crystallizer 35, by means of a transport screw placed in the inclined barometric cylinder 37, in the airless box 39, under ordinary atmospheric pressure. The mercury phase and the solid aluminum separate here.

   The mercury returns by 8 to the pretreatment of the fresh aluminum alloy in the centrifugal pump 3, the mercury-aluminum paste which has about 90% Hg and 10% Al is picked up by the double conveyor belt 40, with fine mesh , where a certain amount of the mercury is expressed by the spring rollers 41.

   The friable mass, enriched with about 20% aluminum is loaded into a mill 42 and brought by rolling to 60-65% aluminum. A bucket elevator 43 loads the aluminum amalgam, which is now very hard, into the melting furnace 44, where it is heated to 700-750 C, the mercury is separated, by distillation in a stream of argon,

   at ordinary pressure, and precipitated in the mercury vapor condenser 45. The liquid aluminum, free of mercury, leaves the furnace through the liquid seal 46 in a continuous fashion and contains at least 99.99% of Pure al. All equipment is thermally insulated to the outside.



  <I> Example 2 </I> (with reference to fig. 2) A quantity of 175 kg per minute of mercury at about 290 C, originating from the main aluminum crystallization, is injected, using the centrifugal pump 47 and atomization nozzles 48, in the. chamber 49 filled with argon at ordinary pressure.

    At the same time, about 3.8 kg per minute of a liquid aluminum alloy at about 7000 C, containing 95 a / o ('Al, the remainder being Cu, Fe, Si, Sn, Zn, and the like. , are injected by an atomization nozzle 53, in the same chamber, under the pressure of a column of liquid metal 52, 8 m high, in such a way that the cones of dispersion of the mercury penetrate the cone of dispersion Aluminum alloy The bottom of chamber 49 is about 12 meters above dissolver 57, the hottest part of the adjoining extraction system.

   The fine particles, wetted by mercury and solidified, of aluminum alloy at about 3600 C, fall, together with the mercury, into the atomization chamber 49, and, in parallel with a sea current cure, flow through the down pipe 54, to the dissolver 57.

   The atomization chamber 49 communicates with the rubber balloon 59, with a capacity of about 5 cubic meters at most, half-filled with argon, and remains at nearly constant atmospheric pressure, the rubber balloon 59 acting as a mattress and compensating for any contraction and expansion of the gases in the atomization chamber 49. The water-cooled mercury vapor reflux condenser, 60, interposed between the chamber 49 and the rubber balloon 59, prevents the vapor of hot mercury to enter the flask.

    The charge of mercury and aluminum alloy particles is heated from 360 <1 at 5300 C on the path from the atomization chamber 49 to the dissolver 57, for example by means of an electric heater of the conduit 56, and then passes, kept in continuous motion by the conveyor screw 58, through the dissolver 57 and is sent directly into the atomization chamber 61, where it expands to 6.5 atm of pressure and cools to 4950 C.

   At the same time, as described in Example 1, a low degree of crystallization of the aluminum precipitates all of the residue, which is then discharged.



  The mercury-aluminum phase is then injected into the cooling chamber 63, in such a way that it flows approximately at the center of the colder mass of mercury at 3000 C, without first touching the walls, in order to to avoid any formation of crystallization on them. The temperature of 300o C, in the cooled mercury chamber 63, is kept constant by a continuous introduction of 140 kg per minute of mercury cooled to 500 C, through line 64. The valve of the vessel 63 is adjusted so that the level of liquid mercury, in the conical part of the container 61, remains approximately constant and lower than that of the inlet of the separator 67.

    



  By cooling to 300 C, the main mass of the dissolved aluminum separates by crystallization and it is skimmed from the mercury phase, by the conveyor screw 65, washed with a little pure mercury coming from one of the condensers of mercury vapor and, as described in Example 1, mechanically and thermally separated from the mercury.

   The major part of the mercury phase, originating from the crystallization of the aluminum, returns automatically from the receptacle 63 to the centrifugal aluminum pump, while a quantity of 140 kg / min is diverted through the line 66 for be cooled to 50a C, for example by direct contact with a liquid hydrocarbon boiling at 50c, C. The cooled mercury turns to 50o C at the crystallizer 63. In an auxiliary circuit 64-66, the metals Pb, Sn, Zn and others are separated continuously by cooling a portion of the liquid circulating in said circuit, or by any other means known per se, and removed separately.



       Pure liquid aluminum contains 99.99% Al, and it can be refined to 99,

  999% A1 if the mercury-aluminum phase is subjected to additional precrystallization. Analysis shows that the dissolved copper fraction was precipitated in the precrystallize. All equipment is thermally insulated.



  <I> Example 3 </I> (with reference to fig. 3) A quantity of <B> 175 </B> kg per minute of mother liquor of mercury coming from the crystallization of pure aluminum and which returns extractor at about 2900 C, is brought to a pressure of about 20 atm, by the centrifugal pump 71, and introduced into the outer chamber of the mixture injector 70.

   At the same time, through the tungsten line 73, 5.8 kg / min of a liquid aluminum alloy, containing about 60% A1 and 40,% Si, enter the central part of the mixing nozzle 70 , at a temperature of 900-970 C, from the hollow set 72 placed 4 meters above the mixing injector 70 and are brought to a total pressure of the charge resulting from the mixture, equal to 12 atm,

   using the mercury pump 71, acting as a means of propulsion. The temperature of the charge at the outlet of the injector is about 530 C. It passes under the injection pressure at the dissolver 75 through the steel pipe 74.



  The dissolution of the aluminum in the mercury and the treatment which follows take place as was explained previously in Example 1. The equipment is thermally insulated.



  <I> Example 4 </I> (with reference to fig. 2) 175 kg per minute of mercury at approximately 290o C and 3.7 kg per minute of a liquid alloy of 90 0/0 aluminum and 10 % of beryllium at 11000 C, coming from a heated crucible, placed at a height of about 4 meters, are mutually atomized, as described in Example 2, in a chamber 49 filled with argon and,

   while being heated gradually from about 360 to 5300 C, are conducted, through line 56, to the dissolver 57 placed at a lower level, long enough to ensure a residence time of about 1.5 times the time in Example 2, in order to achieve practically complete dissolution of the aluminum component. By precrystallization of a small fraction of the aluminum in vessel 61, undissolved particles of beryllium are precipitated and removed through conveyor screw 67. as described in Example 2. To wash the beryllium backcurrently, Pure sea cure is, in this case, introduced at about 3500 C, coming from the top of the riser 68.

        The beryllium powder is skimmed off the mercury in the inclined screw conveyor cylinder 69, and separated from most of the adherent mercury by heating to 450.1 C, using a heating jacket. In a second heating zone, in the absence of air, a beryllium free from mercury and containing only a few small quantities of aluminum is obtained. The liquid mercury-aluminum phase, separated from the undissolved residue in the pre-crystallization, is subjected to the main crystallization in vessel 63.



  The crystallized aluminum is removed by the inclined conveying screw 65, the condensate of pure mercury, fed by the pipe 76 serving to wash the cries of aluminum in countercurrent. The steps described in Example 1 follow and pure liquid aluminum free from mercury results.



  <I> Example S </I> 180 kg per minute of a liquid Na-Hg alloy, with about 10% Na by weight, feed at about 4001, C, by a centrifugal pump, the outer chamber of a mixing injector.

   At the same time, the central part is fed evenly by a crucible, placed 4 meters above the mixing nozzle, with 5 kg per minute of a liquid Al-Si alloy containing 60 A1 and 40 fl / o Si at 960 970 C. The resulting charge enters the screw dissolver at about 520.1 C and leaves it after a period of 5 minutes.

   The feed is then subjected, first to pre-crystallization at about 4901 ° C., and then to the main crystallization at about 3500 ° C, in each case with injection of cold mercury, as described for the main crystallization in Example 2. .



  In pre-crystallization, the undissolved material, extremely fine silicon, is precipitated.



  In the main crystallization at 350 C, the main mass of the precipitated aluminum, is washed to remove any sodium carrier liquor, with pure hot mercury at 350, C in countercurrent, using an apparatus shown in fig. . 2 in 63.



  It is not necessary to have such tall mercury columns in this modification, since pressures of at most about 2 atm exist only in the hottest parts of the system. of mercury, at a temperature above 4000 C, in that a liquid mercury-aluminum phase containing insoluble materials is obtained, that said insoluble materials are removed, that the purified mercury-aluminum phase is cooled and how to crystallize the aluminum and separate the crystals of aluminum from the liquid mercury or the liquid alloy of mercury.



  SUB-CLAIMS 1. Method according to claim, characterized in that one introduces, in an argon atmosphere, on the one hand the liquid aluminum alloy, and, on the other hand, liquid mercury, or l 'one of its alloys, through the two inlets of an injector mixer or a mixing nozzle and in that the initial temperatures of said alloy and of the mercury, or its alloy are regulated such that the temperature which is established during mixing is substantially close to that at which the crystallization of aluminum is carried out.



  2. Preparation process according to claim, characterized in that the mixture of aluminum alloy and mercury, or one of its alloys is dispersed and falls at a temperature of the order of 5300 C, on a bed of solid particles, consisting of crystallized aluminum and said materials insoluble in mercury, in that said particles are concentrated in the upper part of the conical bed and that the liquid mercury-aluminum phase passes through this reads and dissolves the aluminum it contains.



  3. Method according to claim, characterized in that the mercury-aluminum liquid phase containing insoluble materials is sprayed into an atmosphere of saturated gaseous mercury, the pressure of which is maintained at a value such that the partial evaporation of the mercury phase. -aluminum causes a slight drop in temperature, which results in crystallization of small amounts of aluminum, on the surfaces of the solid impurities present in the mercury-aluminum liquid phase which form a filtering layer of powdery solids which is continuously removed by means of an oblique screw,

   and in that the purified liquid sea-aluminum amalgam purified from insoluble matters is introduced into the pure aluminum recovery phase.



  4. Method according to claim and sub-claim 3, characterized in that the aluminum is recovered by cooling the mercury-aluminum phase to around 300 ° C. and aluminum crystals are extracted from the phase. liquid mercury by continuous compression between parallel running belts made of a fine mesh fabric.

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé continu de préparation d'aluminium pur à partir de ses alliages, dans lequel ledit alliage est préalablement mis en contact et mouillé avec du mercure à haute température, l'aluminium qu'il con tient étant ensuite extrait dans du mercure chaud, ca ractérisé en ce que l'on met en contact, à l'abri de l'air, lors de leur avancement continu, l'alliage d'alu minium liquide et du mercure liquide, ou un alliage CLAIM A continuous process for the preparation of pure aluminum from its alloys, in which said alloy is first contacted and wetted with mercury at high temperature, the aluminum it contains then being extracted into hot mercury, ca characterized in that the alloy of liquid aluminum and liquid mercury, or an alloy, is placed in contact, away from air, during their continuous advancement.
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